Le Décolletage & industrie N° 262 Juillet Août 2018

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N° 262 - Juillet - Août 2018 - 5 euros

Dossier spécial

Medtech

Comment s’adapter à un marché exigeant

SODEP reconnue meilleur second fournisseur par Safran

Le marché des outils coupants risque la surchauffe


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Dossiers 3/9

Medtech

3

Comment s’adapter à un marché exigeant ?

4

Quand les clusters Mont-Blanc Industries et Medicalps s’allient

6

Comment trois décolleteurs se sont tournés vers le médical

8

Sy&Se et Positive Coating présentent deux technologies innovantes

10/15 Outils coupants 10 Marché européen : risque de surchauffe pour la fin 2018 12 Focus sur 3 fabricants français 14 Ce que propose la plateforme outils coupants du Cetim-Ctdec

L’actu de la Vallée de l’Arve

18 Les outils de Gühring viennent à bout de tous les métaux 20 Outimat fournisseur de proximité 22 Horn, des outils au service de la santé 24 Des nouveautés en serrage avec les mandrins porte-pince à profil compact Kitagawa 26 Sodep reconnue second meilleur fournisseur par Safran 28 TTGroup France, un nouvel acteur sur le marché de la fabrication additive 30 Lubrifiant soluble, quand l’eau change d’humeur

Salon

32 EPHJ : la 17e édition profite de la reprise du marché horloger

Echos de la Vallée de l’Arve 34 &

ind u s trie

Revue professionnelle d’informations techniques, économiques, financières, sociales et de formation professionnelle des métiers du décolletage.

Directeur de publication : Alain BODART Inscription à la Commission Paritaire des publications et Agences de Presse n° 0217T82916 Dépôt légal 469 ISSN : 0751-6193

Rédacteur en chef : Samuel Thomas Rédaction : Tél. 04 50 07 31 96 redaction@ledecolletage.com

Publicité : Serge Malavasi Tél. 06 74 88 31 52

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Maquette : Prémédia Le Messager Thonon-les-Bains

Les manuscrits non insérés ne peuvent être rendus. Imprimé en France

Magazine bimestriel 56, impasse du Veudey F-74130 Bonneville - Administration : Le Messager - 19, avenue du Pré- Robert Sud - Espace Léman 2 - 74200 Anthy-sur-Léman - 04 50 71 10 14 LE DECOLLETAGE & industrie N° 262

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Dossier Medtech

Medtech : comment s’adapter à un marché exigeant ? Le marché mondial des dispositifs médicaux est en pleine croissance (+5% par an), mais avec des contraintes réglementaires de plus en plus nombreuses. D’où l’importance pour les sociétés françaises de nouer des alliances pour se développer à l’international afin de répondre à un marché exigeant, un partenariat encouragé par les clusters Mont-Blanc Industries et Medicalps. Dans ce dossier, trois sociétés de la vallée de l’Arve témoignent de la manière dont elles se sont tournées avec succès vers le marché du médical : Arcom Industrie, Azêta, et Supermétal. L’innovation est également un élément clé pour s’imposer dans les medtech. Parmi les quatre lauréats du challenge « Watch Medtech Innovation » organisé conjointement par le salon EPHJ-EPMT-SMT et la Fondation Inartis, nous en avons sélectionné deux qui présentent des technologies innovantes pouvant intéresser les décolleteurs : la start-up Sy&Se, qui produit des assemblages sans colle avec la technologie ICB et la société Positive Coating, qui a développé une technologie baptisée Atomic Layer Deposition (ALD) permettant la déposition sous vide de couches minces d’oxydes métalliques dans des épaisseurs nanométriques.

Tous les détails à lire dans ce dossier.

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Dossier Medtech

Quand les clusters Mont-Blanc Industries et Medicalps s’allient Le marché mondial des dispositifs médicaux est en pleine croissance (+ 5% par an), mais avec des contraintes réglementaires de plus en plus nombreuses. D’où l’importance de nouer des partenariats pour se développer à l’international à l’instar des clusters Mont-Blanc Industries et Medicalps. De son côté, Mont-Blanc Industries compte 90 entreprises (30% des adhérents) qui développent des applications larges pour les systèmes mécaniques et mécatroniques dans le médical.

Le marché mondial des dispositifs médicaux est en pleine croissance :

L’objectif est simple : partager leurs connaissances respectives C’est un accord de partenariat stratégique qui a été conclu en mars dernier entre deux clusters du sillon alpin :

Deux rencontres ont eu déjà lieu entre les adhérents de Medicalps et ceux de Mont-Blanc Industries :

Mont-Blanc Industries, regroupant les industriels de l’usinage et de la mécatronique et Medicalps, fédérant les fabricants de technologies médicales. L’objectif est simple : partager leurs connaissances respectives des réseaux nationaux et internationaux d’acteurs privés et publics dans le domaine de la santé pour attaquer des marchés internationaux.

une en avril au cours de laquelle dix industriels de MontBlanc Industries ont présenté leur savoir-faire devant les adhérents de Medicalps, et une autre le 22 mai dernier à SaintPierre en Faucigny où il a été abordé l’aspect réglementaire et les marchés existants en matière de dispositifs médicaux. De fait, comme l’a expliqué Grégory Vernier, directeur du

pôle Medicalps, les potentialités de synergies entre les entreprises des deux clusters sont importantes. Sur les 92 entreprises membres de Medicalps, 57% sont dans le secteur des technologies médicales et 14 ont été lauréates du Concours mondial d’innovation (CMI).

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selon les chiffres fournis par l’OSTT (Observatoire stratégique de la sous-traitance), il devrait augmenter de 5% par an et atteindre des recettes de 800 milliards de dollars en 2030 (contre 371 milliards en 2015). Les deux principaux marchés à l’international sont les EtatsUnis et la Chine. Viennent ensuite loin derrière l’Allemagne, l’Inde, le Japon et le RoyaumeUni. Face à ces opportunités de développement, la principale difficulté est celle de la réglementation avec des règles de plus en plus contraignantes et différentes pour le marché américain et européen. La nouvelle réglementation européenne sur les dispositifs médicaux qui s’appliquera en 2022 sera ainsi beaucoup plus restrictive concernant les classifications. « Beaucoup de produits qui sont actuellement en classe 1 (risque faible) vont passer en classe 2 ou 3 (risque le plus fort) », souligne Jean-Christophe Calcio du Cetim-Ctdec. D’où l’intérêt de se faire accompagner par des spécialistes du secteur comme le Cetim-Ctdec qui propose de nombreux services dans ce domaine (diagnostics concernant l’ISO 13485 et la directive 93/42/CEE, gestion de la traçabilité, qualification de procédés de fabrication et de nettoyage, etc). ISABELLE VERDIER


Dossier (suite) Medtech DISPOSITIFS MÉDICAUX : CHIFFRES CLÉS EN EUROPE

LE GIE MONT-BLANC MEDICAL GROUP Sur les 320 entreprises industrielles du pôle de compétitivité Mont-Blanc Industries qui représentent un chiffre d’affaires cumulé de 5,5 milliards d’euros (dont 60 % à l’export), 90 d’entre elles développent des applications larges pour les systèmes mécaniques et mécatroniques dans le médical. Un quart d’entre elles, certifiées ISO 13485, exerce principalement leur activité dans le médical et sont expertes dans le micro-décolletage, dans l’usinage et la fabrication d’implants médicaux, ainsi que dans l’instrumentation dentaire. En 2014 un groupe d’une douzaine d’entreprises du cluster travaillant sur le marché du médical a été créé. En 2016, quatre d’entre elles (Api Montage, Arcom, Gouvernon et La Précision) ont constitué un GIE intitulé «Mont-Blanc Médical Group» afin de répondre ensemble aux attentes exigeantes des clients. Depuis 2 ans le GIE expose sur des salons spécialisés en France et à l’étranger et plusieurs opportunités d’affaires ont été conclues.

DISPOSITIFS MÉDICAUX : PRÉVISIONS DE VENTES 2020-2030

DISPOSITIFS MÉDICAUX : CHIFFRES CLÉS EN FRANCE

(EN MILLIARDS DE DOLLARS)

+ de

1300

800

85 000

entreprises

emplois

Revenus (US$ billion)

92% de PME

28 milliards de chiffre d’affaires dont 8 milliards de chiffre d’affaires à l’export

Île-deFrance

Centre-Val de Loire

Répartition géographique des entreprises de DM

483 371

200

2015

NouvelleAquitaine

2020F

2025F

2030F

(EN MILLIARDS DE DOLLARS)

BourgogneFranche-Comté

350 300

AuvergneRhône-Alpes

selon leurs nombre

Guadeloupe

400

617

DISPOSITIFS MÉDICAUX : LES 7 PRINCIPAUX MARCHÉS EN 2030

Grand Est

250 Occitanie

Provence-AlpesCôte d'Azur

Revenus (US$ billion)

Pays de la Loire

Réunion

G CA

0

Bretagne

plus de 30% de 10 à 30% de 5% à 10% de 2 % à 5% moins de 2%

600

Hauts-deFrance

Normandie

795

.2% R5

88% de fabricants exclusifs de dispositif médical

Corse

Martinique Mayotte

200 150 100

Guyanne Française

50 0 US

SOURCE : Medicalps et OSTT

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Chine

France

Germany

Inde

Japon

UK


Dossier Portrait entreprise

Comment trois décolleteurs de la vallée de l’Arve se sont tournés vers le médical Travailler pour le secteur médical demande des investissements importants pour obtenir les certifications nécessaires (ISO 13485 pour le marché des dispositifs médicaux) et répondre aux exigences des réglementations américaine et européenne. Témoignage de trois sociétés de la vallée de l’Arve : Arcom Industrie, et Azêta, qui font partie du GIE Mont-Blanc Médical Group, et de Supermétal.

Arcom Industries. Sébastien Gaillard avec le président de la CCI de Haute-Savoie, Guy Métral © DR.

Arcom Industrie a un parc machines adapté Pour la société Arcom Industrie dirigée par Denis et Sébastien Gaillard, le marché médical est loin d’être négligeable puisqu’il représente le premier secteur en pourcentage du chiffre d’af-

faires de l’entreprise (40%), devant l’automobile, le fluidique, le vide et ultravide et l’aéronautique. Créée en 2000, l’entreprise, qui compte 70 collaborateurs pour un chiffre d’affaires de 9,5 millions d’euros, a choisi de se positionner dans le domaine médical car il

s’agit d’un secteur pérenne et les pièces fabriquées (aiguilles de diagnostic, chambres implantables, outillages chirurgicaux) sont adaptées au parc machine existant. En contrepartie, ce marché est exigeant en termes de respect des spécifications : d’où l’importance

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d’une qualité garantie par un contrôle à 100% et de la certification ISO 13485 indispensable pour travailler dans le médical. Pour ce faire, de nombreux investissements sont intervenus depuis le début de cette année, notamment pour le parc machines et le contrôle.


Dossier (suite) Portrait entreprise Azêta a mis en place dès 2012 la norme ISO 13485 «On n’improvise pas quand l’on travaille pour le secteur médical », souligne Laurent Carrier, dirigeant de l’entreprise Azêta, qui regroupe depuis début 2018 les entreprises API Montage et Mont-Blanc Insertion. L’entreprise est particulière puisqu’elle s’appuie sur ses activités de sous-traitance industrielle (tri et contrôle qualité, marquage et traçabilité, conditionnement et packaging, montage et assemblage) pour faciliter l’insertion de personnes en difficulté face à l’emploi. « Nous avons démarré en 2008 dans le médical plus facilement que nous pourrions le faire aujourd’hui car les produits que nous fabriquions alors étaient en classe 1 et donc avec moins de contraintes réglementaires », souligne Laurent Carrier. L’entreprise a obtenu dès 2012 l’ISO 13485, indispensable sésame pour travailler dans le médical. Et aujourd’hui ce secteur représente 20% du CA de l’entreprise avec la fabrication de flacons poches pour l’industrie pharmaceutique, de canules et de valves.

Supermétal est référencé LRQA « Le marché médical prend une part de plus en plus importante et représente aujourd’hui 30% de notre chiffre d’affaires global (10 millions d’euros au total pour un effectif de 80 personnes). La culture médicale est ancrée depuis longtemps au sein de l’entreprise », souligne Frédéric Obscur, en charge du Business Développement de Supermétal. L’entreprise codirigée par Bruno de Chaisemartin et Jérôme Arthus Bertrand travaille aussi pour les marchés exigeants de l’aéronautique (60% du CA), et du nucléaire (10% du CA). Forte de son expérience dans le domaine médical, Supermétal est aujourd’hui certifiée ISO 13485 version 2016 et est référencée 21CFR part 820 auprès de la FDA américaine (US Food and Drug Administration). Elle a profité du dernier audit de renouvellement pour passer d’un organisme

Laurent Carrier

certificateur vers un organisme notificateur LQRA (Lloyd's Register Quality Assurance). L’entreprise fabrique des pièces pour des dispositifs médicaux implantables tels que des chambres implantables, implants pour le rachis, des produits destinés à l’orthopédie ainsi qu’à la médecine des mains, des hanches, des genoux… « Travailler pour le secteur médical demande de renforcer le personnel chargé de la qualité et un long travail de qualification de tous les process de fabrication, déclare Frédéric Obscur. Cela nous pousse à avoir des machines dédiées au médical et nous envisageons même de construire un atelier entier dédié à ce secteur », conclut-il. Frédéric Obscur, chargé du Business Développement ©DR. LE DECOLLETAGE & industrie N° 262

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ISABELLE VERDIER


Dossier Focus sur deux projets

Sy&Se et Positive Coating présentent deux technologies innovantes Au Challenge " Watch Medtech Innovation " Parmi les quatre lauréats du challenge « Watch Medtech Innovation » organisé conjointement par le salon EPHJEPMT-SMT et la Fondation Inartis, nous en avons sélectionné deux qui présentent des technologies innovantes pouvant intéresser les décolleteurs : la start-up Sy&Se, qui produit des assemblages sans colle avec la technologie ICB (Impulse Current Bonding), et la société Positive Coating, qui a développé une technologie baptisée Atomic Layer Deposition (ALD) permettant la déposition sous vide de couches minces d’oxydes métalliques dans des épaisseurs nanométriques.

Sy&Se fait coup double avec son procédé d’assemblage sans colle Start-up née au sein de la Haute Ecole Arc Ingénierie basée à Neuchâtel (Suisse), la société Sy&Se a fait coup double cette année au salon EPHJEPMT-SMT avec son procédé

Sébastien Brun (à gauche) et son collègue Florian Telmont (à droite) reçoivent le Grand prix des exposants 2018 du salon EPHJ © Romain-Sojic-Neode

Stand Sy&Se au salon EPHJ © IV

d’assemblage sans colle en remportant le Grand prix des exposants 2018 et en étant sélectionnée parmi les quatre lauréats du challenge « Watch Medtech Innovation ». « Ces deux distinctions nous donnent une belle visibilité et nous permettent d’exposer au plus grand nombre notre savoir-faire », affirme avec enthousiasme Sébastien Brun, le fondateur de la société Sy&Se http://syandse.ch/. Créée il y a un an avec un partenaire industriel, la société a mis au point une nouvelle technologie ICB (Impulse Current Bonding) dérivée de la liaison anodique qui permet de lier sans colle et à basse température des matériaux dont les coefficients de dilatation sont très différents. Au contraire de la colle, qui possède une chimie parfois agressive, ou des soudures nécessitant la fusion des partenaires, cette technologie permet de préserver l’intégrité des

matériaux et produit des assemblages d’une force et d’une étanchéité exceptionnelle. Concrètement, les champs d’application de cette nouvelle technologie sont immenses car « l’assemblage est présent partout dans tous les produits usinés », souligne Sébastien Brun. L’ICB peut s’appliquer au domaine de l’horlogerie où les besoins de lier des métaux ou des céramiques aux verres sont courants. Au contraire de la soudure, qui provoque des contraintes mécaniques, fragilise l’assemblage et détériore l’étanchéité du système, la technologie ICB évite les phénomènes de corrosion et améliore la robustesse de l’assemblage. De même, de nombreuses perspectives d’utilisation de cette technologie existent dans le domaine des medtech, particulièrement pour les outils chirurgicaux et les endoscopes. Des outils assemblés par col-

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lage se dégradent naturellement avec le temps et sous les cycles de nettoyage, de stérilisation et de désinfection. La technologie ICB est insensible aux traitements de stérilisation et désinfection qu’ils soient chimiques, thermiques ou par rayonnement. Autres domaines d’application de l’ICB : la micro-électronique et les télécommunications. Mais attention, souligne Sébastien Brun, « il s’agit d’une technologie de rupture, il faut donc adapter le processus de fabrication ». Après avoir grandi au sein de la Haute Ecole Arc Ingénierie, Sy&Se s’est installée en janvier dernier dans ses propres locaux à La Chauxde-Fonds dans l’incubateur Neode. Et après avoir réalisé des séries de prototypes, elle travaille désormais sur des projets concrets répondant aux besoins des entreprises.


Dossier (suite) Focus sur deux projets

PositiveCoating - Lucien Steinmann © IV

Positive Coating veut colorer les stents Société familiale créée en 2004 par Pierre-Albert Steinmann, Positive Coating a mis au point la technologie ALD (Atomic Layer Deposition) qui lui permet de réaliser des traitements de surface colorés pour sa clientèle horlogère. Lauréat du challenge « Watch Medtech Innovation », elle veut se développer dans le secteur des medtech, notamment dans le domaine du recouvrement des stents. Active depuis sa création en 2004 dans les traitements de surfaces décoratifs par technologie PVD (Physical Vapor Deposition), principalement pour l’industrie horlogère, Positive Coating http://www.positivecoating.ch, basée à La Chauxde-Fonds (Suisse) a développé la technologie ALD (Atomic Layer Deposition) depuis 2014. « Cette technologie permet trois types de traitement : la coloration, la protection de l’argent, et le

fait de pouvoir obtenir une pièce bicolore sans avoir recours à l’opération manuelle de pose d’épargne », explique Lucien Steinmann, responsable Vente & Qualité et fils du fondateur. Positive Coating souhaite étendre au domaine médical le savoir-faire acquis dans l’horlogerie avec la technologie ALD en tirant avantage des propriétés de coloration (différenciation des produits et argument marketing) et de barrière de diffusion des dépôts réalisés par cette technologie. D’où sa participation au challenge « Watch Medtech Innovation », sur un projet d’application de dépôts par la technologie ALD sur des stents. « La technologie ALD permet d’éviter le relargage d’ions métalliques hors des implants, souligne Lucien Steinmann. Elle constitue une barrière de diffusion extraordinaire qui permet d’isoler l’implant ». De fait, les perspectives d’utilisation de cette technologie dans le secteur des medtech sont nombreuses. Pour l’heure,

la société Positive Coating, qui compte 27 personnes, travaille en majorité pour le secteur horloger et dans le domaine des stylos de luxe et des pièces métalliques pour la bijouterie et la maroquinerie. Comme le souligne Lucien Steinmann, qui a une formation médicale en plus de son diplôme d’ingénieur en microtechnique (il est titulaire d’un master en techniques biomédicales), les contraintes

dans le secteur médical sont nombreuses. « Les validations techniques et réglementaires sont essentielles dans ce domaine, estime t-il, et le fait de participer au challenge « Watch Medtech Innovation » va nous permettre de poursuivre ce projet. Notre objectif c’est de réaliser dans 10 ans 25% du chiffre d’affaires dans le domaine médical », conclut-il.

ISABELLE VERDIER

PositiveCoating - Pièces d’horlogerie avec différentes colorations © IV

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Outils coupants Le marché européen des outils coupants

Outils coupants Novoutils © IV

Marché européen : risque de surchauffe pour la fin 2018 Si tous les chiffres relayés par l’association européenne des outils coupants (ECTA) sont largement positifs pour 2017 et le début 2018, ce secteur devrait connaître un ralentissement en fin d’année. Le marché européen des outils coupants est en effet en pleine expansion, selon les chiffres de l’ECTA (European Cutting Tools Association) qui regroupe sept associations nationales européennes : SYMOP (France), VDMA (Allemagne), IUCIMU (Italie), AFM (Espagne), Swissmem (Suisse), BHECTA c/o MTA (RoyaumeUni) et Sutton Tools (Pays-Bas). Les chiffres diffusés à l’occasion de la conférence annuelle de l’ECTA, qui a eu lieu à Stresa en Italie du 3 au 5 mai derniers, montrent ainsi une progression entre 2016 et 2017 de la production, des exportations, des importations et de la consommation des outils coupants avec l’Allemagne qui domine largement tous les autres pays européens.

En matière de production, l’Allemagne a ainsi produit en 2017 des outils coupants pour un montant équivalent à 3,5 milliards d’euros contre 3,3 milliards l’année précédente. La Suisse vient en deuxième position des pays producteurs en 2017 avec un montant équivalent à 397 millions d’euros (contre 377 millions en 2016), devant la France (228 millions d’euros contre 192 millions en 2016). En ce qui concerne les exportations, l’Allemagne est en première position avec un montant d’outils coupants exportés en 2017 équivalent à 2,9 milliards d’euros contre 2,6 milliards en 2016, devant la Suisse, la France, le RoyaumeUni, l’Italie et l’Espagne. On retrouve le même classement

des pays pour les importations avec des chiffres en légère hausse en 2017 par rapport à 2016. Pour la consommation d’outils coupants, l’Allemagne arrive toujours en tête avec un montant de 2,2 milliards d’euros en 2017 contre 2,1 milliards en 2016, mais c’est l’Italie qui vient en deuxième position avec un montant de 895 millions d’euros en 2017 contre 831 millions en 2016. La France est à la troisième place devant le Royaume-Uni et la Suisse. Pour Daniel-Lilian Mattey, dirigeant du fabricant français Magafor qui était présent à la conférence de l’ECTA, cette bonne conjoncture va se dégrader. « Il y a une surconsommation mondiale dans le domaine mécanique et une surproduction

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avec un risque de surchauffe pour la fin de l’année 2018 », estime t-il. A cela s’ajoute la hausse des prix des matières premières depuis le dernier trimestre 2017 : l’acier a ainsi augmenté de 40 à 70% et le carbure de 15 à 40%. Pour la France, l’Allemagne reste en 2017 la première destination des exportations d’outils coupants, loin devant les PaysBas, la Belgique, l’Espagne et la République tchèque, selon les chiffres de l’ECTA. Les importations françaises d’outils coupants proviennent également en majorité de l’Allemagne devant la Chine, l’Italie, la Corée du Sud et la Suisse. ISABELLE VERDIER


Outils coupants(suite) Le marché européen des outils coupants 2016

SOURCE : ECTA

LA STRATÉGIE DU GROUPE HORN

PRODUCTION D’OUTILS COUPANTS DES PAYS MEMBRES DE L’ECTA

Leader mondial dans le domaine des outils coupants, le groupe allemand Horn (275 millions d’euros de chiffre d’affaires pour 1 500 employés présents dans 70 pays) a défini sa stratégie à l’horizon 2030 lors de la conférence de l’ECTA. « Il s’agit d’un mélange de stratégies avec plusieurs axes associant la digitalisation, le networking, les applications en impression 3D, le développement à l’international (Europe, Etats-Unis) ou encore l’automatisation », a affirmé son PDG Paul Horn, lors de la conférence. « Face au développement des véhicules autonomes et électriques, il faut savoir également anticiper une baisse de la demande pour des usinages mécaniques pour l’automobile », a t-il ajouté. Toutefois, selon les prévisions, il faut encore tabler sur une proportion de 96% de véhicules de tourisme qui auront encore un moteur à combustion en 2025. Autre volet important selon le PDG : développer la formation par l’apprentissage (22 apprentis sont actuellement formés chaque année au sein du groupe). En plus du secteur automobile, le PDG cite deux autres marchés particulièrement porteurs pour le groupe : l’énergie éolienne et les technologies médicales.

(EN MILLIONS DE DOLLARS)

3 282

Allemagne

(EN MILLIONS D’EUROS)

Italie

261

196 198

107 114

France

Royaume Uni

Espagne

(EN MILLIONS D’EUROS)

2 101

Pays Bas

2 185

Pays-Bas

362

204 Chine

Suisse

192 228

CONSOMMATION D’OUTILS COUPANTS DES PAYS MEMBRES DE L’ECTA

PRINCIPALES DESTINATIONS DES EXPORTATIONS

190

3 512

377 397

ALLEMAGNE EN 2017

France

2017

Etats Unis

Chine

Etats-Unis

294

831

895

Italie

France

Allemagne

PRINCIPALES ORIGINES DES IMPORTATIONS

Italie

328 327

315 316

256 271

France

Royaume Uni

Suisse

2 903 2 613

Pays-Bas Suisse

246

Chine

179

EXPORTATIONS D’OUTILS COUPANTS DES PAYS MEMBRES DE L’ECTA

Suisse

110

Etats-Unis

117

Japon

168

Chine

(EN MILLIONS D’EUROS)

Japon

Etats Unis

527 602

Pays Bas

Allemagne

Suisse

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11

180 216

160 172

123 140

France

Royaume Uni

Italie

58

61

Espagne


Outils coupants Focus

Focus sur 3 fabricants français de la vallée de l’Arve Sur la dizaine de fabricants français d’outils coupants installés dans la vallée de l’Arve, nous en avons sélectionné trois de taille différente : une petite structure d’une dizaine de salariés : GTO Outils Coupants, une société de 25 personnes adossée à un groupe : Carbilly, et l’entreprise Novoutil, qui compte 49 salariés. Chaque fabricant a ses propres spécificités, mais tous ont une même caractéristique : savoir s’adapter aux besoins du client en étant réactif et innovant.

CARBILLY MISE SUR LA R&D « Le point fort de la société Carbilly, c’est de proposer, grâce à son appartenance au groupe Pracartis, des solutions complètes d’usinage de précision », souligne son directeur général Nicolas Peillon, également directeur administratif et financier du groupe. Arrivé à la tête de la société il y a trois ans lorsqu’elle a été rachetée par Pracartis, Nicolas Peillon souligne la synergie dégagée par les différentes sociétés du groupe : Ham France pour les outils tournants et spéciaux, Concept Diamant pour les outils avec insert diamant (PCD), Ham France Médical pour les outils d’implantologie, d’orthopédie et les fraises CAD CAM pour les laboratoires de prothésistes et deux sociétés fabriquant et assurant la maintenance des électrobroches : Précise France SAS et SMG-Electrobroche Concept. Carbilly est spécialisée pour sa part dans les outils coupants spécifiques de très haute technicité, forets, fraises, fraises scies, alésoirs, plaquettes de formes, burins Escomatic® et très grande précision de l’ordre de 1 à 2 microns. La société compte 25 personnes pour un chiffre d’affaires de 3,3 millions d’euros en 2017, dont 80% en France (avec 40% dans la vallée de l’Arve) et 20% à l’international. « Nous innovons dans des solutions d’usinages pour des assemblages multi-couches, des alliages particuliers, des matières de plus en plus complexes à usiner explique Nicolas Peillon. C’est notre haute technicité qui a permis à Carbilly d’être fournisseur de grands groupes comme Safran, Dassault, ou Thales et à Ham France d’être fournisseur stratégique d’Airbus», ajoute t-il. C’est bien sûr localement dans l’industrie du décolletage et de l’horlogerie que Carbilly va intensifier son développement, mais également par l’intermédiaire de Pracartis pour renforcer son positionnement dans l’aéronautique et l’espace ainsi que dans l’usinage de la céramique. Pour cela Carbilly s’appuie sur un atout majeur du groupe : une politique de recherche et développement poussée porté par le département R&D qui compte 6 personnes et 10 à 15% du chiffre d’affaires consacré chaque année à ce domaine. Avec des résultats concrets : le groupe a raflé deux trophées innovation au Simodec 2018 et Carbilly bénéficie depuis fin 2017 d’un agrément du ministère de la Recherche pour être un centre de recherche. En outre, les entités du groupe participent à deux projets collaboratifs R&D financés dans le cadre du FUI (Fonds unique interministériel) : Punchi pour la céramique et Acrobot pour l’usinage de précision sur robot, ainsi qu’au programme européen Cleansky. ISABELLE VERDIER

Nicolas Peillon - Carbilly ©DR

M AT IE R E S P R E M IE R E S D O S S IE R S S E R V IC E S SALONS S O C IA L T E C H N IQ U E E N T R E P R IS M E T R O L O G IEE S IN F O R M A S U R L E N ETTIQ U E F O R M AT IO C A L E N D R IE RN P O RT R A IT S S NOUVEAUX R E N C O N T R ES IT E S S

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TOUTES LES FACETTES DU MÉTIER

dans notre magazine &

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Outils coupants(suite) Focus NOVOUTILS OFFRE UNE GAMME COMPLÈTE D’OUTILS DE PRÉCISION

Eddy Thabuis - GTO ©DR

GTO OUTILS COUPANTS FAIT DU SUR-MESURE « La force de GTO Outils Coupants c’est d’être réactif par rapport aux besoins de nos clients », souligne son dirigeant Eddy Thabuis. Créée en 1981 par ses parents, la société, basée à Bonneville, fabrique des outils coupants spéciaux. « Nous produisons tous les outils tournants et statiques hors standard, principalement à partir de carbure de tungstène monobloc ou brasé et d’acier rapide », précise t-il. Eddy Thabuis a intégré la société familiale en 1998, puis l’a racheté en 2008. Il a accompagné toute la mutation vers les machines à commandes numériques. Aujourd’hui l’entreprise est équipée de plusieurs centres d’usinage 5 axes, de rectifieuses CNC, de machines d’érosion à fil et de centrales de filtration à haut rendement. GTO propose tout un ensemble de services : fabrication, développement et amélioration de la gamme d’usinage, conception d’outils spécifiques, reconditionnement pour redonner une deuxième vie à l’outil, identification laser, traçabilité du produit, etc. Résultat : la société, qui compte une dizaine de personnes, a vu son chiffre d’affaires progresser régulièrement depuis 2010 et s’accélérer fortement à partir de 2016. Sa clientèle est à 70% nationale (dont 40% dans la vallée de l’Arve) et à 30% internationale (Roumanie, Hongrie, Pologne pour le secteur du décolletage automobile et Suisse pour les produits de luxe). « Notre mode de fonctionnement est un peu atypique car nous n’avons pas de commercial itinérant, souligne Eddy Thabuis. Mais notre force c’est la présence technique sur site et la recommandation client ». Autres atouts : des délais courts de fabrication (trois semaines pour un produit nouveau et une dizaine de jours pour un outil en réapprovisionnement) et aussi le dépannage dans la journée. A noter par ailleurs que GTO accueille régulièrement des stagiaires et forme des alternants. Actuellement deux postes de techniciens sont à pourvoir dans le cadre de son développement. ISABELLE VERDIER

Installée à Thyez dans de beaux bâtiments de 4 800 m2 avec une vue imprenable sur les montagnes des alentours, la société Novoutils fabrique un mix de produits : outils coupants et de déformation hors standard, intérieurs et extérieurs, avec pour spécialités les alésoirs de haute précision et les plaquettes de forme. « Nous sommes également distributeurs d’outils standard fabriqués par de grandes marques comme Kennametal, deuxième carburier mondial, Dieterle ou encore Zeus pour le moletage et le marquage », déclare le président Alain Bieler. Ancien dirigeant d’une société de négoce de métal, celui-ci a acheté en 1991 Novoutils dans le cadre d’un plan de cession. Puis il a fait grandir sa société au fil des rachats successifs : Mudry en 1999, puis en 2004 Carburab, fabricant d’outils brasés de décolletage et Ademva, spécialiste des outils de déformation et des molettes. A cela s’ajoutent des instruments de mesurage (dynamomètres et couplemètres). « Notre point fort, c’est les microns, souligne Franck Tripoz, le directeur exécutif de Novoutils. Nous sommes capables de répondre aux exigences des clients qui veulent des pièces très précises de l’ordre du micron et de plus en plus pointues », ajoute-t-il. Et cela paye puisque la société poursuit son développement avec un chiffre d’affaires qui a atteint 7 millions d’euros en 2017 pour un effectif de 49 personnes avec des investissements à hauteur de 15% du CA. La clientèle est à 80% nationale, dont 50% provenant de la vallée de l’Arve et comprend les grands donneurs d’ordre des industries de l’automobile, de l’aéronautique, de l’électronique, de l’horlogerie, des implants chirurgicaux, etc. Et la croissance de la société ne devrait pas s’arrêter là puisqu’à partir du 1er juillet Novoutils va être distributeur du fabricant allemand Emuge-Franken, spécialiste de tarauds de haute précision. ISABELLE VERDIER

Franck Tripoz - Alain Bieler - Novoutils ©IV

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Outils coupants La plateforme outils coupants du Cetim-Ctdec

© Cetim-Ctdec

Ce que propose la plateforme outils coupants du Cetim-Ctdec A la disposition des entreprises qui le souhaitent, la plateforme outils coupants du Cetim-Ctdec permet de garantir les caractéristiques techniques et la conformité d’outils ainsi que d’effectuer des essais de coupe et des essais de durée de vie. Détail des prestations proposées. Créée en 2010 dans le cadre d’un projet collaboratif, la plateforme outils coupants a pour objectif de fabriquer des outils optimisés adaptés aux exigences des clients. Un outil qui n’est pas utilisé dans des conditions optimales représente en effet une perte

de temps et d’argent (arrêts machines, usure prématurée, pièces non conformes, etc.). D’où l’intérêt d’optimiser ses outils de coupe pour augmenter leur durée de vie. « Nous fonctionnons au cas par cas en fonction des besoins exprimés par les entreprises »,

explique Vincent Moreau, responsable référent de la plateforme. Certaines sociétés viennent pour des mesures de plaquettes, d’autres pour des mesures d’outils et les essais de coupe peuvent se poursuivre au sein de l’entreprise. « Globalement, grâce à cette

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plateforme on peut gagner entre 10% à 20% sur le temps de réalisation d’une pièce en fabriquant des outils de coupe optimisés », déclare Vincent Moreau. Cela a ainsi été le cas de la société Monnet Décolletage, basée à Scionzier, qui a pu, avec l’aide du Cetim-Ctdec, déterminer la


Outils coupants(suite) La plateforme outils coupants du Cetim-Ctdec prĂŠparation d’arĂŞte optimale pour ses conditions de coupe sur tours multibroche Ă came. RĂŠsultat : après des essais rĂŠalisĂŠs directement sur sa propre production, Monnet DĂŠcolletage a augmentĂŠ la durĂŠe de vie de ses outils de 30% ! De plus, les essais ont permis de confirmer la cause principale de l’usure prĂŠmaturĂŠe de ses outils. En fonction de la complexitĂŠ des tâches Ă effectuer, les dĂŠlais

pour utiliser la plateforme sont de l’ordre de deux semaines à deux mois. En moyenne, une dizaine de sociÊtÊs l’utilisent chaque annÊe. A noter qu’en plus de l’assistance technique proposÊe (expertise et analyse d’outils, mesures dimensionnelles, de rugositÊ et de prÊparation d’arêtes, rÊalisation d’essais de coupe, etc.), la plateforme a deux autres missions : le conseil et la formation. ISABELLE VERDIER

LE CONSEIL ET LA FORMATION Il est ainsi proposĂŠ en matière de conseil une assistance pour concevoir les outils et un accompagnement Ă la prĂŠparation d’arĂŞtes, Ă l’usinage et Ă l’affĂťtage des outils ou encore l’aide au choix d’Êquipements. De nombreuses formations sont ĂŠgalement proposĂŠes par le Cetim-Ctdec, notamment dans le cadre du programme Perf’Usinage subventionnĂŠ par la RĂŠgion Auvergne RhĂ´ne-Alpes. I.V Pour en savoir plus : TĂŠl. : 04 50 98 20 44 - Email : infos@cetim-ctdec.com

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Zoom sur L’actu de la vallée de l’Arve

Les outils Gühring viennent à bout de tous les métaux Le groupe Gühring est né en Allemagne, il y a 120 ans. Aujourd’hui, il compte environ 8 000 personnes à travers le monde, dans plus de 40 filiales. Gühring a fait le choix de s’installer en France en 1999. Une décision qui permet à la filiale française d’appliquer à ses clients les principes de la maison-mère. Une des forces de Gühring réside dans son écosystème. « Nous maîtrisons l’intégralité de nos process : production de carbure, fabrication de nos machines, géométries, conception et fabrication d’installation de revêtements… La chaîne de production se fait intégralement dans nos différents locaux » détaille Marc Jung, gérant de Gühring France. Les outils conçus et vendus par Gühring se répartissent dans quatre grandes familles : le perçage, le taraudage, l’alésage et le fraisage. Initialement, le fabricant d’outils est né en Allemagne, dans le berceau industriel qui ac-

cueille également des grands noms comme BMW, Audi ou encore Mercedes. La filiale française se tourne davantage vers un secteur qui tire la conception d’outils vers le haut : l’aéronautique. « Dans ce secteur, les matériaux ont énormément évolué. Il faut les maîtriser et parfois travailler avec des matériaux composites. Ainsi, quand plusieurs matériaux sont assemblés, il faut fournir un outil qui est capable de percer en même temps ces trois matériaux, malgré des caractéristiques différentes. Sans oublier que la qualité doit, forcément, être au rendez-vous. C’est un gros challenge technologique » précise Marc Jung.

Ne cherchez pas les outils fabriqués par Gühring dans un magasin de bricolage. « Nos outils usinent presque exclusivement les métaux, avec une précision au 100e de millimètre. Nous travaillons avec des clients purement industriels » précise le gérant. En revanche, en termes de service, Gühring est nettement supérieur : dans ses locaux annéciens, l’entreprise propose un reconditionnement des outils qu’elle fabrique. Ceux-ci sont réaffutés, reconditionnés puis repartent chez le client qui retrouvent alors un foret à l’identique. « Nous développons de plus en plus ces prestations, qui sont très appréciées par nos

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clients » se réjouit Marc Jung. Aujourd’hui, Gühring a décidé de miser sur sa filiale française en investissant dans son développement : de nouvelles machines, de nouveaux équipements, de nouveaux process. La filiale française monte en puissance en devenant plus productive grâce à des machines robotisées plus puissantes. Ce bond en avant technologique est aussi un atout pour Gühring France qui devient plus réactive auprès de ses clients en répondant plus rapidement à leurs problématiques. HÉLÈNE LEFORESTIER


Zoom sur (suite) L’actu de la vallée de l’Arve UNE STRUCTURE DE CONFIANCE POUR LES CLIENTS Gühring France est une filiale à 100 % du Groupe Gühring. Elle fait partie intégrante de la structure de l’entreprise. Aujourd’hui, 40 personnes travaillent pour cette filiale, basée à Annecy depuis 2003. L’entreprise accorde une attention particulière à la gestion de ses ressources humaines : « Dans notre façon de travailler, les hommes sont très importants. Ils incarnent les valeurs de l’entreprise et la défendent à l’extérieur. Nous recrutons plus qu’il n’y a de départs, nous sommes très attachés à entretenir de nombreux contacts avec tous les salariés, des opérationnels aux technico-commerciaux. » Sur le terrain, 15 technico-commerciaux et trois techniciens d’application représentent la force de vente itinérante de l’entreprise. Ils sont tous capables de mettre en service les outils qu’ils vendent sur les machines des clients. Issus de la technique, ils ont les connaissances nécessaires pour apporter un conseil éveillé aux clients. « C’est important pour nous d’être fiables face à nos clients et de leur présenter des solutions adaptées » conclut Marc Jung.

La chaîne de production se fait intégralement dans nos différents locaux LE DECOLLETAGE & industrie N° 262

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Zoom sur L’actu de la vallée de l’Arve

Outimat fournisseur de proximité Technicité, réactivité, stock et souplesse. Les maîtres-mots d’Outimat donnent le rythme du développement de l’entreprise, installée au cœur de la Vallée de l’Arve, au plus près de ses clients, à Scionzier. Plus de 20 000 références en stock à l’agence de Scionzier, réparties dans 4 gammes (outils coupants, outils de déformation, outils de rectification et équipement machines. Une équipe de 40 personnes en place dont douze Technico-commerciaux qui vous conseillent. Cet accompagnement et ce service de proximité sont les points forts d’Outimat. « Une de nos particularités, c’est que nous sommes totalement in-

dépendants. Nous demeurons une structure familiale, à l’écoute de ses clients. Notre point fort principal est notre expertise. Nous faisons toujours en sorte que nos clients soient régulièrement suivis et informés des nouveautés. Notre rôle de stockiste est plus vrai que jamais. Nous avons mis une politique de gestion des approvisionnements pour répondre au plus près aux besoins de nos clients » détaille Paul Leveau, directeur d’Outimat.

Une gamme ultra-complète dans les applications de niches Il est impossible de lister toutes les références présentes chez Outimat tant la gamme est étendue. Parmi les dernières arrivées, on peut noter la présence des produits du fabricant Louis Belet, fabricant de micro-outillage en carbure monobloc, micro-perçage, taillage par génération, fraise en céra-

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mique monobloc, etc…La carte Mas a aussi fait son apparition, avec de l’outillage spécialisé pour les tours multibroches « MEX-Turn », des solutions pour le Polygonage, ou encore des porte-outils à têtes interchangeables pour les poupée mobile « PZ Turn ». L’arrivée d’une nouvelle carte est synonyme d’un complément de solution pour les clients d’Outimat. Un nouveau catalogue du groupe, avec une sélection


Zoom sur (suite)

L’actu de la vallée de l’Arve

des meilleures solutions monobloc sera bientôt disponible, et devrait être mis en avant sur le salon Micronora.

Le service mis en avant Outimat accompagne ses clients dans leur recherche de productivité et d’excellence en leur proposant les outils les plus adaptés à chaque opération. L’équipe d’Outimat est capable de conseiller un client dans le choix, voire dans l’élaboration et la réalisation de son outil. En pratique, les techniciens d’Outimat sont chacun spécialisés dans une gamme de produit, afin d’offrir au client un conseil complet et pertinent. « Nos clients connaissent le niveau d’exigence que nous nous imposons pour leur assurer un service de qualité tout au long de l’année. Notre indépendance nous permet également d’avoir une politique de gestion de stock adaptée à chaque taille et typo-

logie de client ». L’entreprise certifiée ISO 9001 depuis 2005 vient d’ailleurs d’être certifiée sur le nouveau référentiel 2015 en début d’année. Le service est une valeur forte de l’entreprise. « Les clients savent que nous sommes sensibles à leurs besoins. Notre plateforme logistique et commerciale s’efforce chaque jour d’établir un lien pour ajuster en permanence des besoins qui sont en constante évolution, une machine qui s’arrête par manque de matériel est absolument inenvisageable de nos jours » précise Paul Leveau. Outimat vient dernièrement de renforcer son équipe avec des technico-commerciaux, dont un sur le secteur du Rhône, un sur le secteur du Grand Sud-Ouest et un technicien spécialisé dans le domaine de l’équipement de la machine-outil pour compléter son offre, et surtout son service.

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UN RAYON D’ACTION IMPORTANT Aujourd’hui, le nom Outimat représente à la fois un groupe et une marque. Outimat est basé à Scionzier, au plus près de ses clients historiques. L’entreprise possède également un site de fabrication à Marignier, OSF, et a racheté une entreprise près de Saint-Etienne, Défi, qui propose

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des produits avec la même logique technique et logistique qu’Outimat, au plus près du client. Grâce à ces trois entités et à des salariés en poste à Lyon et à Besançon, c’est un bassin économique complet qui est couvert par le groupe.

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HORN, des outils au service de la santé Le fabricant d’outils HORN est depuis des années un partenaire sollicité pour l’usinage par enlèvement de copeaux des matériaux destinés aux produits médicaux. Il dispose d’un savoir-faire reconnu par de nombreux fabricants de produits médicaux techniques et d’une vaste gamme d’outils standard et spéciaux. Ses délais de réalisation des outils spéciaux sont particulièrement courts.

Le nombre de produits médicaux divers ne cesse d’augmenter. Les appareils destinés au diagnostic, à la chirurgie, aux soins intensifs, aux implants, à la stérilisation, les pansements et le matériel auxiliaire, de même que les matériels des salles d’opération, apportent non seulement une contribution importante aux soins mé-

dicaux mais constituent aussi un facteur économique considérable.

Des technologies qui aident et qui sauvent Les produits techniques médiaux améliorent la qualité de vie, sauvent et préservent souvent des vies humaines. Des entreprises de technologie

médicale travaillent en commun avec des utilisateurs, des médecins, des scientifiques et des ingénieurs sur ces missions. Pour le développement de ces technologies et leur mise en œuvre dans la production, la numérisation prend également de plus en plus de place en technologie médicale, à tous les niveaux de création

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du produit. D’autres approches intéressantes de la production résultent de la miniaturisation et de l’utilisation de nouveaux matériaux. Les outils chirurgicaux innovants sont composés, par exemple, de matières plastiques renforcées en fibres qui se fabriquent et s’usinent très différemment des produits en inox ou en titane.


Zoom sur (suite) L’actu de la vallée de l’Arve Des outils au service de la santé Les produits techniques médicaux comme les prothèses, les implants et les substituts dentaires sont majoritairement réalisés à base de matériaux biocompatibles tels l’inox, le titane, le plastique et la céramique. Ces matériaux imposent des contraintes extrêmes aux outils d’usinage. Présent depuis des années dans le secteur médical, HORN dispose d’un savoir-faire reconnu ainsi que d’une large gamme d’outils standard et spéciaux pour l’usinage, par enlèvement de copeaux, des matériaux destinés aux produits médicaux. Ces atouts lui ont déjà permis de résoudre de nombreux problèmes extrêmement complexes. Pour leur production, les fabricants de produits médicaux techniques font appel aux solutions HORN. Ils

apprécient particulièrement les courts délais de réalisation des outils spéciaux. Bien entendu, la productivité est prioritaire pour les clients. Pour les implants dentaires, HORN propose des outils pour le fraisage de taraudages et le tourbillonnage de filetages dans le cadre d’une fabrication à haute précision et à processus sécurisés. Concernant les prothèses de hanche, il s’agit d’outils de fraisage de cupules et cotyles dont la durée de vie est multipliée par 2,5. Pour les pincettes et ciseaux chirurgicaux, les fraises de rainurage, circulaires et d’épaulement bénéficient d’une durée de vie multipliée par 4 et garantissent une meilleure sécurité des processus. Dans le cas des pincesgouges, les fraises circulaires de rainurage font preuve d’une meilleure précision à la répétabilité et d’une durée de vie multipliée par deux. Les fraises en carbure et micro-fraises sont

utilisées pour les prothèses de genoux (meilleure qualité des produits, cycles raccourcis). Enfin, pour les vis maxillo-faciales et vis à os, HORN propose des

outils de filetage par tourbillonnage qui permettent de raccourcir la durée d’usinage de 60 %, d’améliorer les surfaces et la précision.

PROJET DE RECHERCHE, LE TOURBILLONNAGE PAR TOURNAGE SYNCHRONISÉ Dans le tourbillonnage pratiqué jusqu’à présent, la tête de tourbillonnage rotative coupe le filet par son arête de coupe interne. Elle doit alors éliminer toute la matière se trouvant entre le diamètre du matériau brut et le diamètre du noyau du filet. Le « tourbillonnage synchrone » mis au point dans le cadre d’un projet collectif évite cet inconvénient. Avec ce procédé, l’outil de tourbillonnage ne coupe que les pas du filetage, l’autre matériau étant éliminé par un burin rotatif disposé en amont de l’outil de tourbillonnage. Il est ainsi possible de réduire nettement le volume de copeaux, les forces exercées pour le traitement et donc l’usure des arêtes de coupe de la tête de tourbillonnage. Tandis que le volume des copeaux diminue, la vitesse d’avance et la productivité augmentent. Un système précis, efficace et robuste.

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Bucci-Kitagawa-DRF-42A5

Nouveautés : les mandrins Kitagawa Le spécialiste des Périphériques Machines BUCCI Industries France annonce des nouveautés en serrage avec une gamme de mandrins porte-pince à profil compact KITAGAWA. Pour les trois catégories disponibles, le serrage se fait parallèlement à la pièce et dix secondes suffisent pour changer la pince. La série DRF, de haute précision, est idéale pour les opérations de finition. Ce système à position fixe de la pince garantit qu’il n’y aura aucun mouvement de la pièce lors du serrage. La série distingue les modèles type compact (longueur standard / diamètre compact) des modèles type ultra-compact (longueur réduite / diamètre compact).

La série DRP est la solution pour le travail en barre Elle se caractérise par une action de tirage pour fermer et sécuriser la première opération de serrage. Les dimensions compactes permettent de travailler au plus près de la barre tout en réduisant les longueurs de sortie d’outils Ce système est compatible avec un changement rapide de têtes de serrage.

Enfin, la série DRPS est parfaitement adaptée aux applications de grand volume avec chargement par robot, dans le cas où la pièce doit se placer contre un épaulement, avec une détection de contrôle de plaquage si nécessaire. Ce mandrin à pince s’adapte à tous les Tours CN équipés d’un servomoteur. La série DRPS dispose des mêmes caractéristiques que la série DRF, à l’exception près

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que la pince n’est pas fixe. Elle se déplace axialement lors de l’ouverture et de la fermeture. Ce système accepte les assemblages de butée standard et extra-profondeur pour la localisation des pièces. Il peut être utilisé avec ou sans butée interne, pour la première et la deuxième opération. Là encore, le système est compatible avec un changement rapide de têtes de serrage.


Zoom sur (suite) L’actu de la vallée de l’Arve LES ACCESSOIRES POUR LES SÉRIES DRF ET DRPS Pour les séries DRF et DRPS, des accessoires sont disponibles parmi lesquels une gamme de butées standard, de butées extra longues et de pinces DC. Les butées standard sont utilisées pour le positionnement précis des pièces courtes sur l’axe Z avec une pince. La longueur de la pièce est facilement réglable. La butée se trouve contre un épaulement à l’intérieur du corps du mandrin et est maintenue en place avec des vis situées radialement. Toutes les butées peuvent être installées avec le mandrin monté sur la broche. Les butées extra longues sont utilisées pour le positionnement précis des pièces courtes dans la pince. Leur profondeur de gorge est supérieure à celle des butées standard, ce qui permet d’insérer les pièces plus longues tout en minimisant la sortie au ras de la pince. Comme pour les butées standard, la longueur de la tige est facilement réglable et l’assemblage entier peut être installé avec le mandrin monté sur la broche.

DISTRIBUTION EXCLUSIVE KITAGAWA BUCCI Industries France assure la distribution exclusive dans l’hexagone des systèmes de serrage et positionnement KITAGAWA pour tours et centres d’usinage. L’entreprise japonaise, créée il y a plus de 75 ans, est l’un des leaders dans ce domaine.

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Le personnel de Sodep a été associé à la récompense remise par Safran.

Sodep reconnue second meilleur fournisseur par Safran L’entreprise de décolletage basée à Thyez fabrique des pièces de révolution de diamètre 3 à 200. Pas un avion n’est fabriqué dans le monde sans les pièces issues de son atelier. Le groupe Safran est un acteur connu et reconnu de la construction aéronautique. Chaque année, le groupe remet des prix à ses 400 fournisseurs pour récompenser le respect de plusieurs critères, notamment la qualité et le respect des délais de livraison. « Nous avons frôlé le premier prix, il y a trois ans, nous étions 34e et 4e l’an dernier. Ce prix est l’aboutissement d’un long travail mené en collaboration avec Safran, nous sommes d’ailleurs les premiers décolleteurs dans le classement », se réjouit Emmanuel Luque, directeur général de l’entreprise. Cette reconnaissance a d’ailleurs été amenée à l’entreprise par la direction des achats de Safran en personne.

Un parcours exemplaire Il savoure d’autant plus cette

récompense que l’entreprise revient de loin. Quand, en 2011, la famille Kuhail de Dubaï rachète Sodep, créée en 1970, celle-ci faisait les frais de la crise économique qui avait frappé le monde du décolletage. « Avec l’injection de nouveaux capitaux, Sodep s’est modernisée et s’est impliquée dans l’industrie 4.0. Nous travaillons, entre autres, pour l’aéronautique, un domaine qui ne supporte pas la médiocrité. Il faut toujours viser l’excellence », ajoute le directeur. Sodep est titulaire de l’agrément EN 9100, norme européenne qui assure la qualité pour le marché aéronautique et spatial. Un agrément que l’entreprise a renouvelé avec sa nouvelle version: l’EN 9100 2016. « Cet agrément n’est pas facile à obtenir et nous l’avons eu

sans aucune non-conformité, c’est également une fierté », ajoute Emmanuel Luque. Aujourd’hui, Sodep Kuhail continue à investir régulièrement pour étendre son activité. « Nous achetons en moyenne deux machines par an et nous avons investi dans du contrôle dimensionnel optique. En effet, nos clients dans l’aéronautique demandent que 100% des pièces soient contrôlées. Quand vous montez une pièce dans un Rafale, pour prendre un exemple, elle ne doit avoir absolument aucun défaut », détaille le directeur. Les pièces sont d’ailleurs toutes marquées au laser pour identifier leur provenance.

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HÉLÈNE LEFORESTIER

DES ACTIVITÉS DIVERSIFIÉES Sodep Kuhail ne travaille pas uniquement pour l’aéronautique. Ses activités se divisent en cinq domaines, qui représentent chacun 20% de son chiffre d’affaires : l’aéronautique, le matériel agricole, le freinage ferroviaire, la connectique et la domotique.



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TTGroup France, un nouvel acteur sur le marché français de la fabrication additive Fin 2017, le n° 1 des constructeurs de machines-outils taïwanais annonçait la création de sa filiale TTGroup France. La filiale dirigée par Bernard Besse propose également sur le marché français une nouvelle offre avec différentes solutions pour la fabrication additive. Très actif pour le développement industriel de l’île, le gouvernement de Taiwan est particulièrement entreprenant lorsqu’il s’agit de développer de nouvelles technologies. Taiwan est le plus grand fabricant mondial de puces électroniques, de cartes mères d’ordinateurs, d’écrans... En 2010, il a été décidé de développer les technologies de fabrication additive sur l’ile. Tout naturellement, le gouvernement taïwanais s’est tourné vers son plus grand constructeur de machines-outils pour développer des machines de fabrication additive métal.

Des machines développées et produites à Taïwan Les premiers prototypes de machines ont vu le jour en 2013 et la commercialisation des

premiers modèles (AMP250 : mono laser avec un volume de 250x250x250) a commencé en 2015. Aujourd’hui, TTGroup propose sur le marché une gamme complète de machines, qu’il s’agisse de fusion laser sur lit de poudres (Powder Bed Fusion) ou de machines hybrides associant les technologies additives et substractives de matière (Direct Energy Deposition).

En France, un laboratoire de recherche pour le développement d’applications industrielles Conscient que ces technologies nécessitent, pour les clients, un accompagnement technologique afin de mettre en œuvre les machines, TTGroup investit en France dans un laboratoire TTGroup - AMH-350

TTGroup - AMP-250

de recherche sur ces technologies. Le département de Recherche et Développement de PCI basé à Saint-Etienne (42), membre de TTGroup et siège des bureaux de TTGroup France, a recruté deux ingénieurs spécialisés dans ces technologies. De plus, le département R&D de PCI a conclu un partenariat avec l’ENISE (Ecole Nationale d’Ingénieurs de SaintEtienne). Deux machines de Fabrication Additive ont été installées dans leur centre de LE DECOLLETAGE & industrie N° 262

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productique afin de bénéficier de toute l’infrastructure liée à ces technologies (stockage des poudres, matériel de mesure des poudres, des pièces, sécurisation des accès, etc.) ainsi que des connaissances des équipes de recherche de l’Enise. Bernard Besse, responsable de TTGroup France : « TTGroup France a les moyens de développer des applications industrielles pour les clients qui s’intéressent à ces technologies de fabrication additive en vue de futurs investissements. »


Zoom sur (suite) L’actu de la vallée de l’Arve LES MACHINES DE FABRICATION ADDITIVE TTGROUP FRANCE TECHNOLOGIE PBF : FUSION LASER SUR LIT DE POUDRES (POWDER BED FUSION)

Prothèse dentaire

PARTICIPATION AU SALON 3D-PRINT TTGroup France exposera au salon 3D PRINT et proposera aux visiteurs qui

Série AMP

AMP-160

AMP-250

AMP-500

Volume (mm)

Ø 160 x 160

250 x 250

500 x 500

Puissance laser (W)

1 x 200 W [500W]

1 x 500 W

4 x 500 W

Diamètre laser (µm)

610 – 410 510

Production horaire max (dépends de la poucre)

10 cm3

10 cm3

40 cm3

Epaisseur couche (µm)

20 à 100

20 à 100

20 à 100

souhaitent se « lancer » dans ces technologies, de les accompagner avec

Matières

la mise en œuvre d’essais sur des pièces industrielles. Deux axes de développement prioritaires ont été définis, à savoir l’indus-

820 – 510 – 1020 – 510 – 535 600

Aciers, Aluminium, Bronze, Titane, Bases chrome Autres matières sur demande

trie dentaire pour la production d’implants unitaires adaptés à chacun ainsi que l’industrie du luxe et de la création (bijoux, mode, etc.). Sur son stand, TTGroup France exposera des pièces réalisées sur ses machines de fabrication additive. Ce qui permettra aux visiteurs d’apprécier ce qu’il est possible de faire dans ces secteurs de l’industrie. Des pièces dédiées à d’autres secteurs seront également présentées. Par ailleurs, des vidéos axées sur ces technologies et sur ces secteurs seront diffusées sur le stand.

TECHNOLOGIE DED : MACHINES HYBRIDES ASSOCIANT LES TECHNOLOGIES ADDITIVE ET SUBSTRACTIVE DE MATIÈRE (DIRECT ENERGY DEPOSITION) SPÉCIFICATION

VALEUR

Pièce maximum (mm)

Ø 380 x 220

Broche

15 000 tr/mn, 20 000 tr/mn

Nbre d’axes

5 continus

Puissance laser

1 Kw (2 en option)

Diamètre spot

670 – 980 µm

Matières

Base nickel : In 625, In 718, Waspaloy, Rene 41 Acier outil : H13 Inox : 304, 306, 410, 420 Carbure : Ni-WC, Co-WC

Dimensions

2,150 × 3,104 × 3,121

Boucles ceintures LE DECOLLETAGE & industrie N° 262

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Zoom sur L’actu de la vallée de l’Arve

Lubrifiant soluble, quand l’eau change d’humeur Le lubrifiant réfrigérant soluble est composé de 90 à 95 % d’eau. Quelle que soit sa provenance, la qualité et la composition de l’eau distribuée varient tout au long de l’année. Ces fluctuations modifient les propriétés de l’émulsion et impactent l’environnement de production. Spécialiste de la lubrification, Sébastien Doberva assure la formation des utilisateurs de produits Blaser Swisslube. Il dresse le portrait de l’eau et son interaction avec le concentré soluble.

Blaser Mikrobiologie

De quelle eau avons-nous besoin ? La composition de l’eau doit être prise en compte : dureté de l’eau, présence de chlorure, sulfate, nitrate, nitrite... par le fournisseur de lubrifiant pour s’assurer d’une parfaite compatibilité entre l’eau (du robinet) disponible, les éléments qui composent le concentré et les moyens de production. Malgré cela, en quelques semaines la composition de l’eau peut varier et sa dureté augmenter de 12 à 36°Fh. Cette situation montre que dans la durée, il est possible de rencontrer des

dysfonctionnements. Savoir les détecter permet d’apporter une réponse appropriée. Dans certains cas, un traitement de déminéralisation ou d’adoucissement de l’eau avant de la mettre en émulsion avec le soluble peut s’avérer nécessaire.

Les conséquences d’un déséquilibre de l’émulsion Pour diverses raisons, la qualité de l’eau va subir dans le temps des fluctuations qui impacteront les propriétés du soluble. Blaser Swisslube met en garde sur les risques encourus lorsque le lubrifiant n’est plus

(ou pas) adapté, correctement utilisé et entretenu : • La présence de mousse : la charge de calcaire est devenue insuffisante < 20°Fh. • La formation de taches blanches dans la machine et sur les pièces est signe de dépôts de calcaire : La technologie du lubrifiant soluble n’est plus adaptée au contexte de production. • La Ferro corrosion sur machines et pièces et/ou l’apparition de taches sur les non ferreux indique une saturation de la charge en sels et chlorure… • L’instabilité de l’émulsion, problèmes d’odeurs, séparation de concentré : l’émulgateur (agent liant le concentré à l’eau) stresse, sature ou est en conflit avec la nature des sels, des huiles de glissières ou hydrauliques. • Les difficultés pour séparer les huiles étrangères et la diminution des propriétés mouillante et lavante de l’émulsion témoignent aussi d’une saturation de l’émulgateur. Une surconsommation s’installe sans résoudre durablement le problème. • L’apparition de problèmes de santé liés directement à l’eau atteste d’un équilibre initial qui s’est rompu. Des analyses et le diagnostic d’un spécialiste sont à privilégier. Les explications pour comprendre et résoudre ces difficultés sont proposées sur le site www.ebook-blaser.fr. L’expérience montre qu’un contrôle régulier du pH et de nitrites dans l’émulsion reste la première solution de prévention. Rappelons qu’il n’existe pas de lubrifiant idéal, une nouvelle

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machine, de nouveaux outils ou matériaux peuvent mettre en évidence les limites d’un soluble dans un contexte qui ne lui est pas prédestiné. Sur un même site, la même eau et le même soluble peuvent générer des comportements bien différents parce que les conditions d’utilisation entre deux machines diffèrent. Dans leur mission d’accompagnement, les conseillers Blaser Swisslube effectuent le suivi des bains chez leurs clients. Si besoin, ils ordonnent des analyses gratuites en laboratoire permettant la détection de composants indésirables. Cette analyse prédictive permet d’adopter les dispositions respectueuses de l’homme et de l’environnement, afin d’entretenir ou retrouver l’équilibre naturel de l’émulsion. Il est courant qu’un lubrifiant de qualité, disposant d’un contexte d’usinage et de maintenance favorable, ait une longévité supérieure à 5 années sans nécessité de remplacement définitif. C’est donc une économie substantielle, tout en sécurisant la qualité des process à leur meilleur niveau de productivité !

Kit de mesure et diagnostic



EPHJ Salon

Salon EPHJ : la 17 édition profite de la reprise du marché horloger e

C’est sur une note positive que s’est terminée le 15 juin la 17e édition du salon EPHJ-EPMT-SMT avec un volume d’affaires conclues à la hausse et de nombreuses innovations présentées. Une satisfaction exprimée également par les sociétés françaises présentes sous la bannière Mont-Blanc Industries-Chambre des métiers et de l’artisanat de la Haute-Savoie à l’instar de BPM Décolletage.

Dans leur communiqué de presse, les organisateurs du salon tirent un bilan positif de cette 17ème édition en se félicitant « de la qualité des visiteurs internationaux et suisses présents ». Si le nombre des exposants (820) et des visiteurs (20 000 venus de Suisse et de tous les continents) est resté stable par rapport à l’an dernier, les organisateurs notent que « le volume d’af-

faires conclues ou promises à une signature prochaine est très important », et cela grâce notamment à la reprise du marché horloger-joaillier. Autre point positif mis en avant par les organisateurs : le développement des synergies entre les différents secteurs du salon (horlogerie-joaillerie, medtech et microtechnologies). Ceux-ci notent « une hausse très significative des exposants LE DECOLLETAGE & industrie N° 262

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EPHJ (suite) Salon désormais actifs dans les medtech et une tendance forte à la diversification ». Autre fait marquant de cette édition : le nombre très important d’innovations présentées. C’est finalement la start-up SY&SE, qui a reçu ce prix grâce à une technologie d’assemblage des matières sans avoir recours à la colle ou à la soudure. De leur côté, les dix exposants (BPM Décolletage, Elefil, Ellistat, Expertise Vision, FT Industrie, M20, Savoie Transmissions, Siltronix, SNT Thermoformage et Tri Qualité Service) réunis sous la bannière Mont-Blanc Industries et Chambre des métiers et de l’artisanat de la

Haute-Savoie se montraient également très satisfaits. « Nous avons eu de très bons contacts dans les secteurs de l’horlogerie et des medtech, des domaines dans lesquels nous souhaitons nous diversifier », déclare ainsi Baligh Hamdi, technico-commercial de BPM Décolletage. Cette société de 25 personnes est pour l’heure spécialisée dans l’aéronautique où elle réalise 50% de son chiffre d’affaires. Sa présence au salon EPHJ lui a permis de nouer des contacts dans ces nouveaux domaines. ISABELLE VERDIER

Un nombre très important d’innovations sont présentées LE DECOLLETAGE & industrie No 262

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Echos de la vallée de l’Arve LA NOUVELLE GAMME MV DE CHEZ MITSUBISHI, « L’ÉLECTROÉROSION À LA PORTÉE DE TOUS » La dernière génération de machines est maintenant équipée de la toute nouvelle commande numérique M800. Ses performances et son écran tactile 19 pouces rendent la communication avec l’opérateur conviviale et intuitive. Les heureux utilisateurs confirment que la programmation d’usinage est devenu un jeu d’enfants: plus besoin d’être expert en électroérosion pour opérer la machine, ce qui ouvre notamment la porte à une nouvelle génération de techniciens et à une main d’œuvre moins spécialisée. Ainsi, le mot d’ordre « l’électroérosion à la portée de tous » du constructeur japonais n’a jamais été aussi pertinent. La gamme MV se décline en une série « S » de machines standards et une autre série « R » plus boostée en options. Elles existent en deux formats 1200 et 2400. La MV2400 R sera exposée sur le stand DELTA MACHINES à l’occasion du salon MICRONORA : Stand 151-155, 252-256

PARTENARIAT ESPI ET WALTER MEIER : UNE CELLULE INTÉGRÉE POUR ENTRER DANS L’USINAGE 4.0 A l’heure où la modernisation des usines devient une priorité, des gisements de gains de productivité existent encore, mais pas seulement dans la robotisation. Le raccourcissement de la boucle contrôle-réglage des centres d’usinage est une piste prometteuse permettant de rentrer de plein pied dans « l’usinage 4.0 ». La cellule d’usinage intégrée, proposée par ESPI et par l’importateur de machines-outils de renom Walter Meier, s’inscrit dans cette démarche. Les premières observations sur le terrain ont montré des temps de chargement de séries divisés par quatre, la suppression des rebuts de réglage et la réduction de la dispersion de production. Ce « centre de profit élémentaire » permet d’atteindre des retours sur investissement inférieurs à 12 mois. MICRORECTIF INVESTIT DANS UNE MACHINE ZEISS XENOS La PME Microrectif, spécialiste de l’usinage et de la rectification de haute précision, va installer une machine à mesurer tridimensionnelle Zeiss Xenos. Une première en France, selon le groupe Zeiss, leader international dans les domaines de l’optique et de l’optoélectronique. Microrectif a souhaité s’équiper d’une telle machine pour anticiper les évolutions du marché. Pour son dirigeant, Gerald Chatain, qui est également à la tête de la société Micromec (usinage de pièces mécaniques de très haute précision), il s’agit avec cette acquisition de « figurer en avant-garde des marchés de la rectification, de l’usinage, du tournage-fraisage et de la métrologie ».

TRAXX, UNE OFFRE DE PRESTATIONS DE SERRAGE SUR SITE ! L’offre prestations sur site proposée par Traxx permet dorénavant aux industriels de bénéficier d’un service sur mesure, et adapté à chaque problématique. En effet, ce nouveau service présente l’avantage de répondre concrètement aux problèmes courants et aux demandes les plus fréquentes comme les plus spécifiques, à savoir : l’optimisation du processus à développer pour l’assemblage des liaisons vissées ; l’action à mettre en place pour supprimer les problèmes de casses ou de faiblesses récurrentes de vis sur un assemblage ; la solution à trouver pour palier au desserrage intempestif d’une ou plusieurs vis d’un assemblage ; la détermination de la tension adéquate à appliquer sur des pièces sensibles ; l’analyse d’une série de vis pour comprendre l’origine d’un problème sur un assemblage ; le montage complet d’une structure vissée.

MISSLER SOFTWARE, ÉDITEUR DU LOGICIEL TOPSOLID ANNONCE SON PARTENARIAT AVEC UN NOUVEAU DISTRIBUTEUR AU CANADA : VECTORLINE TopSolid étend son réseau au Canada afin de renforcer sa présence industrielle en Amérique du Nord. L’entreprise a annoncé avoir passé un accord avec la firme Vectorline , qui représentera le logiciel de conception TopSolid’Wood dans l’Ontario. Des accords avec d’autres distributeurs devraient voir le jour. Ce partenariat a été signé dans le cadre du nouveau programme Top Partner lancé par TopSolid en Amérique du Nord. Grâce à sa solution unique destinée au secteur du bois, Missler Software devrait couvrir l’ensemble du marché nord-américain à travers ses distributeurs et ses partenaires.

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