> ARGU FLASH < 17 juillet 2012
TAXATION DES HEURES SUPPLÉMENTAIRES : SYMBOLE D’UNE GAUCHE QUI VEUT TAXER LE TRAVAIL ET AGGRAVER NOTRE DÉFICIT DE COMPÉTITIVITÉ Le débat sur le budget rectificatif 2012 a porté mardi 17 juillet sur l'abrogation des exonérations sociales et fiscales sur les heures supplémentaires et la suppression de la TVA anti-délocalisation. Deux erreurs économiques majeures, impulsées par François Hollande, qui vont aggraver la situation sur le front de l’emploi et du pouvoir d’achat.
1. Taxation des heures supplémentaires : symbole du matraquage fiscal des classes moyennes programmé par la gauche. L’injustice est au cœur de la loi de finances rectificative portée par la majorité de François Hollande. Faute d’avoir le courage de baisser les dépenses, la gauche a choisi d’augmenter les impôts et en priorité ceux qui touchent les Français qui travaillent, les employés, les ouvriers, les fonctionnaires : Avec la taxation des heures supplémentaires. Non seulement la gauche veut fiscaliser les heures supplémentaires, mais elle avait même prévu de les taxer rétroactivement à compter du 1er janvier 2012. D’un point de vue économique comme d’un point de vue éthique c’était une initiative choquante pour tous ces Français qui pensaient légitimement que les heures supplémentaires qu’ils avaient réalisées depuis le début de l’année seraient défiscalisées. Sous la pression indignée de l’opposition, la majorité socialiste a reculé et décidé de déclencher cette mesure au 1er juillet et non plus au 1er janvier. C’est ainsi 1 milliard € qui restera dans la poche des salariés grâce à la mobilisation de l’opposition. Après l’abandon par Manuel Valls des récépissés pour les contrôles d’identité, c’est le deuxième rétropédalage de François Hollande et de son gouvernement. C’est une nouvelle victoire pour l’opposition. Mais cela n’est pas suffisant, nous n’acceptons pas que 8 millions de salariés, qui bénéficiaient de ce dispositif, perdent en moyenne 500 euros par an. Nous croyons plus que jamais qu’il faut récompenser le travail et l’effort. Nous n’acceptons pas cette abrogation qui ne va pas créer d’emplois sur le long terme comme le prétend la gauche, mais au contraire risque d’en détruire en privant les entreprises d’un instrument de souplesse qui permet d’adapter efficacement le temps de travail en fonction de l’évolution du carnet de commandes. La gauche répète l’erreur dramatique des 35 heures : elle croit toujours que c’est en divisant le travail qu’on le multiplie, alors que c’est en travaillant plus qu’on crée de la croissance et de l’emploi. www.u-m-p.org 1