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Zone côtières

Cette réactivation de la demande a stimulé l'activité des promoteurs. L'activité dépasse les niveaux d'avant la pandémie sur la côte nord et la côte atlantique, les niveaux de construction se redressent partiellement sur la côte méditerranéenne et se contractent dans les îles. Malgré cela, dans l'ensemble, la construction neuve reste à des niveaux limités et, dans certaines régions, ne répond pas à la demande existante, ce qui exerce une pression à la hausse sur les prix.

Au premier trimestre 2022, le prix moyen des logements dans les municipalités côtières a enregistré une variation annuelle de 4,2%, avec des hausses d'intensité variable dans toutes les zones côtières. En général, on observe que les prix des résidences secondaires sont supérieurs aux prix moyens des communes littorales. Malgré cela, seules les îles connaissent des augmentations supérieures à la moyenne nationale, ce qui indique que les hausses de prix sont généralisées dans les différents segments du marché et s'étendent au-delà des zones côtières.

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Dans l'ensemble, on observe sur les marchés côtiers des dynamiques similaires à celles analysées au niveau national dans le segment résidentiel. Il convient de noter le dynamisme de la demande en quête d'espaces ouverts et la reprise du tourisme après la période de restriction de la mobilité qui, face à une offre limitée, pousse les prix à la hausse, sans qu'il y ait de preuve que le segment des vacances ait un impact significatif sur le prix résidentiel moyen dans la région. Des exceptions sont enregistrées sur certains marchés locaux où la demande de vacances est concentrée, où l'espace est limité et où il existe une différence significative de rendement entre les résidences principales et secondaires, où le segment des résidences secondaires devient prédominant et exerce une pression sur les prix des résidences principales. C'est le cas à Ibiza, Majorque et Malaga.

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