Introduction
Le parc du Trapèze
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Un chantier qui vit... p.4
Zone échantillons de matériaux p.5, 6, 7 Fondations et terrassements: îlot B2 p.8 Parc en Zone inondable
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la terrasse de pétanque p.10 Le bassin p.11 La rampe des Cerisiers
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Un quartier en pleine mutation p.13 PARC DU chemin de l’ile
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présentation du parc p.14, 15, 16
Reportage photo
Et si je pouvais...
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Conclusion p.21
p.17, 18, 19
ze du Trapè Le parc
Notre arrivée matinale dans le quartier de Billancourt et du Pont de Sèvres, entre les coteaux de Sèvres et de Meudon, nous dévoile un quartier naissant. Les nouveaux immeubles sortent de terre, on ressent presque une exposition d’architectures. Le parc du Trapèze vient s’imbriquer entre ces volumes d’habitations, commerces, bureaux... Le parc de Billancourt (ou du Trapèze) recouvre une superficie de 7 Ha.Il s’inscrit dans un vaste plan d’urbanisation du quartier de la rive de Billancourt sur les anciens terrains Renault. Cet urbanisme de 37 Ha vient réunir différentes activités de ville: public, privé, activités, loisirs, bureaux, parc, commerces...Le parc est un espace de verdure où le privé rentre partiellement dans le public afin de rendre les deux domaines plus fluides. Le projet du parc du Trapèze dessiné par l’Agence Ter prévoit de devenir un espace qui tient compte de l’espace de crue de la Seine. Situé en zone inondable, les contraintes de l’eau ont forgé ce parc qui deviendra un déversoir de la Seine dans un de ses plus beaux méandres. Notre visite nous témoigne les difficultés techniques rencontrées par un paysagiste pour répondre aux attentes du projet.
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Le chantier du parc nous semble tout juste commencer. Pas de végétaux à l’horizon. Hors les travaux en cours sont les plus importants et ceux qui requièrent le plus de déblais et remblais. Ils façonnent les formes du futur parc. Rouleaux de Nappe Solpac (géotextiles) Les fournitures en attente Ils demandent également une Les algécos accueillent les ouvriers. (bordures, canalisations...) Les réunions de chantier s’y déroulent. en attente. grande attention afin de ne pas compromettre le fonctionnement prévu de l’eau et des circulations.
Outre la commande, le paysagiste doit s’assurer que les matériaux livrés sont de bonne facture afin de poursuivre les travaux. Il doit aussi avoir une flexibilité d’adaptation du projet en fonction de certaines contraintes, estimer les risques et anticiper les echecs (ex pacerelle en béton)...
La première phase du projet a débuté en 2007 jusqu’à aujourd’hui. Elle concerne tous les travaux de mise en place des murs de soutènement, des déblais et remblais. La seconde phase débutera en 2010. Le temps estimé pour la réalisation d’un tel chantier est difficilement estimable en fonction des retards dans les livraisons, dans les défauts et les refus de matériaux... Les géotextiles déparant les matéLes fossés récupèrent les EP chargées riaux et les nouveaux murs. Les réseaux afin d’éviter les infiltrations. Le électriques sont fraichement posés eux chantier commence ici... aussi.
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Cette zone de test est un petit laboratoire technique sur le chantier. Les échnatillons peuvent devenir contractuels en cas de problèmes avec le fournisseur.
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La première zone visitée est la zone d’échantillons. Ces échantillons de murs ont été refusés lors de la livraison en raison de défauts. Ils sont recouverts de lasures et composeront tous les murs du parc. La lasure permet d’uniformiser les textures des murs: ceux coulés sur place (qui ont une texture peau d’orange) et les bétons préfabriqués (plus lisses). Les échantillons sont très importants pour visualiser la Le béton a été moucheté et présente des défauts. qualité des matériaux. Les gardes corps sont en béton sablé et désactivé. Les essais permettent de juger la qualité qu’on veut leur donner. Les protections d’étanchéité sont composées de granulats assez gros et un joint de 5cm pour assurer l’étanchéité du bassin.
Les essais d’Enverpac permettent de gérer la granulométrie et la couleur des futurs revêtements de circulations douces. Il faut attendre 15 jours sans pluie pour leur séchage.
L’estétisme du mur passera par un lasurage des faces extérieures.
Les murs de soutènement installés tout autour du parc.
Les garde corps installés en haut des murs 5cm de joint entre les éléments béton pré- Les murs coulés sur place ont cette fabriqués du bassin et les murs de soutètexture peau d’orange. de soutènement empêchent de tomber. nement protègent les murs. Granulats du revêtement vaStabilisé en sable assez fin et validé contrairement aux deux lidé pour les suivants jugés trop grossiers. futures allées du parc.
Béton coulé sur place: brut et désactivé: trottoirs de la ZAC et prolongements
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Les murs Renault vont être déplacés. La SETEC étudie la faisabilité de cette opération impressionante. Soit il faut tout démonter, soit il sera possible de tout déplacer d’un coup. Les murs sont actuellement aidés de renforts pour les maintenir droit étant donné qu’ils ne peuvent plus s’appuyer sur les usines derrière.
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Cet immense vide est conforté par deux murs de béton ferraillés de chaque côté. De grandes poutres de butonnage en acier viennent soutenir ces murs afin qu’ils ne s’écroulent pas vers l’intérieur. Ainsi il est possible de retirer ces murs doucement sans qu’ils s’écroulent. Lorsque l’on conçoit des parois moulées en ZI (Zone inondable), on creuse avec des machines spéciales, on injecte le béton et on obtient des parois. Ces parois moulées peuvent aller jusque 50m de profondeur.
Des poutres en attentes ou enlevées?
Les murs sont soutenus par des poutres de butonnage
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Le parc a fondé son projet sur un principe de zone inondable. Le parc deviendra un déversoir de la Seine en cas de crue centenale. La voirie plus basse permettrait de faire rentrer les eaux de la Seine dans le parc. Le parc est constitué d’une grande voie qui relie la Seine à l’autre bout de la ZAC. Sous cet axe un ouvrage en béton préfabriqué de 2,5*2,5m. viendra recueillir les EP chargées de la ZAC en cas de pluie décenale. Ce dispositif en forme de T sera disposé le long des murs du parc côté ouest(?). Il sera relié à un décanteur qui filtre les eaux de pluies et les rejettera dans la Seine. Les EP claires (eaux pluviales) et chargées seront guidées dans le parc par des canalisations de trop plein si les quantité d’eau dépassent les pluies décenales. En dessous de ce seuil, les eaux claires de la ZAC (voiries douces) viendront remplir les noues du parc.
Ici Jean Marie et Benjamin apparemment heureux.
Ici on peut voir les coffrages des murs de soutènement du parc.
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Système de récupération des eaux claires (toitures/ chemins piétons): stockées dans le bassin. La terrasse stocke 250m3 d’eau. Ces eaux claires seront réutilisées pour arroser le parc. Le béton bullé: refusé car les bulles trop grosses stockent de l’eau et font éclater le béton lors de gels ce qui mettrait la structure en danger. Ce béton coulé sur place devra être remplacé. Cet ouvrage sera le support de la dalle. Les ferraillages seront recourbés et la dalle sera coulée dessus La terrasse est une extension de la voirie dans le parc en porte à faux afin de donner l’impression de flotter au dessus du parc.
Les ferraillages prêts à être recourbés avec le coulage de la dalle qui fermera le bassin.
Les sorties d’eau qui permettront l’arrosage du parc
La terre sur place est dense en déchets de toutes sortes. Les bulles dans le béton peuvent récupérer l’eau, geler et éclater le béton. Ces panneaux de béton ont été refuTerrains extrêmements minés sés et doivent être coulés à nouveau. lors de la 2nd Guerre Mondiale, certaines zones sont décrétées dangereuses à explorer. Un ancien bunker est mis à jour sur le site. La terre est envoyée sur l’île Seguin juste en face afin d’être soumise à des analyses pour vérifier la qualité et le taux de polution. Les bétons sont eux recyclés. Le sol est un mélange de gravats de diverse nature et de terre inexploitable.
Cette grosse fissure dénote un problème lors du coulage. Les panneaux ont été refusés et devront être recoulés.
Un bunker de la 2nd Guerre Mondiale. Vestiges que l’on peut rencontrer sur 10 certains chantiers.
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Dans le bassin, la commande exigeait de la grave 20/40. A la place les fournisseurs ont répandu du béton concassé avec de la matière organique et des ferraillages. Hors il est extrêmement important d’avoir une surface de drain propre. Les matières organiques et les fines en décomposition provoquent des bulles d’air et peuvent contracter des colmatages et endommager la couche d’étanchéité. S’il ya une remontée de la nappe d’eau, les bulles vont former une grosse bulle qui forcera sur la couche d’étanchéité ce qui n’est pas souhaitable.
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La rampe des Cerisiers est une des performances techniques dans la réalisation du projet. Coulée d’un seul tenant sur 300m2 et 40cm d’épaisseur, sa réalisation est une étape angoissante pour le fournisseur comme pour le maître d’ouvrage. Les travaux de mise en place des ferraillages et des nivellements ont duré 1,5mois. Les joints de fractionnement du béton laissent celui-ci travailler en toute saison. La rampe fonctionne en carrés de L’épaisseur entre les ferraillages où le béton sera coulé a été très soigneusement préparé. 7m de diagonal.
Le coulage se fera un en une seule fois sur toute la longueur.
Les carrés coulés sont d’un diamètre de 7m. de diagonal.
La rampe traversera sur une grande partie de sa longueur le bassin. Elle sera également carrossable ce qui demande une certaine résistance.
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Unj air de XIIIe arrondissement de Paris. Les chantiers vont bon train dans les alentours du parc du Trapèze. Les nouveaux immeubles apparaissent. Logements sociaux, accession à la propriété, bureaux vont composer ce nouveau quartier. L’espace public est en mutation. Les considérations de l’esapce commun sont nouveaux et plus généreux. Le "tout voiture" semble être une notion belle et bien révolue ici! Les installations de système d’arrosage automatique, les plantations et poses de bordures composent le rythme du quartier, plus pour très longtemps.
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Le parc du chemin de l’île est un trait d’union entre la ville de Nanterres et le fleuve. Ce parc est l’un des projets phares du "schéma d’aménagement et de gestion durable de la Seine et ses berges". Il fait également partie d’autres projets de long termes et durables comme "Promenade bleue" et parcours buissoniers mis en oeuvre par le département et le prjet Seine-Arche dont il est la première pierre apportée à l’édifice. Dans une politique de revalorisation foncière et environnementale, le parc vient inscrire un cadre agréable aux riverains ainsi qu’une crédibilité dans la construction durable de cette banlieue qui, il y a encore 20 ans, était composée de bidonvilles et terrains vagues. Le projet Seine Arche prévoit l’aménagement de 17 terrasses qui acheminent progressivement vers la Seine, ce qui constituerai l’aménagement de l’axe historique dessiné par Le Notre. Le parc a ouvert ses portes en juin 2006. L’objectif du parc était de rendre un espace public fonctionnel avec une mission environnementale de poidm: dépolluer la Seine dans une zone touchée par la pollution. L’eau est prélevée en aval et remontée en amont par une vis d’Archimède. Celle-ci vient alimenter le 1e bassin en eau. Ensuite 7 autres bassins se succèdent et l’eau passe par chacun d’eaux en cascades. Sur le principe des jardins en eau filtrants, les bassins sont composés de végétations spécifiques (Phragmites, iris, Aulnes, Plantin d’eau, la prêle, la sagitaire, le jonc des chaisiers, Roseaux massette...). A la fin des 7 bassins, l’eau atteint une qualité d’eau "Baignable".
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2 La 2e partie du parc avec les jeux pour enfants et les pièces d’eau accueillant les oiseaux, insectes, grenouilles... 3 La dimension sociale du parc: les jardins familiaux bénéficient de l’épuration des eaux par le lagunage pour les arrosages. 15
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L’eau parvient alors dans la deuxième partie du parc. La qualité de l’eau permet l’aménagement de nombreux habitats écologiques. Ceux-ci permettent la diversification du milieu et la bonne ocmbinaison entre espace public et vie de la flore et la faune (grenouilles, tritons...) sans pour autant que l’homme "empiète" sur les milieux naturels. C’est un bon exemple de co existence en milieu urbain de la faune, la flore et la ville. Dans une mutation des paysages qui tentent de faire collaborer les milieux et de les diversifier, le parc en est un excellent exemple.
La succession des bassins de lagunage filtrent les eaux de la Seine.
La dernière partie du parc est constituée de jardin familiaux. Dans un idéal de paysage urabin, les jardins familiaux prennent une place importante. Ici ces jardins sont répartis de manière régulière et les clotures vertes limitent lesz propriétés. En référence à St Etienne, ville ouvrière où l’on compte le plus de jardins familiaux, Nanterre, ancienne ville d’ouvriers et ville comptant un grand nombre de logements sociaux, se voit distribuer des jardins de plantations. L’abscence de protections autour des grands poteaux électriques laisse l’espace respirer. Dans la lignée du parc qui offre des espaces que l’on aurait eu tendance à entourer de barrières il y a quelques années seulement, la confiance dans le public est forte et on ressent que c’est celle ci qui permettra au parc de vivre.
En même temps que les constructions des cités de transit (provisoires), se construisait le RER, moyen de transport desservant Paris rapidement... comme une passerelle survolant les quartiers sociaux et les bidonvilles. Le parc a cet objectif urbain et social de "dé-ghétoiser" ces quartiers 16 et pas simplement de les désenclaver par des lignes de communications.
Quelques phies
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C’est avant tout un chantier propre qui a réutilisé les matériaux sur place pour ses allées, l’étanchéité du contre fosé...cette butte, issue du chantier pourrait trouver une fonction et être intégrée.
Les allées larges, les pontons en bois et la présence de l’eau qui prend un aspect à la fois naturel et contrôlé nous plonge dans un cadre très relaxant et intime. On s’approprie vite l’espace et la curiosité nous pousse à vouloir fouler ltous les pontons même en sachant qu’ils sont identiques.
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Le mobilier très recherché offre une identité au parc. L’association et l’armonie existente entre les matériaux choisis et le mobilier sont très marquants.
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La dimenson sociale du parc est forte par la création des jeux pour enfants, d’une gestion différenciée de préservation des berges entretenues par une association de réinsertion professionnelle. Les canaux créees dans le parc rappellent ceux des halages.
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pouvais. Et si je Cette structure en bois m’a parrue mal amorcée par le chemin. On la découvre un peu par hasard. Je pense que le projet de gestion différenciée pour la préservation de l’érosion par la mise en place de gabions est très intéressant. Je l’aurait poussé jusqu’à devenir un projet en sois. Des marches de gabions qui mèneraient à la Seine et où on pourrait se reposer. Le ponton me semblait trop timide en comparaison à l’audace et la réussite de ce parc. 20
Avoir eu l’occasion de visiter un chantier en cours de réalisation était une grande chance et une considération de la réalité du métier qui se doit d’être "flexible" en vue de tous les retournements de situations que le chnatier réserve. C’était également l’occasion de chiffrer et d’avoir une notion des volumes de terre, de matériaux...choses que l’on manipule sur papier et qui semble souvent abstrait. Les difficultés rencontrées sont donc des épreuves obligatoires du chantier. Elles modulent le projet et le rendent d’autant plus méritant (ex au parc de lîle de Nanterre). Les nouveaux objectifs urbains des parcs rendent le métier de plus en plus important. Il semble que l’on soit en passe de prendre conscience de la dimension sociale, urbaine et environementale des projets comme ceux visités ce jour ci. Dans une volonté de moduler l’espace en fonction de ses critères personnels, on se rapproche d’une pratique durable du paysage, leçon que nous devons tirer et dont nous devons nous inspirer pour demain.
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