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Communautés autonomes
La tendance à la hausse des trimestres précédents se poursuit. Pour le cinquième trimestre consécutif, l'ensemble du territoire enregistre une tendance à la hausse des prix résidentiels, en maintenant l'intensité tant en termes de variation annuelle que trimestrielle.
En termes de variation annuelle, les communautés autonomes d'Aragon (+12,5%), de Cantabrie (+11,2%) et des Asturies (+10,3%) se situent au sommet de la fourchette de variation La Comunidad de Madrid (+8,9%) se situe en dessous de 10% Viennent ensuite, avec des intensités comprises entre 5% et 8%, 13 communautés autonomes, soit le gros du groupe. En bas de l'échelle, entre 1% et 4%, se trouvent deux régions, les îles Canaries (+3,8 %) et Melilla (+1,6 %).
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Les variations trimestrielles restent stables, la plupart d'entre elles se situant entre +0,7% et +2%. Les Asturies et l'Andalousie (respectivement +3,4% et +3,3%) se distinguent par une croissance récente plus prononcée de +3,4% et +3,3%.
Dans ce contexte de croissance, les prix s'éloignent progressivement des valeurs minimales ésultant de la crise financière. La Communauté de Madrid (+58,2 %) est la plus éloignée des minima, suivie de la Catalogne (+43,4 %) et des Îles Baléares (+39 %). À l'opposé, Melilla, la égion de Murcie, l'Estrémadure et la Galice enregistrent des prix avec des réévaluations nférieures à +14 % par rapport aux valeurs minimales enregistrées lors du cycle précédent. Au total, 9 des 19 communautés autonomes et villes se situent à moins de 20% au-dessus des iveaux les plus bas de l'après-crise. Les îles Canaries, La Rioja et le Pays Basque se situent ans la fourchette intermédiaire.
En termes de distance par rapport aux pics atteints lors de la bulle de 2007, les communautés utonomes en tête de cette approche sont les îles Baléares, qui, au cours du trimestre actuel, ont passées de -3,9 % à -1,9 % en dessous des valeurs maximales enregistrées dans la série istorique, suivies par Madrid (de -13,6 % au troisième trimestre à -12,3 % au quatrième rimestre). Au total, 5 des 19 communautés autonomes et villes restent en dessous de 30 % es pics de 2007.
Zone côtières
Les restrictions de mobilité introduites en 2020 pour maîtriser la crise sanitaire ont d'abord entraîné une forte contraction de l'activité dans le monde entier, avec un impact particulier sur les pays les plus dépendants du tourisme. Depuis lors, le rythme de la reprise a varié et, si certaines économies se sont complètement rétablies, d'autres n'ont pas encore atteint les niveaux de PIB d'avant la pandémie. C'est le cas de l'Espagne, où les contraintes de mobilité ont eu un impact plus profond que dans d'autres pays européens.
Après le déploiement des campagnes de vaccination en 2021 et la normalisation progressive de la mobilité, on s'attendait à ce que 2022 soit l'année de la reprise complète de l'économie espagnole. Toutefois, la persistance de l'inflation et l'orientation de la Banque centrale européenne (BCE) vers une politique monétaire restrictive ont réduit les prévisions de croissance.
s le secteur de l'immobilier résidentiel, la demande, qui a été stimulée au cours du second estre 2021 par l'épargne accumulée par les ménages, les nouvelles préférences en matière de ment découvertes pendant l'accouchement et la réduction du coût du financement othécaire, est restée active et, au cours des premiers mois de 2022, une tendance à la hausse a maintenue dans les indicateurs de ventes et de prêts hypothécaires. Toutefois, compte tenu des velles attentes économiques, certains signes de ralentissement ont commencé à apparaître, amment dans le volume des nouveaux prêts hypothécaires, ce qui pourrait refléter une plus de prudence tant de la part de la demande que des institutions financières face à un ntissement de la croissance induit par la nouvelle politique de la BCE.
e atmosphère ne s'est pas encore reflétée dans le segment des maisons de vacances dans les es côtières, où la demande a continué à faire preuve d'un dynamisme généralisé dans lequel les es par des acheteurs nationaux ont prévalu et qui, au cours de l'année écoulée, ont largement assé le niveau des transactions antérieures à la pandémie. La demande des étrangers a ement augmenté, dépassant légèrement l'activité de 2019.