SPÉCIAL
N° 5
"Le journal j q qui p prend soin de vous"
Hôpitaux de Haute-Savoie : « Les clowns font partie du personnel ! »
©Davizro Photography
Médipôle Savoie, l’établissement qui appartient à ses médecins
Des sociétés à la pointe de la technologie
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Ma santé en Pays de Savoie
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SAMUEL THOMAS Rédacteur en chef
Dans ce nouveau numéro de « Ma santé en Pays de Savoie », nous allons vous faire découvrir des entreprises du territoire qui œuvrent pour améliorer notre quotidien, comme la start-up annécienne Synalpes Kaizen, qui s’est fait connaître pour avoir réalisé la première opération chirurgicale mondiale filmée à 360 degrés, ou la société Ixaltis, basée à Archamps, qui a lancé une série de tests cliniques pour valider les performances d’un nouveau médicament destiné à lutter contre l’incontinence. Nous vous ouvrons aussi les portes de Nicomatic, à Bons-en-Chablais, qui travaille sur un projet de draps « connectés », et d’Orlac Solutions, à Annemasse, qui vient de lancer Mitsi, un tout petit boîtier qui permet de rester en contact avec une personne âgée. Comme la santé est l’affaire de tous, zoom également sur des associations qui viennent en aide aux jeunes malades : Les Semeurs de joie en Haute-Savoie et Les Marmottons en Savoie. Et puis vous ferez la connaissance d’une opticienne qui se déplace à domicile et d’un hôpital atypique, le Médipôle Savoie, un établissement qui appartient à ses médecins. Bonne lecture !
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La santé, c’est l’affaire de tous
Jeudi 17 mai 2018
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Ma santé en Pays de Savoie
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Avec ses opérations filmées à 360o, Synalpes Kaizen invente la chirurgie de demain La start-up annécienne, qui s’est fait connaître l’an dernier pour avoir réalisé la première opération chirurgicale mondiale filmée à 360 degrés, s’emploie à faciliter le partage du savoir. Et ses fondateurs ne comptent pas s’arrêter là.
Une affaire de famille
Le chirurgien Sébastien Gerelli, les deux fondateurs de l’entreprise Eric Bernard et Loïc Pérard, et Pascal Bernard.
ANNECY
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ne première mondiale, rien que ça. Le genre de ligne qui en impose sur un CV, surtout lorsque l’on est une petite start-up annécienne, lancée il y a deux ans à peine. En novembre 2017, l’entreprise Synalpes Kaizen réalise en effet une prouesse jamais vue jusquelà : une opération de chirurgie cardiaque filmée en intégralité, à 360 degrés. Les nouvelles technologies mises au service de la médecine. Si la technologie utilisée est complexe, le principe est
simple : placée au centre du bloc opératoire, la caméra filme à 360 degrés et enregistre tout ce qui se passe au cours de cet acte médical délicat qu’est une opération de chirurgie cardiaque. Une caméra est par ailleurs fixée sur la tête du chirurgien, pour capter ce qu’il voit et fait.
Un chirurgien comme consultant « Ce qu’on cherche à faire, c’est de compléter un système d’apprentissage », explique le cofondateur de Synalpes Kaizen, Éric Bernard. En effet, l’innovation qu’ils ont développée à Anne-
cy permet aux chirurgiens en formation ou en activité de s’améliorer, en pouvant visionner cette opération avec un casque de réalité virtuelle, comme s’ils étaient présents sur place. « Les chirurgiens ont des plannings très chargés, des contraintes de distance, de temps », précise Éric Bernard. Grâce à ce dispositif, les confrères souhaitant s’améliorer pourront donc « accélérer leur apprentissage » en visionnant ces vidéos, complément très concret dans leur formation. Pour mettre tout cela en œuvre, Synalpes Kaizen a pu bénéficier du soutien du chirurgien annécien Sébastien
Gerelli, rattaché au centre hospitalier Annecy Genevois, qui intervient en tant que consultant. C’est lui qui a mené l’opération filmée et qui s’est chargé du commentaire pour expliquer la procédure qu’il a suivie. Une expérience « très enthousiasmante, passionnante », commente le professionnel, persuadé de l’utilité du concept. L’entreprise a pour objectif de filmer de la même manière une dizaine d’opérations cardiaques différentes, qu’elle proposera ensuite aux centres hospitaliers, aux chirurgiens libéraux, qui pourront louer le casque vidéo avec un sys-
tème d’abonnements. En parallèle, la société développe aussi un simulateur, là aussi avec un casque 3D, pour permettre aux chirurgiens débutants ou confirmés de réaliser une opération cardiaque virtuelle dans son intégralité, pour apprendre les gestes, les améliorer. Synalpes Kaizen suscite un intérêt fort au sein de la communauté scientifique et médicale. L’entreprise devrait organiser une levée de fonds d’ici l’été, avec des recrutements possibles lors de la rentrée 2018.
La société a été créée par deux cousins, Loïc Pérard, 45 ans, ancien infirmier perfusionniste, et Eric Bernard, 28 ans, qui a débuté son parcours professionnel dans la promotion immobilière. Ce dernier est également épaulé par son père, Pascal Bernard, qui a évolué pendant de nombreuses années dans le milieu du matériel médical.
FLORENT PECCHIO
Sur la piste d’un traitement universel contre l’incontinence urinaire ARCHAMPS Discrètement installée sur le site Actitech de la technopole d’Archamps, la société Ixaltis a lancé en septembre dernier une série de tests cliniques visant à valider l’efficacité et les performances d’un médicament destiné aux incontinents : « Nous avons débuté une étude clinique en Europe et aux Etats-Unis en 2017. Le but est d’explorer les effets sur l’incontinence urinaire d’un médicament, la Litoxetine », explique Elisabeth Svanberg, chef du développement de la société Ixaltis. Les recherches engagées autour de ce médicament laissent espérer un traitement simple applicable à tous les types d’incontinence. « Les cas d’incontinences se classent en deux types : l’incontinence d’urgence qui se manifeste dans certaines situations de stress, par exemple ; l’incontinence d’effort qui se manifeste lors d’un effort physique, un saut, un mouvement de gymnastique ou même une toux », explique Eli-
sabeth Svanberg. 15 % des patients sont touchés par l’incontinence d’urgence, 49 % par l’incontinence d’effort et 36 % par un cas associant des symptômes appartenant aux deux types. Jusqu’alors, des traitements chimiques n’existaient que pour les patients atteints d’incontinence d’urgence ; dans un autre cas, il fallait s’en remettre à la chirurgie ou aux solutions de protection contre les fuites urinaires. Les recherches menées par Ixaltis pourraient tout changer : « Notre objectif est de proposer un traitement pour tous les types d’incontinence », note Elisabeth Svanberg. En revanche, pas question d’avancer une date de mise sur le marché : « Nous n’en sommes pas encore là. Les études menées cette année doivent nous éclairer sur les essais cliniques et sur les conditions dans lesquelles le produit pourrait arriver sur le marché. » J. B.
A quoi sert une étude clinique ? Les études cliniques portant sur les médicaments ont pour objectif, selon le cas, d'établir ou de vérifier certaines données pharmacocinétiques (modalités de l'absorption, de la distribution, du métabolisme et de l'excrétion du médicament), pharmacodynamiques (mécanisme d'action du médicament notamment) et thérapeutiques(efficacité et tolérance) d'un nouveau médicament ou d'une nouvelle façon d'utiliser un traitement connu. (définition de l’Agence nationale de sécurité du médicament)
Les recherches d’Ixaltis pourraient changer la vie des personnes atteintes d’incontinence. Photo andriano
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Jeudi 17 mai 2018
Nicomatic modernise les draps médicaux L’entreprise chablaisienne Nicomatic est au cœur d’un projet gouvernemental depuis 2015. Le but ? Connecter des draps médicaux afin de faciliter le travail du personnel soignant et d’améliorer le séjour des patients. BONS-EN-CHABLAIS Plus d’une douzaine d’entreprises françaises ont été choisies, il y a bientôt trois ans, pour mener à bien un projet novateur : rendre moderne et connecté le linge de lit utilisé dans les Ehpad. 1) Le projet Autonotex Il s’agit de transformer un produit qui existe déjà : un drap de contention destiné aux personnes souffrant de la maladie d’Alzheimer. Autonotex consiste à rendre connecté ces draps qui permettent de contenir les patients, tout en leur offrant une certaine liberté de mouvement. Pour cela, treize entreprises françaises ont été choisies, sur dossier, pour réaliser, ensemble, ce projet novateur. Parmi elles, Nicomatic, basée à Bons, en charge de tout ce qui touche à la connectique de ce projet. « C’est parfois un peu compliqué de travailler avec autant d’entreprises différentes. Chacun à son propre rythme, ses propres contraintes. Il ne faut oublier personne », affirme Tatyana Collomb qui travaille sur le projet chez Nicomatic. 2) Un cahier des charges complexe Pour mener à bien un tel projet, il faut s’adapter à des nombreuses contraintes, expliquées par Tatyana Collomb : « Les personnes qui se font prescrire ce drap sont souvent à un stade avancé de la maladie d’Alzheimer. Elles peuvent focaliser leur at-
Des uniformes connectés
Depuis 2015, Nicomatic travaille avec douze autres entreprises afin de finaliser le projet Autonotex.
tention sur le moindre petit détail. Elles ne doivent absolument pas ressentir qu’il y a de la connectique dans le drap. Elles pourraient s’acharner dessus pour essayer d’enlever les capteurs. Il faut donc que ce soit discret, et facilement connectable, via les sangles du lit. La dernière contrainte importante, c’est qu’il faut avoir des capteurs qui ne consomment pas beaucoup d’énergie. » 3) Un tournant dans les soins apportés aux malades d’Alz-
heimer ? Réunir treize entreprises françaises dans un projet gouvernemental implique forcément de grandes attentes. Si le projet arrive à son terme, tout le monde devrait voir une nette amélioration, c’est en tout cas le souhait de Tatyana Collomb : « Les premiers bénéficiaires seront évidemment les patients. La nuit, ils sont réveillés et contrôlés toutes les deux heures. Avec ce drap connecté, cela permettrait de garder
un suivi en temps réel de leurs constantes, sans avoir besoin de les tirer de leur sommeil. » L’autre grand bénéficiaire de ce projet serait le personnel médical des Ehpad, qui verrait d’un bon œil l’arrivée d’une technologie leur permettant de gagner du temps et de l’énergie. 4) Quel avenir pour les draps connectés ? « L’intérêt de ce projet réside aussi
dans la possibilité de travailler sur du textile. C’est tout nouveau pour nous et cela peut ouvrir pas mal de portes. Dans un futur relativement proche, on peut imaginer ce drap être utilisé dans les hôpitaux ou même à domicile sur prescription du médecin. », affirme Tatyana Collomb, optimiste. Si le projet arrive à voir le jour, cela pourrait bien ouvrir de nombreuses perspectives dans le domaine médical.
Le projet Autotonex sur lequel travaille Nicomatic concerne des draps connectés pour les personnes souffrant de la maladie d’Alzheimer, mais pas que. En effet, une partie de ce programme se concentre sur les uniformes portés par la police et les pompiers… Au cœur d’un incendie, un soldat du feu pourra être informé par sa tenue que la situation est trop dangereuse, sa température corporelle montant fortement. Une alarme, sonore ou visuelle, lui indiquera qu’il doit sortir du brasier pour récupérer avant de pouvoir continuer. Lors d’une intervention risquée, les policiers pourront surveiller leur niveau de stress grâce, entre autres, à l’enregistrement de leur rythme cardiaque et de leur température.
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Mitsi, un compagnon pour garder le lien en cas d’alerte ANNEMASSE L’autonomie des personnes âgées est un enjeu majeur : comment leur permettre de rester à domicile tout en rassurant les aidants ? Orlac Solutions a peut être une réponse. L’entreprise annemassienne vient de commercialiser « Mitsi ». Contrairement à ce que son nom pourrait faire penser, Mitsi n’a pas quatre pattes. Mais c’est bel et bien un compagnon quotidien. Le principe de ce boîtier ? Il contient une puce GPS et une carte Sim, et permet à tout moment de localiser son porteur. Ce dernier peut également envoyer un signal de détresse simplement en pressant un bouton.
Alerter d’une simple pression « Mitsi s’adresse à deux types de personnes. Celles qui sont seules chez elle et celles qui vivent dans des résidences autonomes », détaille Christophe Mayca, un des fondateurs d’Orlac solutions. Le boîtier fonctionne très
simplement. Petit (1 centimètre d’épaisseur) et léger (à peine 30 grammes), il peut s’accrocher au porte-clés. En cas d’alerte, les aidants et les proches vont recevoir une notification sur leur application « MyOrlac ». La personne qui pourra intervenir le plus rapidement peut prévenir les autres dans cet espace et se rendre sur place. Au-delà de la sécurité des personnes âgées et de leur tranquillité d’esprit et celle de leurs proches, l’application MyOrlac permet aussi de créer une véritable communauté autour de la personne. Dans cet espace, qui peut être consulté aussi bien sur un ordinateur que sur une tablette, la personne et ses proches peuvent échanger des photos, des nouvelles, gérer ensemble le planning des visites et de l’aide à domicile ou même jouer à des jeux. Outil pour l’autonomie des personnes âgées, Mitsi leur permet de garder un lien sécurisant avec leurs proches et 30 grammes pour 1 centimètre d’épaisseur, le boîtier est discret et facile à transporter. © Orlac Solutions leurs aidants. ME0325.
Comment s’abonner L’abonnement mensuel coûte 24 euros TTC et est éligible à une déduction d’impôts. Il comprend l’utilisation de l’application « MyOrlac », l’utilisation du réseau mobile pour les alertes et le boîtier. Pour en savoir plus, http://orlacsolutions.com ou la page Facebook « ORLAC Solutions by ORLAC »
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« Les clowns font partie du personnel ! » Ils sont clowns, magiciens, musiciens, marionnettistes… Une fois par semaine, Les Semeurs de joie se rendent dans les cinq hôpitaux de Haute-Savoie, auprès des enfants. Ils partagent avec eux un moment d’évasion et de rire. réalise de belles sculptures
CONTAMINE-SUR-ARVE avec des ballons de bau-
A
u centre hospitalier Alpes Léman, comme dans les quatre autres hôpitaux de Haute-Savoie, les Semeurs de joie interviennent une fois par semaine, auprès des enfants hospitalisés.
Les débuts de l’aventure Cette association de clowns hospitaliers a été créée en 2005, par le clown Kinou. Désormais reconnus d’intérêt général, les Semeurs de joie sont les seuls à avoir l’agrément des cinq hôpitaux du département. Au départ de l’aventure, autour de Kinou, on ne comptait que cinq clowns, aujourd’hui ils sont dix-huit. « Nous sommes toujours très bien accueillis, que ce soit par le personnel ou les parents, témoigne Nicoton. Mais à chaque fois que nous entrons dans une nouvelle chambre, on tient compte de la situation de l’enfant. Nous improvisons en fonction de sa réaction. Bienveillance et écoute sont nos deux maîtres mots. Nous sommes là juste pour apporter de la joie. » Bien qu’ils soient bénévoles, le directeur du Chal, Bruno Vincent les intègre à son équipe. « Les clowns font partie du personnel ! »
À chacun sa spécialité Chaque clown a ses spécialités. Nous pouvons parler de dons, tellement ils sont habiles de leurs mains. Celui-là
druche, celle-ci préfère le chant et la musique, tandis que le troisième est spécialisé en magie. Ils se déplacent à deux ou trois par chambre, pas davantage. « Nous venons chercher l’enfant. C’est lui qui donne le “la”, commente Clochette. Nous ne sommes pas en représentation. Nous nous adaptons à ses envies. Quand nous arrivons dans une chambre, il faut apprivoiser l’enfant, la famille. On commence par de la musique, des ballons… Petit à petit l’enfant sort de sa réserve. Ce sont eux notre source d’inspiration. » Les clowns ne restent pas plus de 10 à 15 minutes par chambre, mais ils laissent toujours une trace de leur passage. « Nous essayons, par exemple, de leur apprendre un tour de magie qu’ils peuvent ensuite faire à leurs parents, leurs frères et sœurs », raconte Bominod. Les Semeurs de joie sont là pour booster, dynamiser les jeunes patients. « On leur dit qu’ils sont très forts. Il est important de les mettre en confiance. » Les Semeurs de joie existent grâce à des partenariats, des dons de particuliers, des structures comme les clubs services. Dernièrement, l’association Sourire d’enfant leur a remis un chèque de 3000 euros pour les aider dans l’achat de matériel, maquillage et costumes. STÉPHANE GROSJEAN
La confidentialité est importante Parmi les souvenirs marquants des Semeurs de joie, Clochette se rappelle d’une visite lors d’une chaude journée d’été, dans la chambre d’un jeune garçon : « Il m’a fait chanter “Mon beau sapin” le 14 juillet ! Ensuite, tout le monde a voulu des chansons de Noël. C’est toujours une surprise, une découverte quand on arrive dans une chambre. On ne sait jamais ce qu’il va se passer. Par contre, quand on franchit le seuil de la porte, nous gardons pour nous ce que nous avons vécu avec l’enfant. On observe une règle de confidentialité. »
Avec Les Semeurs de joie, le temps d’une visite dans leur chambre, les enfants hospitalisés oublient où ils sont.
Les Marmottons : une bouffée d’air pour les enfants malades là depuis très longtemps. L’association a pour objectif de leur faire oublier les moments difficiles à l’hôpital ». Des enfants et ados qui peuvent avoir à peine 2 ans et En prenant son indépenjusqu’à 18 ans. « Nous ne dance, en 2011, de l’associaconnaissons pas leurs maladies, on tion chambérienne La Marne leur demande jamais. On connaît motte, l’antenne albertviljuste leurs prénoms », souligne loise est devenue Les Marencore Blandine. « Chaque jour mottons. est un changement. Nous ne savons Une association qui, aujourjamais combien nous aurons d’end’hui, compte une trentaine fants et qui. Avec les plus petits, de bénévoles. « Principalement notre présence peut permettre aux des retraités et des femmes, mais mamans seules de les soulager, de nous avons des hommes et des plus leur donner un peu de temps pour jeunes. L’âge va de 40 à plus de 80 elles. » En une année où elle a ans », explique Blandine Gille, compté, Blandine Gille dit la présidente. avoir vu « environ 350 enfants ». Leur rôle, chaque jour du lundi au vendredi (deux heures Une palette d’activités le matin et deux heures Une trentaine de bénévole se relaie auprès des enfants malades pour leur faire oublier, un moment, l’hôpital. à l’intérieur et sécurisées l’après-midi), est de proposer, pour le service pédiatrie Jeux, travaux et activités ma- fait possible ». « Chacun choisit, du sceau de l’affectif, de l’hu- s’exprimer. Là aussi on a de tout, des du centre hospitalier Albert- nuelles, échanges, écoute, dans ce qu’il y a, ce qu’il veut faire. main, et elles en restent le critiques comme des compliments. ville Moûtiers, une présence dialogue sont au programme. Il n’y a pas d’obligation. Il y a des plus souvent très apaisées. Des parents nous appellent pour active auprès des enfants et « Mais parfois, notamment avec des choses qu’on ne fait pas pour des rai- « Dans l’ensemble, nous n’avons nous remercier, d’autres décident de des adolescents hospitalisés. ados, on peut rester dans la salle de sons de sécurité ou parce que c’est pas de grosses difficultés. Les béné- nous rejoindre ». La gratification « Les bénévoles qui arrivent ont jeux ou dans la chambre sans rien inadapté et on essaie que les choses voles sont satisfaits. Bien sûr, il y a existe et aide au mieux-être trois essais et seulement après dé- faire ni rien dire. Et parfois, il y a un tiennent dans les deux heures de des hauts et des bas, mais c’est paicident d’intégrer ou non l’associa- déclic. Si les parents sont présents et présence. ». sible. On a mis en place un livre d’or de tout le monde. L. M. tion. Nos bénévoles sont en général qu’ils veulent participer, c’est tout à Les relations sont marquées ou les enfants et les parents peuvent
ALBERTVILLE
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L’association Elle est active sur Albertville depuis de très nombreuses années. Présidente : Blandie Gille Lieu d’activité : service pédiatrie de l’hôpital d’albertville Horaires de présence : du lundi au vendredi de 9 h 30 à 11 h 30 et de 14 h 30 à 17 h. Et le samedi matin de 9 h 30 à 11 h 30. Si vous souhaitez donner du bonheur aux enfants hospitalisés, Les Marmottons ont besoin de bénévoles. Contact : Blandine Gille : 04 79 37 12 17 ou 06 08 46 43 72. Bernard Fumey : 04 79 37 43 00
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Jeudi 17 mai 2018
Médipôle Savoie : l’établissement qui appartient à ses médecins Le Médipôle Savoie est une rareté dans le paysage médical du pays : ses médecins sont actionnaires et dispose d’un droit de regard sur sa bonne marche. Un choix jusqu’alors payant.
Une fréquentation en augmentation constante
Le praticien s’acquitte d’un droit d’entrée sous forme d’actions et devient propriétaire de l’établissement.
sanitaire différente, on trouve un équilibre entre les établissements », presque une complémentariepuis bientôt 10 ans, le té. Son attractivité est liée à Médipôle a largement la nouveauté. modifié l’offre médiPas de dividendes cale sur le bassin chambémais des investissements rien. L’établissement a été classé parmi les dix plus per- Pourtant, les structures de formants du pays en termes petite taille « ne sont pas péde chirurgie ambulatoire rennes », de l’aveu de Michel (classé dixième par le Figaro, Pesenti, « on ne peut pas investir les mêmes sommes pour la même en décembre 2016). Pourtant, l’arrivée du nouvel gamme de soins qu’un hôpital puhôpital (le CHMS) était de blic ». Il a donc fallu dévelopnature à « déséquilibrer l’activité per des solutions. Et l’atout de Médipôle », admet Michel du Médipôle est que ces soPesenti, directeur du site, lutions sont directement pro« mais on correspond à une réponse posées par les médecins,
CHALLES-LES-EAUX
D
propriétaire de l’établissement. « Ils ont des actions à hauteur des honoraires qu’ils tirent », confie le directeur. En somme, si leur domaine représente 7 % de l’activité, alors les médecins de cette branche investiront 7 % du capital. « Ils ne touchent pas, en échange, de dividende, mais les praticiens décident de qui va intégrer la structure ».
S’acquitter d’un droit d’entrée Par ailleurs, le reste se divise entre investissements et salaires. Chaque spécialité se positionne aux 2/3. « C’est un système très spécifique, les prati-
ciens songent davantage à faire de la qualité », juge Michel Pesenti. Médipôle est de facto le seul établissement classé A, en Savoie. « Nous sommes dans les 13 % des meilleurs établissements de France, nos principes aboutissent à une évolution permanente et responsable de nos structures. » Néanmoins, ce modèle est minoritaire « car les praticiens doivent investir une somme de départ, un peu comme un droit d’entrée, c’est atypique ». Les dépassements d’honoraires sont l’épine dans le pied de Médipôle mais, en contrepartie, les médecins
« sont très présents ». « Nous n’avons pas d’interne mais le patient dispose d’un vrai praticien à son service. Peut-être qu’un jour nous inclurons des internes. On n’est pas encore très chaud à cette idée mais c’est une réflexion ». Le projet médical est écrit par les médecins, la mise en œuvre de la politique du site est toutefois de la responsabilité du directeur. Ainsi, un projet d’extension est d’ores et déjà à l’étude, des spécialités vont venir renforcer le Médipôle et un institut de formation interne va voir le jour.
L’établissement de Challesles-Eaux réalise environ 28 000 interventions chirurgicales par an. Le service des Urgences accueille 26 000 personnes. Une augmentation du nombre de patient allant de 3 à 5 % par an est observée de manière constante. Si les demandes émanaient au départ des vallées, les habitants du bassin chambérien ont admis l’existence de cette autre offre médicale.
J. B.
Une bonne pratique du sport : une arme de plus contre le cancer ALBERTVILLE Un cancer vous a été diagnostiqué, vous avez été opéré ou vous êtes en cours de soin, ou même en rémission, vous pouvez disposer d’une activité physique organisée chaque semaine par la CAMI sport et cancer. A Albertville et pour toute la Savoie, le comité Savoie, relié à la fédération nationale (fondée en 2000 par un cancérologue et un sportif de haut niveau, et qui a des antennes dans 26 départements en France), a été créé en 2012 par Laëtitia Hubert, championne de patinage artistique et entraîneur de cette discipline. Depuis, elle accueille plus d’une cinquantaine de personnes touchées par le cancer et les amène à se réapproprier leur corps à travers une méthode pédagogique unique. « Nous travaillons, entre autres, l’assouplissement, le renforcement
musculaire, la posture, la respiration. Je dirais qu’on est presque là pour éduquer à bouger », explique Laëtitia.
Avec une activité physique régulière le risque de récidive chute de 50 % A se bouger même. « Nous proposons quatre cours d’une heure par semaine et il est intéressant qu’on y participe au moins 3 fois. » A la question du pourquoi, elle répond « IDFS », quatre lettres qui retiennent toute l’ossature de la pratique avec la CAMI. « I pour intensité. Il faut un moment d’intensité dans la pratique. D pour durée. Il faut que cette pratique s’inscrive dans le temps ». Encadrant la CAMI, Laëtitia espère que l’accompagnement « durant toute la période la Laëtitia Hubert lors d’un cours, salle René-Cassin à Albertville. plus difficile », aboutisse à un départ vers une pratique porte comment et surtout avec des lutter contre le stress, l’anphysique, dans une autre as- personnes formées ». xiété. Chacun peut s’y inssociation, en tous les cas ins- Cette pratique régulière, crire en fonction de sa situacrite pour longtemps dans la complémentaire au traite- tion et de ses capacités et bévie. « F pour fréquence, il faut bou- ment et durable permet de néficie d’un suivi régulier ger au moins trois fois par se- mieux tolérer les effets secon- avec des bilans tous les trois maine. » Et enfin « S pour sécuri- daires, de lutter contre la fa- mois. « Nous avons des personnes té. On fait du sport, mais pas n’im- tigue, de gérer la douleur, de de 30 ans à plus de 80 ans. Avec des ME0327.
La CAMI sport et cancer à Albertville Salle René-Cassin : Tous les lundis après-midi de 15 h à 16 h et de 18 h à 19 h Tous les vendredis matins de 10 h à 11 h. Gymnase municipal : Tous les mercredis après-midi de 15 h 15 à 16 h 15 Tous les mardis matin à Moûtiers Contact : Laëtitia Hubert 06 22 73 83 08 aetitia.hubert@sportcancer.com www.sportcancer.com
pathologies et des situations très diverses. L’accompagnement est adapté », précise Laëtitia Hubert, qui apporte son petit plus, sa gentillesse, son sourire, sa simplicité et sa bonne humeur. L. M.
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A la rencontre de l’Œuvre Sociale pour le Dépistage des Cancers (OSDC) Chargée d’organiser le dépistage du cancer du sein et du cancer colorectal, l’OSDC est un acteur important. Pourtant peu de personnes connaissent son existence.
C’est dans les bâtiments de la Caisse Primaire d’Assurance Maladie d’Annecy, avenue Boschetti qu’est installée l’OSDC.
Vous avez entre 50 et 74 ans et avez reçu votre invitation au dépistage ?
et du cancer colorectal pour le département de la Haute-Savoie, pour tous les régimes d’assurance maladie.
NON Plus de 150 000 personnes sont invitées chaque année en Haute-Savoie à se faire dépister.
« les Haut-Savoyards sont de plus en plus nombreux à réaliser leurs tests de dépistage chaque année.» Œuvre sociale pour le dépistage des cancers en Haute-Savoie TSA40 017 74984 ANNECY Cedex 9 04 50 88 61 00 du lundi au vendredi de 8h30 à 12h et de 13h à 16h osdc@cpam-annecy.cnamts.fr www.depistage-cancer74.fr 1439765500VD
De plus, les femmes et les hommes de 50 à 74 ans sont invités à réaliser un test de dépistage du cancer colorectal. Ce test est remis par le médecin traitant. La mammographie et le test de dépistage du cancer colorectal sont pris en charge
Les Hauts-Savoyards se font-ils dépister ? Pour le dépistage du cancer du sein en 2016-2017, 60,8% des femmes ont réalisé une mammographie en Haute-Savoie. Ce qui est plus élevé que la moyenne de participation en France qui est de 50,3%. Pour le dépistage du cancer colorectal, 39,1% des
Hauts-Savoyards de 50 à 74 ans ont réalisé leur test de dépistage. La moyenne en France est de 33,5%.
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Quelles sont les missions de l’OSDC ? L’OSDC gère l’organisation du dépistage organisé du cancer du sein
à 100% par
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Depuis quand existe-t-elle ? Créée en 2015, l’ OSDC est un service de la CPAM d’Annecy. L’OSDC a un rôle essentiel dans la prévention, mais Toutes les femmes de 50 à 74 ans sont QȃHVW SDV HQFRUH ELHQ LGHQWLʈ ©H GDQV OH invitées à faire une mammographie. département.
« L’OSDC a un rôle essentiel dans la prévention.»
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LE MESSAGER - Genevois
Ma santé en Pays de Savoie
Jeudi 17 mai 2018
Un opticien à domicile, c’est possible A Annecy, la responsable du magasin Optical Discount, Najat Ben Hammou, se déplace depuis 2013 chez les personnes qui ne peuvent pas sortir de chez elle. Quand la notion de service est poussée à son paroxysme... ANNECY
«
Si tu ne peux pas venir à l’opticien, l’opticien ira à toi. » Cette célèbre devise du chevalier de Lagardère, l’opticienne annécienne Najat Ben Hammou l’a faite sienne il y a quelques années déjà. Parce que c’est sa vision du métier, parce qu’elle a une haute opinion de ce que doit être un service commerçant et parce que pour elle, la solidarité n’est pas un vain mot.
1 – La philosophie, c’est quoi ? « Bien qu’étant franchisée (ndlr : magasin Optical Discount – groupe Afflelou), je bénéficie tout de même de quelques libertés. C’est ainsi que j’ai mis en place, en 2013, un service d’optique à domicile. Chaque lundi, avec mon mari, nous allons chez des personnes qui sont immobilisées pour leur apporter la boutique à la maison », explique Najat Ben Hammou. Se déplaçant à deux voitures (le matériel est particulièrement encombrant), les deux professionnels emmènent avec eux toutes les machines de mesure nécessaires ainsi qu’un grand choix de montures (jusqu’à 300). Sur place, chaque visite dure entre 35 et 40 minutes. Voire plus. « On prend le temps qu’il faut, comme au magasin », assure l’opticienne.
support technique et la mise au point ne sont pas facturés. Ni la livraison et les essayages qui sont réalisés la semaine suivante. Et si l’Annécienne doit revenir ultérieurement pour effectuer un réglage ou une réparation, c’est sans frais non plus.
Pour bénéficier du service
3 – À qui ça s’adresse ? « En priorité aux personnes à mobilité réduite, alitées ou âgées », annonce la professionnelle, qui explique avoir déjà travaillé avec des malades touchés par des pathologies très différentes, dont Alzheimer. Les deux époux se déplacent également, si besoin, dans les Ehpad. Et cela partout en Haute-Savoie.
4 – Est-ce que ça marche ?
Oui. Et pas qu’un peu. Mais ce succès est difficile à quantifier car Najat Ben Hammou est davantage dans la satisfaction du devoir accompli que dans le chiffrage brut. « On ne fait pas ça pour élargir la patientèle. On fait ça parce qu’il le faut. Parce que sinon, toutes ces personnes ne pourraient pas voir correctement », raconte la Haut-Savoyarde avec beaucoup d’humanité. Et de conclure : « Quand on entre dans l’intimité de quelqu’un, c’est toujours particulier, alors on essaie d’être le plus discret possible. Mais les gens finissent toujours par se confier à nous et souvent, on finit 2 – Combien par parler d’autres choses que de luça coûte ? Choisir parmi une grande variété de montures et bénéficier des même services à la maison qu’en boutique. Tel Seulement le prix des lu- nettes. » JEAN-BAPTISTE SERRON est le credo de Najat Ben Hammou. (Photo d’illustration) nettes. Le déplacement, le
Les visites à domicile de Najat Ben Hammou ont lieu uniquement le lundi et sur rendezvous. Pour en prendre un, il faut appeler à la boutique Optical Discount de Novel, à Annecy, au 04 50 51 77 84. L’opticienne signale par ailleurs que le patient doit être en possession d’une ordonnance avant d’appeler et qu’il est préférable qu’une personne de confiance soit présente le jour de la visite.
Randonnée et réflexologie : en route vers le bien-être HABÈRE-POCHE « J’organise des randonnées pour se reconnecter à la nature, se libérer du quotidien et prendre soin de soi. » Pierre Saltarin est un homme serein et amoureux de la nature. Réflexologue et accompagnateur en montagne diplômé, il est installé depuis 8 ans à Habère-Poche, dans le Chablais. Il vient de lancer des séjours inédits orientés sur le bienêtre, en vallée Verte, qui allient sortie en plein air et activité pour se ressourcer. « Je pense que la randonnée et la réflexologie sont complémentaires », explique Pierre Saltarin. Il raconte comment se déroulent les journées en montagne : « Lors de ces séjours, j’encadre un petit groupe de personnes durant 4 à 8 jours selon les sorties programmées. Nous marchons plusieurs heures, tranquillement, avant de rejoindre un gîte à Habère-Poche. Une fois arrivé, je réalise des massages réflexologiques d’une heure à chaque
participant. » Lors de ces sorties, l’accompagnateur propose aussi de s’essayer à la pratique du Doin et du Chi gong, deux activités qui permettent « un retour à l’équilibre énergétique ». Selon les séjours, des massages balinais ou ayurvédiques font aussi partie du programme.
Qui est Pierre Saltarin ?
« Retour à l’équilibre énergétique » Le Do-in est une activité d’automassage et d’étirements dont les Asiatiques sont très friands. « Il s’agit d’une gymnastique matinale qui permet de remettre en circulation les énergies grâce à des mouvements, des pressions sur des points, etc., décrit Pierre Saltarin. Le Chi gong est une activité similaire que l’on peut aussi pratiquer en extérieur. » Pour le réflexologue, ces sorties randonnées bien-être sont intéressantes pour la santé à plusieurs niveaux : « Aujourd’hui, nous vivons à un
Les marcheurs décompressent à Habère-Poche grâce à la vue sur le mont Blanc et le lac Léman.
rythme effréné. Il est important de lâcher prise pour se retrouver et pour enfin récupérer. Grâce à cette prise de conscience de son corps, et des soins qu’on va lui procurer, on
améliore sa santé. » cueille entre six à 10 perLe prochain séjour est ouvert sonnes. à tous. Il est prévu du samedi 16 juin ou samedi 23 juin à Contact : descheminsverssoi.fr et 07 63 11 37 76 Habère-Poche. Le groupe ac-
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Pierre Saltarin a 45 ans. Il a grandi en Afrique noire avant de déménager en France à 18 ans. Il mena pendant presque 10 ans une carrière d’ingénieur informatique à Lyon avant de se former au métier d’accompagnateur en montagne en Haute-Savoie. C’est en 2010, lorsqu’il s’installe à Habère-Poche, qu’il découvre la réflexologie. Il a été diplômé en 2013 dans une école genevoise. Il a ouvert son cabinet récemment à HabèrePoche. Ouvert à d’autres cultures, il pratique depuis des années le Do-in et le Chi gong.
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