CAP-CEL 2019-2020 by Le Capsule

LE CAP-CEL Journal des étudiants en pharmacie de l’Université de Montréal – Capsule Hors-Série

Votre association étudiante 2019-2020 AVRIL 2020 | VOLUME 6

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TABLE DES MATIÈRES 0 4 HOUSTON, MISSION TERMINÉE

4 5 PRÉSIDENT DU COMITÉ MÉDIA

Louis-Philippe Daoust

MON ANNÉE À TITRE DE SECRÉ-

4 7 EST-CE QUE JE RECOMMENCERAIS

TAIRE DE L’EXEC - VERSION EXPRESS

TOUT?

Maéva Blot

Guillaume Dagenais

Catherine Tardif

1 4 1, 2, 3… C’EST FINI!

4 9 UNE ANNÉE PAS COMME LES AUTRES!

Gabrielle Sicotte-Mendoza

Marie-Ève Dumas

1 7 ET DIRE QUE J’AI FAILLI PASSER À

51 CO-PRÉSIDENTE DU COMITÉ

CÔTÉ DE ÇA!

ORGANISATEUR DU PDW 2020

Gabriel Barsetti-Benoit

Émilie Roy St-Pierre

UNE ANNÉE SCOLAIRE EN

ÊTRE L’HÔTE DE PLUS DE 600 INVITÉS

ACCÉLÉRÉ

Amélie Poirier

Andréa Choinière

SORTIR DE SA ZONE DE CONFORT

CE N’EST PAS FINI, CE N’EST

Joani Côté-Cyr

QU’UN DÉBUT

5 7 TON LEXIQUE DE POCHE POUR LA

Meriem Khatem

2 7 #ÇAVAALLER

PROCHAINE ASSEMBLÉE

5 8 TON FUTUR CEL-PHARM. D.

Catherine Houde

3 2 CHARGÉ AUX AFFAIRES INTERNES

Jérémy Dubé

REPRÉSENTANT SENIOR AUX

AFFAIRES DE L’ACEIP/CAPSI

Derek Bergeron

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Les textes sont signés et représentent l’opinion de leur(s) auteur(s). La reproduction d’un ou des textes est acceptée sous la seule condition que la provenance soit inscrite sur la copie. Les textes et commentaires peuvent être envoyés à l’adresse courriel du Capsule : journalcapsule@gmail.com. Dépôt légal - Bibliothèque et Archives nationales du Québec - Avril 2020

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Houston, mission terminée PA R LO U I S - P HILIP P E DAOU ST, Pré s ide nt d e l ’A É P UM

Du J0 à J730, ceci complétait ma 2e année au sein de l’exécutif de l’AÉPUM. Le CAP-CEL est traditionnellement l’occasion de se regarder dans le miroir et de revenir sur notre année au sein de l’AÉPUM. Je ne vous cacherai rien en vous disant que du J365 à J730 au sein de l’association, on en a vécu des affaires! Je vais tenter ici de vous jaser de mon année en tant que président de l’association, mais aussi de toute l’expérience que j’en tire. Mission 1 : Si on parlait de stages un peu! Tout a débuté de belle façon suite à l’élection. Notamment, après 2 jours en poste, nous en étions déjà à présenter à la table de gouvernance des stages, à Montréal, comprenant, entre autres, les 2 Facultés de pharmacie du Québec, les 2 équipes de stages, les responsables des programmes, les exécutifs des

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Facultés (vices-doyens, doyens, etc.), des représentant(e)s d’instances, des représentant(e)s du gouvernement et d’autres personnes. Je vous retourne en mai 2019, plus précisément le 3 mai, période où les mouvements de rémunération des stages et les encadrements des stagiaires étaient dans l’air du temps. Pour la rémunération, nous en sommes encore loin. Pour l’encadrement, nous attendons les mesures du ministre du Travail, M. Jean Boulet, qui devrait indexer les stagiaires aux normes du travail. Lors de cette rencontre, nous en avons profité pour apporter des points importants : journées de maladie, charge de travail, encadrement des stages, attribution des milieux et compensations pour les cliniciens associés (UFC, etc.). Premier gain au niveau des stages : tous les étudiant(e)s peuvent avoir une journée de maladie par stage sans

reprise d’heure. De plus, suite à une modification des travaux à remettre lors d’un stage, les plans de soins ne sont plus à remettre à la Faculté. La 2e rencontre avait lieu à Québec environ à la mi-novembre. Nous en avons profité pour présenter quelques résultats d’un sondage sur l’apport du stagiaire dans son milieu que nous (Tyler Morissette, Antoine Marquis et moi) avons créé. Un sondage a donc été déployé dans la cohorte de 4e année en stage en milieu communautaire. Nous avons présenté les résultats préliminaires lors de cette rencontre. Pour votre information, cette table de gouvernance a lieu 2 fois par année et elle a été instaurée suite à la crise des stages il y a 4 ans. Les 2 Facultés tentent de s’arrimer pour offrir des conditions et des stages équivalents.

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Mission 2 : Projet de Loi 31 Si je barre les mots « Projet de », c’est bien parce que la loi est bel et bien passée! Le contexte n’était peut-être pas idéal côté préparatif, mais les pharmaciennes et les pharmaciens ont toujours démontré une capacité d’adaptation hors du commun. Je vous dirais que notre été a été particulièrement occupé par ce projet de loi. Non seulement devions-nous nous renseigner sur le sujet afin de le maîtriser, mais nous avons collaboré avec toutes les instances professionnelles, et principalement l’OPQ, pour réussir à pondre un fabuleux mémoire déposé à l’Assemblée nationale en octobre dernier, écrit conjointement avec l’AGEP (l’association de ULaval). Écrire un mémoire, ce n’est pas une chose de tout repos. Nous avons demandé à nous faire entendre lors de la Commission parlementaire, mais nous n’avons pas été retenus. Sans connaître la raison, nous étions plus que déçus. Toutefois, les parlementaires de la Commission ont pu lire notre mémoire et nos recommandations. Lors d’une journée de Commission parlementaire, Gabriel Barsetti-Benoit et moi sommes allés à Québec pour écouter les présentations. Ce fut une expérience très enrichissante qui renforçait également notre volonté de contribuer à ce projet. Nous avons eu la chance d’assister à une réunion de l’Office des

professions qui était en rédaction de futurs règlements dérivant du projet de loi 31. Bref, c’est un projet en lequel nous y croyons vraiment. Nous avons mis des efforts en « ti-pépère » là-dedans et je suis extrêmement fier du résultat. Mission 3 : En mode représentation À la présidence, un des avantages est certainement la participation aux différents congrès afin de représenter l’association. En effet, les instances professionnelles invitent traditionnellement la présidence lors de leurs congrès respectifs. Tout a commencé avec celui de l’AQATP qui prenait place à St-Hyacinthe en mai 2019. Ce fut une journée bien remplie de conférence, se terminant par un souper gala. J’ai eu la chance d’en apprendre davantage sur les modalités d’un programme collégial de technique en pharmacie et sur divers autres sujets. J’ai également eu la chance d’échanger sur divers sujets avec les président(e)s des instances professionnelles lors du souper à notre table commune. En résumé : beaucoup de rires, de discussions pertinentes et de bonne bouffe! C’est au tour de l’APPSQ de nous accueillir à Trois-Rivières, également lors du mois de mai 2019. Le principe est similaire : conférences, souper, réseautage, etc.

Mention d’honneur à l’APPSQ pour leur 5 à 7 sur les finances avec dégustation de bière, ou encore sur l’atelier de mixologie! C’était hors du commun (et un régal)! En octobre dernier, l’OPQ nous a accueillis au Hilton à Québec pour leur traditionnel RVO (RendezVous de l’Ordre). Ce fut 2 jours très chargés en conférences et en représentation, avec un gala incroyable! Nous avons même assisté à l’assemblée générale annuelle qui était très instructive! C’est en novembre dernier que l’AQPP tenait son congrès annuel, cette fois-ci à Montréal. Encore une fois, nous avons pu échanger avec plusieurs acteurs du domaine et plusieurs pharmaciens propriétaires. Ce fut très enrichissant. Le congrès a été clôturé par le traditionnel gala où nous avons eu la chance de se faire nourrir par Martin Juneau (rien de moins) et où nous avons versé quelques larmes lors des touchants hommages à Jean Thiffault qui se retirait de la présidence de l’AQPP après de nombreuses années de service. J’ai aussi eu la chance de représenter l’AÉPUM lors d’une rencontre réunissant toutes et tous les président(e)s des associations étudiantes en pharmacie du Canada lors du PDW 2020 à Montréal. Nous avons échangé sur les différents enjeux nous

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touchant. Ce fut très instructif de connaître la réalité des autres. À cet égard, voyant la santé mentale un enjeu préoccupant pour tous et que notre association était déjà en action sur le sujet, nous avons rédigé un document explicatif (en anglais!, special thanks to Derek and Andréa for their translation’s knowledge) des actions prises par le comité « Ça va » que nous avons partagé partout au Canada. Qui sait, nous pourrions en inspirer quelques-uns! Tout au long de l’année, nous avons assisté à différentes instances de la FAÉCUM afin de défendre les intérêts des étudiant(e)s en pharmacie, notamment à travers le congrès annuel en mars 2019, les conseils centraux et les conseils des affaires sociopolitiques tout au long de l’année. Nous avons également participé au camp de formation de la FAÉCUM en octobre 2019. J’étais en compagnie de Catherine et Meriem et nous avons eu bien du plaisir, mais surtout beaucoup d’apprentissages sur la gestion d’une association, la gestion de la santé psychologique, la gestion des communications et la gestion du développement personnel. Malheureusement, la crise de la COVID-19 nous a privé de plusieurs autres événements de représentation, comme le Grand Forum de l’APES, le congrès annuel de l’APPSQ, le FRESQue

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(que j’aborde un peu plus loin), les rencontres Maîtres chez Vous organisées par Force Jeunesse, certaines activités du centenaire de la Faculté de pharmacie de l’Université de Montréal (que j’aborde aussi un peu plus loin) et bien plus…! Mission 4 : À vos marques, prêts, rentrée La rentrée est toujours un moment excitant de l’année. D’abord, il y a les activités d’accueil, auxquelles j’ai contribué encore une fois cette année. C’est un réel plaisir d’aider dans cet événement rassembleur et inclusif pour les nouvelles et nouveaux étudiant(e)s. C’est aussi une belle façon de dire adieu à l’été avec quelques moments festifs…! Mais, il n’y a pas juste les activités d’accueil, il y a aussi les journées d’accueil et les événements de la Faculté à organiser. Fidèle à la tradition, l’AÉPUM a participé à ces journées afin de présenter l’association étudiante et fournir les dîners aux nouveaux étudiant(e)s lors de ces deux journées bien remplies. Nous avons été présents à la cérémonie des sarraus haute en couleur dans le K-500 de Roger-Gaudry qui était plein à craquer. C’était mon premier vrai speech important (ceux à la soirée des remerciements des commanditaires, au colloque du cours vert (CAPS), aux activités d’accueil et aux journées d’accueil n’étaient vraiment rien

comparé à cela). Je peux vous le dire, parler devant le K-500 plein, la ministre de la Santé et des Services Sociaux, Mme Danielle McCann, le recteur, la doyenne et différents acteurs du monde de la pharmacie, ça fait monter la pression un peu! Pour être honnête, c’est un de mes moments préférés de mon mandat. J’ai tellement eu de fun à parler devant vous. Nous avions aussi une belle délégation étudiante qui agissait comme bénévole cette journée-là. Si la fin était extraordinaire avec des serpentins qui jaillissaient du plafond, c’est grâce à l’équipe de l’AÉPUM! Disons que ça a clôturé la rentrée de belle façon! Mission 5 : 100 ans pour la Faculté et 49 (...?) ans pour l’AÉPUM! Cette année marquait le centenaire de la Faculté. Petite blague à part, dans mon allocution lors de la cérémonie des sarraus, j’ai comparé l’âge de la Faculté à celle de l’AÉPUM. « Fun fact » : j’ai fait de nombreuses recherches pour trouver l’année de naissance de l’AÉPUM, sans succès. J’ai donc pris la plus vieille date que j’ai trouvée et ça nous donnait 49 ans. Nous nous sommes donc impliqués dans les activités du centenaire de la Faculté, principalement lors de la cérémonie des sarraus, l’organisation de la soirée Opération Nez Rouge (franc

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succès!) et lors du MSTP. Dans le cadre du mois de mars, nous avions élaboré des cliniques sous forme de kiosques ambulants qui se déplaçaient à quelques endroits. En raison de la COVID19, nous n’avons été qu’une seule journée au Complexe Desjardins pour rencontrer des gens et parler de la pharmacie. Nous attendions avec impatience notre activité à l’Assemblée nationale le 31 mars 2020, activité pour laquelle nous avions investi pas mal de temps et d’efforts. Nous avions recruté près de 45 étudiant(e)s pour participer à cette journée exceptionnelle. Nous avons contacté plus de 20 députés pour les rencontrer et échanger avec eux sur le domaine de la pharmacie. Nous avions un 5 à 7 de prévu en soirée. Cette journée s’annonçait être mémorable! En espérant que cette activité soit reportée et non annulée! Mission 6 : Environnement Le début de la session d’automne s’annonçait grandiose avec la venue de Greta pour la manifestation historique dans les rues de Montréal. Une grève générale était en pourparler au sein des associations étudiantes et des associations militantes pour l’environnement. Là-dessus, je veux souligner l’excellente proactivité de la Faculté pour avoir suspendu ses cours de l’après-midi avant même les annonces de l’Univer-

sité de Montréal. Nous avons collaboré avec l’AÉPUM-CS sur ce dossier et nos efforts ont portés fruits.

maintes reprises, nous l’avons eu! Merci spécial à André Martel de nous avoir supporté tout au long de ce processus!

Un autre dossier environnement était bien sûr le Sommet du FRESQue (Forum de la Relève Étudiante en Santé du Québec) qui devait se tenir en mars à Montréal, donc le sujet était : la santé à l’heure des changements climatiques. Nous avions un désir important de participer à ce sommet et de représenter la pharmacie au sein des différentes professions en santé. À cet égard, nous avons rédigé des recommandations en lien avec l’environnement et la pharmacie qui ont été soumises au conseil d’administration du FRESQue. Je suis très fier de notre participation à cet événement (même s’il n’a pas eu lieu en raison de la COVID-19), aux rencontres du FRESQue, aux communications et aux assemblées générales.

Mission 8 : MÀJ - Documents officiels - AÉPUM

Mission 7 : RxVigilance Pour faire ça « short n sweet » sur le sujet, nous avons voté en septembre un budget permettant à l’AÉPUM de s’offrir le logiciel RxVigilance à distance! Ce fût en février dernier que nous avons pu ouvrir le champagne pour célébrer son obtention remplie d’embûches : administratives, vacances, délais, oublis, suivis manquants, etc. Finalement, après avoir tapé sur le clou à maintes et

Comme certaines et certains le savent, l’AÉPUM est régie par des règlements. Ainsi, notre association est composée d’une branche générale (comprenant le BSBP) et une branche locale (seulement Pharm.D-QeP). Nous avions des règlements généraux désuets datant de 2016 pour notre branche générale, et un de mes objectifs était la mise à jour de cesdits règlements. Ainsi, lors d’une assemblée générale, nous avons officialisé le tout. Nous avons également tenu des assemblées locales pour apporter diverses modifications à nos règlements locaux, notre cahier de position et nous avons voté pour un budget annuel, ainsi qu’un vote de surplus de budgets un peu plus tard. Tout ça pour dire que nous avons, à quelques reprises, parlé d’argent autour d’une bonne pizza! Mission 9 : CVE un jour, CVE toujours Bien que ce passage de mon article ne présente pas mes tâches en tant que président, je ne peux pas passer à côté de mon implication au niveau socioculturel cette année. En fait, il faut dire que le poste de CVE est le seul pour lequel le mandat est de 1 an et

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demi, c’est-à-dire qu’il se termine le lendemain du vins et fromages de l’année suivante. J’ai donc participé à l’élaboration des activités d’accueil, du party de la rentrée et du vins et fromages. Tout au long de l’année, j’ai pu épauler Catherine à son poste en apportant les expériences antérieures vécues au profit de l’événement bien sûr. Disons que certaines situations me rappelaient mon mandat de l’année précédente! Étant actif dans le comité « Ça va », j’ai aussi pu organiser des séances de méditation et apporter une contribution à l’équipe. J’ai encore une fois trippé au Carnaval de la FAÉCUM! Nous avons terminé au 8e échelon, tout comme l’année dernière. Je suis très fier de l’équipe de Carnaval que nous avions et la relève est bonne! Pharma top 5! Mission 10 : Santé mentale Le comité « Ça va » a fait un travail extraordinaire cette année. Nous avons pu organiser de nombreuses activités relaxantes en plus d’obtenir notre fameuse salle de relaxation! C’est triste que quelques jours après son ouverture, notre magnifique sofa était déjà brisé... j’avoue que c’est très difficile de faire comprendre à des adultes que la salle était réservée exclusivement aux gens qui voulaient relaxer, sans nourriture, sans bruit et surtout sans brisage de sofa... Les talents de Derek

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en construction nous ont servi pour la réparation du mobilier et nous avons donc une salle complètement fonctionnelle pour la prochaine rentrée! Beaucoup de temps et d’argent ont été investis dans cette salle, qui d’ailleurs, est enviée par beaucoup d’associations étudiantes! Certaines ont même débuté des demandes afin d’en obtenir une après avoir vu la nôtre! Nous avions un autre projet qui nous tenait à coeur, celui d’enregistrer des podcasts en compagnie de Myriam Grefford afin de jaser de plein d’aspects du Pharm. D. et du QeP. Cela se voulait très « friendly » et décontracté. Par faute de temps, nous n’avons pas pu le réaliser, mais je suis sûr que l’année prochaine pourrait être la bonne. Je croyais en ce projet, qui aurait eu le rôle de complémenter le tutorat et d’offrir des questions-réponses en compagnie d’invités importants sur divers sujets, tels que la rentrée, les examens, le top 50, les ÉCOS, les stages et j’en passe! Je ne peux passer sous silence les difficultés de santé psychologiques soulevées tout au long de l’année par des étudiant(e)s. Plusieurs ressources s’offrent aux étudiant(e)s et notre travail est principalement de les diriger vers les bonnes ressources. Mais quand ce sont tes ami(e)s proches qui tombent au combat, c’est difficile. Être là pour quelqu’un en difficulté, ce n’est pas chose

facile. Mais nous sommes toutes et tous dans le même bateau et en ce supportant nous pouvons arriver à bon port tous ensembles. Le Pharm. D. est un programme chargé, j’en conviens. Il est normal d’avoir des « down » parfois. Il est également très normal de demander de l’aide quand ça ne va pas. Mission 11 : J’ai entendu parler d’une crise sanitaire, et vous? Je ne peux pas faire un texte dans le CAP-CEL sans parler de la crise de la COVID-19 que nous traversons présentement. Je vais y aller en 2 temps : le premier sur les affections scolaires et le deuxième sur la pharmacie en général. Tout d’abord, cette crise nous a forcés à nous adapter rapidement. Du changement aux cours en ligne à l’isolement forcé, nous en avons traversé des épreuves. Je crois que cela va changer beaucoup de concepts dans le monde : le télé-travail, l’importance des travailleurs du réseau de la santé, la revue des besoins essentiels à la vie et bien sûr, l’éducation. La mise en place de mesures à distance ne sera pas en vain. Je suis convaincu que, pour le mieux, ces mesures affecteront le système de l’éducation et le travail des employés du domaine de l’éducation. Ensuite, je crois que la pharmacie

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en général en sortira grandie. Non seulement par les nombreuses mesures de protection des patients et des employés, mais aussi de la télé-pharmacie, des téléphones, des nouveaux actes de la loi 31 qui sont passés in extremis, des assouplissements de la loi 41 et des modalités sur les substances ciblées, contrôlées et des narcotiques. La pharmacie aura été au sein de plusieurs nouvelles de l’heure, que ce soit sur les médicaments prometteurs contre la COVID-19, les mesures instaurées en pharmacie, les conseils aux patients, les nouveaux actes, et j’en passe. Plusieurs débats dans les médias incluaient des acteurs du domaine de la pharmacie : Diane Lamarre à TVA Nouvelles, Bertrand Bolduc sur différentes plates-formes, Christophe Augé à la radio, etc. Les patients se rendent compte à quel point notre service est essentiel, mais aussi à quel point nous sommes dédiés à nos patients et à leur sécurité. Dans toute cette crise, l’AÉPUM a collaboré avec la Faculté pour l’élaboration de mesures d’urgence afin de sauver la session et de ne pas la retarder. Je suis très fier du dénouement que nous avons eu. En nous comparant à d’autres programmes, nous sommes très chanceux. C’était un travail colossal pour transformer la session complètement en ligne. Pour les 4e années, leur présence sur le terrain était sou-

haitée et ils ont vu leur graduation devancée! Tout le monde s’est bien adapté dans cette situation exceptionnelle et cela démontre encore une fois la capacité d’adaptation et de réaction des (futur(e)s) pharmaciennes et des pharmaciens du Québec. J’ai vu des membres de la Faculté, également pharmacien(ne)s de profession, donner corps et âme à la recherche de solution. Ces gens étaient sollicités de partout : nombreuses heures à l’hôpital, des centaines de courriels d’étudiant(e)s, l’AÉPUM qui pousse de son côté, des rencontres Zoom à n’en plus finir (ce qui mène inévitablement à une Zoomite) et j’en passe. Je vous lève mon chapeau parce que sans vous, nous n’en serions pas où nous en sommes. Mission 12 : Le Pharm. D. en 5 ans ou une transformation du programme Un peu caché aux oubliettes, un mémoire sur le Pharm. D. en 5 ans était en construction en 2016 par l’association étudiante de l’époque. Cette année, nous l’avons ressurgit de ses cendres pour le terminer! Comme on dit, juste les fous ne changent pas d’idée et donc nous avons décidé de rebaptiser ce travail comme étant un mémoire sur la transformation du programme, parce que nous croyons que de le mettre en 5 ans n’est pas la seule solution, mais ça peut en faire partie. Nous

avons préparé un gros sondage pour savoir ce que vous pensez du programme, et ce, vraiment dans tous ses aspects. Étant donné que la partie cours par cours est déjà sondée au travers les « focus group », nous nous attardons principalement à l’aspect global d’étude au Pharm. D. Cela servira principalement à appuyer les recommandations que nous allons émettre à la Faculté dans un but d’améliorer le programme, de bien préparer les étudiant(e)s à leur future profession et d’avoir un environnement d’apprentissage sain. Pour la Faculté, avoir le pouls des étudiant(e)s est important. C’est un projet qui nous tient à coeur et pour lequel j’espère vous allez embarquer avec nous! Dans un tel projet, nous savons clairement que des mesures pourraient être mises en place, mais dans plusieurs années. Ce n’est pas si simple de modifier un programme universitaire comme le nôtre. Je crois que les efforts collectifs ressentis dans les dernières années ont été bénéfiques pour les étudiant(e)s, mais ce sont principalement des efforts à court terme. Ici, nous visons le long terme. Qui sait, peut-être en 2030 aurons-nous des Pharm. D. en 5 ans? Mission XYZ : Bref, la présidence ça fait ça aussi La présidence, tout au long d’un mandat, ça préside les rencontres

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d’association, ça planifie les rencontres, ça prépare les rencontres, ça coordonne l’association, ça participe aux événements de l’association, ça agit en tant que porte-parole, ça répond aux demandes externes, ça gère la page Facebook, ça planifie les assemblées locales et générales, ça répond à ses messages Facebook presque 24/24, ça supporte les étudiant(e)s, ça écoute les demandes étudiantes, ça gère des centaines de courriels, ça écrit un article par Capsule, et j’en passe. Dans cet article, j’ai probablement oublié beaucoup de trucs que nous avons réalisés, parfois qui passent plus sous le radar, parfois non. Inutile de tout comptabiliser! Tout ceci pour dire qu’en continu, il s’en passe des affaires. Mais tout cela, c’est clairement impossible seul. C’est possible avec le support et l’aide d’une équipe que je vais vous jaser dans le prochain paragraphe. Mission terminée : quelques remerciements... En terminant, j’ai été entouré d’une équipe extraordinaire, dédiée et solide tout au long de l’année. Nous avons appris à nous connaître, à développer des liens, à inclure nos différends et c’est ce qui a fait de notre équipe une équipe à l’écoute, proactive, et au front à la défense des intérêts des étudiant(e)s et au bien-être étudiant. Je ne pourrai jamais vous remercier assez et je crois qu’un

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petit message est la moindre des choses ici, parce que les écrits restent. Je dis bien un petit message, car je pourrais m’étaler assez longuement... À Andréa, merci pour la belle année. Nous ne nous connaissions pas vraiment, outre l’implication au PillPub l’année précédente. Être chargée aux affaires académiques, ce n’est pas de tout repos. Tu as su être à la hauteur et être une ressource importante au sein de la communauté étudiante. C’est un poste qui en demande beaucoup, surtout avec la participation à divers comités au sein de la Faculté. Tu as représenté les étudiant(e)s de manière exemplaire. Tes idées et tes conseils vont nous manquer. Sérieusement, les étudiant(e)s peuvent te dire un énorme merci. D’être le phare et l’ange-gardien dans les temps difficiles de certaines et certains et de toujours être là pour aider, c’est honorable et surtout humain. Merci pour tout. À Catherine, je crois que tu sais déjà ce que je vais dire. Tu es une femme formidable, remplie de projet et qui déborde d’énergie (jamais trop, mais quand même). Continue d’être qui tu es, et surtout, de croire en toi. Pour avoir été CVE, c’est une montagne russe d’émotions ; ça ne marche jamais comme on le veut. Je crois que tu as relevé ce défi avec brio. Malgré les « ups n downs », je crois que tu as réalisé un travail

exemplaire et divertissant, même si la barre était haute ;) (se référer au CVE de l’année précédente). À entendre les gens parler de ta soirée vins et fromages, je dois peutêtre concéder qu’il était meilleur que le mien…! ;) Ton accent du Saguenay et ton trop-plein d’énergie vont manquer à l’association. Sans aucun doute, tu vas devenir une pharmacienne confiante, dynamique et à l’écoute. La communauté étudiante te remercie d’avoir mis de la vie dans leur parcours. Merci pour tout. À Derek, oh Derek. Je crois que toi aussi tu sais ce que je veux dire. Je crois n’avoir jamais croisé quelqu’un aussi dédié à son implication et c’est tout à ton honneur. Toutes les équipes devraient avoir un Derek : toujours prêt à tendre la main pour aider quelqu’un, même s’il sait clairement qu’il est déjà débordé de tout le reste. Je crois que CAPSI a déniché un joueur de premier trio pour l’année prochaine (ou un gardien étoile, à toi de choisir!). Quand tu as un objectif en tête, tu ne le fais pas à moitié. De l’AÉPUM au PDW en passant par le COCEP, je ne sais pas quand tu avais le temps d’étudier. Et ce manque d’étude ne fera clairement pas de toi un moins bon pharmacien, parce que tu te dédies à 100% dans ta profession et tu es brillant. Je suis convaincu que tes souhaits vont se réaliser et que tu seras un pionnier en oncologie dans un futur très rap-

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proché. Te présenter jour après jour comme tu le fais si bien au sein d’une association étudiante, d’être à l’avant-plan pour plusieurs situations et ton travail de représentation constituaient tout un défi personnel pour toi, chose que j’ai comprise tout au long de l’année. Je crois que tous peuvent affirmer que tu as été excellent. Tu es confiant, habile, à l’écoute et généreux, n’oublies jamais ça. Merci pour tout. À Gabriel, mon chum. Merci buddy! Je crois que ta curiosité et ton goût à remettre en question des principes ou des actions ont apporté beaucoup à l’association. J’ai appris tellement de choses à tes côtés. Si l’asso est « sur la map » comme ça cette année, tu mérites une bonne partie du crédit. Je ne pouvais pas souhaiter mieux comme VP et Externe. Ton « flair » politique et de représentation est « on point ». Je pense qu’un gars comme toi, la grande famille de la pharmacie en prendrait des dizaines! Du jour des initiations dans les « Antidépresseurs » jusqu’à aujourd’hui, je n’aurais jamais pensé faire tout ce chemin avec toi! Pis pour vrai, je suis tellement, mais tellement content que tu te sois présenté à ce poste il y a un an presque jour pour jour. Sérieusement, merci pour tout. À Gabrielle, notre arme secrète de l’association. Discrète, mais indispensable pour qu’un plan

fonctionne. Tu as su gérer comme jamais. Je crois que tous tes efforts ne sont pas reconnus à sa juste valeur, mais je te le dis : tout le monde a besoin d’une Gabrielle. Tu as apporté la trésorerie à un autre niveau avec toutes tes idées. Mais au-delà d’un poste d’implication, tu es vraiment une personne formidable et intelligente. Sérieusement, tu es vouée à être une pharmacienne exemplaire. Ton calme et ta sagesse me déstabilisent à chaque fois. Je crois que Derek, CAPSI a déniché la meilleure trésorière sur le marché des trésorières autonomes et de loin. Merci pour tout. À Jérémy, merci pour la belle année. J’ai découvert un gars incroyablement drôle et surtout à son affaire. En premier lieu, un gars drôle par ses blagues et surtout par ses histoires abracadabrantes et en deuxième lieu, un gars à son affaire qui a géré de mains de maître ses dossiers : élections, journées d’accueil, vente de vêtements, mise à jour des chartes et règlements et j’en passe. Garde ta joie de vivre comme ça, tu es assez divertissant! Tu vas clairement devenir un « sweet pharmacist » et c’est tout à ton honneur. J’étais en train de finaliser mon CAP-CEL quand tu as créé un autre bijou sur Facebook (je te laisse trouver c’est quoi). Tu es pissant, ne perds pas ça. Merci pour tout.

À Maéva, notre chère secrétaire. J’ai appris à côtoyer une femme disciplinée, assidue et toujours prête à trouver des solutions aux problèmes. Tout au long de ton mandat, tu as su accomplir ton travail d’une manière exemplaire. Avoir des aptitudes de secrétaire, ça s’apprend. Mais avoir des aptitudes de coéquipière, de conseillère et de communicatrice comme tu l’as démontré, ça c’est inné et tout à ton honneur. Merci pour tout. À Meriem, la cadette du groupe! Du haut de tes 21 ans, tu es une femme déjà mûre et remplie d’avenir (je parle comme si j’avais 70 ans). Sérieusement, quand tu dis que tu gères, et bien tu gères! Amènes-en des partenaires, tu as fait rouler l’économie de l’asso comme une championne. Nos partenariats sont solides et je crois que tu maîtrises totalement les affaires associatives et le monde des affaires. Ta jumelle et toi êtes, ma foi, divertissantes à souhait! Tu es magnifique à voir aller et le meilleur est à venir. Merci pour tout ma chère. Aux gens qui, tout au long de l’année, ont corrigé mes textes en raison de mon français parfois déficient (ou parce que j’écris vite et je me relis vite…), je vous dis un gros merci. Probablement que j’en oublie, mais merci aux meilleures et meilleurs : Catherine Houde, Catherine Tardif, Derek Bergeron

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et Anne-Sophie Boucher. À Ema, Lyne, Myriam, Nathalie, l’équipe du centenaire et toute l’équipe de la Faculté de pharmacie de l’Université de Montréal (je ne peux pas tous les nommer), je vous dis un gros merci. Vous avez fait de mon parcours à la présidence un parcours exceptionnel, rempli d’occasion pour épanouir l’association et m’épanouir personnellement. Vous côtoyer aura été un réel plaisir et une chance inouïe. À mes collègues présidentes et présidents des différentes associations en pharmacie au Québec (APES, APPSQ, AQATP, AQPP, FPQ, OPQ), merci d’inclure les étudiant(e)s dans vos activités. Plus que jamais nous pouvons apporter nos idées et nos ressources pour faire avancer les choses. La dernière année a été marquée de nombreux événements importants : travail sur le PL31, création de la table de la grande famille de la pharmacie pour réfléchir à l’avenir de la profession, crise du COVID-19, etc. J’ai senti une équipe solide, tissée-serrée, solidaire et voulant avancer du même

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pas tout au long de l’année pour le bien de la profession. Vous êtes de véritables modèles et votre apport à la pharmacie est immesurable. Aux nouveaux et nouvelles exécutant(e)s de l’AÉPUM, vous vous apprêtez à vous embarquer dans une aventure stimulante et enrichissante. Vous aurez à faire face à plusieurs enjeux assez intéressants, allant de la révision des FIO à l’inclusion des activités de la Loi31 au programme en passant par la gestion de l’après-COVID et pour aboutir à terminer notre mémoire sur la transformation du programme ;). Je crois que vous avez l’équipe nécessaire pour relever ce défi avec brio. Il ne faut pas perdre de vue que ce travail est fait avec, et pour les étudiant(e)s. Sérieusement, la cause étudiant, c’est un mouvement fort et prospère! Il y aura toujours quelque chose à défendre. Finalement, ce n’est pas le nombre d’heures d’implication qui importe, mais surtout l’expérience de tout cela. Il faut se souvenir que nous le faisons bénévolement et que, après tout, nous sommes étudiant(e)s en pharmacie. « Eille

sérieusement, on en a fait en maudit des affaires cette année! » C’est un contrat colossal à signer quand on s’implique à fond. Mais je peux affirmer cela; il n’y a pas de mauvaise implication. Que ce soit 1 ou 2000 heures, l’équipe de l’AÉPUM t’accueillera à bras ouverts. Je suis bien content de pouvoir rester près de l’AÉPUM qui me tient à coeur en tant que président sortant. Je crois que je peux apporter beaucoup à ce poste (noter un peu de sarcasme et beaucoup de nostalgie). Ce n’est pas la fin, loin de là! On va se recroiser et ce n’est qu’un au revoir.

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Mon année à titre de secrétaire de l’exec - version express PA R M A É VA BLOT, S e c ré ta ire d e l ’A É P U M

Bonjour la Pharmille, J’espère que vous vous portez bien. C’est déjà la dernière fois que je m’adresse à vous en tant que secrétaire de l’AÉPUM! Oh, tempus fugit! L’année a passé si vite. J’espère que vous avez apprécié les infolettres express, les infolettres régulières dont le format a été modifié, le iCal des activités socioculturelles ainsi que les

publications sur la reconnaissance des exploits de vos pairs. Ce fut un plaisir d’avoir ces responsabilités, de documenter les procès-verbaux de nos rencontres et de transférer les différents courriels reçus aux personnes concernées. Ma 3e et dernière année en présentiel à la Faculté de pharmacie de l’Université de Montréal sera inoubliable, notam-

ment grâce au dynamisme de la vie étudiante. Merci énormément pour votre participation aux différentes activités de l’Asso ainsi que vos initiatives qui ont contribué à faire de cette année, une année mémorable. Je vous souhaite de passer une belle fin de session, et surtout, courage!

« J’espère que vous avez apprécié les infolettres express, les infolettres régulières dont le format a été modifié, le iCal des activités socioculturelles ainsi que les publications sur la reconnaissance des exploits de vos pairs. »

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1, 2, 3… C’est fini! PA R G A B RIE LLE SICOT T E - M E ND OZ A, Tré so r iè re d e l ’A É P UM

Après deux ans au poste de la trésorerie de l’AÉPUM, je peux enfin dire « travail réussi »! Ayant déjà un intérêt pour la gestion et la comptabilité, je crois fermement avoir pu apporter une expertise au sein de l’exécutif et fonder des bases stables pour la pérennité de l’entreprise. Mon implication étudiante a été un parcours semé d’embûches, d’obstacles inattendus, de joies, de quelques larmes aussi, mais surtout de moments de partage avec des étudiants hors du commun. Alors que ma première année en poste m’a permis de me familiariser avec le fonctionnement de l’AÉPUM, ma seconde année à titre de trésorière m’a donné le temps nécessaire pour aller audelà des tâches nécessaires. ★ Dans un premier temps, j’ai instauré la publication de capsules informatives financières : les « trucs de la trésorerie ». Simples

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rédactions, ces capsules voulaient effleurer les sujets de base d’une saine santé financière pour les étudiants dont leur temps libre est compté et qui ne pensent pas toujours à s’informer d’avance sur ces questions. Aussi simple qu’un rappel de payer les frais de scolarité ou de renouveler la demande d’aide financière au gouvernement, les trucs de la trésorerie ont été appréciés par mes pairs selon les rétroactions reçues par sondage. ★ Dans un second temps, j’ai réformé la structure de travail en créant un nouveau poste : l’adjoint(e) à la trésorerie. Ce nouveau poste permet d’assurer une transition graduelle des tâches au futur trésorier(ère), si élu(e), et de l’initier au fonctionnement complexe de la trésorerie. Aussi, cela permet une double vérification des transactions effectuées et de leur documentation. À deux, il est maintenant possible d’envisa-

ger la réalisation de tâches pour pousser plus loin la trésorerie : suivi plus rigoureux des 16 comités de l’AÉPUM, numérisation/ classification en continu, implication dans la gestion des comités (création d’inventaires, gestion du respect des clauses contractuelles, etc). ★ Dans un troisième temps, j’ai amélioré la communication entre la trésorerie et les sous-comités en organisant des rencontres mensuelles de tous les trésoriers de l’AÉPUM. En prenant les devants dès ma réélection, j’ai formé les trésoriers quant à l’utilisation de budgets uniformisés entre les comités ainsi qu’aux méthodes internes de fonctionnement. Ces rencontres m’ont permis de faire des suivis plus rapprochés et plus personnalisés, mais surtout d’être en amont des problématiques financières plutôt que le rôle rétroactif qu’avait initialement la trésorerie.

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★ Un de mes objectifs ultimes de mandat était de revoir notre forfait bancaire pour réduire les frais aberrants chargés et obtenir un meilleur service que notre entente des dernières années. C’est maintenant chose faite : mon/ma successeur(e) pourra profiter de services bancaires personnalisés qui reflètent les besoins et la réalité de notre association. De plus, les modifications apportées au document de suivi du budget permettent des réconciliations mensuelles des relevés bancaires avec une précision efficiente. ★ Finalement, je voulais préparer un guide de passation digne de ce nom : un document détaillé qui permettrait à la prochaine personne en poste de bénéficier des conseils et d’un échéancier pour s’éviter les bévues qui m’ont formées au cours des dernières années. Chose faite et réussie : je suis confiante que je laisse une trésorerie très différente de celle qui existait précédemment! Puisque le CAP-CEL est le moment de parler de nos accomplissements, je me dois d’écrire quelques mots sur la Professional Development Week 2020 qui s’est tenue à Montréal en janvier dernier. Nous avons accueilli avec brillo 627 étudiants canadiens en pharmacie pour 4 jours de conférences, de réseautage et de soirées sociales. Après plus de 2 ans de planification en tant que la trésorière du comité orga-

nisateur, c’est une autre réussite de longue haleine! Très différente de la gestion de l’AÉPUM, la trésorerie du PDW requiert une vision anticipatrice des dépenses et un savoir-faire de négociation auprès de nos fournisseurs. Ce rôle était largement au-delà de la simple gestion des entrées et sorties d’argent : j’ai collaboré à soumettre notre candidature à des bourses, à la facturation de nos commanditaires, à la négociation du contrat d’hôtellerie et de services audiovisuels, aux choix logistiques des repas selon nos moyens financiers et à la gestion de la taxation de nos services. Cette implication m’a permis de vivre l’expérience d’une jeune entrepreneure, de gérer ma petite entreprise et de voir à la concrétisation d’un événement sans dépassement de coût! Puisque toutes ces implications arrivent à leur fin, je n’ai pas pu m’empêcher (littéralement) d’appliquer au poste de trésorière nationale de l’Association canadienne des Étudiants et Internes en Pharmacie (ACEIP). Mes dernières années au sein du comité organisateur du PDW 2020 m’ont bien préparée à encadrer et guider les comités organisateurs des PDW 2021 et 2022 pour que leurs événements soient d’aussi grand succès que le nôtre. Je pourrai appliquer à un niveau national ce que j’ai appris par la gestion locale de l’AÉPUM : harmoni-

ser le système financier, faciliter sa compréhension aux membres en plus d’optimiser les processus et les communications de la trésorerie. J’espère être à la hauteur des attentes pour représenter les étudiants canadiens dans ma nouvelle fonction au sein du conseil exécutif national de l’ACEIP. Je ne peux conclure mon récapitulatif de l’année sans quelques remerciements. À l’exécutif, vous avez été une équipe solide tout au long de l’année. L’AÉPUM a vraiment été poussée à son meilleur cette année : autant par les activités offertes, les démarches pour le bien-être des étudiants, la représentation politique et la reconnaissance du rôle des pharmaciens. Merci spécialement à Derek, sans qui cette année aurait été beaucoup moins rose. Merci de m’appuyer à tout moment, d’être un ami dévoué et disponible. Merci d’être toi! À tous mes trésorières et trésoriers, merci de votre participation et de vos efforts. Sans vous, les activités de l’AÉPUM ne se réaliseraient pas: merci à votre travail passé si souvent sous silence. À tous les membres du conseil exécutif et consultatif, merci de votre implication pour faire de l’AÉPUM une grande famille. Après la rédaction de 376 chèques (mais encaissement de plus de 1821 chèques lors de 24 dépôts en caisse!), 2042 lignes de budget et de 44 onglets d’analyse des bud-

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gets des sous-comités ainsi que beaucoup trop d’heures de compilation de chiffres : mission accomplie! Je laisse une trésorerie en santé, documentée, traçable et

fiable. C’est avec grand plaisir et fierté que je passerai le flambeau à la prochaine personne élue à la tête de la trésorerie. Au futur exécutif, je vous souhaite une année

aussi belle en couleurs que celle que nous venons de vivre!

« Après la rédaction de 376 chèques (mais encaissement de plus de 1821 chèques lors de 24 dépôts en caisse!), 2042 lignes de budget et de 44 onglets d’analyse des budgets des sous-comités ainsi que beaucoup trop d’heures de compilation de chiffres : mission accomplie! »

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Et dire que j’ai failli passer à côté de ça! PA R GA B R IE L BA RSE T T I- BE NOIT, V P e t c harg é a u x a ffa i res exter n e s

Tout a commencé avec le congrès de l’APPSQ à Trois-Rivières. Pour moi, cela a été un congrès révélateur, car j’ai pu établir les premières relations avec les différentes instances (OPQ, AQPP, APPSQ et l’APES). C’est alors que j’ai réalisé à quel point je voulais que le poste soit orienté davantage vers la « famille » de la pharmacie. Oui les relations avec la FAÉCUM sont d’une importance fondamentale, mais j’avais une vision élargie du poste de chargé aux affaires externes et je voulais davantage concentrer mes efforts vers les instances professionnelles. Plusieurs étudiants étaient d’accord avec moi, nous voulions faire progresser notre pratique en tant que futur pharmacien. C’est d’ailleurs suite aux discussions avec les acteurs de la pharmacie à l’APPSQ que Bertrand Bolduc lui-même, président le l’OPQ, est venu nous annoncé

qu’un nouveau projet de loi en pharmacie s’en venait. Projet de loi qu’on connaît aujourd’hui sous le nom du Projet de loi 31. Et l’année 2019 correspondait certainement au bon moment pour cela. Il s’agissait du centenaire de la faculté et il y a eu les dépôts du projet de loi 31. Ainsi, lors de mon mandat, j’ai participé aux différents congrès et aux rencontres en pharmacie. Chacune de ces rencontres était l’occasion d’échanger et de discuter avec les membres de ces diverses organisations. Ainsi, nous pouvions établir de bons contacts, démontrer à quel point les étudiants en pharmacie sont passionnés et à quel point plusieurs d’entre nous souhaitent s’impliquer pour faire avancer la pratique de la pharmacie au Québec, et ce pour le bénéfice de nos patients. Le GIPS? Ah oui, le Groupe

d’intérêt en politique de la santé! Après en avoir discuté avec les étudiants, j’ai cru bon de créer un groupe afin de rassembler ceux intéressés par les politiques en lien avec la pharmacie et désireux de s’impliquer. Ensemble, nous avons donc fondé le groupe d’intérêt en politique de la santé, le GIPS. Le GIPS compte maintenant une trentaine de membres dont une vingtaine de membres actifs. Tout au long de l’année, j’ai organisé des rencontres ponctuelles. On a discuté successivement de plusieurs projets, tels le projet de loi 31 et son mémoire, le mémoire sur la transformation du Pharm. D. et les rencontres Maîtres Chez Vous. Je suis très satisfait de l’engouement qu’il y a eu pour le groupe et je suis très fier de la participation des membres. Ensemble, on a pu accomplir de belles choses!

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Projet de loi 31 et maintenant loi 31! Dans les projets du GIPS, il y a bien sûr eu le mémoire sur le projet de loi 31 dont j’ai eu la chance de diriger. Cela faisait plusieurs années que les étudiants en pharmacie de l’UdeM ne s’étaient pas prononcés publiquement sur un enjeu politique. Le projet de loi 31 était donc l’occasion parfaite pour que nous, les étudiants en pharmacie, partagions notre vision de la pratique future. La tâche ne fut pas simple et la coordination à distance avec l’AGEP par moment difficile. Par contre, nous sommes arrivés à rédiger un mémoire qui a été appuyé à quasi-unanimité par les étudiants en pharmacie de l’Université Laval et ceux de l’Université de Montréal. Malheureusement, lorsqu’est venu le temps de le défendre en commission parlementaire, nous n’avons pas été invités. Or, ce n’est pas à défaut d’avoir essayé! Le mémoire fut tout de même déposé, lu et analysé et demeurera à jamais dans les archives de l’Assemblée nationale! Pas si mal! Cela restera pour moi et le GIPS, un accomplissement marquant. De plus, Louis-Philippe et moi avons tout de même tenu à assister à la commission parlementaire. Nous avons pu participé à la rencontre préparatoire avec l’APPSQ et l’OPQ, puis nous avons

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rencontré le sympathique Dr. Mauril Gaudreault, président du collège des médecins du Québec en plus de voir en action l’office des professions. Ce fut une expérience inouïe. Pendant tout ce temps avaient lieu les rencontres téléphoniques hebdomadaires de l’OPQ. Ces rencontres, avec les diverses instances professionnelles, permettaient de nous tenir à jour par rapport au projet de loi 31. Ainsi, plusieurs informations et opinions étaient échangées pendant ces appels. Ceci nous a permis de nous rassembler derrière une vision commune de la pharmacie et d’avoir une influence politique importante. Et ainsi, tous ensemble, nous pouvions dire « l’union fait la force »! La saison des congrès Ensuite, il y a eu les congrès d’automne, soit les Rendez-vous de l’ordre et le Congrès de l’AQPP. Ces deux congrès ont été une occasion en or de resserrer nos relations avec l’OPQ et l’AQPP respectivement. Le congrès de l’AQPP a été pour moi le congrès le plus marquant. J’ai pu assister à des conférences hyper intéressantes et vraiment d’actualité. Nous en avons appris davantage sur la personnalité du pharmacien et sur la gestion du changement. Passage obligé ou occasion d’échanger?

Les Conseils exécutifs locaux (CEL) sont le moment pour toutes les personnes en poste de discuter de leurs réalisations et ce qu’il compte faire. Et à l’AÉPUM, on en fait des affaires! Alors évidemment ça peut devenir long. Surtout lorsque nous avons plus d’une trentaine de personnes en poste. C’est alors que Maéva et moi avons eu l’idée de tenter de transformer ces rencontres pour les rendrent encore plus pertinentes et encore plus utiles! Nous avons donc eu l’idée de créer un Pré-CEL soit un document à remplir avant le CEL. Le but est de se concentrer sur les points où il y a matière à discussion et moins sur les points informatifs. On s’est rapidement approprié le document et il reste à voir comment on pourra transformer les CEL pour les rendrent plus efficaces. Peutêtre aurons-nous la possibilité d’y participer à distance? Qui sait? Un c’est bien, mais deux c’est mieux! J’ai voulu faire revivre l’idée du mémoire sur le Pharm. D. en 5 ans. Cette fois-ci cependant, il faut viser plus large. Il faut cibler les besoins des étudiants en matière de connaissance, de compétence et en matière de santé psychologique. Tenter de cibler les besoins exprimés par les pharmaciens qui ont diplômés. Et les besoins pour la pratique future? Et tout ça, est-ce que ça peut entrer dans un

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programme en 4 ans tel qu’il est actuellement? Y a-t-il des cours à revoir? Bref, la tâche est colossale, mais cette fois-ci, le projet ne se fera pas seul. Nous avons une équipe d’étudiant déterminé à répondre à l’ensemble de ces questions. Et surtout déterminé à compléter un mémoire de qualité! Pour ce faire nous aurons besoin de l’aide de tous notamment en répondant avec sérieux à notre sondage qui nous permettra de cibler les besoins des étudiants. À suivre! Un mois de mars qui s’annonçait des plus chargés! Je dois vous avouer qu’en regardant mon horaire du temps pour le mois de mars, j’en frémissais parfois un peu! En plus des rencontres usuelles auxquelles tout externe doit participer, il y avait un déluge d’événements auxquels je devais et auxquels je voulais participer! Conseils centraux, conseil des affaires sociopolitiques, conseil exécutif local, assemblée locale, assemblée générale, 5 à 7 Télésanté (un projet cours vert tellement d’actualité! Wow!), Forum sur la relève étudiante pour la santé du Québec (pour lequel un cahier de recommandations a été déposé! Bien joué pharmacie!), le Grand forum de l’APES, les rencontres Maîtres chez vous, le congrès de la FAECUM (3 jours de 8 à 21h pratiquement sans arrêt!) et sans

oublier la journée de rencontre avec les ministres et les députés à l’Assemblée Nationale. Par chance que le congrès de l’APPSQ était en avril! Fiou! Sans blague, chaque personne en poste dans l’association étudiante a un mois où il est particulièrement occupé. Le mois de mars était définitivement celui des affaires externes! Heureusement, tout le travail fait n’est pas en vain. N’empêche que j’étais particulièrement déçu (mais aussi un peu soulagé). Bref. Cette année ce fut 4 conseils des affaires sociopolitiques, 6 conseils centraux dont un avec une durée record de 6 h et un conseil central en ligne (une première!), une nouvelle présence aux Rencontres Maîtres chez vous, un nouveau groupe d’intérêt en politique de la santé avec la tenue de 5 rencontres, une présence accrue dans tous les congrès, la participation aux rencontres de l’ordre, un cahier de recommandations (Merci à l’équipe de feu!), 2 mémoires (bon pas encore, mais ça s’en vient!) sans oublier tous les CEL! Je dois vous dire que je suis fier de tout ça! Ce que j’ai fait n’était pas toujours concret. Ce n’était pas toujours tangible. «Tsé, un externe, ça brasse des idées!» Pis ça j’en ai brassé! J’ai essayé de créer des relations avec différentes personnes, avec des organisations et

avec les instances. Tout ça dans le but de vous représenter et de faire parler de nous, les étudiants en pharmacie! Seul on va vite, mais ensemble on va loin En terminant, j’aimerais remercier tous les membres en poste de l’association étudiante et tous ceux qui s’implique de prêt ou de loin (particulièrement ceux du GIPS haha). Vous êtes des personnes en or! Vous êtes les acteurs du changement d’aujourd’hui et de demain! Vous comprenez que si les choses ne sont pas à votre goût et bien vous seul pouvez les changer! De plus, sachez qu’il n’y a pas de petite implication. Toute implication est la bienvenue et c’est ensemble qu’on parvient à faire de grande chose! Merci Lp! Tu sais mon chum, c’est grâce à toi que je me suis impliqué! Te souviens-tu à quel point ça ne me tentait pas au début? Et à quel point tu étais convaincant? On dirait que je savais dans quoi je m’embarquais et ça me faisait un peu peur. Et bien, je tiens à te dire merci! Sans toi, je n’en aurais jamais vécu tout ça et j’en aurais jamais appris autant. Sache mon cher que j’admire ton efficacité! T’arrives à maintenir un rythme effréné tellement longtemps! Je ne sais pas comment tu fais. Par moment à l’association, je t’ai tenu tête. Mais je veux que tu saches que jamais cela n’a été

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contre toi. Quand quelque chose faisait trop l’unanimité, on dirait que je n’avais pas le choix de trouver des arguments contre, un peu comme un parti de l’opposition. Sur ce merci pour cette belle année! Je n’aurais pas pu demander un meilleur président! Merci, Maéva d’avoir été toi même et d’avoir recherché la justice et l’équité! C’est apprécié! Aussi, nous avons pu faire de belles transformations pour le CEL. Je crois que les gens du consu ont apprécié nos efforts. Merci aussi à Derek! Tu as été l’homme à tout faire de l’AÉPUM. Sans toi, je ne sais pas comment nous aurions pu en faire autant! Continue à t’impliquer comme tu le fais, c’est si beau à voir! Merci à notre travailleuse de l’ombre, notre gardienne irréprochable, Gabrielle. Tu as fait un travail colossal et la trésorerie ne sera plus jamais ce qu’elle a été

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et c’est pour le mieux! Mon poste n’a pratiquement aucun lien direct avec le tien, mais je tenais à te le dire! Merci Cath Tardif. Je ne t’ai absolument jamais remis un article à temps. Jamais. Merci de ta compréhension. Et merci pour toutes les révisions que tu fais! Le Capsule tu l’as tenu à bout bras! Félicitations! Finalement, je voudrais remercier Patrick Boudreault qui est un peu l’équivalent d’externe (et encore plus) à l’OPQ. Patrick, tu as été une inspiration pour moi! Ton énergie est contagieuse et ta passion est inspirante. Ta vivacité d’esprit est impressionnante. Tu as su être rassembleur dans un moment où la « famille de la pharmacie » en avait le plus besoin. Tu as su inclure les étudiants au sein de l’OPQ. Et l’AÉPUM et moi-même t’en remercions énormément!

Peu de gens le savent, mais Patrick est la personne véritablement derrière la Loi 31. Finalement, je voudrais dire un petit mot à la personne qui aura la chance de faire mon poste l’année prochaine. Le poste de vice-président et chargé aux affaires externes, ce n’est pas un poste facile. C’est un poste où on est bombardé de projet ou d’idée de projet tous plus intéressants les uns que les autres. Je crois que l’important c’est de savoir prioriser les projets qui auront le plus impact pour les étudiants et aussi savoir dire non. Sinon, on divise nos efforts et on en accomplit beaucoup moins. De plus, je crois qu’il est très important pour un externe d’avoir de l’entregent et d’être rassembleur. L’entregent évidemment permettra de créer de nouveaux contacts et de saisir de belles opportunités. Rassembleur, car seul, on peut aller vite, mais ensemble on peut aller loin!

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Une année scolaire en accéléré PA R A N D RÉ A C HOINIÈ RE , C ha rgé e au x a ffa i res a ca d ém i q u es

Août : Une rentrée bien occupée! Le poste de chargée aux affaires académiques nécessite qu’un peu de son été soit consacré à ce nouveau mandat afin de s’assurer que les nouveaux futurs pharmaciens s’intègrent bien dans leur nouveau programme. En effet, parmi mes objectifs cette année, je voulais repenser le parrainage des 1e années. Lors de la recherche des parrains/marraines, j’ai demandé aux étudiants bénévoles de remplir un formulaire avec quelques caractéristiques propres à eux : leur langue maternelle, leur antécédents académiques (cégep/université) et leur aspiration en pharmacie... Les nouveaux étudiants, dès les journées d’accueils, ont été invités à compléter un sondage complémentaire afin de mieux les pairer avec leurs parrains/marraines. Ce sont 112 étudiants qui se sont portés bénévoles pour parrainer les 215 nouveaux étudiants.

Merci de votre implication! Les journées d’accueil de la Faculté sont également des journées très importantes pour l’AÉPUM qui en profite pour présenter nos rôles, mais aussi les opportunités qui s’offrent aux 1ère années. Cette année, j’ai créé les groupes d’étude; une manière à aider à diminuer le sentiment de compétition entre les étudiants en regroupant les étudiants intéressés selon les manières qu’ils sont habitués d’apprendre. Car l’on peut bien se lier d’amitié avec les personnes que l’on choisit de s’assoir lors de nos premiers cours à l’Université c’est plus que possible que le style d’apprentissage ne soit ni similaire ni compatible. Avec l’aide de Camille Foisy, l’orthopédagogue de la Faculté de pharmacie, les étudiants ont été regroupés et un guide de technique d’étude leur a été partagé. Quelle excellente façon de débuter l’année du bon pied!

Septembre : Planifier l’année et bien se financer! En pharmacie, septembre coïncide rapidement avec 1er exam, c’est pourquoi il est si important de débuter le tutorat dès la première semaine de septembre. Les nouveaux tuteurs embauchés au cours de l’été se sont présentés à la cohorte 2023 lors d’une conférence-midi sur le tutorat « Trucs et astuces pour bien réussir en pharmacie » tandis que les 2e années ont reçu une excellente séance de tutorat sur les techniques d’études pour les cours de soins.

Cette année, le but était de focuser sur les techniques d’étude. Par

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conséquent beaucoup de publicités a été effectuées pour créer un engouement pour le nouveau tutorat, et ce pour toute l’année, par l’entremise d’événements Facebook sur les groupes cohorte et dans l’infolettre hebdomadaire. Il ne faut pas non plus passer à côté de la classique Marche automnale, qui a permis de rassembler des membres de la faculté et des étudiants de tous les programmes et cohortes du Pharm. D., QeP et BSBP le temps d’un pique-nique au sommet du Mont-Royal. Une superbe température était au rendez-vous ainsi que de délicieuses pommes du Québec cueillies par notre directrice de programme et sa famille.

Finalement, pour bien débuter l’année scolaire, il faut avoir un plan d’action et bien sûr, du financement pour réaliser nos plans. Afin de soutenir le projet du local de détente et les activités pour le comité Ça va, j’ai rempli deux demandes de financement. Une pour le Fond pour l’amélioration à la vie étudiante pour le local de détente et j’ai soumis les activités du comité Ça va au Concours pour le Mieux-être étudiant. Bien

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qu’appliquer pour des subventions est prenant, cela portera fruit!

des techniques d’étude efficaces grâce au système style « pomodoro ».

Octobre : Remettre sur pied un comité Une fois la rentrée bien installée, c’est l’heure de passer au plan d’action pour l’année. Le comité Ça va se rencontre et créer un horaire des activités à venir pour l’année scolaire en cours. Les objectifs pour cette année sont tirés du plan d’action de l’année scolaire précédente et du rapport de l’enquête Ça va? de la FAÉCUM. On vise à agir sur les leviers que nous n’avions pas eu la chance d’explorer l’an dernier, soit le sentiment d’isolement social et le climat de compétition entre les étudiants. Bien évidemment, le bien-être psychologique des étudiants est au coeur de nos interventions, et les projets de l’an dernier (ex : Local de détente) sont priorisés. Ce ne fut pas très long avant que le premier étud-o-thon fait son apparition (3 octobre 2019) et que la zoothérapie débute! La participation au premier étud-o-thon est très encourageante. Il y des étudiants en 1ère année et même des 4e années en stage qui en profitent pour réviser des notions en bonne compagnie. Les étud-o-thons ont connus un fort succès cette année ce qui a permis à plusieurs étudiants de briser l’isolement associé à l’étude et de développer

Novembre : Pas si relaxe un local de détente Les achats débutent dès la fin octobre en commençant par les meubles les plus essentiels de notre local de détente, en attendant de voir si notre demande de financement FAVE est approuvée. Mais sachez qu’il n’est pas toujours facile de courir après les articles prédéterminés dans notre liste d’achats pour la subvention. Noël a causé plusieurs ruptures de stock pour beaucoup de produits. Plusieurs étudiants se sont impliqués pour aider à assembler les meubles et pour décorer le local.

En fin novembre, le concours de photo permet de trouver des oeuvres originales sur le thème « un havre de paix » afin de créer la murale qui s’étendra le long du mur gauche. De plus, les prix pour ce concours étaient alléchants (1er

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- 50$ en carte cadeau chez chez WaySpa, 2e - 30$ en carte cadeau chez Juliette et chocolat, 3e - 20$ en carte cadeaux chez Cineplex). Finalement, l’inauguration du local de détente a eu lieu le 26 novembre 2019, en présence d’étudiants et de membres de la Faculté qui ont contribué à l’élaboration du projet, et ce, malgré les quelques détails qui restaient à finaliser.

velle activité de décoration de biscuits avec les familles du Manoir Ronald McDonald devait avoir lieu le 9 décembre, mais suite à un changement de cours, l’activité a dû être annulée. Une autre activité à garder en banque.

Janvier : Focus groupe

Avant de passer au mois de décembre, les étudiants ont eu besoin d’un coup de main pour garder le moral. Les 3e années trouvaient la session ardue, alors en collaboration avec la représentante de classe nous avons convenu un plan avec la faculté pour gérer les hautes attentes que se mettent les étudiants en fin de session. Décembre : Fin de session rime avec étud-o-thons Eh oui, il faut garder le moral! Les trois semaines avant les examens finaux, il y a eu un étud-othon chaque semaine! De plus, un cours de yoga gratuit a été offert aux étudiants dans le cadre des activités du comité Ça va. Une nou-

Le mois de janvier, c’est le temps de prendre un peu de recul. Ainsi, les représentants de classe préparent une présentation des commentaires et suggestions de leur cohorte. À l’été 2019, j’avais créé un modèle de document pour recueillir les commentaires des élèves et un modèle de présentation pour les représentants afin que toutes les cohortes présentent au minimum certaines informations. La standardisation des présentations facilitait à la fois le travail des représentants de classe, mais aussi celui de la Faculté qui reçoit les commentaires. Félicitations à toutes les cohortes, le taux de participation au Focus group était appréciable! Février : Nouveauté : Jeux de société La soirée « Game night au Pharm. D. » a été créée dans le

cadre du comité Ça va dans le but de briser l’isolement chez les étudiants. Cette soirée était ludique et sans but académique, mais également sans alcool afin d’offrir une activité aux étudiants qui sont mal à l’aise d’assister à des soirées où de l’alcool est servi.

On ne peut passer février sans souligner la Saint-Valentin. L’étud-othon « Post Saint-Valentin » est la séance qui a rassemblé le plus d’étudiants, avec plus de 50 participants grâce à la promesse de fondue au chocolat! Il n’est jamais trop tard pour tomber en amour avec son étude ;)!

Mars : Passer de vraiment occupé à complètement confiné Tant de belles choses étaient planifiées pour le mois de mars! Toutefois, on ne vit pas une pandémie mondiale toutes les années, alors il faut s’adapter! Par chance, les étudiants ont tout de même eu

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la chance d’avoir un dernier étudo-thon, pour un total de 11 séances plutôt que 13 et de participer à la séance de Yoga-Pilates donné par une instructrice du Cepsum dans le cadre du comité Ça va. Le Trivia-Fac, une activité de style jeu-quiz entre la Faculté et les étudiants était planifiée pour le 13 mars, mais elle sera reportée à l’année prochaine. Tout étant déjà préparé, ce ne sera pas compliqué à organiser.

La conférence-midi sur les produits MVL en rhume et grippe sera reportée et changera de format, mais grâce à la générosité de François P. Turgeon, les étudiants auront la chance d’approfondir leurs connaissances sur un sujet qui suscite tant de questions à la pharmacie. Un dîner partage (potluck) était également envisagé avec les étudiants du QeP pour le mois de mars, mais celle-ci sera aussi reportée à un moment plus opportun Enfin, le comité Ça va modifier ses plans pour une campagne sur les réseaux sociaux qui devait avoir lieu à la mi-mars. Celle-ci devait contrer l’isolement social! Cependant, la pandémie mondiale qui favorise l’isolement phy-

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sique nous a obligé à réfléchir à d’autres manières de maintenir le contact avec et entre les étudiants. Le Comité sonde également les étudiants sur leur participation et appréciation des activités du comité Ça va.

Bien sûr, la crise COVID-19 a chamboulé l’horaire académique, alors j’étais présente comme chargée aux affaires académique dans les discussions avec les vice-doyens, les directeurs de programme, le conseiller en évaluations et les autres acteurs prenant les décisions sur les modifications des modalités de l’enseignement. Avril : Des plans pour le ou la prochain(e) chargée Pour ce qui en est des comités facultaires, le sous-comité pédagogique s’est surtout penché sur différentes manières d’atteindre les attentes d’Agrément, dont l’intégration de l’approche par compétences dans l’ensemble du curriculum (et non seulement dans les cours de laboratoire). Au niveau du Conseil des affaires académiques de la FAÉCUM, c’est également quelque chose qui avait été priorisé, mais heureusement, l’équipe de la Faculté

est très proactive à ce sujet. C’est dans cette optique que s’installe le projet de réforme de l’examen PRÉFACE mené en collaboration avec Claude Dagenais et Nicolas St-Onge. Il n’y a pas d’inquiétudes à y avoir, les changements toucheront surtout la façon dont les professeurs rédigent leurs questions et comment ils seront associés à un niveau de compétences. Dans le comité conjoint, les points traités sont redondants d’une année à l’autre; propreté des locaux, disponibilité du papier brun, entretien des salles TE, stress chez les étudiants et modes d’évaluation. Restez assurés que vos préoccupations sont adressées. Enfin, au moment de rédiger cet article, je ne sais pas encore qui vient d’être élue comme chargé(e) aux affaires académiques pour l’année 2020-2021, mais sache que je suis très fière de votre campagne et j’ai hâte de partager un peu de mes savoirs acquis pour vous aider à en accomplir beaucoup dans votre mandat. Assurezvous de garder un bon lien avec les nouveaux. Et pour terminer cette revue de l’année, je crois qu’il est temps de faire le décompte et de vous souhaiter… Bonne année!

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Ce n’est pas fini, ce n’est qu’un début PA R M E R IE M KHAT E M , C ha rgé e au x a ffa i res cor p ora ti ves

Une autre année qui se termine! J’ai peine encore à croire que nous sommes déjà au mois d’avril, ce qui annonce la fin imminente d’une autre année au Pharm. D. J’ai eu la chance et le privilège d’occuper le poste de chargée aux affaires corporatives au sein du conseil exécutif de l’AÉPUM. Ce poste m’a non seulement permis de me surpasser, mais également de rencontrer un groupe de gens formidables dont je suis reconnaissante d’avoir côtoyé pendant toute l’année, même si la fin a été un peu abrupte. Mon implication au sein de l’association étudiante a commencé dès ma première année, où j’ai occupé le poste de chargée adjointe aux affaires corporatives, et j’ai tout de suite eu l’intérêt à occuper ce poste en tant que senior. J’aimais l’aspect communication du poste et faire le lien entre les instances extérieures et l’association. Par conséquent, j’ai donc occupé ce

poste cette année et je peux confirmer que ce fut une expérience tant enrichissante que plaisante. Avec Marie-Laurence Leblanc, la nouvelle chargée adjointe, nous avons tout de suite, pendant l’été, signé plusieurs contrats avec les commanditaires officiels de l’association étudiante pour tenter d’avoir le plus d’argent possible pour organiser des événements incroyables. Ensuite, l’organisation des midis-conférences a commencé et malgré les kilos que j’ai probablement accumulés avec les croquettes de poulet du St-Hubert, j’ai adoré pouvoir offrir cette opportunité aux étudiants. Au Pharm. D., il est important de rencontrer des gens et pouvoir sortir de sa bulle d’étude, qui peut parfois être remplie d’anxiété, et un midi-conférence était l’occasion parfaite pour ça. De plus, cela permettait d’en apprendre davantage sur des sujets importants pour notre vie future,

comme ses finances personnelles ou l’achat d’une pharmacie. Je dois toutefois avouer que ce sont les soupers-conférences avec leur bar à poutines qui me manquent le plus. En parallèle, nous organisons la Journée Carrière, un événement qui regroupe toutes sortes d’acteurs du monde de la pharmacie. Les chaînes et bannières, les hôpitaux ainsi que les institutions gouvernementales étaient au rendez-vous. Ils avaient chacun des kiosques et vous avez donc pu leur parler tant pour de futures opportunités d’emploi que pour des questionnements sur la pharmacie. Le tout était suivi par une conférence et un souper écoresponsable, qui n’avaient aucun objet en plastique, avec l’aide du comité vert. Cet événement qui peut sembler simple a toutefois pris des mois pour l’organisation et l’obtention d’une réservation à l’Agora. Avec celle-ci qui est

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souvent occupée, comme vous pouvez le voir, c’est un exploit! Je suis particulièrement fière de la Journée Carrière, car malgré que je n’étais plus capable de sentir mes pieds à force d’être debout, la journée s’est extrêmement bien déroulée. Chaque merci et sourire des étudiants rendait le tout encore plus parfait. Les partenaires ont tous adoré vous parler et apprendre à connaître nos futurs pharmaciens. À la fin de cette journée, certains ont même pu repartir avec des iPads ou un Apple Watch, encore bravo aux gagnants! Une nouveauté que j’ai incorporée cette année, avec l’aide de Louis-Philippe, a été les tirages par nos commanditaires. Un aspect qui permet à encore plus d’étudiants de courir la chance de gagner des cartes-cadeaux, qui on doit l’admettre, sont toujours les bienvenues. J’espère que vous avez apprécié cette petite touche! De plus, cela permettait souvent de commanditer l’événement et permettre un plus grand budget.

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Outre mes implications dans mes tâches corporatives, j’ai aussi participé au congrès de l’AQPP, qui a été un bel événement avec des conférences enrichissantes et pertinentes sur notre future profession. J’aurais aimé vous présenter une des conférences à la fin mars lors d’un midi-conférence, mais malheureusement le COVID-19 en a décidé autrement. De plus, j’ai participé à la rédaction du mémoire sur la loi 31 qui a été extrêmement bien écrit et qui défendait bien ce projet tout en amenant des approches qui auraient permis de le pousser encore plus loin. Encore chapeau à Louis-Philippe, Gabriel, Derek, Abygaelle et Rita pour leur travail sur ce projet! Bref, j’ai passé une super belle année à ramener de l’argent à notre association étudiante et organiser des événements pour tous les étudiants. Je tiens à dire un grand merci à Louis-Philippe, Jérémy, Gabriel, Gabrielle, Derek, Maéva, Andréa et Catherine pour cette super belle année. J’ai adoré

travailler avec chacun d’entre eux et je n’oublierais pas les fous rires qu’on a vécus ensemble. Je ne vais pas mentir en disant que j’ai eu des larmes dans les yeux en écrivant vos noms et en réalisant que notre année ensemble se terminait. Vous avez un futur rayonnant devant vous, je n’en doute pas. J’ai déjà hâte de vous entendre parler dans un futur congrès. Je vous aime et s’il vous plaît, écrivez-moi quand vous serez riches et célèbres. Sur ce, au revoir deuxième année du Pharm. D., mais je ne dis pas au revoir à l’implication étudiante. Chaque année, j’en ressors encore plus courageuse que l’année précédente et ce sentiment d’accomplissement de soi est inédit. Je repousse mes limites et j’espère pouvoir continuer à le faire. En parcourant cet article, vous avez sûrement deviné que...

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#ÇaVaAller PA R CAT H E RINE HOU D E , Co o rdo n na tr i ce à l a vi e étu d i a n te

Pour bien vous expliquer mon parcours au sein de l’AÉPUM et pour vous montrer ce qu’il représente pour moi, je trouve important de commencer par le commencement. Ainsi, tout a débuté lors d’un de ces fameux 5@7 qui se déroulait avant la semaine de relâche. J’étais un peu « pompette » comme on dit et quelqu’un est venu me voir et m’a dit : « Toi Catherine, être CVE l’année prochaine ça te tenterait pas? », ce à quoi je me suis empressée de répondre : « Hey boy non, vraiment pas! » Finalement, la conversation s’est terminée là. Sauf que, sans le savoir, cette personne venait de planter une petite graine dans le coin de ma tête qui n’a cessé de grandir par la suite. M’étant quelque peu liée d’amitié avec le CVE de l’époque, Lp Daoust, je commençai à lui poser quelques questions sur le poste. Sachant que je suis une personne assez stressée au départ,

je me demandais sérieusement si j’étais à la hauteur d’occuper ce poste. C’était une grosse décision à prendre, car occuper un poste dans l’AÉPUM, ce n’est pas à temps partiel et quand ça te tente, c’est 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Dans le mois qui suivit, j’ai consulté plusieurs personnes de mon entourage pour savoir ce qu’ils pensaient de mon idée. Ainsi, lors de la relâche, j’ai longuement discuté avec ma mère (a.k.a. ma bff since day one) et ma marraine (a.k.a. la personne qui me ramène sur Terre quand j’ai des idées folles). Évidemment, ne faisant pas partie de la population étudiante universitaire, elles savaient plus ou moins en quoi consistait le poste même avec mes meilleures explications. Toutefois, tout comme moi, elles avaient un peu peur que mon petit côté de fille stressée fasse que je « pète au frette » en bon français.

Elles ont toutefois trouvé que c’était une bonne idée de m’impliquer au sein de la vie étudiante et que j’avais la personnalité parfaite pour faire ce poste : sérieuse, mais qui sait s’amuser lorsque c’est le temps. J’ai donc incorporé tout ce qu’elles m’avaient dit à mes réflexions. En revenant de la relâche, le temps de me décider arrivait à grands pas. J’ai donc envoyé un message à Lp lui demandant de le rencontrer pour que l’on discute du poste ensemble et afin de savoir dans quoi j’allais réellement m’embarquer si je décidais d’y aller « all in » et de me présenter aux élections. Fidèle à son habitude, Lp a pris le temps de regarder avec moi tous les aspects du poste et de m’exposer les tâches de celuici. C’est après cette fameuse rencontre, voyant à quel point Lp parlait du poste avec des étoiles dans les yeux, que j’ai décidé de sauter. C’est ainsi, que le 18 mars

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2019, jour du déclenchement des élections générales 2019, que ma vie changea à jamais. Honnêtement, les deux semaines d’élection ont été les deux semaines les plus stressantes de ma vie entière. C’est difficile d’aller rejoindre environ 800 étudiants, d’âge et de niveaux universitaires différents, 800 personnes ayant chacun leur propre personnalité, leurs propres valeurs et leur propre style de vie. Moi, la petite fille de 5 pieds 1 du Saguenay (la la), je devais les convaincre de me faire confiance l’année prochaine afin de prendre en main leur vie étudiante. Ce n’est pas une mince affaire, c’est moi qui vous le dit! Pour ajouter à tout cela, un adversaire féroce s’était présenté contre moi. Au début, cet obstacle m’a légèrement découragée, mais par la suite, c’est ce qui m’a donné la motivation de donner mon maximum et de montrer que ce n’est pas parce que je suis une petite femme que je ne suis pas capable! Toutounes power comme dit ma « préf » Lise Dion. Lundi, 1er avril 2019, 21h44, je sautais dans mon salon en buvant un gin tonic et en dansant la musique dans le tapis. Je venais de GAGNER!!! Tous mes efforts venaient de porter fruit et j’allais avoir l’honneur de procurer du plaisir à tous les membres de l’AÉPUM Pharm. D-Q.e.P. pour l’année scolaire 2019-2020.

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Dès mon entrée en poste, j’ai débuté l’organisation de l’honorable soirée Vins et Fromages qui se déroule traditionnellement le vendredi du weekend de l’action de grâce. Avril, c’est tôt pour commencer à prévoir ça vous me direz, hey bien non! Un tel événement, ça se prépare si tu veux offrir à tes participants la meilleure soirée qui soit. Ainsi, j’ai travaillé à distance tout l’été à partir de mon petit coin de pays pour vous offrir une soirée inoubliable. À ce sujet, je veux remercier du plus profond de mon coeur Lp de m’avoir enduré, aidé et épaulé tout le long de ce fastidieux projet. Même si tu m’as dit : « Ton Vin et Fromages est peut-être meilleur que le mien », je n’y serai jamais arrivé sans toi. Pendant l’été, j’ai également épaulé le comité organisateur des activités d’accueil pour qu’on puisse intégrer de la manière la plus « friendly » et agréable que soit nos nouveaux étudiants à la fin août. Anne-Sophie, Thomas et Raphaël, merci pour ces beaux moments, vous avez fait un travail incroyable. C’est un peu grâce à vous que la cohorte 2019-2023 est autant soudée et participative. Pour ce qui est du reste, je ne veux pas m’éterniser sur chaque évènement que j’ai organisé cette année. Voici donc juste un bref rappel des activités/soirées qui nous ont diverties cette année : Party de la rentrée, Vins et fro-

mages, party d’Halloween, Virée roadtrip pour la fin de session d’hiver, ArcherTag, Carnaval, le chalet, le VUBER, etc. Toutefois, je peux vous dire que je suis fière de ce que j’ai accompli malgré tout. Dans chaque événement, il y avait plusieurs points positifs et la plupart des gens ont beaucoup apprécié. Oui, certaines choses auraient pu être mieux faites et certaines choses repensées, mais je suis un humain, je ne suis pas parfaite et surtout on ne peut pas plaire à tout le monde. Pour la suite de mon texte, j’ai envie de vous exprimer ce que mon poste m’a apporté sur le plan personnel. Je ne peux pas parler de mon expérience sans mentionner le mot : AMITIÉS. Je ne vous le cacherai pas, cette année n’a pas toujours été facile pour moi, physiquement et psychologiquement. Toutefois, je suis certaine que si je m’en suis aussi bien sortie, c’est parce que j’ai eu des personnes incroyables autour de moi qui m’ont offert une épaule pour pleurer, des oreilles pour écouter mes millions de pseudo-problèmes et des bras pour m’aider. C’est à ce moment que j’ai compris que des amis c’est comme une famille qu’on se choisit pour soi-même. Les amis, les vrais, ce ne sont des personnes qui sont toujours là pour toi, qui oublient tes défauts et qui « deal » avec toi dans ton ensemble. Même si parfois, l’amitié c’est pas facile et que ça peut apporter son lot

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d’obstacles de temps en temps, c’est la plus belle chose qui peut t’arriver. Lp et Derek, merci, vous savez pourquoi. Je ne peux pas non plus parler de mon expérience sans mentionner le mot ÉQUIPE. L’association, c’est toute une équipe. Neuf membres de l’exécutif et quelques 30 personnes sur le conseil exécutif local complet. Mon année aurait été bien différente sans tous les membres de cette belle équipe. Chaque rencontre de CEL a été pour moi une chance d’en apprendre un peu plus sur chacune de ces belles personnes qui composait notre équipe. Tout et chacun m’a apporté un petit quelque chose que je garde précieusement et qui font de moi une meilleure personne dans la vie de tous les jours. Je suis fière d’avoir été un membre de cette merveilleuse équipe, merci d’être vous. Finalement, je ne peux pas parler de mon expérience sans parler de CONNAISSANCE DE SOI. Comme je l’ai mentionné au début du texte, je suis une personne assez anxieuse de nature. Ainsi, l’implication au sein de l’association a parfois été pour moi un tour de force. Étant quelqu’un qui a besoin de plusieurs journées d’étude pour mes examens et de temps pour moi pour relaxer et faire des activités que j’aime, j’ai quelques fois frappé un mur. L’impulsivité fait partie de mes caractéristiques,

étant parfois une qualité et parfois un défaut. Elle a donc fait en sorte que j’avais envie de m’impliquer dans tout ce qui s’offrait à moi. Je voulais également participer à toutes les activités qui s’offraient à moi afin de ne rien manquer. La session d’automne a été très occupée, tant au niveau socioculturel au sein de l’asso qu’avec les nombreux congrès d’instances et les activités du Centenaire de la faculté. À cause de ma bonne pote Impulsivité, qui a tendance à s’embarquer à fond dans ce qu’elle fait, j’ai participé à tout. Vous comprendrez donc que ma session scolaire en a pris coup et mon corps aussi. Au mois de décembre, juste avant la fin de session, j’étais épuisée et ne voyais plus le bout d’y arriver. Cette période m’a fait beaucoup réfléchir. L’implication, c’est supposée t’apporter du positif et lorsque tu t’impliques, c’est parce que tu aimes ce que tu fais. Lorsque c’est rendu négatif et que tu ne te sens plus à l’aise, c’est parce que tu es allé trop loin! C’est un message de ton corps qui te dit : « Hey moi aussi je suis là, penses à moi des fois. » J’ai donc réalisé que moi aussi, j’avais le droit de dire non. Avec du recul, je pense que cette situation m’a beaucoup appris et je ne regrette rien de ce que j’ai fait. Remerciements Meriem, ma petite Marocaine pré-

férée. Je remercie la vie de t’avoir mis sur mon chemin. Tu es une personne incroyable, vraie et tellement agréable à côtoyer. J’ai su trouver en toi une vraie belle amitié que je veux voir perdurer et grandir à travers les années. Malgré ton jeune âge, tu es impressionnante. Tu as une tête sur les épaules, les idées arrêtées et tu sais où tu t’en vas. Tu n’as jamais cessé de m’épater tout au long de l’année. Merci pour tous les beaux moments passés ensemble. Je vais me souvenir toute ma vie de notre fin de semaine à Jouvence. Merci d’avoir su m’écouter et me réconforter quand j’avais des problèmes relationnels (on va dire ça de même… ahah) et de m’avoir fait rire. Tu es une perle. Derek, merci de t’avoir ouvert à moi peu à peu tout au long de cette année (malheureusement écourtée). J’ai appris à voir en toi une personne très sensible, attentionnée et qui a à coeur ses ami(e) s et sa famille. Tu es toujours prêt à aider les autres et tu es toujours là lorsqu’on a besoin d’une oreille attentive. Tu es le genre de personne qui reçoit les défis comme une manière de prouver au monde qu’il est capable et c’est, selon moi, une de tes grandes forces. Merci de m’avoir laissée entrer dans ta vie comme tu l’as fait, ça me touche beaucoup que tu me considères comme une personne importante pour toi. Bonne continuité Derek, je ne suis vraiment

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pas inquiète pour ton avenir mon cher! J’espère de tout mon coeur qu’on continuera la belle relation qu’on a développée dans le futur. Gabrielle, ma chère Gabrielle. La membre de l’exécutif qui travaille dans l’ombre de la mine, mais qui ressort de celle-ci avec des tonnes et des tonnes de lingots d’or. Tu as été un atout plus qu’important cette année au niveau de la trésorerie avec tous ces nouveaux comités et surtout ton implication dans le PDW. Je te lève un IMMENSE chapeau (mettons le plus gros que tu peux t’imaginer). J’ai fait mon possible pour te rendre la tâche la plus facile possible avec le budget socio, j’espère que ça aura pu t’aider. En tout cas, toi tu m’as beaucoup aidé! Merci pour ton aide et ton support tout au long de l’année. Repose-toi maintenant ma belle. xx Andréa, je n’ai qu’un mot qui me vient en tête en pensant à toi : WOW. Je n’arrive toujours pas à comprendre comment tu as pu jongler à travers tes nombreuses rencontres à la faculté, tes demandes de bourses, la réalisation de la salle de détente, tes étud-o-thon, les CEL et j’en passe. J’aimerais te dire un gros bravo pour la mise en place de ton comité Ça va? Une Acad c’est avant tout une personne qui a à coeur les étudiants qu’elle représente et toutes tes implications nous prouvent que tu étais la meil-

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leure pour occuper ce poste cette année!! J’ai adoré travailler avec toi cette année. Merci pour ton calme et ta bonne humeur toujours présente. Bonne continuité dans tes projets futurs. Gabriel, mon petit lunatique préféré. S’l y avait un gars qui avait ses opinions et qui les défendait cette année, c’est bien toi! Toujours là pour nous faire questionner et ramener les choses en perspective. En ce moment, je suis certaine que si je tape « AÉPUM » sur Google Maps, il y aura un résultat, car cette année, tu as réussi à nous mettre sur la MAP. Pour ça, je te donne mes plus sincères félicitations! Ce n’est pas rien de savoir que les étudiants en pharmacie de l’Université de Montréal font partie des rencontres décisionnelles de plusieurs associations importantes. Je pense que tu as su pousser la représentation à son max cette année, bravo pour ça! Merci d’avoir été aussi drôle à travers ton petit côté lunatique, tu vas me manquer! Bonne chance pour le futur mon ami. Maéva, ahhh ma douce Maéva. Combien de temps est resté caché ce trésor au fond de l’océan? Plus sérieusement, tu as vraiment été « sharp » dans ton poste de secrétaire cette année. Tes nombreux rappels amicaux sur la page du CEL nous ont gardé à notre affaire toute l’année. Également, tes infolettres étaient très bien faites

et concises et on voyait très bien toute l’information. Au niveau de l’équipe, tu nous a apporté beaucoup avec ton calme, ta facilité d’approche et ta bonne humeur contagieuse. Ça a été un réel plaisir de travailler et d’apprendre à te connaître tout au long de l’année. Tu es vraiment une personne « easy going » et tu trouves toujours des solutions aux problèmes. Merci de m’avoir laissé te découvrir et bonne chance dans tous tes projets futurs bella. Jé, mon T. I. préféré. Toujours là pour nous faire rire avec tes idées technologiques que je ne connais pas. Si tu prévois un changement de carrière, je te suggère grandement de considérer remplacer André Martel quand il va prendre sa retraite. Bien contente d’avoir pu assister à un enregistrement du Pharmachien avec toi. Plus sérieusement, je veux te féliciter pour ton année, c’en était pas une facile, tant au niveau du conseil de Fac qu’au niveau des élections. Tu as géré de mains de maître les élections de cet automne malgré tous les pépins qui sont survenus. En plus, en ce moment, tu es en train de tenir des élections à distance à cause de la fameuse crise de la COVID-19 : wow!! Merci de m’avoir divertie tout au long de l’année et d’avoir aussi bien tenu ton rôle de représentation des étudiants auprès de la faculté, nous t’en sommes tous reconnaissants.

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Bonne chance dans tes projets, je te souhaite que tes stages ne soient pas à 1h30 de transport de chez vous ahahah! Louis-Philippe, j’en aurais bien long à dire sur toi. Je vais me retenir et tout t’écrire ça personnellement. Par contre, je veux exposer une chose très importante au grand jour : tu es le gars qui a le plus à coeur ses implications que je connaisse. Je sais que tu sais de quoi je parle quand je dis ça. Tout au long de la session je t’ai vu te démener pour les étudiants, tant auprès de la faculté, des partenaires, des plus grandes instances, des étudiants et j’en passe. Je t’ai vu délaisser ton étude de nombreuses fois pour répondre aux messages des gens qui avaient besoin de toi. Je t’ai vu plusieurs fois te coucher aux petites heures du matin parce que tu rédigeais

un document qui était dû pour le lendemain matin. Tu as aussi été là pour moi, pour m’épauler dans mon poste, mais aussi personnellement tout au long de l’année. Pour de vrai, je me demande comment tu as fait. Mille fois bravo pour ton travail, tu es vraiment un humain respectable et extraordinaire qui a le coeur à la bonne place. J’ai confiance que tu peux faire tout ce que tu veux dans la vie. À la prochaine mon pote. xx

et d’être restées les fidèles amies que vous êtes. Je vous aime fort même si je vous ne le dit pas assez (excusez-moi là, je suis ne pas ennuyeuse de mes amies et un ti peu sauvage hihi). xxx Finalement, merci à tous les gens impliqués de près ou de loin dans le conseil exécutif local de cette année. Vous étiez une équipe incroyable et vous avez amené l’implication étudiante à un autre niveau.

Frédérique, Marianne, Sandrine, Sydney et Yasmeen, mes acolytes, mes pharmaQueens. Merci d’avoir accepté mon implication et de m’avoir soutenue tout au long de l’année. Je sais que j’étais moins présente avec vous, que j’ai manqué plein de beaux moments et que je vous ai parfois manquée. Merci de m’avoir laissé faire ce que j’aimais le temps d’une année

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Chargé aux affaires internes PA R J É R É MY D UBÉ , C ha rgé a u x a ffa i res i n ter n es

De Représentant au conseil de faculté à Chargé aux affaires internes, c’est ainsi que se termine cette grande aventure qu’aura été mon mandat au sein de l’exécutif de l’AÉPUM. Cette épopée ne s’est évidemment pas faite sans heurt et complications. C’est face à l’adversité que nous avons pu en tant qu’équipe avancer et faire progresser notre association au nom des plus de 800 étudiants que nous avons eu la chance de représenter. Aujourd’hui je retire mon chapeau de chargé aux affaires internes et je vous écris en tant qu’individu. Une personne qui a vu sa vie modifiée du tout au tout par ce qu’elle a vécu à l’université, mais également par l’opportunité d’un poste au sein de l’exécutif étudiant. Ce mandat d’un an m‘a apporté un lot de fiertés et de bonheurs, mais bien évidemment de périodes de découragement,

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car les études à la Faculté sont intenses et exigeantes, sans oublier de rajouter l’implication scolaire et le travail. Mais, aujourd’hui je peux dire que j’ai toujours gardé en tête que la persévérance est la clé… la clé de la réussite, la clé de la réussite de tous ceux et celles qui sont prêts à faire les sacrifices nécessaires. Vous êtes tous probablement fébriles à se demander comment se dessinera votre avenir en tant que professionnel, vous demandant comment se déroule la vie sur le marché du travail? Comme étudiant, vous êtes face à un choix. Un choix qui déterminera votre avenir, et qui vous apportera mille et un souvenirs. À choisir entre la performance absolue en oubliant tout le reste, ou en ouvrant ses yeux face aux milliers de possibilités qu’offre la vie universitaire. Eh bien moi, j’ai choisi cette deuxième option.

Je vous le garantis, vous en sortirez grandi avec une famille en prime. Des amis qui vous suivront tout au cours de votre vie, qui comprendront par quoi vous aurez traversé et qui vous accompagneront. L’AÉPUM, c’est pour moi une aventure remplie de péripéties, de souvenirs et d’amitié. Vous vous voyez confier une toile vierge où chacun peut participer à l’œuvre et créer son idéal, car vous faites une différence. J’ai tenté de laisser ma marque dans la pérennité de ce poste, et ce, depuis maintenant un an. Mon premier trait de crayon sur cette toile qui m’a été confiée a commencé par mon premier conseil de faculté, le premier d’une suite de plusieurs autres, qui chaque mois, réunit les grands noms de notre Faculté. Abruptement, toutefois, tout s’est transformé en conseil électronique assez rapidement dans le dernier mois, mais

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ça, c’est une histoire qui s’appelle COVID-19. Ai-je vraiment besoin d’entrer dans les détails?

prédécesseur, afin de pouvoir, année après année, améliorer notre offre de service.

Lors de ces conseils, nous avons discuté d’une foule de sujets, allant de l’octroi de grades aux cas de plagiats. Tout au long de l’année, je me suis assuré de représenter le plus fidèlement possible les intérêts de tous les étudiants et étudiantes et que le CEL Pharm.D.-QeP soit avisé de toutes les décisions. Face aux cas de plagiat grandissants, j’ai décidé de travailler en collaboration plus étroite avec la faculté pour augmenter la sensibilisation tant au niveau des étudiants que du corps enseignant. C’est pourquoi, dès à présent, le chargé aux affaires internes sortant ira rencontrer personnellement la nouvelle cohorte pour leur expliquer le plagiat et les conséquences, d’étudiant à étudiant. Le canal de communication sera, espérons-le, plus adéquat.

Pendant mon été, j’ai pris le temps de mettre en branle mes activités que j’allais organiser tout en profitant un peu du soleil évidemment. Puis inéluctablement, le 22 août 2019 est arrivé. Les fameuses premières journées d’accueil de tous les étudiants en pharmacie. Le début d’un parcours sinueux, mais ô combien formateur. Pour ce faire, j’ai organisé l’une de ces journées, pour leur présenter les membres de l’AÉPUM, organiser une conférence Éduc-Alcool et pour faire visiter le campus. Mon but état de bien accueillir notre future relève.

En parallèle à ces conseils mensuels, j’ai au cours de l’été contacté plusieurs compagnies de vêtements corporatifs afin d’obtenir les meilleurs soumissions et services pour nos étudiants. La vente de vêtements corporatifs étant un incontournable à chaque année pour les étudiants désireux de fièrement porter leur appartenance à la Faculté de pharmacie. Suite à cela, j’ai réalisé un bref sondage avec les étudiants pour avoir une rétroaction pour mon

Puis peu de temps après s’est enchaîné les élections complémentaires de l’automne suivi de celles pour le Talent Show. 2 campagnes électorales, 2 jours de scrutin, 30 jours pour tout réaliser, des dizaines de sourires à la réception des résultats, mais évidemment des déceptions pour certains. Je vois en ces campagnes électorales une manière de faire face à l’adversité et se préparer aux aléas de notre futur. L’école n’est pas simplement faite pour nous apprendre de la théorie, mais également pour nous développer en tant qu’individu. Malgré la défaite, il faut en sortir grandi et fier d’avoir osé. Ainsi, je suis heureux d’avoir pu contribuer, que ce soit dans la réussite ou l’échec, au

développement interpersonnel de certaines personnes. Bon assez parlé d’élections pour le moment, attardons-nous aux chartes. La régie interne, la charte de l’AÉPUM, toutes deux des éléments qui m’étaient inexistants il y a environ 1 an. Peu de gens, à regret, ne connaissent ces 2 entités qui régissent toutes les décisions prises dans le bien des étudiants. Bien que ces documents soient le cœur de l’AÉPUM, ils nécessitent des modifications année après année. La charte était sensiblement déjà bien à jour, mais la régie… ouf quel travail. 6 ans se sont écoulés depuis la dernière modification. Il s’en passe des choses en 6 ans, il y en a des éléments à changer. J’ai travaillé sur ça de juin à décembre, près de 7 mois de travail pour parvenir à rendre la régie cohérente avec la réelle vision de l’AÉPUM. J’espère qu’une fois ce travail fait, la mise à jour sera plus régulière. Puis au travers de mon année, j’ai fait différentes petites tâches, comme collaborer au mémoire sur le projet de loi 31, aidé le comité Ça Va avec le local de détente, participer au Carnaval, réaliser des présentations des différentes postes de l’exécutif et consultatif entre autres. Ces présentations d’ailleurs se voulaient être une image représentative du travail que chacun d’entre nous faisons pour améliorer le sort des

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étudiants. Une sorte de reconnaissance indéfectible pour notre conseil local. Ensuite, nous voilà aujourd’hui, à moi qui écris ces lignes me remémorant ma dernière année. Bien que mon mandat s’achève, l’un des gros morceaux reste à venir. La gestion des élections générales et complémentaires 2020-2021. Je suis nostalgique, mais impa-

tient de connaître notre relève. Connaître qui reprendra nos dossiers et qui portera la cause étudiante sur ses épaules pour l’année à venir. Un mois de travail qui s’en vient, mais qui sera fort intéressant.

Comme le disait si bien Oscar Wilde, « Il faut toujours viser la lune, car même en cas d’échec, on atterrit dans les étoiles. »

Mon conseil pour cette relève est de ne jamais baisser les bras, ne jamais abandonner et toujours viser le plus haut possible.

« L’AÉPUM, c’est pour moi une aventure remplie de péripéties, de souvenirs et d’amitié. Vous vous voyez confier une toile vierge où chacun peut participer à l’œuvre et créer son idéal, car vous faites une différence. »

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Représentant senior aux affaires de l’ACEIP/CAPSI PA R D E R EK BE R G E RON, Re pré s e nta n t s en i or a u x a ffa i res de l’ACEIP/CAPS I

Que de chemin parcouru après deux ans à occuper le poste de CAPSI Senior. Si vous m’aviez demandé il y a deux ans de prédire les deux années à venir, je vous confirme que j’aurais été loin du compte tellement il y a de choses qui se sont passées pendant mes deux mandats, tant au niveau personnel que professionnel. On s’engage souvent dans la cause étudiante en ayant une certaine vision de l’avenir, mais je vous confirme que la réalité nous rattrape assez vite. Ce qui est certain, c’est que je ne suis définitivement la même personne que quand j’ai débuté cette aventure. Les prochaines lignes (bon, je vais être honnête d’emblée et y aller pour prochaines pages) vous exposeront tous les projets sur lesquels j’ai travaillé dans la dernière année, tous les défis relevés qui se sont présentés à l’exec et tout l’impact que cela a eu au niveau personnel. Rassurez-vous,

je vais me « contenter » de parler de cette année, ayant déjà écrit un article dans le Cap-CEL de l’année passée. À ce point-ci, je peux vous dire que je suis en train de devenir un expert de l’introspection et des revues d’année avec tous les textes que j’ai écrit dans la dernière semaine (parlez-en à LP si vous ne me croyez pas, c’est lui qui a eu la chance de réviser tous mes textes dernièrement… thx buddy). CAPSI National Une grande partie du travail de représentant CAPSI se fait dans l’ombre puisqu’il s’agit en partie d’un travail de représentation des membres de l’AEPUM Pharm.D.-QeP au sein du Conseil National de CAPSI, lequel regroupe les postes exécutifs et les représentants des 10 facultés de pharmacie du Canada. Pour ceux qui l’ignorent, nous avons plusieurs rencontres en présentiel

ou en téléconférence au cours de notre année de mandat. La première rencontre se fait en présentiel et se passe toujours en juin. Jusqu’à l’année passée, nos réunions avaient lieu conjointement avec le congrès de l’Association des pharmaciens du Canada. Pour vous donner une idée, c’est comme le PDW, mais sans étudiants à gérer et avec des pharmaciens de partout au Canada à la place d’étudiants. Ainsi, je me suis envolé vers la belle ville de Toronto du 31 mai au 6 juin afin de vous représenter dans ces premières rencontres qui nous permettent de nous rencontrer, de créer des liens et d’établir les bases pour l’année à venir. Au cours de ces 20h de réunions, nous avons pu discuter de budget, de commanditaires, de bénéfices aux membres, des compétitions à venir, du thème de la campagne IPSF 2019-2020, de nos communications sur les réseaux sociaux,

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de santé mentale étudiante et des divers enjeux rencontrés par les différentes universités. Aussi, pour ceux qui l’ignorent, CAPSI a également des comités nationaux sur lesquels les représentants CAPSI peuvent y siéger. J’ai donc fait partie des comités de traduction, révision des compétitions, révision des chartes, finances, affaires professionnelles et bien-être étudiant cette année (oui je faisais ça en plus de tout ce que je faisais de visible dans l’AÉPUM). Pendant le reste de l’année, la majorité de nos rencontres se passent par téléconférence, soit en général une par saison (Summer TC, Fall TC et Spring TC). Ces rencontres de 3h au téléphone nous permettent de nous tenir à jour sur les enjeux partout au Canada, de revenir sur des points en suspens et de définir les activités à venir (compétitions, PDW, MSTP et IPSF par exemple). L’autre moment fort de rencontres où nous nous voyons en personne est lors du PDW. Eh oui! Pendant que vous profitez des conférences et des activités du jour comme les compétitions et le salon des exposants, nous sommes en réunion toute la journée. En plus de discuter des divers enjeux mentionnés précédemment, le PDW permet au Conseil National de CAPSI d’être redevable envers ses membres pendant l’Assem-

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blée générale annuelle où les bilans sont présentés et certaines orientations ou modifications sont adoptées. Il s’agit également du moment où les élections du prochain Conseil National ont lieu, ce qui nous prend honnêtement une journée complète si on considère les présentations qui vous sont faites et les évaluations de candidature que nous faisons à huis clos par la suite. Enfin, pour ce qui est de la représentation, je ne peux passer sous silence ma participation au congrès de l’AQPP cette année. Bien que cela puisse sembler loin de mon poste en tant normal, j’y suis allé en ayant en tête de vous représenter et d’être en mesure de vous ramener un peu de l’expérience que j’y ai acquise, notamment par la publication d’un article dans le Capsule de Noël si ma mémoire est bonne écrit conjointement avec LouisPhilippe et Gabriel. Cela m’a également permis d’entretenir des relations avec des partenaires et d’en créer de nouvelles qui ont pu servir par la suite pour le PDW. Cela peut sembler banal, mais sachez que d’entretenir des relations demande beaucoup d’énergie au niveau de l’AÉPUM et notre participation à ces événements est primordial pour continuer à entretenir ces relations qui nous sont tant profitables au bout du compte.

CAPSI Local En parallèle à la représentation que j’effectue au niveau national et aux projets auxquels je prends part au sein des divers comités nationaux, je suis également responsable d’organiser toutes les activités locales de CAPSI. Ainsi, déjà à l’été, j’étais à planifier les activités de la rentrée pour faire connaître CAPSI et préparer les inscriptions, surtout qu’il fallait tenir compte que le PDW était à Montréal cette année. Il a donc fallu mettre les bouchées doubles pour organiser les inscriptions, tout en faisant la promotion du PDW à Montréal et dans les autres universités. Ainsi, sachant que j’aurais à gérer les inscriptions nationales de partout au Canada pour le PDW, j’ai planifié avec Tiffany toute la période de promotion et d’inscription à CAPSI afin que celle-ci se termine avant le début de la période d’inscriptions locale au PDW, qui commençait le 2 octobre. Mon but était ainsi de procéder à toutes les inscriptions au PDW au niveau de l’Université de Montréal avant de commencer à recevoir les inscriptions de partout au Canada à partir du 9 octobre, le tout afin que ce soit humainement possible pour moi de gérer les deux tout en étudiant à temps plein en pharmacie (j’ai tendance à oublier ce détail parfois quand je me lance dans des projets)!

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Le fait que je m’occupe des inscriptions nationales au PDW a également chamboulé l’horaire des compétitions locales cette année, me forçant à les tenir plus tôt, ce qui nous a forcés, Tiffany et moi, à travailler extrêmement fort pour organiser tout en très peu de temps. Il était par contre primordial d’y arriver puisque les compétitions locales représentent un des avantages les plus importants pour nos membres, sachant que les gagnants se voient réserver une place pour le PDW en plus de recevoir un remboursement sur le prix de leur inscription. Dans ce timeline serré, nous avons tout de même été en mesure de tenir encore une fois cette année les compétitions d’entrevue pharmaceutique, de consultation MVL, de préparations magistrales, littéraire et Advice for Life en plus des candidatures au prix Guy Genest et du PharmAcadémie. D’ailleurs, concernant le PharmAcadémie, nous avons innové cette année en le tenant sur le campus au Panoramed sous le format d’un 5@7 afin de réduire les coûts tout en ayant le maximum de plaisir. Nous avons d’ailleurs été bien heureux de l’intérêt porté par les étudiants envers les compétitions cette année, le taux de participation ayant été particulièrement élevé. J’en profite pour remercier Tiffany d’avoir pris en charge l’organisation de la plupart des compétitions cette année.

Au travers de ça, je me suis également occupé d’inscrire et coordonner une équipe pour l’annuelle Course à la vie CIBC qui vise à ramasser des fonds pour la recherche sur le cancer du sein. Nous étions cette année 4 étudiants et 2 enseignantes (Nathalie et Ema pour les nommer) à courir 5 km le 6 octobre dernier, ce qui nous a permis de donner au final un montant de 1500$ pour la recherche sur le cancer. Après un automne ma foi très chargé, l’hiver représente toujours un moment plus relaxe au niveau de CAPSI une fois le PDW passé. Le plus gros du travail de l’automne se fait dans l’ombre puisqu’il s’agit de tout mettre en ordre et de préparer tranquillement pas vite la passation de pouvoirs. Reste que j’ai eu 2 téléconférences pendant ce moment, en plus de mettre à jour la liste de membres, de mettre à jour le budget et de faire des prévisions pour les années futures (je crois que c’est la première fois que c’est fait pour CAPSI) et de procéder aux remboursements des gagnants de compétitions. J’ai également entrepris cette année de rédiger un cahier de passation qui permettra aux futurs représentants CAPSI d’accomplir les tâches du poste avec brio et, possiblement, d’améliorer l’offre d’activités et d’avantages offerts à nos membres. Un autre des ajouts cette année a été d’ajouter

un poste de secrétaire du comité CAPSI réservé à un étudiant de première année. Cet ajout représente le début, je l’espère, d’une croissance des activités et de l’impact de CAPSI au sein de l’AEPUM. Déjà cette année, j’ai pu voir la différence que cet ajout a apporter à notre équipe et j’ai grandement foi en l’avenir. Le mois de mars représente habituellement l’un des moments forts de l’année pour CAPSI puisqu’il s’agit du Mois de sensibilisation au travail du pharmacien. En effet, d’un bout à l’autre du Canada, les représentants CAPSI organisent, année après année, diverses activités pour faire connaître le rôle du pharmacien et engager le plus possible les étudiants envers leur future profession. Tiffany et Angelica avaient préparé de nombreuses activités pour vous, notamment une dégustation MVL et une formation sur l’usage de naloxone, mais toutes les activités ont malheureusement été annulées en date du 13 mars en raison d’une certaine pandémie d’un certain coronavirus. Pour glisser un mot sur cette pandémie qui nous affecte tous d’une façon que nous croyions impossible à peine 1 semaine plus tôt, bien que la distanciation sociale imposée par la situation ait grandement affecté nos vies, il faut quand même voir certains éléments positifs. Je pense que ce bouleversement nous a permis

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de montrer notre grande capacité d’adaptation à toute situation qui peut survenir, même si le changement peut être anxiogène par moment. Il s’agit d’un véritable tour de force de voir qu’en environ 2 semaines, nous sommes passés d’une session normale à une session complètement virtuelle et à distance. Je souhaite d’ailleurs remercier Ema et Nathalie de nous avoir inclus dans cette démarche dès le début et d’avoir su mener ce changement de cap avec brio. Cela permettra à tous de terminer la session dans les délais sans impacter notre apprentissage académique. Les règles de distanciation sociale imposée par le Dr Arruda ont aussi montré comment nous sommes, encore aujourd’hui, capables de changer notre vie pour le bien collectif. Quand même sharp pour une société qu’on croyait individualiste. Plus que jamais, on voit les gens innover pour demeurer en contact les uns avec les autres et venir en aide à ceux dans le besoin. Pour donner un exemple avec CAPSI, depuis le début de cette crise, nous échangeons régulièrement sur l’évolution de celle-ci dans nos provinces respectives, de comment ceci affecte notre session et des solutions amenées dans chaque université. Il s’agit là d’une belle collaboration pancanadienne qui nous permet d’offrir les meilleures solutions aux étudiants en pharmacie et représente

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un exemple de l’unité de nos membres partout au Canada. AÉPUM En plus des responsabilités inhérentes au rôle de représentant CAPSI au niveau local et national et des obligations de participer aux réunions du CEL à chaque deux semaines, l’implication au sein de l’exécutif de l’AÉPUM m’a également amené à participer et/ou organiser plusieurs autres activités en collaboration avec mes collègues du CEL. C’est ce qui rend merveilleux l’implication étudiante selon moi, on dirait que plus tu t’impliques, plus tu te fais offrir d’autres occasions de t’impliquer dans divers projets tous plus intéressants les uns que les autres et qui t’amènent constamment à te dépasser et à découvrir de nouvelles habiletés. Par exemple, moi qui était vraiment bien loin de tout ce qui touche le poste de CVE, soit les activités sociales et culturelles, s’est ramassé plus impliqué que jamais à ce niveau pour aider notre chère CVE, Catherine, à vous offrir les activités les plus insanes possible. Qui l’aurait cru? En tout cas, certainement pas moi. J’ai ainsi aidé au meilleur de mes capacités dans l’organisation des activités d’accueil encore une fois cette année, croyant vraiment qu’il s’agit d’une belle opportunité pour rencontrer les nouveaux étudiants et leur permettre de

créer des liens qui dureront probablement toute leur vie. Je me suis également ramassé à aller aider Catherine à mettre en place le Vin et Fromages la journée même à l’Espace Viger. Quelle expérience ce fut! En plus d’être le point de départ d’une belle amitié, mais j’y reviendrai dans mes remerciements. La participation au carnaval a également représenté un moment fort de l’année en terme de temps passé à l’asso. En fait, moi qui croyait se reposer après le PDW (j’étais littéralement mort) s’est fait ramener assez vite à la réalité avec le lancement du carnaval dès le premier jour d’école post-PDW ahah. S’en sont ensuivies deux semaines complètement folles où nous avons organisé et réalisé un nombre innombrable de défis. Plusieurs se demandent l’utilité de faire des défis qui, au bout du compte, n’apportent rien hormis la satisfaction de les avoir réalisés. Je répondrais à ces personnes que ce n’est pas autant le résultat que le chemin parcouru pour s’y rendre qui importe vraiment. Ce carnaval m’a permis de consolider deux amitiés qui perdureront, j’ose le croire, pour le restant de mes jours, même si LP et Cath peuvent parfois donner l’impression d’un vieux couple qui se chicane pour un tout et un rien. L’année 2019-2020 a également été faste au niveau externe de l’AÉPUM, en raison des change-

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ments au sein de notre profession et du renforcement de nos relations avec les diverses instances professionnelles. Gabriel, notre chargé aux affaires externes, a fait un travail extraordinaire pour politiser davantage les étudiants en pharmacie et je crois réellement qu’il s’agit d’un succès sur toute la ligne. Ma position au sein de l’exec m’a permis de participer de près à tout ça en participant notamment à la rédaction du mémoire de l’AÉPUM remis en commission parlementaire pour le projet de loi 31. Quelle expérience extraordinaire et formatrice! Je pense sincèrement que les étudiants en pharmacie ont avantage à se positionner davantage au niveau politique et j’espère qu’ils continueront à le faire dans les années à venir. D’autres projets étaient d’ailleurs sur la table cette année comme le sommet du FRESQue, pour lequel nous avons rédigé 8 recommandations liées à l’environnement (ça c’était pendant notre semaine de relâche), et les rencontres Maître Chez Vous qui ont malheureusement été annulées en raison de la COVID-19, mais qui auraient représenté une formidable opportunité de rencontrer des acteurs impliqués dans le monde politique. Après avoir parlé de l’excellence de nos relations au niveau externe, je ne peux passer sous silence nos excellentes relations au niveau interne avec tout le

personnel de la Faculté de pharmacie. Nous avons évidemment travaillé fort au cours des deux dernières années pour développer et consolider cette relation, mais nous pouvons aujourd’hui dire que nous sommes probablement une des associations étudiantes sur le campus de l’Université de Montréal les plus proches des membres de leur faculté. Cette excellente relation bidirectionnelle est autant profitable pour les étudiants qu’elle l’est par la faculté puisque nous les soutenons autant qu’ils nous soutiennent dans nos projets. Cela m’a ainsi permis de participer à l’organisation de certaines activités du Centenaire de la Faculté et d’être bénévole à d’autres comme la remise des sarraus et l’Opération Nez Rouge. En terme d’organisation, j’ai surtout été impliqué dans l’organisation de la Clinique du Centenaire de la Faculté. Pour ce projet, il y a notamment eu la création d’un storyboard pour présenter la formation et le rôle du pharmacien, la préparation de kiosques pour sensibiliser le public au rôle du pharmacien tout au long du Mois de sensibilisation au travail du pharmacien et l’organisation d’une journée à l’Assemblée nationale le 31 mars. Cette dernière activité a malheureusement dû être annulé en raison de la COVID-19, mais LP et moi y avons consacré de nombreuses heures en février afin d’organiser

cette journée. Le plan était de s’y rendre pour observer la période de questions et tenir un 5@7 en présence de députés et personnel politique, mais le plus fort de notre travail a été de tenter d’organiser des rencontres avec certains députés et ministres. Cela aurait très certainement représenté un des moments forts de notre année et aurait permis à des étudiants de l’ensemble de notre faculté, premier cycle et cycles supérieurs compris, de vivre une expérience mémorable. Espérons que ce ne sera que partie remise et que nous aurons la chance de réaliser cette activité l’année prochaine. Un merci spécial à Diane Lamarre de son aide et de ses conseils tout au long de notre cheminement. Un autre des enjeux qui me tient à coeur et sur lequel j’ai pu avoir un impact autant au niveau local que national cette année est la santé mentale. Au niveau national, en tant que membre du Student Wellness Committee, j’ai pu participer à la mise en place des Wellness Fridays et apporter les préoccupations des étudiants de l’UdeM au sein de CAPSI. Nous avons d’ailleurs rédigé l’année passée un énoncé de position qui a été signé par les présidents des 10 associations étudiantes en pharmacie cette année et envoyé aux doyens des 10 facultés de pharmacie du Canada afin d’énoncer que cet enjeu nous préoccupe et touche l’ensemble

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des étudiants en pharmacie du Canada. Toutes ces discussions en ce qui a trait à la santé mentale et aux mesures mises en place nous ont permis de mettre en lumière que notre faculté et notre association étudiante sont présentement des leaders en terme d’initiatives afin d’améliorer la santé mentale de nos étudiants. C’est pourquoi LP, Andréa et moi avons rédigé un rapport de toutes les activités réalisées par le comité Ça Va au cours des deux dernières années et l’impact que celles-ci ont eu au sein de notre faculté, l’ouverture de notre local de détente représentant certainement une des plus belles réalisations de notre mandat. Ce rapport a ensuite été remis à l’ensemble des membres du Conseil National de CAPSI et envoyé aux présidents de toutes les associations étudiantes en pharmacie au Canada. Notre but était que nos actions puissent inspirer d’autres universités à mettre en place des mesures permettant d’améliorer la santé mentale de leurs membres et vraiment d’instaurer un climat d’échange et de coopération au niveau national en terme de santé mentale. Je peux d’ailleurs déjà vous affirmer que cette opération a déjà commencé à avoir un impact chez certains de nos homologues Finalement, le dernier projet sur lequel nous avions commencé à travailler cette année et qui était en suspens depuis quelques an-

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nées est le mémoire sur la refonte du programme de Pharm. D. Malheureusement, la fin abrupte de nos activités en présentiel et le chamboulement de notre session nous poussent à mettre en veilleuse ce projet qui permettra à long terme d’avoir un impact sur LE point chaud en terme de santé mentale pendant les études en pharmacie, soit la charge de travail. J’avais déjà commencé à évaluer la structure des programmes ailleurs au Canada et un sondage était en préparation auprès des étudiants de l’UdeM, mais nous souhaitons profiter de l’expérience que nous vivons pour apporter ce nouvel aspect dans le mémoire que nous remettrons. Il s’agit définitivement d’un projet qui sera poursuivi l’année prochaine et que je considère sérieusement mener à plus large échelle au niveau national l’année prochaine. Organisation PDW Comme vous le savez certainement à ce point-ci, en plus de mes rôles au sein de CAPSI et de l’AÉPUM, j’ai également participé à l’organisation du PDW en tant que membre du comité organisateur du PDW 2020. J’y ai joué deux rôles, soit ceux de CAPSI Senior de l’école hôte et de VP Éducation. Quand je me suis lancé dans cette aventure il y a de cela 2 ans et demi, je m’attendais certainement à vivre

une expérience hors du commun, mais je peux dire que jamais je ne m’attendais à ce que la tâche qui m’attendait soit aussi colossale. Je peux sans gêne affirmer que j’ai passé entre 40 et 60h par semaine à organiser les conférences en même temps de coordonner les inscriptions au niveau national pendant mes mois d’octobre et de novembre. Demandez-moi pas comment j’ai fait, je ne sais pas moi-même, hormis que j’ai passé proche d’un burn-out rendu à la fin décembre. Ainsi l’un de mes mandats en tant que représentant CAPSI de l’école hôte était d’assurer la liaison entre le comité organisateur, CAPSI et les 9 autres universités. Il s’agit en outre d’une tâche supplémentaire à mes autres tâches habituelles. En plus d’avoir préparé et présenté des mises à jour de l’organisation du PDW, j’ai notamment participé à la création du matériel promotionnel et à sa diffusion à travers le Canada ainsi qu’à l’UdeM. Aussi, en plus d’être responsable des inscriptions des 159 délégués de l’Université de Montréal, je devais coordonner et recevoir les inscriptions des 468 autres délégués au 1er, 2e et 3e tour d’inscription. Un processus dynamique qui me forçait à m’adapter chaque jour, et ce du mois d’octobre au mois de décembre. Un véritable tour de force pour atteindre notre nombre minimal de délégués, soit le chiffre ma-

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gique de 553 atteint le 31 octobre dernier, moment où une bonne partie de la pression que j’avais s’est relâchée. Vous ne m’aurez jamais autant vu sur Facebook pour contacter des gens au cours de cette période. Ajoutons à cela d’avoir à répondre aux questions de l’ensemble des délégués de l’UdeM et à celles des représentants CAPSI. Ensuite, même pendant l’événement, je suis demeuré la référence pour répondre aux interrogations de tous et transmettre les différentes demandes au reste du comité organisateur. Disons que c’est une sacrée expérience à vivre si tu veux acquérir des skills de leadership et de communication. En tant que VP Éducation, poste que j’ai occupé conjointement avec Jean-Paul Duong, j’ai notamment eu à organiser une bonne partie des 23 conférences qui ont été offertes en français et en anglais à tous les délégués présents au PDW ainsi qu’à coordonner les compétitions nationales et à préparer la compétition de Pharmafacts. Bien qu’il s’agissait d’un travail colossal a priori quand on part de zéro, je peux vous dire que le résultat en valait infiniment la peine. D’avoir l’opportunité d’offrir autant de conférences axées sur le développement professionnel et personnel qui auront très certainement un impact sur la vie future de nos 627 délégués est une occasion ab-

solument incroyable. En plus de rencontrer des gens incroyables au travers de ce processus et de me créer un carnet de contacts pour mon futur, cette expérience m’a amené des compétences incroyables en gestion de courriels ainsi qu’en création graphique par la création d’un cahier du conférencier. Blague à part, je suis encore étonné de tous les commentaires positifs que j’ai reçus par rapport aux conférences. Vous devez savoir que, souvent, on organise de quoi en ayant une idée en tête sur l’intérêt des gens, mais qu’on garde toujours un doute sur comment ce sera reçu au final. Votre appréciation a été au-delà de mes espérances et a totalement justifié toutes les heures investies dans la préparation de cet événement. J’ai évidemment vécu des moments difficiles au travers de la préparation du PDW, mais je peux dire que cet événement m’a apporté beaucoup au final que ce qu’il m’a demandé. Avenir Bien que ce mot représente la fin d’un mandat de deux ans en tant que représentant senior de CAPSI au sein de l’exécutif de l’AEPUM et du Conseil National de CAPSI, mandat qui a comporté ses hauts et ses bas, mais heureusement plus de hauts, je ne peux pas dire que je suis nostalgique de quitter ce poste qui m’a demandé beaucoup, mais qui a aussi apporté

beaucoup. Je ne suis clairement pas la même personne que quand j’ai commencé, en espérant que ce soit pour le mieux, mais ça je laisse les autres en juger. Je repars la tête haute de ce que j’ai accompli au cours de ces deux dernières années en ayant foi que CAPSI continuera à rayonner dans les années à venir à Montréal et à apporter aux étudiants de l’UdeM autant que CAPSI m’a apporté à moi. Vous bénéficierez d’une équipe solide et expérimentée avec Tiffany et Angelica à la barre l’année prochaine. Pour ma part, je migre du côté de l’exécutif de CAPSI National l’année prochaine en tant que prochain VP Éducation National. Mon implication au sein de CAPSI n’est donc pas terminée et vous verrez mon impact auprès des étudiants d’une autre façon, mais sachez que j’ai encore plein de projets en tête qui vous toucheront très certainement. En plus, j’aurai l’incroyable chance de partager cette expérience extraordinaire avec Gabrielle et William qui seront respectivement trésorière et président-élu de CAPSI l’année prochaine. Bravo à vous deux d’avoir osé vous lancer dans cette aventure. Remerciements Évidemment, tout ce travail ne se fait pas sans l’apport de gens incroyables qui sont là pour vous soutenir tout au long du processus.

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Bien que l’implication soit un aspect important de ma vie, sachez que ce que je retiens au bout du compte de toute cette expérience, ce sont les amitiés et les liens que j’ai créés avec des personnes extraordinaires qui me marqueront pour les années à venir. Mes premiers remerciements vont à Nathalie et Ema. Votre aide, votre ouverture et votre participation enthousiaste à tous nos projets ont véritablement été appréciées. Merci de votre amour sincère envers les étudiants et leur bien-être. Vous êtes vraiment des femmes inspirantes que toutes et tous devraient avoir comme modèle dans la vie. En tout cas, c’est déjà gagné pour moi. Au plaisir de continuer à vous côtoyer dans les années à venir. À Tiffany et Angelica, je n’aurais pu rêver de meilleures partners pour m’aider cette année. Tiffany, du moment où tu as commencé ton poste l’année passée et que tu ne te sentais pas à ta place au sein de l’AÉPUM à aujourd’hui où tu t’apprêtes à prendre mon poste, je ne peux qu’admirer le chemin parcouru. Je suis certain que tu sauras relever le défi haut la main, sinon, je serai toujours disponible pour répondre à tes questions. Angelica, bravo d’avoir osé te présenter dès ta première année à un poste au sein de l’AÉPUM. Tu n’as cessé de m’impressionner depuis le début de l’année avec

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tes idées et je suis certain que tu sauras épauler Tiffany l’année prochaine et que vous formerez une dream team. À Jin, je tiens à te dire merci. Je sais que ton année n’a pas été de tout repos, mais tu as su passer au travers et mener l’ensemble du Conseil National de CAPSI à bon port. Ce n’est pas rien ça. Tu peux être fier de ce que tu as accompli et je suis extrêmement heureux d’avoir eu la chance de faire partie de ton équipe cette année. Au plaisir de travailler encore avec toi l’année prochaine. Je ne refuserai certainement pas tes conseils de Past-President. To my CAPSI family, thank you so much for all the love and the fun. Someone once said that CAPSI is more than a word, it’s a feeling… and she’s right. I’m still impressed to see how much we bond with each other, knowing that we only see each other two weeks in a whole year. To see this level of unity among pharmacy students from all across Canada is truly incredible and I feel honoured to be a part of this. Having friends in each province of Canada is honestly something that I would have never expected to be possible and I feel privileged to say so today. À tous les membres du comité organisateur du PDW 2020, nous avons traversé une méchante grosse aventure ensemble, mais

on y est arrivés avec un résultat au-delà de nos espérances les plus folles. Merci à tout le monde pour cette expérience de deux ans et demi. On a bûché, mais je pense que les étudiants ont eu la chance d’assister à un congrès de qualité (si je compare à d’autres congrès organisés par des associations professionnelles) qui les marquera pour le reste de leur vie professionnelle. Au plaisir de travailler à nouveau avec vous dans les années à venir. À tous les membres de l’exec, merci pour cette année extraordinaire. Malgré le fait que nous arrivions chacun avec un bagage différent, nous avons su former une équipe extraordinaire qui a accompli énormément de choses au fil de l’année aux bénéfices de l’ensemble des étudiants de l’AEPUM. Je garderai d’excellents souvenirs de cette année et sachez que ce fut un réel plaisir de collaborer avec vous. Au plaisir de travailler encore ensemble dans les années à venir. À Catherine, quelques remerciements spéciaux pour toi. Nous avons commencé à nous côtoyer quand je suis venu t’aider pour le Vin et Fromages, notre amitié s’est consolidée au congrès de l’AQPP (les gens concernés savent pourquoi) et on a appris à se connaître davantage pendant le carnaval. Sache que je suis content que nos chemins se soient croisés. Tu

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m’as fait découvrir de nouveaux aspects organisationnels en moi en lien avec ton poste de CVE, ce que je n’aurais jamais cru possible. Merci aussi de ta confiance envers moi pour te confier quand tu sentais que c’était trop. Ton plus dur apprentissage cette année aura été d’accepter que tu avais des limites et que c’était correct de dire non parfois, même si ça ne faisait pas l’affaire de certaines personnes en particulier (on ne nommera personne ici). Sache que tu es une amie extraordinaire à avoir dans la vie puisque tu te préoccupes vraiment des gens. Tu es authentique en toute circonstance et c’est tout à ton honneur. Je nous souhaite une belle amitié pour les années à venir. À Gabrielle, ma chère Gabrielle, mon phare pour me guider au sein de la brume. Je ne peux assez remercier la vie de t’avoir mise sur mon chemin. Définitivement la meilleure chose qui me soit arrivée dans mon Pharm.D. Tu as été présente pour moi depuis le premier jour et je ne pourrai jamais te remercier assez pour ça. Tu m’as pris comme j’étais avec tous les problèmes que je traînais (et dont je me suis débarrassé en partie grâce à toi) et tu as eu foi en notre potentiel. Ta présence rassurante et constante m’a permis de naviguer dans les eaux troubles que j’ai parcourues et fait qu’aujourd’hui, je peux profiter du soleil sur la plage. La simpli-

cité et le bonheur que Christophe et toi partagez m’ont également redonné le goût d’aimer et d’être aimé un jour. Merci pour ça! C’est également grâce à toi si j’ai su regagner confiance en moi et en mes relations suite à la tempête que j’ai traversé. Je te dois beaucoup, j’en suis conscient, mais accepte pour l’instant ma reconnaissance éternelle et une amitié à toute épreuve. Sache que si on me demandait, tu serais très certainement ma 31e femme leader sur les tableaux de la FAECUM. J’ai déjà hâte de continuer à travailler avec toi l’année prochaine au sein de CAPSI. À LP, disons qu’on partait de loin. Si on dit qu’il ne faut jamais se fier à la première impression, ça s’applique très certainement à toi dans mon cas. Je te confirme qu’il y a un an de ça, jamais dans mes rêves les plus fous je n’aurais pu imaginer que nous serions si proches aujourd’hui. Pour être honnête, je considérais à cette époque que tu n’étais qu’un jeune qui cherchait à faire n’importe quoi pour attirer l’attention et plaire aux gens. Très loin de ma personnalité, je crois qu’on peut s’entendre là-dessus. J’ai d’ailleurs eu beaucoup de doutes au départ quand tu t’es présenté pour être président, doutes dont je t’ai fait part en partant et que tu as su écouter sans broncher et me rassurer. Je ne peux après que témoigner de l’évolution que j’ai obser-

vée au cours de la dernière année. Tu as su t’ouvrir aux réalités des autres autour de toi et apprendre à accepter la critique, quoique ce n’est pas toujours facile encore. Si tu doutes encore de ton année à la présidence, sache que je suis incroyablement admiratif de tout ce que tu as accompli et de tes capacités à leader une équipe. Ta capacité à aller vers les gens et à nouer des liens avec tout le monde me sidère et sache que je te considère vraiment comme un modèle à suivre en ce qui a trait aux relations sociales (si on omet certains incidents bien sûr). Je dois être honnête que, autant notre relation m’apporte beaucoup aujourd’hui, autant le développement de celleci m’a fait souffrir en cours de route, ayant beaucoup douté de ton intérêt, de ta vision des choses et de ton sérieux dans cette démarche qui revêt une importance cruciale dans ma vie, soit le développement d’une amitié. Tu comprends sûrement pourquoi je te dis ça maintenant. Toutefois, quand je t’ai fait part de ces doutes, tu as su être l’ami présent qui écoute et rassure dans ces moments critiques, et ce à de nombreuses reprises au fil des derniers mois. J’ai essayé de faire de même dans tes moments plus difficiles, même si c’est difficile de te faire parler. Aujourd’hui, je ne peux que bénir le ciel de cette relation que nous avons développée ensemble, malgré toutes nos différences, et qui,

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je l’espère, saura perdurer dans le temps. Tu es une personne et un ami extraordinaire et je me sens privilégié de pouvoir me considérer comme ton ami. Merci d’être toujours là pour moi quand j’ai besoin de parler et d’endurer mes conversations qui ne finissent plus, ça vaut tout l’or du monde pour moi. Je souhaite à tout le monde d’avoir la chance un jour de pouvoir compter sur un LP si ce n’est pas déjà le cas. J’aimerais conclure en encourageant les gens à s’impliquer dans des projets qui leur tiennent à coeur. Personnellement, mon implication au cours des deux dernières années m’a permis de

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créer des contacts, de prendre confiance en moi, de développer des habiletés de communication et de leadership, d’apprendre à m’organiser et de me dévouer corps et âme à la cause étudiante. Par contre, bien que ce soit gratifiant et extrêmement plaisant de faire partie de cette grande aventure de l’AÉPUM, vous devez savoir que ce que je retiens de plus précieux de ce passage de ma vie, ce sont tous ces petits moments que j’ai passés au côté de gens extraordinaires chaque jour au cours de la dernière année. Ce sont ces petits moments qui vont me manquer l’année prochaine. N’oubliez jamais que ce qui

compte à la fin, ce sont les amitiés et les relations que vous nouez, qui vous enrichissent et qui vous poussent à être la meilleure version de vous même! À la prochaine, Sincèrement, Derek P.S. Oui j’ai passé tous mes cours au travers de tout ça!

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Président du comité média PA R G U I L LAUM E DAG E NA IS, Pré s ide nt d u com i té m éd i a

Lorsque je suis entré en pharmacie, j’avais des idées de grandeur et je voulais tout faire! J’avais l’intention de m’impliquer dans tous les comités, de participer à toutes les activités et tout ça en pensant que j’allais avoir suffisamment de temps pour mon étude. On peut dire que j’étais plutôt naïf. J’ai vite réalisé que la vie au Pharm. D. nous occupe grandement et qu’il faut faire des choix. C’est donc en première année que j’ai fait le choix de me joindre au comité média. Ce comité semblait parfait pour moi, car ça me permettait d’exploiter mon côté créatif tout en m’impliquant auprès de l’asso. J’ai donc commencé à m’impliquer en faisant des photos lors des 5@7. C’était la première fois que je faisais des photos d’événement et d’avoir la chance d’en faire tout en m’impliquant m’a vite donné la piqûre pour ce comité. Je voulais tellement y

investir de mon temps que j’ai décidé de me présenter comme président lors de ma troisième année.

graphes aux différents comités pour leurs événements lorsque je n’étais pas disponible.

Depuis le début de mon mandat, j’ai accompli plusieurs choses dont je suis plutôt fier. Mon objectif premier en devenant président du comité était de recruter davantage de membres et de leur fournir les outils nécessaires pour qu’ils puissent participer adéquatement aux activités du comité. En sondant les étudiants, j’ai compris que plusieurs souhaitaient s’investir, mais n’osaient pas par crainte de ne pas être assez talentueux ou à cause qu’ils n’avaient pas l’équipement pour faire de la photo ou de la vidéo. J’ai donc fait l’achat d’une caméra photo et j’ai réussi à faire participer plus de gens. Étant passionné de photographie, j’ai par la suite initié quelques personnes à la photo lors des 5@7 et d’autres événements. Grâce à ces nouveaux membres, j’ai été en mesure de fournir des photo-

Ensuite, je souhaitais exploiter davantage le site internet de l’asso et je crois avoir réussi à atteindre cet objectif. En analysant le site, j’avais remarqué que ce dernier possédait une section pour le Capsule et que cette section n’avait pas été utilisée depuis un certain temps. J’ai donc fait les modifications afin que le journal étudiant soit à nouveau publié sur le site de l’asso. La mise à jour du site internet a été tout un défi puisque c’était quelque chose de totalement nouveau pour moi d’avoir à gérer un site internet. On ne m’avait jamais montré comment faire et j’ai eu à apprendre de mes erreurs à plusieurs reprises. Heureusement, j’ai appris à maîtriser cette matière et je crois avoir été efficace pour les tâches que j’avais à faire comme celle de publier les nouvelles offres d’em-

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ploi des pharmacies. Aussi, je suis plutôt satisfait de mon travail en tant que président puisque moi et mes membres avons répondu à pratiquement toutes les demandes de service que nous avons reçues. Nous avons travaillé sur plusieurs projets dont la plupart étaient des projets de graphisme et de photographie et je crois que nous avons su fournir un service de qualité aux différents comités.

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Cependant, à cause de la crise du COVID, je n’ai pas été en mesure de répondre à un des objectifs que je m’étais fixés au début de l’année, soit celui de transmettre ma passion et mes connaissances en photographie pour aider les prochains membres du comité média. J’avais effectivement prévu de donner un atelier d’introduction à la photographie durant lequel j’allais parler des notions de base de la photo et sur comment bien uti-

liser une caméra photo. Cet atelier me tenait vraiment à cœur, car la photo est une de mes plus grandes passions et j’aurais aimé aider les gens à y prendre goût.

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Est-ce que je recommencerais tout? PA R CAT H E RINE TA R D IF, Ré dac tr ic e en ch ef d u Ca p s u l e

J’ai postulé pour le journal, car j’ai une passion pour l’écriture. Je voulais acquérir de l’expérience en gestion de projet afin de me dépasser et connaître mes compétences dans ce domaine. Également, j’avais envie de tester mon leadership en gestion d’équipe. Je voyais ce poste comme étant une équipe dont j’en suis la porte-parole et celle des étudiants. De cette façon, j’ai consulté régulièrement les membres du comité pour connaître leur avis et écouter leurs besoins. Par contre, ce n’est pas aussi simple que cela n’y paraît. Ma tâche principale est de coordonner les différentes activités du journal afin de produire 5 numéros durant l’année en plus du CAP-CEL. Plus précisément, je devais déterminer les échéanciers de la production. Donc les dates de tombées, de révision, de mise en page et de sortie. Qui dit date

de remise, dit gestion de retards. Je me suis assurée de faire nombreux rappels pour minimiser le nombre de retards. Tout au cours de l’année, j’ai tenté de trouver sans cesse des compromis afin de satisfaire chaque partie et arriver dans les temps. Je devais également gérer tout de sortes d’autres imprévus tels, un nombre de pages impair, des photos manquantes, des images trop floues… Je me suis occupée de la publication de la formule électronique du journal et des concours. Aux deux semaines, je publiais un article sur le groupe Facebook de toutes les cohortes afin d’encourager les gens à lire le journal et consulter la version électronique. De plus, je publiais un message à chaque infolettre afin de mettre les étudiants au parfum des textes publiés dans le Capsule. Je m’occupais de fabriquer, acheter et publier les concours. Ma plus grande

tâche était la lecture et correction finale ainsi que passer chacun des articles dans le logiciel Antidote. C’est la tâche la plus importante à mon sens, puisqu’il va de ma responsabilité que chacun des textes publiés soient écrits dans un bon français et qu’ils soient écrits dans le respect. J’avais dans l’esprit de laisser chacun des membres de l’équipe choisir la(es) tâche(s) et le temps qu’ils désiraient mettre au sein du journal. Le but était que les gens retrouvent du plaisir à faire partie de l’équipe et leur donner une porte d’entrée sur l’implication étudiante. Ce faisant, je me suis retrouvé à faire toutes les tâches non prises par les membres du comité. Par exemple, les ordonnances mal foutues, les mots-croisés pharmaceutiques, le « photoshop » de la couverture pour y mettre les titres, les entrevues… Cela me convenait,

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car je considérais que cela faisait partie de mes tâches. Je me suis d’ailleurs bien amusé à faire les mots-croisés. Mon objectif ultime était de faire un journal plus vert. Pour ce faire, j’ai commencé par changer les habitudes de consommation des étudiants en publiant des articles régulièrement sur le groupe commun Facebook et dans l’infolettre. De plus, j’ai fait exprès de sortir la version électronique avant la version papier dans le but d’inciter la consultation en ligne. J’ai diminué graduellement le nombre de copies papier disponible. Puisqu’une version 100% électronique ne faisait pas l’unanimité parmi les étudiants,

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j’ai tenté d’évaluer le nombre de copies que les étudiants consommaient régulièrement afin d’éviter le gaspillage. Résultats, 100 copies papier sont suffisantes pour satisfaire l’appétit des étudiants. Un autre objectif que j’avais en tête était de créer des jeux supplémentaires en ligne. Je n’y suis pas totalement arrivée cette année, car j’avais les yeux plus grands que le ventre et j’ai manqué de temps et d’organisation pour y arriver. Je ne mentirai pas en disant que c’était beaucoup de travail et que cela n’a pas toujours été facile. Ce que j’en retire, c’est qu’il est enrichissant de travailler dans une équipe, car plus d’une tête donne des idées qui peuvent donner

d’excellents projets. J’admets être fière que nous ayons produit ces numéros ensemble cette année. Ce que j’ai trouvé le plus difficile est qu’il est extrêmement difficile de s’intégrer dans une équipe déjà bien soudée. Je tiens à remercier tous les membres du comité pour leur implication cette année. Sans vous, ce travail n’aurait pas pu être accompli et n’aurait pas été une telle réussite.

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Une année pas comme les autres! PA R M A R IE - È V E D U M A S, Pré s ide nte d u C É P P U M

Nous le savons tous, cette année n’aura pas été très « normale » avec tout ce qui arrive. COVID19 à part, mon année fut aussi très spéciale. Après avoir fait un an comme chargée aux affaires académiques, je me retrouvais à la présidence du comité CÉPPUM avec mille et un projets en tête. Je n’avais jamais fait un poste semblable auparavant, alors il m’a fallu plus d’adaptation. On peut penser que l’organisation d’un colloque est simple lorsqu’on regarde ça de l’extérieur, mais j’ai été surprise de toute la paperasse à remplir, les permis, les courriels et toutes les choses qu’on peut oublier pendant un événement! Pour faciliter la tâche du prochain organisateur, j’ai donc écrit un guide et toutes les étapes à ne pas oublier lors de l’organisation du Colloque sur l’Avenir de la pharmacie. Heureusement, j’ai eu la chance d’avoir ma trésorière Kim à mes côtés pour m’aider dans tout

ça! Après des problèmes de réservation et de dates, l’événement a eu lieu le 19 novembre 2019. À notre grand bonheur, l’événement fut un succès pour les courageux qui sont venus y assister malgré les examens imminents! Nous avions décidé, cette année, d’y aller vers un événement plus vert et avons proposé un menu sous forme de buffet ce qui a, je crois, été apprécié de tous. Outre le colloque, le CÉPPUM, c’est aussi de gérer une équipe et d’impliquer plusieurs bénévoles. Nous avons donc fait quelques rencontres au courant de l’année et avons tenté d’intégrer les gens dans nos divers projets. Le premier fut le Vox Pop sur le projet de loi 31. Il aura fallu 2 jours de tournage et de l’aide au montage du comité média pour le réaliser. Malgré qu’il fut prêt en novembre, nous avons attendu l’adoption du projet de loi le 17 mars pour pouvoir le publier (voir sur la page de

l’association). Cette publication a permis de rejoindre près de 1000 personnes et je félicite tous les participants! Ensuite, au retour des fêtes, j’ai eu la chance de m’impliquer sur le projet de kiosques du centenaire de la Faculté. Nous organisions au total 4 journées de kiosques afin de sensibiliser le public à la formation et au travail du pharmacien. Malheureusement, nous n’avons pu faire qu’un seul kiosque, COVID oblige. En parallèle, nous travaillions à réaliser le classique vidéo du coach du médicament. Nous avons pu écrire le sketch, trouver les acteurs, producteurs et le local, mais n’avons pas pu filmer pour cause de confinement. Finalement, en plus du CÉPPUM, je n’ai pas pu m’empêcher de m’impliquer un peu partout, que ce soit à aider au journal le Capsule, dans le GIPS, de m’en-

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gager comme tutrice pour les 2e années, de m’impliquer dans les comités de 3e et dans divers événements ou de participer au défilé et au Talent Show. Que veux-tu, j’aime ça courir partout :)

du CÉPPUM, je suis très fière de ce qu’on a accompli en tant qu’équipe et je remercie tout le monde qui a mis du temps dans ces projets ou donné leur nom pour être bénévole.

Malgré tous ces bâtons dans les roues pour la sortie des projets

En espérant qu’on puisse reprendre toutes ces activités dans

un avenir rapproché et de pouvoir collaborer avec vous tous encore!

« Malgré tous ces bâtons dans les roues pour la sortie des projets du CÉPPUM, je suis très fière de ce qu’on a accompli en tant qu’équipe et je remercie tout le monde qui a mis du temps dans ces projets ou donné leur nom pour être bénévole. »

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Co-présidente du comité organisateur du PDW 2020 PA R É MI L IE R OY ST- P IE RRE , Co -pré siden te d u com i té org a n i s ate ur du PDW 2020

J’étais en 1ère année, automne 2017, mêlée dans le brouhaha de l’accueil de mon nouveau programme où l’on présente les multiples comités, les endroits que j’allais fréquenter pour les prochains mois, les personnesressources, etc. Je savais que je voulais m’impliquer, ayant été engagée au secondaire et au cégep, mais à ce moment-là, je ne savais pas dans quoi exactement. Quand j’ai vu passer le comité organisateur du PDW 2020, je me suis dit « pourquoi pas ». Eh bien, sans le savoir, c’est la meilleure décision que j’aie pu prendre. Cela m’a pris une bonne année avant de comprendre l’ampleur du projet, de comprendre le rôle de CAPSI National, de comprendre comment je pourrais être la co-chef d’orchestre de cet événement d’envergure... Une chance que j’avais H. Jin Kwon à mes côtés, très à l’écoute de mon initiale insécurité. Comme

le projet était à ses débuts, c’était très flou, peu concret pour tout le monde et je voyais mal ce que j’apportais à l’équipe. Lorsqu’il a été élu président de CAPSI, il a cédé sa place à Antoine Marquis, quelqu’un qui allait devenir un bon ami au travers de l’aventure. À ce moment-là, j’ai mis beaucoup plus de temps sur le projet et j’ai mieux compris en quoi mon rôle consistait. L’événement étant encore loin, les seuls objectifs étaient de trouver le thème, du financement et l’hôtel. Déjà, mon rôle se précisait dans ma tête, je devenais de plus en plus confiante et ma créativité tentait de rassembler mon équipe durant des réunions dynamiques (un weekend dans un chalet, réunion avec des collations, dans une salle de travail dans un café au centre-ville, dans mon salon chez moi, etc.). Le vrai déclic s’est fait lors de ma participation au PDW 2019 à St-John’s, Terre-Neuve. Ma moti-

vation, mon leadership et surtout, mon engagement profond envers ce projet ont grimpé en flèche. Alors que le décompte de 365 jours s’écoulait doucement (et parfois trop vite!), j’ai vraiment su comment diriger mon équipe avec Antoine, en créant un bel esprit de coopération. Ce n’est pas aussi facile qu’on ne puisse le croire, que de garder motivées 12 personnes au long cours! Il y a eu plein de défis à surmonter, à travers les troubles de communication, la synchronisation des horaires de tous, l’optimisation du temps, la gestion des problèmes divers, en plus de la session scolaire avec ses examens fréquents et mon engagement au sein de l’AÉPUM. Mais somme toute, nous étions vraiment une équipe unie, drôle et travaillante; nous nous sommes franchement distingués des autres comités organisateurs. Ce travail de longue haleine s’est

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vraiment intensifié à partir de septembre 2019, toujours plus en se rapprochant du temps des Fêtes qui a été en partie dédié aux derniers détails. Rendu à 5 jours avant l’ouverture du PDW, la fébrilité se sentait déjà. J’ai été tellement heureuse de voir l’équipe enfin réunie, 100% motivée à gérer ce projet pour lequel certains d’entre nous travail-

laient sérieusement depuis 2 ans et demi. L’union fait la force, et c’est le cas de le dire. C’est le travail synergique de 12 personnes qui a fait en sorte que le tout s’est super bien déroulé. Nous avons accueilli des étudiants en pharmacie d’un bout à l’autre du pays au Centre Sheraton Montréal et nous vivions sur trop peu d’heures de sommeil, beaucoup d’adrénaline

et de plaisir. Cet accomplissement était grand pour chacun(e) d’entre nous et je crois que nous avons fièrement montré au reste du Canada comment la Faculté de l’Université de Montréal brille depuis déjà 100 ans.

« Cet accomplissement était grand pour chacun(e) d’entre nous et je crois que nous avons fièrement montré au reste du Canada comment la Faculté de l’Université de Montréal brille depuis déjà 100 ans. »

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Être l’hôte de plus de 600 invités PA R A MÉ LIE P OIRIE R, V ic e -pré si d en te d es a cti vi tés s ociale s du PDW 2020

Subjectif

Objectif

Automne 2017 – Formation de l’équipe

Hiver 2018 – Brainstorm

Je commence mon Pharm. D.… nouveau programme, nouveau pavillon, nouveaux amis, … nouveau défi? On annonce la formation d’un comité pour le PDW 2020. Le PDW quoi? On m’explique que c’est une semaine de développement professionnel qui a lieu chaque année dans l’une des provinces canadiennes, et qu’en 2020 elle aura lieu à Montréal en même temps que le 100e de la Faculté. J’ai toujours aimé recevoir, mais être l’hôtesse de 600 personnes, ça c’est une grande première. Go! Je suis partante. Au mois d’octobre, on a déjà nos premières rencontres d’équipe, on brainstorm déjà sur un thème, un logo, un slogan, etc.

Il faut présenter nos idées à CAPSI. Chaque comité prépare une présentation sur sa vision de l’événement, le déroulement des activités, ses échéanciers et son budget. Nous visitons le Centre Sheraton de Montréal pour une première fois. Le projet se concrétise enfin et nous sommes encore plus motivés. Déjà à ce moment, ma co-VP Selma et moi visualisions les décorations pour les soirées, l’organisation des salles, la scène, l’animation, etc. Résultats recherchés Automne 2018 – Planification On planifie les soirées. On fait des listes de personnes à contacter : les différents cirques, artistes,

musiciens, disques-jockeys, et fournisseurs. De plus, je prépare les objets promotionnels (affiches, livrets de Montréal, cartes promotionnelles…) à apporter à TerreNeuve pour le kiosque que l’on tiendra au salon des exposants du PDW 2019. Hiver 2019 – Le passage du flambeau On se dirige dans la magnifique ville de St-John’s à Terre-Neuve pour assister au PDW 2019. J’y rencontre les VP-social du PDW 2019 et leur équipe. J’échange avec eux sur les défis qu’ils ont rencontrés. Vol AC8015 YYT YUL, je rentre à Montréal. Je ne suis pas tout à fait prête pour mon examen de cardio, mais je me sens prête et outillée pour peaufiner nos futures soirées du PDW2020.

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Analyse Été 2019 – On teste le plan On finalise les contrats avec les artistes qui animeront les soirées. Nous rencontrons pour une dernière fois avant l’évènement la responsable des acrobates du cirque Carpe Diem. Nous travaillons ensemble pour planifier des numéros uniques lors du gala d’ouverture du PDW. Nous convenons ensemble que les triplettes et un échassier divertiront les invités lors du cocktail et qu’une performance au mât chinois aura lieu pendant le dessert. Nous communiquons avec l’agence musicale étudiante (AME) de l’Université de Montréal et signons un contrat avec un quartet jazz qui mettra l’ambiance lors du gala de fermeture du PDW. Pendant l’été, j’ai aussi rencontré divers cafés et restaurants aux alentours du Centre Sheraton, afin de faire une éventuelle collaboration avec eux pour accommoder nos invités. J’ai aussi planifié et testé trois circuits pédestres pour permettre à nos invités de découvrir Montréal. Automne 2019 – Dernier sprint On prépare chaque soirée aux 5 minutes. J’ai préparé trois playlists différentes, soit une pour

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le gala d’ouverture, une pour le CNTP et une pour le cocktail du gala de fermeture. Ce qui est important pour moi, c’est l’ambiance des soirées. À l’automne j’ai aussi finalisé les décors. Je me suis assurée de ne pas trop dépenser, alors j’optais pour la récupération de matériaux ou meubles usagés. De plus, j’ai tenté le plus possible de réutiliser les décorations pour les 3 soirées qui se tiendront à l’hôtel. Le budget social est en surplus, on aime ça ! Il y avait beaucoup de logistique à faire concernant les décors, mais tout s’est bien déroulé. Plan d’intervention réalisé Janvier 2020 – Jour J L’évènement est imminent. Le 8 janvier, 600 invités arriveront et nous serons leurs hôtes jusqu’au 11 janvier. L’excitation est palpable, tout le monde a hâte, et on est prêt. Lundi 6 janvier (soir) On se rejoint à l’hôtel et on prépare les sacs de bienvenue pour les délégués. Mardi 7 janvier La journée commence tôt. On déménage tous les décors et objets promotionnels à l’hôtel. On a notre dernière rencontre d’équipe avant l’arrivée de nos invités. Mercredi 8 janvier Gala d’ouverture : On monte les décors pour le gala d’ouverture.

J’accueille les acrobates et on fait un dernier débriefing de leur performance. Lors de la soirée, je m’assure du bon déroulement de celle-ci pour les activités artistiques. Je suis présente en tout temps, afin de m’assurer du bon déroulement du « party » avec le disque-jockey qui anime le reste de la soirée. Jeudi 9 janvier Journée sociale : On accueille les invités au petit-déjeuner. C’est le début des conférences. On s’assure du bon déroulement de ces dernières. Puis, durant la journée, Selma et moi faisons des tours guidés de la ville de Montréal selon les trois circuits préalablement planifiés. Puis, durant la soirée, je m’assure d’arriver tôt au bar où se tiendra la soirée sociale. J’y accueille les disques-jockeys. Lors de la soirée, je m’assure du bon déroulement avec le propriétaire du bar. Vendredi 10 janvier CNTP : Durant la journée, Selma et moi nous assurons du bon fonctionnement de l’équipement audio-visuel. Je prépare les décors pour la soirée, alors que Selma fait les tests de son avec les participants du CNTP et le groupe de musique qui animera le reste de la soirée. Samedi 11 janvier Gala de fermeture : Durant la

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journée, Selma et moi nous assurons que l’audiovisuel est prêt pour la soirée. Je monte les décors. J’accueille et installe le quartet jazz. Dimanche 12 janvier On se lève tôt pour tout ramasser. Nous devons nous assurer de rapporter les objets en location. Puis,

en fin de journée, nous profitons d’un repos bien mérité. Suivi à réaliser Nous voilà à l’hiver 2020. Nous avons reçu une rétroaction de la part des délégués suite au PDW. Nous présentons les derniers contre-rendus en regard de ce projet. Je demeure disponible pour la

VP sociale du PDW 2021 si elle a des questions quant à l’organisation des soirées. On se voit à Saskatoon!

« On annonce la formation d’un comité pour le PDW 2020. Le PDW quoi? On m’explique que c’est une semaine de développement professionnel qui a lieu chaque année dans l’une des provinces canadiennes, et qu’en 2020 elle aura lieu à Montréal en même temps que le 100e de la Faculté. »

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Sortir de sa zone de confort PA R J OA N I CÔT É - CYR, Re pré s e nta n te a u x i n s ta n ces p rof e ssio nne lle s

L’entrée au Pharm. D. Quel événement stressant! Dès le début de ma première année, j’ai eu ce vent de stress qui m’a suivi assez longtemps. Pour moi et pour plusieurs d’entre vous, j’entrais dans ce nouveau programme universitaire après avoir eu un peu d’expérience universitaire, mais encore avec ce désir de performance. J’ai eu envie de m’impliquer, mais avec cette peur de manquer de temps pour étudier et de moins bien performer. J’étais assez désorientée avec tous les kiosques présentés aux journées d’accueil. On aurait dit que je ne connaissais pas mes propres champs d’intérêt, car pendant toutes ces dernières années, je m’étais presque uniquement concentrée sur mes études. Toute cette confusion m’a menée à établir un objectif personnel, celui de maintenir un équilibre de vie sain pour mes 4 prochaines années au Pharm. D. En m’impliquant peu à peu au sein de l’association étudiante, j’ai vite compris que

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le Pharm. D. a bien plus à offrir que des examens et des préparations de laboratoire. J’ai vécu ma première période électorale avec beaucoup d’hésitation et de craintes. J’ai longuement hésité à me présenter pour un poste au sein de l’AÉPUM. C’est finalement à quelques jours de la fin de la période des élections que j’ai décidé de me présenter au poste de Représentante aux instances professionnelles. Au cours de la dernière année, j’ai accompli des choses dont je ne suis pas peu fière. La promotion du programme de formation continue a été une de mes grandes réussites au cours de mon mandat. Non seulement par les activités et grands congrès organisés par les instances professionnelles, mais aussi par les webinaires et par les articles de formation à faire à la maison. J’ai aussi porté à ma charge un budget qui m’a permis de faire des remboursements complets ou partiels selon les différents événements.

Je suis fière d’avoir pu stimuler votre intérêt dans la formation continue. Sachez que l’implication étudiante, c’est contagieux. En m’impliquant à mon poste, j’ai eu envie de m’impliquer avec les autres comités aussi. Nous sommes maintenant en fin de session, et mon sentiment de satisfaction bat son plein. Quelle belle année nous avons traversée! Malgré la crise du COVID-19 qui nous a ébranlés, nous sommes restés solides sur nos 2 pieds et nous avons trouvé d’autres façons de s’impliquer. Avec la venue des élections, je peux désormais affirmer avec confiance que je souhaite m’impliquer davantage au cours de ma 3e année du Pharm. D. Je vous invite à faire de même. Impliquez-vous. Cherchez de quelle façon vous pouvez maintenir ou améliorer votre équilibre de vie. Soyez fiers de vous. Et même si vous avez peur ou que vous hésitez, sortez de votre zone de confort. Ça fait du bien.

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TON LEXIQUE DE POCHE POUR LA PROCHAINE ASSEMBLÉE

Proposition Tout le monde peut en faire une. Suffit seulement que ce soit à propos du sujet abordé et que le préssident d’assemblée te donne le droit de parole. Une proposition est apportée lorsqu’une décision doit être prise sur un sujet donné.

Amendement C’est lorsque tu n’es pas tout à fait satisfait de la proposition principale. Tu

amendes pour la modifier, mais évidemment, cette modification doit être appuyée par un autre membre

Sous-amendement Tu n’es pas encore satisfait de la modification de la proposition? Tu peux sous-amender pour la modifier encore une fois!

Point d’ordre Tu peux intervenir n’importe quand en criant point d’ordre à une condition : il faut que tu penses que les procédures ne sont pas respectées ou pour énoncer une objection. C’est le président qui décide s’il est pour ou contre l’objection.

Point d’information Tu es tout mêlé? Tu ne sais plus de quoi on parle? Tu peux toujours

intervenir en disant bien fort point d’information. Tu peux alors poser une question concernant le point débattu!

Question préalable Ça fait 2 heures que l’on débat et tu penses que tout le monde répète la

même chose? Demande la question préalable. Elle permettra de vérifier si le reste de l’assemblée est prête à voter. Le ⅔ de l’assemblée doit être prêt pour passer au vote sur la proposition.

Déroulement typique d’une proposition venant de l’assemblée 1) Le Proposeur présente sa motion lors du point à l’ordre du jour opportun. 2) Un autre membre appui la motion. 3) La motion est remise au secrétaire d’assemblée. 4) Le proposeur ouvre le débat et explique sa motion. Il parle en premier. 5) Les autres membres peuvent également intervenir par la suite en prenant un droit de parole. 6) Après le temps prévu pour le débat, le président d’assemblée demande le vote. 7) La proposition est alors adoptée ou défaite.

Tu vois comme c’est facile! Alors, proposons!

AVRIL 2020 – CAP-CEL – 57

VOTRE FUTUR CEL-PHARM.D.

Meriem Khatem, votre présidente 2020-2021

Édouard Tremblay, votre trésorier 2020-2021

Emma Legault, votre secrétaire 2020-2021

Daphné Robitaille, votre chargée aux affaires internes 2020-2021

Olivier Landry, votre chargé aux affaires externes 20202021

Joani Côté-Cyr, votre chargée aux affaires académiques 2020-2021

Marie-Laurence Leblanc, votre chargée aux affaires corporatives 2020-2021

Caroline Tremblay, votre coordonnatrice à la vie étudiante 2020-2021

Tiffany Duong, votre chargée sénior aux affaires de l’ACEIP 2020-2021

VOTRE FUTUR CEL-PHARM.D.

Patricia Tremblay, votre représentante aux instances professionnelles 2020-2021

Jenny Zhang, votre présidente du comité média 2020-2021

Winnie Tran, votre rédactrice en chef du Capsule 2020-2021

Angelica Le, votre chargée junior aux affaires de l’ACEIP 2020-2021

Alex Fong, votre chargé aux affaires de la FIEP 2020 2021

Abygaelle Bisaillon, votre chargée adjointe aux affaires corporatives 2020-2021

Laurie Fournier, votre présidente du comité humanitaire 2020-2021

Olivier You-Kheang, votre président du comité sportif 2020-2021

Valérie St-Cyr, votre présidente du comité vert 2020-2021