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UNE ANNÉE À LA HAUTEUR DE MES

Une année à la hauteur de mes attentes

PAR ANNE-SOPHIE LAPIERRE, chargée aux affaires internes

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C’est dans ma chambre, un jeudi soir à 22h30, sur un serveur discord lors d’un 5@7 virtuel que j’ai décidé de me présenter pour le poste de chargée aux affaires internes. Les élections générales étaient bien entamées et je n’avais aucunement l’intention de poser ma candidature pour un poste de l’exécutif. Certes, l’implication étudiante m’intéressait, mais loin de moi l’idée de viser un poste qui semblait hors de mon champ de compétence! C’est ma prédécesseure, Daphné, qui a fait germer l’idée en moi en me parlant de son poste. Ce sont mes amies, Julie et Laurie, qui m’ont fait remarquer que je serais une bonne candidate pour le poste. C’est ma grande amie Pénélope qui m’a encouragée à sortir de ma zone de confort. C’est mon ami Olivier, président de l’AÉPUM, qui m’a inspirée. Toutes ces magnifiques personnes ont eu un impact significatif sur ma décision, et je leur en suis reconnaissante ! Cette année a été remplie de défis, mais je la finis avec beaucoup de fierté et un sentiment d’accomplissement. Le poste de chargé.e. aux affaires internes s’appelait autrefois «chargé.e. au conseil de Faculté». Ainsi, la personne qui occupait ce poste se devait de se présenter tous les mois au Conseil de la Faculté pour représenter les intérêts des étudiant.e.s. Cette tâche fait toujours partie des objectifs de mon poste, et ça a été mon honneur d’assister à ces rencontres mensuelles. Durant mon mandat, le processus de nomination d’un.e nouveau/nouvelle doyen.ne de la Faculté de pharmacie a été entamé. J’ai pu prendre part aux discussions concernant le futur de notre faculté, et j’ai également donné mon opinion concernant les valeurs, idéologies et expériences que je trouvais pertinentes pour les candidat.e.s à ce poste. Comme vous pouvez le deviner, avec le changement de nom du poste, de nouvelles responsabilités s’y sont rattachées. En effet, le rôle de la personne chargée aux affaires internes a évolué au cours des dernières années. J’aime décrire mon poste comme un patching work : plein d’objectifs tous aussi différents les uns des autres !

Je me suis occupée de l’organisation de la journée d’accueil des nouveaux/nouvelles étudiant.e.s du Pharm.D-QeP. Il m’a fait plaisir de travailler en collaboration avec la faculté pour offrir un accueil chaleureux à mes collègues. L’organisation d’une telle journée a présenté de nombreux défis ;

c’était la première journée en présentiel depuis plus d’un an (!!!). Nous avons travaillé d’arrachepied pour offrir des activités qui respectaient les consignes de la santé publique. D’ailleurs, Martin Gendron et moi-même avons dû nous appeler 48h avant l’événement pour rédiger un protocole sanitaire (les joies de la COVID). Traditionnellement, il y a deux journées d’accueil ; en raison de la situation actuelle, nous avons dû faire des choix et condenser les activités en une seule journée. Afin d’offrir plus de visibilité à l’AÉPUM et faire la promotion des postes qui seront à combler aux élections, j’ai organisé le tout premier dîner-kiosques de l’AÉPUM. Cet événement permettait aux membres actuels de l’association de faire la promotion de leur comité et de recruter des bénévoles pour l’année à venir. J’ai également organisé la vente de vêtements pour les membres de la Faculté de pharmacie. J’ai révisé le catalogue de l’année dernière pour offrir des produits et des couleurs qui plaisent à tous et à toutes. Je suis bien heureuse des ajouts que j’ai effectués (les sacs en toile ont été très populaires auprès des étudiant.e.s et des membres de la faculté). La distribution des vêtements m’a posé un peu plus de problèmes ; tout d’abord, les commandes ont été retenues à Vancouver en raison des glissements de terrain qui ont eu lieu à l’automne dernier. Puis, elles ne pouvaient pas être livrées à l’Université puisque celle-ci était fermée durant le mois de janvier ! Nous avons finalement reçu les 18 boîtes contenant près de 180 commandes, et mes collègues de l’association m’ont aidé à les distribuer. Une autre nouveauté de cette année est la vente d’un chandail exclusif pour les membres de l’AÉPUM. Plusieurs autres associations étudiantes offraient à leurs membres l’option de s’acheter un chandail avec leur nom ainsi que le nom de leur poste brodé. Je souhaitais offrir ce choix à mes collègues ; c’est une belle façon d’augmenter notre sentiment d’appartenance à l’AÉPUM. La personne occupant le poste de chargé(e) aux affaires internes chapeaute et supervise les activités du Comité Ça suffit. Je ne vous cacherai pas que j’étais plutôt fébrile à l’idée d’occuper cette position ; étant une femme blanche d’un milieu de vie favorisé, je voulais m’assurer de laisser la place aux personnes issues de minorités afin qu’ils/elles puissent partager les différents enjeux auxquels ils/elles font face.

Le comité Ça suffit a travaillé sur plusieurs projets diversifiés au courant de l’année. Une boîte à outils sur les peuples autochtones est toujours en cours de rédaction et devrait être prête au courant des prochains mois. De plus, nous avons amassé 234$ lors de la vente de vêtements pour le Centre d’amitié autochtone de Montréal. Finalement, le projet qui a suscité le plus d’engouement est le Mois de l’histoire des Noir.e.s. Plusieurs bénévoles se sont impliquées dans la production d’infographies qui ont été partagées sur notre compte instagram @aepum. info durant tout le mois de février. La FAÉCUM ainsi que l’UEQ ont d’ailleurs partagé notre travail sur leur compte instagram respectif ; ce fut tout un honneur.

Je termine en parlant de mes accomplissements concernant l’organisation des élections. Cette tâche occupe une bonne partie de mon mandat. En effet, il y a quatre périodes électorales ; deux à l’automne et deux à l’hiver. Afin de susciter l’engouement des étudiant.e.s pour l’implication étudiante, j’ai travaillé en collaboration étroite avec la chargée aux communications, Julie. Nous avons utilisé plusieurs médiums pour faire la promotion des postes à combler : infographies avec texte décrivant les divers postes, courtes vidéos et des séances de questions/réponses sur nos réseaux sociaux, message devant les classes et la vidéo promotionnelle de l’AÉPUM «Capsule PRN (Pour Rencontrer Notre Asso)». Ces projets ont été très appréciés des étudiant.e.s ! Je suis extrême-

ment fière du résultat final. En ce qui concerne le processus électoral, j’ai fait quelques modifications. J’ai créé le formulaire de neutralité pour tou.te.s les membres de l’AÉPUM. En signant celui-ci, les élu.e.s s’engagent à rester neutres lors des campagnes électorales subséquentes afin qu’il y ait une équitabilité entre tou. te.s les candidat.e.s. De plus, j’ai réfléchi à un nouveau processus pour présenter les différent.e.s candidat.e.s : les journées campagne électorale. L’idée est de publier toutes les campagnes électorales des candidat.e.s lors d’une même journée afin d’offrir une meilleure visibilité à tou.te.s sans embourber le groupe commun Facebook.

Comme vous pouvez le constater, j’ai eu une année bien remplie! En plus des tâches requises par mon poste, je me suis impliquée dans la correction des textes du journal étudiant le Capsule et je me suis portée bénévole pour certains événements du comité humanitaire. Mon implication au sein de l’AÉPUM ne serait pas aussi spéciale si je n’avais pas été entourée de ma fabuleuse équipe. Ce fut un réel plaisir de travailler avec Olivier, Cécilia, Mélina, Angelica, Manel, Laurie, Julie et Caroline. Nos rencontres CEL exécutif mettaient du soleil dans ma journée et m’apportaient de la joie de vivre. Quand j’y pense, j’ai le cœur gros en me disant que je ne vous verrai plus de façon aussi régulière. J’ai également eu la chance de travailler avec des membres du CEL consultatif, dont Jenny, qui m’a été d’une aide précieuse pour la création de contenu médiatique et Pénélope, qui m’a donné un coup de pouce pour certains de mes textes. Merci à vous deux, vous êtes de véritables perles. En quittant mon poste, je me rends compte que je m’ennuierai de la belle famille qu’est l’AÉPUM. Je ne croyais jamais en faire partie, et maintenant, j’ai la larme à l’œil en pensant le laisser. Quelqu’un m’a déjà posé la question « Pourquoi s’impliquer? ». À cela, je réponds : « Pourquoi pas? ». De mon côté, mon implication étudiante m’a beaucoup appris et m’a permis de former des amitiés qui resteront toute la vie.

Ainsi, je passe le flambeau au prochain exécutif en lui souhaitant une année à la hauteur de leurs attentes.

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