LES ESPACES DE TRAVAIL FLEXIBILITÉ, PERFORMANCE ET… BIEN-ÊTRE
Alors qu’elles sont confrontées à un manque de visibilité sur la situation économique et à la gestion d’une nouvelle organisation du travail devenue hybride, l’heure est à la flexibilité et à l’optimisation des espaces et des coûts pour les entreprises. Avec la crise, les collaborateurs aspirent aussi à s’épanouir au travail et sont en quête de sens. Répondre à ces enjeux passe par de nouvelles stratégies immobilières et des espaces de travail pensés autrement.
dont le terme a été imaginé par Ubiq en novembre 2021, lors de la publication de son annuel baromètre du marché de l’immobilier de bureau, l’Ubiqdata, mêle la flexibilité et les avantages ultra-servi ciels du flex office et la pos sibilité d’être dans des locaux indépendants, donc de dispo ser d’espaces privatifs et non partagés comme c’est le cas en flex office, et totalement personnalisés.
L’
enjeu aujourd’hui pour les entreprises, c’est en effet de « réinven ter le bureau » : occuper l’espace nécessaire (sachant que le taux d’occupation des bureaux d’entreprise est aujourd’hui en moyenne compris entre 50 et 60 % seu lement), et consommer, en services et en énergie, également ce qui est nécessaire, tout en déléguant l’installa tion de ces services et leur exploitation et en disposant d’espaces de travail adaptés à de nouveaux usages, favo risant notamment l’interaction des collaborateurs et
leur bien-être. Un ensemble de critères à prendre en compte qui explique la ten dance montante des espaces flexibles, dits flex office, mais aussi, plus récemment, du bureau opéré. L’idée phare sur lesquels reposent ces concepts ? Recentrez-vous sur votre business, on s’occupe de tout.
Le flex office, terme tiré de l’anglais « flexible office » pour « bureau flexible », tire ses origines dans les espaces de coworking (arrivés en France au début des années 2000 ). Il consiste à ne pas attribuer de poste de travail attitré aux employés ; les espaces sont partagés avec
d’autres entreprises et sont modulables pour s’isoler ou se réunir ; la mobilité dans ces zones de travail variées y est encouragée ; les locaux sont aménagés et dotés de services (accès à Internet, entretien et ménage, café, cuisine équi pée…). Des experts estiment, alors que ces espaces flexibles représentent aujourd’hui 3,2 % des surfaces de bureaux, qu’ils représentent un potentiel de 10 % à horizon 5 ans.
Des modèles pour favoriser l’interaction, le collaboratif et la cohésion Le bureau opéré, concept quant à lui plus récent et
Pourquoi ces formats consti tuent-ils des solutions, en tout ou partie, aux nouveaux besoins des organisations ? Au vu du concept sur lequel ils s’appuient et de l’organisation qu’ils proposent, les espaces flexibles permettent déjà de répondre à trois critères qu’avait identifiés un rapport de Steelcase de 2021 pour favoriser la cohésion et répondre aux besoins d’interaction et d’épanouissement professionnel qui sont deve nus prégnants avec la crise :
• l’environnement de travail comporte des espaces où les dirigeants sont accessibles, • certains espaces favorisent les interactions sociales et contribuent à créer un senti ment d’appartenance, • l’environnement de travail comporte des zones inspi rantes propices à l’idéation et à la résolution de problèmes.
ALSEA
Des cloisons à l’image de vos projets
Fabricant français de cloisons amovibles depuis 1993, Alsea se distingue sur ce marché par ses cloisons aux performances acoustiques élevées, et sa qualité de service. Le plus ? Ces cloisons sont conçues sur mesure pour répondre à votre projet. Explications d’Olivier Brun, fondateur et président d’Alsea.
Quelle idée est à l’origine de la création d’Alsea ?
Olivier Brun : Avant de lancer la société il y a 30 ans, mon expérience chez un distributeur de cloisons m’avait conduit à deux constats : le marché était porteur mais la qualité n’était pas toujours au rendez-vous. En créant Alsea, l’idée était donc d’apporter une réelle qualité de finition aux produits mais aussi une qualité de service pour une mise en œuvre et un suivi efficace des installations Cette qualité, c’est notre ADN.
Pourquoi choisir vos cloisons ?
O. B. : Leur conception haut-de-gamme et leur adaptabilité. Nous sommes en effet fabricant et avons développé notre propre gamme de produits. Au-delà de la qualité que nous pouvons garantir, cela nous permet d’apporter le plus grand soin à la conception des projets. L’ensemble de la gamme a été conçu pour être évolutive et s’adapter à la demande. Cela signifie que chaque nouveau profil ou nouvelle pièce que l’on crée est adaptable à toute la gamme.
Au fil du temps, nous avons donc conçu une gamme très agile qui répond aux besoins des utilisateurs. Dès 2017, nous étions déjà sur des programmes en postes partagés et en flex-office, tendances montantes post-Covid. Par ailleurs, nos cloisons ont énormément évolué en termes de performances acoustiques depuis le début des années 2000.
Rappelons que, selon une enquête Ifop de 2019, six salariés sur 10 déclarent être gênés par le bruit au travail. C’est donc un enjeu fort à adresser.
Qu’est-ce qui vous distingue vraiment sur ce marché ?
O. B. : Ce qui nous démarque des autres, c’est notre capacité à nous adapter et à concevoir du sur-mesure afin que l’utilisateur obtienne les cloisons à l’image qu’il se fait de son projet. Nous sommes des artisans dans le sens noble du terme : nous travaillons le produit, la matière, le design en fonction du projet. Grâce à nos process semi-industriels nous sommes capables de répondre à des projets de petite, moyenne et grande taille avec des délais courts. L’ensemble des composants de nos cloisons est d’origine Française et nous privilégions les circuits courts.
Vous mettez l’accent également sur votre qualité de service…
O. B. : En effet, en amont, nous menons une phase d’études pour définir précisément les besoins des utilisateurs et élaborer un plan d’exécution cohérent avec ces derniers. Une équipe s’occupe ensuite, durant la phase de chantier, de l’encadrement, du suivi et de la réalisation de la pose des cloisons. Enfin, Alsea effectue un suivi auprès de chacun de ses clients pour les accompagner dans l’évolution de leurs besoins, en fonction de leur organisation, de leur croissance… Nous sommes certifiés QUALIBAT et CERFF.
Au-delà de la conception de cloisons, Alsea développe-t-elle d’autres produits ? O. B. : Oui, nous avons développé dès 2017 un produit très innovant, la Bulle autonome. Aujourd’hui elle vient justement répondre aux nouveaux modes d’organisation de l’environnement de travail : hybrides et flexibles. Modulaire et auto-portante, la Bulle CaDBox peut ainsi être intégrée dans les aménagements des plateaux de bureaux. Elle vient créer une bulle acoustique pour s’isoler ou se réunir entre collaborateurs. Nous sommes aussi engagés dans une démarche de développement durable dans tous nos projets d’aménagement, à travers l’éco-conception de nos produits, l’éco-gestion…
Qui s’équipe avec vos cloisons ? O. B. : Nous travaillons principalement avec le secteur tertiaire, pour de l’aménagement de bureaux. En moyenne, chaque année, nous réalisons plus de cent projets et posons quelque 180 000 m² de cloisons. Citons par exemple le chantier du siège de PWC à Neuilly-Sur-Seine, celui de Nestlé à Issy-LesMoulineaux, de Samsung, de BNP-Paribas, ou encore le siège de La Poste dans le 15e arrondissement de Paris.
Ce sont aussi des modèles qui permettent de réduire les coûts :
•Les formules de bail, plus courtes qu’un bail commercial traditionnel, permettent aux entreprises de sortir des locaux plus facilement, de réduire leurs surfaces d’oc cupation ou au contraire les étendre plus vite et ainsi d’ajuster leurs charges locatives presque en temps réel.
• En permettant à leurs sala riés d’occuper des postes inutilisés, les organisations peuvent réduire la surface de leurs espaces de travail, donc réduire les charges locatives immobilières.
• Les entreprises n’ont plus besoin d’investir dans l’installation des services, même IT, plus besoin de disposer d’un support propre pour la main tenance et ne payent que ce
qu’elles consomment, sur une seule et même facture.
Les entreprises qui optent pour du bureau opéré, bénéficient aussi d’avantages en termes de coûts, puisque, elles aussi, bénéficient des avantages serviciels et de leur paiement « à la carte ». Mais elles ont aussi la possibilité de sous-louer une partie de leurs locaux, quand ils sont sousutilisés ou inoccupés.
Une façon d’attirer les jeunes talents Adopter ces modèles pré sente aussi un autre mérite, être attractif pour les jeunes talents, qui étaient deman deurs de ces transformations bien avant la crise et donnent une place de plus en plus cen trale à l’épanouissement au travail.
LA FRANÇAISE
4 BONNES RAISONS DE CHOISIR DES SOLUTIONS FLEX
1
Des économies d’échelle : en mettant en adéquation la présence des salariés et la superficie des locaux, l’employeur n’a pas besoin de changer ou agrandir ses locaux en cas de croissance des effectifs et il réalise des économies sur le loyer immobilier, deuxième poste de dépenses.
2
Une meilleure collaboration : en changeant de place régulièrement, le salarié a une vision moins restreinte de l’entreprise et cela favorise les échanges entre les services, la communication, le partage d’informations, le travail en mode projet et l’engagement des salariés.
3
Gagner en créativité et en productivité : en changeant souvent d’endroit pour travailler, selon leurs besoins, les salariés gagnent en créativité et en productivité.
Rencontrer de nouvelles personnes : travailler dans des locaux partagés favorise les rencontres, y compris avec des personnes d’autres entreprises. Un plus pour la culture d’entreprise, le sentiment d’appartenance, mais aussi pour créer du lien.
4
Un bail qui s’adapte à vos horizons
Créé par La Française, le bail Agile est une petite révolution : un vrai bail commercial, mais sans date de sortie fixe (les fameux « 3/6/9 » du bail traditionnel). Explications d’une transformation que l’on n’attendait plus chez les bailleurs.
Les engagements long terme sont devenus un luxe : aujourd’hui les entreprises ont besoin d’ajuster leurs engagements selon leur visibilité business, par exemple en fonction de leur carnet de commandes. C’est dans cet esprit qu’a été construit le bail Agile : le locataire décide de son préavis (minimum 6 mois), qu’il pourra déclencher à tout moment. Plus il donne de la visibilité sur son préavis (maximum 18 mois), plus il bénéficie d’avantages (jusqu’à une demi-année de franchise de loyer).
Un bail qui peut être contracté seul ou pour une surface complémentaire Pour l’instant, le bail Agile est une exclusivité
disponible sur une sélection de surfaces (voir QR code) ; il peut être contracté seul ou pour une surface complémentaire à un bail traditionnel. Il bénéficie de la garantie institutionnelle du Groupe La Française, gestionnaire de l’un des plus grands parcs de bureaux en Europe (3,4 millions de m2).
Simplifier l’aménagement de votre environnement de travail Autre évolution majeure, votre bailleur vous simplifie désormais le passage de la surface nue à l’environnement de travail efficace : dans le cadre d’un programme baptisé « Wellcome », La Française a négocié pour ses locataires 22 offres exclusives qui facilitent l’aménagement, les services, la cantine, etc. Le plus ? La Française ne prend aucune commission, les clients peuvent faire leur choix librement. Parmi les partenaires comptent Foodles, Comet Meetings, Watt D&B, Welcome at Work, Hiptown et Merci Raymond.
Les espaces flexibles, qui représentent aujourd’hui 3,2 % des surfaces de bureaux, représentent un potentiel de 10 % à horizon 5 ans
La formule flexible et responsable pour meubler ses locaux
Qu’est-ce qui a motivé ce positionnement particulier ? Shari Dewannemacker : D’abord, on est parti d’un constat : aujourd’hui 11 millions de tonnes de mobilier sont jetées chaque année en Europe dont 80 % sont de mauvaise qualité et ne survit pas à 3 déménagements. Ensuite, nous avons voulu répondre au besoin de flexibilité financière et organisationnelle des entreprises. Lorsqu’elles meublent leurs espaces, les entreprises immobilisent une partie de leur trésorerie plutôt que de l’investir dans le développement, le recrutement, le marketing… Et ce, tout au long de leur croissance. Avec notre solution de mobilier par abonnement, nous pouvons les accompagner en leur permettant de se meubler en fonction de leur besoin et sur la durée, en leur proposant du mobilier de qualité.
Vous proposez également différents services…
S. D. : Oui, en plus de nos 25000 références de marques exclusivement européennes et sélectionnées pour leur qualité et leur design, nous proposons des services d’assurance, de réparation, de nettoyage et de maintenance du mobilier pour garder les pièces de nos clients en bon état. Dans une logique circulaire, nous pouvons assurer
l’enlèvement des anciens meubles lorsque le client n’en veut plus. Nous avons également prévu la possibilité de changer des pièces tout au long de la durée de l’abonnement. Enfin, pour assurer la singularité des projets, nous travaillons avec de nombreux architectes différents.
La dimension responsable est importante dans votre offre…
S. D. : Oui, ces meubles de qualité repartent, dans le cas de la location, dans un circuit circulaire après avoir été reconditionnés. Parmi nos clients figurent Dalenys, Studio Majorelle, Xpollens et YouLoveWords.
Ce que confirme l’étude de la Fondation Jean Jaurès publiée en novembre 2022 , qui souligne que cette tendance est encore en hausse depuis un an puisque, « quand 34 % des jeunes considéraient l’année dernière que le rôle principal d’une entreprise était de donner les moyens à ses salariés de s’épanouir professionnellement, c’est le cas de 40 % d’entre eux aujourd’hui ».
Les espaces flexibles répondent à ces attentes, en offrant des zones qui favo risent l’interaction, d’autres davantage dédiées au brainstorming ou à la créativité, des écrans connectés intégrés dans tous les espaces, des salles de réunion connectées, des systèmes intelligents de réservation de salles… Tout cela en répondant à
SHARVY
des exigences des locataires de plus en plus élevées en matière d’infrastructure IT (connectivité très élevée,
contrôles d’accès, cybersécurité, etc.). Des sociétés se sont d’ailleurs positionnées sur ce créneau, comme essensys, qui s’est spécialisée sur l’installation d’infrastructures réseau sécurisées et à haut niveau de service dans ces espaces flexibles, ce qui permet aux locataires de n’avoir, ni à investir financièrement dans ces outils (et de s’affranchir
Une application pour mieux gérer les bureaux, le parking et le restaurant d’entreprise
Le créneau est original : Sharvy propose une solution SaaS qui permet aux entreprises de gérer, et ainsi optimiser, leurs espaces de travail mais aussi le restaurant d’entreprise et le parking. Le point avec Stéphane Seigneurin, fondateur de Sharvy.
Comment est venue l’idée de cette solution ?
Stéphane Seigneu rin : Au départ, Sharvy a été créée autour d’une solution de gestion des parkings. Avec le développement du télétravail, nos clients nous ont demandé de les accompagner aussi sur la gestion de leurs espaces de travail et d’avoir une vision sur les espaces utilisés et les besoins en surface, qui s’annonçaient moindres au quotidien. Désormais, dans la même application, on peut activer trois modules : la gestion des bureaux, du parking, du restaurant d’entreprise.
de délais de livraison parfois longs), ni dans une équipe IT.
Des espaces pensés en « réseau » pour les collaborateurs « nomades »
Et, un plus également pour permettre l’épanouissement au travail, ces espaces privi légient le confort acoustique (cloisons amovibles acoustiques, panneaux muraux acoustiques, cabines ou phone box insonorisées…) et un mobilier modulable, ergo nomique et confortable. Mais les acteurs sur ce mar ché innovent encore pour répondre aux besoins de flexibilité et de réduction des coûts des entreprises. Parmi les idées « notables », figure celle de proposer l’abonne ment à un réseau et non plus à un seul site.
Comment l’application fonctionne-t-elle ?
S. S. : Les utilisateurs ont accès à leur planning et peuvent cocher des pastilles en fonction de leurs besoins : l’appli gère leur venue sur le site, effectue les réservations, leur attribue des places, donne accès à des plans, prévoit les accès en automatisant la reconnaissance d’une plaque d’immatriculation par exemple, etc., et si, inversement, il n’y a plus de place, les en informe. Elle permet aussi de définir des équipes et leurs accès prioritaires aux espaces, de faire en sorte qu’elles soient
présentes au même moment et de mieux gérer la répartition des effectifs, sachant que notre algorithme sait gérer aussi dynamiquement l’équité pour éviter que ce soit tout le temps les mêmes qui reviennent au bureau. En optimisant la gestion de ces espaces, la solution permet de réduire sa surface d’environ 35 %, ou encore, par exemple, d’arrêter de payer des places de parking privé, ce qui a été le cas du Conseil départemental des Yvelines. Et cela contribue à la qualité de vie au travail.
Qui utilise Sharvy ?
S. S. : Plus de 50 000 collaborateurs, en France et en Europe. L’abonnement, qui dépend du nombre de postes, démarre à partir de 3 euros par mois.
Le taux d’occupation des bureaux d’entreprise est aujourd’hui en moyenne compris entre 50 et 60 % seulement.
Et si vous optimisiez l’utilisation de vos espaces de travail et votre consommation d’énergie ?
Alors que le télétravail génère aujourd’hui une occupation variable des bureaux, Ubigreen propose des solutions pour optimiser la gestion de ces espaces de travail mais aussi la consommation d’énergie et réduire ainsi les coûts opérationnels des sites. Explications de Julien Mériaudeau, président & co-founder d’Ubigreen.
Sur quoi se fonde l’offre d’Ubigreen ?
Julien Mériaudeau : Dès 2012, nous avons eu l’idée, avec Pierre-Olivier Bessol, l’autre cofondateur d’Ubigreen, de proposer une offre avant-gardiste : analyser la consommation énergétique des bâtiments pour identifier des gains potentiels sans qu’il y ait à réaliser de gros investissements. En identifiant par exemple un chauffage qui pourrait démarrer une heure plus tard ou qui dégage des températures trop élevées, nos solutions permettent d’effectuer des corrections qui consistent juste en des « réglages » et permettent de réaliser des économies d’énergie sans investissements onéreux, tels que changer des cloisons, des vitres, l’isolation extérieure, etc. Au travers du travail que nous menions avec les directions immobilières, nous avons eu une vision plus large des bâtiments et nous avons développé ensuite des solutions pour permettre d’optimiser également l’utilisation des espaces de travail.
En quoi vos solutions répondent-elles à des attentes fortes des entreprises ? J. M. : Notre offre est particulièrement pertinente au regard du développement du télétravail. Nous proposons une solution qui utilise des capteurs pour mesurer l’occupation réelle et la façon dont on utilise les espaces de travail. Elle permet de définir
les typologies d’usage de ces espaces et de proposer ensuite une expérience de travail hybride optimale. Notre offre est pertinente aussi au regard de la crise énergétique. Nous permettons à nos clients d’optimiser le kWh par m² réellement occupé, donc de réduire les coûts énergétiques au maximum, tout en garantissant le confort des collaborateurs. Il s’agit par exemple de piloter le chauffage pour que ces derniers intègrent les bureaux confortablement le matin, mais pas de maintenir le chauffage en pleine nuit. La question se pose aussi pour la ventilation pour gérer
les taux de CO2, pour la climatisation, l’éclairage, etc.
Quels bénéfices peuvent tirer, concrètement, les entreprises qui utilisent les solutions Ubigreen ?
J. M. : Avec l’application Ubigreen Workspace, on peut réduire ses coûts immobiliers en moyenne de 15 % et avec Ubigreen Energy, sa facture énergétique de 30 %. Le Conseil départemental de la Haute-Garonne, qui s’était aperçu que le chauffage de certains bâtiments de collèges fonctionnait 100 % du temps, alors qu’en moyenne un collège est inoccupé 85 % du temps, a mis en place en 2018 un système Ubigreen de télésuivi des données de génie climatique : sur 250 bâtiments, de 2018 à 2021, la consommation de gaz a diminué de 5,3 % et celle de l’électricité a diminué de 13 %.
Qu’est-ce qui distingue Ubigreen sur ce marché ?
J. M. : Nos concurrents se positionnent soit sur la problématique de l’environnement de travail, soit sur le sujet de la performance énergétique, mais ils ne sont pas sur les deux volets. Notre approche est unique sur le marché : nous avons une vision complète de la façon dont on peut optimiser l’utilisation d’un bâtiment.
Qui utilise les solutions Ubigreen ? J. M. : Nous comptons une centaine de clients : les grands propriétaires occupants, dont beaucoup de références du domaine banque-assurance et du CAC40 ; le domaine public avec des Villes, des Métropoles, des Départements, etc. ; et un groupe plus hétérogène, qui recouvre les domaines du transport, de la santé, etc.
Une formule intéressante pour les entreprises qui dis posent d’équipes itinérantes (commerciaux, consultants), mais aussi pour celles dont les employés ne peuvent pas effectuer correctement leur télétravail à domicile, ou encore pour limiter les déplacements en zones urbaines dès lors qu’il n’y a pas l’utilité d’aller au bureau.
WOJO
Sachant que le critère RSE joue aussi désormais un rôle déterminant sur l’attractivité de la marque employeur, en témoigne le Baromètre des Préférences des Salariés 2022 qui relève qu’aujourd’hui, 44 % des salariés veulent travailler dans un lieu qui respecte les ressources naturelles et agit pour le climat.
Et enfin… des services favorisant le bien-être Enfin, ces modèles sont conçus aussi de plus en plus pour favoriser le bien-être auquel aspirent les colla borateurs. S’ils sont pensés comme des lieux de vie (salles de cafétéria, salles de détente, espaces événementiels, espaces où l’on peut prendre des cours de yoga, faire venir un coiffeur, un masseur…), ils voient aussi émerger des ser vices qui s’inspirent des codes de l’hospitalité dans l’hôtel lerie, comme des services de conciergerie ou encore de pressing ou de repassage. Ces nouveaux concepts d’aménagements de bureaux peuvent donc constituer des réponses pertinentes aux nou veaux besoins des entreprises. Mais toutes les organisations ont-elles pris conscience que
repenser les espaces de travail est devenu un enjeu de per formance et d’attractivité ?
Selon un sondage Harris Interactive réalisé pour HP du 7 au 13 janvier 2022, 58 % des salariés qui télétravaillent semblent déjà le penser. Et dès 2020 , des études de JLL Human Performance et de Parella avaient observé des certitudes similaires du côté des managers. Celle de Parella observait que les entreprises étaient 76 % à envisager à court ou moyen terme une évolution et optimisation de leurs surfaces actuelles et pour 71 % d’entre elles une réduction de m², et notait que 40 % d’entre elles estimaient que l’aménagement de leurs bureaux n’était pas en adé quation avec leur stratégie et qu’il était inadapté aux nou veaux modes de travail.
Jusqu’où ira Wojo, le leader français du co-working ?
Opérateur français d’espaces de coworking, Wojo répond à deux attentes majeures : donner plus de flexibilité aux entreprises dans l’utilisation de leurs espaces de travail et garantir le bien-être des collaborateurs. Explications de Stéphane Bensimon, CEO de Wojo.
En quoi consiste l’offre Wojo ? Stéphane Bensimon : Nous proposons des espaces avec bureaux privatifs, salles de réunion, espaces de co-working, et gérons les services (aménagement, entretien, animation, etc.). Pour les entreprises, nous répondons à des enjeux d’attractivité et de flexibilité : nous les aidons à optimiser leurs espaces alors que 100 % de leurs effectifs ne sont pas présents au quotidien, sans bail ni engagement à long terme. Et en proposant des lieux inspirants et innovants, des espaces de vie (restauration, espaces événementiels…), nous répondons à des attentes fortes des collaborateurs : trouver du sens à aller au travail.
Qu’est-ce qui vous distingue des autres opérateurs ?
S. B. : Notre maillage permet à nos clients de travailler sur 18 sites Wojo et depuis octobre Mama Works, 100 000 m² en France et en Espagne et, au travers d’une offre de coworking à la carte développée avec 400 hôtels Accor, en Europe, Amérique latine et Afrique subsaharienne. Notre priorité est d’accélérer nos ouvertures de sites en Europe, tout en nous inscrivant dans une
démarche responsable : les entreprises ne consomment que les espaces dont elles ont besoin, le réseau permet de rapprocher les bureaux des lieux de vie et nous répondons au besoin de bien-être au travail. Les entreprises réduisent ainsi leurs coûts et empreinte immobilière tout en proposant des expériences attractives au bureau. Nos scores de satisfaction sont parmi les plus hauts du marché.
Quelle est la prochaine étape ?
S. B. : Nous souhaitons accélérer le développement et innovons avec un nouveau format, le contrat de management. Il s’adresse aux propriétaires ou grands occupants immobiliers, pour commercialiser leurs espaces vacants et leur faire profiter de notre dimension servicielle.
Des produits conçus pour vous mettre en mouvement
Supports écrans, postes informatiques mobiles, chariots de charge, convertisseurs de bureaux assis-debout : Ergotron révolutionne les façons de travailler en adaptant les outils à l’utilisateur, et non l’inverse, et en favorisant le mouvement, meilleur pour la santé. Explications de Vincent Creste, responsable des ventes France.
Qu’est-ce qui a motivé le positionnement d’Ergotron sur des produits favorisant l’ergonomie des postes de travail ?
Vincent Creste : Ergotron a été créée il y a 40 ans par un ergonome de formation qui voulait faire en sorte que l’informatique s’adapte à l’utilisateur et pas l’inverse. Il s’agissait de permettre le travail dans des conditions confortables, d’éviter de se blesser et d’amener l’informatique là où il y en avait le besoin. Apple a été notre premier client en commandant un support pour incliner ses écrans cathodiques et améliorer le confort des utilisateurs. En 1996, deux évolutions majeures ont suivi : nous avons développé la « Constant Force », une technologie unique qui permet l’ajustement en hauteur, sans outil et sans effort des écrans de toute taille, et nous avons été l’instigateur de la norme VESA (standard d’accroche entre l’écran et son support).
Quel intérêt ont les entreprises à se tourner vers vos produits ? V. C. : Ergotron conçoit et fabrique des produits qui améliorent l’ergonomie du poste de travail informatique pour les marchés tertiaire, industriel, médical et éducatif. Nous aidons nos clients à accroître le bienêtre et la productivité de leurs employés, tout en réduisant les risques de développer des maladies liées à la sédentarité comme les TMS.
Nous proposons, entre autres, des bras supports écrans ergonomiques qui répondent notamment à deux attentes : l’ergonomie du poste puisque l’utilisateur peut ajuster ces écrans - ce qui est d’autant plus pertinent en contexte de travail hybride, où un poste peut être occupé par des personnes très différentes - et le gain de place sur le
bureau. Nous proposons aussi des convertisseurs de bureaux assis-debout car une position statique toute la journée n’est pas recommandée.
Qu’est-ce qui fait la force d’Ergotron ? V. C. : Notre ADN, c’est l’ergonomie, domaine sur lequel nous avons été précurseurs. Nos solutions sont aussi certifiées BIFMA, qui définit des normes rigoureuses pour la fabrication de solutions durables et respectueuses de l’environnement. Nous avons notre propre usine de fabrication, ce qui garantit la qualité de nos produits : testés jusqu’à 10 000 cycles, ils sont fabriqués pour durer. Enfin, nous sommes une des seules marques à disposer d’une force commerciale présente sur toute la France pour conseiller les entreprises.
Vous innovez encore sur vos produits ? V. C. : Nous avons lancé il y a quelques mois un nouveau support d’écran appelé « TRACE ». Celui-ci offre la possibilité de bouger l’écran à l’infini, sans aucun effort. Il offre un mouvement d’une fluidité incroyable, grâce à un passage des câbles repensé. Chaque utilisateur peut ainsi rester en mouvement tout au long de la journée. Nous poursuivons toujours l’idée qu’il faut que le matériel s’adapte à l’utilisateur.
Qui utilise les produits Ergotron ? V. C. : Tout le monde se doit d’être sensibilisé à l’ergonomie de son poste de travail. Par conséquent, nos solutions sont utilisées par des organisations de toute taille, qu’elles soient publiques ou privées.
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VOUS AVEZ UN PROJET D’ÉQUIPEMENT ?POURQUOI VEILLER À LA QVCT EST IMPORTANT…
L’
ANI (Accord national interprofessionnel) de 2013 avait définit la QVT (Qualité de vie au travail) comme « la manière de regrouper sous un même intitulé les actions qui permettent de concilier à la fois l’amélioration des conditions de travail pour les salariés et la performance globale des entreprises ». Le terme a récemment évolué dans le Code du travail pour devenir la QVCT, pour « qualité de vie et des conditions de travail ». Elle est devenue un enjeu majeur, surtout depuis la pandémie de Covid-19 : • Pour redonner aux collabo rateurs l’envie de retourner travailler dans les bureaux,
alors que dès 2020, plusieurs études et sondages avaient identifié l’aspiration de ces derniers au bien-être au tra vail. À titre d’exemple, 81 % des salariés qui avaient été interrogés dans le cadre d’un sondage IFOP considéraient l’amélioration des conditions de vie au travail comme pri mordiale, alors qu’ils n’étaient que 56 % en 2018.
• Pour rendre ces derniers plus productifs, alors que des études ont également souli gné l’effet positif d’une politique d’entreprise qui veille au bien-être de ses collabora teurs et, à l’inverse, ses effets négatifs si elle est inexistante. Dès 2014, une étude de l’Uni versité de Warwick émettait l’hypothèse que le bien-être
au travail augmenterait la productivité de 12 % chez les salariés et qu’à l’inverse, les travailleurs malheureux seraient 10 % moins produc tifs. La DARES (Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques) du ministère du Travail, du Plein-emploi et de l’Insertion,
a quant à elle mis en exergue, dans une analyse publiée en août 2021, le fait que les salariés qui trouvent le plus de sens à leur travail ont une plus faible mobilité professionnelle et qu’a contrario, un faible sens du travail est associé à une augmentation de l’absentéisme.
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ESSENSYS
Et si c’était l’immeuble qui mettait à disposition l’infrastructure réseau ?
Des infrastructures réseaux à haut niveau de service et de sécurité disponibles dès votre emménagement dans vos locaux, sans coûts d’investissement et délais de mise en œuvre et sans avoir besoin de disposer d’une équipe IT ? C’est possible en choisissant des locaux flex-office qui utilisent les solutions essensys. Explications d’Anna Andreen, responsable du développement commercial en Europe continentale.
Quelle idée porte la société essensys ?
Anna Andreen : La société a été créée en 2006 dans l’idée d’accompagner les espaces de flex-office dans la digitalisation de leurs espaces. Pourquoi s’orienter vers le flex-office qui n’en était qu’à ses débuts ? Dans un bail classique, l’entreprise locataire signe pour un délai d’occupation long, souvent pour 9 ans, et doit ensuite dégager un budget, faire des travaux, être confronté à des délais de livraison qui peuvent être longs pour équiper son environnement de travail en infrastructures digitales : mettre en place les réseaux pour connecter les applications, les objets connectés, définir les contrôles d’accès, installer des solutions de cybersécurité, etc. Ces impératifs peuvent s’avérer encore plus contraignants pour ceux qui investissent les espaces de co-working ou Plug&Play car ils y viennent pour des durées plus courtes, pour 3 mois, 1 an… et n’ont pas toujours les budgets et les compétences humaines nécessaires. Or, ils peuvent quand même avoir des exigences très élevées en matière de cybersécurité, de Wi-Fi, de contrôles d’accès, etc. En installant notre plateforme essensys dans les espaces de flex-office, nous donnons à tous les locataires la possibilité de disposer d’un outil moderne, que chacun d’entre eux, grâce aux process automatisés, peut paramétrer en fonction de ses besoins, sans avoir besoin de mettre la pression sur l’équipe IT.
Quels sont les avantages à se tourner vers vos solutions ?
A. A. : Nos solutions sont proposées en SaaS, ce qui permet à nos clients de bénéficier des améliorations en continu et donc d’un très bon niveau de service. Nos clients directs sont les opérateurs des flex-office, et les propriétaires d’immeubles proposant des solutions « Plug&Play » à leurs locataires. Les bénéfices touchent également les utilisateurs finaux : ils font des économies, gagnent du temps, profitent d’un service optimisé en qualité et en sécurité, sans risque d’erreurs grâce aux automatisations que nous intégrons, et s’inscrivent dans une démarche de développement durable, puisque l’instal-
lation va bénéficier à d’autres locataires. Et de leur côté, les espaces que nous équipons restent ainsi très attractifs.
Les enjeux de sécurité sont prégnants, comment essensys y répond-elle ?
A. A. : Nous sommes en conformité avec le RGPD et nous détenons plusieurs certifications attestant du haut niveau de protection que nous offrons via nos solutions. Notamment SOC 2, une garantie de l’évaluation satisfaisante d’un système d’information en termes de sécurité, de disponibilité, d’intégrité du traitement, de confidentialité et de respect de la vie privée.
Comment faites-vous pour assurer en continu un haut niveau de technologie et de service ?
A. A. : Nous avons une équipe R&D qui rassemble plus de 150 personnes. Cet esprit d’innovation constitue un véritable atout pour les opérateurs qui choisissent nos solutions, ainsi que pour leurs locataires, car il sera toujours très difficile pour eux d’avoir la même vitesse d’innovation qu’une société spécialisée.
Où sont déployées les solutions d’essensys ?
A. A. : Aujourd’hui, nous travaillons dans plus de 270 villes à travers le monde, en Amérique du Nord, en Europe, en Asie, avec JLL, Tishman Spayer, Cushman Wakefield… En France, l’immeuble Industious à Paris est déjà équipé de nos solutions, tout comme les 132 autres sites dans le monde de cet opérateur flex-office américains. Nous sommes cotés à l’Alternative Investment Market (AIM) à la Bourse de Londres et apparaissons dans le Gartner Magic Quadrant.
Anna Andreen, responsable du développement commercial en Europe continentaleLe bureau opéré, synonyme de performance pour l’entreprise
Avec sa nouvelle offre Teorem, Aktis Partners accompagne les entreprises sur un format innovant : elle identifie les espaces qui vont vous correspondre, vous engage sur un contrat plus flexible et prend en charge l’exploitation de vos services. Explications de son fondateur, Benoît Perrot.
Quelle est l’ambition de Teorem ?
Benoît Perrot : Nous proposons un package : nous accompagnons les entreprises dans la recherche de leurs espaces de travail et leur aménagement, nous les engageons sur des contrats plus courts qu’un bail commercial traditionnel, et leur donnons ainsi davantage de flexibilité, et elles n’ont plus à gérer l’exploitation de leurs services (mobilier, IT, propreté, événementiel, etc.), désormais externalisés et facturés en fonction de ce qu’elles consomment.
En quoi le bureau opéré est-il une solution pertinente ?
B. P. : Les entreprises bénéficient de souplesse dans les durées d’engagement mais aussi dans les espaces qu’elles pourront ajuster et personnaliser à leur image. Avec
l’externalisation de la gestion de l’environnement de travail, elles ont le loisir de se concentrer exclusivement sur leur activité, grâce à une offre servicielle sur mesure et évolutive. Le bail commercial, ici relégué au profit d’un contrat de prestation, facilite le quotidien. Point d’horizon d’engagement long et parfois contraignant, et une seule facture à la clé !
Comment procédez-vous ?
B. P. : Nous avons développé une plateforme technologique innovante de programmation des besoins et de commercialisation des espaces inutilisés ou sous-occupés. L’entreprise a accès à des tableaux de bords qui la renseignent sur l’occupation des postes, la consommation des services, mais également sur le volet écologique
(consommation d’énergie notamment). Cette approche va l’aider à anticiper ses besoins. Nous sommes à ce jour la seule société à offrir un pilotage minutieux et en 360 sur l’ensemble des questions liées à la stratégie immobilière.
www.aktis-partners.com
Benoît Perrot : Tél. +33 (0)6 20 61 07 22
Le conseil et l’accompagnement d’abord
Si le département Design & Delivery de Knight Frank dédié aux aménagements de bureaux est capable de prendre en charge tout projet de la réflexion stratégique initiale au déménagement de l’entreprise, sa force tient surtout dans son positionnement : mettre le client au centre du projet, en privilégiant le conseil et les services. Explications d’Adrien Portoleau, directeur de ce département.
Quelle est l’offre que porte Knight Frank ? Adrien Portoleau : Cette structure anglaise, qui rassemble 16 000 personnes avec une couverture mondiale, fait partie des leaders du conseil immobilier. À Paris, nous proposons une offre de services immobiliers très large sur 4 natures d’actifs (bureau, retail, logistique et résidentiel) : conseil en investissement ; expertise et valorisation ; brokerage locatif bureaux et retail ; et de l’aménagement d’espaces de travail, porté par mon département.
Que proposez-vous spécifiquement pour l’aménagement des espaces de travail ?
A. P. : Notre département, qui rassemble 10 collaborateurs, prend en charge des missions autour de trois grandes activités : l’assistance à maîtrise d’ouvrage (le conseil qui se décline notamment en project management et en conseil workplace, qui consiste à aider nos clients à définir leurs besoins en espaces, actuels ou futurs) ; la conception ; et la réalisation des aménagements. Ces compétences nous permettent de prendre en charge intégralement, du début à la fin, les projets d’aménagement en tant que contractant général. C’est l’une de nos forces, car cela nous permet de garantir à nos clients la tenue des délais, la conformité au projet et de rester sur le budget initial.
Qu’est-ce qui vous démarque de vos confrères qui évoluent sur le même marché ?
A. P. : Sur la partie conception et aménagement, nous proposons des prestations habituelles : organisation des espaces ; concep-
tion architecturale où, à partir du recueil du besoin, nous transcrivons l’identité de l’entreprise dans les espaces (formes, couleurs mais aussi mobilier) ; et conception technique (audiovisuel, contrôles d’accès, IT…). Mêmes missions que nos confrères, mais que nous ne faisons pas de la même manière ! Si notre équipe est pointue techniquement, nous avons choisi de mettre le client au centre du projet, de privilégier le conseil et le service. Ceci explique que nous intervenions sur des projets dont la surface se situe entre 500 et 5000m². Notre valeur ajoutée, c’est le qualitatif que nous mettons dans l’accompagnement.
Quels sont les autres atouts de votre équipe ?
A. P. : Sa taille raisonnable et similaire aux équipes projets de nos clients, ce qui nous permet de bien appréhender leurs façons de travailler, leurs process. Son état d’esprit, qui se rapproche de celui d’une start-up, qui privilégie une dynamique de coopération et un fonctionnement fluide : quand une décision doit être prise, elle n’a pas à gravir toute une hiérarchie, nous la prenons dans l’heure !
Cette très grande réactivité est très appréciée de nos clients. Enfin, autre force, nous bénéficions d’une solidité structurelle en étant adossé à un grand groupe international et de ce fait, nous avons une vision globale du contexte et une meilleure compréhension des problématiques de nos clients, sans nous limiter à l’aménagement.
Qui s’adresse à Knight Frank pour ses aménagements ?
A. P. : Nous accompagnons 20 à 25 clients par an. Parmi nos clients, nous comptons cabinets d’avocats, fonds d’investissement, entreprises internationales, startups, établissements publics… De nombreux clients se tournent à nouveau vers nous lorsqu’ils ont des projets d’extension, ce qui montre que nos services sont à la hauteur !
REGUS
Vos bureaux quand et comme vous en avez besoin
Regus est un opérateur d’espaces de co-working et de flex-office. Avec les autres filiales du groupe IWG, dont il fait partie, il propose des offres de services adaptées à tout type d’entreprise. Le point avec Christophe Burckart, directeur général du groupe IWG en France.
Qu’est-ce qui fait la spécificité de votre offre ?
Christophe Burckart : Au-delà de nos locations plus flexibles qu’un bail traditionnel et d’une offre de service (accueil, gestion du bâtiment, informatique…) que l’on retrouve chez tous les opérateurs, nous nous distinguons par l’approche multi-marques du groupe, qui nous permet d’offrir différents concepts à nos clients : cela va du grand coworking (Spaces) à des tiers-lieux situés en centre-ville ou en 2e et 3e couronnes d’agglomérations, qui offrent une alternative au télétravail à ceux qui souhaitent limiter les déplacements domicile – bureau (Stop & Work, HQ, Regus, Signature). Nous offrons aussi, non pas seulement l’accès à un espace mais à un réseau, partout en France et dans le monde, soit 135 sites en France dans 76
villes. Un réseau que nous comptons porter à 1 000 sites d’ici 7 ans. On va plus loin en proposant des programmes d’abonnement. Un collaborateur en déplacement peut avoir accès à tous nos sites avec une facturation seulement au temps passé. Ce sont des offres assez uniques.
Ce côté unique se traduit-il par une attractivité renforcée de vos offres ?
C. B. : Depuis le Covid, ces espaces flexibles et serviciels connaissent un véritable engouement. Notre programme d’abonnement a gagné 2 millions d’utilisateurs. En France, nos sites sont utilisés par 30 000 personnes.
On y retrouve surtout des TPE ou professions libérales car elles n’ont pas la taille critique pour gérer des services généraux et l’immobilier, mais aussi des entreprises en forte
croissance et des grands groupes qui mettent à disposition de leurs collaborateurs tous nos sites.
Que représente l’offre du groupe IWG ? C. B. : IWG met à disposition 3 500 sites dans 120 pays et plus de 1 000 villes.
regus.com/fr-frL ’ INNOVATION UN ENJEU STRATÉGIQUE
activité, de leurs modèles, de leur organisation et de leur management. Les usages et les comportements sont transformés. Les attentes des consommateurs, des collaborateurs et des parties prenantes en termes environ nementaux, d’économie du partage, d’équilibre entre vie personnelle et vie profession nelle évoluent considérable ment et rapidement.
Mutations et dynamiques de changement
Contraintes de s’adapter continuellement aux évolutions technologiques, aux nouveaux usages et comportements, les entreprises doivent développer agilité et capacité à renouveler leur offre sur le marché. Condition sine qua non de leur survie et de leur compétitivité, l’innovation renvoie aux idées nouvelles qui contribuent à la création de valeur. Loin de se limiter à la technologie, l’enjeu pour les organisations est aujourd’hui de développer la créativité et les compétences émotionnelles et relationnelles des collaborateurs.
La corrélation entre les résultats d’une entreprise et sa capacité à innover a été unanimement consta tée. Pour optimiser ses résul tats et conquérir des parts de marché, dans un monde où tout s’accélère et où les cycles d’innovation raccourcissent, le doute n’a plus sa place. Aussi la capacité d’innova tion d’une organisation est la compétence stratégique d’une entreprise pour s’affirmer sur son marché. Et il n’a jamais été aussi nécessaire d’innover : dépasser les paradigmes et les contraintes, se réinventer,
voir plus loin… et durable. Dans la période d’incerti tude (et d’anxiété) issue de la crise sanitaire mondiale ou du changement climatique, chacun interroge et revisite ses fondamentaux au service de sa survie et de sa singularité, de la création de valeur et de la conquête de nouveaux marchés. Cependant, pour innover, l’entreprise doit être en mesure de générer de nou velles idées - ou du moins de les capter - et de les mettre en œuvre. Gestion de l’inno vation et gestion du change ment vont souvent de pair. À l’heure où l’information est
pléthorique, le défi est d’être capable de mobiliser l’intel ligence humaine pour pallier les lacunes de l’intelligence artificielle.
L’un des principaux enjeux réside donc dans la nécessité de réintroduire l’humain et les relations interindivi duelles au cœur de l’analyse des projets innovants et de leur réussite. Les ruptures portées par les technologies et les changements majeurs dans les comportements conduisent les entreprises à réinventer leurs produits et services, et plus largement à redéfinir les contours de leur
Le client ne veut plus seule ment un produit, il attend une relation qui donne du sens dans la durée, il veut être partie prenante du processus de conception et aspire à de nouveaux usages, plus collaboratifs. Rapidité et variété des changements, obsoles cence des savoirs, nouveaux usages… les disruptions sont multiples et peuvent être très brutales. Aujourd’hui, aucune entreprise, quels que soient son secteur et sa taille, n’est assurée de sa position.
Le digital et les nouvelles formes de consommation pourraient mettre en dan ger leur modèle économique, voire remettre en cause leur survie. Reste à savoir com ment les entreprises peuvent s’adapter. On dénonce souvent la difficulté qu’auraient les entreprises des secteurs traditionnels à s’adapter et à rester des acteurs majeurs sur leur marché
Leur taille et leur organisation freineraient le chan gement, ou leurs succès n’inciteraient pas à regarder en face l’impératif d’adaptation. Néanmoins, cette vision ne prend en compte que partiellement les différences et les spécificités des entre prises, qui reposent autant sur leurs histoires, leurs stratégies que les dynamiques de changement qu’elles seraient éventuellement capables d’in suffler. L’innovation ne s’improvise pas. Création, prise de risque, motivation et par tage de sens sont au cœur du processus, et se matérialisent par la stratégie d’entreprise et la possibilité pour les colla borateurs de participer pleinement à sa réalisation. Cette stratégie renvoie à la manière dont l’entreprise se projette dans l’avenir et identifie les
INSUFFLE
facteurs de création de valeur dans un contexte en pro fondes mutations.
Intelligence collective
La vision stratégique est essentielle mais insuffisante, notamment pour passer à la phase d’exécution. La capa cité à innover, qui renvoie à des pratiques collectives et des processus, peut s’analyser à travers la culture de l’entreprise qui repose sur son histoire, sur les hommes qui la composent, sur des évènements qu’elle traverse en tant que collectif, sur la figure des diri geants et sur les valeurs qu’ils incarnent. Il est nécessaire de penser l’entreprise, non pas comme une machine que l’on cherche à optimiser, mais comme un système vivant, unique et complexe. C’est en capitalisant sur sa singularité
que l’organisation active l’intelligence collective et mobi lise toutes ses énergies pour se transformer. Quelle que soit leur situation au regard de leur culture et des défis auxquels ils sont confrontés, les repré sentants d’entreprise reconnaissent généralement que l’innovation est avant tout un défi humain et un état d’esprit. Trop souvent, l’innovation est réduite à des problèmes de financement, de technologies et d’infrastructures. En réalité, c’est aussi et d’abord un enjeu en termes de relations humaines, de dynamique col lective, de valeurs et de comportements partagés. Innover est avant tout le pouvoir de « changer le monde » comme pour Steve Jobs, « devenir un sorcier », le rêve d’enfant d’Elon Musk, ou « sauver la planète » pour Bill Gates…
Pour des organisations qui apprennent, innovent et se transforment
Insuffle conçoit, forme et mobilise des dispositifs d’intelligence collective pour innover, résoudre des problèmes complexes et transformer les organisations. Sa vocation : insuffler dans les organisations le goût du succès collectif, avec des équipes créatives et motivées.
«Faisons bouger votre organisation ». C’est ce que propose Insuffle, fondé par Yoan Lureault, facilitateur en intelligence collective : « j’insuffle la dynamique entre les individus, les équipes et les organisations ». Développement, management, recrutement, innovation, formation… des années d’expérience dans différents domaines l’ont amené à aiguiser ses approches, ses démarches et surtout ses postures. « Mes meilleures certifications sont mes échecs ! », affirme ce facilitateur, co-organisateur de la Facilitation Day, pour qui créer de l’engagement et susciter l’intelligence collective sont les clés indispensables de l’innovation et de la réussite. « Plus qu’une expertise et un savoir-faire, je retiens
de mon parcours une expérience riche et un savoir-être ». Avec Insuffle, il propose un accompagnement sur mesure fondé sur un objectif à transcender grâce à l’intelligence collective.
« Créateur d’espace de mouvement » Le projet de l’intelligence collective consiste à valoriser la diversité des connaissances, des compétences et des idées d’une entreprise et à organiser cette diversité en un dialogue créatif et productif. « L’unique moyen de franchir les défis majeurs à venir c’est de le faire ensemble. En bougeant ensemble vers un but commun et (re)connu de tous », souligne Yoan Lureault dont l’offre s’adapte selon les ambitions : « Insuffle propose des
QUELQUES CLÉS POUR REDONNER ENVIE D’INNOVER :
• Replacer l’individu au cœur du processus d’innovation
• Donner l’opportunité́ d’exprimer mais surtout de concrétiser des idées nouvelles
• Considérer l’échec comme une simple étape, issu d’un processus de réadaptation continue
• Véhiculer des valeurs adaptées : culture du risque, transversalité́, collectif
ateliers collaboratifs, pour goûter à l’intelligence collective. Nos formations permettent de transmettre les clés pour innover dans les apprentissages et soutenir les dynamiques collectives. Enfin, à l’échelle : nous avons créé une démarche unique pour accompagner l’intelligence collective dans toute l’organisation. Un moteur qui permet d’innover et se réinventer continuellement ! ».
Tél. +33 (0)6 77 84 37 77 yoan@insuffle.com www.insuffle.com
Yoan Lureault, fondateur d’InsuffleBT2i Intelligence technologique et stratégique : un partenaire de confiance
Spécialiste de l’intelligence technologique et stratégique, BT2i accompagne entreprises et laboratoires pour identifier et sélectionner les meilleurs partenaires et lancer des projets d’innovation dans les conditions de confiance indispensables à leur succès. Entretien avec Marc-Henri Ménard, son fondateur et président.
l’état de l’art et l’activité inventive de concurrents permettent de dérisquer leurs investissements dans leurs projets d’innovation.
À quels enjeux répondez-vous ?
TWatch en déployant un réseau de franchisés internationaux, constitué de partenaires régionaux de confiance en Europe et au-delà…
* Carbon Capture, Utilization, and Storage
Comment est né BT2i ?
Marc-Henri Ménard : Avec l’idée de faciliter la mise en relation de l’offre et de la demande d’innovations, pour des coopérations internationales mutuellement avantageuses, j’avais cofondé dès 1980 Innovation 128, cabinet pionnier en France dans la valorisation de la recherche et de la veille technologique, que j’ai développé pendant 35 ans avant de créer BT2i. Le cabinet a donc été co-fondé en 2015, avec Pierre-Jean Ménard et Thierry Brolon, en capitalisant une expérience de plus de 40 ans dans ce métier singulier.
Quel est ce métier ?
M.-H. M. : BT2i, pour Business & Technology Intelligence for Innovation, est une société de conseil, française et indépendante, spécialisée dans l’intelligence technologique et stratégique. Notre métier est de recueillir confidentiellement les besoins d’innovation et de briques technologiques manquantes de nos clients, en s’appuyant en confiance sur un réseau d’une centaine d’experts et correspondants européens et internationaux. Les informations ouvertes, mais à forte valeur ajoutée, auxquelles nous avons accès sur
M.-H. M. : A l’heure où l’information pléthorique submerge les acteurs de l’innovation, il faut être capables de mobiliser l’intelligence humaine pour pallier les lacunes de l’intelligence artificielle. Afin d’identifier en amont les risques et les opportunités que des pépites technologiques et modèles économiques innovants peuvent représenter pour eux, les entreprises et les laboratoires agiles doivent disposer en temps réel des informations stratégiques indispensables et savoir les capitaliser. BT2i contribue ainsi au succès de leurs coopérations scientifiques et transferts de technologies internationaux, à la réussite de projets d’innovations et à la création de valeur.
Quelle est l’offre originale de BT2i ?
M.-H. M. : Notre première originalité est sans doute d’être un cabinet dont la totalité des activités est centrée sur le management de l’information technologique et techno-économique dans le processus d’innovation. La seconde est d’avoir inventé le concept de programmes de veille technologique pluripartenaires dès 1991. Depuis, BT2i a animé plus de 30 programmes TWatch différents. Les derniers lancés concernent l’éco-innovation et les énergies (Mobilités et Plastiques plus verts et CCUS*), les autres portent sur différents matériaux et procédés avancés.
Et les prochaines étapes de votre développement ?
M.-H. M. : Nous sommes rentrés dans une phase de passage de relais à la génération des quinquas, avec notamment l’arrivée de Jean-François Lengellé (HEC, ancien du BCG et de l’OCDE) aujourd’hui directeur-associé en charge du développement. L’ambition est de doubler le nombre de nos Sr. Advisors d’ici fin 2023 et d’élargir l’accès à nos programmes
TÉMOIGNAGE CLIENT
« J’ai rencontré Marc-Henri Ménard dans les années 80. Il a joué un rôle majeur dans l’introduction de la veille technologique en France et avait déjà pour clients la plupart des grandes entreprises françaises. En s’appuyant sur un réseau de correspondants dans le monde entier, son équipe les alimentait en données techniques, scientifiques et marketing. Grâce à lui, j’ai trouvé un produit qui n’existait pas en France et nous avons pu ouvrir un nouveau marché. Depuis, notre PME est imprégnée d’une culture d’innovation ». Serge Bresin, Président de Conditionair, systèmes de climatisation
BT2i SAS
Tél. +33 (0)1 57 69 15 32 contact@bt2i.com www.bt2i.com
Pierre-Jean Ménard et Thierry Brolon avec les correspondants californien et ukrainien Marc-Henri Ménard et Jean-François LengelléL’impératif d’adaptation « Dans l’innovation, il y a un pouvoir magique de trans formation », souligne Sylvie Brémond Mookherjee, auteur du livre Savoir-Innover : l’atti tude innovation pour s‘adap ter au monde qui change. Coach de dirigeants après un parcours dans l’innova tion et les RH, chez Orange et L’Oréal, elle a toujours été fascinée par le contraste entre le défaitisme généralisé face au monde qui change et l’optimisme des innovateurs qui ont cette capacité incroyable à trouver des solutions dans l’adversité, à rebondir, à se surpasser et à « changer le monde »… « Pour les innova teurs, habitués à la résilience, à l’optimisme et à trouver leur chemin dans le chaos, la période que nous vivons actuellement est fascinante
TKM
d’opportunités. Alors que pour une grande majorité, vivant dans la nostalgie du « c’était mieux avant », l’inno vation et le monde de demain font peur. Et pourtant il n’y a plus de place pour le doute », constate-t-elle en rappelant que l’innovation est intégrée à nos vies comme l’internet et l’intelligence artificielle. « Quand on considère que pour 85 % des élèves scolarisés aujourd’hui, le métier qu’ils
exerceront en 2030 n’existe pas, on ne peut que s’attendre à ce que l’innovation devienne aussi intégrée à nos vies que le smartphone l’est devenu en quelques années. Il ne s’agit plus de contester l’innovation qui est inéluctable, mais au contraire de l’orienter dans le bon sens et d’en tirer le meilleur parti ». Son ouvrage permet ainsi de découvrir les douze soft skills qui com posent le savoir-innover. Plus
ET L'OPEN INNOVATION ?
L'Open Innovation regroupe l'ensemble des processus d'innovation fondés sur le partage et la collaboration. Avec l’open innovation, les entreprises modifient les modes de coopération et ont aussi pour objectif de diversifier les partenariats pour aider l’entreprise à renouveler ses idées et ses marchés et pour faciliter le déploiement d’activités nouvelles. L’enjeu pour l’entreprise est de reconnaitre que la création de valeur dépend autant de ses capacités internes que de la possibilité́ de mobiliser un écosystème riche et diversifié contribuant à son adaptation aux changements technologiques et sociétales.
que d’une méthode, il s’agit d’un état d’esprit à plébisciter, d’une attitude à adopter, d’une compétence à développer.
L’Intelligence Artificielle au service de vos décisions stratégiques
Développé par TKM depuis 2004, IPMetrix aide les décideurs de l’innovation à maîtriser l’information disponible dans la littérature scientifique. Christophe LECANTE Président-fondateur de TKM revient sur cette solution puissante de veille et d’analyse.
Comment vous positionnez-vous ?
Christophe Lecante : Contraction de « Technology - Knowledge - Metrix », la mesure de la science et de la connaissance au service de l’innovation, TKM est spécialisée dans la veille et l’analyse de la littérature scientifique et technologique sous toutes ses formes. Première en Europe à proposer dès 2004 une telle offre visant à nourrir des décisions stratégiques fondées sur l’exploitation de cette littérature, nous avons depuis développé une véritable expertise au service de la recherche académique et d’acteurs industriels de toutes tailles.
Quelle est l’offre de TKM ? C. L. : Notre logiciel IPMetrix rassemble, puis analyse dans une base de connaissances partagée toutes ces données quels que soient leur forme et leur volume, et propose des visualisations claires et synthétiques dans une plateforme collaborative interne et propre à chaque client. IPMetrix leur permet de structurer leurs veilles, comprendre l’environnement technologique et concurrentiel d’un projet ou d’un domaine, nourrir des études de marché, des analyses concurrentielles ou des états de l’art, construire une stratégie de propriété industrielle plus efficace et identifier de nouveaux marchés, clients ou partenaires. Avec IZINOV, initialement conçu pour les PME, nous offrons une solution alternative rapide et économique.
À quels enjeux répondez-vous ? C. L. : Plusieurs milliers d’articles, thèses, brevets, etc. sont publiés chaque jour à l’échelle mondiale. Le risque est de passer à côté d’une information, un signal faible déterminant mais inaudible dans
ce brouhaha. L’IA intégrée à IPMetrix trie les données pertinentes grâce à un filtre entraîné sur les préférences précises de l’utilisateur. Elle lui permet de gagner un temps considérable pour se consacrer davantage à l’exploitation stratégique de cette information, faire émerger une intelligence collective et replacer ainsi la veille au cœur du processus de décision.
Tél. +33 (0)4 76 06 57 00 info@tkminnovation.io www.tkminnovation.io - www.ipmetrix.io
Envisager l’avenir avec confiance
Le groupe Inventage Advisory apporte à ses clients un conseil stratégique et opérationnel pour gagner en performance dans différents domaines dont la R&D et l’innovation. Un accompagnement sur mesure pour répondre aux exigences des différents dispositifs - aides, crédits d’impôt, exonérations… -, sources de financement pour les entreprises qui innovent.
I
nventage est une société de conseil créée en 2000. Aujourd’hui encore présidé par son fondateur, le groupe n’a cessé d’innover depuis pour améliorer la rentabilité de ses clients. Il accompagne les dirigeants d’entreprises dans une meilleure maîtrise des charges réglementaires (impôts fonciers et taxes) mais également dans la détection de nouvelles sources de financement pour les travaux de Recherche et d’Innovation. Formation et accompagnement, aides et subventions, Crédit Impôt Recherche (CIR), Crédit Impôt Innovation (CII), Jeune Entreprise Innovante (JEI), Structuration de la R&D, mise à disposition d’outils collaboratifs… Le périmètre d’intervention d’Inventage permet de soutenir les organisations dans l’amélioration de la performance de leur R&D.
Pour financer l’innovation…
Des subventions du département ou de la région aux aides nationales ou internationales, les solutions de financement direct sont multiples. Il existe aussi des dispositifs de remboursement des efforts et risques pris en faveur de l’innovation, comme le CIR et le CII ou le statut JEI. Le pôle « Financement de l’innovation » d’Inventage offre un accompagnement sur mesure pour répondre aux exigences de ces différents dispositifs. « Notre équipe pluridisciplinaire composée de docteurs en science, fiscalistes et Ingénieurs se mobilise pour accompagner les entreprises dans le financement et la structuration de leur R&D », explique William Coitou, DG du groupe en charge du
«
financement de l’innovation. « Nous nous attachons à comprendre les enjeux de nos clients en matière d’innovation et identifier les leviers de financement : CIR, CII, subventions… ». L’ambition d’Inventage est de les accompagner dans leur stratégie de financement, avec chiffrage et rédaction de dossiers Crédit Impôt Recherche notamment : « Nos consultants mettent leurs expertises à disposition de nos clients pour les aider dans leurs démarches ».
Maîtriser les dispositifs fiscaux Instauré en 1983, le CIR constitue désormais la plus importante niche fiscale. Il n’y a pas d’argent touché directement, mais les organisations en économisent en déduisant de leurs impôts les sommes allouées aux dépenses de recherche. « À la différence d’une subvention publique, nulle obligation de produire un épais dossier en amont pour y avoir droit. Les entreprises investissant
dans la R&D, en respectant certains critères d’éligibilité, peuvent imputer librement des dépenses au titre du CIR au remplissage de leur déclaration fiscale. Un contrôle permet de vérifier a posteriori la légalité de l’opération », rappelle William Coitou. « Il s’agit d’accompagner nos clients à pouvoir motiver le « juste » crédit, CIR ou CII, en structurant les activités de recherche ou innovation ». Le CII, dont la déclaration s’effectue selon les mêmes modalités que le CIR, est réservé aux PME. « Nous nous assurons du respect des exigences de l’administration pour qu’il n’y ait pas de doute », témoigne le DG d’Inventage, dont l’objectif est d’éviter à ses clients toute déconvenue et perte de temps avec l’administration fiscale.
« Nous travaillons avec Inventage depuis plusieurs années et sommes pleinement satisfaits de l’accompagnement apporté par leurs consultants d’un haut niveau scientifique. Inventage a également tout le savoir-faire administratif dans le montage des dossiers. Ainsi, Inventage a pu parfaitement comprendre notre marché, nos travaux de R&D et constituer notre dossier de Crédit Impôt Recherche. C’est pour nous un gain précieux en temps et en sécurité. »
Président d’une société de Conseil en systèmes et logiciels informatiques
Notre équipe se mobilise pour accompagner les entreprises dans le financement et la structuration de leur R&D. »
Savoir-être et soft skills
Selon l’auteure, nous sommes confrontés à différents « chal lenges civilisationnels » pour lesquels l’innovation doit apporter des solutions. Le premier serait celui de la connaissance. Concurrencée par l’intelligence artificielle, la connaissance humaine est aujourd’hui conditionnée par le développement de l’intelligence émotionnelle. Le deu xième, celui de la disruption, des usages en rupture, accélérés de manière visible par la crise du Covid. L’ère des technologies digitales a créé le changement permanent, en mode accéléré et parfois brutalement. Ce challenge impacte directement la recherche d’idées et il appa raît nécessaire pour s’adapter de recourir à son intelligence créative et de développer des
soft skills permettant de la booster. Enfin, au challenge du besoin de sens, rendu aigu par les différentes crises qui nous font vivre aujourd’hui en état de crise permanent, vient répondre l’innovation responsable, le partage de la
EMOOTIO by MOORTGAT
vision de progrès et l’intelligence collective. Pour cela, les soft skills liées à l’intelligence relationnelle deviennent essentielles. « À l’heure où le monde n’a jamais été aussi évolué intellectuellement et technologiquement, c’est
le moment de s’intéresser à la part d’écologie de notre planète pour la préserver, mais aussi à la part d’huma nité qui fait, d’après nos connaissances actuelles, son unicité », observe Sylvie Brémond Mookherjee. « Les hommes ont déjà gagné de nombreuses guerres du savoir, du savoir-faire et de l’avoir. Aujourd’hui, c’est un enjeu civilisationnel que de plonger dans le savoir-être tellement teinté d’innovation qu’il en devient le savoir-innover ».
Un lieu d’exception pour une expérience disruptive
Emootio est un lieu haut de gamme spécialement conçu pour booster la montée en compétence, la cohésion et l’intelligence collective. Une expérience favorisant l’innovation et le consensus dans les séminaires, workshops, comités de directions, team-building, réunions et événements…
Àl’origine du projet, Jacky Moortgat et son fils Constantin, PDG et directeur marketing de la société du même nom. Acteur incontournable dans les domaines du développement des soft skills, en leadership, négociation et relation client, à la pointe de l’innovation pédagogique, Moortgat a lancé Emootio avec la volonté de réenchanter le présentiel. « Il y avait un décalage entre la qualité de nos formations et la pause de midi », constate Jacky Moortgat qui a donc eu l’idée de transformer le déjeuner en expérience pédagogique. « En s’inspirant de la méthode douce et efficace du nudge - coup de pouce, nous faisons vivre à nos participants de petites activités pendant le déjeuner pour faire bouger les comportements et initier les changements. Nous voulions un lieu dédié aux entreprises et conçu pour
proposer une nouvelle expérience fondée sur la gastronomie. Emootio a été créé pour un effet « waouh » ! ». Un espace de partage et convivialité pour une expérience sans couture afin que la pause de midi ne soit plus un simple repas ».
Une table d’hôte pédagogique et gastronomique
« Propice à la réflexion et à la prise de recul, situé au vert en bord de Marne, ce lieu au design d’exception nous fait voyager », témoigne Constantin Moortgat, soulignant que les chefs d’Emootio, issus des plus grands établissements français et internationaux, mettent tout leur art en œuvre pour sublimer ce moment. « Coanimé par nos consultants et le chef qui prépare la dégustation, l’expérience prend progressivement
la forme d’un atelier interactif : c’est « une bulle » où tous les sens sont sollicités ». À la fois ludique, pédagogique et gastronomique, Emootio crée une nouvelle approche fondée sur l’émotion, favorisant la créativité, le partage de la vision d’entreprise et la cohésion de groupe. De quoi retrouver du sens et réenchanter le travail des collaborateurs et managers.
12 rue Machefer
Saint-Maur-des-Fossés Tél. +33 (0)1 43 28 55 50 moortgat@moortgat.com www.emootio.fr
Concurrencée par l’intelligence artificielle, la connaissance humaine est aujourd’hui conditionnée par le développement de l’intelligence émotionnelle.
« Remettre la créativité au cœur de la stratégie d’innovation de l’entreprise »
Flammable est une société de conseil et un organisme de formation spécialisé dans la créativité stratégique. Éclairage sur son positionnement unique dans le paysage de l’innovation avec sa fondatrice et Présidente, Lucie Cabourdin.
Flammable propose un focus sur la créativité plutôt que sur l’innovation, pourquoi ?
Lucie Cabourdin : Beaucoup d’organisations innovent grâce à des solutions technologiques. C’est une stratégie efficace mais limitée : dans un monde où l’agilité est vitale, il est imprudent de considérer la technologie comme seul levier d’innovation. L’entreprise en dispose d’autres, dont un, puissant, souvent sous-exploité : l’ingéniosité des collaborateurs. Pour voir émerger des idées innovantes, l’entreprise - construction humaine - se doit de cultiver la compétence qui les sous-tend : la créativité. C’est pourquoi Flammable aide les organisations à libérer et tirer profit de leur capital créatif, grâce à une approche holistique unique. Pour paraphraser Confucius, l’entreprise a faim (doit innover) et plutôt que de la nourrir de poisson (de solutions technologiques), nous choisissons de lui apprendre à pêcher (à cultiver sa créativité stratégique).
À quels enjeux répond la créativité stratégique ?
L. C. : Moteur de l’innovation, la créativité est un atout stratégique. Capital souvent endormi, c’est une potentielle source de revenus importants qui doit être placée au cœur de la stratégie d’innovation et considérée comme un actif à développer plutôt qu’un gadget à la mode. Malheureusement, elle est trop souvent mal comprise, mal appréhendée. Certains y voient une compétence innée, quasi magique, échappant à toute rationalité… Flammable s’emploie à déconstruire ces stéréotypes et prouve aux organisations qu’elles disposent d’un capital créatif préexistant sous-exploité. Nous aidons les collaborateurs à être créatifs au quotidien et accompagnons les managers dans la conception d’un environnement propice à l’émergence de la créativité. Ce n’est qu’en alignant management, culture et routines à la stratégie d’innovation que l’entreprise pourra tirer parti de son capital créativité.
« Pour innover, l’entreprise doit cultiver sa créativité stratégique. Flammable aide les organisations à libérer et tirer profit de leur capital créatif. »
Comment accompagnez-vous vos clients ? L. C. : Nous aidons d’abord les RH à placer la créativité au cœur de leur stratégie de développement de compétences grâce à nos programmes de formation originaux conçus pour tous les collaborateurs. Un parcours spécifique au format innovant est proposé aux leaders et managers : un guide pour façonner une culture de la créativité stratégique adaptée à leur contexte. Nous animons également des séminaires de résolution créative de problèmes au moyen d’outils exclusifs comme notre méthode D.I.S.R.U.P.T.T.®. Mais l’émergence de la créativité nécessite surtout des ajustements culturels et/ou structurels, nous proposons donc des audits spécialisés pour comprendre les éventuels freins internes à la créativité et les lever ensemble.
Quels bénéfices en retirent les organisations ?
L. C. : Elles vont progressivement démultiplier leur potentiel de résolution de problèmes et d’innovation au quotidien, tout en gagnant
Propager la flamme de la créativité dans les rouages de l’entreprise
• Une approche de l’innovation centrée sur l’humain, inspirée des best practices des industries créatives
• Une démarche personnalisée, adaptée aux entreprises de toutes tailles et tous secteurs, en France et à l’international (FR & EN)
• 3 pôles, des solutions à la carte : Creative Lab (séminaires d’innovation), Creative Coach (formation professionnelle), Creative Strategists (audit, conseil)
• Des outils associant processus d’innovation reconnus (design thinking) et méthodes d’idéation exclusives
en réactivité et en agilité. Dans un contexte de guerre des talents, c’est aussi pour elles une manière de revaloriser le capital humain en le remettant au cœur de la stratégie d’innovation. Permettre aux collaborateurs d’être créatifs au quotidien, c’est un gage d’autonomie et de bien-être au travail, qui renforce la rétention des talents, l’attractivité de l’entreprise et valorise la marque employeur.
Tél. +33 (0)6 33 64 61 13 welcome@flammable.fr www.flammable.fr
Un livre et une attitude pour s’adapter au monde qui change
Pourquoi ce livre ?
Sylvie Brémond : J’ai toujours été fascinée par le contraste entre le défaitisme généralisé face au monde qui change et l’optimisme des innovateurs qui ont cette capacité incroyable à trouver des solutions dans l’adversité, à rebondir, à se surpasser et à « changer le monde »… Imaginé comme un pont entre le monde de l’innovation - au pouvoir magique de transformation - et celui du coaching, ce livre illustre l’approche audacieuse que je propose : retenir le meilleur de l’innovation et le relier à l’intelligence émotionnelle et
relationnelle au service du développement de nos qualités humaines.
Qu’apportez-vous aux lecteurs ?
S. B. : Réunis autour d’un même objectif, celui de la transformation - du monde par l’innovation et de l’homme par le coaching -, ces deux mondes impulsent aussi une nouvelle attitude commune fondée sur des soft skills telles que créativité, empathie, résilience, persévérance… Un nouveau savoirêtre nécessaire dans le monde qui change : le savoir-innover. Je partage dans cet ouvrage les clés et outils issus de mon expérience de DRH et du millier d’heures de coaching donné depuis 10 ans au sein de mon cabinet Innovation Blossom.
À qui s’adresse-t-il ?
S. B. : À tous ceux, personnes ou équipes, qui
KODKODKOD STUDIO
souhaitent s’accomplir tout en prenant part à la construction d’un monde futur meilleur. Pour cela, rien de tel que d’apprendre à mobiliser intelligence cognitive et émotionnelle !
Véritable voyage au cœur du meilleur de l’innovation, mon livre intéressera aussi bien les chefs d’entreprise, DRH, directeur innovation, marketing, digital, informatique, etc., que les professionnels de l’accompagnement, formateurs, coachs, consultants spécialisés ou tout lecteur potentiel désireux de progresser personnellement, en période de transition ou de résilience…
sylvie.bremond@innovationblossom.com www.sylviebremond.com www.savoir-innover.com
Un studio de développement imaginé et créé par des codeurs
Kodkodkod Studio développe projet web, blockchain et e-commerce avec l’agilité d’un freelance et la puissance d’une agence. Cofondateur et DG, Morgan Bancel, revient sur ce modèle hybride et ses atouts.
Pourquoi un studio ?
Morgan Bancel : Les besoins augmentent et se sophistiquent, mais les journées des développeurs freelances ne sont pas extensibles et nous ne voulions pas créer une énième agence avec toutes les problématiques que l’on peut y rencontrer : manque de souplesse et de réactivité, sous-traitance en cascade… Un manque de proximité qui peut parfois conduire à une certaine inefficacité. Kodkodkod s’est donc constitué en studio, un modèle hybride avec un pool de développeurs indépendants.
Qu’apportez-vous à vos clients ?
M. B. : Le studio s’inscrit dans une démarche de proximité, avec l’agilité d’un freelance et la force d’un groupe. Le but est de changer les codes et donner plus de flexibilité et de clarté dans les projets à travers une relation
direct et de confiance entre le développeur et l’entreprise. À l’heure de la démocratisation du télétravail, avec des Kodeurs connectés depuis plusieurs pays, nous avons su faire du décalage horaire une arme secrète pour la productivité de nos clients. Nous codons 20h sur 24 et réalisons tous types de projets de la web app, du e-commerce ou de la Blockchain.
Comment abordez-vous la Blockchain ?
M. B. : La Blockchain, qui révolutionne le fonctionnement des échanges d’informations et des transactions en ligne, se dresse comme une opportunité innovante de changer les codes de notre société avec son mécanisme tourné vers l’humain. On découvre tous les jours de nouvelles façons de l’utiliser et Kodkodkod en a fait sa priorité tant la demande ne cesse de croître.
Aujourd’hui, nous sommes de plus en plus contactés pour ce type de projets, des cas d’usage sur lesquels nous aimons particulièrement travailler car ils requièrent beaucoup de conseils ce qui correspond à nos valeurs.
Tél. +33 (0)4 51 20 24 24 morgan@kodkodkod.studio kodkodkod.studio
Rencontre avec Sylvie Brémond Mookherjee, coach de dirigeants après un parcours dans l’innovation et les RH, chez Orange et L’Oréal, auteur de Savoir-Innover, l’attitude innovation pour s’adapter au monde qui change.Pour une transformation durable
Depuis 2016, Green Ocean accompagne les entreprises pour impulser, animer et piloter sereinement leurs projets innovants, transverses et collectifs. Entretien avec sa fondatrice, experte Conseils en innovation et passionnée, Bénédicte Decuypère.
Comment définir l’innovation ?
Bénédicte Decuypère : Toute innovation doit comporter un élément de nouveauté réellement significatif, être implémenté sur son marché et avoir une réelle valeur perçue. Outre leur nouveauté, elles doivent avoir été mises en œuvre pour devenir des innovations, donc effectivement déployées et utilisées au niveau du marché ou de l’entreprise, sinon on parlera d’invention. Une innovation peut être incrémentale, lorsqu’elle améliore un élément existant, ou adjacente s’il y a duplication d’un modèle. On parle d’innovation de rupture, ou disruptive, quand sa mise en œuvre change radicalement les pratiques habituelles, voire radicale si elle révolutionne les habitudes en créant un nouveau besoin.
Quels sont les freins à innover ?
B. D. : L’innovation est souvent mal comprise. Galvaudée par certaines organisations qui font l’amalgame avec l’amélioration continue. Cela peut aussi susciter la peur. Je rencontre des entreprises qui n’osent pas, pensant qu’innover est réservé aux laboratoires et blouses blanches ou à la NASA ! C’est pourquoi nous commençons par sensibiliser les équipes de manière ludique sur ce qu’est l’innovation, qui peut prendre des formes multiples. L’OCDE considère ainsi différentes catégories : l’innovation de produit (bien ou service), de procédé (production ou distribution), d’organisation, de commercialisation…
À quels enjeux répondez-vous ?
B. D. : S’il est relativement facile d’avoir des idées innovantes, l’enjeu est de les implé-
menter dans l’organisation, dans son modèle économique, dans son marché. Pour cette raison, innover est en réalité un processus apprenant, au-delà d’une solution innovante. D’autant qu’aujourd’hui les entreprises se doivent d’être en adaptation permanente face aux mutations sociétales, économiques et environnementales ainsi qu’aux comportements qui changent. Innover durablement devient une nécessité et l’enjeu est donc avant tout d’acculturer les équipes à l’innovation. Car ce sont les collaborateurs qui permettent concrètement d’innover, que ce soit dans sa phase d’impulsion comme de mise en œuvre ! Notre vocation est justement de les rendre autonome avec un processus réplicable.
Comment les accompagnez-vous ?
B. D. : Nous proposons un accompagnement en 5 paliers et 5 mois (cf. encadré) : un cadre
ENGAGER L’INNOVATION
5 paliers, 5 actions en 5 mois pour structurer et impliquer les équipes
1. Décider un cap Diagnostic & ambitions : sur quoi innover ? vers quoi tendre ?
2. Définir un terrain de jeu Stratégie & processus : comment procéder ? avec qui ? avec quels moyens ?
3. Impulser des actions Idées & plan d’actions : veille et émergence de solutions innovantes + actions à mettre en place.
4. Expérimenter sur le terrain
Pilotage & engagement : expérimentation/ prototypage avec implication du collectif pour tester l’adhésion des utilisateurs (en se projetant sur un nouvel usage) et vérifier le potentiel de pénétration du marché, mais aussi ajuster pour adapter si nécessaire avant la mise effective sur le marché.
5. Ancrer l’expérience Compétences & ancrage : comment accompagner dans la durée ? quelles nouvelles postures
structurant et outillé pour ancrer l’expérience et transmettre les méthodes dans une optique de pérennisation. Nous élaborons avec l’entreprise une démarche d’innovation adaptée à son organisation et sa maturité. Avant de fonder Green Océan, j’ai été Directrice de l’innovation et de la conduite du changement pour un grand groupe. Une expérience riche de succès et d’échecs qui me permet aujourd’hui d’accompagner les entreprises à installer le terreau favorable à l’innovation pour faire émerger des nouveaux relais de croissance et de performance. La co-construction avec l’entreprise est la garantie à la fois d’innover et d’acculturer à l’innovation.
benedicte.decuypere@green-ocean.fr www.green-ocean.fr bénédicte-decuyperegreenocean
Bénédicte Decuypère, fondatrice de Green Ocean« S’il est relativement facile d’avoir des idées innovantes, l’enjeu est de les implémenter dans l’organisation, dans son modèle économique, dans son marché. »
LE E-COMMERCE PAS DE SUCCÈS SANS STRATÉGIE ADAPTÉE
promotion d’une démarche responsable.
Bien sûr le choix des produits et services à mettre en vente est entièrement corrélé aux acheteurs potentiels. L’autre indispensable avant de se lancer dans le e-commerce est donc de bien connaître sa cible et de savoir comment il se comporte en ligne.
C’est un fait : le e-commerce fait partie intégrante des habitudes des consommateurs, lesquels attendent donc des marques et entreprises qu’ils disposent d’une offre en ligne. Mais profiter de l’engouement des cyberacheteurs requiert une stratégie très précise et un accompagnement afin de toucher les bons clients au bon moment avec les bons produits. Explications.
En 2021, les ventes sur internet ont dépassé les 129 milliards d’euros en France, les 718 mil liards en Europe et atteint près de 5 000 milliards de dollars dans le monde. Sur notre territoire, le poids du e-commerce représente ainsi, selon la FEVAD (Fédération du e-commerce et de la vente à distance) et l'Insee, 14,1 % du commerce de détail, contre 9,8 % en 2019. La place que prend le e-commerce dans notre économie ne laisse donc aucun doute sur les opportu nités d’image et d’affaires qu’il concentre pour les entrepreneurs de toutes tailles.
Mais qu’on soit une entre prise existante disposant de magasins ou locaux, ou une société nouvellement créée, performer dans le commerce digital ne s’improvise pas et exige une grande rigueur pour identifier les besoins et les prospects, établir une relation client efficace et durable ou encore garantir des stocks suffisants et des délais courts pour répondre à la demande.
Les bons produits pour les bons clients Toute stratégie de e-commerce commence par l’iden tification des produits et/ ou services à vendre. Pour ce faire, il est nécessaire de
scruter le marché actuel mais aussi les tendances. Certains secteurs sont ainsi appelés à connaître une forte croissance sur internet comme les soins personnalisés ou l’alimentation. Et les consommateurs accordent de plus en plus d’importance à l’empreinte écologique des produits ainsi qu’au made in France. Selon une enquête de 2020 menée conjointement par KPMG et la FEVAD, 53 % des cyberacheteurs déclarent tenir compte d’éléments environnementaux, responsables ou éthiques dans leurs habi tudes de consommation en ligne. Ils sont même 70 % à privilégier les sites faisant la
Les experts conseillent aussi de développer ce qu’ils appellent des « personas » ou « buyers personas », les clients parfaits en somme. Car en déterminant l’âge, la localisation, les loisirs ou encore le revenu moyen de ces personas, le e-commer çant s’assure ensuite de mieux cibler les cyberacheteurs intéressés via les bons messages, les bonnes descriptions, les bonnes offres…
Une navigation fluide pour des paniers validés Une stratégie de e-commerce efficace passe ensuite par un site ou une plateforme de vente bien optimisés et per mettant un parcours fluide et clair pour les clients. Il s’agit de créer une vitrine propice à la vente et en adéquation avec sa cible et ses préférences. La homepage est donc essen tielle, mais pas seulement. Il faut aussi, par exemple, que le site ou la plateforme de vente soit adapté à l’achat depuis un mobile. Car le M-Commerce progresse : en 2021, 42 % des Français ont acheté sur inter net via leur téléphone ou tablette, un chiffre en hausse de 10 % sur un an.
CONTRACT FACTORY
Des documents et formalités juridiques rapidement et à moindre coût
Besoin, dans un bref délai, de documents et formalités juridiques pour votre cabinet, votre entreprise ou votre activité professionnelle ? Contract-Factory répond à vos attentes en ligne, avec efficacité et expertise. Explications de son PDG et fondateur, Michel Galligo.
Pouvez-vous présenter Contract-Factory en quelques mots ?
Michel Galligo : Contract-Factory a été créée en 2014 dans le but de minimiser les coûts d’élaboration de documents juridiques. Les premiers documents traités furent des contrats de travail puis, dans un second temps, des contrats de service de prestation. Nous en sommes rapidement venus aux documents et formalités relatifs aux formalités des sociétés (immatriculation, modification et fermeture). Depuis 5 ou 6 ans, les formalités des sociétés représentent 80 % de notre CA, et 20 % pour la préparation des documents professionnels (contrat de travail, CGV, NDA, contrat de vente) et de la vie quotidienne (contrat de location, courriers divers, convention de PACS…).
Comment vous est venue l’idée de ce service en ligne et automatisé ?
M. G. : En 2014, je dirigeais déjà des sociétés depuis une dizaine d’années. À ce titre, j’avais régulièrement besoin de documents juridiques. En ce qui concerne les plus simples d’entre eux, j’avais le sentiment de tarifs souvent excessifs pour la production de documents aisément duplicables. Un sentiment de gâchis, quelque part, dans la mise à contribution de juristes pour élaborer des documents “répétitifs”. L’objectif de ContractFactory était donc, et reste à ce jour, de fournir un service simple, efficace et économique.
Comment fonctionne-t-il, concrètement ?
M. G. : Les personnes qui arrivent sur notre site internet doivent répondre à un questionnaire très simple et très précis à la fois, élaboré aussi bien à l’attention des néophytes sans aucune connaissance du langage juridique, qu’à celle des professionnels (comptables, notaires, avocats). La qualité du questionnaire est essentielle, elle est à la base du service fourni : de bonnes questions, précises, exhaustives, réduisent la possibilité d’erreurs dans la rédaction du document. Pour continuer sur le questionnaire, nous
Traitement rapide comme toujours et les conseillers très réactifs aux demandes par mail et par téléphone je recommande vivement !
Pierre Z. - suite à une commande du 28/09/2022
4.8/5 Excellent
L'accès au site est très facile, même pour les seniors, l'accompagnement pour la création d'une SAS, très efficace. Merci à l'équipe pour sa gentillesse
Severine A. - suite à une commande du 31/10/2022
Excellent prestataire, je le recommande vivement !
Maître PHILIPPE Z. - suite à une commande du 02/11/2022
mettons également un point d’honneur à ne pas demander 2 fois la même réponse à nos utilisateurs (« Nom / Prénom » par exemple), dans ce même souci d’efficacité et de rapidité, et avec la même volonté de réduction des marges d’erreur. Une fois le questionnaire rempli, nos algorithmes prennent en compte les réponses et les différents paramètres pour concevoir et proposer le document demandé : statuts de société, PV d’Assemblée Générale, bail, contrat de travail, etc. Nous laissons toujours la possibilité à nos clients d’une reprise manuelle, ou de l’ajout de leurs propres documents, s’ils le souhaitent.
Enfin, pour vous donner un exemple concret, là aussi, notre tarif PRO pour une création de société, en 48h et tous frais légaux inclus, est de 339 € HT. Une fois le document obtenu, si des doutes ou des questions subsistent, une hotline permet aux utilisateurs d’être accompagnés et assistés et des juristes traitent la formalité.
Contract Factory est un acteur déjà bien établi sur le marché des documents juridiques. Notre technologie, l’ergonomie de nos solutions et notre offre de services ultra-efficace
Clair, limpide, rapide, tout ce qu’il me faut en tant que gérant n’ayant pas le temps de préparer mes documents juridiques.
Lionel E. - suite à une commande du 10/11/2022
nous ont en effet, et en toute modestie, rendus indispensables auprès de beaucoup d’utilisateurs néophytes. En parallèle, de plus en plus de professionnels font appel à nous, notamment pour l’efficacité de nos formalistes. Ils réalisent que Contract-Factory leur apporte des solutions bien moins onéreuses et bien plus rapides que leurs partenaires formalistes habituels qui ne bénéficient pas des mêmes technologies. En outre, nos process très automatisés, et nos solutions dématérialisées, nous permettent de garder un temps d’avance sur les cabinets qui travaillent de manière très traditionnelle, « à la main » : ainsi, ContractFactory est d’ores et déjà opérationnel à 100 % pour le nouveau Guichet Unique de gestion des formalités de société qui entrera en vigueur au 1er janvier 2023. Les habitudes vont changer, nous sommes déjà prêts !
Tél. +33 (0)9 72 57 50 30 contact@contract-factory.com www.contract-factory.com
« Un service simple, rapide, automatisé, pour les néophytes ET les professionnels. »
Être visible
Mais pour être visible des cyberacheteurs, surtout lorsqu’on débute dans le e-commerce, le travail sur les produits, la cible ou le site de vente ne suffisent pas. Les entrepreneurs peuvent miser sur plusieurs canaux dont les médias sociaux pour faire venir les clients à eux.
Le recours à la publicité via l’utilisation de liens spon sorisés sur les moteurs de recherche ou réseaux sociaux s’avère aussi opportun, même si rapidement coûteux. Moins onéreux mais ne por tant ses fruits qu’à moyen et long terme, le référencement naturel ou SEO est aussi un excellent moyen de gagner en visibilité.
Et bien sûr, en particulier pour des petites entreprises cherchant à se faire connaître
AMAZON
rapidement en ligne, les marketplaces comme Amazon ou eBay permettent de béné ficier de l’audience des plus grands sites marchands en France et dans le monde, des moyens de transaction qu’ils proposent et parfois de leurs services logistiques. De plus, ces plateformes investissent des budgets conséquents dans le marketing digital et la publicité, et ont la confiance des consommateurs pour un e-shopping sécurisé et rapide.
Les marketplaces peuvent donc être un moyen pour se lancer ou un canal supplé mentaire pour augmenter ses ventes et sa visibilité.
La logistique est clé Outre l’importance d’avoir un processus de navigation et de paiement simple, il faut aussi penser aux phases hors ligne mais nécessaires à la satisfaction des clients, à savoir la maîtrise des stocks, le proces sus de livraison et le SAV. Il est bon de proposer aux cybe racheteurs plusieurs options de livraison ou de faciliter le retour de marchandises mais cela exige d’avoir mis en place une stratégie logistique poin tue et agile. Là encore, des professionnels sont en mesure d’accompa gner les entrepreneurs. La société iTinSell par exemple
a mis au point des solutions d’expéditions et de suivi de colis personnalisé. Amazon, de son côté, propose de prendre en charge totalement la gestion des expéditions et la garantie des délais de livrai sons via son service FBA. Des spécialistes de la logistique et marketplaces ont aussi ima giné des solutions complètes mêlant gestion des stocks, d’inventaires, de facturation, et synchronisation des flux logistiques.
Pour se lancer et durer dans le e-commerce, il faut donc non seulement adopter les codes maîtrisés par les pure players installés et les e-consommateurs avertis, mais aussi construire un écosystème solide qui permette d’être visible et de garantir une excellente satisfaction client.
LA solution gagnante pour les TPE et PME françaises
Consciente depuis longtemps de l’évolution des modes de consommation, Amazon propose des solutions simples et efficaces qui répondent à la fois aux demandes des usagers et aux besoins des entreprises.
La diversité des analyses aboutit au même constat : les habitudes de consommation ont profondément évolué et les Français consomment de plus en plus en ligne. Une tendance forte depuis de nombreuses années, qui s’est muée en lame de fond à l’amorce de la crise sanitaire de février 2020. Il subsiste pourtant un paradoxe : les dirigeants français ont pleinement pris conscience de la nécessité de développer leur présence en ligne mais le constat, là aussi, est implacable. Avec 20 à 25 % seulement d’entreprises disposant d’un site marchand, la France est en retard sur les autres pays européens.
Des résultats spectaculaires et rapides
Autre constat frappé du sceau de l’évidence : les entreprises qui s’adaptent réussissent. Comment ? Grâce, notamment à la
place de marché d’Amazon, qui a permis aux plus de 13 000 TPE et PME françaises qui vendent sur Amazon d’enregistrer pas moins de 600 millions d’euros de ventes à l’export l’année dernière, et de créer plus de 35 000 emplois à date. Un exemple ? Celui de l’Artisan du cristal est particulièrement parlant : ce fl euron de l’artisanat français, créé par Valéry Klein, compagnon formé auprès des meilleures ouvriers cristalliers de France et solidement implanté à Vallauris depuis plus de 30 ans, a sauté le pas du numérique en 2016 en s’appuyant sur Amazon et sa boutique dédiée à l’artisanat français. Et son art s’exporte désormais en Europe, en Chine et aux États-Unis. « L’essentiel de ma stratégie e-commerce repose sur le site d’Amazon », explique le fondateur de la société, Valéry Klein. Sa réputation est exceptionnelle et « la philosophie de leur boutique de produits
artisanaux à prix compétitifs correspond à la nôtre : des articles fabriqués dans le respect du travail bien fait ».
Accompagner la digitalisation des entreprises françaises
Pour permettre de sauter le pas (du numérique), Amazon a lancé, en 2020, l’Accélérateur du Numérique : un outil de formation gratuit et en ligne qui permet de disposer des moyens et de l’accompagnement nécessaires pour se lancer via 120 modules de formation dédiés, créés en partenariat avec des experts : création de site web mais aussi marketing en ligne, publicité etc. Mieux : tous les 3 mois, des bootcamps de 3 jours sont proposés pour suivre des ateliers de formation accélérée, en plus du coaching individuel, lui aussi proposé gratuitement. Alors, qu’attendez-vous pour sauter le pas vous aussi ?
Faites confiance à DPD France pour vos livraisons
La livraison est le dernier maillon d’un acte d’achat réussi. Il est donc primordial d’opter pour un acteur fiable et reconnu afin d’assurer la satisfaction et la fidélisation de vos clients.
Des solutions de livraison qui s’adaptent parfaitement au rythme de vie de vos clients :
Predict
La solution de livraison sur-mesure à domicile permettant à vos clients de connaître le jour et le créneau horaire de livraison de 3 heures, et de le modifier librement en cas d’absence.
DPD Relais
La solution 100% flexible pour recevoir un colis et effectuer un retour d’article. Un réseau de proximité de plus de 8 500 relais, permettant à chacun de vos clients de s’organiser en toute liberté !
ITinSell
Réussir la transformation éco-responsable de la logistique mondiale
Julien Fiette, encore étudiant en 2008, a fondé la société ITinSell avec une idée majeure : simplifier les expéditions des colis pour les e-commerçants et fournir une expérience de livraison séduisante pour les consommateurs. Aujourd’hui c’est plus que jamais d’actualité, à l’échelle mondiale.
d’analyse puissant, permettant de constater les failles et proposer des optimisations. La masse de données qui correspond aux flux logistiques traités par ITinSell est exploitée pour améliorer les délais de livraison, les coûts de transport et même pour réduire l’empreinte carbone.
LA DATA AU SERVICE D’UNE LOGISTIQUE EFFICACE ET PLUS GREEN
Dès 2019, avec le soutien de l’ADEME (L’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), les équipes d’ITinSell ont construit et testé la solution qui contribue à rendre la logistique plus éco-responsable, simplement en réduisant le vide dans les emballages e-commerce.
Julien Fiette : ITinSell est née d’un constat : l’insatisfaction potentielle des clients e-commerce ne vient pas de la qualité du produit commandé, mais l’expérience de livraison dans la majorité des cas. Pour anticiper et éviter les incidents de livraison, les équipes d’ITinSell ont développé une suite logicielle pour l’expédition, le tracking des colis, la communication client et un outil
ORBITVU
Avez-vous une idée du taux de vide qui est transporté dans les containers, des camions et à l’intérieur des emballages ?
J. F. : Nous avons tous constaté un jour, en ouvrant un colis, l’incroyable gâchis d’emballage, pour expédier un tout petit article.
ITinSell a décidé de mettre au service de «l’économie du vide » différentes IA permettant de réduire de plus de 50 % le taux de vide dans les emballages du e-commerce.
Des studios photo automatisés
sociaux
La réalisation de contenus visuels à destination du web et des réseaux sociaux demande une certaine expertise que beaucoup d’entreprises ne disposent pas. L’internaute souhaite voir le produit dans sa totalité, avec ses détails, couleurs et textures. Les entreprises doivent donc produire de plus en plus de photos rapidement et facilement.
Les solutions ORBITVU automatisent l’ensemble du processus. En moins d’1h30, un opérateur peut shooter jusqu’à 100 produits, sous 5 angles différents, incluant la postproduction et la mise en ligne des images. De
quoi gagner un temps précieux et réaliser de belles économies sur les coûts de production des contenus.
Avec ORBITVU, moins de 3 minutes suffisent pour créer la présentation d’un produit à 360° et 36 photos avec détourage automatique, sans délai ni frais supplémentaires. Nos clients optimisent leur processus de production de contenu en travaillant plus rapidement avec du personnel moins qualifié. Ils réduisent ainsi les coûts, les délais de mise sur le marché et offrent une meilleure expérience client.
Mais ce n’est qu’un début ! Toute la chaîne doit en prendre conscience et le vide doit être réduit dès la production des produits que nous consommons. Soutenez nos initiatives en signant notre charte via le QR Code.
Tél. +33 (0)4 30 65 04 10 sales@itinsell.com itinsell.com
Nous assurons un service de conseil et support technique. Nous organisons également des présentations et des formations à l’utilisation de nos produits.
ORBITVU propose des studios photo pour tous types de produits, du bijou jusqu’aux meubles, en passant par les chaussures, vêtements sur mannequins ou les vélos. Nous avons également un studio d’automatisation de vidéo de mode, pour réaliser des défilés.
Le visuel est une partie très importante pour les entreprises qui souhaitent vendre leurs produits en ligne. Pour aider celles qui ne disposent pas de compétences en photographie, l’équipe d’ingénieurs d’ORBITVU conçoit des studios photos faciles à utiliser et au format photo adaptés pour les réseaux sociaux et sites E-commerce.
28 rue Godefroy Cavaignac - 75011 Paris france@orbitvu.com
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Présenter ses produits sur Internet et réseaux
est un enjeu capital pour les entreprises. ORBITVU accompagne ces entreprises en proposant des solutions de photographie de produits automatisées.
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SQUARE
Des solutions de vente pour les TPE et PME
Lancé en 2009 par Jack Dorsey, fondateur de Twitter, Square et son écosystème de solutions de ventes omnicanales sont déjà bien implantés en Europe. Daniel Nicolas, directeur commercial, nous explique les ambitions de la société.
Quelle est la genèse de Square ?
Daniel Nicolas : Il faut remonter à 2009 et à la « première vie » de Jim McKelvey, cofondateur de la société : alors artisan (il confectionnait des robinets en verre soufflé), il eut la frustration de ne pas pouvoir encaisser un paiement par CB lors d’un salon professionnel. Son téléphone en main, il se dit alors qu’il serait formidable de disposer d’un outil qui permette d’accepter des transactions via mobile. Il s’est alors rapproché de son ami Jack Dorsey pour lui faire part de sa réflexion. C’est ainsi qu’est née Square : pour permettre aux TPE et PME, qui doivent souvent faire face à des barrières technologiques, contractuelles ou tout simplement financières (coûts trop élevés à supporter pour elles), d’avoir un accès facile et équitable aux services financiers.
Square est un acteur pionnier en matière de solutions de paiement.
D. N. : En effet, nous avons aujourd’hui la chance d’être largement reconnus pour nos solutions matérielles et logicielles, puisque, peu à peu, notre écosystème de produits s’est développé lui aussi pour un commerce multi-canal. Nous proposons ainsi un système tout-en-un, une offre intégrée et complète, qui permet d’accepter toutes formes de paiement : en magasin, à distance, par téléphone, et en ligne. À cela s’ajoutent de nombreuses solutions métier permettant, pour n’en citer que quelques-unes, la gestion des employés, l’interaction avec la clientèle (Marketing Square), ou encore sa fidélisation (Fidélisation Square).
Quid de la présence de Square en France ?
D. N. : Comme dit précédemment, Square bénéficie déjà d’une belle renommée aux ÉtatsUnis et au Canada, et nous avons amorcé il y a quelques années notre développement en Europe (France, Royaume-Uni, Irlande et Espagne). En France, nous souhaitons agrandir notre équipe et sommes en pleine
phase de recrutement. Notre ambition est de devenir le partenaire de référence des TPE et PME françaises, et de les accompagner dans toutes les étapes de leur développement. Le marché français des TPE/PME est très fragmenté, il rassemble une multitude d’acteurs très hétéroclites. En 2021, le nombre d’e-acheteurs français a franchi le cap des +50 %. L’expérience mobile est également en forte augmentation. C’est un marché en pleine mutation donc, complexe, mais à fort potentiel ! Nous avons pris tous ces enjeux en compte pour adapter notre offre au marché français, et proposer des solutions innovantes, accessibles, homogènes et faciles à prendre en main. Grâce à notre écosystème complet et intégré, nous proposons une nouvelle expérience aux entreprises, leur permettant de centraliser l’ensemble de leurs solutions de paiement et de gestion auprès d’un seul fournisseur.
L’objectif, au final, reste donc le même : simplifier l’accès aux services financiers.
D. N. : Absolument. Et cela s’effectue de manière très simple là aussi, à travers une tarification équitable et transparente. Pas de
frais cachés, pas de surprises : tout est défini avant la mise en place, en fonction de la volumétrie de paiements (plus votre volume est important, plus les tarifs seront avantageux). L’implémentation des outils et logiciels se veut, elle aussi, très aisée, sachant que vous pouvez à tout moment bénéficier de l’accompagnement d’une équipe expérimentée et qualifiée si vous en ressentez le besoin. Ce sont les commerçants eux-mêmes qui nous le disent : aujourd’hui, leurs clients sont à la recherche d’une expérience. Plus cette expérience sera intégrée, plus le client sera satisfait et donc fidélisé. Square propose à la fois les services, l’accompagnement et les tarifs pour permettre aux petits commerçants de proximité, aux TPE, PME mais aussi aux plus grandes entreprises qui le souhaitent, de leur donner satisfaction.
Daniel Nicolas, directeur commercial de SquareL ’ INFOGÉRANCE UN CHOIX POUR LA TRANQUILLITÉ ET L’AGILITÉ
Toutes les entreprises sont aujourd’hui digitalisées. Mais leurs activités ont beau dépendre en partie des outils numériques, elles ne sont que rarement liées à l’IT en général. Recourir à un service d’infogérance c’est donc s’assurer qu’elles auront toujours des outils fonctionnels, utiles aux métiers et sécurisés. Décryptage.
Nul besoin d’utili ser des technolo gies de big data ou d’IA pour avoir à se poser la question de la gestion de son service d’information. Quelques postes informatiques dotés d’une suite office, d’une boîte mail interne et d’un logiciel basique de gestion ou de prises de rendez-vous suffisent à composer un SI. Mais qu’il soit simple ou com plexe, tout SI est central dans la continuité d’activités des entreprises.
Aujourd’hui, toutes les entre prises s’appuient en effet sur des outils numériques pour gérer leurs rendez-vous, leur comptabilité, leurs paie ments, leurs commandes et expéditions, leur suivi de production, leur relation client… Car ils sont gages d’efficacité, de partage rapide de l’information et de la donnée, d’omnicanalité, voire d’ana lyse et de prospective. Mais pour la majorité des sociétés ils restent des outils au service
de leurs métiers. Pourtant lorsqu’un SI n’est pas à jour, rame, tombe en panne, est victime d’une cyberattaque, il ralentit la productivité des collaborateurs au mieux, et peut conduire à l’arrêt des activités et à la perte de don nées sensibles au pire. Pour une entreprise, la gestion efficace du système et des réseaux informatiques est donc primordiale à son quotidien d’abord. Elle peut aussi l’être pour son déve loppement et garantir sa compétitivité. Or peu de sociétés disposent de ser vices spécialisés en interne, et même quand elles ont des DSI importantes, il n’est pas toujours aisé de sélectionner les bonnes applications et technologies appropriées aux usages, de faire le tri entre les multiples nouveautés qui arrivent sur le marché chaque année, ou encore de manager l’ensemble des postes, périphériques, applications, stockages et mouvements de données.
Bien plus qu’une assistance technique d’urgence Pour les TPE/PME comme pour les plus grandes entre prises, s’appuyer sur des experts de l’infogérance va donc être une garantie de dis poser de compétences spéci fiques. On parle d’externaliser la maintenance informatique certes. L’infogérance répond historiquement à une logique curative. Mais les infogéreurs n’interviennent pas seulement dans l’urgence. Aujourd’hui, les services qu’ils proposent vont de l’installation à l’assis tance technique en passant par le paramétrage, le maintien opérationnel du réseau informatique, les mises à jour, les sauvegardes de données et opérations de cybersécurité, voire la supervision, l’identi fication de points d’amélio ration et des conseils pour développer efficacement son système informatique. Qui dit infogérance ne dit donc pas réponse à un besoin ponctuel. L’infogérance implique
un réel partenariat au ser vice de la tranquillité d’esprit des dirigeants et salariés et de l’agilité de tous. C’est un moyen pour que des entre prises non spécialisées dans l’IT se concentrent réellement sur leur cœur de métier et apportent leur valeur ajoutée.
Réactivité et proximité : deux critères pour choisir Évidemment, les offres pro posées par les experts en infogérance doivent être adaptées aux besoins spécifiques de chaque métier et de chaque entreprise. C’est un prérequis. Après quoi deux critères majeurs doivent guider les sociétés dans leur choix d’infogéreur. La réacti vité d’abord. Elle est en effet essentielle en cas de panne ou suite un acte de piratage pour rétablir le système dans des délais brefs. Aujourd’hui, tous les spécialistes proposent une assistance à distance généra lement très bien orchestrée mais aussi des interventions rapides sur site au besoin. Et le deuxième critère de choix est la proximité. Il peut s’agir de proximité géographique, mais surtout d’une proximité dans les relations pour s’assurer que les experts en infogé rance comprennent bien un business, ses priorités et ses attentes. De quoi optimiser les coûts de gestion de son SI mais aussi optimiser dans le temps les performances de l’entreprise.
GROUPE INTERWAY
L’infogéreur qui vous accompagne dans vos évolutions
Interway se positionne comme le partenaire de votre digitalisation avec son offre de services délivrée sous l’acronyme SESAM pour : Support, Exploitation, Supervision, Administration et Maintien en conditions opérationnelles.
« Pour les entreprises, le choix de leur infogéreur est avant tout un enjeu stratégique. Depuis 30 ans, nous adaptons notre offre SESAM aux évolutions des métiers et des usages de nos clients afin de leur garantir une utilisation optimale et confortable de leur Système d’Information et ainsi offrir le meilleur niveau de qualité possible. Nos clients peuvent ainsi se concentrer sur leurs propres missions » explique Eric Jotti, Directeur Général du Groupe Interway. L’offre repose sur des services et expertises internes : Interway dispose d’une présence
terrain répartie sur l’ensemble du territoire, de plusieurs centres de supports en France, d’un centre logistique et d’experts technologiques pour couvrir l’ensemble des besoins.
Proximité et Innovations
Véritable guichet unique, Groupe Interway s’appuie sur une stratégie de proximité pour accompagner ses clients dans une logique de réussite.
« Pour nous, la maîtrise des enjeux métiers et la perception de nos utilisateurs sont au cœur de nos préoccupations » estime Frédéric Clert, Responsable de l’offre Infogérance.
« Cette vision client associée à notre écosystème technologique permet d’adapter nos process dans une démarche d’amélioration continue et de leur proposer des solutions
innovantes personnalisées » analyse Eric Jotti.
Quel que soit l’environnement utilisateur, Interway propose notamment une prise en charge parfaitement adaptée et humanisée grâce à son offre d’Assistance Visuelle Interactive et la fourniture de solutions matérielles mises à disposition dans ses Lockers connectés.
Interway se positionne comme le partenaire privilégié capable d’accompagner ses clients dans leurs performance et succès.
www.groupe-interway.fr
TIKOUN INFO
Déléguez pour vous consacrer à l’essentiel : votre métier
Même les petites entreprises peuvent s’offrir des services d’infogérance.
En région parisienne, Tikoun Info propose de prendre en main votre parc informatique grâce à une offre de proximité abordable. De quoi exercer ses activités sans être inquiétés.
afin de signaler une problématique. Nos clients disposent de nos lignes directes et les demandes sont régulièrement traitées à distance ou sur site lorsque cela est nécessaire », raconte le fondateur et administrateur systèmes et réseaux de Tikoun Info.
Un forfait mensuel clair tout inclus
les remplaçons. On s’occupe de réinstallations si besoin, de créer les boîtes mails et différents accès pour les collaborateurs entrants. Bien sûr, au quotidien, nous vérifions que les sauvegardes et les mises à jour sont correctement exécutées. En cas de problème, un virus par exemple, nous mettons tout en œuvre afin de permettre aux clients la reprise d’activité la plus rapide », détaille Norman Ben Mouha.
Il y a un peu plus de 3 ans, Norman Ben Mouha a choisi de lancer Tikoun Info afin de proposer à des entreprises à taille humaine un service d’infogérance professionnel, réactif et surtout accessible. « J’ai voulu créer un service de proximité pour les TPE/PME qui n’ont pas les moyens d’avoir un service IT en interne. Ainsi, nous sommes en contact direct avec les dirigeants et responsables qui n’ont pas besoin de passer par un standard ou un portail de ticketing
Si sa société peut intervenir ponctuellement pour régler des problématiques systèmes, son offre mensuelle d’infogérance a été taillée pour répondre aux attentes de ses clients, des entreprises comptant entre 1 et 50 salariés. Pour 25 à 30 euros par poste, Tikoun Info s’occupe de tout : prise en main du parc informatique, gestion prioritaire des demandes, monitoring des infrastructures, sécurisation du réseau, conseil et organisation. « Nous installons les postes de travail,
Sur Paris et en Île-de-France, Tikoun Info compte notamment parmi ses clients une dizaine de centres médicaux ou encore des cabinets d’experts-comptables conquis par des prestations accessibles de qualité, et un service de proximité.
Tél. +33 (0)1 88 33 52 65 contact@tikouninfo.fr www.tikouninfo.fr
À l’heure où les outils métiers et les usages se digitalisent, le moindre dysfonctionnement engendre perte de performance, de confort et de confiance. Le choix du bon partenaire est un enjeu économique et un réel facteur de succès.
ECONOCOM Leader de l’environnement utilisateur en France avec un million de postes de travail infogérés
Si Econocom accompagne les projets de transformation digitale de bout en bout, le groupe se distingue en particulier par son offre « OneWorkplace ». Cette offre positionne Econocom comme le leader en France en matière d’infogérance utilisateur, tel que le souligne Long Le Xuan, le Directeur Général des activités Services.
Quelles sont les grandes offres proposées par Econocom ?
Long Le Xuan : Notre groupe est le seul acteur européen à pouvoir coordonner et prendre la responsabilité de toute la chaîne de métiers d’un projet digital : des équipements aux services, jusqu’à leur financement sur mesure ou leur paiement à l’usage. Ainsi, le groupe Econocom est structuré autour des trois activités :
Le financement, métier historique du groupe, leader du financement de la transformation digitale ;
La distribution d’équipements qui met en œuvre des solutions intégrées à leurs environnements et adaptées à leurs utilisateurs ; Les Services numériques, amplifiés en 2013 avec le rachat de la société Osiatis et dont la vocation est d’accompagner les projets digitaux des clients autour de deux marques lancées en 2022 : Workplace Infra Innovation et Apps Cloud & Data.
Quelle est la valeur ajoutée d’Econocom sur les trois activités que vous portez ? L. L. X. : Notre approche est innovante à l’échelle européenne, car nous sommes en mesure de coordonner et gérer toute la chaîne de métiers d’un projet digital dit « de bout en bout », tout en intégrant le sujet clé du rallongement de vie des matériels. Notre groupe vient d’ailleurs de réaliser l’acquisition d’un acteur majeur du reconditionnement pour inscrire toutes nos offres dans une approche d’économie circulaire. De nombreux trophées qui récompensent cette approche nous ont été décernés.
Vous dirigez la branche services, pouvezvous m’en dire plus ?
L. L. X. : La branche services est composée de plus de 4 000 collaborateurs engagés auprès de nos clients. Notre positionnement est multisectoriel et multirégional et nos principaux contrats sont pluriannuels et à engagement de résultat. Notre moteur est l’excellence opérationnelle que nous mesurons par des indicateurs de qualité de service et par la satisfaction des utilisateurs. Nous avons lancé Workplace Infra Innovation en septembre 2022 qui se distingue par un changement de paradigme installant la proactivité au cœur de son modèle. Le métier d’infogérance est historiquement axé sur le traitement réactif des incidents, et nous avons mis en place une approche de transformation et d’innovation visant à améliorer structurellement l’expérience utilisateur.
Quelles sont les ambitions de cette nouvelle offre ?
L. L. X. : Workplace Infra Innovation incarne une nouvelle vision de la Workplace qui est désormais un enjeu de compétitivité majeur pour toute organisation. Au-delà de sa dimension technologique, la Workplace
devient un véritable levier d’attractivité pour les entreprises et un facteur de rétention des talents. La Workplace évolue pour faciliter le travail hybride, elle devient un accélérateur de productivité des utilisateurs. Cette nouvelle réalité nécessite une infrastructure robuste et agile, ainsi qu’un fonctionnement innovant pour adresser notamment les nouvelles générations et les nouveaux usages. J’ai la conviction que dotée des bonnes solutions, toute Direction des Systèmes d’Information a vocation à contribuer activement à l’attractivité des entreprises.
Quels facteurs conjoncturels expliquent cette demande ?
L. L. X. : Si nous étions déjà leader de l’infogérance utilisateur avant la crise sanitaire, celle-ci a contribué à accélérer la transformation de notre offre, car durant les confinements successifs, les entreprises ne pouvaient pas assurer la continuité de leur activité sans une infrastructure solide et un support fiable.
Pouvez-vous nous donner un exemple d’accompagnement client ?
L. L. X. : Nous adressons tous les secteurs : grands comptes, acteurs du mid-market et secteur public avec un fort maillage territorial. L’exemple de Thales est l’illustration d’un accompagnement basé sur une méthode de travail en équipe intégrée et une gouvernance de bout en bout, avec 300 collaborateurs mobilisés quotidiennement sur l’ensemble du territoire. Cet accompagnement nous a permis de remporter en mars dernier, le Trophée du « Partenaire Innovation de l’Année » lors de la Conférence Mondiale des Fournisseurs du Groupe Thales.
Long Le Xuan, le Directeur Général des activités Services chez EconocomL’infogérance à 360°
APO’G s’occupe de votre transformation digitale. Vous vous concentrez sur votre cœur de métier. C’est le leitmotiv d’APO’G depuis sa création. Sa force ? Assurer l’infogérance dans tous les domaines, comme le souligne le co-fondateur, Stéphane Jourdain.
Pourquoi s’être positionné déjà il y a 20 ans sur de l’infogérance ?
Stéphane Jourdain : Il y a 20 ans, dans les grandes entreprises, il y avait un responsable informatique, un responsable de la téléphonie, du développement… mais nous avions vu que tout cela allait se rejoindre autour d’une seule et même tête pour gérer la transformation digitale. Notre activité est née avec l’idée que nous pourrions proposer aux PME un interlocuteur unique pour les accompagner elles aussi dans cette transformation. Alors qu’elles n’ont pas nécessairement les compétences informatiques en interne, elles ont besoin d’une vision à 360°, au jour le jour et d’un interlocuteur direct doté de compétences techniques dans tous les domaines, la cybersécurité, la téléphonie, la visio, etc.
Quels services proposez-vous ?
S. J. : Nous faisons un audit de l’existant et, à partir de là, nous déterminons des interventions cohérentes pour que tout puisse fonctionner simplement. Nous faisons du sur-mesure : nous définissons le niveau d’accompagnement selon les attentes du client, s’il souhaite tout déléguer ou non. Nous pouvons intervenir en hotline sur des besoins ponctuels ou encore répondre à des besoins de haut niveau de service en déléguant un technicien dans l’entreprise.
Quelle est la valeur ajoutée d’APO’G ?
S. J. : Nous proposons un support à 360° : nous sommes pluridisciplinaires et gérons l’ensemble des problèmes qu’elles rencontrent, dans tous les domaines, sur des infrastructures on premise ou cloud (panne
PEPPERBAY SYSTEM
informatique, cybersécurité, messagerie, visio, téléphonie IP, applications métiers…). Et nous avons une grosse activité de conseil pour les orienter vers des solutions et équipements et les accompagner sur les obligations légales, notamment la dématérialisation de leurs factures attendue d’ici 2024.
apog.net
Et si vous déléguiez l’infogérance de votre infrastructure et de vos solutions ?
Éditeur de logiciels dont elle assurait l’infogérance depuis sa création en 2000, Pepperbay System a élargi cette activité en assurant l’infogérance sur des applicatifs développés par d’autres éditeurs. Explications de Didier Brageul, Directeur Général associé & fondateur.
Pourquoi s’être positionné déjà il y a 20 ans sur de l’infogérance ?
Didier Brageul : Pepperbay System a commencé son activité en on premise, puis très vite en mode ASP (Application Service Provider) pour simplifier l’infogérance des solutions à distance. Nous avons ensuite monté dans nos locaux notre propre data center pour assurer l’hébergement de toutes les données clients en mode SaaS. Ce mode de fonctionnement, novateur à l’époque, a attiré d’autres éditeurs, comme Kimoce (Oslo), DEAL Informatique, Aaeron ou Tessi, qui nous
ont demandé de distribuer et infogérer leurs solutions.
Quel intérêt y a-t-il à se tourner vers vous ? D. B. : Pour les PME comme pour les grandes entreprises, déléguer le pôle IT est plus simple, car mettre en place une politique de management numérique qui soit en adéquation avec les réglementations et qui intègre la cybersécurité, est compliqué quand on ne dispose pas de compétences humaines en interne. Cela leur permet de concentrer leurs investissements sur leur métier. Ainsi, elles sont infogérées par un
tiers qui leur garantit sécurité, confidentialité et disponibilité des données (nous sommes certifiés ISO 27 001 et HDS). Notre connaissance des logiciels de nos éditeurs partenaires nous permet d’avoir des compétences, pour les clients indirects, pour répondre à des problématiques métiers, ce qui est aussi notre force. Enfin, notre taille fait que nous constituons une bonne alternative aux grands providers et hébergeurs, car nos clients ont un interlocuteur unique et direct et beaucoup de réactivité.
Combien d’utilisateurs accompagnez-vous ?
D. B. : Nous infogérons aujourd’hui 6 000 comptes, tous clients confondus, dans tous les domaines.
AGITEL
Des systèmes IT agiles au service de votre business
Bien qu’essentielles aux entreprises, l’installation, la gestion et la maintenance des technologies de l’information sont des compétences à part entière, parfois très éloignées du cœur de leur métier. Pour en bénéficier, Agitel propose un accompagnement sur mesure et de bout en bout.
Aujourd’hui plus que jamais, l’infogérance est un choix hautement stratégique selon Benjamin Vanhaeverbeek, Président fondateur d’Agitel. « De manière générale, le métier des entreprises n’est pas de faire de l’IT, rappelle-t-il. Le métier d’une enseigne textile est de faire et vendre des vêtements, celui d’une enseigne de cosmétiques de faire et vendre des parfums et autres produits de beauté… Cette simple réalité explique la nécessité d’externaliser la gestion de son parc informatique et technologique. Ce d’autant que l’informatique et l’IT en général évoluent très rapidement et qu’il est très compliqué de rester à la page, en matière de cybersécurité par exemple ».
Garantir les performances business des clients
Créée en 2010, Agitel s’est ainsi fixée pour mission d’être le partenaire des entreprises afin qu’elles puissent disposer d’équipements fiables et évolutifs sans perdre en productivité ou en ventes à cause de bugs répétitifs, de piratages ou autres dysfonctionnements. Au fil des années, elle a ainsi ajouté à son offre en téléphonie des services d’administration des systèmes et réseaux, d’hébergement et de maintien en conditions opérationnelles. « Si les clients vont vers
Agitel c’est parce qu’on va pouvoir infogérer à 360° tous leurs besoins IT et Télécoms, en particulier dans le monde du retail pour lequel nous avons développé une spécialité », souligne Benjamin Vanhaeverbeek.
Parmi ses clients, Agitel compte en effet Ba&sh, NafNaf, Jonak, Sinequanone ou April.
Son équipe d’environ 40 personnes accompagne ces enseignes qui comptent entre 10 et 600 magasins à travers le monde. « Pour bien infogérer une entreprise, il faut d’abord bien connaître son business, son métier, ce qui va nous permettre de mettre les solutions adaptées en face avec des criticités différentes. Pour les clients du retail par
exemple, l’hébergement et l’administration des serveurs associés au business, pour l’encaissement notamment, sont critiques et doivent donc être prioritaires pour l’infogéreur », explique le président d’Agitel.
Personnel et solutions très agiles
La société dispose ainsi de ses propres infrastructures d’hébergement redondées sur deux datacenters. Surtout elle embauche en interne une trentaine d’experts en administration des systèmes, en administration des réseaux ou cybersécurité, et de techniciens de niveau 1, 2 et 3. Basés à Paris et à Toulon, ils constituent les forces vives de la Hotline Agitel, multilingue et joignable 24h/24 et 7j/7. « Et quand des interventions de terrain sont nécessaires, on s’appuie sur un réseau d’indépendants et petites structures en capacité d’être aussi agiles que nous, précise Benjamin Vanhaeverbeek. Car nous nous engageons à intervenir en moins de 4 heures n’importe où. Et chaque intervention sur site est réalisée en doublon avec un technicien chez nous. »
En plus de ces services, Agitel peut aussi fournir et installer les supports IT de ses clients. Pour une ouverture de magasin par exemple, son équipe va travailler avec le service architecture afin de donner ses préconisations d’emplacement pour le wifi, les câbles RJ45, etc. « Pour les travaux, l’enseigne peut faire appel à un électricien ou nous confier cette partie, ajoute le président d’Agitel. Notre idée, c’est vraiment de construire avec nos clients. Nous n’avons pas de catalogue. On écoute leurs besoins et on leur propose ensuite des solutions sur mesure ».
EPSON
UNE PRIORITÉ POUR 65 % DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ FRANÇAIS NUMÉRISATION DES DONNÉES MÉDICALES
En plus de 30 ans d’expertise sur le scanner, Epson a développé des matériels dédiés pour accompagner la dématérialisation des données médicales. Explications de Jean-Michel Pavie, sales team manager chez Epson France.
En quoi les scanners Epson sont-ils adaptés aux besoins du monde de la santé ? Jean-Michel Pavie : Le programme d’action gouvernemental pour la société de l’information, initié à la fin des années 90, s’est concrétisé par la dématérialisation de 250 démarches administratives entraînant la quasi-disparition du document papier. Le secteur de la santé n’a pas été en reste avec di érentes initiatives, tel « Mon espace santé ». Pour alimenter ces interfaces, il a bien fallu que les hôpitaux, pharmacies, laboratoires… intègrent des process de dématérialisation, dont le point d’entrée est le scanner.
Quelles fonctions o rent les scanners dédiés d’Epson ?
J.-M. P. : Ils assurent d’abord une e cacité de traitement : ils ont la capacité de scanner en une seule fois des documents très di érents (prescriptions médicales, cartes Vitale, etc.), sans qu’il y ait de bourrage. Ils garantissent également la qualité de la numérisation : un rouleau de séparation permet la prise en compte des documents un à un et des capteurs à ultrasons détectent des éléments éventuellement collés sur le
document. À cela s’ajoutent des traitements logiciels pour, par exemple, redresser un contenu qui s’est présenté ou a été imprimé de travers, améliorer le contraste et la netteté des caractères, e acer des taches, retirer des pages blanches, définir des personnes qui seront destinataires du dossier, etc. Cette phase de traitement et de qualification est fondamentale pour que le document soit intégré correctement dans les systèmes et pour en permettre son exploitation.
À quels grands enjeux du domaine de la santé ces produits permettent-ils de répondre ?
J.-M. P. : Nos produits répondent à trois enjeux majeurs. Le premier est la confidentialité des données. Un document dématérialisé est bien plus sécurisé qu’un document papier qui peut être perdu ou consulté par des tiers non concernés. Autre enjeu, l’accès aux données. On estime qu’il faut 18 minutes pour retrouver chaque document papier archivé, alors que l’accès au numérique est instantané. C’est pourquoi 65 % des professionnels de santé français considèrent la numérisation des données de santé comme une priorité. Dernier enjeu enfin, ces technologies doivent fonctionner tout le temps et être extrêmement simples d’utilisation.