LIVRET BLANC COP22 - 22 idées innovantes autour de secteur de l’eau Enjeux et opportunités d’une gestion durable de l’eau • Gestion durable des ressources en eau, enjeux et perspectives • Traitement et réutilisation des eaux, solutions et avancées technologiques • Utilisation des eaux pluviales • Efficacité énergétique dans le secteur de l’eau
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PRÉAMBULE Question philosophique et constitutionnelle pour certains, politique ou économique pour d’autres, la gestion de l’eau est finalement un choix de société. L’atelier de KSB sur le secteur de l’eau le 18 mai 2016 a été l’occasion pour moi de découvrir l’érudition dont regorge nos administrations, nos universités et nos entreprises. Il est difficile pour moi de me forger un point de vue lorsque près de 80 experts dans le domaine ont contribué aux débats. Mais, j’ai pris un plaisir, tout au long des échanges, à mettre en perspective la dimension transversale de notre métier avec l’expertise de pointe des professionnels du secteur de l’eau.
Yassine Mellouk Directeur Général de KSB Maroc
SOMMAIRE I. REMERCIEMENTS ET PARTENAIRES II. CONTEXTE
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III. LIVRET BLANC : COP22 - 22 IDEES INNOVANTES AUTOUR DE SECTEUR DE L’EAU / RAPPEL DES PRINCIPALES RECOMMANDATIONS
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1. Possibilités et développement d’exploitation des eaux usées communales au Maroc
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2. Quelle Technique pour l’utilisation de l’eau pluviale dans le contexte marocain ?
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3. Tendances de l’efficacité énergétique appliquée dans le secteur de l’eau au Maroc
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4. Le potentiel de l’énergie hydrolienne fluviale au Maroc : faisabilité, utilité et conditions
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I. Nos speakers
MAHMOUD HAFSI Chef du Département Veille technique, Institut International de l’Eau et Assainissement (IEA)
ALEXANDER VON KAP-HERR Directeur du bureau de la KfW au Maroc
NOUR EL HOUDA EL HAMOUMI Conseillère Technique Senior, GIZ, Projet AGIRE
YASSINE MELLOUK Directeur Général KSB Maroc
AHMED BELKHEIRI Directeur Général, Ministère Délégué auprès du Ministre de l’Energie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement, Chargé de l’Environnement, Agence du bassin hydraulique du Sebou
II. CONTEXTE Le Maroc est aujourd’hui en plein effervescence. Nous assistons plus que jamais à des dynamiques plurielles liées à une économie de plus en plus ouverte sur l’international, une démographie qui croit et se diversifie, un développement social ambitieux et de plus en plus calqué sur des normes universelles de vie en communauté (respect de l’environnement, droit de l’homme, égalité sociale, etc). L’accès à l’eau est aujourd’hui un droit constitutionnel. L’accélération de l’urbanisation aura un impact important sur le cycle de l’eau et les risques qu’il provoque en termes de surcharges des systèmes d’assainissement et d’impact sur les milieux récepteurs. Longtemps évacuée par les réseaux d’assainissement, l’eau est maintenant considérée comme un bien à maîtriser, à valoriser et à intégrer dans la ville. Ce mode de gestion a profondément modifié les pratiques d’aménagement urbain. Le Maroc est caractérisé par une pluviométrie variable, irrégulière, et répartie de manière inégale sur le territoire nationale, ce qui limite d’année en année le potentiel disponible au Maroc : 730 m3/an/hab, largement inférieur au seuil de stress hydrique, communément établi à 1.000 m3/an/hab. Par ailleurs, en matière d’assainissement et de traitement de l’eau le Maroc a connu une évolution remarquable sur la dernière décennie, notamment sur les grandes villes nationales, Casablanca, Rabat, Marrakech, Agadir, Tetouan.
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Cependant, le retard enregistré sur la promulgation de l’arrêté de la loi de 1995 relative à la pollution des eaux a favorisé la croissance des mauvaises pratiques en termes d’interaction avec la gestion des eaux usées, l’amoncellement des déchets dangereux à proximité des sources d’eau, et l’infiltration des produits chimiques induits par les engrais. L’assainissement reste en effet le maillon faible de la stratégie nationale de l’eau : le traitement des eaux usées reste très limité. Inférieur à 15%, le traitement des eaux usées n’est assuré que par 26 stations d’épuration sur les 63 déjà fonctionnelles. Bien que globalement la qualité de l’eau soit déclarée bonne à l’usage au Maroc, les effets multiples et continus de la pollution des eaux interpellent sur la valeur intrinsèque de l’eau potable après traitement. Quel qu’en soit l’usage, particulier, industriel ou agricole, et le milieu de son utilisation, urbain, rural, villes nouvelles ou clusters industriels, l’eau est un bien social et économique qui nécessite planification, sécurisation, optimisation, modernisation et valorisation. Une stratégie nationale de l’eau a été lancée en 2010 pour répondre à toutes les problématiques liées à la gestion de l’eau. Cette stratégie est aujourd’hui intégrée dans un plan national de l’eau (PNE), étalé jusqu’à 2030. La finalité de ce PNE est d’identifier des objectifs clairs associés à des moyens calibrés et mettre ainsi en intelligence l’ensemble des parties prenantes nationales et locales. Il s’agit alors de déployer une approche dédiée à l’amélioration de l’efficience de l’utilisation de l’eau tout en garantissant un large accès à cette ressource sur l’ensemble du territoire. Face à la raréfaction de la ressource hydrique, le PNE aura aussi pour objectif de répondre de manière adéquate à la demande exponentielle en eau. Afin de concrétiser ces ambitions, il convient de rendre la gouvernance institutionnelle actuelle axée sur la gestion intégrée des ressources en eau, efficiente et transparente. Pour cela, nous proposons ci-après quelques recommandations majeures explicitées sous forme de mesures opérationnelles. La ressource hydrique est sans doute celle qui conditionne le plus directement le développement du pays. C’est à propos de cette ressource vulnérable que des choix doivent être opérés pour faire face aux défis immédiats et futurs, notamment les problèmes de disponibilité, d’accès et de qualité.
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III. LIVRET BLANC : COP22 - 22 IDEES INNOVANTES AUTOUR DE SECTEUR DE L’EAU / RAPPEL DES PRINCIPALES RECOMMANDATIONS 1. Possibilités et développement d’exploitation des eaux usées communales au Maroc Le Programme National d’Assainissement Liquide et d’Epuration des Eaux Usées (PNA), lancé en 2005, ouvre la voie à la mobilisation des eaux traitées comme source d’eau non conventionnelle à développer. Concernant la réutilisation des eaux usées épurées, seul 12 % sont réutilisées actuellement. Ce taux passera à 22 % en 2020 et à environ 100 % à l’horizon 2030. L’usage de ces eaux usées traitées touche le secteur agricole (couvrant actuellement une superficie d’environ 550 hectares et atteindra 4000 hectares à l’horizon 2020), l’arrosage des golfs et des espaces verts, la recharge des nappes et le recyclage en industrie. SOLUTION 1 Appliquer une loi sur les rejets des eaux usées de l’industrie. SOLUTION 2 Taxer les industries polluantes suivant un barème selon des types de rejets.
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Mettre en place une réglementation qui favorise la réutilisation dans les différents secteurs économiques.
Réexploiter les eaux usées pour le lavage et le transport des phosphates ou pour le refroidissement.
Faire du compost mélangé aux déchets verts.
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Valoriser la boue, sécher la boue par le solaire, méthanisation de la boue pour la production d’énergie.
Subventionner les entreprises pour les motiver et créer un système de primes pour encourager l’installation des unités de traitements des rejets.
2. Quelle Technique pour l’utilisation de l’eau pluviale dans le contexte marocain ? Dans un contexte où l’on cherche aujourd’hui à économiser les ressources en eau douce, la récupération et la réutilisation des eaux pluviales semble présenter des potentialités intéressantes. Récupérer les eaux pluviales afin de les réutiliser pour un usage domestique voire industriel est très répandu dans des pays comme la Belgique, l’Allemagne, la Suède ou encore le Norvège. Promouvoir la récupération des eaux de pluie doit s’inscrire dans une logique de développement durable dans la mesure où elle contribue à limiter le gaspillage de l’eau potable et, par suite, à ménager nos ressources en eau. SOLUTION 8 Sensibiliser les acteurs dans le domaine de la construction Mise en place des systèmes de stockage et des bassins de rétention.
SOLUTION 9 Utiliser l’eau pluviale pour récupérer l’énergie électrique des turbines qui sont à installer dans les conduites des eaux pluviales. Utilisation de l’énergie d’écoulement des eaux pluviales.
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SOLUTION 10 Consolider et moderniser l’existant et le faire rentabiliser. Faire un benchmarkig internationale pour les nouvelles méthodes à adapter pour le Maroc. SOLUTION 11 Rôle de l’Etat : subventionner le secteur de la construction / appui financier ; Mettre en place des partenariats : chercher les synergies avec les plans sectoriels (reboisement, lutte contre inondations, PNE, Plan Azur, PMV) ; appuyer sur la recherche ; mettre en place des feuilles de routes / Roadmaps dans les différents milieux (urbain, agricole, construction). SOLUTION 12 Mettre en place le cadre législatif et organisationnel, qui intègre la utilisation des eaux pluviales dans le pole des eaux usées.
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SOLUTION 13 Favoriser la separation des eaux pluviales à l’échelle des menages : retention, utilisation, infiltration. Collecter des eaux de brumes par les techniques des filets.
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3. Tendances de l’efficacité énergétique appliquée dans le secteur de l’eau au Maroc La Stratégie Énergétique Nationale adoptée en 2009 considère l’efficacité énergétique comme priorité nationale visant la réalisation de 12 % d’économie d’énergie à l’horizon 2020 et 15 % à l’horizon 2030. L’efficacité énergétique dans le traitement de l’eau est une activité innovante :elle consiste à rechercher et mettre en œuvre des solutions qui contribuent à préserver les ressources énergétiques et à favoriser leur utilisation raisonnée. La maîtrise de la consommation énergétique et la préservation des ressources en eau sont des défis pour les municipalités et les industries SOLUTION 14 Faire des audits énergétiques à l’échelle du système (production – utilisateurs) en agissant sur la simulation de la demande en eau pour réduire le cout. SOLUTION 15 Systématiser la récupération de l’énergie dans les systèmes d’eau.
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SOLUTION 16 Développer et sensibiliser le secteur d’agriculture pour une agriculture durable (pompages, toitures solaires). SOLUTION 17 Utiliser des surfaces d’eau et des barrages et récupérer l’énergie dans l’adduction granitaire.
SOLUTION 18 Renforcer la recherche et le développement, ainsi que les capacités.
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4. Le potentiel de l’énergie hydrolienne fluviale au Maroc : faisabilité, utilité et conditions L’hydrolienne fluviale est la seule source d’énergie verte produisant 24h/24 sans nécessiter d’infrastructure lourde. C’est surtout hors d’Europe, notamment dans les pays en voie de développement où des régions entières ne sont pas raccordées au réseau électrique, que les hydroliennes fluviales ont leur plus fort potentiel d’implantation, en tant que source d’énergie locale ne nécessitant pas d’infrastructure. SOLUTION 19 Utiliser les River Turbines dans les bassins hydrauliques, comme Bouregreg Sebou, Oum Rabia, Loukous et Moulouya. Appliquer l’énergie produite pour l’éclairage publique ou l’irrigation.
SOLUTION 20 Utiliser des surplus d’énergie dans les conduites d’eau. Récupérer l’énergie des canaux d’irrigation à travers des River Turbines accouplées à l’énergie solaire pour la durabilité.
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SOLUTION 21 Utiliser des conteneurs avec des solutions de turbinages en même temps que l’énergie hydraulique. SOLUTION 22 Intégrer les génératrices dans les nouvelles stations de pompages des ORMVA pour compenser une partie de la consommation de l’énergie de ces stations.
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Les suggestions KSB pour l’économie de l’énergie
Des économies d’énergie de 70% et plus. Le moteur régulé SuPremE de KSB fait l’effet d’une diète énergétique : l’énorme gain d’efficacité résultant de la régulation de vitesse (jusqu’à 60%) est encore accru par l e s é c o n o m i e s d ’é n e rg i e générées par le seul moteur et pouvant atteindre 30%. 18
Une turbine de rivière basée sur le concept innovateur de conversion directe de l’énergie cinétique du flux des rivières en énergie mécanique.
L’application développée par KSB pour smartphones et tablettes est en mesure d’indiquer à l’utilisateur, dans les 20 secondes, si la pompe à vitesse fixe offre un potentiel d’économie d’énergie et peut détecter si le groupe électropompe fonctionne dans les normes ou non.
La Powerhouse produit de l’électricité à partir de l’eau captée, ce qui permet de couvrir les besoins à tout moment, sans réservoir tampon
KSB est un leader mondial dans la fabrication des pompes, de la robinetterie, et fournit les services associés, elle offre des solutions idéales pour : Extraction de l’eau
Traitement de l’eau
KSB offre une technologie novatrice pour l’extraction de l’eau et la gestion des eaux souterraines.
Les pompes de KSB affichent des performances maximales en matière de traitement de l’eau. D’une excellente efficacité énergétique, ces pompes réduisent les coûts de cycle de vie des installations.
Le transport de l’eau Les produits KSB assurent de manière fiable le transport et la distribution de l’eau.
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Pompes et Robinetterie 1, rue El Koutia, Oukacha Ain Sebaa, 20580 Casablanca TĂŠl. : +212 522 35 29 34 / 35 Fax : +212 522 35 29 33 maroc@ksb.com www.ksb.ma