LE CAPSULE
Journal des étudiantes et étudiants en pharmacie de l'Université de Montréal
Notationau Pharm.D.
Quoideneufà l'AÉPUM?
Retoursurles stages
L'APOTHICAIRE
Journal des étudiantes et étudiants en pharmacie de l'Université de Montréal
Notationau Pharm.D.
Quoideneufà l'AÉPUM?
Retoursurles stages
L'APOTHICAIRE
Nous sommes toujours à la recherche de collaboratrices/collaborateurs et de membres afin d’agrandir notre équipe! Consultez à droite les différentes implications possibles et n’hésitez pas à nous contacter pour plus d’informations.
Gagnantes et gagnants du concours du Top 3 des meilleurs endroits pour étudier
Les 3 gagnantes et gagnants qui remportent une carte-cadeau de 25$ du Starbucks : My Tien Pham, Thierry Nader et Sandrine Letang.
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RÉDACTRICE EN CHEF : Chloé Brochu
MISE EN PAGE : Chloé Brochu
PAGE COUVERTURE : Laurie Brochu
HOROSCOPE : Chloé Brochu
COLLABORATEUR : Simon Gascon-Nadeau
RÉVISION ET CORRECTION : Dan Tcaciuc, Lauraine Awad et Simon Gascon-Nadeau
Facebook : Le Capsule
Instagram : @capsule.udem
Issuu : issuu.com/lecapsule
Vous pouvez également retrouver les numéros du Capsule sur StudiUM dans la section AÉPUM.
Les textes sont signés et représentent l’opinion de leur.s auteur.e.s. Le Capsule, de même que l’association des étudiant.e.s en pharmacie de l’Université de Montréal, n’endosse pas nécessairement les opinions exposées. De plus, la reproduction d’un ou des textes est acceptée sous la seule condition que la provenance soit inscrite sur la copie. Les textes et commentaires peuvent être envoyés à l’adresse courriel du Capsule : journalcapsule@ gmail.com
- Octobre 2023
Un nouveau défi : faire revivre le journal étudiant ! Peut-être que mon nom vous dit quelque chose, peut-être que vous me connaissez comme présidente du comité vert ou comme ACAD ou encore comme collègue de classe. Cette année, c’est dans le rôle de présidente du comité du journal étudiant que vous allez le plus souvent voir mon nom. Pourquoi ajouter ce défi pendant l’année de stage de 4e année ? Tout simplement parce que Le Capsule a une place spéciale dans mon cœur et que pour moi c’est un fort symbole d’appartenance à la Faculté de pharmacie. Il faut savoir que ma première implication au sein de l’AÉPUM a été d’écrire la capsule verte en 2020-2021. C’est cette implication qui m’a amené à explorer d’autres postes par la suite et qui m’a permis de vivre de merveilleux moments. Aussi, pour les plus jeunes ;) il faut mentionner que ma cohorte 2020-2024 a commencé le Pharm.D complète-
ment en ligne, tout un défi de socialisation et de sentiment d’appartenance au Pharm.D (les 4e années se rappellent encore la cérémonie de remise des sarraus en ligne). Pour ma part, c’est lire Le Capsule qui me permettait d’avoir un début d’appartenance à la grande famille de la pharmacie.
L’année 2022-2023 n’a pas vraiment eu de comité du journal étudiant. Cela m’a attristée de ne pas avoir cette lecture comme pause d’étude, c’est-àdire me donner une raison de procrastiner. Quand j’ai su que le poste allait être vacant pour une deuxième année consécutive, je n’ai pu m’empêcher de poser ma candidature. Je ne pouvais pas me résigner à l’absence du Capsule pour ma dernière année au programme.
Pour les 3e et 4e années, j’espère pouvoir vous faire revivre la belle époque du journal étudiant que les anciennes rédac-
trices en chef Pénélope Legault et Winnie Tran vous ont fait vivre. J’espère être à leur hauteur, même si j’en doute tellement elles ont su produire un travail extraordinaire.
Pour les 1re et 2e années, j’espère vous faire découvrir notre journal étudiant et par son biais vous faire découvrir les étudiantes, étudiants et le personnel de la Faculté de pharmacie de l’UdeM. J’espère vous insuffler un peu de ce sentiment d’appartenance à la pharmacie que j’ai eue lors de ma 1re année.
En espérant que vous allez avoir du plaisir à lire Le Capsule,
Bonjour et bienvenue à la faculté pour les uns ou bon retour pour les autres!
C’est la rentrée et c’est toujours un moment spécial pour nous d’accueillir nos nouvelles étudiantes et nouveaux étudiants. Je veux tout d’abord m’adresser à eux et leur dire qu’elles et qu'ils ont fait un choix important et, à mon humble avis, un excellent choix! ;)
Vous vous joignez à nous dans un contexte où le médicament et les soins pharmaceutiques jouent un rôle plus crucial que jamais dans notre société alors que la population est vieillissante. Les gens vont se tourner vers vous pour des réponses et des remèdes. C’est le début de votre cheminement pour arriver à répondre à ces besoins.
pas seulement ici pour suivre des cours, obtenir des notes et un diplôme. Je vous invite à modifier votre vision de ce que vous devez accomplir parmi nous. Jusqu’à maintenant, vous avez toujours visé les meilleures notes possible. Pour être accepté ici, vous avez forcément obtenu d’excellents résultats. Mais vous n’êtes pas ici simplement pour reproduire ce type de performance. Mathématiquement, vous ne pourrez pas toutes et tous demeurer des premières et premiers de classe. L’important, c’est que vous appreniez, que vous réfléchissiez et que vous évoluiez au fil de votre parcours pour servir la population au meilleur de vos capacités une fois votre parcours complété.
vous partager leurs compétences et leurs connaissances. L’ensemble du personnel de la faculté a hâte de vous épauler. Je vous invite par ailleurs à faire preuve de respect et de professionnalisme dans vos interactions avec l’ensemble du personnel de la faculté.
Pour les « anciennes » et « anciens », je suis très heureux vous revoir avec ces sourires qui démontrent une belle motivation pour attaquer la nouvelle session après un été, je l’espère, divertissant et ressourçant.
La rentrée, c’est la faculté qui revit après une période plus calme. Nous retrouvons cette mission première et c’est toujours très excitant.
Vous entrez pour plusieurs d’entre vous pour la première fois à l’université. Je veux que vous réalisiez que vous n’êtes
Comme pourront vous le dire vos nouvelles et nouveaux collègues qui sont déjà avec nous depuis quelque temps, vous faites vos premiers pas dans une institution qui vous offre une communauté d’apprentissage. Ces enseignantes et enseignants ont hâte de
Bonne rentrée à toutes et à tous!
Simon« L’AÉPUM représente l’ensemble des étudiantes et étudiants du doctorat de premier cycle en pharmacie et du programme de qualification en pharmacie de la Faculté de pharmacie de l’Université de Montréal. L’association vise notamment à soutenir les étudiantes et les étudiants dans leur développement professionnel, scolaire et social, afin que toutes et tous deviennent des professionnels accomplis proactifs et professionnelles accomplies proactives ayant à cœur l’avancement et l’évolution du domaine de la pharmacie. » (AÉPUM, mars 2023)
Découvrez ci-dessous les membres du comité exécutif 2023-2024 :
C’est avec beaucoup (vraiment beaucoup) de fébrilité que je commence ma 3e année en pharmacie, mais également ma 3e année au sein de l’AÉPUM. Depuis mon élection en mai, je suis notamment entrée en contact avec de nombreuses actrices et nombreux acteurs clés de notre pratique notamment en rencontrant l’OPQ, l’APES et l’AQPP. Les autres membres de l’exécutif et moimême nous sommes également rencontrés cet été afin de planifier les prochains mois et l’année s’annonce ex-tra-or-di-naire. Le poste que j’occupais l’an dernier étant vacant au début du mois de septembre, j’organise encore cette année le Vins et Fromages (qui s’annonce tout aussi exceptionnel que l’année dernière, opinion aucunement biaisée). Au plaisir de vous représenter cette année !
Pour celles et ceux qui ne me connaissent pas, je m’appelle Sylvain, et j’entame l’année comme chargé aux affaires internes, suite à une merveilleuse année comme représentant de classe. Je dirais que mon poste est idéal pour un épanouissement au sein de l’association. Non seulement je m’occuperai de toute tâche concernant le domaine de l’interne de notre association étudiante (élections, journée d’accueil, vente de vêtements, conseils de faculté, révision de notre charte, etc.), mais j’ai carte blanche sur une panoplie de projets que je voudrais réaliser. S’il y a une chose que j’ai apprise au programme depuis son début, c’est que tout est possible, et que sans s’y tenter, on ne pourra jamais le savoir. Ainsi, je pars avec une grande ambition, déterminé à naviguer le plus loin possible dans les horizons, à réaliser de multiples projets pour faire rayonner notre association étudiante et notre profession. Je supervise également le comité Ça Suffit, et aimerais organiser différents projets diversifiés pour sensibiliser les étudiantes et les étudiants (et tout le monde également) quant aux enjeux vécus par les minorités ethniques et plus encore. Si vous voulez vous impliquer dans l’association d’une façon ou d’une autre, considérez-moi comme «le conseiller en orientation» de l’AÉPUM. Il me fera plaisir de vous aider! Au plaisir de se voir cette année!
Je me présente Clara, étudiante de troisième année en pharmacie! Je suis très contente d’être votre chargée aux affaires académiques pour l’année 2023-2024!! En résumé, mon rôle est de vous représenter au sein des différents comités académiques de la Faculté de pharmacie. Je suis également la personne à contacter (ou vos représentants de classe) si vous avez une question spécifique par rapport à votre parcours académique. Pour l’année 20232024, je serai responsable du comité Ça Va, un comité qui veille à votre bien-être mental en organisant différentes activités qui nous poussent à nous relaxer :) Je vous conseille donc de demeurer attentives et attentifs aux prochains «étud-o-thons», à la marche automnale, et aux capsules «Ça Va» dans les différentes éditions du journal étudiant! À très bientôt!
La rentrée 2023 marque le début de ma 3e année en pharmacie, mais aussi au sein du comité de l’Association canadienne des étudiants et internes en pharmacie (ACEIP/CAPSI). Au courant de l’année, l’ACEIP vous permettra de rencontrer des étudiantes et étudiants venant de partout au Canada ainsi que d’échanger ou de compétitionner avec eux lors de divers évènements organisés par le comité. Je vous recommande fortement de vous abonner à notre instagram: @capsi. ipsf.udem pour ne pas manquer nos activités (RxFiles, compétitions, PharmAcadémie, PDW, MSTP, etc.)! Pour en savoir plus, n’hésitez pas à m’écrire!
François Champagne, Chargé aux affaires corporatives
Marwa Aoui, Chargée aux affaires externes
Radwane Soltani, Trésorier
Samuel Stundon, Chargé aux communications
Alice Côté, Coordonnatrice à la vie étudiante (CVE)
Découvrez ci-dessous les membres du comité cONSuLtAtif 2023-2024 :
Alexe Goulet, Chargée adjointe aux affaires de l’ACEIP/CAPSI
Daniel Kaldas, Secrétaire aux affaires de l’ACEIP/CAPSI
Samuel Turcotte, Chargé adjoint à la vie étudiante
Marc Hébert, Chargé adjoint à la trésorerie
Yuhua Ye, Chargée adjointe aux affaires corporatives
Mohamed Ilyes Tir, Présidence du comité sportif
Salut tout le monde! Comme le nom de mon poste l‘indique, j‘aurais plein d’activités sportives à planifier telles que les interfacs, les ligues hebdomadaires et d‘autres sessions de sports de temps en temps. J‘ai aussi la responsabilité d’organiser les formations RCR au nom de l‘AEPUM.
Je trouve honnêtement que ce sont des activités le fun à organiser, mais qui méritent une bonne participation aussi de notre part en tant qu‘étudiantes et étudiants. C‘est pourquoi je souhaite les organiser en utilisant vos commentaires et propositions du mieux que je peux! Alors, n’hésitez pas à m’écrire où vous être à l’aise (fb, email, insta).
Au plaisir de vous voir nombreuses et nombreux aux activités!
Alice Patenaude, Chargée aux affaires de la SCPH
Bon début d’année à tout le monde! La SCPH, c’est la Société canadienne des pharmaciens d’hôpitaux. En tant que chargée aux affaires de la SCPH, mon rôle est de mettre en valeur la pratique en milieu hospitalier. Pour ce faire, j’organiserai des activités au courant de l’année en collaboration avec différentes associations pour vous faire découvrir l’étendue des possibilités de cette pratique. La première activité s'est tenue le 21 septembre! L’Association des pharmaciens des établissements de santé du Québec tiendra un colloque avec plusieurs conférencières et conférenciers à l’Université de Montréal. Restez à l'affût!
Camille Thibodeau, Représentante de classe de 1re année - Cohorte 2023-2027
Fares H. Tamraz, Représentant de classe de 2e année - Cohorte 2022-2026
Fatou Kone, Représentant de classe de 1re année du QeP
Bonjour futures pharmaciennes et futurs pharmaciens! Je veux vous parler du rôle de représentante de cohorte et, plus spécifiquement, de mon rôle en tant que représentante en 3e année du Pharm.D. L’été est assez tranquille de mon côté, puisque la très grande majorité des tâches de représentante se manifeste durant l’année scolaire. J’ai toutefois commencé à prendre connaissance de ce qui m’attend en discutant avec mon prédécesseur, et j’ai aussi commencé à organiser la préparation pour l’examen Préface. Durant l’année, je vais être disponible pour répondre à vos questions et faire le lien entre vous, chers étudiantes, étudiants, et les membres de la faculté. Je vais également participer à l’évolution du programme grâce à vos commentaires et vos rétroactions tout au long des sessions, commentaires qui vont être amenés à la faculté pour rendre votre Pharm.D. plus agréable! Le fameux Préface… Je vais bientôt, si ce n’est pas déjà fait à l’heure de cette publication, recruter mon comité Préface ainsi que d’autres bénévoles pour qu’on puisse vous offrir un cahier de préparation complet qui vous permettra de survivre à la fin d’année qui nous attend ;). Sur ce, je vous souhaite un bon début d’année!
Coucou! Moi c’est Marie-Lou Ouimet, je suis représentante de classe de 4e année. Mon rôle principal est de faire le lien entre les étudiantes, étudiants et l’équipe des stages pour assurer que cette dernière année du Pharm.D se déroule bien. Je siège aussi sur plusieurs comités avec l’ACAD et les autres représentantes et représentants de classe pour représenter les intérêts de ma cohorte. Puisque ce rôle peut être assez demandant pendant cette année de stage, je suis choyée de partager les responsabilités de ce rôle avec ma collègue Chloé Brochu.
Salut! Je m’appelle Anne-Lucie et je serai la présidente du comité humanitaire de l’AÉPUM pour une deuxième année consécutive. En gros, le comité humanitaire organise différentes activités dans le but d’amasser des fonds pour divers organismes.
Voici quelques exemples d’activités qui ont été réalisées dans les dernières années: courses caritatives, défi Movember, collecte de cadeaux pour les enfants de la DPJ, défi têtes rasées Leucan et plus encore!
C’est aussi ce comité qui s’occupe des collectes de sang, qui ont lieu deux fois par année au Pavillon Jean-Coutu. Mais pour réaliser toutes ces activités, le comité a besoin de bénévoles! C’est une implication qui demande peu de temps et vous pouvez donner le temps que vous voulez. ;)
N’hésitez pas à m’écrire si vous souhaitez en savoir plus!
Chloé Brochu, Présidence du comité du journal étudiant
Mélissa Zaidi, Présidence du comité COCEP
Alexe Goulet, Présidence du comité cohorte de 2e année - Activités d’accueil
Josiane Dumont, Trésorière du comité cohorte de 2e année - Activités d’accueil
Jade Michaud, Secrétaire du comité cohorte de 2e année - Activités d’accueil
Nicoleta Ursu, Présidente du comité cohorte de 3e année - Défilé
Aurélie Monchamp-Siew, Trésorière du comité cohorte de 3e année - Défilé
Ariane Désormeaux, Secrétaire du comité cohorte de 3e année - Défilé
Hoai Ân Luu, Présidence du comité média
Allô, moi c’est Ân du comité média! Comme son nom l’indique, notre comité s’occupe de la couverture médiatique pour l’association, que ce soit la photographie, la vidéographie, ou le design graphique! Nous nous occupons également de lister les offres d’emploi, donc rendezvous sur notre site, aepum.ca! En bref, nous créons des souvenirs et donnons un petit coup de pouce à l’association! Si jamais tu as des talents artistiques, ne serait-ce qu’un petit peu ou beaucoup, viens rejoindre le comité, nous avons toujours besoin de bénévoles haha! Pour plus d’information, écrivez-moi! :D
Mian Gariup, Présidente du comité cohorte de 4e année - Bal
Cécilia Craig, Trésorière du comité cohorte de 4e année - Bal
Juliette Roy-Lafrance, Secrétaire du comité cohorte de 4e année - Bal
Bonjour à toutes et à tous!
Le bal est LE dernier événement de notre PharmD, nous permettant de faire nos adieux tandis que l’on entre sur le marché de travail. Pour l’année 2024, il y a du pain sur la planche, mais on peut s’attendre à ce qu’il soit digne de clore ce beau parcours!
Voici ce que nous avons accompli durant l’été 2023:
• Nous avons eu quelques rencontres pour établir nos repères, nos projets personnels et quelques surprises que nous aimerions amener à notre cohorte. Nous sommes actuellement dans une phase de «brainstorming».
• Nous avons sécurisé notre première commandite via Pactole Finances, une rencontre avec Robert Tozzi bien enrichissante!
• Nous avons eu notre passation avec le comité de la promotion 2019-2023. Le partage de leur expérience nous sera indispensable pour la planification de l'événement. Maintenant, nous savons qu’il est important de se trouver un hôtel de feu, et non en feu!
• Nous avons également eu notre première rencontre avec Axe Média, l’agence de gestion d’évènements nous permettant de réaliser ce projet d’envergure.
Au plaisir de vous représenter dans ce projet, Le comité bal de la promotion 2020-2024
Gabrielle Boutin, Présidente du comité CEPPUM
Anthony Lefebvre, Trésorier du comité CEPPUM
Allo! Anthony et moi sommes heureux de représenter le comité des étudiantes et étudiants engagées et engagés face à la pratique de la pharmacie de l’Université de Montréal, ou le CÉPPUM, pour une deuxième année de suite! C’est certain que cette année, on veut ramener les projets populaires du comité, comme les tables rondes et les vidéos «Coach du médicament», dans le but de promouvoir le rôle des pharmaciennes et pharmaciens tant auprès de la communauté étudiante que du grand public. Tu peux d’ailleurs aller visionner les projets des années passées sur notre chaîne YouTube (https://www.youtube.com/@ceppum8625/videos). N’hésite pas à nous écrire si tu as des questions ou si tu désires t’impliquer! Bonne année!
Philippe Trépanier, Président du comité 5@7
Loïc Gagliardi, Trésorier du comité 5@7
Loreta Mina, Secrétaire du comité 5@7
Bonjour à toutes et tous! En tant que fervent participant des 5@7 depuis maintenant 2 ans, il me fait plaisir de reprendre le flambeau du comité 5@7, surtout en aussi bonne compagnie! Nous comptons entamer la nouvelle année scolaire en grand en vous réservant des 5@7 et des partys mémorables pour les deux prochaines sessions.
Les nouveautés au menu seront notamment un potentiel partenariat avec les affaires corporatives pour des soirées réseautage combinées aux 5@7. De plus, puisque le poste de CVE est toujours vacant (au moment d'écrire ce texte, le poste est maintenant comblé), nous allons tenter de pallier ce manque de pair avec la présidente pour vous offrir des party à la hauteur de ce que l’AEPUM à l’habitude de faire. Nous nous impliquerons entre autres dans la préparation du Vins et Fromages, du party d’Halloween et du party de fin de session en plus des classiques 5@7.
Selon les prévisions actuelles, nous devrions être en mesure de vous offrir au moins 2 événements par mois pour un maximum de plaisir au travers de la session.
Cheers et au plaisir de fêter avec vous prochainement!
Ce n’est pas une surprise que faire partie du Pharm.D requiert beaucoup de temps et d’énergie. C’est pourquoi le PillPub est là pour t’offrir un petit brain-boost avec ses divers produits à bas prix (sans mentionner le fait d’éviter de vider nos portefeuilles d’étudiantes et d'étudiants) : collations, sandwichs, wraps, boissons, et surtout, CAFÉINE! Pour pouvoir te servir du café lorsque tu es sur le point de t’endormir en classe, il nous faut des gens de chaque cohorte pour combler les pauses. Donc viens t’impliquer au PillPub et qui sait, obtiendras-tu du café gratuit en retour…
Suis notre page Instagram pour toute promotion et nouvelles : @pillpub.aepum
Plusieurs comités sont toujours à la recherche de bénévoles. N'hésitez pas à contacter les responsables de chaque comité :)
Il reste aussi quelques postes à combler. Les élections complémentaires commenceront le 29 septembre 2023, voici les postes encore disponibles :
• Chargé.e adjoint.e aux affaires académiques
• Présidence du comité vert
• Représentant.e aux instances professionnelles
• Chargé.e aux affaires de la FIEP (IPSF)
• Présidence du comité cohorte de 1e année (Spectacle de talent)
• Trésorerie du comité cohorte de 1e année (Spectacle de talent)
• Secrétariat du comité cohorte de 1e année (Spectacle de talent)
• Secrétariat du comité CEPPUM
• Trésorerie du comité COCEP
• Secrétariat du comité COCEP
Prochains événements à ne pas manquer :
3 octobre 2023 : Midi-conférence L'Oréal
10 octobre 2023 : Collecte de sang
17 octobre 2023 : Étud-o-thon
2 novembre 2023 : 4e 5@7
6 octobre 2023 : Vin et Fromage
12 octobre 2023 : 3e 5@7
18 octobre 2023 : Conférence Pactole
6 novembre 2023 : Étud-o-thon
Et encore plus !
Restez à l’affut des événements sur le groupe Facebook !
Mulan Vu, Présidente du comité café étudiant
My Tien Pham, Trésorière du comité café étudiant Shirley Qin, Secrétaire du comité café étudiant
en 2022-2023, un comité paritaire composé d’étudiantes, étudiants, de professeures, professeurs, de chargées/chargés de cours, de professeurs adjoints de clinique, de conseillers et conseillères BÉAC, de la vice-doyenne aux études en pharmacie et à la vie étudiante, de la responsable de programme et d’une orthopédagogue s’est penché sur le système de notation du Pharm.D. Le rapport d’évaluation et recommandations du comité paritaire devrait être disponible au courant de l’année 2023-2024. Un des éléments étant ressortis est que la notation est souvent incomprise.
Présentement au Pharm.D, la notation est principalement une notation par paliers qui fixe les seuils selon l’approche normative, c’est-à-dire que la répartition des seuils vise à mimer une courbe dite normale (ne vous inquiétez pas, on explique le tout plus loin). Lorsque l’on parle de palier on réfère à une note littérale, c’est-à-dire chaque palier est associé à une note littérale, soit une lettre allant de A+ à F. Les paliers sont déterminés par une échelle des scores Z et afin d’avoir une courbe normale, il y a un certain nombre maximal d’étudiants par palier, où le nombre d’étudiantes et étudiants est plus important dans les paliers du centre soit A-, B+ et B. Pour certains cours, comme les cours CSS, les stages de 1re et 2e année, ceux-ci sont à notation succès/échec. Cette année des essais seront faits pour tester la notation succès/échec dans d’autres cours suite aux recommandations du comité paritaire.
Chaque système de notation a ses avantages et ses inconvénients et la notation par paliers qui fixe les seuils selon l’approche normative ne fait pas exception.
Points forts à la notation par paliers qui fixe les seuils selon l’approche normative
• Plus facile d’être dans la moyenne (souvent fixé à B+)
• Basé sur la moyenne, donc permet d’avoir une bonne note littérale pour les examens plus difficiles
• Comparativement à une notation à échelle fixe, cette notation permet plus de flexibilité
Points faibles à la notation par paliers qui fixe les seuils selon l’approche normative
• Plus difficile d’avoir des A+
• Plus difficile de prédire la note littérale à partir de la note finale du cours
• Dépend de plusieurs paramètres indépendants de soi (ex. performance des autres, soit la moyenne)
Une fois les examens et les travaux remis, les notes sont compilées et inscrites sur StudiUM. À partir de ces notes, une moyenne et un écart-type sont calculés. Puis, chaque note sur 100 est convertie en un score Z. Un score Z équivaut au nombre d’écartstypes séparant la note de l’étudiant par rapport à la moyenne. En mathématique, le score Z se calcule de la façon suivante : Score Z = (note finale sur 100 - moyenne)/écart-type. Ensuite vient l’étape la plus complexe du processus de notation, soit le passage du score Z à la note littérale (allant de A+ à F) en suivant un modèle normatif. Habituellement, les notes autour de la moyenne se voient attribuer la note littérale de B+ et la note de passage est de 60% sauf exception. Par contre, en fonction de la répartition des notes et des notes maximales/minimales le responsable du cours peut choisir d'attribuer aux notes dans les moyennes une note littérale de B par exemple. Une fois que la note littérale de la moyenne est attribuée, les autres notes littérales sont déterminées en fonction de combien d’écarts-
types par rapport à la moyenne la note se situe, soit le Score Z. Par exemple, si la moyenne est de B+ les scores Z entre 0,49 et -0,74 auront B+ tandis qu’un score Z entre 0,51 à 1,4 donne un A et un score Z entre -0,26 et -1,24 donne un B. L’attribution des notes littérales par rapport au Score Z est variable selon la distribution des notes de la cohorte, puisqu’au final la répartition des notes doit suivre une courbe normale. Vous pouvez avoir un aperçu plus complet de l’échelle de score Z ci-dessous (issu du Document Doctorat de premier cycle en pharmacie : système de notation - Étapes du processus de notation et le système de notation en vigueur dans les cours, du programme de doctorat de premier cycle en pharmacie (excluant les stages et les cours CSS) disponible sur StudiUM).
Finalement, après chaque session, il y a un jury d’examen composé des responsables de cours, la responsable du programme, Ema Ferreira, la vicedoyenne aux études en pharmacie et à la vie étudiante, Nathalie Letarte, et le conseiller en gestion des études (CGE), Martin Gendron. Lors de cette rencontre, une discussion a eu lieu concernant le déroulement général du cours et l’attribution des notes littérales. Ainsi, un responsable de cours pourra avoir d’autres avis sur cette attribution. Une fois que le jury d’examen a confirmé les notes littérales et que celles-ci ont reçu l’approbation finale du responsable de programme, les notes littérales sont disponibles dans le centre étudiant.
Mais au final, qu’est-ce que l’on va retenir du Pharm.D ? Les notes reçues dans l’examen du 1er
cours d’infectiologie ou bien les signaux d’alarme d’une infection urinaire ? Personnellement et je suis certaine que la plupart de mes collègues de 4e année seront en accord avec moi, en ce début du 1er stage sur 5 de l’année, nous n’avons pas notre note d’hémato-néphro ou de de psychiatrie en tête, mais plutôt toute la matière vue au cours des 3 dernières années. Aussi, particulièrement pour les nouvelles et nouveaux au Pharm.D., je me rappelle encore à la journée portes ouvertes à laquelle j’avais assisté en février 2019, il y avait un étudiant du Pharm.D qui avait participé à la présentation et une phrase m’avait marqué : «Une fois qu’on est rentré au Pharm.D, l’important est de comprendre, les notes sont moins importantes, car au final sur mon diplôme il ne sera pas écrit que je suis un pharmacien A+ ou C+.» Ainsi, il est important de se rappeler que nos notes ne nous définissent pas. Avoir A+ ou C+ n’est pas important, l’important c’est se demander est-ce que j’ai compris, est-ce que je serais capable de l’appliquer à un patient ? Il faut se rappeler que l’on n’étudie pas pour les notes, mais pour devenir un professionnel de la santé.
En espérant que ce court texte vous a aidé à mieux comprendre la notation au Pharm.D. et pour plus d’informations telles que des statistiques je vous encourage à aller voir le «one-pager sur la notation» réalisé en 2022-2023 par la Faculté de pharmacie qui est disponible sur StudiUM dans l’onglet Pharmacie, Doctorat de 1er cycle.
Qu’ils soient stimulants ou stressants, les stages au Pharm.D constituent une partie très importante de notre parcours pour devenir pharmacienne et pharmacien. Du PHA1510 au PHA2510, en terminant par l’année de stages en 4e année, nous avons l’opportunité de mettre en pratique nos apprentissages, mais surtout d’enrichir notre vision de la profession. Trois étudiantes et étudiants ont accepté de nous partager leur expérience et chaque stage est unique comme vous allez le découvrir.
Le premier portrait est celui d’Andreea Cozma, présentement étudiante en 3e année du Pharm.D. Elle nous partage son expérience de son stage PHA2510, qui a eu lieu à Sherbrooke dans la clinique de prédialyse. Il s’agit d’une clinique externe, et donc les patients ne sont pas hospitalisés. Lors de la première journée de stage, les différentes rotations ont été présentées à tous les étudiants réalisant leur stage en même temps et ils devaient se les répartir entre eux. La prédialyse n’était pas son premier choix, car cela impliquait de replonger dans le cours de néphrologie, qui pour elle avait été stressant. En fin de compte, Andreea a été agréablement surprise et n’a aucun regret. De fait, elle rapporte que «c’est la meilleure rotation à Sherbrooke».
On connaît toutes et tous le sentiment de fébrilité quand le message de l’équipe des stages nous parvient indiquant que l’assignation des stages est disponible. Pour Andreea, qui vient de la région de la Capitale-Nationale, se retrouver en Estrie a été décevant et elle a tenté d’échanger son stage. Cependant, elle conclut en disant : «Sherbrooke est la meilleure option en dehors de Montréal».
Avant le stage, il est inévitable d’avoir des attentes et des appréhensions. Pour Andreea, son appréhension principale concernait le logement. Où allait-elle habiter le temps du stage? Après de nombreuses recherches, c'est aux résidences du Campus de la Santé de l’Université de Sherbrooke, à seulement quelques minutes de marche de son
milieu de stage qu’elle a sousloué une chambre lors de ces 4 semaines. Ses appréhensions mises de côté, elle avait hâte de découvrir concrètement le rôle du pharmacien en milieu hospitalier. Comme Andreea souhaite poursuivre ses études à la maîtrise en pharmacothérapie avancée, ce stage était l’occasion de valider si le milieu hospitalier était pour elle.
Durant notre rencontre, c’était inévitable, je devais lui poser la question que presque toutes et tous les étudiantes et étudiants se posent avant un stage : «comment t’es-tu préparée à ton stage?» Sa réponse? «On ne sait pas les rotations à l’avance, donc ça ne sert à rien.» Aussi, sur l’étage, des ressources et ordonnances collectives sont à disposition pour aider les recherches durant le stage.
Qu’est-ce qu’on fait lors d’un stage en clinique de prédialyse ?
De multiples facettes peuvent entrer en jeu, car il y a environ 500 patientes et patients qui sont suivis par les pharmaciennes et pharmaciens du département. Les lundis et mercredis consistaient surtout à faire des appels téléphoniques, des collectes de données et des plans de soins pour les dossiers des patientes et des patients qui seront vus au courant de la semaine. Les mardis et jeudis quant à eux étaient les jours de clinique, c’est-à-dire que les patientes et patients venaient sur place pour rencontrer les différents professionnels de la santé. En avant-midi, c’était la préparation (BCM, questions à poser, etc.) des rencontres avec les patients du jour. En aprèsmidi, c’était la rencontre avec les patientes et patients. Il y avait 6 patientes/patients par jour à prendre en charge et ce deux jours par semaine. Pour le vendredi, le matin incluait la réunion interdisciplinaire avec nutritionniste, néphrologue, etc. Lors de cette réunion, il y avait discussion sur les 12 patientes/patients de la semaine. Un point marquant de son stage était entre autres l’interdisciplinarité. Le milieu de travail étant à aire ouverte et tous les intervenants étaient proches et facilement accessibles.
Pour les stages au CHUS, le vendredi après-midi il y a des «tournées papier». Il s’agit d’une rencontre avec les autres stagiaires en pharmacie de l’UdeM qui sont dans les autres départements. Lors de ces après-midis, les stagiaires présentent un plan de soin d’une patiente ou d’un patient qu’elles ou qu'ils ont pris en charge durant cette semainelà. Le tout est encadré par une résidente ou un résident en pharmacie (c’est-à-dire une étudiante ou un étudiant à la maîtrise en pharmacothérapie avancée).
Pour ce qui est du travail à faire en dehors des heures de stage, c’était un maximum de 1 à 2 heures par jour et consistait à faire des recherches ou de la révision sur des problèmes de santé vus durant la journée. Suite à une consultation avec les autres stagiaires du CHUS, la charge de travail variait selon le CA et selon la rotation.
« La clé du succès de ce stage n'est pas de déjà tout connaître, mais plutôt d'être motivé, de faire ses recherches et de vouloir apprendre !»
Une des particularités des stages en milieu hospitalier comparativement à ceux en milieu communautaire, c’est que fréquemment on a plusieurs CA pour la durée du stage. Andreea a eu un total
de 4 cliniciens associés ou cliniciennes associées. Ce qui l'inquiétait initialement c’était comment la continuité de l’évaluation allait se faire. Heureusement dans son cas, les CA se parlaient continuellement et étaient donc au courant de ses progrès.
En bref, Andreea a été très occupée tout au long de son stage, tellement que le soir elle avait le cerveau «brûlé». Ce fut tout de même une belle expérience, elle a même pu passer une demi-journée à découvrir les soins intensifs.
Les stages sont une opportunité d’apprentissage exceptionnelle. Qu’est-ce qu’Andreea a retiré de cette expérience ? En premier lieu, c’est surtout la confirmation que son futur est dans le milieu hospitalier. En deuxième lieu, c’était une belle opportunité pour réviser ses connaissances, pour mieux comprendre la matière vue dans les cours et aussi d’en apprendre davantage.
Ce premier stage en milieu hospitalier lui a permis de voir ce qu’un pharmacien peut réellement faire dans ce milieu et qu’il y a plus d'interactions avec les patientes et patients qu’elle le pensait initialement. En comparaison au PHA1510, elle a trouvé qu’il y avait énormément plus de cliniques qu’en milieu communautaire et moins de services à la clientèle.
Les recommandations d’Andreea pour le stage PHA2510 :
• Voir le stage comme une opportunité d’apprentissage.
• Faire une liste des documents à remettre avec les dates limites en incluant quels documents signés, car c’est facile à oublier.
• Être attentive et attentif aux courriels de l’équipe des stages.
• Ne pas trop stresser : même si c’est la première fois que tu vas dans un hôpital, si tu te perds ce n’est pas grave.
• Ne pas essayer de tout étudier avant le stage, profite de ton temps libre à la place.
• Toujours rester ouvert à faire de nouvelles affaires. Ne pas hésiter à apprendre quelque chose de nouveau ni à demander à voir de nouvelles choses. Si tu es face à un problème de santé jamais vu en cours, n'as pas peur et fais tes recherches.
Selon Andreea, la clé du succès de ce stage n’est pas de déjà tout connaître, mais plutôt d’être motivé, de faire ses recherches et de vouloir apprendre !
Merci Andreea de nous avoir partagé ton expérience.
Le 2e étudiant à nous partager son expérience est Anthony Lefebvre, également étudiant en 3e année au Pharm.D. De son côté, il a vécu une expérience de stage complètement différente, mais tout autant intéressante à l’Hôpital de SteJustine dans le département de chirurgie.
Anthony était très content et enthousiaste, malgré l'inquiétude qu’il a ressentie lors de l’assignation des stages à se retrouver dans un milieu spécialisé en pédiatrie. Avant de débuter son stage, Anthony avait plusieurs documents à remplir, quelques formations à compléter en plus de se familiariser avec le logiciel.
Nonobstant la rotation de chirurgie lui a été imposée, celle-ci s’est retrouvée à être intéressante et Anthony a pu être exposé à des cas très diversifiés. Entre autres, il a vu des cas de traumas, d’appendicites, de neurologie et même des cas d’ORLO. Ste-Justine étant un milieu spécialisé en pédiatrie, Anthony avait des appréhensions face à ses connaissances. Somme toute, son stage s’est bien déroulé, car les CA étaient conscients qu’il était en 2e année et que certains concepts n’ont pas encore été vus.
En considérant les variations possibles de ses tâches d’une journée à l’autre, voici une journée typique de stage pour Anthony. Sa journée com-
mençait à 8h30 avec la prise de connaissance des patients hospitalisés : il y avait environ 25 patientes/patients par jour à prendre en charge. L’avantmidi était consacré à la lecture des dossiers, l’identification des changements pour les patientes connues et patients connus et des problèmes de santé pour les nouvelles admises et les nouveaux admis. Avant le dîner, il y avait un retour avec le CA pour chaque patient. Ensuite, l’après-midi était dédié à faire des différentes tâches plus en lien directement avec les patientes/ patients et les autres professionnels de la santé tels que les histoires médicamenteuses et les conseils ABDAD.
Les cas étant très spécialisés, Anthony avait parfois l’impression d’être inutile. En contrepartie, cela lui a permis d’apprendre sur de nombreux nouveaux sujets. De plus, tout allait très vite et le stage était mouvementé. Pour ce qui est du travail le soir en fin de journée, cela dépend des plans de soins et aussi des CA. Par exemple, certaines/certains CA posent plus de questions en dehors du contexte de plans de soins, ce qui peut demander plus de recherches. Le travail à réaliser était surtout des recherches, des lectures et la complétion des plans de soins. Le tout lui prenait au maximum 5 à 6 heures par soir.
«Le tout est surtout axé sur l’enseignement, ce qui est une excellente opportunité d’apprentissage pour les étudiantes et étudiants.»
Anthony a eu 2 cliniciennes associées durant son stage. Il a apprécié l’opportunité d’observer deux visions différentes du rôle du pharmacien en milieu hospitalier. Par contre, cela lui a demandé de s’adapter, car les exigences de chaque CA étaient différentes. Durant les stages, il faut s’attendre à se faire poser des questions par le CA, cela fait partie de notre apprentissage.
Anthony a trouvé cela intimidant, mais cela lui permettait de pousser plus loin dans la réflexion et il remercie beau-
coup ses CA pour cela. Une de ces CA lui faisait des mises en situation en lien avec le sujet de son plan de soin, une méthode d’apprentissage qu’Anthony a trouvé stimulante.
L'Hôpital de Ste-Justine est un milieu qui apprécie avoir des étudiantes et étudiants, donc il n’y a aucun jugement concernant les connaissances acquises ou non et le tout est surtout axé sur l’enseignement, ce qui est une excellente opportunité d’apprentissage pour les étudiantes et étudiants.
Pharmacie communautaire vs hospitalière : Quelles sont les différences ?
Selon les expériences d’Anthony, dû aux nombreuses tâches qu’il détenait et ainsi par manque de temps, il était plus rare d’aller voir les patientes et patients : le contact avec ces derniers était donc moindre qu’en milieu communautaire. Il trouvait que les patients étaient plus des «patients papiers».
Par contre, le stage lui a permis d’acquérir une vision différente de la pharmacie hospitalière. Il s’est avéré que le milieu hospitalier est plus complexe qu’il pensait, que les pharmaciennes et pharmaciens exécutent plusieurs tâches et qu’il y a une importante interaction entre les pharmaciens, pharmaciennes et les autres professionnels de la santé. Anthony a aussi
trouvé que le travail du pharmacien est plus valorisant en établissement de santé comparativement au milieu communautaire, où la pharmacie est plus vue comme un fastfood.
Qu’est-ce qui a marqué Anthony lors de son stage ?
Anthony a été impressionné par la complexité des cas vus en stage ainsi que par les nombreux professionnels différents impliqués. Il a eu la chance d’avoir des rencontres multidisciplinaires, même que ses dossiers patients avaient des notes de chaque professionnel qui analysait le cas. Il a aussi vu comment tout le monde interagissait ensemble, surtout pour les cas plus complexes. Il a même pu avoir un mini cours de la part de sa CA sur le spectre des antibiotiques, ce qui lui a permis d’améliorer grandement ces connaissances sur le sujet. De plus, Anthony a eu la chance d’en apprendre plus sur les assurances pour les réfugiés, un sujet abordé rapidement en 3e année du Pharm.D.
Si le stage était à refaire, qu’est-ce qu’il ferait différemment ?
C’est surtout au niveau de sa préparation qu’il ferait les choses différemment. Il recommande de se faire une banque de ressources avant de débuter le stage afin de pouvoir la consulter par la suite. Aussi, de ne pas hésiter à aller voir les références papiers qui
sont disponibles sur le milieu de stage. Finalement, de plus lire sur des concepts généraux de pédiatrie que des sujets précis avant un stage à Ste-Justine.
Les recommandations d’Anthony pour le stage PHA2510 :
• Rester calme. Après tout, nous sommes là pour apprendre.
• Ne pas trop se faire d’attente non plus et que cela ne sert à rien de trop se préparer d’avance, surtout que les rotations changent d’un milieu à l’autre et d’une année à l’autre.
• Toujours dire oui aux nouveaux défis proposés par les CA, car c’est probablement la seule chance qu’il y aura de le faire et aussi de profiter des cas présentés
• Ne jamais répondre trop vite, faire l’effort de faire des recherches avant de répondre si on ne connaît pas la réponse
• Ne pas avoir peur de poser des questions
• Connaître les références disponibles
Merci Anthony de nous avoir partagé ton expérience.
Notre 3e étudiante est Rita Hajjar qui est maintenant pharmacienne en milieu communautaire, mais elle nous partage son expérience des stages de 4e année.
Tout d’abord, il faut savoir que lors de la 4e année du Pharm.D. nous devons faire une série de cinq stages l’un après l’autre avec, pour la grande majorité, qu’une seule fin de semaine entre la fin d’un stage et le début du suivant. Nous avons deux stages en milieu communautaire de huit semaines, deux stages en milieu hospitalier dont un de quatre semaines et l’autre de huit semaines et un stage à thématique optionnel af-
fectueusement surnommé le stage STOP.
Pour ce qui est des cinq stages de Rita, son année a ressemblé à ceci. D’abord dans un Uniprix à Saint-Roch-del'Achigan. Ce stage ne devait pas être là initialement, mais la première assignation, qui était à dix minutes de chez elle, s’est désistée au dernier moment, à une semaine du début du stage. Ensuite elle a été à l’unité de soins palliatifs à l’Hôpital de la Cité-de-laSanté. Par la suite, elle a été dans un Familiprix à Val-David, puis à l’Hôpital SacréCœur, d’abord en cardiologie pour quatre semaines, puis à l’unité coronarienne pour le
dernier quatre semaines. Son stage STOP à quant à lui eu lieu avec l’équipe de laboratoire de Francis Richard.
Comme elle n’avait pas mis les pieds dans une pharmacie communautaire depuis un moment avant le début des stages (soit en 1ère année), elle avait certaines appréhensions. Comme elle n’avait pas travaillé entre sa 3e et sa 4e année, elle était surtout stressée d’être trop «rouillée». Elle l'a été en effet au tout début, mais tout lui est rapidement revenu la première semaine de stage. Le milieu hospitalier la stressait un peu lui aussi, car c’est un milieu qui l’inté-
ressait moins et les CA sont plus exigeants, entre autres à Sacré-Cœur qui a la réputation d’être exigeant, mais permet un bon enrichissement des connaissances. Malgré ce stress, Rita a confirmé qu’elle avait hâte de tout faire durant ses stages, surtout d’être plus à l’aise durant son 1er stage en communautaires et ensuite peaufiner ses acquis durant le second. Même si elle était stressée par l’idée d’être à la tête de la chaîne, elle avait hâte de la faire.
Pour ce qui est de sa préparation de stage, Rita ne s’est pas trop préparée. Elle a ouvert ses livres une à deux semaines avant son premier stage en communautaire pour réviser les notions qui lui semblaient plus lointaines, mais grâce à la révision du Préface, le tout lui est quand même revenu rapidement. Pour les stages en milieu hospitalier, elle ne s’est pas préparée, puisque ça ne sert à rien sans avoir sa rotation. La préparation se faisait plus avec des lectures durant le stage. Même si elle aurait voulu mieux se préparer pour le stage à Sacré-Cœur, elle ne pouvait pas, car sa rotation lui était inconnue avant le début du stage. En ce qui concerne ses recherches pour trouver un stage STOP, Rita n’en a pas vraiment fait, puisqu’elle savait ce qu’elle voulait faire. Elle a donc parlé beaucoup avec les professeurs et son implication comme représentante de classe l’a aidé à cet égard. Elle avait tout de même
un plan B en GMF au cas où.
«Pour apprendre, c’est durant les stages qu’il faut le faire. Même si cela peut faire peur, c’est mieux de le demander et de le faire en stage. Il faut profiter de chaque opportunité.»
Durant son premier stage, Rita a été très chanceuse. Sa CA l’a graduellement habituée et intégrée à la chaîne de pharmacien. D’abord les paniers qu’elle vérifiait étaient revérifiés par la CA. Quand elle a pris le tour et que tout allait bien, sa CA ne les vérifiait plus, et validait seulement les nouvelles prescriptions le soir avant la fermeture. Puis durant les dernières semaines, elle faisait aussi les suivis en après-midi et les piluliers. En hôpital, c’était un peu plus routinier, elle rentrait le matin, regardait la liste de patient, en prenait un nouveau, s’en occupait et le présentait le cas au CA. Au niveau du travail à faire le soir, elle en avait peu, puisqu’elle arrivait à faire ces plans de soins durant les heures de stages et directement dans le logiciel de la pharmacie hospitalière. Sinon elle faisait tout de même des lectures soit plus dirigées, soit pour sa propre compréhension, surtout pour les stages en milieu hospitalier. Sinon elle faisait ce qu’il fallait pour la préparation du CAS et les autres activités obligatoires
pour la réussite des stages. Somme toute, les débuts de stage demandaient plus de travail que les fins de stages. Les fins de semaine, elle travaillait surtout à préparer les activités telles que la présentation orale de fin de stage PHA4530.
Au début de son année de stage, Rita appréhendait la succession des stages. Or, comme elle a fait plusieurs activités à l’extérieur dans ses temps libres, le tout a passé très vite et la série de stages s'est déroulée sans problème, même si la fatigue s’est un peu plus installée à la session d‘hiver. Durant ses deux journées entre les différents stages, elle ne se préparait pas trop non plus, pour profiter de son temps libre. Elle ne travaillait pas non plus, pour sa santé mentale elle devait faire autre chose que de la pharmacie, Rita dit quand même avoir une amie qui travaillait tous les dimanches et qui s’en est bien sortie.
Durant les stages, Rita a pris l’opportunité d'essayer de faire le plus d’activités cliniques possibles. Elle dit que ce n’est plus le temps d’apprendre quand tu es rendu seule à gérer une pharmacie en tant que pharmacienne. Pour apprendre, c’est durant les stages qu’il faut le faire. Même si cela peut faire peur, c’est mieux de le demander et de le faire durant ses stages.
Pour ce qui est de ses différents CA, les interactions étaient plus faciles en communautaire, comme l’équipe ne change pas, c’est plus facile de s'intégrer versus à l'hôpital où les CA changent plus souvent. Elle conseille quand même de parler à l’équipe qui est plus fixe, c'est-à-dire, les infirmiers/infirmières, médecins, externes et résident.e.s. Vers le milieu de ses stages, elle avait souvent l’impression d’être un collègue et non pas une étudiante grâce à sa volonté de s’impliquer dès le début des stages.
Entre autres, elle a appris sur la facturation des actes, les méthodes de vérification et à gérer les priorités quand on est sur la chaîne. Elle a énormément pu consolider ses connaissances. Pour l’année de stages, Rita avait plusieurs conseils pertinents :
• Ne pas écouter les autres. Chacun à sa propre expérience et le tout revient au cas par cas.
• Faire attention à sa santé mentale et prendre le tout une journée à la fois.
• Se dépasser le plus possible et d’en profiter pour demander à son CA de faire des nouvelle schoses ou avec lesquelles quelqu’un serait moins à l’aise. Il faut profiter de chaque opportunité.
si c'est le CA qui est en charge, il ne faut pas avoir peur de demander de nouvelles expériences et de faire des choses variées. Cela ressemble à un conseil précédent? C’est parce que c’est le conseil le plus important !
• Profiter de la fin de la session d’automne pour voyager et se ressourcer.
Pour terminer, le plus marquant pour elle dans son parcours de 4e année a été les interventions auprès des patientes et patients. Malgré qu’elles pouvaient être très banales, elles et ils remarquent le temps qui est pris avec eux et en étaient très reconnaissant. Prendre le temps avec un patient peut faire une grosse différence dans le plan d’intervention.
Rita retient de son année de stage qu’elle a beaucoup appris. C’est le moment où elle a pu le plus apprendre et appliquer toute la matière apprise durant ses trois premières années au Pharm.D.
• Faire des listes des actes que l’on veut faire.
• De ne pas paniquer pour un stage qui se désiste, parfois c’est pour le mieux.
• Être proactif durant les stages, de ne pas avoir peur de demander accès à des logiciels de formation avant de commencer, de demander s’il y a une clientèle particulière. Bref de montrer et maintenir une curiosité et une volonté de s’impliquer. Plus l’étudiant montre sa motivation, plus les CA vont être motivés aussi à enseigner.
• Prendre son stage en main, de ne pas hésiter à demander de faire des choses nouvelles, même
Rita affirme que la 4e année du Pharm.D est vraiment le moment de mettre la théorie en pratique. Après ses stages, elle se sentait prête à entrer sur le marché du travail. Même si elle ne savait pas tout à la fin, elle a gagné beaucoup d’expériences. Bien sûr elle avait des appréhensions pour les choses qu’elle n’avait pas encore faites, mais après l’avoir fait elle voyait que ce n’était pas si pire. Donc, plus vous pratiquez, plus vous allez être prêts. Elle ne changerait pas beaucoup de choses à son parcours de 4e année à part de prendre plus le temps de relaxer durant son stage STOP et de plus faire d’activités outre les stages en hiver afin de prendre soin d’elle. Sinon, tout a été pour le mieux pour elle.
«Ne pas paniquer pour un stage qui se désiste, parfois c’est pour le mieux. »Merci Rita d’avoir partagé ton expérience avec nous !
PAR JUSTINE BRASSEUR-MASSÉ (IV)
en janvier 2023, j’ai rencontré deux pharmaciennes/pharmaciens propriétaires de ma région afin de parler de pharmacie, de gestion, mais surtout de famille. Commençons avec Catherine Lamarre, qui possède trois pharmacies à Saint-Hyacinthe et une pharmacie dans une résidence pour personnes âgées à SainteJulie. Elle est mariée et a trois enfants de 9, 10 et 13 ans. Je l’ai rencontrée dans une de ses pharmacies le 4 janvier dernier. J’ai d’ailleurs fait connaissance avec sa fille ainée qui était venue passer sa journée de congé à la pharmacie. Voilà déjà un bel exemple de conciliation travail-famille!
Pouvez-vous me décrire votre parcours académique, professionnel et familial? Avant la pharmacie, j’avais commencé un baccalauréat en chimie. Après deux-trois refus, je suis finalement entrée en pharmacie, qui était pour moi comme le Saint-Graal, et j’ai gradué de l’Université de Montréal en 1999. Ensuite, je suis allée faire du remplacement dans plusieurs groupes et bannières pour explorer les différents modèles d’affaires. En 2001, je me suis arrêtée avec Familiprix, avec un modèle plus familial de petites pharmacies avec un service personnalisé. Ma première pharmacie était à l’ouest de Montréal, à Saint-Lazare, et ma deuxième, à Rigaud. Quand je suis tombée enceinte en 2009, j’ai vendu mes pharmacies et j’ai pris cinq ans de pause pour faire mes petites et petits les uns après les autres. En 2015, j’ai acheté quatre pharmacies ici, à Saint-Hyacinthe, dont une est fermée aujourd’hui.
Avez-vous toujours voulu être pharmacienne propriétaire?
Je le savais en commençant, parce que j’ai grandi dans les pharmacies de mon père. À 8 ans, je lavais les tablettes. À 12 ans, j’écoutais les conseils que mon père donnait, et je voyais déjà le lien de confiance qu’il était possible de créer avec les clientes et clients. Je voyais que ça aidait les gens et que ça rendait service. Il y avait aussi le côté commerçant. Quand on est un enfant, on aime ça jouer au magasin, et c’est toujours un peu resté! (rires)
En termes d’organisation, à quoi ressemblent vos semaines? Comptez-vous les heures?
Quand tu es pharmacienne ou pharmacien propriétaire, tu ne comptes pas tes heures. Je peux te dire combien d’heures je passe dans le laboratoire, mais je suis rarement aussi efficace qu’une autre pharmacienne ou un autre pharmacien. Présentement, je fais environ 40 heures par semaine, parce qu’il y a toujours soit une pharmacienne ou un pharmacien qui est trop nouvelle ou nouveau et qui a encore besoin d’accompagnement, soit une autre situation arrive, comme la COVID… En ce moment, on a des heures d’ouverture réduites qu’on n’a jamais réextentionnées suite à la COVID et aussi en raison de la pénurie de personnel. Deux succursales sont ouvertes le samedi pour tout le monde et une le dimanche. On est aussi fermé les jours fériés. Avec Familiprix, on a plus de liberté et on n’a pas de restrictions sur les heures d’ouverture. C’est une bonne chose pour la conciliation travail-famille, pour nous et nos employées et employés.
Selon vous, quelles sont les principales difficultés de la conciliation travail-famille?
C’est sûr qu’il y a des sacrifices, parce qu’on ne peut pas tout faire. Par exemple, je n’ai pas beaucoup de choix de vacances, parce qu’il faut que j’en prenne quand il y a des trous et ça ne fonctionne pas toujours avec les trous d’horaire de mes enfants. Donc, ça fait longtemps qu’on n’a pas fait un voyage en famille. C’est pourquoi il faut profiter de chaque petit moment. Nous, vendredi et samedi soirs, on est ensemble; c’est une fête! On mange, on met de la musique. Il ne faut pas attendre d’avoir le temps. On prend les petites heures qu’on a pour en faire des moments spéciaux. Et Walt Disney, on va avoir le temps d’y aller quand ils auront 25 ans! (rires)
Maintenant, parlons de celui qui partage votre vie. Quelle est l’occupation de votre conjoint et à quel point vous a-t-il supporté dans votre choix de devenir propriétaire?
Énormément! Mes premières pharmacies, je les gérais avec mes sœurs, dont une qui est commis de bureau. Mon père était aussi toujours de bon conseil. En 2015, après avoir eu nos enfants, mon mari a quitté son emploi pour venir gérer avec moi. Avant, il dirigeait des équipes de ventes et il s’occupait de comptes majeurs. C’est un gars des HEC et de marketing.
Pour nous, qu’il vienne avec moi était la meilleure façon, et je ne dis pas que c’est la meilleure option. La plupart des pharmaciennes et pharmaciens propriétaires sont associés avec d’autres pharmaciennes ou pharmaciens pour pouvoir prendre le relais et avoir du temps avec leur famille. Dans mon cas, les Familiprix à Saint-Hyacinthe étaient à vendre d’un coup, le groupe voulait les garder au sein de l’entreprise, j’étais prête à y aller, et la personne que j’avais à mes côtés à ce moment était un «nonpharmacien». Donc, la façon qu’on a de gérer travail-famille, c’est de le faire en couple. L’idée de travailler ensemble, c’est que, si une pharmacienne ou un pharamcien est malade,
que je dois rentrer travailler et que les petits sont en pédagogique, c’est sûr qu’il y a un des deux qui peut annuler son engagement, considérant qu’on se rapporte à nous-mêmes. Dans les premières années, de 2015 à 2018, on a eu de l’aide à la maison, car mon dernier avait un an et demi et ça faisait un peu jeune pour le trainer. Maintenant, on se débrouille!
Diriez-vous que la décision de devenir propriétaire est une décision qui se prend à deux?
Oui, c’est certain, mais pour lui, c’était clair qu’il viendrait m’aider un jour. C’est davantage moi qui étais réticente au début, parce que la motivation, les objectifs et la job ne sont pas les mêmes avec son ancien travail et la pharmacie. Quand j’ai terminé ma pause de cinq ans, ça faisait longtemps qu’il voulait embarquer. Il me demandait : « C’est quand qu’on achète des pharmacies? Come on, come on, je vais le faire avec toi. » Et je lui répondais que c’était sûr que je ne recommençais pas… Et finalement, j’ai recommencé! C’est dans le sang! (rires)
Quels conseils donneriez-vous à de futures pharmaciennes et futurs pharmaciens propriétaires?
Il faut faire l’effort de trouver son équilibre et constamment penser à aiguiser sa scie. Si tu aiguises ta scie, tu vas couper ton arbre plus efficacement. Il ne tombera pas tout effiloché ; il va être clean cut! Même si c’était urgent de le couper, c’est plus urgent d’aiguiser ta scie. Il y a des bouts qui sont difficiles et il m’est arrivé de ne pas être capable de venir travailler. Quand tu décides d’être propriétaire, c’est comme rentrer dans l’armée, dans un mode pandémie. Il y a des mesures en place, des protocoles, des délais à respecter. Si ton commerce n’ouvre pas le matin, si tu n’as pas de pharmacienne ou pharmacien, c’est ton beeper qui sonne et tu y vas! Par contre, quand tu arrives à un point où tu n’es pas capable d’y aller, c’est que tu n’as pas fait attention à toi, et tu ne veux pas te rendre là.
Le problème avec les enjeux actuels, c’est que l’environnement de travail est stressant en soi et on se sent un peu bombardé de partout. Le téléphone sonne, les clientes et clients arrivent, et c’est à ce moment que la garderie appelle. Comme propriétaire, il faut se demander si on ne peut pas mettre la technologie à notre disposition. Est-ce que je pourrais décider que le téléphone ne sonne plus dans le laboratoire? Que quelqu’un d’autre réponde ailleurs? Est-ce que je pourrais, pour préserver un environnement de travail sain, travailler à l’abri des regards? C’est beaucoup de pression et il faut faire attention à notre équipe. La pharmacie communautaire est à un point tournant en ce moment, mais on est aussi au pire point. Nous ne sommes pas encore adaptés pour donner les nouveaux services et on a de la misère à dire non. Du point de vue des affaires, on ne peut pas refuser des clientes et des clients, mais il faut préserver notre équipe et nous-mêmes.
Comme mot de la fin, j’aime ma job! Je pense que pour passer au travers, il faut aimer ce qu’on fait. Comme propriétaire, oui, la paie est intéressante, mais il faut aimer nos patientes et patients. Il faut surtout avoir le goût de faire avancer la profession, parce qu’on est en plein dedans, le moment où notre profession est en plein essor.
Est-ce qu’on fait des enfants?
Faites des enfants! Les enfants sont résilients, ils vont s’ajuster. ☺
Étienne Godbout est associé avec Pierre-Hugues, son ami et coloc du PharmD, et ensemble, ils possèdent deux pharmacies en Montérégie, une à Saint-Damase et l’autre, à Venise-en-Québec. Sa conjointe et lui ont deux garçons de 7 et 9 ans. Je dois dire d’entrée de jeu qu’Étienne est également mon patron. Nous avons discuté au téléphone, un matin de janvier, sur son trajet vers Venise, ou VEQ pour les intimes!
Pouvez-vous me décrire votre parcours académique, professionnel et familial?
Je suis entré en pharmacie en 2001 et j’ai gradué de l’Université de Montréal en 2004. Immédiatement après, j’ai fait une maîtrise en administration de la santé et un certificat en gestion financière au HEC. À partir de 2007, j’ai fait du remplacement jusqu’en 2009, l’année où j’ai acheté ma première pharmacie. En 2013, j’ai eu mon premier garçon puis, en 2015, mon deuxième. Finalement, en 2016, on a acheté une deuxième pharmacie.
Avez-vous toujours voulu être pharmacien propriétaire?
Non, je dirais que l’idée m’est venue à partir de 2006-2007, parce que quand je suis rentré en pharmacie, ce n’était pas mon intention. Un événement déclencheur, c’est probablement lorsqu’un de nos amis de pharmacie a acheté la sienne en 2008. Ça a rendu la chose encore plus concrète et possible pour nous.
Pourquoi avoir fait la maîtrise en administration et en gestion alors?
Pour plusieurs raisons. J’avais fait toutes mes études en un coup et je me trouvais jeune pour entrer sur le marché du travail. Ça me permettait de rester à l’école un peu plus longtemps. Et, sans que ça soit l’élément central de ma décision, je pouvais jouer au soccer dans les Carabins un deux ans de plus! (rires)
J’avais aussi des intérêts multiples et je voulais ajouter des cordes à mon arc si jamais ça n’al-
lait pas en pharmacie. Mon père était gestionnaire des soins infirmiers au CHUS. C’était donc quelque chose que je connaissais. En même temps, ces connaissances pouvaient être intéressantes si je devenais propriétaire.
En termes d’organisation, à quoi ressemblent vos semaines? Comptez-vous les heures?
On a une situation où on est très chanceux et on sait qu’on n’est pas la norme, pour plusieurs raisons. Quand on va dans les congrès, on se rend compte de la chance qu’on a et qu’on s’est créée. On a des heures d’ouverture très réduites, avec Venise-en-Québec qui ferme à 17h30 au plus tard et Saint-Damase, à 19h30. En heures totales, je fais une quarantaine d’heures en moyenne. Là-dessus, je fais un 25 heures de laboratoire et les heures de gestion sont un peu éparpillées. Au jour le jour, je ne compte pas les heures, parce que les moments que je réserve pour faire de la gestion à la pharmacie ne se passent jamais comme prévu les trois quarts du temps! Il arrive que je doive faire du roulement dans les journées occupées pour aider la pharmacienne ou le pharmacien en poste. Cela fait en sorte que je peux faire de la gestion le soir pendant que les enfants sont couchés ou tôt le matin, avant d’arriver à la pharmacie, et ça vient dur à calculer à la minute.
Selon vous, quelles sont les principales difficultés de la conciliation travail-famille?
RH en majuscule, caractère gras, police 64! Les ressources humaines sont une préoccupation constante et c’est très difficile à enlever de notre tête. J’accorde beaucoup d’importance au bien-être et au confort de mes employées/employés et ça vient souvent, malheureusement, en contradiction avec le confort et le bienêtre de ma famille. La conciliation des horaires travailfamille est un autre enjeu, parce que le joker quand tu es propriétaire, c’est toi. Si quelqu’un est malade, c’est toi qui rentres, même si tu as dit à ton garçon que tu vas aller à son concert de piano ou à sa partie de hockey. C’est fâchant et c’est triste de voir la déception dans le regard de tes enfants…
Il y a aussi un enjeu social derrière tout ça. Comme jeunes parents, on a la possibilité de nos jours de tout faire. Tu veux faire un voyage à HawaÏ; tu veux faire un tour du monde en bateau et prendre une année sabbatique; tu veux faire un safari en Afrique avec tes enfants;
tu veux les inscrire au hockey, au soccer, à la natation, au piano, à la harpe, au hip-hop, à n’importe quoi… Tout est possible! En même temps, on a la comparaison très facile avec les autres familles à cause des réseaux sociaux. Et comme pharmacien, d’autant plus comme propriétaire, j’ai les moyens financiers de tout faire. Malgré ça, il reste quand même juste sept jours de 24 heures dans une semaine et, comme propriétaires, on a souvent des horaires surchargés. Il faut donc apprendre à vivre avec les contraintes et les compromis et faire des choix pour ne pas finir brûlés à la fin de l’année!
Maintenant, parlons de celle qui partage votre vie. Quelle est l’occupation de votre conjointe et à quel point vous a-t-elle soutenu dans votre choix de devenir propriétaire?
Elle est gestionnaire de projets web. Je l’ai rencontrée à l’étranger, en voyage à Barcelone, juste avant de devenir propriétaire. À ce moment-là, Pierre-Hugues avait le projet d’acheter St-Damase et il me demandait si j’embarquais ou s’il le faisait seul. Je ne savais pas trop. Avec une conjointe à l’étranger, il y avait la question : Est-ce que c’est moi qui pars ou si c’est elle qui vient me rejoindre? Rationnellement, elle a une formation et un travail qui était beaucoup plus facilement « exportable » que le mien. Au final, elle est venue ici. Elle a été très encourageante et m’a beaucoup soutenue dans ce projet. Il y a eu beaucoup de compromis de sa part. Ce n’est pas un horaire de 9 à 5 sans fin de semaine, comme de nombreux métiers. Par contre, avec chaque compromis, il y a des avantages, comme une certaine flexibilité d’horaire… quand ça va bien! Quand tu as des employées/employés, par exemple! Donc, c’est sûr que les avantages ont pesé dans la balance.
Diriez-vous que la décision de devenir propriétaire est une décision qui se prend à deux?
Définitivement. Ça reste une grosse décision. À la première pharmacie, il a fallu choisir qui venait dans quel pays puis, il fallait décider de la région dans laquelle on voulait vivre. Quand les projets de vente de pharmacie te sont proposés, ce n’est pas toujours dans la pharmacie au coin de la rue où tu voudrais aller!
Puis, Venise est arrivée en 2016 alors que je venais d’avoir mon deuxième enfant l’année d’avant. Je me rappelle encore d’avoir eu des grosses discussions sur le fait que les prochaines années seront des années pré-
cieuses. Les petits bonshommes ne restent pas petits très longtemps! Si ça ne va pas bien, si je dois travailler comme un fou, je ne verrai pas mes enfants grandir.
À l’inverse, si j’achète une autre pharmacie, c’était une bonne opportunité au niveau des affaires. Ça pouvait peut-être nous donner une retraite un peu plus hâtive et un peu plus dorée. Dans le contexte où ma conjointe est française, ça jouait aussi dans la décision. Ça nous permettait d’avoir un assez gros « bas de laine », relativement tôt dans notre vie, pour avoir la possibilité de dire à ma conjointe d’arrêter de travailler pour supporter ses parents en France au besoin.
Comme mot de la fin, quels conseils donneriez-vous à de futures pharmaciennes et futurs pharmaciens propriétaires?
Je conseille l’association 50/50 au niveau des heures travaillées, de l’argent impliqué et de l’aide que ça peut apporter. Je sais que ce n’est pas toujours la réalité de tous les propriétaires. Il y en a plusieurs qui vont s’associer avec une pharmacienne plus âgée ou un pharmacien plus âgé, mais être associé, sous quelque forme que ce soit, c’est une plus-value pour la conciliation travail-famille. Oui, tu laisses de l’argent sur la table. C’est plus payant si tu as la tarte à toi tout seul, mais tu as une plus belle qualité de vie.
Il faut aussi prendre bien soin de ses ressources humaines et inculquer une culture d’entreprise où une générosité bidirectionnelle existe. Si tu as la chance d’aider une employée ou un employé à prendre un break pour x ou y raisons, cet employée/employé va être plus disposée/ disposé à te donner un coup de main le jour où tu en auras besoin. J’espère avoir réussi à transmettre cette philosophie. (Je confirme que oui!)
Il faut se rappeler d’avoir du plaisir sur le trajet et pas seulement sur la destination. Peutêtre une erreur que j’ai faite quand j’étais plus jeune, c’est de me dire que le jour où j’arriverai à tout rembourser mon prêt sur l’achat de la pharmacie, je serai sur le cruise control, et ça serait plus facile. J’ai fait une grosse erreur là, parce que je vivais pour un objectif beaucoup trop à long terme et je ne suis pas juste propriétaire pour avoir un gros magot. Je dois avoir du plaisir sur le trajet. Si tu n’as pas de plaisir à relever des défis ou à affronter des tempêtes de toute sorte, tu n’es peut-être pas à la bonne place. Personnellement, j’éprouve beaucoup de satisfaction à régler des problèmes. À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire! Quand c’est trop facile, c’est moins satisfaisant. Il faut juste se rappeler qu’on a du plaisir à le faire, même quand c’est plus tough!
Est-ce qu’on fait des enfants?
On fait des enfants! C’est la plus belle chose au monde! Il faut juste avoir une discussion lucide avec sa conjointe ou son conjoint sur les compromis que ça implique. Déjà être pharmacienne et pharmacien, ça implique des fins de semaine et des soirs. C’est des horaires un peu atypiques, mais ça permet parfois d’avoir des journées de congé dans la semaine. Et il ne faut pas oublier qu’il y a des avantages. Des emplois avec des niveaux de responsabilité plus élevés viennent souvent avec des avantages intéressants, comme un bon salaire ou de la reconnaissance.
Merci à Catherine et Étienne de m’avoir accordé un peu de leur précieux temps. Je me sens privilégiée d’avoir eu ces discussions, desquelles je suis repartie avec de petites perles de conseils dans mon baluchon. J’avais hâte de vous les transmettre et j’espère que vous emporterez ces quelques messages dans votre aventure de gestionnaire!
c’est le retour à notre beau pavillon JeanCoutu ! Après un été sous les feux de forêt, les changements climatiques et l’environnement ont été des sujets de l’heure. Chacune et chacun peut contribuer à faire un geste pour l’environnement et cela peut commencer avec votre dîner que vous dégusterez à l’agora Morris et Rosalind Goodman !
À apporter dans sa boîte à lunch
Depuis les dernières années, une panoplie de produits sont maintenant disponibles pour rendre votre boîte à lunch «eco friendly». Ainsi, voici les astuces testées par le comité vert qui sont abordables pour des étudiantes et étudiants.
plusieurs choix, mais vous pouvez créer votre propre ensemble sans dépenser! Il suffit de prendre des ustensiles que vous avez à la maison et les mettre dans un sac Ziploc ou un sac à collation réutilisable et voilà votre ensemble d’ustensiles! Une autre astuce si vous êtes comme moi et qu’il vous arrive d’oublier de mettre votre ensemble d’ustensiles dans votre boîte à lunch, vous pouvez mettre les ustensiles que vous recevez lors de vos commandes de votre restaurant favori dans votre boîte à lunch et les laisser là jusqu’à leur utilisation. Cela permet qu’ils soient vraiment utilisés et non mis à la poubelle directement, en plus de vous sauver la vie ou celle de votre dîner ;)
Commençons avec le plus facile : les ustensiles
! Vous trouverez plusieurs ensembles d’ustensiles à emporter dans plusieurs magasins. Vous en trouverez en plastique recyclé, en métal ou encore en bambou qui viennent dans une boîte ou dans un sac en tissu. Les différents ensembles offrent minimalement fourchette, cuillère et couteau; ensuite certains ajoutent une paille, des baguettes et même des contenants pour sel et poivre. Si vous désirez vous en procurer, je vous conseille de choisir un ensemble qui offre une cuillère de bonne taille (la plupart contiennent de très petites cuillères qui sont presque inutilisables) et un couteau suffisamment solide pour au moins être en mesure de couper des légumes cuits. Vous avez
De plus, pour avoir une boîte à lunch zérodéchet, plusieurs petits gestes peuvent être facilement faits :
• Troquer les sacs Ziploc pour des sacs réutilisables en silicone ou en tissu ou en cire d’abeille. Il y en a maintenant de toutes les couleurs, avec ou sans motif, et ce dans toutes les tailles !
• Privilégier l’achat des collations en vrac ou en gros format plutôt que les collations avec emballage individuel. Ça va vous prendre max 2 secondes de plus pour mettre les collations dans un plat ou un sac. Encore mieux : faites vous-même vos collations, il est particulièrement simple de faire ses propres barres tendres, biscuits et muffins (avec moules en silicone).
• Utiliser un contenant tout-en-un, c’està-dire un contenant qui a des séparations qui permettent d’y mettre le plat principal
et les collations, le tout dans un seul gros plat!
• Remplacer vos napkins par des serviettes de table en tissu. Pas besoin d’en acheter, il vous suffit de découper un vieux chandail que vous ne mettez plus et voilà vous aurez des serviettes de table uniques!
• Pour garder votre repas au frais, optez pour des icepack écologiques tel que des sachets réfrigérants en inox ou en tissu fait d’eau épaissie avec de la gomme de cellulose plutôt que ceux en plastique qui sont moins durables et qui contiennent un polymère (souvent le polyacrylate de sodium comme dans les couches jetables) nocif pour l’environnement qui prend environ 500 ans à se dégrader. Lisez bien les matériaux afin de choisir les meilleurs pour l’environnement, soit avec de la cellulose ou à base de nitrogène.
• Avoir sur soi une paille réutilisable est toujours pratique. Il y a plusieurs modèles soit en inox, soit en silicone, soit en plastique dur, soit en bambou. Il y a aussi des modèles qui se plient ce qui peut être plus facile à porter sur soi.
N’oubliez pas de vous procurer une boîte à lunch solide et durable pour éviter de polluer en la changeant après seulement 1 an.
Si vous n’avez pas eu le temps de vous faire un lunch, vous allez peut-être opter pour manger au Comptoir Local local. Depuis le 6 février 2023, les Services alimentaires de l’UdeM ont pris un virage plus vert en retirant tous ces contenants à usage unique. Ainsi, pour un repas à emporter vous pouvez apporter votre propre contenant ou bien emprunter un contenant réutilisable Cano, tandis que pour les ustensiles il faut acheter ceux en acier inoxydable qui sont vendus au prix coûtant, ça devient plutôt cher pour un seul repas. Donc, il est préférable de mettre des ustensiles dans votre sac à dos juste au cas où! De plus, Local local lave les conte-
nants Cano avec un détergent sans phosphate et favorise les aliments locaux québécois et canadiens.
Amatrice/Amateur de café ou d’eau pour vous tenir éveillé dans les cours ?
Comme future pharmacienne, je vous recommande d’opter davantage pour l’eau plutôt que le café. Par contre, comme étudiante en pharmacie qui a passé les 3 dernières années du Pharm.D en buvant du café (lire ici beaucoup trop de café), je vous comprends si vous cédez à la tentation.
Pour l’eau, il est préférable d’apporter sa propre bouteille réutilisable plutôt que de payer une fortune pour une jetable. Dans chaque pavillon, il y a des abreuvoirs, dont certains adaptés pour remplir les bouteilles réutilisables. Il faut parfois en faire plus d'un pour avoir de l’eau froide, mais ça demeure une bonne option somme toute. Pour bien choisir sa bouteille réutilisable, il faut penser à l’utilisation que l’on veut en faire et ainsi éviter d’accumuler une tonne de bouteilles réutilisables. Les bouteilles réutilisables sont soit en plastique, soit en inox ou soit en aluminium. Est-ce qu’il y a un matériel meilleur qu’un autre ? Selon une étude australienne, les plus écologiques seraient les bouteilles réutilisables en plastique sans BPA. La production et le cycle de vie des bouteilles en aluminium consomment le plus d’énergie et le plus d’eau, tandis que le cycle de vie de l’inox est le pire en termes de génération de déchets.
Pour le café, il y a deux options disponibles à l’université: soit apporter sa tasse, soit emprunter une tasse Cano. L’emprunt de tasse Cano est simple, il suffit de télécharger l’application gratuite, puis de scanner le code QR de la tasse, puis celui près de la caisse. Tu as ensuite la tasse pendant 14 jours, mais si tu la retournes en moins de 48 heures tu peux accumuler des points. En accumulant des points, tu peux avoir des cafés, des collations et des repas gratuits. Pour le retour de la tasse, il suffit de scanner le code QR sur le bac de retour, puis celui sur ta tasse et finalement mettre la tasse dans le bac de retour.
Les deux options ont des avantages et désavantages.
Il faut traîner sa tasse toute la journée.
Disponible en tout temps ou presque.
Apporter sa tasse Emprunter une tasse Cano Avantages Désavantages Avantages Désavantages Souvent, garde au chaud plus longtemps.
Réduction de 5% sur le prix.
Confort de ta propre tasse.
Il faut la laver à la fin de la journée.
Il ne faut pas l’oublier à la maison.
Pas besoin de la laver.
Système de points qui donne des récompenses.
Vous êtes maintenant prêtes et prêts pour une rentrée verte !
Il ne faut pas oublier de la ramener.
Demande l’utilisation d’une application.
Plus d’étapes à la caisse
C’est officiellement la rentrée scolaire à l’Université de Montréal ! Pour certaines et certains, cela peut signifier des retrouvailles avec de vieux amis, un retour vers la routine ou une raison de célébrer. Pour d’autres, c’est le début d’une nouvelle étape qui implique beaucoup de changements. Dans tous les cas, c’est une période festive et excitante dont il faut profiter (parce que les examens ne sont jamais bien loin ;) ) Ceci étant dit, il est toujours plus facile de profiter de notre rentrée lorsqu’elle est bien organisée et planifiée. Dans cette capsule, le comité Ça Va vous présente donc ses meilleurs trucs et astuces pour que la rentrée scolaire, ainsi que le reste de la session, soient un succès !
Comme vous avez pu le remarquer dans les dernières semaines, la location de casiers est enfin accessible à l’UdeM. Contrairement à certains programmes universitaires où un casier pourrait sembler inutile, le Pharm. D. nécessite un peu plus d’organisation. Les habituées et habitués le savent déjà, mais avoir un casier près du pavillon Jean-Coutu est idéal pour y entreposer son sarrau, afin d’être certain de ne pas l’oublier les jours de laboratoire. Le coût de la location est de 24$ pour l’année scolaire. Si vous n’avez toujours pas loué de casier et désirez le faire, les emplacements les plus stratégiques sont aux sous-sols 1 et 3 du
pavillon Jean-Coutu. Si toutes les places sont occupées dans le pavillon, il existe aussi le pavillon André-Aisenstadt qui est tout près. Finalement, si vous utilisez le métro Université de Montréal pour vous rendre à l’université, la «section Y, étage 0» du pavillon Roger-Gaudry sera sur votre trajet vers le pavillon Jean-Coutu.
Cela va de soi, mais l’organisation est essentielle au Pharm. D., puisque les évaluations sont dispersées à plusieurs moments de la session, il faut être prévoyant avec sa planification d’étude: c’est pour cette raison qu’un agenda est si important. Certaines et certains préfèrent utiliser un agenda numérique afin d’y avoir accès en tout temps via un ordinateur alors que d’autres préfèrent utiliser un agenda papier. Si cette dernière option vous interpelle, vous pouvez vous procurer un agenda gratuitement à l’Université de Montréal. Les agendas sont distribués pendant les premières semaines de cours à tous les bureaux de la FAECUM, notamment aux pavillons Claire-McNicoll et Jean-Brillant.
Afin de ne pas perdre de temps, il est important de bien connaître les techniques d’études qui fonctionnent le mieux pour vous. Pour ce faire, il faut en avoir essayé quelques-unes. Voici donc différentes techniques d’études que vous pourriez ajouter à votre routine habituelle:
• Écouter des vidéos sur le sujet désiré via des chaînes Youtube comme NinjaNerd ou des plateformes comme Osmosis
• Faire des résumés papiers des powerpoint
• Créer des cartons aide-mémoire et les mémoriser
• Se poser des questions entre amies et amis
• Enregistrer l’explication de certains concepts dans vos mots afin d’y retourner au besoin
• Créer des schémas conceptuels
En pharmacie, vous aurez remarqué que l’entraide est une valeur que plusieurs étudiantes et étudiants partagent. Ce n’est pas rare que des étudiantes et étudiants étudient ensemble ou partagent leur matériel de révision afin d’en faire profiter aux autres. Étudier avec des amies/amis rend aussi la tâche un peu plus amusante. Afin de profiter au maximum de ce type de collaboration, assurez-vous d’avoir des partenaires d’étude au sein du programme, avec qui vous puissiez réviser, et qui soient en mesure de répondre à vos questions lorsque vous en aurez. Les «étud-o-thons» du comité Ça Va sont justement de parfaits événements pour rencontrer des partenaires d’étude!
étant historien médiéviste de formation, je me suis spécialisé durant mon Baccalauréat sur deux régions à la même époque: la période carolingienne en Europe de l’Ouest (751-987) et l’Empire byzantin (centré en Grèce et en Turquie actuelle) sous la dynastie des Macédoniens (867-1057). Quand Chloé m’a appris qu’elle avait besoin de collaborateurs pour votre journal étudiant, je lui ai fait savoir que je pouvais lui écrire des articles en lien avec l’histoire de la pharmacie. Aujourd’hui je vous propose donc un texte qui sort un peu de votre quotidien en pharmacie et qui, je l’espère, brisera un ou plusieurs stéréotypes sur le domaine de la santé au Moyen-Âge.
Le Moyen-Âge (476-1453) est une période souvent dépréciée et pleine de préjugés qui perdurent dans l’imaginaire moderne. Préjugés qui dans la majorité des cas ne s’appliquent pas à cette période ou qui prennent racine d’individus cherchant à salir l’image de la période. Dans votre parcours de pharmacien, vous avez probablement vu ou entendu parler de la fameuse saignée où, par l’entremise d’une petite entaille, un malade se faisait retirer une petite quantité de sang dite impure. La saignée a bel et bien existé avant, durant et longtemps après le Moyen-Âge. D’ailleurs, la reine Victoria (1837-1901) a déjà été traitée par cette méthode «médiévale et barbare».
Reconstruire un portrait historique de la pharmacie au début du Moyen-Âge est une tâche qui est loin d’être simple, et par chance je n’ai pas à le faire en partant de zéro. Dans le col-
lectif Writing the Early Medieval West, édité par Elina Screen et Charles West, des noms importants dans l’histoire du début du MoyenÂge. Le chapitre écrit par Nicholas Everett, The Manuscript Evidence for Pharmacy in the Early Middle Ages, se penche sur les textes principaux pointant vers l’existence de pharmacie entre 400 et 850 environ, de l’antiquité tardive à l’époque carolingienne. La littérature de l’époque sur le sujet est très riche. Dans son I codici di medicina, Augusto Beccaria relève environ 904 manuscrits médicaux qui datent du neuvième au onzième siècle, dont un peu plus du tiers sont des traités pharmacologiques. Bien que la plupart de ces manuscrits sont des copies de textes d’autorité antique, venant principalement de Galien, d’Hippocrate, Dioscoride et Pline, plusieurs autres sont des traités d’époque provenant d’auteurs qui ne vous diront probablement rien tels que Cassiodore, Isidore de Séville et Walahfrid Strabon.
Avant même les siècles répertoriés par Baccaria, des traités d’automédication existaient dans l’Empire romain tardif, notamment dans la province romaine de Gaule. Une source anonyme crée une version abrégée (velut brevario) de Medicina Plinii, écrit pour permettre aux gens de se soigner eux-mêmes et ainsi éviter les prix exorbitants des physiciens. Un autre auteur, Marcellus Empyricus, dans son De Medicamentis, propose différents traitements locaux, chants et charmes pour que son fils puisse se soigner sans l’aide de médecin. La chute de l’Empire d’Occident n’améliorera pas la «bonne réputation» des médecins gaulois qui continuent de se faire malmener par
le très proéminent Grégoire de Tours (538594). Il dit entre autres des médecins qu’ils ne procurent qu’un «soulagement dispendieux (comfortatio sumptuosa)». Bien que les pharmacies officielles et la séparation entre le rôle du physicien et du pharmacien ne prennent forme concrète qu’avant le règne de Frédéric II Hohenstauffen en Sicile, il y a déjà une tendance claire dès la fin de l’antiquité vers une forme d’automédication et de propagation de la connaissance des remèdes indépendamment des médecins.
La foi en Dieu et le christianisme représentent aussi un élément intégral de la société médiévale et de la croyance reliée à la pratique pharmaceutique. Par ce fait même, la croyance au miracle était très importante dans la médecine médiévale. Or, il ne faut pas croire que l’utilisation de remèdes «terrestres» était en dépréciation à l’époque. Cassiodore (485-580) dans son Institutiones divinarum litterarum écrit: «Et donc apprenez bien à traiter les natures des herbes et les mélanges d'espèces avec un esprit prudent; mais ne mettez pas votre espérance dans les herbes, ni vos soupçons dans les conseils des hommes. Car bien que la médecine soit prescrite par le Seigneur, il les rend pourtant sains, lui qui accorde la vie sans aucun doute. Car il est écrit : Quoi que vous fassiez, en parole ou en acte, faites-le au nom du Seigneur Jésus, en rendant grâces à Dieu et le Père par lui.»
Cassiodore insiste sur un point important ici: le pouvoir de guérison des herbes ou des mélanges d’ingrédients pharmacologiques se fait d’abord et avant tout par l’intermédiaire de Dieu qui leur donne leur pouvoir de guérison. En d’autres termes, c’est important d’envoyer des pensées et des prières aux malades, mais il faut quand même leur donner un véritable remède pour les soigner.
Dynamidia. Isidore de Séville (560/70-636) explique ce terme dans son Etymologiae
Il note que le genre de la Dynamidia s’intéresse au pouvoir des plantes (potentia en latin ou δύναμις (dynamis) en grec ancien d’où le terme Dynamidia). À croire que le MoyenÂge n’est, en réalité, pas une période où il n’y a eu aucun progrès.
Isidore de Séville se voit aussi attribuer un petit poème qui vante une forme de pharmacie plus locale: «Quel que soit la fragrance que l’Arabe apporte à l’autel, quel que soit ce que l’Indien apporte, Et quel que soit ce que les vagues de la mer Ionienne nous emmène: Cannelle, myrte, feuille de nard, cannelle luisante, baume, encens, odorant et safran de Corycus, Ces choses ne peuvent être achetées par les cabinets de médecine des grands rois, Et des maisons aux richesses innombrables, Nous utilisons des plantes communes qui poussent dans nos champs, Que les basses vallées et hauts pics produisent Alors salut à vous saintes montagnes et terres d’Espagne Vos dons sains soignent pour nous plusieurs maux.»
Cette vision d’intervention divine par le biais des plantes permet peut-être d’expliquer un nouveau genre d’écrit sur la pharmacie : le
Durant son apogée, l’Empire romain recevait par voie commerciale des biens des quatre coins de l’Asie. La soie de la Chine et les épices d’Asie du Sud-Est et de l’Inde par la voie de la péninsule Arabique par exemple étaient plus facilement accessibles à l’ensemble des territoires de l’Empire. Avec la chute de l’Empire d’Occident (476) et la montée des divers royaumes germaniques qui vont le remplacer, le commerce en Europe occidentale va lentement diminuer et le prix des biens de commerces va aisément croître, bien que ce commerce persiste par le biais de villes commerciales comme Venise et Gênes. Un violent épisode de peste bubonique en 540 va aussi accélérer le déclin des anciennes villes romaines en Occident et par conséquent le commerce. Le retour vers une pharmacie plus locale est donc loin d’être étonnant et n’est définitivement pas un phénomène unique à la péninsule Ibérique.
Probablement le meilleur exemple de ces «pharmacies locales» vient du monastère de Saint-Gall en Suisse actuelle. Saint-Gall était de loin l’un des plus grands monastères de l’époque carolingienne. C’est là que la majorité des décrets royaux et impériaux étaient copiés avec diligence pour ensuite être distribués dans toutes les régions administratives de l’Empire de Charlemagne. À elles seules, les quatre collections numériques de Saint-Gall comptent 833 manuscrits qui peuvent facilement être consultés en ligne. Le plan d’époque du monastère contient un endroit particulier intéressant pour ce texte: le domus medicorum (maison des médecines) auquel est rattaché un armarium pigmentorum (armoire pour les médicaments) et aussi l’herbalius (jardin d’herbe). Les herbes qui sont sur le plan (en haut du domus médicorum) ne sont pas évidentes à déchiffrer sur le manuscrit en ligne, mais elles sont mentionnées dans un petit poème de Walahfrid Strabon, un moine du monastère, qui écrit sur le jardinage. Ce poème contient en fait 22 plantes et Wahlafrid écrit non seulement sur comment les cultiver, mais aussi sur leur utilité médicale. Bien que SaintGall soit un des monastères les plus importants de l’époque, plusieurs lettres et documents permettent de conclure que le domus médicorum est une règle plutôt qu’une exception.
Pour conclure, la pharmacie de l’époque carolingienne est loin de ressembler au concept moderne de pharmacie. Tout de même, les monastères étaient dotés de matériel et d’une pièce (Domus medicorum) reliée à la pratique d’une certaine forme de médecine et de pharmacie. Avec le déclin du commerce méditerranéen, les ingrédients utilisés dans les manuscrits d’époque romaine deviennent de plus en plus durs à trouver et les ecclésiastiques se penchent vers une forme de pharmacie locale pour traiter les divers maux de leur époque. La pharmacie médiévale est tout de même loin du préjugé de la saignée qui est perpétué aujourd’hui et force est d’admettre que les mieux placés pour nous informer des remèdes anciens et de leurs fonctionnements sont ceux qui ont vu, vécu et qui ont écrit sur le sujet.
Bien sûr, ce texte ne serait ni complet ni amusant sans un exemple de prescription. Comme je sais que vous vous amusez à essayer de déchiffrer des prescriptions de médecin illisibles, je vous en donne une manuscrite en latin issu de Walahfrid Strabon :
Étant donné que le latin ne fait pas partie du curriculum de pharmacie, voici la réponse. Ad fracturam uel vulnera ferri : Farina ordeacia, Adepi aprinus uel verrinus. Urtica minor Pour une fracture ou une blessure par le fer : Farine d’orge, graisse de sanglier et petites orties.
Vous me direz si le remède est vraiment efficace!
En cette première édition, l’équipe du Capsule vous présente un nouveau jeu ! Si vous avez un peu d’expérience en pharmacie communautaire, il vous est très fort probablement arrivé de vous faire demander de renouveler un médicament que le patient ne sait pas comment prononcer et vous devez jouer à deviner le médicament en fonction de la description. Vous pourrez vous pratiquer ici !
Je viens pour renouveler mon Ortatin, la petite pilule blanche ovale. C’est pour diminuer le mauvais gras dans mon corps.
Je me sens étourdi, je crois que c’est à cause de la pilule blanche avec plein de côtés. Le nom ressemble à lapine.
Je viens chercher mon pantalon, il est jaune.
Est-ce que je peux avoir du Advil bleu, pas les liquigels ? J’en veux pour mon mal de dos, il me semble que ça s’appelle Naveen.
Je n’ai plus d’Android, est-ce qu’on peut me le préparer ? Ma dose a été augmentée et la couleur a changé. Avant elle était jaune et maintenant elle est rose.
Voyons, c’est sur que tu sais de quelle pilule je parle
Votre collègue vous demande de défaire des piluliers et de ranger les comprimés dans les bons pots. Saurez-vous les identifier...?
N. B. Vous obtenez des points supplémentaires si vous identifiez la compagnie !!
Voici un petit mots croisés pour tester vos connaissances pharmaceutiques - Spécial TOP50 ! (CORRIGÉ À LA PAGE 42)
1. Je suis un AINS sélectif aux COX-2.
3. Mon nom d'origine est Monocor, mais depuis 2009 vous ne pouvez plus me retrouver sous ce nom.
4. Mes teneurs sont en mcg et ma couleur change en fonction de la teneur.
6. Je sui un antibiotique que l'on ne peut pas prendre avec un verre de lait.
7. Je suis un IPP que l'on peut retrouver en annexe 2.
9. Quand je suis reconstitué on me garde à température pièce pour augmenter ma stabilité et améliorer mon goût.
12.. Quand on me prend il faut suivre l'INR.
13. On m'utilise en insomnie, mais je ne suis pas une benzodiazépine.
14. Je suis le mélange racémique de cet antidépresseur.
15. On doit me prendre au lever et ne pas s'allonger les 30 minutes suivantes.
2. Je dois être pris en mangeant à partir de 15mg.
4. Je suis un aérosol-doseur bleu utilisé en prn.
5. Ma dose pédiatrique est de 10 à 15 mg/kg/dose.
8. Je suis un IECA que l'on doit prendre à jeun.
10. Je suis la forme de méthylphénidate qui a une libération prolongée sur 16 heures.
11. Je suis un diurétique thiazidique, peu utilisé seul, mais fréquemment utilisé en combinaison dans l'hypertension
GÉNÉRATEUR D’HOROSCOPE D’UNE BASE DE DONNÉES PHARMACEUTIQUES
L’horoscope qui suit tente de prédire les événements se déroulant du mois d'octobre au mois de décembre. Un médicament vous a été prescrit selon votre mois de naissance.
Laissez les astres vous guider !
MÉLATONINE
GLARGINE
ROTIGOTINE
DESLORATADINE
CONCERTA
SALBUTAMOL
CARBAMAZÉPINE
MORPHINE
THALIDOMIDE
VITAMINE K
CLOBÉTASOL PROPIONATE
PAROXETINE
De longues nuits de travail acharné vous mèneront au résultat et à l’endroit que vous recherchez, mais n'oubliez pas qu’un peu de sommeil vous mènera encore plus loin. Sans lui vous serez dans l’impasse.
De nombreuses distractions vous entourent sans cesse et vous ralentissent dans vos objectifs. Garder le focus vous aidera à retrouver vos repères.
Votre dent sucrée est un allié important durant de longue session de travail, il faut quand même faire attention d’équilibrer les manques ou même les surdoses.
Votre rythme de vie est effréné, bien que cela vous apporte la satisfaction qu’il vous faut. N'oubliez pas de prendre un instant pour bien respirer.
Plusieurs projets vous attendent, mais une fois lancé, rien ne vous arrête. N’en faites pas trop et prenez le temps de marcher, ce n’est pas une course, sinon vous pourriez avoir de mauvaises surprises.
Vous êtes allergique aux nouvelles rencontres au point de ne plus vouloir sortir à l’extérieur. Une opportunité de rencontre faite pour vous se présentera et vous vous sentirez en paix avec votre environnement.
Vous êtes sensible à bien des facteurs, un peu trop parfois. Faites attention à ce que cela ne vous cause pas trop de conflits amoureux.
Vous êtes d’une empathie sans égale, à un point ou vous ressentez beaucoup trop la douleur et le stress des autres. Gardez les deux pieds sur terre et n’oubliez de ressentir le beau et la joie.
Vous êtes souvent affecté de déformation professionnelle au point de vous en rendre malade. Restez qui vous êtes et les sensations négatives passeront.
L’alimentation saine est difficile pour vous, vous serez tenté d’essayer une diète à base de jus vert, attention à ne pas en abuser sinon vous pourriez avoir de la difficulté à prononcer certains noms de médicaments.
L’idée d’un nouveau départ vous démange sans cesse au point de vous rendre fou. Avec le temps la sensation s'estompera et le confort vous rejoindra dans la nouveauté.
Tout est sombre et morose pour vous et la vie semble ralentir de plus en plus. Concentrez sur les petites victoires du quotidien et la lumière reviendra vous éclairer.
Journal des étudiantes et étudiants en pharmacie de l'Université de Montréal