Magazine Noeuf numéro 1 by L'Écritoire

LE MAGAZINE DES FUTURS PARENTS À L’OUEST

Parution annuelle Édition 2020-2021 Directrice de publication Claire Ribadeau Dumas Directrice artistique Cathy Angleraud hello.noeuf@gmail.com magazinenoeuf.fr Édité par l’Écritoire 22 rue de la Boissière, 44300 Nantes SARL au capital de 4 000 € SIREN 45751425158 Dépôt légal février 2020 ISSN en cours de dêpot

S OM M AI RE

Nœuf #1

NO WORRIES

ALERTE, J’AI LA DALLE

BON SÉJOUR !

NŒUF PIÈCES STYLÉES

LES TENDANCES KIDS 2020

LE GUIDE DU MOUTARD

NŒUF RENCARDS

SPORT & BEAUTÉ PENDANT LA GROSSESSE

COACH ME IF YOU CAN !

BEBOM

VOUS AVEZ UN NOUVEAU MASSAGE

FRITE-MAYO OU GRAINES DE CHIA ?

YOU TALKIN’ TO BLISS ?

TRASH

« JE NE SUIS PAS COPILOTE, JE SUIS PILOTE »

PHOTO GÉNIE

« JE VEUX DU SILENCE, DE LA SOLITUDE »

OK BOOMER

MILKSHAKE BROCOLIS

AFTER WORK

CIAO BAMBINO !

FIRST FORTY DAYS

PAPETERIE DE NAISSANCE

CONFIER SON PROJET À UN CRÉATEUR

UN BISOUS ET AU LIT !

GIVE ME FIVE

BELLE ASSISE

FESTIN DE BIENVENUE

WELCOME HOME !

NŒUF TRUCS POUR SE CÂBLER

NO WORRIES Qui contacter ? Par qui se faire suivre ? Quelle préparation à l’accouchement choisir ? Pauline Mothie, sage-femme libérale répond avec bienveillance à nos milliers de questions, et partage avec nous son expérience personnelle. Textes Pauline Mothie Illustrations Cathy Angleraud

Quelle est votre mission auprès des futures mamans ? En tant que sage-femme libérale, mon travail consiste à accompagner les femmes et assurer un suivi médical de grossesse, du projet à l’accouchement, mais aussi au retour de maternité et tout au long de leur vie génitale (suivi médical gynécologique de prévention : frottis, prescription de contraception, pose et retrait de DIU et ou implant, examen des seins). À quel moment doit-on entamer un suivi médical ? Une femme peut rencontrer un professionnel de santé (sage-femme, médecin ou gynécologue) dès que le projet de bébé se fait sentir dans son couple, avant l’arrêt de la contraception, afin de mettre en place une prévention du « spina-bifida » par la prise d’acide folique en cure répétée avant et jusqu’à la fin du premier trimestre de grossesse. Ensuite c’est ce professionnel qu’elle aura choisi qui effectuera le suivi tout au long de la grossesse à raison d’une consultation par mois, au cours de laquelle elle répondra à un interrogatoire, aura un examen clinique prise de poids, de tension artérielle, mesure de la hauteur utérine, écoute des bruits du cœur du fœtus et exceptionnellement un toucher vaginal à la recherche de modifications du col, puis recevra une prescription d’examens sanguins et échographiques à faire. 4

Qu’est-ce que la préparation à l’accouchement ? Est-elle indispensable ? La Sécurité sociale prend en charge le premier entretien et sept cours de préparation à l’accouchement. Le premier entretien est un échange autour de l’organisation de l’arrivée du bébé : contexte, assistance possible, informations sur les droits de la patiente, discussion sur les modes de garde, etc. La future maman pourra choisir les options de préparation suivantes : classique, haptonomie, sophrologie, Bonapace, piscine, yoga, ballon, chant. La préparation est vraiment importante pour moi, elle prépare en douceur les parents à l’arrivée d’un bébé, et limite l’anxiété ce qui a pour conséquence la diminution de recours au forceps, ventouse, épisiotomie et césarienne. Quand s’inscrire à la maternité ? Dès le premier rendez-vous, la future maman choisit la maternité où elle souhaite accoucher, prend contact avec l’établissement pour connaître les démarches d’inscription. Une première échographie sera programmée, vers 12 semaines d’aménorrhée (12 semaines sans règles) au décours de laquelle suivra la déclaration de grossesse. Les 2 dernières consultations, à savoir celle du 8e et 9e mois auront lieu dans la maternité choisie ainsi que la consultation d’anesthésie.

Pourquoi s’adresser à une sagefemme ? Quelles sont les particularités de votre profession ? La sage-femme est spécialiste de la physiologie, elle adresse la patiente à un médecin lorsqu’elle décèle une pathologie. Elle assure en toute autonomie la surveillance du travail et de l’accouchement, dans certaines maternités ce sont souvent les gynécologues qui accouchent les patientes, dans le soucis d’une prise en charge globalisée qui est souhaitée par les patientes. Après l’accouchement, la sage-femme rend visite aux parents pour assurer un suivi médical à la maman et au jeune bébé. C’est un vrai rôle d’accompagnante : je valorise leurs actions, je les rassure. Lors des visites, si la prise de poids du nourrisson est satisfaisante je ne change rien sinon j’apporte des conseils sur les quantités, la fréquence des prises. Elles sont souvent, stressées, fatiguées, sensibles… On échange sans verticalité… Qu’appelle-t-on un projet de naissance ? C’est un document que les parents prennent soin de rédiger à l’intention de l’équipe qui les recevra le jour de l’accouchement, cela permet ainsi d’informer le corps médical de leurs souhaits spécifiques. La plupart des femmes ne savent pas ce qu’est le périnée, pouvez-vous nous expliquer à quoi il sert, et pourquoi il est au centre des attentions après l’accouchement ? Le périnée c’est le panier de muscles que nous avons entre le pubis et l’anus, il est lésé par le poids de la grossesse et le passage du bébé. Il faut faire des exercices pour renforcer le tonus et ainsi éviter la survenue de fuites urinaires. Je préfère parler d’« éducation périnéale » plutôt que de rééducation, car très peu de femmes le sollicitent lors d’efforts. Les séances proposées après l’accouchement sont des exercices enseignant aux femmes comment intégrer dans leur quotidien des réflexes permettant de le maintenir tonique. L’objectif étant de diminuer les risques d’incontinence à la ménopause ou de descente d’organes, reprendre le sport, meilleur tonus pour les grossesses suivantes, etc.

Quand on est enceinte, on entend un peu tout et son contraire sur l’alimentation, les risques infectieux, la prise de poids. Histoire de rassurer un peu les futures mamans, pouvez-vous nous donner vos conseils pour rester prudente mais relax ? Si vous n’êtes pas immunisée contre la toxoplasmose il faut laver vos crudités et bien cuire la viande. Une séroconversion (contamination) peut entraîner une fausse couche si elle survient en début de grossesse ou une cécité de l’enfant si elle survient en fin de grossesse. Pour éviter une contamination par la listériose il faut choisir des fromages au lait pasteurisé et éviter les fruits de mer. Cependant vous pouvez manger des crevettes chaudes, des moules, de la tartiflette ou de la raclette ! On ne peut pas être immunisée contre la listériose. Une contamination par la listériose entraîne un tableau de septicémie provoquant l’accouchement prématuré et engageant le pronostic vital du bébé (infection généralisée). Quant à la prise de poids, on recommande en général une moyenne de 9 à 12 kg. C’est le rôle des professionnelles de suivre cette prise de poids, les futures mamans sont pesées à chaque rendez-vous, afin de s’assurer de leur bonne santé et de celle de leur bébé (hypertension, diabète gestationnel, problèmes circulatoires, etc.). Je recommande aux patientes de manger équilibré, sans sucre ajouté, et de composer leur assiette ainsi : ½ de légumes, ¼ de féculents, ¼ de protéines. Trois repas de poisson par semaine pour les Oméga 3, et beaucoup de laitage ! Pour les fumeuses et les fêtardes, quelle bonne conduite adopter pendant la grossesse ? Pour le tabac, nous proposons qu’elles soient accompagnées pour arrêter ou diminuer la consommation, ne pas entreprendre seule cette initiative. Fumer pendant sa grossesse peut induire un retard de croissance chez le fœtus, une fragilisation des membranes (poche des eaux) avec possiblement un accouchement prématuré et une dépendance chez le fœtus. Quant à l’alcool, il est impératif de ne pas en consommer durant toute la grossesse. Le foie du fœtus n’est pas mature, il ne dégrade pas l’alcool qui passe la barrière 5

placentaire. Le fœtus reçoit des doses d’alcool en continu entraînant possiblement chez le nouveau-né un retard mental. Entre les restrictions alimentaires, l’arrêt d’activité physique, le repos forcé, on a parfois l’impression d’une confusion entre grossesse et maladie ! Effectivement être enceinte ne signifie pas être malade ! C’est important de garder une activité sociale et physique pour son bon déroulement. Un défaut d’activité peut entraîner (du fait de l’hypercoagulabilité de la grossesse) phlébite (un caillot) puis une embolie pulmonaire. Mon rôle est tout de même de veiller à ce qu’aucune femme ne dépasse ses limites, il faut accepter aussi quand son corps ne suit plus la cadence ! Nous ne maîtrisons pas tout ! On a tout à fait le droit de poursuivre son activité physique (hors compétition) ! La limite, les sports à risque de chute, et bien sûr la survenue d’une pathologie la contre-indiquant. Auriez-vous un petit conseil que nos lectrices pourraient emporter avec elles tout au long de leur grossesse ou de leur vie de jeune maman ? Ce serait plutôt un message pour les personnes qui entourent les femmes enceintes ! S’abstenir absolument de tout jugement. La détresse morale n’est pas toujours visible et pourtant elle est bien réelle, je la constate au quotidien. Et si je devais vous donner un petit conseil pratique, pensez à classer vos résultats sanguins, rapports de visites médicales et échographies, on vous les redemandera à l’accouchement ! Gardez également avec vous votre carte de groupe sanguin et le résultat de votre frottis. Et surtout, bonne aventure !

ALERTE, J’AI LA DALLE Si vous ne l’avez pas encore remarqué, sachez que la grossesse développe de vilaines fringales parfois incontrôlables. Comment vous rassasier sans vous vautrer dans des seaux de chantilly ? Plutôt que de vous parler des régimes de grossesse, on préfère vous suggérer des régalades raisonnables. Le concept ? Manger suffisamment pour tenir toute la journée, bien choisir les ingrédients, les quantités et surtout se faire maxi-plaisir. Comment garder de l’appétit pour les bons aliments qui vous font du bien ? Comment stocker des réserves d’énergie pour assurer toute la journée au bureau sans ouvrir un paquet de Pépito toutes les heures ? On est allées demander à Thibault et Louis, fondateurs de la boulangerie Emma de nous donner quelques tuyaux pour des pauses dej énergiques et savoureuses. Textes Claire Ribadeau Dumas Photograhies Emma Pâtisserie

Pourquoi a-t-on faim ? Pour certaines, les premiers mois sont synonyme de chaos alimentaire : nausées, écœurement pour certains aliments (amers), etc. Pour ne pas trop s’affaiblir pendant cette période, on se rue sur des aliments riches, faciles à digérer à toute heure. Les 2e et 3e trimestres, notre corps a gardé les stigmates de ces « écarts », réclame des aliments mastocks et ne supporte plus la faim. Les œstrogènes, sécrétés par le placenta rendent ces fringales carrément compulsives. De plus, chaque jour, avec le poids de votre bébé, vous dépensez plus d’énergie et de calories pour vous mobiliser, la faim revient donc plus vite que d’habitude entre les repas. Et malgré la rumeur, il ne faut surtout pas manger pour deux ! Une alimentation équilibrée est suffisante pour couvrir vos besoins et ceux de votre bébé. Nos envies spontanées révèlent nos carences, donc autant les laisser venir et les écouter ! Envie d’épinards ? Vous manquez peut-être de fer ! Besoin right now d’un jaune d’œuf ? Petite carence en lipides en vue… Un empire pour un verre de jus d’orange ? La vitamine C se fait rare… Gourmandise, bon sens et équilibre Hors de question de faire de votre alimentation et votre prise de poids une psychose. C’est à votre médecin ou votre sage-femme de vous aider à équilibrer la prise de poids, vous orienter si besoin vers un diététicien, et votre rôle à vous, c’est d’avoir la patate chaque jour. Comme le moral est dans l’assiette, il est vivement recommandé de manger ce que l’on aime, et d’intégrer du plaisir dans votre alimentation. Pour la pause dej au bureau, rapide mais rassasiante, l’idéal est de miser sur un sandwich, avec un pain aux céréales si possible, plus rassasiant. « Tous nos produits sont frais, et les tartes, sandwichs, quiches sont faits maison et préparés le jour même ! Beaucoup de femmes enceintes nous demandent la composition des sandwichs pour éviter le contact avec les

ingrédients à risque comme le fromage non pasteurisé, les crudités, etc. Nous conseillons le jambon-beurre-emmental, le thon-crudité, ou le poulet-tomates confites-parmesan. » Côté plat chaud, la boulangerie propose chaque jour les quiches courgette-oignons, thon-tomate, chèvre-tomate, poireau. La pâte étant cuite vous pouvez y aller les yeux fermés. En cas de doute, sachez que réchauffer au maximum son plat limite la prolifération des bactéries type listériose. Fractionner les repas N’hésitez pas à prendre des collations entre vos repas : un demi-sandwich à midi, puis la fin au goûter si vous en avez envie. Attention en revanche à respecter les normes d’hygiène et à conserver votre nourriture au frais ! Si vous préférez le sucré, misez sur du pain (fruits, chocolat, etc.) plutôt que des biscuits industriels qui ne vous couperont pas la faim et accoutumeront votre organisme à recevoir une dose de sucre quotidienne. Dans le pire des cas, le sucre favorise le diabète gestationnel, donc méfiance. « Pour être bien calé entre les repas sans excès, on oriente souvent nos clientes vers notre pain aux céréales BIO. Comme il a du goût, il est plus appétant qu’un simple morceau de baguette et permet de patienter jusqu’au dîner. Le pain Léon est un de nos chouchous ! Avec ses noisettes, ses noix et ses céréales il a un goût vraiment unique et surtout une farine BIO. Il y a aussi le Marius, pour faire le plein de vitalité : graines de courge, flocons d’avoine, abricot et cranberry ! » Accompagnez le pain d’un yaourt et d’un fruit (pour les non-immunisées à la toxoplasmose, privilégiez le pamplemousse, l’orange, la clémentine ou le kiwi). Emma propose aussi des salades à composer soi-même, avec des bases salades fraîches, mais aussi pâtes ou quinoa pour les femmes enceintes non-immunisées contre la toxoplasmose. « La composition et la fraîcheur de nos produits sont vraiment notre priorité ! Nous essayons de varier un 8

maximum nos formules, nos plats chauds, nos snacks et nos desserts pour que nos clients réguliers puissent diversifier leur alimentation ! Quand on est enceinte et qu’on travaille beaucoup ce n’est pas toujours évident de trouver le temps de se préparer à manger au quotidien ou de trouver du temps de cuisiner des produits bio et frais… Autant nous confier cette mission pour la pause déjeuner, et puis si vous avez envie de vous faire plaisir, nos mille-feuilles, nos choux, nos tartes peuvent également se commander sur le site, pour le week-end par exemple ! »

EMMA Bienvenue dans le monde du beau et du bon ! Boulangerie, pâtisserie, atelier gastronomique, Emma Pâtisserie n’a pas fini d’étonner vos papilles ! Sa spécialité ? Les choux ! De toutes les couleurs, avec des arômes sélectionnés avec soin, de quoi régaler vos invités ! 3 boulevard Gaston Serpette (Nantes) 02 40 76 91 45 12 rue Scribe (Nantes) 02 40 20 89 38 2 rue de l’Église (Sautron) 02 40 76 91 45 35 avenue Henri Bertho (La Baule) 02 40 24 05 80 emma-patisserie.fr

BON SÉJOUR ! Un mois avant votre terme, il est temps de préparer la fameuse, hypercélèbre, hyperflippante valise de maternité. Pourquoi est-elle importante ? Parce que vous ne savez pas ce que vos hormones, votre bébé ou la maternité vous réservent, et que c’est la seule chose que vous pourrez contrôler dans les mois à venir. C’est aussi la best des excuses pour commencer à acheter des vêtements de bébé. Voici la liste des affaires nécessaires pour ne pas se poser de questions et se sentir bien en total effortless. Textes Claire Ribadeau Dumas Illustrations Cathy Angleraud Listes téléchargeables sur magazinenoeuf.fr

LE BIG BAG

Celui-ci vous attend tranquillou dans votre chambre, et sera votre meilleur copain pour garder tout votre panache et votre classe pendant plusieurs jours.

• Un sac à linge sale • Une trousse de toilette avec : du gel douche doux (mais qui sent bon), brosse à dents et dentifrice, shampoing et shampoing sec, gel nettoyant visage, votre crème habituelle, une crème hydratante riche visage et corps, une eau de toilette douce si l’odeur de votre parfum est forte pour le bébé, un rasoir, un masque hydratant pour le visage • Trousse de maquillage : de la poudre bonne mine, un cache bouton et anti-cerne, un mascara. Attention, personne ne vous oblige à vous pomponner pendant 4 jours ! • 2 serviettes de bain • 2 tee-shirts un peu amples (pas besoin de pleurer devant la glace en enfilant un tee-shirt moulant. On anticipe la chute d’hormone avec élégance) • 2 chemises ou blouses boutonnées jusqu’en bas • 3 leggings • 4 soutiens-gorge d’allaitement, des brassières celles qui n’allaitent pas • 4 paires de chaussettes moelleuses • Une tenue de sortie de maternité • Un gros gilet ou un peignoir • Une chemise de nuit • Une paire de chaussons ou de Birkenstock • Des serviettes hygiéniques maxigéantes • Des slips filets (pour les nouvelles mamans, enfiler une culotte peut devenir un exploit, cette culotte filet va vous sauver la vie, et promis ça ne dure que quelques jours !) • Votre carnet de santé • Une taie d’oreiller (photogénique, parce qu’elle risque d’être toujours en arrière-plan sur les photos) • Votre coussin d’allaitement si vous en avez un • Votre chargeur de téléphone • Une mini-enceinte pour vos podcasts pendant les longues heures d’allaitement • Des gants de toilette • Votre livret de famille

LE MINI BAG Le D-Day, confiez au papa un petit sac avec le strict minimum pour les heures de travail et la salle de réveil.

FOR BABY

Lavez ou rincez les vêtements avant que votre bébé ne les porte.

ARRIVÉE AU TOP

Pour préparer ce séjour et l’accouchement, check-list du dernier mois :

• Votre dossier de grossesse (avec la demande de chambre individuelle remplie et signée si vous accouchez à l’hôpital) • Votre carte de groupe sanguin • Papiers d’identité des deux parents • Carte vitale • Chargeur de téléphone • Une tenue pour le bébé : body croisé, brassière en laine, pyjama, bonnet (prenez 1 tenue en 0 mois et une tenue en 1 mois) • Un tee-shirt large pour vous • Un en-cas pour lui, et peut-être pour vous • Un pschitt d’eau minérale. Prenez le plus neutre possible, pour en boire un peu discrétos en cas d’accouchement par césarienne. • Une bouteille d’eau pour lui • Une petite couverture (la couverture vert pomme de la maternité ne valorise aucun teint, pas même celui du bébé) • Un petit tube de crème hydratante pour vous (si vous restez plusieurs heures en salle de réveil)

• 8 bodies cache-cœur. On vous conseille de prévoir six bodies 1 mois, et deux en 0 mois. Si la taille 0 mois va bien au bébé, investissez, le bébé sera mieux tenu au chaud avec des bodies à sa taille. Mais attendez la naissance pour faire du stock ! • 4 brassières en laine (elles se mettent entre le body et le pyjama) • 4 pyjamas ou mini-tenues (pensez à des choses faciles à enfiler, c’est le meilleur critère. On attend le retour à la maison pour se lancer dans le combo salopette/blouse/pull en cachemire). • 3 paires de chaussettes + petits chaussons • Un gilet • Une gigoteuse petite taille • Des langes qui vous plaisent pour faire son petit lit • Ses doudous s’il en a. Pensez à dormir avec le doudou pendant 1 semaine avant de lui donner, afin qu’il ait votre odeur à tous les deux. • Une ou deux tétines • Un biberon (même pour celles qui prévoient d’allaiter !). N’achetez pas de lait infantile, attendez de voir ce que l’hôpital ou la maternité proposera au bébé, et ce qu’il tolère. • Une petite serviette de bain • Un ou deux bavoirs

• Épilation intégrale du maillot trois à quatre semaines avant l’accouchement. En cas de césarienne, ça peut vous éviter d’être rasée. Tant qu’à faire, épilez également les jambes et les aisselles. On vous conseille de ne pas tout faire le même jour. • Faites-vous une beauté des mains, mais sans vernis. À la maternité vous devez arriver avec des ongles nus en cas de pose d’un capteur sur le doigt pour surveiller la saturation en oxygène dans votre sang. • Une pédicure également, mais pensez à bien demander à votre sage-femme si l’établissement qui vous accueille tolère le vernis aux pieds. • La semaine précédente, un masque (naturel) pour cheveux • Lavez les vêtements du bébé (ou rincez-les en machine), ainsi que le doudou. • Pensez à venir sans bijoux sur vous ! Si on vous demande de les enlever au dernier moment (en cas de césarienne par exemple) ça peut générer un chouïa de stress le solitaire dans la poche du jean de papa…

LE SAD BAG

Tous les accouchements ne sont pas instagrammables. Quand les choses ne se passent pas comme prévu, que le séjour est anticipé ou que la sortie avec bébé est retardée, voici une petite liste qui vous permettra de changer un peu l’ambiance de votre chambre d’hôpital. • Une lampe de chevet • Un peignoir • Des chaussons • Un livre de coloriage, un tricot, un tambour à broder, bref, tout ce qui peut vous permettre de vous échapper un peu de votre chambre. • Un coussin et une taie d’oreiller bien à vous • Des sachets de thé • Votre confiture préférée, ou un truc à base d’huile de palme et de noisettes. • Des chemises cool et des leggings confortables • Votre nécessaire de toilette, une trousse de maquillage • Un carnet et un stylo • De la pâte à fixe pour accrocher les cartes, les photos qu’on vous envoie. • Un plaid pour faire la sieste sur le fauteuil ou pour que le papa puisse mater Motus avec vous bien au chaud. • Une tenue de rechange pour papa, et un pyjama long (les services étant souvent féminins, sachez qu’à part vous, personne n’a envie de voir votre mec en slip le matin !) • Une radio !

Si un séjour en service de néonatologie est envisagé pour votre bébé, pensez à prendre : • Une jolie couverture • Une petite guirlande pour la chambre (lumineuse et douce s’il est admis en néonat dès sa naissance car les chambres n’ont pas de lumière) • Une boîte à musique • Des tétines (petites !) • Des langes pour faire son lit (la couleur orange non plus ne va pas à tout le monde)

N Œ U F PIÈCES STYLÉES

Quelles pièces acheter pour constituer le parfait dressing de grossesse ? Confort, style, allure et réemploi de sa garde-robe habituelle, on vous a concocté le best de 2020. 4 5

1. Jean Girlfriend Ankle, H&M, 39,99 €, hm.com • 2. Petit kif de femme enceinte, faire l’unanimité en salopette. Salopette en jean noir délavé, Asos Maternity Design, 49,99 €, asos.fr • 3. La pièce qui servira toutes les saisons même avec des collants de contention. Robe milongue en maille, 29,95 €, Zara Mum, zara.com • 4. Pertes inhabituelles, acidité, lochies, pour celles qui ne veulent pas porter de serviettes toute la journée, Marguette a conçu des culottes menstruelles confortables, discrètes, légères, en coton Bio. Culotte menstruelle, 32,90 €, marguette.com • 5. Conçue pour vous suivre tout au long de la grossesse et après l’accouchement, cette marinière est une des pièces phare de Joli Bump, marque spécialisée dans les vêtements durables des futures et jeunes mamans. Marinière ample certifiée Oeko-Tex, Joli Bump, 69 €, jolibump.fr • 6. Le Closet vous propose des box mensuelles spéciales femmes enceintes pour recevoir direct chez vous des vêtements bien choisis, à votre taille ! lecloset.fr • 7. Séchez vos larmes, certains bas de contention sont jolis. Mi-bas de contention noir et plumetis, DIM, 9,50 € • 8. Noire, toute saison, confortable et extensible, la robe crayon est clairement une pièce à shopper dès le pipi test. Robe côtelée grossesse et allaitement, 69 €, seraphine.fr • 9. Dès le second trimestre, on choisit des chaussures sans lacet, à enfiler sans se plier en quatre (boots, baskets, mocassins, mules). Baskets à scratch Veja, Esplar-Velcro White Vénus Marsala, 110 €. 13

LES TENDANCES KIDS 2020 Depuis plus de dix ans, le salon Playtime propose deux fois par an un rendez-vous qui réunit les nouvelles marques, créateurs, tendances dédiés à l’enfance. Un événement mythique et inspirant, qui s’exporte même New York ! Lucile, la responsable communication du salon nous confie quelques tips sur les tendances mode et lifestyle 2020, et nous donne sa liste shopping chouchoute ! Propos recueillis par Claire Ribadeau Dumas Illustrations Cathy Angleraud

Les marques kidfriendly et la presse spécialisée connaissent les salons Playtime, mais peux-tu expliquer à nos lecteurs le concept ? Quel est son rôle pour le marché de la mode et du design enfant ? Playtime est le salon international dédié à la mode et au lifestyle pour enfants qui rassemble chaque saison des professionnels du monde entier. À Paris, New York et Shanghai, Playtime présente une sélection de marques créatives indépendantes aux boutiques et à la presse spécialisée. En une dizaine d’années, les salons Playtime se sont imposés comme les rendez-vous incontournables pour les acheteurs qui cherchent des alternatives de qualité au marché de masse. Nous avons la chance de compter parmi nos exposants des designers passionnés qui ont su développer des collections à forte identité. C’est une vraie fierté de les accompagner dans leur développement et de leur permettre ainsi de toucher un plus grand nombre d’acheteurs. Il y a un déferlement de nouvelles marques dans le secteur bébé et enfants, pourquoi tant d’engouement ces dernières années ? Quel est ton ressenti sur cette vague dense et créative ? C’est vrai que le marché des créateurs pour enfants s’est énormément développé en dix ans ! Chaque année de nouvelles marques tentent de se faire un nom sur le marché quand certaines malheureusement n’arrivent pas à poursuivre leur aventure. D’une manière globale cet élan créatif répond à un besoin des familles qui ne se retrouvaient pas dans la distribution traditionnelle. C’est d’ailleurs le point de départ de nombreuses marques qui sont nées après que leurs designers eux-mêmes sont devenus parents.

« Cet élan créatif répond à un besoin des familles qui ne se retrouvaient pas dans la distribution traditionnelle. » Penses-tu que toutes ces nouveautés sont une bonne chose pour les mamans ? Comment les aider à suivre de chouettes marques et à en découvrir de nouvelles ? Bien sûr, c’est une opportunité incroyable pour les familles d’avoir accès à des alternatives de qualité par rapport à la fast fashion dont nous ne pouvons plus ignorer les dégâts. Et le temps où les collections responsables et respectueuses de l’environnement n’étaient pas désirables est bel et bien révolu ! Aujourd’hui 80 % des nouvelles marques qui arrivent à Playtime sont green, ce n’est même plus un argument commercial c’est juste du bon sens. Pourtant si ces marques sont de plus en plus nombreuses, elles restent finalement difficilement accessibles pour tous. À notre niveau et même si le salon n’est accessible qu’aux professionnels, nous mettons un point d’orgue à communiquer un maximum 15

sur ces marques à travers notre Instagram @iloveplaytime et notre magazine en ligne. Nous réfléchissons aussi à des projets visant à faciliter la recherche des telles marques pour les familles non initiées. Mais d’ici là, les supports de qualité ne manquent pas, à commencer par Nœuf ;). D’après toi, quelles sont les tendances incontournables en 2020 ? La tendance va clairement au retour à la simplicité ; un vestiaire bambin et enfant minimaliste, rural, avec des matières et des couleurs naturelles : des mailles 100 % pure laine, de la toile de coton robuste, de l’ocre, du vert sapin, du grège ou du rouge brique. Une autre tendance lifestyle inspirante, le vent de liberté des familles qui partent en voyage initiatique sur les routes. La récup’, la débrouille, l’ouverture aux autres et surtout le positivisme ! Cela se traduit par des motifs amusants, des variantes de rayures, des carreaux revisités, des animaux stylisés ou des dessins à la main loufoques et des associations de motifs dépareillés, des tons hivernaux vifs. Les indispensables sont le bomber en moumoute, les joggings à la cool à motifs répétés et les surchemises imprimées. As-tu trois comptes Insta ou Pinterest à recommander aux mamans en quête de style ? Le compte Pinterest de @milkmagazine est une mine inépuisable d’inspirations ! Sur Instagram @etdieucrea, @julie.eye.see et @fringeandfrange qui chacune à sa façon partagent généreusement le quotidien de leur tribu stylée. iloveplaytime.com lucile@ iloveplaytime.com

QUEL EST TON KIT DE JEUNE MAMAN STYLÉE ? SI TU AVAIS 10 PRODUITS PHARES À CONSEILLER ?

1. Une gigoteuse Moumout’, à partir de 78 €, moumout.com 2. Une veilleuse pour la nuit A Little Lovely Company, 24,95 €, lesenfantsdudesign.com

3. Un doudou Myum à acheter en plusieurs exemplaires, 19 €, myum.fr 4. Un set de biberons gigognes Le Biberon Français, 44 €, lebiberonfrancais.fr 5. Des soins naturels tout doux Enfance paris, à partir de 12 €, enfance-paris.com 6. Des langes à l’allure très seventies Banabae, 30,25 €, banabae.com 7. Des lunettes de soleil bébé Izipizi, 35 €, izipizi.com 8. Une poussette tout-terrain, la Bugaboo Bee 5 par exemple, à partir de 649 €, bugaboo.com 9. Une écharpe de portage Studio Roméo, 85 €, studio-romeo.com

10. Un transat Charlie Crane à se faire offrir ;), 209 €, charliecraneparis.com

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LE GUIDE DU MOUTARD C’est dans le coin lunch de chez June que nous retrouvons Anna, influenceuse et créatrice de contenus nantaise. Sur son compte Insta, sa fille Jeanne, son chien Lucien, sa déco, ses outfits et bien sûr ses voyages ! Plusieurs fois par an elle s’envole avec son mari Martin et, depuis un an, Jeanne, pour se reposer, prendre des shots de soleil, de glande, de vagues. C’est une conception de la maternité en goguette détendue, pleine de good vibes qu’Anna partage avec nous, entre rires et infos pratiques bien vues pour voyager avec un bébé. Photographies Anna Fiorentino

Sur ton compte tu parles beaucoup de voyages, as-tu toujours aimé voyager ? Et ton mari aussi ? Clairement, on travaille pour se payer des vacances ! Dès qu’on a des sous, on imagine direct le prochain voyage que l’on pourrait faire et c’est toujours très loin, avec beaucoup de soleil, des copains ! Martin adore les sports nautiques alors nos critères pour choisir une destination sont : spot de kite, de plongée ou de snorkeling, chaleur et bons restos... Bien sûr il faut que le lieu soit un peu authentique, même si aujourd’hui c’est difficile de dénicher des endroits épargnés par le tourisme de masse. À quel rythme voyages-tu ? En général, un gros voyage en hiver, un gros voyage en été et une destination pas trop lointaine dans l’année. Et le reste du temps, le prépare notre prochain voyage ! J’adore organiser nos périples, cela me permet surtout de dénicher des pensions de famille, des B&B un peu intimes, loin des complexes hôteliers impersonnels. As-tu déjà eu peur de ne plus pouvoir voyager après l’arrivée de votre bébé ? Non ça n’a jamais été un sujet pour moi ! C’est peut-être l’insouciance ou l’inconscience de la femme enceinte, mais j’ai réservé mon voyage en Polynésie quand j’attendais Jeanne ! J’avoue, une fois arrivés à l’aéroport avant les 30 heures d’avion, on faisait moins les malins avec Martin, on s’est dit qu’on avait peut-être été trop confiants, Jeanne n’avait que 8 mois ! Quel a été son premier voyage ? L’île Maurice ! Elle avait trois mois, je trouve que c’est l’âge idéal pour voyager sereinement avec un enfant : elle a dormi pendant tout le trajet. Il faut accepter de casser un peu son rythme, ou plutôt de ne pas faire en vacances ce que tu aurais fait à la maison. Quel critères doivent comporter tes destinations depuis que tu es maman ? Je me renseigne toujours sur les normes

d’hygiène du pays, je suis hyperréglo sur les vaccins ou la trousse de premiers secours à emporter… Je checke aussi les hôpitaux à proximité de nos points de chute ! J’ai l’esprit tranquille en arrivant ! Je choisis aussi une destination safe. Voyager oui, mais pas à tout prix non plus… C’est quoi votre travel mood ? Tourisme ? Rando ? Chill ? On adore les voyages glande. Et tant mieux parce qu’avec un bébé, je trouve qu’il ne faut pas trop attendre de ses vacances, tu ne pourras pas autant visiter qu’avant. Tu peux bouger juste le matin ? C’est déjà pas mal ! Je pense que pour ne pas déchanter en voyage familial il faut préparer sa tête à ce nouveau rythme. L’arrivée d’un enfant dans un couple ou une famille peut fatiguer au quotidien, les vacances sont faites pour se reposer, passer de longs et bons moments en famille, plus forcément pour crapahuter. Nos vacances idéales sont drivées par les paysages, l’accueil, la bonne bouffe. C’est vrai qu’on recherche moins les sites touristiques et culturels, je trouve que les vacances passent trop vite quand on change de spots tous les soirs ou qu’on applique un programme intense dans la journée. Pourquoi choisissez-vous de partir au soleil avec ton mari ? Le ski ou les destinations nordiques ne t’ont jamais séduite ? Le froid c’est trop galère avec les enfants ! Il faut qu’ils soient bien emmitouflés, les habiller et les déshabiller peut prendre un temps fou dans la journée. Rien que m’imaginer avec une énorme valise remplie d’accessoires, je ne suis déjà plus en vacances ! Alors qu’ au soleil tu dois garder un rythme très posé pour éviter les coups de chaleur. En revanche on veille à choisir des destinations pas trop caniculaires car en vacances au soleil, on ne peut déjà pas sortir de 11 heures à 16 heures alors si le reste de la journée c’est impraticable pour un enfant c’est dommage de ne pas pouvoir voir du pays !

Quelles sont tes idées de prochains voyages ? Cet été nous partirons tous les trois, et on hésite entre la Thaïlande, le Brésil, Bali. Tu vois, il y a toujours une plage et un spot de kite dans nos targets ! Sinon la Turquie, la Croatie ou l’Albanie nous tenteraient bien ! On veut profiter à fond du fait qu’elle ait moins de deux ans et que le billet d’avion soit gratuit pour elle pour partir loin. Côté valise, quelles sont tes recommandations pour les mum-to-be globetrotteuses ? Ne surtout pas trop s’encombrer, on trouve tout sur place dans presque tous les pays. Vous pouvez aussi contacter en amont l’hôtel pour faire le point sur les équipements qu’ils peuvent mettre à votre disposition... Polynésie, île Maurice, La Réunion, tes destinations obligent à passer quelques heures en avion avec ton bébé… Comment ça s’est passé pour vous ? Pour occuper Jeanne et ne pas arriver trop fatigués en vacances, on fait des quarts de dodo toutes les deux heures avec Martin ! Pour Jeanne, on l’aide à décompresser en lui donnant à boire autant de biberons qu’elle le souhaite, téter et déglutir aide les bébés à passer le cap du décollage. On s’encombre le moins possible : juste le biberon et le lait en poudre, on n’hésite pas à demander de l’eau à bord, et un berceau pour endormir le bébé. Quand on a un enfant speed, je conseille de prévoir un vol de jour, histoire que son agitation ne perturbe pas votre sommeil ou celui de vos voisins.

« Tout ce que tu aimes, fais-le avec ton bébé ! C’est vrai, la vie change mais c’est toi qui décides de ta nouvelle vie. Pour un voyage c’est pareil… »

D’ailleurs le jet-lag, tu le gères comment ? Le mien ou le sien ?! Non en fait, elle le subit beaucoup moins que nous, il lui faut environ deux jours pour retrouver son rythme !

Polynésie, sans aucune difficulté, je suis sûre que ça a influencé sa capacité d’adaptation. Ça nous exerce aussi nous, les parents, à être plus cool. On déconstruit un peu ses repères pour qu’elle se sente bien partout.

Qu’ emportes-tu dans sa valise ? Dans la valise, je prévois surtout des bodies et des couches, évidemment bob et crème solaire. Pour le reste, j’ai déjà tenté l’expérience de partir avec une valise pleine de jolies tenues et au final la plupart des fringues n’ont pas quitté le sac ! Pour la plage, je prévois deux bodies anti-UV et j’alterne toute la journée pour qu’elle reste au sec entre deux barbotages. Une gigoteuse compacte (les destinations ensoleillées réservent des nuits plus fraîches), une moustiquaire, une housse de poussette occultante… Je pars aussi avec une mini-piscine gonflable, très pratique pour le bain, mais aussi pour la plage ! Soit on lui remplit avec un peu d’eau pour qu’elle barbote à côté de nous, soit elle y joue le soir, ça limite les poignées de sable ingurgitées !

Quels petits ajustements as-tu été obligée de faire en voyage ? Oublier mes principes. Lors de notre premier voyage, à notre arrivée à l’hôtel je l’ai nourrie à la demande, sans respecter ni son rythme ni les quantités qu’on avait fixées à la maison : elle se réveillait, je la nourrissais ! J’ai pris sur moi mais elle avait besoin de ça pour « atterrir ».

As-tu l’impression que tes voyages sont moins riches ou moins exaltants qu’avant ? Non, je suis lucide, les déceptions sont les mêmes qu’à la maison (horaires, nuits courtes, changement de plans). Tout ce que tu aimes, fais-le avec ton bébé ! C’est vrai, la vie change mais c’est toi qui décides de ta nouvelle vie. Pour un voyage c’est pareil… Si tu n’aimes que la plongée, ne te résous pas à glander autour de la piscine avec ton bébé ! Pars avec une nounou ou réserve dans un endroit qui prend en charge les bébés ! Tu peux tout faire avec ton bébé, il faut juste mieux préparer ton voyage, et bien réfléchir à la journée type qui t’attend.

Ta plus grande émotion mum-trotteuse ? Une excursion pour aller voir les baleines à Moorea. On avait mis la poussette sur le boat c’était dingue. Quand j’y pense, elle n’avait que huit mois !

Que penses-tu que tes voyages apporteront à tes enfants ? J’aimerais que nos périples les aident à garder l’esprit ouvert, à faire les choses avec plus d’aisance. En voyage, on discute avec tout le monde, Jeanne passe de bras en bras… Ça change tout ! Elle a fait son premier jour de crèche le surlendemain de notre retour de 20

Ton meilleur souvenir kid-débrouille ? On était sur la plage avec nos bières et on avait installé le lit parapluie de l’hôtel à côté de nos transats ! Elle jouait dedans, nous, on était hyperrelax puisqu’elle n’avait plus accès ni au sable ni à l’eau ! On a tous les trois profité du coucher de soleil c’était fou ! La photo souvenir est pas mal aussi !

Ton appréhension ? Voyager avec plusieurs enfants… Je ne gère pas du tout le manque de sommeil ! Je pense attendre que Jeanne soit autonome pour envisager de voyager avec deux enfants, qu’elle puisse manger le plateau-repas dans l’avion, s’habiller toute seule ou pouvoir lire tranquille si c’est le rush avec le bébé ! Les destinations que tu évites ? On évite clairement les capitales pour l’instant ! Rome, Lisbonne, trop de côtes à grimper avec ton bébé ou ta poussette ! Pour suivre Anna : @_annafiorentino_ annafiorentino.com

MUST-HAVE & MUST-DO D’ANNA

Les indispensables à emporter en voyage avec un bébé, et ses bonnes adresses nantaises !

Un spot yoga J’ai testé le yoga postnatal chez June et j’ai adoré ! Le lieu est très chouette, alors en général j’en profite pour rester déjeuner après. chezjune.fr

Sortir partout avec son bébé Je vais partout avec ma poussette ! En revanche je préviens toujours par téléphone que je viens avec une poussette, pour permettre au restaurant de me placer sur une table où je ne gênerai personne ! En fait pour être honnête, je n’aime pas particulièrement aller dans des endroits remplis de poussettes, je préfère continuer à fréquenter les mêmes endroits qu’avant ! Spoil style Je n’ai presque rien acheté en vêtements de grossesse, j’ai surtaillé les mêmes pièces que d’habitude.

Gigoteuse de voyage Compacte et légère, minimiz.fr Housse respirante pour poussette Cette startup nantaise a imaginé des capotes de poussettes Yoyo respirantes et surtout occultantes pour les siestes en vadrouille. bananaspirit.com

Le palper-rouler J’ai aussi testé le palper-rouler à l’institut Calypso à Nantes, ça m’a donné un nouveau départ avec mon corps post-grossesse. Je recommande surtout de se le faire offrir pour la naissance ! calypso-spa-bastille.com

Body anti-UV à volant Mi-maillot de bain, mi-tee-shirt de protection, la pièce parfaite (made in Nantes !) lespetitsdores.com

Des pièces de créateurs kids Rue du Château, deux jolies boutiques proposent des pièces de créateurs, souvent locaux ou français : Charlou et Les Petits Sauvages. Que des trésors de déco, fringues, cosmétiques... charlou.fr, @les_petits_sauvages 22

Un sac à langer Les modèles de Josefina Bags sont aussi stylés que pratiques avec leurs compartiments spécialement pensés pour le matériel de puériculture ! josefina.fr

Mois 5

Mois 1

• Prenez rendez-vous avec votre médecin généraliste après avoir fait un test de grossesse chez vous. Il vous prescrira une prise de sang qui confirmera ou informera votre grossesse, et pourra donner les premiers indices de datation. • Choisissez le gynécologue ou la sagefemme qui suivra votre grossesse. Dès le premier rendez-vous, elle vous prescrira une échographie de datation, qui aura lieu entre le 11e et la 13e semaines d’aménorrhée.

Mois 2

• Déclarez votre grossesse à votre caisse primaire d’assurance maladie et à la CAF (attention, la déclaration doit être faite avant la fin du premier trimestre). La déclaration se fait maintenant en télétransmission, c’est votre sage-femme ou médecin qui le fera avec vous lors de votre rendez-vous. En revanche, vous devrez confirmer votre demande auprès de la CAF. • Choisissez la maternité ou la clinique dans laquelle vous souhaitez accoucher. Avant d’appeler, pensez à bien noter la date présumée de l’accouchement que vous donnera votre sage-femme.

Mois 3

• Confirmez officiellement à votre employeur votre grossesse par lettre recommandée.

• Commencez à préparer votre projet de naissance (si vous en voulez un !) • Planifiez votre congé maternité avec votre employeur. • 2e échographie : vous pouvez demander le sexe ! • Inscription aux cours de préparation à l’accouchement.

N Œ U F R E N CARDS

Mois par mois, les rendez-vous administratifs à ne pas manquer.

Mois 8

• Si vous n’êtes pas mariés, le papa doit aller faire une reconnaissance anticipée de paternité à la mairie. C’est grâce à ce papier qu’il pourra déclarer l’enfant dans les 3 jours qui suivent sa naissance. • Début du congé maternité. Il dure 16 semaines, dont 6 obligatoires avant l’accouchement (congé prénatal). • Visite de la maternité et préparation de la valise !

Mois 9

• Vous partez en congé maternité !

Hello !

Mois 6

• Choisissez le mode de garde pour votre enfant, et inscrivez-le auprès des services petite enfance de la mairie (nantes.fr).

Mois 7

• Troisième échographie : on checke que votre bébé va bien, on essaie d’estimer son poids pour s’assurer que l’accouchement se passe au mieux pour vous, pour lui.

• Il vous reste (minimum) 10 semaines de congé postnatal. • Préparez les faire-part de naissance.

SPORT & BEAUTÉ PENDANT LA GROSSESSE Que les sportives, les controlfreak et les coquettes se rassurent, tout n’est pas perdu. En revanche il va falloir accepter de se tourner vers d’autres pratiques, d’autres professionnels, et des routines beauté différentes. Et pour vous aider à dégoter la crème de la crème des services qui vous sont dédiés, confiez votre recherche à Carole Rouger, fondatrice de Maternice, le site spécialisé dans la prise de rendez-vous auprès de pros pregnantfriendly. Textes Carole Rouger Illustrations Cathy Angleraud

« Je conseille vraiment à toutes les mamans de s’accorder une petite heure à soi dans les semaines qui suivent l’accouchement pour se faire plaisir et se détendre. »

De nombreuses études scientifiques ont démontré les bienfaits d’une activité physique et sportive adaptée pendant la grossesse. Une alimentation équilibrée permet également de transmettre à son enfant les réserves énergétiques nécessaires à son bon développement dans ses premières années. Mais si on a souvent de bonnes intentions, il faut s’entourer de professionnels pour mettre en application ces préceptes en toute sécurité. Un massage prénatal reste toujours un agréable moment et une valeur sûre ! La réflexologie peut aussi faire du bien à beaucoup de mamans et agir sur la relaxation ou certains petits maux (digestifs, nausées, etc.), et enfin, une épilation réalisée par une pro à domicile sur la toute fin de grossesse, pour se sentir fraîche le jour J ! Je conseille vraiment à toutes les mamans de s’accorder a minima une petite heure à soi dans les semaines qui suivent l’accouchement pour se faire plaisir et se détendre : soin visage, massage douceur, ou ne serait-ce qu’une nouvelle coupe de cheveux ou une manucure ! Une année entière est nécessaire à la maman pour se remettre de sa grossesse, aussi bien physiquement que psychologiquement. Il faut tout d’abord laisser du temps au corps pour se remettre de l’accouchement phy-

siologiquement (au minimum pendant les 6 semaines qui suivent). Puis il faut se réapproprier son corps doucement : cela passe par la rééducation périnéale et la reprise d’une activité physique douce (yoga postnatal par exemple). Les premiers mois sont dominés par la fatigue, l’allaitement, les nuits courtes. Psychologiquement, il faut du temps pour accepter sa nouvelle configuration familiale et son rôle de maman, que ce soit pour la première fois ou non. Cette première année fragile nécessite une hygiène de vie spécifique, pour accompagner tout en douceur son corps et son esprit dans la transition à cette nouvelle vie. S’adresser à des professionnels formés à l’accompagnement des jeunes et futures mamans est indispensable selon moi. Nous les sélectionnons avec soin, c’est vraiment comme un système de recommandation, les jeunes mamans peuvent réserver leurs soins les yeux fermés ! On recherche quotidiennement de nouveaux services à proposer le site, afin de créer une communauté active et dynamique entre les femmes et les pros du bien-être !

MATERNICE Fondé en 2019 par Carole Rouger, Maternice est le premier site d’accompagnement personnalisé qui permet aux futures ou jeunes mamans de réserver en ligne une prestation forme, beauté, ou bien-être. Aucun frais, meilleurs prix garantis en ligne et la possibilité d’annuler 24h avant le rendez-vous en un clic. Liberté, beauté, sororité. 06 84 18 62 72 contact@maternice.com maternice.com

COACH ME IF YOU CAN ! La control freak que vous êtes va avoir besoin d’un coup de pouce pour garder la mainmise sur votre ligne, en prenant en compte vos nouvelles données hormonales. On a trouvé l’endroit parfait pour se réfugier enceinte et avec son baby : Chez June. Un appartement de 240 m2 en plein cœur de Nantes, décoré avec style qui accueille des cours de yoga, pilates, barre au sol et des consultations de naturopathe, nutritionniste, psychologue, ostéopathe, masseuse, acupuncteur, esthéticienne, coach et sonothérapeuthe. Et en bonus, on peut venir juste boire un thé, déjeuner healthy ou chiller dans le salon de thé restaurant. Quelque chose nous dit que vous y aurez votre rond de serviette rapidos. Propos recueillis par Claire Ribadeau Dumas Photographie Daniela Faurel

Le yoga a de nombreux effets positifs sur l’esprit et le corps : diminution du stress, prise de recul, accueil des émotions, augmentation de la concentation, renforcement musculaire et amélioration de la souplesse et de la respiration. « Nous avons deux sessions bien spécifiques pour les femmes enceintes et les jeunes mamans qui sont les cours de Yoga prénatal et les cours maman-bébé, et de manière plus générale les cours de Pilates sont aussi très adaptés et recommandés dans le cadre de la rééducation périnéal » nous indique Victoria Launo, fondatrice de Chez June. Pour les femmes enceintes c’est également un bon moyen de prendre soin de son corps en acceptant aussi ses nouvelles grandes capacités ! Et pas besoin d’avoir déjà fait du yoga pour s’inscrire enceinte : « j’ai plusieurs exemples de futures mamans qui n’avaient jamais

pratiqué le yoga avant leur grossesse et qui viennent s’initier au yoga prénatal. Étant donné l’efficacité et le bien-être que la pratique leur procure, elles reviennent toujours ! Ce cours en entièrement créé pour elles et cette période délicate de leur vie. Et au-delà des bénéfices du yoga, je pense que c’est important de partager une heure avec d’autres futures mamans, on se sent à sa place dans ce groupe. » ajoute Émeline Le Thiec, qui enseigne chez June le Yoga prénatal et maman bébé. Après la naissance, on peut également suivre des cours de yoga postnatal, avec son bébé ! Il faut attendre entre 4 et 6 semaines après un accouchement par voie basse et 6 à 8 semaines pour les césariennes. En général on peut pratiquer ce type de discipline jusqu’aux premiers déplacements du bébé ! « Après, celles qui le souhaitent reprennent des cours habituels, 26

mais nous veillons à leur faire éviter certaines postures, pour prendre en compte les séquelles de leur accouchement. Le professeur a l’habitude et sait adapter le cours ! » nous précise Émeline. Le bien-être de la femme enceinte nécessite une prise en main globale : l’activité physique, l’alimentation, la relaxation, les soins esthétiques. « L’appartement est ouvert à tous ceux qui veulent s’accorder un moment rien que pour eux. J’ai essayé de réunir dans ce lieu des activités complémentaires pour une approche plus holistique du bien-être. »

CHEZ JUNE 7 rue des Cadeniers (Nantes) 02 40 12 47 38 contact@chezjune.fr chezjune.fr

« MANGER DEUX FOIS MIEUX ET NON DEUX FOIS PLUS ! » « La grossesse est une période pleine d’épanouissement pour la maman mais aussi de désordre physiologique et morphologique. Il est très important de l’aider à manger deux fois mieux et non deux fois plus ! Pendant cette période, il faut restaurer son organisme avec les bons apports et nutriments, minéraux et vitamines pour éviter toutes carences et prise de poids excessive. On apportera une attention particulière aux aliments riches en calcium, en protéines, en oméga 3, en fer… et on limitera les apports de sucres rapides pour éviter tout risque de diabète gestationnel. L’hygiène de vie est aussi importante que l’alimentation, l’idéal est donc de maintenir une activité sportive minimum et régulière compatible avec la grossesse, évidemment ! » Éléonore Reix Rousseau, naturopathe nutritionniste Chez June.

BEBOM Il n’y a pas que votre humeur et votre poids qui vont prendre cher pendant un an : votre peau se dessèche, vos cheveux doublent de volume puis tombent, vos fesses se ramollissent. Prévention et hydratation, vos nouveaux BFF pour garder le cap. Comme votre peau et vos cheveux changent,il va aussi falloir changer de routine beauté ! Textes Claire Ribadeau Dumas Photographie Isabela Martins

Préserver sa peau Les chocs hormonaux de votre peau vont la rendre moins élastique. Appliquez un sérum repulpant et hydratant matin et soir, et un hydrolat après votre crème de jour ou votre maquillage. Dès le mois de mai, c’est SPF 50 obligatoire au quotidien ! Les taches brunes et masques de grossesse peuvent apparaître dès le printemps et sont irréversibles (ils s’atténuent après l’accouchement mais peuvent réapparaitre dès l’exposition suivante !). Tignasse de bombasse Pendant la grossesse, vos cheveux prennent la confiance : plus de masse (mais ils tomberont, ne vous réjouissez pas trop vite), plus de brillance, moins de sébum. Dans ce cas, inutile de transformer votre routine, le cuir chevelu s’est adapté à votre nouveau cocktail hormonal. Si au contraire vous constatez une baisse de moral capillaire, traitez vos cheveux avec un shampoing ultrafortfiant, pour le préparer à l’après-grossesse, et la chute d’hormone qui entraîne la chute de cheveux !

Vergetures, cellulite Enceinte, on ralentit son activité physique, on surveille parfois moins son alimentation et les œstrogènes favorisent le stockage des graisses. Résultat, peau d’orange à gogo. Première chose, sachez que notre corps stocke naturellement des graisses pendantla grossesse pour avoir suffisamment d’énergie pour s’occuper de son bébé : ce n’est pas donc pas un dysfonctionnement, au contraire ! On ne vous présente plus les vergetures, cauchemar de toutes les jeunes mamans. Pour anticiper et réparer, on vous conseille de choisir une huile, et de l’huile de coude. Pas la peine de multiplier les produits, mais apprenez à masser 5 minutes chaque jour votre peau, particulièrement les zones à risque. La texture de l’huile est idéale pour ça, puisqu’elle nécessite une friction pour pénétrer votre peau, pas d’excuse ! Les ingrédients à bannir Même dans les cosmétiques bios, naturelles ou recommandées aux futures mamans, on peut trouver des ingrédients considérés comme perturbateurs endocriniens. Voici une 29

petite liste des principaux ingédients faciles à débusquer sur les étiquettes cosmétiques qu’il est conseillé d’éviter pendant sa grossesse : ammoniaque, phtalates, benzophénones (filtre solaire), sels d’aluminium (déodorants), parabens, phénoxyéthanol, triclosan (dentifrices), formaldéhyde. Attention également à ne pas utiliser d’huiles essentielles, elles contiennent des substances neurotoxiques qui peuvent déclencher un accouchement ou un avortement. Green washing Quitte à changer vos habitudes, autant aller jusqu’au bout ! Privilégiez des produits aux ingrédients naturels, certifiés bio, non sur emballés, aux formats économiques. On vous le dit trop souvent ? C’est vrai, c’est relou, mais on vous a concocté une sélection aussi glamour que clean.

NŒUFS RAISONS D’ÊTRE CANON 6

1. Lait Minéral protecteur SPF50, visage et corps, légèrement teinté, Oh My Cream, 22,99 €. 2. The Simple Serum, 30 ml, un sérum à base de vitamine C pour une protection antioxydante au quotidien. Sa texture unique glisse sur la peau sans jamais coller et en laissant la juste dose de glow, Aime Skincare, 30 €, aime.co. 3. Huile nourrissante Mama Bee pour le corps à la vitamine E, Burt’s Bees, 11,95 €. 4. Huile démaquillante, Ten 2002, sans parfum et adaptée aux peaux sensibles, Typology, 13,93 € 5. Shampoing Magic Elixir, concentré restructurant, Khiels, 21,50 €. 6. Hydrolat aromatique de bambou, matifiant et stimulant, Make It Beauty, 12 €, nuoobox.fr. 7. Poudre de graines de pin maritime, une cuillère mélangée à son gel douche pour un gommage doux et stimulant, Océopin, 12 €, nuoobox.fr. 8. Vernis Green, garanti sans ingrédients toxiques, Manucurist, 14 €. 30

AVOCAT À LA BARRE Bourré de vitamines A, C, E et B9, l’avocat contient les bonnes graisses utiles au bon développement du baby. La vitamine B6 aide à soulager les nausées du premier trimestre et ses apports en potassium, magnésium, phosphore et fer sont bénéfiques pour le métabolisme de la femme enceinte. Prenez une bonne dose d’avocat, sur les fourches ou la fourchette.

Masque hydratant pour cheveux pourris Mis à rude épreuve, les cheveux vont devoir prendre des shots d’hydratation tout au long de la grossesse pour garder leur souplesse et leur tonus. Un masque à ne clairement pas poser un soir de fringale. Clairement pas.

Avocado Toast • 2 tranches de pain aux céréales • 1 avocat mur • 2 œufs • oignon rouge • coriandre fraîche • piment doux, sel

• 1 avocat • 2 c. à s. d’huile d’olive • 2 c. à s. de miel liquide • 1 jaune d’œuf

Toaster du pain aux céréales. Déposer sur chaque tartine encore chaude un demi-avocat coupé en fines tranches. Hacher la coriandre fraîche et émincer les oignons rouges, et les déposer sur les tranches. Parsemer de piment doux, et déposer les œufs mollets sur les tartines. Option bouboule #1 : arroser d’huile d’olive. Option bouboule #2 : tartiner de fromage ail & fines herbes avant de déposer les tranches d’avocat.

Mixer tous les ingrédients dans un blender, jusqu’à obtenir une texture veloutée. Appliquer sur des cheveux propres et essorés (un peu humides quand même). Favoriser les longueurs, puis recouvrir d’un film alimentaire, laisser agir 45 minutes. Rincer, laver les cheveux immédiatement.

Maître cocktail • 10 cl de jus d’orange • 10 cl de citron vert • 50 cl d’eau pétillante ou de Schweppes • 1 gros avocat

Avo-cadeau

Mixer l’avocat et les jus dans un blender, verser dans un shaker, ajouter l’eau pétillante, une ombrelle et zou.

Le mot avocat vient du mot espagnol aguacate, qui lui-même est dérivé de ahuacatl, qui signifie en Nahuatl (une langue aztèque) testicule. Cadeau !

VOUS AVEZ UN NOUVEAU MASSAGE Ce n’est pas parce que la grossesse se passe bien qu’elle ne peut pas être gâchée par des désagréments physiques quotidiens ! Une douleur de dos à gérer pendant 7 heures au bureau, on vous laisse imaginer l’enfer ! Mais depuis quelques années, ces « petits » maux sont pris au sérieux par les professionnels : médecins, sages-femmes, masseurs, professeurs de yoga, ostéopathes, nutritionnistes, qui regorgent de solutions pour aider les mum-to-be à reprendre le contrôle de leur corps, et améliorer leur bien-être. Propos recueillis par Claire Ribadeau Dumas Illustrations Cathy Angleraud

Dès le 4e mois, le massage prénatal aide à réduire les symptômes comme les migraines, douleurs musculaires, maux de dos, sciatiques, nervosité, réduction du sommeil, œdèmes, dérèglements hormonaux, mauvaise circulation sanguine. « Je suis là pour offrir un moment de détente et de partage avec la nouvelle maman. C’est un instant pour elle et rien que pour elle, avant l’arrivée de bébé ! Quand bébé est là, c’est une autre fatigue, d’autres besoins. Il est plus qu’important de ne pas s’oublier. On a moins le temps, pas forcément l’envie de sortir et il est bien difficile de se déplacer avec notre petit dans les centres de bien-être. Je suis là pour ça ! » Nous confie Bleuenn, fondatrice de La Bulle de Bleue. De rendez-vous médicaux en auscultations rapidos, votre corps n’est pas franchement manipulé avec douceur. Pourtant il vit un

« Pendant le massage prénatal, la maman sécrète l’ocytocine, l’hormone du plaisir, que le baby ressent directement. Tout bénef ! » 32

choc (et vous aussi, tiens !) et la pratique de massages réguliers vous permet de reprendre le contrôle de votre corps, de mieux le sentir et le connaître, chouchouter ses nouveaux bourrelets et détendre ce maxi bassin qu’on n’avait pas commandé à Noël. « Je recommande à la nouvelle maman de s’occuper d’elle et de se réapproprier son corps petit à petit et en douceur. On a vécu de forts changements corporels et psychiques : prise de poids, accouchement, pour certaines l’allaitement, douleurs dorsales, tensions musculaires, baby blues, dépression post-partum… Le massage c’est un moment pour soi, pour se faire plaisir et se faire chouchouter. Cela vous apaisera et diminuera toutes vos tensions. On peut donc abuser du massage et c’est très bien. » À chaque trimestre son massage ! Les trois premiers mois, il est déconseillé de masser

la femme enceinte, le massage prénatal commence dès le 4e mois de la grossesse. Au second trimestre, le rythme des massages peut être hebdomadaire, et on ne masse pas encore le ventre. Au troisième trimestre, les massages s’espacent une fois par mois, et on commence à assouplir le bas du ventre et préparer cette zone à l’accouchement. « Mes massages sont exclusivement faits au domicile de mes clientes. Cela leur évite le déplacement et les désagréments de la voiture. J’ai du temps à leur consacrer. Elles pourront profiter pleinement des bienfaits après la séance de soin sans s’occuper du reste. Le massage avec bébé à côté, c’est possible aussi, on fera des pauses tétées/ biberon si nécessaire. » Bien entendu, les massages ne peuvent être pratiqués qu’avec l’accord du médecin ou de la sage-femme. « Je ne manipule pas en cas de grossesse à risque, sciatique chronique, fièvre. Je ne masse pas la future maman avant les 3 mois. Je masse le ventre de la maman, si elle le souhaite bien entendu car ce n’est pas une obligation de masser le ventre. On masse surtout le bas du ventre au troisième trime-stre pour préparer le passage du bébé. » Au-delà du bien-être physique et donc psychique, le massage permet surtout de mettre en valeur le corps, de vous aider à trouver un moyen de le bichonner comme avant, de trouver les bons produits pour l’hydrater ou

le réparer. « J’utilise une huile de sésame bio, riche et onctueuse, très enveloppante (que l’on peut préchauffer). Elle calmera les irritations et le dessèchement cutané. L’huile d’amande douce est parfaite pour les vergetures, riche en vitamine A, pour améliorer l’élasticité de la peau, l’adoucir et la nourrir. »

LA BULLE DE BLEUE Après avoir exercé en thalassothérapie pendant des années, Bleuenn a voulu consacrer son temps à donner accès à tous au massage ! Elle se déplace à domicile pour accompagner ses patients dans leur cocon. Passionnée et convaincue des bienfaits du massage, elle s’est également spécialisée dans l’accompagnement de la femme enceinte. Et sur la carte des soins de Bleuenn vous trouverez aussi des épilations à domicile histoire de faire d’une pierre deux coups ! 06 69 00 82 50 labulledebleue@hotmail.com labulledebleue.fr

AUX PETITS MAUX LES PETITS REMÈDES Par Bleuenn

Constipation Favoriser les fibres et les céréales complètes et s’hydrater. Difficultés respiratoires Pratiquer la respiration alternée (la respiration nadhi shodhana), et le yoga. Problèmes circulatoires Surélever les jambes, favoriser la marche, eau froide sur les jambes, pratiquer le yoga… Pour les reflux gastriques Jus de citron dans l’eau chaude ou froide. Vergetures Se masser avec de l’huile d’amande douce tous les jours.

FRITE-MAYO OU GRAINES DE CHIA ? Pendant la grossesse et l’allaitement, l’alimentation de la maman est essentielle : vous devez couvrir vos (nouveaux) besoins ainsi que ceux de votre bébé. Il ne faut surtout pas la négliger, et s’assurer que les oméga 3, des vitamines et des minéraux seront de la partie pour vous aider à rester en pleine forme et assurer au bébé une croissance au top. D’autant que certaines carences sont des facteurs d’anxiété, de fatigue voire de malaises. Margaux de Jolly Mama vous aide à mettre toutes les chances de votre côté pour être au top ! Textes et photographie Jolly Mama

Menu Big Mamma Soigner son alimentation ne signifie pas manger pour deux ! Une alimentation présentant une importante variété nutritionnelle et apportant un minimum de 1 500 calories par jour est primordiale. Lors du deuxième et du troisième trimestre, les besoins sont accrus, autour de 250 calories en plus par jour. Des apports alimentaires insuffisants peuvent représenter un vrai risque pour la santé du bébé, donc on oublie DIRECT les restrictions alimentaires sans l’avis d’un médecin. A contrario, il ne faut pas trop manger, et essayer un maximum de réguler les fringales et les repas, pour éviter le diabète gestationnel, par exemple. Pendant l’allaitement, les besoins énergétiques sont augmentés afin de produire du lait. Une partie de ces besoins est assurée par les réserves de la grossesse, le reste par l’alimentation. Ne soyez d’ailleurs pas surprise d’avoir plus faim que d’habitude, l’allaitement consomme près de 500 calories par

jour ! En pratique, privilégiez les poissons dits gras (saumon, maquereaux, anchois, harengs, thon, etc.) en évitant les gros prédateurs tels que l’espadon qui contiennent des taux élevés de méthyle de mercure toxiques pour le développement fœtal. Certaines huiles sont riches en Oméga 3 et peuvent être pri-vilégiées telle que l’huile de noix, de noisettes, de colza ou de lin ! Mieux vaut avoir recours exclusivement aux sources alimentaires et ne pas utiliser les compléments alimentaires hyperprotéinés qui, s’ils représentent une part importante de l’énergie quotidienne pourraient être néfastes au développement du fœtus. Durant la grossesse, les besoins sont augmentés : • En vitamines du groupe B notamment B1, B2, B6, B12 et folates (B9) : on les trouve dans les céréales, les légumes secs, la viande, les poissons, les œufs, les produits laitiers et 35

les fruits secs et oléagineux. • En vitamine D : on la trouve dans les œufs, les produits de la pêche, et dans les produits laitiers enrichis. • En Fer : sont riches en fer le cacao, les poissons, les fruits secs, la viande, les volailles et le gibier mais aussi certains légumes tels que les brocolis. • En Calcium : les aliments riches en calcium sont bien sûr les produits laitiers, les sardines en boîte avec leurs arêtes, le riz, le quinoa et le sarrasin, les haricots rouges, les fruits secs et oléagineux mais aussi les salades et les épinards sans oublier certaines épices telles que le cumin. • Et en iode (capital pour l’acquisition de l’intelligence et les capacités d’apprentissage) que l’on retrouve préférentiellement dans les poissons, les algues et le sel de cuisine enrichi en iode.

FORBIDDEN POUR TON BIDE L’alcool

L’alcool est proscrit pendant la grossesse, car il pénètre dans le système sanguin du fœtus après avoir traversé le placenta.

La vitamine A

Un excès de vitamine A peut être dangereux pour le fœtus. Il est ainsi préférable d’éviter certains produits comme les foies d’animaux.

Le soja

Le soja contient des phyto œstrogènes, qui peuvent interférer avec le système hormonal, il est ainsi préférable d’éviter les produits à base de soja ou de se limiter à un produit par jour.

Café et thé

Pendant la grossesse, il faut limiter sa consommation de thé et de café qui sont des excitants. Par ailleurs, le thé diminue l’absorption du fer, donc faites attention !

La listériose

Pour éviter de contracter la listériose, évitez les fromages au lait cru, les charcuteries, les poissons crus et fumés et les viandes crues.

Toxoplasmose

Si vous n’êtes pas immunisée contre la toxoplasmose, veillez à consommer la viande bien cuite, laver méticuleusement les fruits et légumes et les cuire, laver soigneusement vos mains avant les repas.

Menu Happy Milk Maintenant que vous et votre bébé allez bien, il faut assurer une lactation au top, et lui transmettre un max de vitamines. La règle n°1 pour un allaitement et une maternité épanouis est de ne pas être (trop) fatiguée… Plus difficile à dire qu’à faire, vous nous direz… Essayez de vous reposer dès que possible et ne négligez pas votre alimentation et votre hydratation, qui peuvent vous aider à récupérer et garder la forme. Les femmes sont souvent carencées après l’accouchement, et ces carences peuvent entraîner une fatigue accrue. Plus que des aliments interdits, il y a surtout des aliments déconseillés ou à éviter pendant la période de l’allaitement. Il faut faire attention au café, à l’alcool bien sûr mais aussi essayer de limiter si possible les produits industriels transformés qui sont souvent trop riches en acides gras saturés, en sel et en sucre. Faites attention aux gros poissons (thon, espadon…), qui contiennent une dose importante de mercure. Certains bébés peuvent être sensibles (voire intolérants) aux laitages, surveillez les coliques et tentez l’exclusion des laitages quelques jours pour voir si cela a un effet sur votre bébé ! Enfin, évitez les aliments anti-galactogènes cités ci-après pour ne pas freiner votre lactation si vous n’êtes pas en période de sevrage ! La plupart des mamans n’ont pas de souci de production de lait, si elles suivent des conseils simples : – Un allaitement à la demande, avec des tétées fréquentes et suffisamment longues, et une bonne position du bébé, – Une bonne hydratation (mais ne vous forcez jamais à boire), – Du repos autant que possible. Ce n’est pas toujours facile de trouver ce temps de repos, mais la fatigue peut causer une baisse de la lactation, donc il est important de se ménager autant que possible. – Une alimentation équilibrée et variée, avec des collations. 36

En cas de ressenti de baisse de lactation, vous pouvez augmenter la fréquence des tétées, consommer des aliments qui favorisent la lactation tels que le fenouil, l’anis, le carvi ou le fenugrec. Vous en trouverez sous forme de tisanes ou de boissons froides. Vous pouvez tester la bière sans alcool également, ou bien consommer du fenouil en salade ou saupoudrer vos plats de fenugrec. Et bien sûr, il y a aussi les carrés Jolly Mama ! N’hésitez pas à aller consulter des conseillères en lactation IBCLC à tout moment et notamment si une baisse de lactation persiste.

JOLLY MAMA Pour vous aider à bien manger enceinte et après l’accouchement, Jolly Mama a imaginé des snacks, comme des recharges de vitamines et minéraux essentiels. Le snack pour les futures mamans contient des vitamines et minéraux, du gingembre pour la digestion et les nausées et de la DHA, un acide gras important pour le développement du bébé. Les snacks Allaitement, spécifiquement conçus avec des experts, couvrent (à hauteur de deux snacks par jour) les besoins complémentaires de la femme allaitante, et apportent naturellement plein de vitamines et minéraux. Et cerise sur le gâteau, ils contiennent du fenugrec qui soutient la production de lait ! Les produits sont produits 100 % bios, 100 % naturels, sains et gourmands pour accompagner les femmes dans leur vie de tous les jours. 06 75 03 54 75 contact@jollymama.fr jollymama.fr

MOCKTAILS Mocktail pamplemousse • 25 ml de sirop de pamplemousse • 10 ml de jus de citron • 60 ml de jus d’orange • 60 ml de cranberry Verser les ingrédients dans un shaker rempli de glaçons, secouer vigoureusement. Servir, boire, et se resservir.

Mocktail pomme concombre • 40 cl de jus de pomme (bio et 100 % pur jus) • 2 citrons verts • ½ concombre • ½ bouquet de menthe fraîche • 75 cl de limonade • Glace pilée Dans un pichet, verser 40 cl de jus de pomme et le jus des citrons. Rincer sans éplucher le concombre, le couper en rondelles et ajouter au mélange. Réserver 6 feuilles de menthe et versez le reste dans le pichet. Recouvrir le pichet d’un film et le mettre au frais pendant 2 heures minimum. Pour servir, remplir les verres de glace pilée (2/3). Recouvrir la glace du mélange pomme concombre, compléter jusqu’au bord du verre avec la limonade, ajouter une feuille de menthe par verre et une rondelle de citron.

Mocktail thé-concombre-thym • 20 ml de sirop de concombre • 10 ml de citron vert • 150 ml de thé vert • 3 branches de thym Faire infuser le thé vert et le thym pendant 3 minutes et laisser refroidir. Verser les sirops dans un verre rempli de glaçons, ajouter le thé vert froid, et servir avec une tranche de concombre et une rondelle de citron.

Source : Anne-Sophie, fashioncookinf.fr

Petite veinarde, être enceinte en 2020, c’est aussi avoir la chance de surfer l’air de rien sur des concepts healthy comme le mocktail, un cocktail sans alcool frais, peu sucré, mais aussi fin et jouissif qu’un vrai cocktail. Ciao le Perrier-tranche, mocktail is on fire. Photographie Sylvie Tittel

YOU TALKIN’ TO BLISS ? Pour préparer un magazine dédié aux futurs parents, difficile de passer à côté du podcast Bliss pour se replonger dans la maternité. Alors on a écouté un épisode, pour voir. En faisant autre chose. Puis on a tendu l’oreille, on s’est préparé un thé, planté sur le canap et on a écouté tout l’épisode. Puis un autre, puis un autre, puis on a dû se rendre à l’évidence… On s’était fait aspirer par Bliss. Ce podcast natif animé par Clémentine ne donne aucun conseil, et n’a jamais l’air d’avoir un avis, chacune trouve écho de son histoire. Il raconte juste des parcours de fou, planqués dans des vies quotidiennes heureuses qui n’ont pas l’air de porter un deuil périnatal, des FIV à répétition, des allaitements traumatisants, ou des dépressions post-partum. No drama, no tabou, que des filles (et des gars !) qui vont bien, mais qui avouent qu’elles ou ils en ont bavé. Et nous, ça nous a fait un bien fou ! On a donc voulu retourner la situation en posant des questions à la joyeuse et empathique Clémentine ! C’est dans son salon, l’antre de la confidence, avec un thé brûlant que nous avons passé l’après-midi avec la voix de Bliss. Et vous savez quoi ? Maintenant on rêve de se faire blisser ! Photograhie Franklin Bélingard

Au début de chaque épisode, tu poses quatre questions à tes invités. À ton tour d’y répondre ! Est-ce que tu peux te présenter ? Qui es-tu ? Quel âge astu ? Et de qui est composée ta famille ? Je suis Clémentine Galey, mon métier depuis peu c’est podcasteuse, j’ai 41 ans et deux enfants : Pablo, 8 ans et Thelma, 6 ans. Leur papa, Julien, partage ma vie depuis plus de 15 ans maintenant. Comment t’est venue l’idée du podcast ? C’est arrivé à un moment de ma vie où je voulais donner un sens à mon parcours pro, j’avais besoin de faire quelque chose, d’entreprendre ! J’ai eu un déclic en écoutant un podcast de Courtney Adamo, une influenceuse qui vit en Australie avec ses cinq enfants, qui racontait ses grossesses et son accouchement. J’étais dans ma voiture, et au bout de 5 minutes j’imaginais qu’elle était assise à côté de moi et qu’on papotait ! C’était top ! Il y avait donc forcément d’autres femmes qui aimeraient, comme moi, entendre des histoires vraies, qui déculpabilisent, qui font relativiser, qui inspirent. Et qui humanisent un peu les stars d’insta ! Pourquoi le podcast ? Ça aurait pu être l’écriture, l’image ? C’était une évidence pour moi… Il faut dire que j’étais une boulimique de podcasts à l’époque, j’en écoutais tout le temps, j’adore le format. Pourquoi choisir la maternité comme sujet pour Bliss ? Dans ma famille, il y a pas mal de filles qui ont eu des enfants à des âges différents et j’ai senti à travers les interrogations de chacune, les peurs, qu’il y avait beaucoup à faire pour communiquer et rassurer un peu les mamans, ou au moins les prévenir ! Et je n’ai rien trouvé sur le sujet à l’époque en podcast natif. La maternité c’est une période que l’on contrôle souvent moins, et cela permet d’enlever son « filtre », de se parler de la vraie vie. Tu ra-

contes ce que tu as dans les tripes, à proprement parler !

« Quand t’es mal, que tu pleures, comment savourer ? Ça m’aurait beaucoup aidé d’être prévenue sur les difficultés que l’on rencontre à la naissance, et surtout à l’arrivée du bébé à la maison. »

Comment l’aventure Bliss a-t-elle commencé ? Avant j’étais directrice de casting dans l’audiovisuel, et j’avais déjà casté des influenceuses, des sages-femmes, des entrepreneurs, bref j’avais déjà en tête quelques sujets, ou noms de personnes dont je voulais partager l’histoire ! Mon premier épisode, c’était la marraine de mon fils, qui était dans mon canapé à côté de moi. C’était très fort car elle était d’accord pour partager son histoire et même si je la connaissais déjà la magie a opéré immédiatement. Tu vois, je n’ai jamais eu à convaincre les intervenantes on aurait dit qu’elles attendaient toutes d’avoir la parole. Mon premier jour, j’ai envoyé dix mails, en me disant « Allez, statistiquement, je vais en catcher une ou deux ? » Tu parles ! Le lendemain j’avais déjà neuf rendez-vous ! Incroyable ! En fait dans chaque témoignage, je ressens l’urgence de ces personnes de transmettre, de prévenir les autres des difficultés qu’on peut rencontrer enceinte ou avec un petit bébé : « Bon moi j’ai été prise de court, mais toi maintenant tu le sais, et crois-moi, ça ira mieux un jour ». D’ailleurs les intervenantes reçoivent après la diffusion de l’épisode des centaines de messages les remerciant pour leur témoignage ! Fou ! Comment choisis-tu tes intervenants ? C’est dingue car je reçois des centaines de candidatures ! Des femmes qui me racontent leur histoire, leurs épreuves. Malheureusement je ne peux pas interviewer tout le monde, mais je lis chaque mot ! La plupart du temps souvent je choisis un thème, puis je caste la bonne candidature pour en parler ! Ce sont des instagrammeuses, des journalistes, des personnalités, ou des anonymes, mais toutes sont traitées exactement de la même manière. Mon but n’était pas de mettre en avant des gens connus mais les

« Toutes ces rencontres me rendent de plus en plus féministe. On est une grande armée ! » expériences, les émotions, et l’incroyable similitude entre nos histoires à toutes ! Comment prépares-tu les entretiens ? Tes invitées doivent-elles se préparer ? Pour que la conversation garde vraiment sa fraîcheur, je dis toujours aux intervenantes de ne pas trop réfléchir, de venir tranquillement, que le podcast n’est pas en direct, on peut donc prendre le temps… On se parle souvent pour la première fois le jour du rendez-vous, ça fait partie du process, et la magie opère à chaque fois, je n’ai jamais besoin de forcer. Tu évoques des sujets très sérieux et hypertabous pour certains d’entre nous. Tu t’es mis des objectifs ou des limites dans les sujets ? Jamais ! Et personne n’a jamais mis de limites dans sa confidence ! Aucune pudeur, aucune posture, elles ne me demandent jamais d’écouter avant publication le podcast… Qu’est-ce que ça change dans leurs vies ? Elles me disent souvent que c’est thérapeutique après coup. Elles bouclent une boucle, et reçoivent après un shot d’amour ! Des messages à gogo sur leurs comptes, elles hallucinent des répercussions ! Je pense aussi qu’elles se sentent utiles, elles font souvent ça pour apporter du soutien aux autres mamans, les consoler presque… Je pense qu’elles auraient toutes aimé entendre ça pendant leur épreuve. Et toi, tu aurais aimé écouter ce podcast pendant ta grossesse ? Ah oui ! Un grand oui même ! Ça aurait répondu à des angoisses ou des non-dits, notamment sur le post-partum. Ma mère a eu quatre enfants, c’est une génération qui se regardait un peu moins le nombril, mais qui morflait quand même. Et quand je suis tombée de haut à l’accouchement, maman me disait : « Profite, savoure, ça grandit si vite ! », mais moi je trouvais ça tellement dur ! Quand t’es mal, que tu pleures, comment savourer ?

Ça m’aurait beaucoup aidé d’être prévenue sur les difficultés que l’on rencontre à la naissance, et surtout à l’arrivée du bébé à la maison.

toutes ces mamans Bliss. Et puis il ne faut pas hésiter à mettre le podcast sur enceinte histoire que les hommes aussi puissent entendre des bribes de toutes ces expériences.

Quelles répercussions ont eues sur toi ces discussions, ces témoignages, ces émotions partagés sur ton canapé ? Toutes ces rencontres me rendent de plus en plus féministe. Je ne comprends pas que certains médecins exercent alors qu’ils ne devraient pas, que des femmes subissent encore des abus, essuient des injustices, encaissent des phrases empoisonnées. Mon militantisme à moi, il passe par la parole ! Ça a changé ma vision de la maternité en 2020.

Si tu t’auto-blissait, quel serait le sujet de ton épisode ? Hum… Je pense que je viendrais parler du tsunami d’avoir deux enfants rapprochés. Je n’avais pas anticipé, ça a été très dur pour moi. J’aurais parlé de la fratrie, comment tu la construis, comment ton couple résiste à ça… On a toutes des choses à dire !

Et par rapport à ta famille ? J’ai réalisé que j’avais beaucoup de chance d’avoir des enfants en bonne santé. Ma maternité est totalement anecdotique finalement à côté de ce que j’entends. J’absorbe et je digère ces histoires, mais c’est un boulot dingue qui peut m’empêcher de m’endormir… Certaines vies m’ont imprégnée. Je reste liée à ces femmes. Je dis souvent qu’on est une armée, un groupe de mères liées entre elles ! Si je devais refaire un enfant aujourd’hui, je serais moins innocente, après tout ce que j’ai entendu. Penses-tu que l’on devrait écouter tout ça avant d’avoir un bébé ou qu’il vaut mieux arriver fraîche et innocente à la maternité ? Je crois que l’innocence te préserve quand tu es enceinte, c’est parfois vital. Je comprends certaines filles qui me disent qu’elles ne peuvent pas écouter tel ou tel épisode enceinte. Pour certaines au contraire, ça ouvre des verrous, elles ont l’impression de trouver des sœurs d’épreuves. C’est quand le meilleur moment pour écouter ton podcast ? En congé mat on est souvent isolée, ça peut faire du bien de prendre un café en écoutant 41

Dans Bliss, tu ne donnes jamais de conseils, tu accompagnes les confidences. Mais si tu devais donner trois conseils universels aux mamans, lesquels donnerais-tu ? Ne perds jamais de vue que Instagram n’est pas la vraie vie, surtout les comptes maternité. Ne te dis surtout pas qu’elle y arrive mieux que toi, que sa maison est mieux rangée, qu’elle a une plus jolie peau et des cheveux plus brillants. Ce seront toujours des images filtrées et de toute façon, ce jeu est perdu d’avance. Laisse ton instinct prendre le dessus, et si tu te trompes, ça n’a aucune importance. C’est dur, pars de ce principe. Il y a aura des larmes plus ou moins justifiées, des déceptions et à partir de là, fais au mieux, et à ta sauce ! Communique ! Partage comme tu peux, comme tu le sens. Reconnais que tu galères ou que tu as besoin d’aide. Un dernier conseil sauce Bliss pour rester cool ? Fais une playlist d’accouchement ! De plusieurs heures, pas juste trois chansons ! D’ailleurs il y a une playlist collaborative Bliss-Stories sur Spotify avec toutes les musiques (plus de 300 titres) que les auditrices ont envie d’avoir dans les oreilles pour attendre, pousser, se donner de la force ! bliss-stories.fr @bliss.stories

TRASH Ou comment limiter les déchets domestiques à l’arrivée d’un bébé ! Illustrations Cathy Angleraud

Produits d’entretien Terre de Sommières : ciao les traces de pneu de votre bébé. Savon de Marseille : taches de vomis coriaces et lessive à râper. Savon noir : à diluer pour les surfaces lisses de la table à langer, les barreaux du lit, le sol de la chambre.

Lingettes lavables À utiliser comme coussinet d’allaitement et lingettes de change pour le bébé. Prévoyez 50 lingettes de change (coton, gaze, laine) et 10 avec une face polaire pour nettoyer le visage de votre bébé avec douceur. À raison de 8 changes par jour, 2 à 3 lingettes utilisées par change, vous épargnez à votre poubelle près de 500 cotons par mois ! Gloups !

Culottes absorbantes Si vous n’avez pas encore testé les slips menstruels, c’est l’occasion de leur faire passer le test des lochies (saignements post-accouchement), qui peuvent durer plusieurs semaines. On vous laisse calculer le nombre de serviettes hygiéniques économisées ? Marguette.com

Loc naissance Plutôt que d’acheter, stocker et finalement jeter, vous pouvez louer le matériel de puériculture (poussette, transats, lit parapluie, siège auto), les vêtements de votre bébé et… les couches ! Hipopo.fr : vente et location de couches lavables Hamac (made in France) Locacouche.com, mapetitecouche.fr : location de couches lavables Babyclo.fr : box de location de vêtements de bébé (en coton bio !) La Caverne d’Ali Bambin : location lit (en rotin !), siège auto, poussette, transats (103 rue de la Patrouillerie 44700 Orvault) Bébé Cash : relais location de poussette Kidelio, (106 boulevard des Poilus 44300 Nantes)

Lange & gant Votre grand-mère avait raison, le gant de toilette c’est le best. Plébiscité par beaucoup de structures collectives, le gant humidifié à l’eau chaude est le meilleur moyen de nettoyer le siège de votre bébé en limitant les réactions cutanées. Le lange quant à lui est redevenu notre BFF. Il sert d’alèse, il permet d’envelopper les nouveau-nés pour les premiers bains, d’emmailloter les plus inquiets pour qu’ils retrouvent leur position fœtale, il sert de bavoir à toute épreuve et quand il est trop pourri, il devient une lingette de change. Anticipez environ 5-7 langes avant la naissance.

Spray nasal Pour moucher votre bébé dès un mois, changez les minibouteilles de sérum physiologique par un spray nasal 115 ml (spécial bébé, en pharmacie) recyclable. Physiomer 100 % eau de mer naturelle, nourrissons dès 1 mois, en pharmacie.

Petits pots Privilégiez les emballages en verre des petits pots, les grands pots de compote plutôt que les portions individuelles, et pour les plus motivés, embarquez-vous dans l’incroyable aventure de la yaourtière, du Babycook, de la congélation de purées en avance, et dites adieu à vos dimanches soir pépou devant Netflix. Médaille du zéro déchet garantie.

Couches lavables Ok, c’est le big sujet de la maternité écoresponsable. En moyenne un enfant rempli 1 tonne de couches (!), qui mettront 500 ans à disparaître si elles sont enfouies (chiffres Bebezerodechet.com). Avant de vous lancer dans l’aventure, on vous conseille d’étudier les différentes marques de couches lavables, et d’avoir conscience que c’est un marché récent, les produits sont encore un peu chers et sans uniformité entre les modèles de chaque marque. Il existe plusieurs types de couches lavables : TE1 (tout-en-un, vous retirez et lavez la couche à chaque fois qu’elle est sale), TE2 (tout-en-deux, vous retirez et changez l’insert à chaque change mais vous gardez la couche imperméable), TE3 (touten-trois, le modèle hybride de la couche lavable puisque vous pouvez y adapter des inserts jetables ! Mais beaucoup de parents ayant testé les couches lavables ne reviendraient plus en arrière, et la lecture des sites et blogs dédiés au sujet va vous aider à chasser vos préjugés sur ces produits ! C’est aussi un investissement de départ (à partir de 30 € le kit d’essai puis une vingtaine d’euros par couche). L’idéal est de tourner avec 2-3 culottes imperméables et une quinzaine de doublures intérieures. Pour vous aider à comparer, votre budget mensuel de couche est de 30 à 40 € les trois premiers mois, puis environ 25 à 30 € jusqu’à 18 mois. Pour ceux qui ne sont pas prêts à se lancer dans l’aventure, de nombreuses marques françaises proposent des alternatives plus greens aux couches jetables : moins toxiques pour les bébés, et beaucoup plus faciles à recycler. Couches lavables : hamac.com, apiafrique.com (made in Africa), bambinomio.fr Couches green : lillydoo.com, joone.fr, lespetitsculottes.com, little-big-change.com

Emballages plastiques Pour composer la trousse de toilette de votre bébé, un liniment (pour nettoyer et protéger le siège), une eau nettoyante (pour le visage, les mains) et un gel nettoyant (pour le bain) peuvent suffire les premiers mois. Mais comme vous les utiliserez au quotidien, leurs emballages vont rapidos peupler votre poubelle. Pour les limiter, préférez le pain de savon, saponification à froid, fabriqué à côté de chez vous, PH neutre, sans trop de parfum. De nombreux tutos proposent des recettes de liniment et eau nettoyante home made à conserver dans des flacons en verre. Dès l’arrêt de l’allaitement, le lait en poudre nécessite une grosse consommation d’eau de source en bouteille (environ 1 par jour les premiers mois et avant diversification). En France, 25 millions de bouteilles en plastique sont jetées par jour. Avec l’avis du médecin généraliste et dès les 6 mois de votre bébé, vous pouvez lui donner l’eau du robinet, en la faisant bouillir préalablement si besoin. Si l’eau de votre commune ne vous permet pas cet acte de rébellion, vous pouvez également opter pour les bombonnes de 5L d’eau, à condition de la conserver au frigo une fois ouverte. Savonneries artisanales locales : lindosavonnerie.com, luluetguite.fr, savonnerie-cru.fr

RECETTES Liniment oléo calcaire

Eau nettoyante

• 50 ml d’huile d’olive • 50 ml d’eau de chaux Versez l’huile dans un saladier, ajouter petit à petit l’eau de chaux en fouettant vigoureusement, jusqu’à ce que la préparation soit totalement homogène. A converser dans un flacon à pompe (en verre of course), jusqu’à 4 mois !

• 250 ml d’hydrolat • 250 ml d’eau minérale • 1 goutte d’huile de jojoba ou d’amande douce Versez l’hydrolat dans l’eau, mélangez bien puis ajoutez l’huile. À verser dans un flacon à spray pour l’emporter partout !

Produit nettoyant pour la chambre ou les jouets • 1 c-à-s.de bicarbonate de soude • 1 c-à-s. de vinaigre blanc • 1 c-à-s. de jus de citron Mélangez les ingrédients dans l’ordre, et veillez à bien sécher les éléments nettoyés avant contact avec le bébé.

« JE NE SUIS PAS COPILOTE JE SUIS PILOTE » Pendant cinq mois Tristan Champion a vécu le congé paternité en Norvège alors que sa femme reprenait le boulot. Son quotidien avec sa fille, la gestion de la maison, la rencontre avec d’autres pères en congé pat’ lui ont inspiré un blog truffé de conseils pratiques et de témoignages drôles et percutants : labarbapapa.blog. Cette année, c’est dans un ouvrage engagé que Tristan témoigne de son expérience, pour changer notre regard sur la paternité, la maternité, la vie familiale. Pour Nœuf, Tristan a bien voulu faire la peau aux clichés coriaces sur les pères. Textes et photographie Tristan Champion Illustrations Cathy Angleraud

« L’instinct maternel n’existe pas plus que l’instinct paternel. Nous sommes parents, nous apprenons sur le tas. »

Je m’appelle Tristan, j’ai 35 ans. Ma femme, Louise, est Norvégienne. Nous avons deux enfants. Notre premier, Émile, est né en 2014 à Paris. J’avais alors bénéficié de 11 jours de congé paternité. Pour notre deuxième, Nora, née en 2017 à Oslo, j’ai eu la surprise de découvrir le congé parental norvégien. Il permet au couple de se répartir 10 mois de congés parentaux indemnisés par l’État à 100 % du salaire. Louise attachait de l’importance à couper la poire en deux : elle commencera par cinq mois de congé maternité et j’enchaînerai avec cinq mois de congé paternité. Je m’occuperai seul de ma fille pendant cette période car en Norvège, le congé parental est alterné. Les parents se relaient pour s’occuper de l’enfant. J’étais si étonné de ce système que j’ai spontanément eu envie de partager mon immersion dans le mode de vie nordique. Plutôt inquiet au début à l’idée de lâcher mon travail si longtemps, changer des couches à longueur de journée, accepter cette inversion des rôles dans le foyer, je craignais surtout une période d’ennui. Confronté à un plongeon grandeur 44

nature dans la modernité, je me rassure en observant la société qui m’entoure : 70 % des hommes prennent au moins trois mois de congé paternité. Si j’avais un message à transmettre aux futurs pères, c’est de dire qu’une mère ne s’occupe pas mieux que vous de l’enfant. Juste différemment, vous êtes tout aussi légitime à vous impliquer, à prendre plaisir comme à galérer. Commettre des erreurs fait partie de la parentalité. Les femmes en commettent des tonnes, la mienne a fait tomber notre nouveau-né du lit plusieurs fois et m’a appelé paniquée. On peut tous se planter : les premières couches, les biberons à bonne température, déboucher les narines de son bébé. L’instinct maternel n’existe pas plus que l’instinct paternel. Nous sommes parents, nous apprenons sur le tas. Et si on joue le jeu, on y prend plaisir. La société évolue très vite et les hommes sont de plus en plus libérés. Ils prennent plaisir à s’occuper de leurs enfants et le montrer. La nouvelle masculinité induit clairement que

l’homme s’implique dans l’éducation de son enfant. Les machos sont souvent ridiculisés et il y a une pression de plus en plus forte sur ceux qui ont une paternité passive. Je trouve personnellement que ce qui reste délicat en France, c’est le marché du travail et le congé parental. Il est possible de s’arrêter de travailler pour s’occuper de ses enfants mais c’est encore mal vu et peu encouragé. Le congé parental est mal rémunéré et seuls 4 % des pères le tentent. Mais surtout, l’entreprise n’a pas encore intégré qu’un père qui souhaite s’arrêter ne veut pas dire qu’il est démotivé par son poste. Juste qu’il a une envie à ce moment et que comme les mères, il s’offre une parenthèse de vie unique. Et fatigante. Certains nous expliquent que « la femme se sent mère quand elle est enceinte et l’homme se sent père quand le bébé arrive ». Je pense que cette question est très féminine car je ne me la suis jamais posée. Mais les étapes de l’échographie, d’achat de vêtements avant la naissance ou de récupération de jouets du voisin permettent aussi aux pères de commencer à se projeter avant. Personnellement,

« Lorsque je me suis baladé seul pour la première fois en porte-bébé avec mon enfant dans les rues, j’ai vu les passants me sourire. Je me suis dit “ je suis père aux yeux de la société ”. J’étais fier. » 45

j’ai pris mon rôle de père à cœur quand j’étais seul avec mon enfant. Cette étape de responsabilisation vis-à-vis du bébé était clé. Je ne suis pas copilote. Je suis pilote. Lorsque je me suis baladé seul pour la première fois en porte-bébé avec mon enfant dans les rues, j’ai reçu les sourires des passants. Je me suis dit « je suis père aux yeux de la société ». J’étais fier. Dans mon livre, je fais l’apogée du système nordique car la force de ce modèle est d’offrir un congé parental dit alterné. En Norvège, dans la plupart des couples, le père prend le relais de la mère pour s’occuper seul de son enfant plusieurs mois. Et c’est un facteur qui change tout, car le père devient acteur et vit pleinement son rôle. C’est même à la mère de s’adapter. Ma femme me disait toujours « c’est toi qui sais quand notre fille doit dormir et doit manger car tu es avec elle toute la journée ». Lorsqu’on prépare l’arrivée d’un bébé ou qu’on est jeune parent, il faut accepter de modifier quelques habitudes et surtout communiquer au sein du couple. Prenez le temps de vous poser les questions simples et

« En France, aligner le congé paternité sur le congé maternité équivaut à une dépense budgétaire annuelle de 700 millions à 1,2 milliard d’euros. »

d’écouter les envies de chacun. Sous quelle forme allez-vous vous impliquer ? Quelles envies au sein du couple ? Ai-je envie de poser un congé parental pour passer plus de temps avec mes enfants et de m’arrêter de travailler ? Et quel est le désir de votre partenaire ? Moi je n’étais pas ouvert à m’arrêter longtemps, mais ma femme m’a convaincu. J’ai des copines norvégiennes qui avaient une opportunité professionnelle et ont laissé leur mari prendre la majeure partie du congé. Si j’avais un conseil à donner aux mères, après cette expérience, ce serait de lâcher prise, de faire confiance à leur partenaire pour s’occuper de leur enfant. Et de laisser le père faire différemment, du moment que la sécurité est respectée. Et aux pères qui doutent, de se faire confiance. De se bouger aussi et montrer à votre partenaire que vous avez envie de vous occuper du bébé. Prenez l’initiative pour changer les couches, faire la toilette et mettre en pyjama l’enfant. Ma femme me reprochait parfois de toujours devoir dicter. J’avoue, c’est fatigant pour elle. Après cinq mois de congé paternité, c’était mon tour de lui dicter, car c’est moi qui disais : il faut donner le biberon maintenant car elle a bu son dernier il y a trois heures. N’hésitez pas à partager vos problèmes avec d’autres. Surtout pour les pères. Souvent, nous sommes inhibés et trouvons ces sujets ridicules, ennuyeux, inintéressants. On veut faire croire qu’on maîtrise tout. Un père norvégien qui s’occupait de son bébé seul me demandait : « comment fais-tu pour prendre ta douche ou aller aux toilettes quand tu es seul avec ton enfant ? » Je disais que je laissais dans le parc à barreaux. Lui déplaçait le parc dans la salle de bains car il stressait. On gagne à parler des difficultés. En cinq mois de congé paternité, je me suis rendu sur beaucoup de sites féminins pour prendre conseil. Le tutoriel pour mettre un suppositoire de son bébé malade, où j’ai découvert qu’il fallait l’insérer dans le sens inverse de la fusée. Tu ne savais pas ?

La paternité est une chance. Il faut se donner les moyens de la choisir et de ne pas la subir. Selon moi, chaque couple doit faire comme il l’entend. Rester potentiellement dans un schéma traditionnel si la mère souhaite absolument s’occuper de l’enfant et le père continue de travailler. Pourquoi s’obliger à changer le monde ? Mais si les besoins sont différents, pourquoi le père ne tenterait pas l’aventure d’un long congé ? Personnellement, cinq mois de congé paternité m’ont permis de tisser des liens forts avec mes enfants. Je leur apprends les échecs, les cartes, les jeux de société. Et puis on s’attache. Comme cet épisode dont je parle dans mon livre où ma fille se fait mal et se met à courir dans mes bras, alors qu’elle avait le réflexe de se réfugier dans les bras de sa mère avant mon congé paternité. En étant homme au foyer, j’ai pu davantage m’occuper des tâches à la maison et ma femme a pu aussi sortir avec ses copines. Et si vous avez peur de vous ennuyer, faites des activités avec vos enfants : jouez, chantez, dansez. Les contes pour enfants sont super, les marionnettes divertissent. Soyez patients. Le mieux, c’est de faire des balades en poussette ou en porte-bébé car sortir en plein air est magnifique. Je faisais dormir mon bébé dans sa poussette dehors, ça marche beaucoup mieux. Le must, c’est de prendre des cours de papa et bébé yoga (sur Youtube) ainsi que de papa et bébé nageurs pour apprendre à manipuler son enfant. Socialisez et sortez. Ne restez pas seuls avec vos enfants à l’intérieur. Appelez d’autres parents pour éviter l’ennui. Laissez la mère se reposer de temps en temps. Faites des sorties pères-enfants et prenez des selfies avec votre bébé que vous envoyez à votre femme. Assurez-vous que le bébé sourit. Si la France (et d’autres pays) peine à instaurer le modèle nordique, c’est aussi que peu d’hommes se mobilisent. Les pères ne s’engagent pas, il n’y a pas foule pour faire 46

changer la loi. Cela évolue, mais si je regarde les personnes qui se battent pour ce congé paternité, ce sont d’abord des femmes urbaines, militantes de gauche. Des pères qui prennent la parole ? Nous sommes cinq. Il y a ensuite un enjeu budgétaire. Les États nordiques investissent beaucoup dans les premières années pour inclure les hommes dans la parentalité. Aligner le congé paternité sur le congé maternité, et le rémunérer à niveau égal, équivaut, en France, à une dépense budgétaire annuelle de 700 M€ à 1,2 milliard. Dans un pays en déficit, ce n’est pas la priorité des gouvernements. J’ai un chapitre dans mon livre à ce sujet : ma recommandation est d’économiser sur les dépenses en crèche. Enfin, il y a le poids du modèle patriarcal. Beaucoup ne voient pas l’intérêt de faire changer le rôle. J’ai souvent été insulté et méprisé par des Français qui trouvent que mon combat remet en cause les valeurs familiales qui garantissent la stabilité de la société.

Le livre qui raconte le parcours et le quotidien truculent de Tristan. Drôle, intelligent, et très instructif. Best cadeau de naissance ever. La Barbe et le biberon, éditions Marabout, 2020, 15,90 €

LA WISH LIST VELUE

Les 5 objets qui facilitent la vie des papas, selon Tristan.

Des gourdes rechargeables pour faire des grosses compotes et les prendre avec soi Gourde réutilisable Twitshake, 220 ml, modèle Marble black, 4,50 €, twistshake.com.

Une dizaine de tétines. Peut-être vingt. Tout mon budget est parti dedans car je les perdais chaque jour et ça coûte très cher. Tétine en caoutchouc naturel, Bibs, à partir de 3,95 €, en vente chez Les Petits Sauvages (rue du Château à Nantes), ou sur petitzebre.com.

Des bavoirs en plastique, surtout pas en tissu ! Bavoir silicone lapin Liewood, 11,50 €, lepetitsouk.fr.

Des gourdes rechargeables pour faire des grosses compotes et les prendre avec soi Gourde réutilisable Twitshake, 220 ml, modèle Marble black, 4,50 €, twistshake.com.

Un thermos pour avoir de l’eau à température ambiante, indispensable quand la balade s’éternise et qu’on n’a pas de micro-onde à portée de main ! Gourde léopard Liewood, 27 €, lepetitsouk.fr.

« Des pots de différentes couleurs pour les purées » Pot en verre 150 ml, Beaba, en vente sur greenweez.com ou laredoute.fr, 35 €.

PHOTO GÉNIE Quand prendre contact avec un photographe pour immortaliser vos formes ? Vos premiers moments en famille ? Comment ne pas trop en faire mais photographier le meilleur de cette période ? On a rencontré Marie Gruel, fondatrice du studio photo MaMMoon, spécialisé dans la photo grossesse et famille, avec un goût irréprochable, une approche féministe et artistique de la maternité. Textes et Photographie Marie Gruel

« Je ne vois pas la femme enceinte comme un archétype de déesse les cheveux au vent, en robe de mousseline » Je conseille souvent aux futures mamans de prendre contact avec un photographe le septième mois de grossesse. Le ventre est bien rond et ce n’est pas encore trop fatiguant pour la future maman de rester dans certaines positions. Si on préfère des photos de bébé, les dix premiers jours sont propices aux séances photos : ils dorment beaucoup et n’ont pas encore de coliques. Pour organiser ce rendez-vous, j’aime bien rencontrer la famille deux mois avant le terme, pour réfléchir ensemble au lieu, au style de la photo. Et souvent les parents ont peu de temps à l’arrivée du bébé pour organiser une séance !

Même si tout est très subjectif dans un travail artistique, j’encourage souvent les parents à rester le plus naturel possible avec le bébé. Pas d’accessoires ou de tenues trop sophistiquées sur un nouveau-né. J’aime trouver de la poésie dans les gestes les plus simples de la vie et surtout ne pas trop en rajouter ! Pourtant j’aime les moments qui peuvent être un peu « posés » mais sans en faire trop dans la mise en scène. Il s’agit plus d’introspection que de pose. Je m’attache à trouver des postures décalées en adéquation avec la personne photographiée, en cherchant à ne pas tomber dans les poses classiques de la photo de maternité. La spontanéité et l’approche de type reportage me plaît car elle apporte de la fraîcheur et permet de sublimer les personnes moins à l’aise avec l’objectif. Je privilégie le côté naturel, en préservant l’univers de la personne, ses vêtements personnels et son propre univers, chez elle ou un dans lieu qui lui est familier pour une séance en extérieur. Je ne vois pas la femme enceinte comme un archétype de déesse portant une robe en mousseline avec les cheveux aux vents et le sourire « ultrabright ». Je préfère la photographier en tant que femme avant tout, c’est-à-dire aussi fragile que sexy, épanouie, naturelle, forte mais parfois inquiète, mystérieuse, espiègle et voluptueuse. J’accorde beaucoup 48

d’importance aux petits instants du quotidien tels que l’allaitement ou le change au travers desquels j’essaie de capter les minuscules instants qui font tout ! Les regards, le contact des petites mains sur la peau de la mère, les sourires échangés et les câlins avec le papa sont autant de souvenirs que l’on souhaite pouvoir conserver et partager avec le reste de la famille. Je veille tout particulièrement à ce que le nouveau-né ou le bébé un peu plus grand ne se sente pas forcé où mal à l’aise. Je n’aime surtout pas le mettre dans des situations inconfortables et je fais participer les parents autant que possible si nous avons décidé de faire une photo qui sorte de l’ordinaire, afin qu’il soit toujours rassuré et sécurisé.

MAMMOON Photographe auteur et maman d’un petit Ernest, Marie propose ses services pour vos photos de naissance, grossesse et portraits de famille. À partir de 150€ la séance. Mammoon.fr hello@mammoon.fr

« JE VEUX DU SILENCE, DE LA SOLITUDE » La dépression post-partum ne se niche pas que dans des vies fragiles. On peut être mature, indépendante, hyper entourée, préparée et sombrer. C’est pour cela qu’on a choisi de ne pas parler de cet état mais de laisser Laurence le raconter. Parce que la première fois qu’on a discuté avec elle de notre magazine, il y a un an, sur les pavés nantais, elle nous a confié spontanément son expérience, avec réserve et intelligence. On a raconté cette histoire à d’autres mamans, pour essayer de mieux comprendre pourquoi cela résonnait si bien dans nos têtes, et les langues se sont déliées : « moi aussi j’ai sombré, je n’ai rien dit, j’ai digéré et aujourd’hui je suis debout ». Et vous ? Textes Laurence B. Illustrations Cathy Angleraud

J’ai eu mon fils à 41 ans et demi. Il est arrivé après plusieurs fausses couches pour notre plus grande joie. Ma grossesse fut idyllique. Aucun problème pour moi et mon enfant, je rayonnais, j’adorais voir mon ventre s’arrondir. Mon accouchement s’avéra long et se termina par une césarienne. Rien de traumatisant pour moi, j’avais déjà été opéré dans ma vie. C’est en salle de réveil que tout a commencé. Je suis allongée sur un lit et la « vague » me submerge aussitôt. C’est un effondrement, une avalanche qui s’abat sur moi, je ne sais pas comment le définir d’une autre façon. Mon fils est dans les bras de son père, il pleure. Je les vois à peine. Mais je n’ai qu’une envie : qu’ils partent et me laissent seule pendant huit jours, six mois, un an s’il le faut. Je veux dormir, du silence, de la solitude et surtout pas m’occuper d’un bébé. Sauf que je sais que ce n’est pas possible et je m’effondre donc. Ravagée de l’intérieur et incapable de comprendre ce qu’il m’arrive. Très vite, je ressens que ce n’est pas ce baby blues dont les sages-femmes me parlaient enceinte. Je sais que c’est bien plus profond et que ça va durer. Je suis restée une semaine à l’hôpital, toujours dans le même état. Une fois chez moi, c’est pareil. J’ai le corps en lambeaux, je marche voûtée, je dors peu et mal, j’ai des piqûres et des soins infirmiers tous les deux jours et toujours ce gouffre en moi. J’ai un compagnon présent qui dort dans la chambre de notre enfant les deux premières semaines pour que je « récupère », qui gère les courses et tout le reste. Je ne suis pas isolée, sans personne pour m’aider et pourtant… Ce n’est pas un problème d’attachement. J’ai aimé mon fils dès que je l’ai vu. Non, c’est autre chose. Alors qu’est-ce que j’ai ? C’est une dépression post-partum. Elle touche certaines femmes mais tout cela hélas est tu. Je ne m’en sortirai qu’avec 51

« Très vite, je ressens que ce n’est pas ce baby blues dont les sages-femmes me parlaient enceinte. Je sais que c’est bien plus profond et que ça va durer. » l’aide d’une psychologue extraordinaire de l’hôpital de Nantes. Le post-partum n’est pas obligatoirement fun et glamour comme Instagram ou quelques stars nous incitent à le croire. Rachida Dati sortant de la clinique suite à une césarienne, maquillée, brushing et talons assistant au Conseil des ministres trois jours après ou Léa Salamé présentant les débats politiques de la présidentielle un mois après avoir accouché, ces exemples frappants n’aident en rien les femmes. Au contraire, elles les culpabilisent en leur faisant croire qu’être mère c’est être ainsi : conquérantes et sans failles. Accoucher c’est aussi accoucher de l’enfant que l’on était et de la mère que l’on devient. Cela peut venir réveiller certaines souffrances au moment paroxystique de la vie d’une femme : la naissance de son enfant.

OK BOOMER Devenir parent, c’est aussi faire de ses propres parents des grandsparents. Deux nouvelles relations sont à bâtir : celle que vous entretiendrez avec vos parents, et celle de vos enfants avec leurs grands-parents. Qui sont les nouveaux grands-parents papy-boomers ? Comment tous vous préparer à ces nouveaux rôles ? Comment faire de vos parents les grands-parents dont vous rêvez ? Textes Élisabeth Soutenet aka Mutti Illustrations Cathy Angleraud Photographie Anna Auza

Comme nous étions mal placées pour vous parler de grand-parentalité, nous avons confié cette lourde tâche à une experte : Mutti, sexagénaire et grand-mère de 13 petits-enfants. De grands aidants et de grands aimants Vous solliciterez sûrement vos parents (régulièrement ou occasionnellement) en leur confiant vos enfants. Tout tient dans votre capacité à communiquer avec bienveillance (ils rendent vraiment service) mais fermement (vous êtes les premiers à la manœuvre avec vos enfants). Affirmez votre autorité en disant toujours ce que vous ne voulez pas. Pas une fois pour toutes mais toutes les fois que votre vigilance vous alertera d’une défaillance. Vous ne devez pas régresser devant vos parents mais communiquer, communiquer et communiquer d’égal à égal. Faites part de vos préférences (pas de télé, pas de bonbons, etc.) mais acceptez une marge de tolérance. Souriez quand vos enfants vous raconteront les petits écarts commis chez les grands-parents. Surtout pas de dénigrement ou vous n’auriez plus jamais de récit spontané. De plus ne craignez pas que vos principes d’éducation soient anéantis : les enfants savent très bien s’adapter en fonction des personnes et ils ne réclameront pas chez vous ce à quoi ils savent que vous vous opposez. Vous êtes leur première force d’éducation, ils le savent parfaitement et, bien que faibles devant la tentation, les enfants sont très loyaux. Ne vous interposez pas dans une leçon de vie en cours, ou le règlement d’un petit conflit

entre vos parents et vos enfants. Vos parents sont des adultes responsables. Ils ont fait leurs preuves. Leur laisser une parole libre est donc le juste prix. Rectifiez à l’occasion, plus tard, uniquement en privé et avec bienveillance. Maintenez vos parents à la bonne distance éducative. Ni trop, ni trop peu. Sachez à la fois leur demander conseil et à la fois refuser les commentaires gratuits. Sachez les remercier souvent. Cultivez chez vos enfants l’esprit de reconnaissance pour cette relation unique et privilégiée. Ce sont les enfants devenus bons parents qui font les bons grands-parents. Comment s’équiper quand on devient grands-parents ? Non seulement vos parents ont besoin de vos conseils pour ne pas acheter plus que nécessaire (ils vous en remercieront), mais les aider à s’équiper vous permettra de savoir exactement à quoi vous attendre lorsque vous vous déplacez chez eux. Voici, d’après mon expérience et mes observations auprès de mes enfants d’âge et de mode d’éducation différents, les objets qu’il faut avoir pour recevoir ses petits-enfants : Première année - un lit (avec matelas neuf) et une gigoteuse - un transat - un biberon en verre - des assiettes et couverts incassables, tasse d’apprentissage, nombreux bavoirs, langes et sets de tables absorbants (pour les verres renversés !) - une chaise haute (attention à bien vous entendre sur la sécurité de la chaise haute !) 53

- un edredon ou un grand tapis de jeu - quelques jeux d’éveil et livres musicaux - une trousse à pharmacie : Doliprane (en dosette), thermomètre, sérum physiologique, gel lavant surgras, crème hydratante neutre, crème pour le change, compresses et désinfectant spécial bébé. Pour la suite… - de jolis petits marchepieds (en bois) pour les toilettes et la salle de bains. Un pot de chambre (l’idéal est de choisir le même d’une maison à l’autre !) - des jouets de bains. Lavables et sans entrée d’eau (sinon ils pourrissent) - une poussette légère type canne pour les petits-enfants dès 18 mois ! Laissez vos parents la choisir eux-même, elle doit correspondre à leur environnement (seuil, escalier, jardin, quartier, etc.) et non au vôtre. - un siège auto : laissez-les choisir, les boucles de ceinture sont devenues inbouclables ! - une barrière de sécurité pour les escaliers, ou la porte du jardin. L’idéal pour éviter tout stress ou toute tension est de faire un tour de la maison avec vos parents pour déceler les zones qui vous semblent dangereuses et trouver les solutions sécurisantes. - un ou deux jeux de société adaptés à l’âge (memory, puzzle) auxquels ils auront euxmêmes plaisir à jouer avec vos enfants. Un nouveau jeu par vacances est le bon rythme.

GRANNY AWARDS Je suis ton grand-père

Objectif transmission

En 2010, Sophie et ses deux enfants font la connaissance d’une dame dans leur quartier du centre-ville nantais, avec qui ils tissent des liens forts. Si forts que les enfants finissent par l’appeler Manou et partagent avec elle des lectures, des souvenirs de Manou et des moments de jeux pour les enfants. Après le décès de Manou, Sophie a l’idée de créer une association qui met en relation des personnes âgées et des familles, des adolescents, ou adultes qui souhaitent nouer une relation un peu hors du commun… Pour rencontrer une Manou, contactez directement l’association via le site manou-partages.com. Pour les Vendéens, le site Grands Parrains propose aussi de créer des liens affectifs durables entre des enfants et des grands-parents « de cœur » : grandsparrains.fr.

Le Château des Ducs de Bretagne propose des ateliers dédiés aux grands-parents. Le but ? Leur faire visiter les expos temporaires ou permanentes avec des clés et des outils dont ils pourront se servir pour emmener à leur tour leurs petits-enfants et transmettre avec pédagogie. Réservation sur le site chateaunantes.fr ou au 0811 46 46 44.

Les surnoms des grands-parents

Si aucun ne vous plaît dans cette liste, sachez que le Prince Georges himself appelle sa royale grand-mère « Gan-Gan »...

Grand Mercredi : le journal grany-friendly

Sur ce site on trouve tout ce qu’il faut pour devenir les best grands-parents ever. Des conseils, des articles sur la transmission ou la communication, des newsletters pour booster la vie de famille, des sélections de livres, de podcasts, un mag papier plein d’idées lumineuses et des sujets brûlants qui posent enfin de vraies questions comme « Faut-il faire boire du champagne à ses petits-enfants ? ». grand-mercredi.com.

Aitona (Corse) • Babi (Arabe) • Babou Babouchka • Babu (Swahili) Bon-papa • Daddy • Grand-Père Papée • Papichou Papili (poke Sissi) • Papillon Papilou • Papito • Papou Papoum • Papy • Pépé • Pépoune Pitou • Popy • Pouty

Ama • Amona (Corse) Bibi (Swahili) • Bonne-Maman Dadette • Grand-Ma • Grand-Mère Granny • Mam • Mamette Mamili • Mamilou • Mamina Maminette • Mamita Mamouchette • Mamoune • Mémé Mouty / Mutti • Nanna (Corse) Nanny • Nonna

MILKSHAKE BROCOLIS Dès 4 à 6 mois, le pédiatre vous proposera

Purée de brocoli au curcuma En général, on recommande de commencer par un légume par semaine (la carotte, sucrée, est un bon début), et de ne mélanger les légumes que vers 8 mois. Vous pouvez évidemment parfumer les purées pour éveiller ses papilles, le rendre curieux. Sachez que personne ne vous demande de préparer chaque jour une purée maison. C’est chouette d’avoir le temps, mais ça n’est pas donné à tout le monde. Les purées « premier âge » ont souvent des compositions à peu près clean, sans conservateur (juste légume et eau), donc déculpabilisez ! En général, mieux vaut éviter d’ajouter du sucre ou du sel dans les purées, en revanche parlez avec votre pédiatre de l’introduction des matières grasses dans l’alimentation de votre bébé, elles sont indispensables au bon développement de son cerveau, il vous aidera à le faire correctement ! Et pour pimenter le tout, voici quelques recettes épicées pour apprendre à votre progéniture à avoir la papille exigeante.

de diversifier la nour- Purée de carotte au cumin riture de votre bébé. • 100 g de pomme de terre

Petit à petit, les légumes, les fruits, le sel, les épices,

et un jour la viande vont s’incruster dans l’estomac et la couche de votre baby.

• 100 g de carotte • un soupçon de cumin (attention, le goût est fort !) La pomme de terre est un excellent liant pour les premières purées de votre bébé, vous pouvez l’ajouter à toutes vos recettes ! Faites cuire les légumes jusqu’à ce qu’ils soient friables, broyez-les au mixeur ou écrasez-les au presse-purée en ajoutant de l’eau si besoin pour obtenir une consistance très lisse. Parfumez légèrement au cumin.

Le big intérêt de cette recette, c’est qu’après avoir cuisiné pour votre bébé, vous transformez la même préparation en croquette pour vous ! Une pierre deux coups. • 1 brocoli • 1 pomme de terre • 1 œuf • 2 cuillères à café de curcuma • 1 c.-à-s. de chapelure Faire cuire dans l’eau le brocoli et la pomme de terre. Mixez ou écrasez à la cuillère les légumes, et réservez une portion pour votre bébé, en y ajoutant une pincée de curcuma. Dans un saladier, battez en omelette l’œuf, salez, poivrez, et ajoutez le reste du curcuma. Ajoutez la purée de brocolis, la chapelure, formez les croquettes avec deux cuillères à soupe et enfournez pendant 10 à 15 minutes.

Purée de banane à la cannelle • 2 bananes • 1 pincée de cannelle Faites bouillir 2 verres d’eau dans une casserole. Ajoutez la cannelle et la banane et faites chauffer à feu doux couvert pendant 25 minutes. Écrasez la banane dans l’eau jusqu’à ce que la consistance soit parfaitement lisse.

AFTER WORK Vous avez été bien briefée sur votre grossesse, suivie scrupuleusement par une sage-femme, et hyperaccompagnée par le papa, aussi impatient que vous. Mais clairement, lorsque vous aurez gentiment expulsé votre enfant, personne ne s’intéressera à vous. Ni vous dira VRAIMENT ce qu’il se passe. Sauf nous. Attention, flippettes s’abstenir. Textes Claire Ribadeau Dumas Photographie Erol Ahmed

J+3 : les montées de lait Inhumain. Votre poitrine peut doubler de volume en quelques heures. Les allaitantes pourront se soulager en nourrissant le baby, les non allaitantes trinqueront jusqu’à la fin des montées de lait. Quand on a vraiment très mal, on peut se faire une salade de nichon en glissant des feuilles de chou dans son soutien-gorge, et un peu de persil frais. J+0 : la cicatrisation Elles ne vous ont rien dit vos cops ? La cicatrisation d’une épisiotomie est un combat. Pour s’asseoir, pour aller aux toilettes. C’est une douleur dont il faut parler à votre sage-femme, pour qu’elle vous prescrive si vous le souhaitez des antidouleurs ou de l’homéopathie. Personne n’est obligé de souffrir en silence ! Pour les césariennes, l’insensibilité de la cicatrice vous préserve quelques jours, mais lorsque vous reprenez vos esprits la douleur peut être très dure à vivre. Malheureusement, à part quelques antidouleurs il vous est surtout fortement recommandé de rester au calme le plus longtemps possible pour éviter à la cicatrice intérieure de se fragiliser. Sachez que vous n’êtes pas censé porter la moindre charge pendant 2 mois !

J+2 : les lochies Ce sont les saignements post-accouchement, aucun lien avec vos cycles, c’est votre bidou qui se purge. Sympa. Elles sont intenses les 72 premières heures, puis s’estompent pendant plusieurs semaines pour certaines.

le ventre (vide). C’est désagréable mais non douloureux, et la sensation s’estompe rapidement. Si vous avez mis en place avant l’accouchement des exercices de respiration, ils peuvent aussi vous aider à retonifier vos muscles abdominaux.

J+4 : les tranchées Ce sont les contractions post accouchement, qui permettent à l’utérus de retrouver sa place « normale ». Elles peuvent survenir dès le premier accouchement par césarienne, et plutôt au deuxième ou troisième enfant pour les voies basses. Elles sont surprenantes, franchement douloureuses pour certaines, et puis comme ce ne sont pas des contractions de travail, personne ne vous plaint. Pareil, on demande un coup de pouce à la sage-femme ou on fait un stock (après recommandation des médecins de la maternité) de paracétamol pour passer un peu. Au bout de 10 jours, vous ne devriez plus les ressentir.

M+2 : le retour de couche Ce sont vos premières règles après l’accouchement. Vous redevenez potentiellement fertile, donc on met en place la contraception prévue avec la sage-femme. Prévoyez des protections ++.

J+1 : la peur du vide Drôle de sensation que ce ventre tout vide… Pour certaines, c’est carrément source d’angoisse nocturne ! D’autant qu’on continue souvent à se toucher instinctivement 57

On rentre quand à la maison ? Le dispositif Prado permet de rentrer au bout de 72 heures la maison, à condition de prouver à la maternité que l’on a pris un rendez-vous de visite de contrôle à domicile le lendemain avec une sage-femme affiliée Prado. Sinon entre 4 et 7 jours, en fonction du type d’accouchement et surtout de la santé de votre bébé. On ne saurait que vous recommander d’ajouter un jour d’hospitalisation à chaque enfant qui vous attend à la maison ! 4 enfants ? Prolongez de quatre jours ! Votre lit vous manque mais vous risquez de vous fatiguer rapidement en rentrant.

CIAO BAMBINO ! Vous adoriez vos vacances en amoureux, mais comment vont se passer vos vacances avec un bébé ? Difficile de trouver la bonne destination, les bons plans hôtel kids friendly, l’âge idéal pour voyager pour votre bébé, l’itinéraire qui vous permettra de voir chaque jour un panorama différent sans être épuisé, etc. À force d’attendre que les planètes s’alignent, vous risquez de ne pas partir avant les 5 ans de votre bébé. Et s’il suffisait d’emporter avec soi tout le matériel de son bébé, avoir toujours une couche à portée de main et la liberté de vivre à son rythme sans renoncer au vôtre ? On a rencontré Prune de WeVan, la start-up nantaise spécialisée dans la location de vans et fourgons aménagés, pour savoir comment préparer le premier voyage avec bébé, entre glamping et road trip chic. Photographies Roammates X WeVan, Fabien Voileau X WeVan

À partir de quel âge peut-on partir en van avec son bébé ? Il n’y a pas d’âge minimum, le tout est de s’assurer que le bébé s’endort bien en voiture et en poussette ! En général on recommande de se lancer après avoir testé un petit trajet d’une heure en voiture avec bébé, ça permet de bien checker que l’enfant est confortablement installé. Côté destination, pour une première expérience en van aménagé, il faut miser sur un itinéraire avec des étapes rapprochées (moins d’une heure de route entre chaque jusqu’à 12 mois, jusqu’à 3 heures par jour dès 18 mois). Ainsi vous gardez de la souplesse pour le rythme de votre bébé, mais ne vous privez pas de dormir dans un endroit différent chaque soir ! Comment trouver un véhicule adapté ? C’est justement notre expertise ! Pour les fondateurs, Joseph et Augustin, le van c’est avant tout une passion ! Ils ont commencé par

louer des combis vintages, et malgré le plaisir de conduire ces véhicules, on est vite rendu compte que la sécurité ou le confort pour les voyages plus longs n’étaient pas optimaux. Aujourd’hui, ce sont des véhicules neufs, haut de gamme et très sûrs qui composent notre flotte : des vans aménagés 4 ou 5 places (California de Volkswagen, Marco Polo de Mercedes, Handroad de Renault Traffic, Possl de Citroën, etc.) et des fourgons aménagés de 4 ou 5 places (Family van – Fiat Ducato) qui ont l’avantage d’avoir une douche et des toilettes. Ils ont surtout tous l’avantage d’être suréquipés et l’espace totalement optimisé pour être aussi à l’aise sur la route qu’à l’arrêt ! Quelles sont les différences entre le camping-car et le van aménagé ? Contrairement au camping-car, les vans aménagés mesurent entre 2 mètres et 2,40 mètres de hauteur, donc compatibles avec les 58

portiques de parking de plage (2,10 mètres), ou souterrains. Un détail pas si anodin pour un road trip sur les côtes par exemple ! La sensation de conduite se rapproche plus de celle d’un monospace, la prise en main plus rapide qu’avec un camping-car. Plus petit, plus compact et plus maniable. Les équipements du van rivalisent maintenant largement avec ceux qu’un camping-car : coin cuisine (plaques de cuisson, évier, frigo de 30 l) avec toute la vaisselle et ustensiles nécessaires (cafetière, bouilloire, fait-tout), 2 lits doubles (banquette arrière qui se déplie + toit relevable), etc. Le van dispose également d’une table intérieure et d’une table extérieure avec 2 chaises, 2 tabourets et enfin, une douchette extérieure (pour les « petits » vans car il y a une vraie douche et des toilettes dans les fourgons aménagés). Contrairement aux premiers combis, on trouve même des rangements (placard, tiroirs, coffre…), pratique avec le matériel d’un bébé, et vous pouvez

aussi opter pour des options confort comme les packs literie, serviette de bain, machine Nespresso, GPS international, toilette sèche, cabine de douche. Quels sont les indispensables pour un road trip avec un bébé ? Emportez avec vous votre couffin, pour qu’il ait son repère chaque soir et chaque sieste. Vous pouvez aussi investir dans une tente nomade de bébé, qui se replie la journée ! Un grand tapis de jeu ou édredon pour que bébé se dégourdisse pendant le pique-nique ou puisse jouer à côté de vous, un produit bio anti moustique spécial bébé (en cas de spot humide au printemps, on peut avoir quelques surprises !), des mini sacs poubelle (biodégradables !) pour bien enfermer les couches sales pendant le trajet, un deuxième biberon, un mobile pour l’occuper pendant le trajet, un porte-bébé ventral ou sac à dos de randonnée porte bébé, un sac à dos avec des compartiments pour mettre les affaires du bébé sans trimballer le sac à langer, un change bébé nomade et un poncho pour le mettre à l’abri du vent ou de la pluie quand il est sur le porte-bébé ! Comment préparer au mieux son voyage pour qu’il soit reposant ? C’est vrai que partir en van c’est un parti pris, les journées seront bien différentes que dans un hôtel de luxe avec piscine ! Mais c’est très stimulant et gratifiant d’être pro actif tout au long du voyage. Pendant le petit dej on pointe un objectif dans la journée, ça permet de s’organiser une fois pour toutes, sans se demander chaque minute où aller ! Mais ça n’est pas parce que l’on part en road trip qu’il ne faut pas se reposer ! Pour les jeunes parents, je conseille vraiment d’inclure dans le planning des grosses sessions sieste ! Ne pas profiter du sommeil de votre bébé pour rouler, mais plutôt pour vous reposer ! Attention toutefois, il est formellement interdit de rouler avec son

« Aujourd’hui, partir à l’aventure peut aussi être synonyme de confort, voire de luxe ! Il suffit de bien choisir son bolide ! » bébé dans un couffin. Les enfants et bébés doivent être installés dans des fauteuils homologués, selon les normes de sécurité d’une voiture, attachés dans un fauteuil adapté à leur âge. Parlons pratique ! Niveau rangement et optimisation, as-tu un conseil à donner aux familles pour un voyage cool ? Pour préparer un voyage en van avec un bébé (et des enfants en général), on recommande de s’équiper avec l’essentiel. Pas plus de deux jouets par enfant (pensez aux jeux aimantés pour le voyage !), un livre, un jeu de société pour les grands, et quelques bons réflexes de campeur économe : le van n’est pas votre coffre de voiture, son espace est optimisé il faut jouer le jeu ! Nous vous conseillons de prendre des caisses de rangement pour les affaires afin d’éviter de passer son temps à ouvrir et refermer les valises. Le nécessaire pour la toilette, la vaisselle (éponge, liquide 59

vaisselle), des petits sacs-poubelles, une bâche pour mettre devant le van afin de ne pas salir le van quand on rentre et déposer ses chaussures sales. Une tente si vous avez beaucoup d’affaires afin de les stocker la nuit et libérer de la place dans le van. Quelle est la meilleure période de l’année pour partir ? Et quelle destination proposer à une jeune famille ? Les meilleures périodes pour profiter de vacances en van en France sont le printemps, l’été et début d’automne. Les enfants peuvent profiter de la nature sans souffrir de la chaleur ou du froid, l’atmosphère du véhicule y est agréable, les repas peuvent se faire dehors, il y a plus d’activités à faire et l’organisation est plus simple pendant ces périodes. Et les nuits un peu moins fraîches ! Les plus aventureux peuvent tenter le camping sauvage hors saison (de nombreux spots de campeurs sont référencés sur park4night.com), mais l’idéal est de s’installer un soir sur deux minimums au camping, surtout avec des enfants en bas âge. Les équipements proposés vont vous permettre de souffler un peu (réserves, d’eau, sanitaires, épicerie, etc.) ! N’oubliez pas de faire des étapes régulières et de les prévoir en amont pour optimiser pause déjeuner et étape découverte. Pour un premier voyage, au départ de notre agence nantaise, nous suggérons souvent aux familles avec bébé de viser la Bretagne ! Même si on pense la connaître, on en découvre d’autres facettes à bord d’un van ! Les distances entre les différentes étapes sont courtes, les paysages variés et splendides, de nombreux petits villages à découvrir, des activités accessibles pour tous les âges (voile, randonnées, équitation, patrimoine, chic…). La Bretagne est donc idéale pour s’évader le temps d’une semaine ou deux tout en se reposant en prenant l’air marin.

Comment adopter la Van Life ? Ça n’est pas parce que nos vans sont haut de gamme que vous ne pouvez pas adopter la cool attitude des road tripers ! La Van Life c’est savoir profiter de la route, bouleverser ses habitudes routinières, ses horaires. Pas question de jouer la montre pendant vos vacances ! De la nature plein les yeux, du bon air, le temps suspendu entre siestes et visites, et surtout… La liberté, tout ce qui semble nous manquer parfois avec l’arrivée d’un baby. Derniers conseils pour la route ? Ne pas emporter son ordi, et chaque soir, prévoir de coucher les enfants pour s’installer à deux pour l’apéritif, avec une vue imprenable. Chaque jour, goûter une spécialité de la ville que l’on traverse, essayer d’ajouter des challenges inhabituels dans le voyage : préparer une playlist pour le trajet, n’acheter que des produits frais ou ne rien acheter pendant une journée entière, emporter les livres que l’on n’a jamais de temps de terminer, etc.

WEVAN Fondé il y a 10 ans par Joseph et Augustin, deux amis d’enfance, WeVan est le spécialiste de la location de vans aménagés et minibus. Depuis 4 ans, le siège social a posé ses valises à Nantes, et plus de 15 agences peuplent le territoire pour offrir à tous des évasions de rêve. La location d’un campervan à Nantes vous ouvre les portes d’un roadtrip d’exception « sur-mesure » : vous roulez vers les embruns si vous optez pour la Bretagne, sa côte découpée et son caractère, et pour la Vendée au sud, et ses longues plages à perte de vue bordant l’océan. Et si vous préférez le calme de l’arrière-pays, vous virez à l’est pour remonter la Vallée de la Loire et découvrir son patrimoine et son terroir si riches. Votre agence WeVan Nantes, vous propose à la location une large gamme de vans aménagés, de marques dont la réputation n’est plus à faire dans l’univers vanlife, comme Volkswagen ou Mercedes. Les conseillers vous aident à façonner un voyage unique et s’adaptent à vos envies et vos critères. Drive your adventure, comme ils le disent si bien…

ROAD-GREEN Quelques réflexes pour ne rejeter que des produits naturels dans vos eaux usées. Pierre d’argile Pour la vaisselle et les supports du van (inox, cuirs, plaques de cuisson, four, barbecue). Savon de Marseille Pour les lessives (prévoir une râpe spéciale) et la toilette. Shampoing solide Pour toute la famille. Vinaigre de cidre Répulsif de moustiques, et antiseptique naturel.

6, rue Olympe de Gouges (Saint-Herblain) 02 85 52 47 74 we-van.com nantes@wevan.fr

FIRST FORTY DAYS 40 jours pour se forty-fier Les premières semaines d’une jeune maman peuvent être vécues comme une hécatombe : vulnérabilité, fatigue extrême, angoisse, stress, émotivité, surmenage. Pas la joie. Le nombre de consultation pour dépression post-partum augmente d’année en année et en cause, la fatigue, la culpabilité face à un bébé qu’on a du mal à apprivoiser et le manque de « soins » les quarante jours qui suivent l’arrivée du bébé. On dit que le corps de la femme met neuf mois à « s’ouvrir » à la maternité, et quarante jours à se refermer, jusqu’aux relevailles, qui portent bien leur nom puisqu’à ce moment-là seulement, on aurait le droit de sortir de son lit. Welcome dans le monde du dodo post-partum. Textes Claire Ribadeau Dumas Photograhie Sincerly Media

Nous abordons ce sujet avec des pincettes nécessaires. Ce n’est pas toujours possible de mettre en stand-by sa vie de famille et sa vie pro pendant plus d’un mois, et toutes les femmes n’ont pas forcément envie de vivre ce temps cocoon avec leur bébé. Relax, c’est une super proposition de réponse à de nombreuses mauvaises expériences de maternité, mais c’est une proposition parmi d’autres. Donc no culpability, just advice. L’épreuve que subit votre corps pendant l’accouchement est assez violente, affaiblit vos défenses immunitaires, votre résistance. Pourtant vous vous sentez en forme, capable de sortir acheter le pain, de rester debout toute la journée et de retrouver votre jean quelques jours après. Cette énergie magique ne devrait pourtant servir qu’à vous occuper de votre bébé et rien d’autre. La théorie des « quarante premiers jours » s’interroge sur les besoins du bébé à la naissance. Si nous sommes disponible à 100 % pour lui, le socle de confiance et la bonne communication entre maman et bébé sera posé et la suite de la relation avec le papa et les autres membres de la famille facilité. Pour certains, le bébé naît avec des compétences incroyables comme dire à sa mère ce qui lui arrive : « j’ai faim, j’ai mal, j’ai peur ». Il cherche les premières semaines à comprendre comment sa maman fonctionne elle-même pour lui dire quoi faire avec lui. Si on est accaparée par autre chose, le dialogue ne se met pas en route. Si on est 100 % dispo, que le bébé se sent compris, il peut même indiquer avec des gestes ses zones d’inconfort. Les défenseurs de la quarantaine mettent en avant ce dernier point : un bébé qui sent que son potentiel est exploité est en confiance avec les autres adultes et le monde qui l’entoure. Moins d’angoisse de séparation, de peur du monde. La théorie va plus loin puisqu’elle explore aussi les conséquences physiques désastreuses de notre reprise juste après l’accouchement : le périnée n’étant absolument pas opé pour de nouvelles aventures avant les relevailles, il risque de n’avoir aucune résistance pendant la ménopause. Le bassin et l’utérus sont en convalescence, et n’ont été conçus pour ne supporter que l’effort que notre nouveau bébé demande. Et plus besoin de vous présenter Dame fatigue intense, responsable de presque toutes les dépressions post-partum. La plupart des mamans ressentent un grand sentiment d’échec face

« Interdiction de faire le ménage, de lancer une machine, de préparer les enfants avant d’aller à l’école, de cuisiner après avoir vidé le lave-vaisselle. »

aux objectifs qu’elles s’étaient fixées, avec l’envie de reprendre une vie au plus vite, de rester une femme, une amie, une pro, une fille, une amante. En faisant nos recherches sur le sujet, nous découvrons avec stupéfaction que les mamans ayant décidé de respecter 40 jours de repos forcé avec leur bébé, et lâcher prise, ont vécu un retour à leur vie sociale et sexuelle plus facile. Selon les témoignages, il fallait que leur corps se referme de cette maternité pour être à nouveau dispos pour le monde. Et leur bébé étant gonflé de confiance et de love parade avec sa maman, il est paré pour s’intéresser à son entourage. Et à ceux qui craignent la fusion, les pro-forty assurent que ces premiers jours ne conditionnent absolument pas la fusion entre une maman et son bébé. Cette quarantaine ne s’improvise pas : repas congelés, tenues du bébé pour 2 mois, réserves de matériel de puériculture, garde des enfants, aide au ménage, etc. L’idée est de se comporter comme après une opération de la jambe : clouée au lit, au repos, avec des proches aux petits soins. Interdiction de faire le ménage, de lancer une machine, de préparer les enfants avant d’aller à l’école et de cuisiner un gâteau debout pendant 5 minutes après avoir vidé le lave-vaisselle. Rien. Nada. Repos. Il paraît qu’il ne faut même pas se préparer à manger ! Alors on congèle, on fait des réserves, on embauche quelqu’un qui viendra plusieurs heures par jour gérer les aînés et la popote. Difficile de se faire à cette idée, il semble que des décennies de lutte féministe nous aient conditionné le cerveau et persuadé qu’on pouvait tout faire nous-même ! Demander de l’aide (à ses proches, à ses voisins, à sa nounou) : c’est le premier principe à respecter dans le concept. 66

Qu’est-ce qu’on en pense ?

Il y a de très bonnes choses à piocher dans ce concept ! Beaucoup de tabous sont enfin levés, des questions importantes posées, bref, pour des sceptiques comme nous, il y a eu de bonnes surprises. Mais à ce stade de nos recherches, on ne trouve pas grand-chose sur le rôle du papa pendant les 40 jours, à part réchauffer quelques plats et remonter le plaid. Alors avant de se plonger dans une mise en quarantaine, il faut se poser les bonnes questions à deux, et savoir quelle vie de famille vous voulez vivre pendant 40 jours.

Quoi manger pendant les 40 premiers jours ?

• Pruneaux (laxatif) et fruits secs (amandes, noix de cajou, pistaches) • Des plats chauds et liquides plutôt que des crudités croquantes : porridge de flocons d’avoine, lentilles, pois chiches, soupes, bouillons de légumes, • Infusions, thés et beaucoup d’eau !

Sites à consulter

Un site qui met en relation des jeunes mamans et des personnes prêtes à les aider les 40 premiers jours : postnatalsupportnetwork.com. Pour inspirer votre garde-manger, le site américain qui livre des plats tous bons tout prêts aux jeunes mamans les 40 premiers jours : motherbees.com.

Day and night Quitte à passer un mois ensemble, autant être sapés pareil. Pyjama femme et bébé made in France Holiholi, à partir de 50 €, holiholi.fr.

Bougie parfumée Les pieds sur le canapé et le nez à Chamonix (coco, amande, miel) ou dans l’Aubrac (sauge, estragon, thym, amande) grâce à ces bougies délicates. Bougies Maison Plisson X Kerzon, à partir de 35 €, kerzon.paris.

Kit tricot « Tinsel Sweater » Le pull le plus stylé du monde, c’est vous qui le fabriquez, en choisissant la couleur, la taille, le type d’aiguille, et surtout les kits sont proposés par niveaux ! We Are Knitters, à partir de 69 €, weareknitters.fr.

Book d’or Des conseils, de la bienveillance et des outils indispensables ! Le Mois d’Or, Bien vivre le premier mois après l’accouchement, Céline Chadelat et Marie MahéPoulin, Presse du Châtelet, 20€.

QUA RAN TAINE

Carrés de chocolat bio aux pépites de chocolat et fenugrec L’en-cas pour stimuler l’allaitement et se faire plaiz ! Cho-Chocolat, Jolly Mama, à commander en coffret sur jollymama.fr.

Parure de lit Cette histoire d’hibernation vous a mise dans de beaux draps ? Alors autant les choisir bien fabriqués, confectionnés en France, en lin, percale de coton, satin, etc. Parure double Bonsoirs, 135 € bonsoirs.com.

The First Forty Days : The Essential Art of Nourishing the New Mother LE livre de toute influenceuse qui se respecte, pour se nourrir pendant 40 jours. De Heng Ou, publié chez Stewart, Tabori & Chang Inc (l’ouvrage n’a pas été publié en Français).

Soin équilibrant matifiant True balance Naturel et vegan, le soin aide votre peau malmenée à reprendre des forces. 50 ml, Evolve Beauté, 30 € sur nuoobox.com.

PAPETERIE DE NAISSANCE Depuis quelques années, votre frigo est assailli de photos gênantes, de liberty rose ou de montgolfières bleues, des modèles normés, où seuls les prénoms et les bonnets à oreilles des kids changent. Mais vous, vous n’allez sûrement pas faire comme les autres. Alors on déconnecte Insta & Pinterest et on part à la rencontre de créateurs de faire-part uniques, créés juste pour votre bébé. Textes Claire Ribadeau Dumas Illustrations Cathy Angleraud Photographies Diana Akhmetianova, La Cocotte en Carton

Carton plein La carterie de naissance ne se compose plus uniquement du faire-part. On peut par exemple annoncer la grossesse, remercier avec une jolie carte les personnes qui ont fait un cadeau au bébé, et why not prévoir des faire-part de baptême. Annoncer la venue d’un enfant Sous ses airs pompeux, cette idée est plutôt super mignonne. Le but ? Donner de vos nouvelles, sans faire de votre grossesse le scoop qui mérite un coup de fil d’une heure à des gens qu’on n’a pas vu depuis des années. C’est aussi un bon moyen de ne plus envoyer son échographie floue en photo à tout son répertoire. Plus jamais. Merci. On peut aussi utiliser le principe du petit carton pré-naissance pour demander au parrain et la marraine s’ils sont d’accord pour remplir ce rôle pour le bébé. Pas d’idée préconçue

pour le carton d’annonce, mais vous pouvez imaginer un Save the Birth, une carte postale, ou un carton réalisé par un créateur de faire-part, avec une photo de vous par exemple, ou une petite phrase d’annonce. Bien sûr, on pense aux jolies enveloppes, au timbre de collection, bref, on ne bâcle rien. Annoncer le sexe du bébé Quand on veut connaître le sexe du bébé et qu’on veut le crier sur tous les toits, autant l’annoncer avec panache. Cela peut être une carte, un ballon rempli de confettis que vos destinataires doivent gonfler et faire éclater pour laisser tomber les confettis bleus ou roses, ou une carte à gratter. Attention, l’idée est chouette, mais n’oubliez pas qu’à part vos parents, vos frères et sœurs et vos besties, le monde s’en fiche encore un peu. Déso. Remercier Si vous vous êtes mariés, vous devez vous souvenir du bonheur de recevoir des cadeaux, 69

et du calvaire de rédiger les cartons de remerciements. Alors pour se motiver, on commande en même temps que les faire-part des cartons de remerciement dans le même style, avec une face imprimée et une face vierge pour écrire un gentil mot. On prévoit bien sûr les enveloppes, et on ne supprime pas son fichier Excel d’adresses de faire-part avant d’avoir achevé cette tâche. Inviter Une babyshower ? Un baptême ? Un carton !

FAIRE-PART ILLUSTRÉ ET CALLIGRAPHIÉ

Passionnée de dessin et de graphisme depuis toujours, Pauline s’est reconvertie dans le faire-part illustré après la naissance de ses enfants. Elle définit son style comme « frais et enfantin, qui s’entremêle à des illustrations plus posées, comme l’architecture ». Tous ses dessins sont réalisés à la main avant d’être vectorisés à l’ordinateur pour les mettre en page et en couleur, et assurer leur rendu à l’impression. Elle réalise aussi des aquarelles qu’elle ajoute aux créations et puise son inspiration dans la nature. Pour proposer aux futurs parents des formules variées, adaptées à tous les budgets et à toutes les idées, Pauline a imaginé une collection semi mesure. Les clients choisissent entre quatre modèles. Puis, ils sélectionnent la colorimétrie, et la créatrice calligraphie le prénom et la date de naissance de l’enfant. Pauline propose également une collection de carte de remerciements et de félicitations pour la naissance (à partir de 2,50 €).

LA COCOTTE EN CARTON Pauline, fondatrice de La Cocotte en Carton est graphiste et illustratrice de métier. Rêveuse, créative et passionnée, elle crée sur mesure des faire-part illustrés et calligraphiés à Herbignac, en Loire-Atlantique. 34 Le Guernais 44410 HERBIGNAC 06 71 72 33 54 lacocotteencarton@gmail.com lacocotteencarton.com

CONFIER SON PROJET À UN CRÉATEUR Exactement comme un faire-part de mariage, le faire-part de naissance a deux vocations : annoncer un évènement et créer un objet souvenir. Alors on ne lésine pas sur la qualité du papier ou le choix des mots, et on confie son projet à des professionnels, qui accompagnent et prennent le temps de concevoir un faire-part qui ressemble à votre famille ! Anaïs, fondatrice de l’atelier Pastilles et Petits Pois à Thouaré-sur-Loire nous donne quelques conseils pour bien réussir sa carterie de naissance et gérer le timing. Photographies Pastilles et Petits Pois

J-1 MOIS

on contacte le créateur de faire-part

J+1 À J+5 MOIS

on envoie les faire-part et les cartes de remerciements

De quoi se compose la carterie de naissance ? Quand faut-il s’y atteler ? Du faire-part et des remerciements ! C’est une jolie attention de penser aux remerciements, les nouveaux parents ne réalisent pas toujours à quel point ils vont être couverts de cadeaux ! Quand faut-il commencer à préparer le faire-part ? À l’atelier, nous conseillons souvent aux futurs parents d’y réfléchir tranquillement un à trois mois avant. Cela permet de mettre à plat les idées au calme à deux, avant d’être peut-être submergé par l’arrivée du bébé. Les décisions sont prises plus sereinement je trouve. On contacte la graphiste pour définir avec elle le style, le nombre, établir un devis et choisir le papier et les timbres ! Pour ceux qui ne veulent pas mettre la charrue avant les bœufs, pas besoin de connaître le sexe et le prénom pour anticiper. Le format, le grain, le type d’illustration ou de photo sont déjà des décisions qui vous feront gagner du temps pour après. Quelle est la valeur ajoutée d’un petit atelier artisanal ? On peut considérer que nous sommes des artisans de la papeterie. On prépare ensemble une maquette, avec vos idées, vos inspirations et bien sûr notre expérience et notre savoir-faire qui nous permet de vous aiguiller sur telle ou telle solution. Et on relit toujours avec beaucoup de soin votre carte, on vous aide à trouver les mots quand vous n’avez pas d’idée, on relit attentivement vos textes, on veille à ce que votre faire-part soit unique, non formaté. Et puis il y a plein de petits avantages à confier son projet à quelqu’un ! Par exemple, le choix d’une photo qui va bien avec le carton, ou le fichier personnalisé pour commander vos timbres sur montimbreamoi.fr.

Comment se déroule le processus de personnalisation à l’atelier ? Sur notre site pastillesetpetitspois.fr, vous pouvez faire une demande de personnalisation gratuite et sans engagement des modèles de la collection. Cela vous permet de « tester » vos idées, et d’oser sortir un peu du cadre, exemple à l’appui ! Ensuite il suffit d’échanger avec la graphiste pour ajuster les détails. Si le modèle vous plaît et que vous êtes prêts à imprimer tous vos faire-part, il faut compter une semaine entre la commande finale et la réception à la maison. Nous imprimons nous-même vos faire-part dans notre atelier, on est sur de l’ultra local !

« À l’atelier, nous conseillons souvent aux futurs parents d’y réfléchir tranquillement un à trois mois avant environ ! »

Un tips pour parents débordés ? Préparer le listing de destinataires et chercher les adresses avant la naissance ! C’est laborieux comme travail, et vous serez soulagés de n’avoir plus qu’à commander les faire-part après ! Pour les plus motivés, on peut même commander les enveloppes avant et les libeller. Et je dirais aussi de bien envoyer tous les faire-part en même temps ! Vous nous parliez de cartes de remerciement, quel est leur rôle et comment bien les choisir ? C’est vraiment le petit plus qui fait la différence je trouve. Choisissez une autre photo du bébé, plus récente peut-être ou une photo de toute la famille si vous aviez privilégié la photo bébé pour le faire-part ! Un petit mot ou juste MERCI. On peut aussi imaginer des supports amusants comme des magnets façon Polaroid !

PASTILLES ET PETITS POIS Depuis 12 ans, l’atelier Pastilles et Petits Pois met en page les événements de votre vie ! Carterie de mariage, de naissance, anniversaires, leurs idées pétillantes et leur passion pour la papeterie vont vous faire tomber sous le charme ! L’atelier imprime lui-même toutes vos créations, pour un suivi de A à Z ! 8 rue des Chalonges 44470 Thouaré-sur-Loire 09 83 09 76 12 contact@pastillesetpetitspois.fr pastillesetpetitspois.fr

UN BISOU ET AU LIT ! On ne vous présente plus Mathilde Cabanas, l’illustratrice nantaise qui a fondé sa marque d’objets estampillés Bisou : tee-shirts, carterie, paillassons, parapluies, bols, etc. Une chouette success story menée avec une énergie folle depuis plus de six ans, et en binôme avec Alexandra depuis quelques années. Mais derrière le bisou, il y a aussi une famille de trois enfants, avec laquelle il faut jongler entre les projets et les rush. On a posé quelques questions à Mathilde pour savoir comment on faisait en 2020 pour être une maman, une cheffe d’entreprise, et cultiver la cool attitude à toute épreuve. Photographie Fanny Retailleau

Peux-tu nous présenter un peu ton activité ? Quand as-tu fondé ta marque ? Je suis créatrice de la marque d’objets lifestyle Mathilde Cabanas et illustratrice. J’ai 34 ans et je partage ma vie avec Simon, le papa de mes enfants Pia (7 ans), Zéphyr (5 ans) et Luz (1 an). J’ai fondé la marque en 2014 et j’ai maintenant une associée/ BFF/ wonderwoman : Alexandra. Que faisais-tu avant ? Tes enfants ontils inspiré ton métier ? À part rêver, j’étais illustratrice en freelance ! L’univers kids m’a toujours beaucoup inspiré, bien avant de fonder ma marque :). À quoi ressemble une journée ou une semaine type de boulot ? Aucune journée ne se ressemble et c’est ça qui est magique dans ce métier. Mais en général je me lève tôt pour avoir un moment à moi, puis je cours, petit dej/ habillage/ école/ crèche, ensuite je vais au bureau, parfois j’ai des rendez-vous à l’extérieur, ou je déjeune sur place devant mon ordinateur pour ne pas perdre de temps, je réponds à mes mails, je gère la prod et les clients wholesale, je fais un peu de créa et j’ai mon associée au téléphone. En fin d’après-midi, re-course : enfants/ devoirs/ bains/ dîner. Puis je me pose devant une série et j’essaye de ne pas me coucher trop tard. Comment fais-tu pour gérer les kids après le boulot ? As-tu souvent craqué pendant le fatidique 18-20 heures ? Raconte-nous un peu par quoi tu es passée histoire de rassurer ou préparer nos lectrices ! Ma semaine se décompose en deux soirs où j’ai les enfants de 18h à 20h et deux soirs de 16h30 à 20h, et je les garde avec moi le mercredi. J’aimerais bien avoir une nounou qui fait les sorties d’école mais pour l’instant je gère tout. C’est vraiment speed et j’essaye d’être tôt au boulot le matin et de ne pas prendre de pause déjeuner pour tout faire dans la journée. Quand je vais les chercher à 16 h 30, ils savent que je me remets au travail en rentrant. Je suis disponible s’ils ont besoin mais le deal c’est qu’ils jouent à côté et me laissent travailler. Dès que je sens que je suis tendue et que je n’arrive à rien je coupe. Mais globalement je me débrouille pour grappiller une heure de boulot en plus après

« Quand on sent que c’est compliqué d’avoir les deux casquettes on en enlève une. » l’école. Avant je culpabilisais de travailler alors qu’ils étaient là, mais maintenant je suis cool avec ça. Je leur en ai parlé, je leur ai expliqué que j’avais besoin de travailler pour être heureuse et épanouie et qu’ils avaient la chance d’être à la maison tôt le soir et tous les mercredis, mais que la contrepartie c’est que je continuais à travailler. Ça, c’est pour le 16h30-20h. Je trouve le 18h-20h presque plus facile, on a un programme hypercalé et entre le bain, le dîner et l’histoire pas le temps de discuter. Évidemment il y a des jours plus durs que d’autres mais je crois qu’on a trouvé un bon équilibre. As-tu déjà été confrontée à des situations culpabilisantes dans ta gestion chef d’entreprise / maman ? Comment les gères-tu ? Deux fois par an, je pars une semaine pour le salon Maison et Objet où nous avons un stand pour la marque, c’est donc Simon qui gère mais c’est dur de lâcher ! Quand j’y suis je n’y pense pas trop mais avant j’appréhende beaucoup. Sinon je culpabilise toujours quand je les laisse tard à la garderie, surtout l’hiver quand il fait nuit et froid. A part ça, j’essaye de ne pas trop culpabiliser. Je me dis que je fais de mon mieux et que c’est un sentiment négatif qui n’apporte rien de bon ! As-tu des anecdotes croustillantes sur ta vraie vie de Working Mum ? Le salon Maison & Objet de septembre 2018 ! Luz ma dernière fille avait 1 mois mais je 77

ne m’imaginais pas le rater. J’y suis allée 3 jours, elle était gardée la journée par une amie et je tirais mon lait dans les toilettes du salon toutes les 2 heures Je ne sais pas comment j’ai fait… Mais globalement toute l’année dernière était un challenge car je n’avais pas de mode de garde. Quand elle était tout bébé je l’emmenais partout avec moi à Paris ou en rendez-vous. Et après je jonglais pour la faire garder ou travailler à la maison. Mais je ne voulais pas choisir entre sacrifier mon entreprise ou un troisième enfant. Quel est ton rythme pro de rêve ? Le rêve, c’est 8h30-18h30 tous les jours. Mais avec de vrais week-ends et de vraies vacances pendant lesquelles je coupe complètement. Quelles sont les contraintes du freelance quand on est parent ? Je ne suis pratiquement jamais off. Enfin, je pense tout le temps à mon boulot ! Mais j’aime mon travail donc c’est mi-fatiguant mi-stimulant. C’est aussi un peu l’injustice du free-lance, on sous-évalue parfois la charge de travail ou les responsabilités… Comme je n’ai pas de patron c’est systématiquement moi qui vais m’occuper des enfants quand ils sont malades, le mercredi ou pendant les vacances. Peu importe que j’aie plein de boulot ou non. Et les avantages ? Je suis hyper libre. Je peux gérer mon emploi du temps et l’adapter aux besoins de la famille. As-tu des conseils ou des tips à donner aux femmes enceintes pour gérer au mieux la vie professionnelle et la grossesse ? Personnellement j’ai très bien vécu mes grossesses et j’arrivai à peu près à faire ce que je voulais donc je n’ai pas forcément de tips précis mais se coucher tôt, systématiquement c’est déjà un super bon début. Et s’écouter évidemment ! Et aux jeunes mamans pour bien vivre le combo boulot/famille/maison ? Déjà ça n’est pas un conseil mais pour moi c’est essentiel d’avoir un conjoint qui participe à la vie de famille et qui est hyper présent pour se sentir un peu délestée par la charge

de boulot que demande une vie de famille ! Je dirais aussi que quand on sent que c’est compliqué d’avoir les 2 casquettes on en enlève une. Bien expliquer ce que l’on fait aux enfants et pourquoi on le fait. Si on bosse de chez soi, l’intendance (aspi, linge, vaisselle, courses…) ça attendra le soir. On se focus sur le boulot. Lâcher sur certains trucs on ne peut pas être parfaite. Que ce soit le bain, un plateau télé de temps en temps, des pâtes au gruyère quand on a eu une grosse journée et qu’il n’y a plus rien dans le frigo. Ne pas être trop exigeante avec soi-même. Qu’as-tu envie de conseiller à ta fille pour la gestion de sa vie pro plus tard ? J’espère surtout qu’elle trouvera le métier de ses rêves et qu’elle s’épanouira autant dans son travail que moi.

Quel est ton shopping idéal de maman ? Plus j’ai des enfants plus la liste est minuscule !! Je dirai une poussette Yoyo et un porte-bébé pour l’emmener partout avec nous, de l’anti-cernes (le mien c’est un cover RMS beauty, bio !) et un bon contour des yeux. Une gourde, des Pom’ potes pour les moments où il est l’heure du repas mais que tout n’est pas prêt. Une casquette, un bob ou un bonnet pour les jours où on n’a pas le temps de se faire une tête. On a l’habitude de demander à nos guest nantaises leurs bonnes adresses et bons plans... Une super adresse kids ou pregnant friendly ? Berlin 1989 le dimanche ils diffusent des Disney sur grand écran. Un endroit chouette pour venir enceinte ou avec une poussette boire un café ou manger

un morceau ? Le restaurant de l’Orangerie au Jardin des plantes la terrasse est en plein soleil (quand il y en a) et on peut laisser les kids jouer au parc devant. Une adresse shopping ? Les Petits Sauvages rue du Château, Elena est un amour et sa sélection est hyperchouette, dans l’air du temps mais en même temps unique. Où picoler avec ses copines après la grossesse ? Maison Paganelli rue Saint-Léonard, ambiance chaleureuse, grignos et Prosecco, c’est une réussite à tous les coups. mathildecabanas.com @mathildecabanas coucou@mathildecabanas.com

G I V E ME FIVE

Cinq cadeaux de naissance franchement bien et militants ! Fabrication consciencieuse, production en petite quantité, créateurs français et aucune concession esthétique. Nos coups de cœur !

Tipi pour la plage Enfin ! Votre tente de plage anti-UV sera instagrammable ! Tente de plage Tipinid, made in Normandie, à partir de 110 €, tipinid.com.

Un anti-sac à langer C’est le doux nom que cette marque a donné à son sac de parents, tellement beau qu’on le recyclera évidemment en sac de week-end. Anti-sac à langer « Darcy », Rive Droite, made in France, à partir de 129 €, rivedroite.fr.

Barboteuse mixte Un vêtement qui convient à toutes les saisons, aux petits mecs comme aux girls, avec des tissus et des coupes dingues, foi de Nœuf ! Barboteuse en denim Marsou, made in Paris, à partir de 32 €, marsou.fr. Des méduses pour toute la famille Intemporelles et indispensables pour les premières plages à deux pattes de votre bébé. On ne saurait que trop vous conseiller d’assortir les pieds de toute la famille de méduses. Sandales de plage Méduse, made in Pays de la Loire, à partir de 12 €, meduse.co.

Tee-shirt d’allaitement Impossible de deviner que ce tee-shirt a été conçu pour les mamans allaitantes. Stay cool milky girl. Tee-shirt, couvertures et combinaison d’allaitement Tajine Banane, made in La Rochelle, à partir de 44 €, tajinebanane.fr.

BELLE ASSISE Cinq ans après sa fondation, l’entreprise nantaise de fabrication de chaises personnalisées pour enfant revient sur le succès de ce cadeau de naissance made in France ! Photographie Ma Petite Chaise Propos recueillis par Claire Ribadeau Dumas

D’où vient Ma Petite Chaise ? En 2012, je cherchais de chaises pour mes enfants qui puissent servir au quotidien pour dessiner, jouer, manger tout en étant jolies et décoratives. Le choix sur le marché était restreint, c’est ce qui m’a donné l’idée de créer un site spécialiste dans les chaises pour enfants personnalisées, avec un premier produit phare, la chaise de cinéma. Mon but était de proposer le plus grand choix de modèles de chaises, qui s’adaptent à tous les univers et devient même un objet de décoration. J’ai tenu à apporter une attention particulière à la finition (personnalisation locale, emballage soigné…). Cinq ans plus tard, nous sommes sept à la barre ! Quatre personnes préparent, emballent et expédient avec le plus grand soin les commandes, nous sommes deux à gérer le développement produit, mon mari est en charge de la gestion et des achats, et une personne s’occupe de la comm ! Quels sont les différents produits que vos clients peuvent retrouver sur votre site ? Nous avons une gamme composée de bois et de tissu avec nos modèles metteur en scène, réalisateur, transat… Selon les produits, nous avons du hêtre ou de l’acacia qui sont tous les deux des bois durs, très résistants aux chocs. Nous proposons différentes collections et différents univers (une collection “naissance” classique et toute douce, une collection plus colorée avec des motifs tropicaux, une collection plus féerique et aventurière…). D’autres modèles ont rejoint les rangs, une gamme en mousse et tissu, avec des fauteuils club, des poufs, des rehausseurs. Les tissus sont labellisés Oeko Tex, et les motifs sont des créations originales, imaginées par nos graphistes et illustrateurs.

Quel modèle conseillez-vous pour quelle famille ? Pour les familles ayant une décoration « contemporaine » et cherchant un fauteuil pour la chambre de leur enfant, notre gamme mousse s’intégrera parfaitement : douceur, confort et de jolis tissus naturels et dans les tons pastel. Pour une décoration plus “rétro”, nous proposons aussi des produits “vintage” alliant ancien et modernité avec par exemple nos petites chaises en paille qui plaisent beaucoup et qui nous rappellent notre enfance. Pour une décoration classique, nos petites chaises metteur en scène sont raffinées avec des tissus élégants et s’intègrent parfaitement dans toutes les pièces de la maison. Et surtout elles sont pliables, donc idéales pour les espaces modulables. Pour les familles nombreuses, nous avons aussi des bancs, pratique pour les chambres partagées, et des chauffeuses, pour les pyjamas party ! Comment sont personnalisées les pièces ? On peut choisir la couleur ? La typographie ? Chaque chaise ou fauteuil est entièrement personnalisable ! Le prénom de l’enfant est brodé dans nos ateliers à côté de Nantes. Lors de la commande sur le site, vous choisissez le modèle, le motif, la typographie, la couleur de fil, la taille du texte, etc. Une petite chaise metteur en scène unie et personnalisée est proposée à 40 € sur notre site. Il faut ajouter les frais de livraison. Nous expédions les chaises sous 3 jours ouvrés. Avez-vous quelques tips d’entretien ? Pour l’entretien de la structure en bois, utilisez uniquement de l’eau tiède et un chiffon. Tous nos tissus sont démontables ou 81

déhoussables pour un entretien plus simple et un lavage en machine à 30 °C. Pouvez-vous nous donner vos coups de cœur 2020 ? Alors le top 3 de l’équipe cette année : 1. Le petit fauteuil club “L’île aux enfants” 2. La chaise metteur en scène “dans le ciel étoilé” 3. La chaise paille avec son coussin en lange couleur “marsala”

MA PETITE CHAISE Ma Petite Chaise est LE SPÉCIALISTE français des chaises metteur en scène et des transats personnalisés pour enfant ! Vous y trouverez également des fauteuils club ou des poufs poire qui s’intégreront aussi bien dans un salon que dans une chambre d’enfant. Une belle idée de cadeau de naissance ou d’anniversaire unique et original pour les petites stars ! 6 rue Marcel Lallouette 44700 Orvault mapetitechaise.com contact@mapetitechaise.com

FESTIN DE BIENVENUE Après avoir tout donné pour qu’il vienne au monde, il va falloir tout donner pour faire venir du monde à son baptême. Une tradition religieuse que l’on peut célébrer à l’église, ou républicaine depuis 1905, puisqu’on peut baptiser son enfant à la mairie. Cérémonie, festin, petits cadeaux, pièce montée, robe blanche, ça ressemble à un mariage, sauf que la mariée s’en cogne un peu. Textes Claire Ribadeau Dumas Photographie Emma Pâtisserie

Celebrate good times… Le baptême civil n’a pas de valeur légale et ne lie pas les parrains et marraines par contrat. L’engagement qu’ils prennent est purement moral. Si le baptême civil se pratique à la mairie (souvent le samedi après-midi dans la salle des mariages), toutes les mairies ne le célèbrent pas. Aucun souci, il suffit de demander un accord pour une célébration dans une commune voisine, ou d’opter pour un baptême symbolique sans cérémonie. Comme le baptême civil n’est pas un acte d’état, il n’est pas inscrit sur les registres de l’état et le certificat délivré par le maire n’a pas de valeur juridique. Pour demander le baptême républicain pour votre enfant, contactez directement vote mairie (démarches en ligne sur nantes.fr) un à trois mois avant la date souhaitée. Les pièces à fournir sont : un justificatif de domicile (- de trois mois), une copie de l’acte de naissance de l’enfant, l’adresse, et la photocopie des cartes d’identité des parrains et marraines. Baptême religieux Le baptême religieux est considéré comme un rite de passage pour les croyants. Il impose de suivre, comme pour un mariage religieux, des sessions de préparation avec une équipe chrétienne, et que le parrain ou la marraine soient baptisés. Les enfants en âge d’être scolarisés doivent suivre une année de catéchèse avant d’être baptisés. Mieux vaut s’y prendre un peu en avance, environ 3 mois, pour s’inscrire à une session de baptême auprès du diocèse, qui vous indiquera les étapes à suivre (diocese44. fr). Les pièces à fournir sont les mêmes que celles du baptême civil, avec à prévoir en plus : votre livret de famille catholique (si vous vous êtes mariés à l’église), les dates et le certificat des baptêmes des parrains et marraines. …Come on ! Civil ou religieux, le baptême est surtout une excellente excuse pour réunir les proches de

vos enfants et vous remettre tranquillou à picoler. La tradition a son folklore : dragées, pièce montée, et un peu de dentelle par-ci par-là. Et ça tombe bien la pièce montée est redevenue the cake to be depuis peu ! Les origines de la pièce montée La pièce montée a été inventée au XIXe siècle par un brillant jeune pâtissier parisien : Marc-Antoine Carême. Après avoir régalé les plus grandes tables politiques, il ouvre en 1813 sa pâtisserie rue de la Paix et s’inspire de chefs-d’œuvre d’architecture (sa deuxième passion) pour composer des pièces montées présentées en vitrine ! À table Tout s’invente pour recevoir vos invités pour le baptême ! Pensez surtout que vous n’êtes pas physiquement apte (même si les apparences sont trompeuses) à préparer une teuf de tous les diables. Choisissez bien vos pros et optez plutôt pour un goûter de baptême, un brunch, ou un apéro de baptême. Comme on est en 2020, on remplace la vaisselle jetable par de la location de vaisselle stylée. Tout se joue au dessert ! Cette année, on veut des pièces montées immenses, garnies de choux colorés et variés. « Nos choux sont fabriqués de A à Z chez nous ! Pâte à chou et craquelin, puis garnis avec des crémeux ou des mousses, plutôt très légères et peu sucrées… Nous n’utilisons pas d’arômes artificiels, les ingrédients sont naturels. Plus de vingt parfums peuvent agrémenter nos compositions (café, chocolat au lait tonka, caramel beurre salé, cassis, citron, chocolat, fraise, framboise, mandarine Yuzu, mojito, Nutella, passion, pistache, poire, praliné, spéculos, vanille), comme ça, il y en a pour tous les goûts ! » expliquent Thibault et Louis, fondateurs de Emma, la boulangeriepâtisserie nantaise spécialisée dans les choux (de fou !). Les choux sont décorés d’une plaque en pâte d’amande colorée, vous pouvez donc même choisir la couleur de votre 83

« Toute notre gamme peut se prêter à des commandes spéciales, de nos Paris-Brest grand format à nos tartes aux fraises en été… On compose également des plateaux sucrés (tartelettes, éclairs, viennoiseries, etc..) ou salés (tartes, salades) pour le buffet du baptême. En clair vous avez carte blanche ! »

pièce montée. La taille des pièces montées dépend du nombre de convives, on compte en général 3 à 4 bouchées sucrées par invité. Et pour ceux qui prévoient une fête en plus petit comité ou qui n’aiment les choux (really ?), Emma vous accompagne aussi pour trouver des desserts chics et de saison : « Toute notre gamme peut se prêter à des commandes spéciales, de nos Paris-Brest grand format à nos tartes aux fraises en été… On compose également des plateaux sucrés (tartelettes, éclairs, viennoiseries, etc..) ou salés (tartes, salades) pour le buffet du baptême. En clair vous avez carte blanche ! À la carte ou sur mesure, nous adorons imaginer avec vous ces événements ! ». Quant au délai, il est à l’image de la marque : cool mais efficace, puisque les gâteaux peuvent se commander la veille au soir, et les compositions sur mesure comme les pièces montées sont à anticiper environ une semaine avant.

EMMA Les cadeaux des invités On ne va pas briser des décennies de tradition, à un baptême, on offre des dragées dans de petits ballotins à chaque invité. Sur l’étiquette, le prénom de l’enfant, la date du baptême. Mais si vous êtes d’humeur révolutionnaire, sachez que vous pouvez offrir des amandes au piment d’Espelette, des pistaches grillées au pavot, des amandes au sésame et herbes de Provence… Amandes torréfiées au gianduja, des pistaches chocolat blanc, des noisettes chocolat (lait, noir), le tout en vente chez Emma.

Bienvenue dans le monde du beau et du bon ! Boulangerie, pâtisserie, atelier gastronomique, Emma Pâtisserie n’a pas fini d’étonner vos papilles ! Sa spécialité ? Les choux ! De toutes les couleurs, avec des arômes sélectionnés avec soin, de quoi régaler vos invités ! 3 boulevard Gaston Serpette (Nantes) 02 40 76 91 45 12 rue Scribe (Nantes) 02 40 20 89 38 2 rue de l’Église (Sautron) 02 40 76 91 45 35 avenue Henri Bertho (La Baule) 02 40 24 05 80 emma-patisserie.fr

GRAND JOUR Pastis un jour

Sainte fringale

Après plusieurs mois de trêve, il est temps de reprendre l’apéro. Benoit a créé une distillerie nantaise dans laquelle il imagine un pastis, un gin et un vermouth divins. Local, bio, très fin, vos papilles s’en souviendront. Pastis artisanal Meskad Bio, à partir de 37€, distiloire.com.

Un petit ange en porcelaine à offrir comme un trésor au baptisé ou aux frères et soeurs! À dégoter sur Catho Rétro, le site qui regroupe des objets religieux stylés, idéal pour cadeaux de baptême, de communion, etc. Mini Ange en porcelaine or et blanc, 9,95€, cathoretro.com.

Sortez couverts

Fleur délice

Si vous avez préféré vous offrir un voyage à Miami avec la liste de mariage plutôt qu’un service en argent, louez-le pour le baptême ! Le Grenier de Rosa loue tout ce qu’il vous faut pour une table de grands : argenterie, verres en cristal, assiettes fleuries, nappes, etc. Le Grenier de Rosa, legrenierderosa.com.

Pour pimper un peu la table du festin, décorer le peu de cheveux qu’il vous reste, ou assortir votre peigne à celui de la marraine…le tout made in Nantes ! Couronnes, bouquets et peignes Atelier Aimer, atelier-aimer.fr.

Sapé comme jamais Attention, gros coup de cœur pour cette jeune marque française qui propose des pièces simples, à la coupe juste et aux matières folles. Barboteuse Dahli Fille, Marsou, du 3 au 24 mois, velours rose et col coquillage, 44€, marsou.fr.

Trop de pression

Amande honorable

Depuis quelques années, Adrien dégote pour vous les meilleurs brasseurs de la région et d’ailleurs, et vous propose de personnaliser les étiquettes de vos bouteilles pref ! Il existe même des coffrets Maman box ! mabiereartisanale.fr.

Pour remplacer les dragées dans vos petits sachets : des amandes, des pistaches, des noisettes salées, assaisonnées, qui se marieront parfaitement avec le pastis. Bocaux apéritif Emma, emma-patisserie.fr.

Tu veux une médaille ? Des bijoux fins et stylés personnalisés à La Baule, pour graver la date du baptême, le prénom de l’enfant… bijouxsucredor.com.

WELCOME HOME ! Mobilier, puériculture, accessoires, voici la liste non exhaustive du matos pour adapter votre nid d’amoureux à l’arrivé d’un bébé (et instagrammer tranquillou votre vie).

Nacelle auto

Pour ramener votre bébé en voiture en sortant de la mater, investissez dans une nacelle, sécurisée et confortable ! Nacelle Auto Elite Per Perego, 269,99€, autourdebebe.com.

Arche d’éveil

Choisissez les éléments à ajouter sur l’arche pour stimuler votre bébé, ça peut aussi être des objets de votre maison, son doudou, des rubans, etc. Arche en bois Liewood avec suspensions, 85€, en vente sur smallable.fr.

Gel lavant pour bébé

Une chaise haute

Ne vous laissez pas dépasser, les repas assis arriveront plus vite que prévu ! Privilégiez les chaises évolutives, qui s’adaptent à l’âge de l’enfant pour lui permettre d’être assis à table avec vous, à la bonne hauteur ! Chaise haute Lemo de Cybex, 199,99€, en vente sur laredoute.fr.

Un banc évolutif

Ce banc design se transforme en chaise-berceau pour vous permettre d’allaiter confortablement, puis redevient une banquette au style impeccable après le sevrage. Une chouette idée française et écoresponsable ! Banc Constantine, Bisame, bisame.fr.

Panier à langer

Ciao le matelas à langer en plastique ! On pose sur n’importe quel meuble ce panier à langer stylé et enveloppant pour le bébé ! Olli Ella, 85€, smallable.com.

Pour ne pas être prise de court pour le premier bain, prévoyez un gel lavant doux spécial bébé ! Sapone Linea Mamma Baby, 11€, en vente sur smallable.fr.

Berceau

La bonne hauteur, la bonne taille, le bon design ! Berceau Kumi, 369€, lesenfantsdudesign.com.

Une box jolie et utile pour mamans et bébés

Il y a un an, Guylène a l’idée de créer Le crocodile à vélo (anciennement la Guilibox), une box mensuelle qui déniche pour vous cinq objets trendy pour les mamans et leur bébé. Un objet d’éveil, un produit cosmétique, un textile, une gourmandise, un produit unique fabriqué par la box, une surprise pour maman. Son idée est d’aider les mamans à adapter les jouets à l’âge de leur enfant, de suivre les tendances green et stylées sans lever le petit doigt ! Diversifier aussi les moyens de stimulation ; livres, jeux en bois, et découvrir des jeunes marques peu connues. Les thèmes de chaque box sont variés : les indiens, la mer, la savane, le marché, les esquimaux, les musiciens, etc. L’univers des enfants est une source infinie d’inspiration, alors Guylène n’a pas fini de nous vendre du rêve ! Un coup de cœur ! Le crocodile à vélo, 30€ frais de port inclus sans engagement, lecrocodileavelo.com.

4. Risquer l’infini, Clothilde Noël Clothilde a une famille unique : après avoir eu six enfants, elle et son mari décident d’adopter Marie, porteuse d’une trisomie 21. Et ils ne s’arrêtent pas là, puisqu’ils adoptent quelques années après Marie-Garance, lourdement handicapée. Ce que raconte Clothilde c’est sa démarche, son crédo « plus on donne, plus on reçoit, plus on aime » qui nous fait du bien quand, perso, on arrive en bout de course en fin de semaine. Cette lecture peut recharger les batteries de certains, en donnant des clés de sens à la vie de famille. Risquer l’infini, Clothilde Noël, éditions Salvator 1. Bliss-Stories Incontournable ! Ce podcast natif piloté par Clémentine Galey donne la parole à des femmes, famous ou non, pour parler de ce qu’on ne voit pas derrière les familles parfaites, les sourires brights et les têtes blondes. Du drôle, du triste, mais toujours de la dignité, du courage, et beaucoup d’espoir. Bliss-stories.fr, à télécharger sur les applis de podcast (podcast, podcast-apple, Sybell, etc.)

NŒUF TRUCS

À écouter, lire, regarder pour se câbler maternité

7. La Maison des Maternelles Depuis vingt ans, cette émission quotidienne sur France 5 aborde tous les âges de l’enfance. Société, psycho, pratique, conseils, l’approche permet de prendre de la hauteur, remettre à leur juste place les couacs du quotidien les premiers mois ! Instructif, divertissant. La Maison des Maternelles, lamaisondesmaternelles.fr

Photographie Rayan Almuslem

2. D’une chambre à l’autre Colombe est photographe au CHU de Nantes, elle est parfois la première personne extérieure à rencontrer les parents d’un nouveau-né. De ces échanges, dialogues drôles et parfois hyper poignants elle a tiré un livre court et efficace. Très beau, juste, rapide à lire, on a adoré. D’une Chambre à l’autre, Colombe Spitzer, éditions Amalthée

3. Matrescence « Matrescence » est la contraction de maternité et adolescence. Dans ce podcast, Clémentine Sarlat, journaliste sportive, évoque tous les sujets maternité en les décortiquant, et donne des outils pour aider les jeunes ou futurs parents à se dépatouiller. Clementinesarlat.com

5. Oh Shit I’M Pregnant Notre bible. On ne sait même pas quelle page vous donner comme exemple pour vous crier notre amour pour ce livre. Celle où l’on rédige une lettre d’adieu à nos seins ? Ou le labyrinthe qui va de notre bureau aux toilettes pour vomir sans s’arrêter à la machine à café ? On glousse à chaque page, sans exception. Oh Shit I’m Pregnant, Jordan Reid, Hachette Pratique

6. Workin’ Moms Enfin une série sur la maternité qui ne balaye pas des clichés niais ! Même si le scénario s’essouffle un peu à la deuxième saison, on adore le cynisme avec lequel les personnages témoignent de l’arrivée d’un bébé dans leurs familles. Et on est loin des fifilles perdues ou mères parfaites : elles sont carriéristes, nymphomanes, conquérantes, brillantes et tout ça à la fois. Jouissif, et très drôle. Workin’Moms, de et avec Catherine Reitman, 2017, sur Netflix 88

8. Milk Magazine (kids) Aucune tendance n’échappe à ce périodique incontournable : évasion, portraits, shopping, société, de quoi vous reconnecter au doux monde du style sans lever le petit doigt. Milk, 4 numéros par an, 19,90€, milk.fr

9. Away We Go, de Sam Mendes Un couple part en vadrouille à travers les États-Unis pour trouver l’endroit idéal pour fonder une famille. Cheesy mais mimi, un petit film à déguster tranquillou en solo.

Magazine Noeuf numéro 1

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