Francois Andes - La singe qui lèche

Le singe qui lèche Du 12 mars au 4 avril 2015

François Andes

Le pays où le ciel est toujours bleu

Notes Armure, 2011/2015 Carton, résine, textile, métal, strass Dimensions variables Le singe qui lèche, 2014 Crayon graphite sur papier Canson 220 gr 225 x 375 cm

Le singe qui lèche, 2014 Détail

Il s’agit de dessiner. De développer un travail en cours dont l’aboutissement est d’être une installation performative. Une exposition en mouvement réunissant sculptures et dessins. Chaque dessin se raccordant au dessin suivant. Réunis, ils formeront une installation dans laquelle se déroulera une performance réalisée avec quelques habitants (maximum quarante).

Ce travail porte une réflexion sur les zones limitrophes entre espace sauvage et espace dit « civilisé ». Sur la transformation, le changement des formes. C’est un travail autour de l’animalité, mais aussi de la métamorphose : comme le liquide qui devient solide, la matière qui devient énergie. Il s’agit d’une réflexion sur la frontière de cette métamorphose. Un travail autour des mythes de fécondité, des mythes liés à la forêt primaire ainsi que sur les zones habitées par l’homme aux frontières de ces forêts, des mythes de l’exode, d’une réflexion aussi sur les transformations de notre terre, sur les métamorphoses de l’homme et son rapport à la nature.

La transformation comme naissance d’un autre monde à partir d’un ancien dont les traces tendent à disparaître lorsque la mutation est achevée. Le processus de transformation interroge tant notre façon de conserver, notre rapport au passé, notre travail de mémoire, que notre capacité à inventer l’avenir. Il est composée de chemins de traverse, de choix faits sans connaissance de cause, d’irréversibilités. Il est le produit d’une action en marche. D’un lieu, d’un individu.

Ce projet utilise le lieu et son environnement, son histoire servant de trame à l’œuvre que je veux créer. J’agrandis cette zone limitrophe dans mon œuvre depuis une vingtaine d’années afin d’y développer un tout. Il s’agit de créer un espace sensible dynamique, stratifié en de nombreuses couches de sens. Ansi, il n’y a pas un mais une multiplicité d’espace dans ce projet : à l’image répond le son, au son répond la structure, à la structure répond la diégèse, à la diégèse la cartographie, etc... Ce travail est comme un élément

Les préparatifs, 2014 Crayon graphite sur papier Canson 220 gr Détail

devenant tour à tour réceptacle de la rosée et des nuages, lieu de vie, paravent de linge qui sèche, de draps comme récupérateurs d’eau : la récolte de l’humidité ambiante de l’air, de rosée, de brouillard permettant d’alimenter en eau un jardin, un village.

C’est un projet où le compartimentage fabrique de l’espace avec ces formats, un labyrinthe mobile (à Versailles on reconfigure le théâtre de verdure avec des éléments fabriqués ou préfabriqués pour moduler l’espace).

L’ensemble de ce travail graphique contient les concepts et thématiques du projet. Celui des temps impossible à transcrire par le jeu des performeurs, il est aussi complémentaire de ce même jeu.

François Andes

Le chasseur, 2007/2015 Carton, plastique thermoformĂŠ, latex, bois, rĂŠsine, textile, cuir Dimensions variables

Vue de l’exposition

Callisto au lapin, 2007/2015 RĂŠsine, soie, broderie, textile, cheveux Dimensions variables

Biche et cheval, 2011/2015 Carton, résine, textile, punaises, crin de cheval, cuir, plastique, broderie italienne Dimensions variables Les préparatifs, 2014 Crayon graphite sur papier Canson 220 gr

La mouche de Cherbourg sur chimère, 2011/2015 Résine, fausse fourrure, textile, verre, latex, clous de tapissier Dimensions variables

En savoir + François Andes

www.francoisandes.fr

Le POCTB Le pays où le ciel est toujours bleu est un label de création et de médiation en art contemporain installé dans les ateliers d’artistes Oulan Bator.

Ce label s’envisage comme une force de propositions et de réflexions sur les territoires.

Il développe en France et à l’étranger depuis sa création en 2000 des actions à partir d’outils qui portent une dynamique et un dialogue permanent avec les artistes et les publics : La borne, micro-architecture de création en art contemporain itinérant en région Centre ; des expositions ; des aides à la production et à la publication ou encore des échanges avec d’autres associations d’artistes.

Direction artistique : Sébastien Pons / Laurent Mazuy

Le pays où le ciel est toujours bleu Oulan Bator - 20 rue des Curés à Orléans - 02 38 53 11 52 - www.poctb.fr

Graphisme : Sébastien Pons

Avec le soutien de

Direction Régionale des Affaires Culturelles Centre