École
nationale supérieure d’architecture
Paris-Val
de
Seine // Master
en architecture
LE LIEU ET LE LIEN RECONVERSION DE HALLES INDUSTRIELLES UNE ÉCOLE PRIMAIRE
Borisova Valeriya / Réalités Temporalités Transformations / Société, Prospective et Architecture 1
Rapport de présentation du projet de fin d’études février 2017 domaine d’étude
3 : Réalités Temporalités Transformations
structure de projet
: Société, Prospective et Architecture
LE LIEU ET LE LIEN RECONVERSION DE HALLES INDUSTRIELLES UNE ÉCOLE PRIMAIRE BORISOVA Valériya Directrice d’étude : LIACOPOULOS BASSIL Marie-Luce Autres enseignants : LEFEVRE Frédéric, COMBEAU Olivier, FLAWISKY Nicolas, VINCENT Pierre, WELIACHEW Boris 2
Remerciements
Je tiens à remercier toutes les personnes qui m’ont soutenue dans mon parcours d’étudiante en architecture en France. En premier lieu, j’exprime ma reconnaissance envers mes professeurs encadrants : Mme Bassil-Liacopoulos et M Lefevre, ainsi qu’à l’ensemble de l’équipe enseignante du groupe de prospective pour le temps et l’attention qu’ils m’ont consacré. Je remercie ma famille et mes amis qui m’ont apporté leur soutien moral et intellectuel tout au long de ma démarche.
Source d’image de la couverture : www.roamsofttech.com
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Avant-propos
Etant étudiante russe, je suis arrivée à l’Ecole d’Architecture de Paris Val de Seine dans le cadre d’échange en Master. Diplômée de l’Institut d’Architecture de Moscou, je m’intégrais directement en Master 2 à Paris. Les projets, effectués pendant mes études à l’Institut d’Architecture de Moscou, se sont toujours situés en Russie. Pourtant, pour le PFE, j’ai travaillé sur un projet de revitalisation avec la construction d’une salle de concert dans la ville de Bitterfeld, en Allemagne (site proposé en EUROPAN 2013). Ainsi pour l’implantation de mon projet de fin d’études à Paris, je m’intéressais à un site en France, notamment dans la région parisienne. Cette option rend le travail à la fois plus complexe et plus difficile pour moi étrangère, mais aussi plus intéressant et fructueux, car permettant de découvrir et de mieux comprendre les méthodes de travail, la mentalité et les problèmes actuels de ce milieu. Pour mon mémoire de Master, j’ai étudié la problématique de la reconversion des friches industrielles à Moscou. Au centre de ce travail écrit étaient les usines et les fabriques désaffectées qui sont aujourd’hui reconverties en clusters créatifs. Cette thématique est liée à celle du PFE entrepris.
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Sommaire
3 5 7 8
Remerciements Avant-propos Sommaire Introduction
11 14 16
I - Etat des lieux _Population et occupation _La Plaine Saint-Denis
29
II - Le site
31 32 33 34 34 35 36 37 38 40 41
II.1 L’image du quartier _Saint-Gobain _Rhodia Operations _Data Center _Marché CIFA et Fashion Centre _Le Millénaire _Projet de renouvellement du Centre ville _le centre bus d’Aubervilliers _Campus Condorcet _Sudac _Berges du canal
43
II.2 Projet Ouest Canal, 2011 6
45 45
47
II.3 Le site : Etat des lieux - les halles Point.P _L’histoire de la construction III - Le projet
56 56
III.1. Projet à l’échelle urbaine _ Programme d’aménagement de l’espace urbain
58
III.2. Projet à l’échelle architecturale
58 59 60 66
III.2.1. L’école primaire _Les enjeux de la construction de l’école primaire _Organisation spatiale de l’école _L’école du futur
77 78 82 84
III.2.2. Le projet architectural _Analyse des bâtiments existants _Concept architectural et constructif _Finitions et matérialité
86 90 92 98
Conclusion Bibliographie Annexe I : photos du site Annexe II : références 7
Introduction
Dans le cadre du projet de fin d’études je me suis intéressée à la transformation des zones industrielles. L’apparition des friches dans le tissu urbain a été provoquée par la disparition complète de “branches industrielles” ou à la modernisation et la relocalisation des usines existantes. Au cours des dernières décennies, l’abandon des espaces centraux des villes européennes, précédemment occupés par les industries, s’est généralisé. Les anciennes zones industrielles offrent de nouveaux territoires à l’urbanisation. La transformation des friches industrielles devient un enjeu économique et politique pour prouver le dynamisme d’une ville. La mise en valeur des friches ne repose pas sur l’action des habitants eux mêmes ; les espaces créés correspondent à des valeurs nouvelles. Ainsi, les zones anciennes arborent une dimension plus ludique, commerciale ou touristique et initient de nouveaux types de quartiers qui intègrent dans leur dynamique le bâti et les aménagements existants. Au sein du Grand Paris, connu comme le plus grand bassin industriel de France de l’époque, se situe le quartier de la Plaine dans la banlieue nord de Paris. Aujourd’hui c’est un territoire en mutation. La Plaine a déjà vécu de grands changements et des requalifications du territoire, comme l’arrivée du Stade de France en 1993. Ensuite les sièges des grandes entreprises s’y installent. Des logements et des grandes institutions s’y implantent. Mais le quartier de la Plaine reste morcelé, jusqu’à présent, par les zones d’entrepôts. 8
Paris fait acte de candidature à l’organisation des Jeux Olympiques d’Eté 2024. La Métropole du Grand Paris sera candidate avec notamment un fort ancrage des évènements et des équipements en Seine-Saint-Denis. Le Stade de France serait le stade olympique, le centre aquatique en bord de canal est en cours de construction et le village olympique s’installera à l’ouest de la Plaine. C’est dans ce contexte que s’inscrit la réflexion. Le quartier de la Plaine, banlieue immédiate de Paris et à fort potentiel urbain, doit faire l’objet d’un réaménagement urbain qui le dynamise, le relie et le structure. Dans mon projet, je me suis focalisée sur le quartier appelé “Ouest canal”, qui fait partie d’un “territoire en développement”, selon les documents d’analyse urbaine de l’Etablissement Public Territorial “Plaine Commune”. D’après l’étude urbaine d’Ouest canal, en 2011 le “plan des trames urbaines et fonctionnelles” a été défini. Située au bord du canal Saint-Denis, cette zone constitue une rupture entre deux structures urbaines vivantes – d’une part celle du centre ville d’Aubervilliers et d’autre part celle de la partie réaménagée de la Plaine avec notamment au cœur du quartier réaménagé le Campus Condorcet (centre universitaire des sciences humaines) . S’appuyant sur les résultats de l’étude urbaine du quartier “Ouest canal”, je concentre le travail sur la problématique de la création de liens entre Aubervilliers et la Plaine. Est-il possible de transformer ce “non lieu” en générateur du lien social et culturel, et d’en faire le cœur dynamique d’un quartier en devenir ? 9
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I. Etat des lieux
Source : illustration personnelle
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PIERREFITTE -SUR-SEINE VILLETANEUSE
EPINAY-SUR-SEINE
L’ILE-SAINT-DENIS
SAINT-OUEN
STAINS
SAINT-DENIS
LA PLAINE
PARIS 12
LA COURNEUVE
AUBERVILLIERS
I.1 la Plaine Commune
La zone d’étude, se situe dans la banlieue immédiate de Paris, et fait partie du territoire de la commune d’Aubervilliers. Cette ville fait partie de l’établissement public territorial “Plaine Commune”, au sein de la métropole du Grand Paris. Plaine Commune est aujourd’hui la première communauté d’agglomération (en surface et en population) de la région parisienne et le second bassin de population après Paris en Île-de-France. Impliquée dans une dynamique de développement du Grand Paris, Plaine Commune rassemble 9 villes et 408 000 habitants. Aubervilliers, Epinay-Sur-Seine, La Courneuve, L’île-Saint-Denis, Pierrefitte-Sur-Seine, Saint-Denis, Saint-Ouen, Stains et Villetaneuse. Aujourd’hui avec plus de 40% de son espace en cours de mutation et plus de 90 périmètres de projets, Plaine Commune est un espace majeur de reconquête urbaine. Une unité territoriale située entre Paris et le centre de Saint Denis est identifiable de manière autonome comme le quartier de la Plaine Saint-Denis. C’est 780 hectares à cheval sur les communes de Saint-Ouen, Saint-Denis et Aubervilliers. La limite communale (rue des Fillettes) entre Aubervilliers et Saint-Denis traverse ce quartier.
Source : illustration personnelle
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2010 1999 C R OI S S AN C E D É M O G R AP H I Q UE
O U V RIERS ET EM PLYÉS A U S EIN DE LA PO PU LATIO N A CTIV E (INSEE, RP 2009)
67% PLAINE COMMUNE
(INSEE, RP 1999, 2010)
16,2% PLAINE COMMUNE
43%
8%
ÎLE-DE-FRANCE
ÎLE-DE-FRANCE
P E R SO N N E S É T R AN G È RES E U SE I N D E L A P O P UL ATIO N (INSEE, RP 2009) Un étranger est une
personnes qui réside en et ne possède pas la nationalité française.
29% PLAINE COMMUNE 13%
ÎLE-DE-FRANCE
P E R SO N N E S D E M O I N S D E 25 AN S AU S E I N D E L A PO P UL AT I O N
180 000
EM PLO IS (INSEE 2010)
France
40 000
ÉTU DIA NTS
1 800
ENS EIGNA NTS CHERCHEU RS
(INSEE, RP 2009)
37% PLAINE COMMUNE 33%
ÎLE-DE-FRANCE
410 421
HA B I TAN T S
(INSEE, POPULATION LÉGALE AU 1ER JANVIER 2014)
2010 1999 CRO IS S A NCE DU PA RC DU LO GEM ENTS (INSEE, RP 1999, 2010)
8,4%
PLAINE COMMUNE
7,3%
ÎLE-DE-FRANCE
40% DU TERRITOIRE EN COURS DE M U TAT I O N E N 2013
Source : Plaine Commune, “ Projet de territoire “
_Population et occupation C’est un territoire de contrastes, entre vitalité reconnue et difficultés sociales pour une grande partie de la population. Depuis une dizaine d’années, Plaine Commune connaît un fort dynamisme démographique et économique. Plaine Commune est caractérisée par la jeunesse et la diversité de sa population. Terre d’accueil historique de l’immigration en France, le territoire manque de moyens pour jouer pleinement son rôle d’intégration. Plaine Commune se distingue à l’échelle régionale comme étant le territoire qui concentre la population aux revenus les plus faibles. Les situations de très grande pauvreté augmentent, avec des difficultés sociales qui sont par ailleurs plus importantes dans les quartiers d’habitat social. La production de logement social est particulièrement importante. Pourtant de nombreuses institutions universitaires (Campus Condorcet, Conservatoire National des Arts et Métiers, Institut Universitaire de Technologie - Paris 13, Institut National du Patrimoine), des centres de recherches (Maison des Sciences de l’homme Paris Nord, Saint Gobain, Rhodia) et les bureaux de grands groupes font arriver sur la terrain leurs salaries qui portent une influence positive sur le quartier . 14
ROISSY (CDG)
ECHANGES INTERNATIONAUX ÉVÈNEMENTIEL
CRÉATION
LE BOURGET
SAINT-DENIS SITE
AÉRONAUTIQUE
LA DÉFENSE
FINANCE
PARIS
VILLE DURABLE
VAL D’EUROPE
CITÉ DESCARTES
VERSAILLES VILLEJUIF
INNOVATION / RECHERCHE SACLAY
SANTÉ
EVRY
Les lieux du Grand Paris Source : le projet du Grand Paris- Les clusters [grand-paris.jill.fr]
Plaine Commune a été identifiée au sein du Grand Paris comme le Territoire de la culture et de la création. Les villes regroupées dans cette communauté des communes sont depuis longtemps reconnues comme des laboratoires artistiques, notamment dans le domaine des cultures urbaines. Plaine Commune accueille de plus en plus d’acteurs culturels et créatifs, qui encouragent un développement culturel, économique, urbain. La communauté se donne alors pour ambition de considérer la culture et la création comme fil conducteur du développement du territoire. 15
_La Plaine Saint Denis Avant le XIXe siècle, les territoires au nord de Paris, vastes espaces agricoles et maraîchers, nourrissent Paris et les villes voisines. La Plaine fut pendant plusieurs décennies le plus grand bassin industriel de France et une terre d’accueil pour les travailleurs immigrés. L’installation d’industries lourdes et d’équipements au service de la capitale, la création de grandes infrastructures de transport, et la construction des grands ensembles d’habitation morcelaient le territoire. En 1950 La Plaine était touchée par la désindustrialisation et ensuite par la crise économique des années 1970. Les élus locaux - Marcelin Berthelot, maire de Saint-Denis, et Jack Ralite, maire d’Aubervilliers, ont engagé dans les années 1980 un plan pour redynamiser le quartier comprenant plus de 200 ha de friches. L’objectif était d’accueillir 40 000 habitants et salariés en plus, les communes voulaient favoriser la mixité des fonctions urbaines et privilégier la qualité des espaces publics. Ainsi était crée le syndicat intercommunal “Plaine Renaissance” (précurseur de la “Plaine Commune”) qui œuvre à un projet urbain de reconvention des friches industrielles et à la construction d’un “ morceau de ville “ sur le principe des “ 4 quarts “ : 1⁄4 de logements – 1⁄4 d’activités – 1⁄4 d’espaces verts – 1⁄4 d’équipements publics. Ensuite ces réflexions ont été réunies et formé le projet appelé “Projet urbain de la Plaine Saint-Denis” et des architectes s’associaient dans un GIE (groupement d’intérêt économique), nommé Hippodamos1 93.
Hippodamos de Milet est un géomètre et ingénieur grec du Ve siècle av. J.- C., qui fut aussi planificateur urbain, physicien, mathématicien, météorologiste et philosophe pythagoricien, fondateur de l’urbanisme 1
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“Hippodamos” - c’est un groupement d’architectes, Yves Lion, Pierre Riboulet et Reichen & Robert, et d’un paysagiste, Michel Corajoud. Ils sont missionnés par Plaine Renaissance (fin des années 1980) pour la réalisation du projet urbain de la Plaine. “ Quand en 1989, M. Ralite et M. Berthelot, maires d’Aubervilliers et de Saint-Denis, m’ont demandé de m’occuper de la Plaine Saint-Denis, j’ai proposé, plutôt que d’organiser encore un concours, d’appeler un certain nombre d’architectes capables de travailler ensemble et en coopération. C’est ainsi que sur la base d’un programme commun et d’une charte établie par les élus, Christian Devillers, Yves Lion, Philippe Robert et moi-même avec Michel Corajoud dont I’apport a été décisif, chacun a établi un projet, non pas dans le secret mais au su et au vu des autres et surtout de nos interlocuteurs très nombreux de La Plaine, associations, municipalités, etc. Ces projets (sans lauréat, sans vainqueur ni vaincus, contrairement à un mode dominant) ont été présentés au public largement. Ils ont suscité de nombreux débats. “ Pierre Riboulet Le projet de Hippodamos 93 se basant sur le paysage, met en valeur l’espace public, les trames vertes qui croisent les trois axes majeurs du quartier de la Plaine. Une prise de position par le paysage, initiée par Michel Corajoud, a ouvert les yeux sur un paysage occulté, sur des horizons bouchés par manque de considération pour ce sol de plaine occupé à saturation par une accumulation de constructions. Pour Michel Corajoud, “cette forme de paysage que crée le rapport intelligible entre le territoire comme support, comme substrat, et les divers agencements ou constructions des hommes qui I’habitent“. Selon ce projet “la Plaine de la Plaine“ est conçue comme un parc habité. Ce nouvel espace urbain redonne une valeur à la partie la plus déstructurée en l’inscrivant dans les horizons de la Plaine, s’attachant au site et à ses représentations, indépendamment des délimitations administratives. Pourtant cette ambition locale ne s’inscrit pas dans l’idée métropolitaine de “Grand Paris”, qui considère la Plaine Saint Denis comme “un territoire constructif d’un pôle de dynamique au nord de la région Île-de-France” dans l’ensemble territorial situé entre Paris et Roissy. 17
Projet urbain pour la Plaine-Saint-Denis (93) Maître d’ouvrage : SEM Plaine Développement Dans le cadre du GIE “Hippodamos 93”: Pierre Riboulet, Michel Corajoud, Yves Lion, Bernard Reichen et Jean-Paul Robert, architectes, urbanistes, paysagistes.
quartier
“ouest canal”
site retenu
Source : www.pierreriboulet.org
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Par contre “I’identité de banlieue populaire” devient un objectif stratégique. Cette “identité”, censée organiser le territoire, s’exprime au travers de bâtiments repères ou patrimoniaux, de secteurs d’organisation urbaine à préserver, de trame verte, avec une place privilégiée donnée aux jardins familiaux comme témoins justement de cette histoire. Le paysage, promu facteur “d’exigence de qualité de vie”, se résume à une “mise en réseau des espaces verts et bleus” qui sont porteurs de qualité environnementale. De la même manière, les espaces publics obéissent à une autre logique. Ce sont des “avenues structurantes” ou des “liens structurants” ponctués d’articulations urbaines aux principaux nœuds et points de centralité. En contrepoint de ces espaces privilégiant les flux, des “secteurs de circulation apaisée” sont réservés aux zones résidentielles. Les “horizons - paysages” sont à nouveau occultés dans un paysage désormais limité aux trames vertes longeant les voies d’eau. Sur la forme, le tracé du projet urbain semble conservé, mais ces espaces publics fondateurs sont devenus des axes de circulation, certes partagés, dont la fonctionnalité prime sur la perception.
Les grands horizons-paysages de la Plaine, ils identifient et fondent le paysage de la Plaine. Source :
Au centre de la Plaine, les elements du paysage et les axes de relation se nouent
www.pierreriboulet.org
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STADE DE FRANCE
SAINT DENIS
LA COURNEUVE CENTRE AQUATIQUE OLYMPIQUE
AUBERVILLIERS
CENTRE VILLE
SAINT OUEN
CAMPUS CONDORCET
LE MILLÉNAIRE
SAINT DENIS
AUBERVILLIERS
PARIS
20
PANTIN
LA VILLETTE CITÉ DE SCIENCE
Les trois axes majeurs sud-nord: Porosités : franchissement urbain de Pleyel (architecte Marc
Mimram)
franchissement paysager de l’avenue du Président Wilson franchissments du canal Saint Denis
les axes centralités quartier
Ouest canal
les bâtiments à préserver périmètre d’étude
Source : illustration personnelle
La territoire de la Plaine est marqué par trois axes majeurs, qui relient Paris au Sud et Saint Denis au Nord. Ce sont des axes à la fois industriels et paysagers. Ils représentent trois types de transports: ferroviaire (chemin de fer du nord), routier (A1 – I’avenue du Président Wilson) et fluvial (canal Saint Denis). Ces trois voies constituent des ruptures dans le tissu urbain. L’avenue du Président Wilson était couverte selon le projet de l’atelier Corajoud en 1998. Une dalle végétalisée forme un parc urbain. La rupture est devenue la liaison. Les voies ferrées sont aussi la limite entre Saint-Denis et Saint Ouen, quand le canal Saint-Denis passe par la territoire d’Aubervilliers. Le canal Saint-Denis, ouvert en 1821, installe une limite de la Plaine à I’est. Ensuite, les lignes de chemin de fer de Ia Compagnie du Nord, en 1846, se dessinent à l’ouest du quartier. Ces deux infrastructures, complétant la desserte par Ia Seine, organisent I’implantation des industries reliées au réseau ferré national par la gare aux marchandises de la Plaine, ouverte en 1876, et le réseau du Chemin de fer industriel, en service entre 1884 et 1993, qui irrigue toutes les usines. Des études sont en cours pour la réalisation du “Franchissement urbain Landy-Pleyel” qui reliera d’ici 2023 l’est et l’ouest de la Plaine Saint - Denis et permettra le franchissement de 50 voies ferrées. Cette vaste plateforme urbaine sera longée par un batiment pont accueillant bureaux et commerces. 21
SAINT DENIS
LA COURNEUVE AUBERVILLIERS
2 000 m
1 000 m
500 m
SAINT OUEN
SAINT DENIS
AUBERVILLIERS
PARIS
22
PANTIN
Le fait marquant du site c’est le canal Saint-Denis. En 1802 Napoléon Bonaparte ordonne la création du réseau des canaux parisiens, pour éviter la navigation par le centre de Paris très encombré et un méandre de la Seine. Il a été mis en service en 1821. Le canal Saint-Denis traversant Paris et les communes d’Aubervilliers et de Saint-Denis, relie la gare circulaire du canal de l’Ourcq , à la Seine devant l’Île Saint-Denis, il est long de 6,6 km. Le canal est comme un fil conducteur entre Paris et Aubervilliers. Il représente un lien entre les établissements publics (Cité des sciences et de l’industrie, Stade de France) situés sur ses rives, ainsi qu’un axe paysager, qui nécessite d’être mis en valeur. L’intention de la création de la berge piétonne est retenue par la communauté d’agglomération.
La strategie de création des trames vertes : le réseau des trames vertes quartier
“ouest canal”
site retenu
Source : illustration personnelle
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SAINT DENIS
RER
LA COURNEUVE AUBERVILLIERS
T T BUS
2025 15 LA PLAINE RER STADE DE FRANCE
LA COURNEUVE
T
AUBERVILLIERS
BUS
T
2025 15 MAIRIE 12 D’AUBERVILLIERS 2019 BUS
BUS
T 2 000 m
1 000 m
BUS
500 m
BUS
12 AIMÉ CÉSAIRE 2019
SAINT OUEN
12 FRONT POPULAIRE T
BUS
BUS
BUS
BUS BUS
7
BUS
T
SAINT DENIS
BUS
BUS
BUS
AUBERVILLIERS
PANTIN
BUS
T
T
12 PORTRE DE LA CHAPELLE
T
T BUS
T
7
T
T PARIS
RER BUS
7
24
BUS
Si le territoire est bien maillé par des infrastructures majeures de transport, routières et ferroviaires qui assurent des liaisons avec Paris, Roissy et les autres pôles de la métropole et au-delà avec les réseaux nationaux et européens, les déplacements internes au territoire, qui sont pourtant les plus nombreux et les moins longs, restent difficiles pour les habitants. Le territoire de Plaine Commune est caractérisé par un réseau viaire dense et fortement chargé par les flux de véhicules motorisés. Le réseau local est souvent dominé par la voiture au détriment d’une qualité urbaine adaptée à la vie de proximité, aux mobilités alternatives et à une bonne continuité de la trame paysagère. Les coupures urbaines pénalisent le lien entre les quartiers et les éléments structurants du paysage insuffisamment intégrés à l’espace urbain. Depuis 1990, une action volontaire et puissante de requalification a été engagée, transformant des pans entiers du territoire, tel celui du cœur de La Plaine. L’implantation du Stade de France, la couverture de l’autoroute A1 et l’arrivée des gares RER, ont enclenché la réparation du territoire en réduisant les nuisances (bruit, pollution) et en permettant le développement de nouveaux quartiers mixtes. Depuis un espace en friche, s’est progressivement développée une ville mixte qui cherche encore à organiser toutes les fonctions urbaines ainsi que des espaces publics et de respiration de qualité.
Développement de transport en commun : / bus / tramway existantes les lignes 15, 16 et 17 de Paris express à venir quartier “ouest canal” les lignes de metro
site retenu
Source : illustration personnelle
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SAINT DENIS RER LA COURNEUVE AUBERVILLIERS
STADE DE FRANCE
LA COURNEUVE RER LA PLAINE STADE DE FRANCE
AUBERVILLIERS
PISCINE OLYMPIQUE
GROUPE SCOLAIRE
min 17
12 min
CENTRE VILLE
CAMPUS CONDORCET 2 000 m
1 000 m
5 min
500 m
PONT DE STAINS AIMÉ CÉSAIRE
8m in
in 9m
SAINT OUEN FRONT POPULAIRE
LE
VILLA MAIS D’ICI
MILLÉNAIRE
SAINT DENIS
AUBERVILLIERS
PARIS
26
min 30
PORTE D’AUBERVILLIERS
CITÉ DES SCIENCES
PANTIN
La reconversion économique et urbaine du territoire, pleinement engagée, grâce au volontarisme des villes et de l’agglomération, porte ses fruits. Toutefois, l’ancrage territorial des entreprises, le développement de l’emploi local, la diffusion de la dynamique urbaine ou l’amélioration de l’habitat sont toujours au premier rang des enjeux.
Les centralités et accessibilités : les établissements publics
/ stations du transport en commun quartier “ouest canal” les places publiques
site retenu durée du trajet pieton
Source : illustration personnelle
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28
II Le site
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CENTRE ANCIEN D'AUBERVILLIERS
SAINT-GOBAIN MARCHÉ CIFA LE CENTRE BUS D'AUBERVILLIERS
Le projet de fin d’études se focalise sur le secteur de la Plaine limité par le canal. Le quartier “Ouest Canal” accueille aujourd’hui un grand nombre d’entrepôts. La partie majeure des constructions est occupée par des grossistes de marchandises chinoises. C’est un espace vivant mais mal entretenu à l’ambiance chaotique. Cet espace inhospitalier crée une rupture entre le centre d’Aubervilliers et le centre du quartier de la Plaine, ce lieu nécessite de la restructuration pour devenir le lien entre deux centralités urbaines.
DATA CENTER CAMPUS CONDORCET
_L’image du quartier RHODIA OPERATIONS
LE QUARTIER
« OUEST CANAL »
LE FASHION CENTRE
LE MILLÉNAIRE
Source : illustration personnelle
Les établissements industriels et commerciaux se situent à l’Ouest du Canal. Ce sont des institutions de grande importance, comme Saint-Gobain et Rhodia, et des constructions qui marquent le quartier, comme Le Millénaire, le marché de grossistes Cifa et le Fashion Centre. La population du quartier est très mélangée. A présent le quartier “Ouest Canal” dispose de très peu de logements. Les occupants du quartier sont les chercheurs et scientifiques de Saint-Gobain et Rhodia, les travailleurs du Data Centre, les travailleurs des entrepôts Point.P et des centres commerciaux Cifa et Fashion. 31
_Saint-Gobain Fondée en 1665, la Manufacture royale des glaces est devenue un groupe d’entreprises géant, qui réunit les pôles de recherche, les producteurs et les distributeurs des matériaux de construction. La priorité de Saint-Gobain est la production de matériaux performants pour l’habitat durable. En 2000, le centre de recherche et de développement de Saint-Gobain était construit à Aubervilliers, selon le projet de réhabilitation d’une ancienne usine de soude par les architectes Odile Decq et Benoit Cornette. Ce centre se développe sur 19 travées, réaménagées en 2011 et abrite aujourd’hui DomoLab haut lieu de recherche pour l’innovation de l’habitat. Utilisée comme entrepôt de stockage des matériaux nécessaires à l’activité de recherche, la travée 19 a fait l’objet d’une rénovation complète, pour passer d’un hangar non isolé à un bâtiment basse consommation. Ce site est à la fois un lieu d’expérimentation des sensations de confort et d’inconfort thermique, visuel et acoustique, d’échanges avec les acteurs clés de la construction et de la prospective.
Source : www.saint-gobain.com
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_Rhodia Operations Le Centre de Recherche et Innovation de Paris Aubervilliers représente l’un des trois grands centres de recherche européens de Solvay, avec ceux de Lyon et de Bruxelles. Le site d’Aubervilliers, créé en 1953, rassemble environ 500 collaborateurs. C’est entre autres le plus important centre de Recherche et Innovation dans les domaines de formulations et de matériaux avancés (polymères, silice, solvants verts, tensioactifs, terres rares). Ses technologies sont distribuées aux secteurs de l’agriculture, de l’automobile, des pneumatiques, de la cosmétique, de la détergence, et des industries du pétrole et du gaz. Rhodia développe ses recherches sur des additifs de performance, de la chimie renouvelable, de la dépollution automobile, et des matériaux avancés. Le centre de Recherche et Innovation de Paris Aubervilliers développe de nombreuses collaborations académiques en France et à l’international.
Source : photos personnelles
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_Data Center
Source : photo personnelle
Source : www.google.com
TelecityGroup, dont le siège est situé à Londres, dispose de Data Centres répartis dans les principales villes européennes. C’est un lieu où convergent les différents réseaux sur lesquels repose l’Internet et où sont hébergés des contenus et applications fortement consommatrices de bande passante. TelecityGroup offre des environnements hautement connectés et sécurisés aux équipements IT et télécoms. _Marché CIFA et Fashion Centre Créé en 2006, le centre CIFA était une alternative aux commerces de gros réunis dans le Sentier qui provoquaient rues engorgées, trafic incessant et encombrements. Depuis plusieurs années, de nombreux importateurs, notamment asiatiques, se sont installés dans le quartier Ouest Canal pour proposer prêt à porter féminin et masculin, maroquinerie, chaussures et accessoires. Avec l’ouverture du centre CIFA, ce mouvement s’est accéléré et rationalisé, si bien que moins de dix ans après sa création, le CIFA s’impose comme le plus grand centre de commerce de gros pour l’équipement de la personne en Europe occidentale. En 2014 le deuxième centre de commerce en gros s’ouvre dans le quartier – Fashion Centre. 34
_Le Millénaire La construction d’un centre commercial était initié par le maire d’Aubervilliers Jaques Ralite, en 1995. Conçu par le bureau d’architecture d’Antoine Grumbach entre 1998 et 2004, ce “quartier commercial” était inauguré en 2011. Le Millénaire contient 56 000 m2 commerciaux et 17 000 m2 de bureaux. Depuis octobre 2015, Le Millénaire, situé à 150 mètres du boulevard Périphérique, est directement relié à Paris par la passerelle Claude-Bernard. Il est également desservi par la navette fluviale gratuite, qui circule entre Le Millénaire et La Villette.
Source : www.google.com
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Esquisse des faisabilités : Bâti neuf (logements) Activité / commerce Equipement Voirie neuve / Espace public minéral Jardin public Jardin privé Espace privé minéral
La strategie de requalification du centre-ville jusqu’en 2030 architecte : Philippe Panerai & associés Source : www.plainedefrance.fr
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_projet de renouvellement
du centre ville
Aubervilliers souffre d’une image dégradée due à la paupérisation d’une partie de la population et la dégradation du cadre bâti. Dans le cadre de la rénovation du centre d’Aubervilliers il s’agit d’affirmer et développer le centre historique jusqu’au canal en requalifiant les espaces publics, en résorbant l’habitat insalubre et en réalisant des logements nouveaux. Dans le centre ancien il est prévu la construction de logements, de nouvelles voiries et la création d’un nouveau circuit commercial dynamique. Autour du centre ancien et reliant un certain nombre d’équipements marquants d’Aubervilliers, (Théâtre de la Commune, lycée d’Alembert, collège Rosa Luxembourg, lycée Diderot), le cœur de ville rassemble des tissus assez variés où se mêlent de l’habitat populaire, des friches, des ateliers, des ensembles de logements sociaux. Cet ensemble disparate constitue un potentiel de renouvellement important car une grande partie du tissu est mutable et que les contraintes d’insertion sont moins fortes que dans le centre ancien. Le projet de requalification et de développement du centre propose une stratégie visant à rendre visible et accessible le centre-ville depuis le canal.
_le centre bus d’Aubervilliers Le centre bus est chargé du remisage et de la maintenance des véhicules routiers du parc RATP, 274 voitures affectées. Dans le plan de strategie urbain de 2011, il est prevu de reduire la surface du centre.
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_Campus Condorcet
Plan du Campus Condorcet Source : Mir, Campus Condorcet 2014
La Cité des Humanités et des Sciences Sociales est un nouveau campus universitaire dans le Grand Paris. Il comprend deux sites, l’un est à la Porte de la Chapelle et l’autre à Aubervilliers. L’ouverture du campus, prévue en juin 2019, sera celle de la plus grande institution européenne dans le domaine de la recherche en sciences humaines et sociales. Il accueillera 12 000 personnes, comptant les chercheurs, étudiants et professeurs. L’ensemble du campus d’Aubervilliers représente 160 000 m² de planchers sur une surface de 6,4 ha. Il devra devenir un levier de la gentrification du quartier. Le site comprendra : des bâtiments pour les unités de recherche des membres fondateurs, ainsi que le siège de plusieurs d’entre eux ; le siège de l’établissement public campus Condorcet ; la bibliothèque ; l’hôtel à projets ; le centre de colloques ; la maison des chercheurs ; le faculty club ; un pôle associatif et culturel ; des locaux sportifs ; un pôle médico-social ; des espaces de restauration ; 450 logements étudiants. Le bâtiment central de l’ensemble du campus est le Grand équipement documentaire (GED). Le bâtiment est réalisé 38
par l’agence de l’architecte Elizabeth de Potzamparc. Structurant le coeur du campus, le GED est voué à devenir un pôle d’animation majeur pour le Campus Condorcet, pour son quartier comme pour l’ensemble de la ville. Les catalogues de 45 bibliothèques spécialisées en sciences humaines et sociales seront consultables par tous les établissements du Campus Condorcet, autant par des universitaires que par un public beaucoup plus large. Le GED comprendra des espaces de consultation d’une capacité de 1432 places assises, des espaces de logistique, d’archives et de réserves, un espace Forum, un café et une librairie, ainsi que des jardins.
Perspectives aérienne de la Bibliothèque. Source : Elisabeth de Porzamparc, Conseil régional Île de France 2014
La maison des chercheurs depuis le jardin potager. Source : Mir, Campus Condorcet 2014
Le bâtiment de recherche, suivi du siège de l’INeD. Source : Mir, Campus Condorcet 2014
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_Sudac L’ancien bâtiment de la Société urbaine d’air comprimé (SUDAC) - édifice patrimonial en béton, a été réalisé en 1961 sur le quai Lucien Lefranc, par François Vitale. L’usine a été fermée en 1995. Le bâtiment sert actuellement de siège social et de dépôt à une entreprise de maçonnerie. L’enveloppe extérieure a été très peu transformée. A l’intérieur, les enveloppes et la structure sont en l’état, mais les installations techniques, si intimement liées à la coque protectrice dans une architecture de ce type, ont été démontées sommairement de façon à libérer l’espace et à permettre l’entreposage de matériaux de construction. Les pressions de réaménagement à l’échelle territoriale peuvent balayer ce qui ne sera jamais un monument historique. Les cloisonnements institutionnels ne permettent pas d’entrevoir un projet alternatif nécessairement intelligent. La situation actuelle de l’usine d’Aubervilliers implique sa démolition dans le cadre de l’aménagement d’une nouvelle voie est/ouest depuis la rue des fillettes jusqu’au quai Lucien Lefranc, d’une emprise de 28 mètres (liste des emplacements réservés, mai 2000). Pourtant ce bâtiment reste marqué sur les plans du PLU.
Source : photos personnelles
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_berges du canal Les berges du Canal Saint-Denis constituent un patrimoine écologique important. Leur aménagement et leur ouverture au public est au cœur du projet proposé par Plaine Commune. Réalisés avec le cabinet d’architectes et paysagistes Gautier-Conquet, les travaux d’aménagement des berges albertivillariennes du canal Saint-Denis, du Millénaire au pont de Stains, débuteront au 1er semestre 2017 et s’achèveront au 2e semestre 2018. Ce projet est conçu sur le principe d’un espace gratuit, partagé, ouvert et animé. Il inclut notamment des pistes cyclables et des cheminements piétons faisant le lien entre Saint-Denis, Aubervilliers et Paris. Au fil de l’eau, jardins partagés, vergers et aires de jeux verront le jour afin de permettre une diversité d’usage sur les berges, tout en développant une biodiversité adaptée au site.
Source : www.plainecommune.fr
41
42
II.2 Projet Ouest Canal, 2011 En 2011 le quartier Ouest Canal fait l’objet d’études du service d’aménagement urbain de Plaine Commune. Les élus ont eu l’ambition de reconvertir cette partie de la Plaine, pourtant après analyse et première proposition de réaménagement, le projet s’arrête avec l’arrivée des nouveaux élus pour raisons budgétaires. D’après l’étude urbaine d’Ouest canal, le “ plan des trames urbaines et fonctionnelles “ a été défini. Ce projet prévoit la construction de logements (à 40% sociaux) ; de nouveaux bâtiments pour le secteur tertiaire ; de nouveaux centres pour y placer les grossistes présents actuellement dans le quartier et réduire l’espace du centre bus d’Aubervilliers. Il a également pour objet la construction d’un groupe scolaire, l’aménagement des berges et la création d’un parc. Le projet ne touche pas aux zones occupées par les centres de recherches Rhodia et Saint-Gobain et par le Data Centre. La Plaine commune revient vers les idées de Michel Corajoud de création de trames vertes traversant la Plaine. Un axe principal constitue la nouvelle voirie qui relie l’ancien centre d’Aubervilliers et le nouveau Campus Condorcet en traversant le canal. L’aménagement des quais pour les piétons et cyclistes est aussi prévu, ainsi que le parc, répondant au parc existant sur l’autre rive du canal. Surface totale des parcelles mutables : 254 395 m2 SHON totale hors Campus programmé : 532 990 m2
A
222 430 m2 SHON logements - 2 965 logements environ
3 500 m2 de parcellaire d’activi-
187 832 m2 SHON de grossistes
54 654
140 000 + 13 040 m2 SHON de Campus universitaire 8 947 m2 d’équipement scolaires
té bord à canal
- CES 80%
m2 de dépôt bus
RATP
en CINASPIC (constructions et installations nécessaires aux services publics ou d’intérêt collectif)
42 289 m
2
espace verts ments sportifs
/ équipe-
100 341 m2 SHON de tertiaires
6 955 m2 d’espace public
Recherche et développement quartier “ouest canal”
Data Centre existant site retenu
43
terme, une augmentation signif-
icative de la population (environ)
:
+ 7 700 habitants + 12 000 universitaires + 8 000 employés dans le tertiaire + 3 000 employés de commerce de gros soit au total plus de
30 000 per“Ouest
sonnes sur le périmètre canal”
Source : Plaine Commune
Photos des structures des halles
Source : photos personelles
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II.3 Le site : Etat
des lieux
- les halles Point.P
Le site retenu pour le developpement du PFE se trouve entre la rue de la Haie-Coq et le quai Lucien Lefranc. Il est occupé aujourd’hui par l’agence de Point.P Aubervilliers ( groupe Saint-Gobain). Sur le terrain sont présentes deux halles industrielles qui font l’objet d’une reconversion en un lieu public dans le cadre de ce projet de fin d’étude. L’Association Histoire et Mémoire Ouvrière en Seine-Saint-Denis (AHMO) a lancé l’étude thématique du patrimoine industriel en 1993 et l’étude du plan local d’urbanisme pour valoriser l’histoire et la mémoire du mouvement ouvrier et du mouvement social de la SeineSaint-Denis. Ces études ont répertorié les constructions industrielles classées dans la zone de La Plaine. Notamment les charpentes métalliques de la halle, au 25 rue de la Haie Coq, ont été classées comme faisant partie du patrimoine industriel de XIX siècle. Les 5 500m² couverts sont constitués d’une série de neuf travées, disposées parallèlement à la rue de la Haie-Coq. La charpente métallique, est apparente sur la façade, avec un remplissage en briques. _L’histoire de la construction En 1860, une usine chimique, “Laurent Casthelaz”, qui fabrique entre autres de l’eau de javel, s’installe sur le site. Entre 1913 et 1926, la SA du charbon de Paris avait utilisé une partie des bâtiments pour le stockage de ses marchandises. C’est d’ailleurs cette société qui fit installer l’embranchement ferré desservant les hangars. La fabrique poursuit son activité jusqu’en 1926, date à laquelle “Lambert Frères et compagnie” devient propriétaire du site. Cette entreprise, fondée en 1822, s’occupe d’exploitation et fabrication de plâtre, chaux, ciment, sable, pierre et briques. En 1990 la société Poliet-et-Chausson prend le contrôle sur Lambert Frères S.A. et en 1996 elle est acquise par Saint-Gobain. Puis le Distributeur de matériaux de construction et de produits du bâtiment - Point.P, qui fait partie du groupe Saint-Gobain s’installe dans les halles à la rue de la Haie-Coq. En 1998 l’entreprise fait des travaux de réaménagement d’espace et de réhabilitation des bâtiments conservant ses structures métalliques et les murs en brique d’origine. 45
La Plaine Commune prévoit la création d’un groupe scolaire, notamment d’une école primaire, dans la zone occupée actuellement par les halles classées comme patrimoine industriel de la ville d’Aubervilliers. Dans cette optique, le projet de fin d’étude prévoit la reconversion des halles des entrepôts en école primaire, tout en conservant et mettant en avant la valeur patrimoniale de leur structure métallique .
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III Le projet
47
48
Les établissements d’accueil des jeunes enfants : LES ÉTABLISSEMENTS D’ACCUEIL DU JEUNE ENFANT
Les crèches
et les écoles maternelles
:
LES CRÈCHES COLLECTIVES REÇOIVENT DE 2 À 5 JOURS ET DE FAÇON RÉGULIÈRE LES ENFANTS DE MOINS DE 4 ANS. CRÈCHES MUNICIPALES CRÈCHES DÉPARTEMENTALES LES ÉTABLISSEMENTS MULTI-ACCUEILS CES ÉTABLISSEMENTS PROPOSENT DES ACCUEILS DIVERSIFIÉS : JOURNÉE/DEMI-JOURNÉE – COLLECTIF/FAMILIAL – OCCASIONNEL/RÉGULIER. LES HALTES-JEUX ACCUEILLENT À TEMPS PARTIEL OU DE MANIÈRE OCCASIONNELLE DES JEUNES ENFANTS.
ECOLES MATERNELLES ECOLES ÉLÉMENTAIRES ETABLISSEMENTS SCOLAIRES PRIVÉS
Source :
illustration personnelle
49
50
LLESESCENTRES CENTRESDE DELOISIRS LOISIRS33- -66ANS ANS MMARC ARCBB LOCH LOCH
PPROJET ROJET2015-2016. 2015-2016.DDÉCOUVERTE ÉCOUVERTEDE DELA LANATURE NATUREAU AUFIL FILDES DESSAISONS SAISONSPOUR POURMIEUX MIEUXCOMPRENDRE COMPRENDRELELETEMPS TEMPSET ETSON SONENVIRONNEMENT ENVIRONNEMENT .. SSORTIES ORTIES , ,DÉCOUVERTE DÉCOUVERTEET ETSENSIBILISATION SENSIBILISATIONDU DUMONDE MONDEANIMAL ANIMALET ETVÉGÉTAL VÉGÉTAL , ,CRÉATION CRÉATIONCOLLECTIVE COLLECTIVEDD ’UN ’UNJARDIN JARDINPOTAGER POTAGERET ETFLORAL FLORAL ......
SSAINT AINTJJ UST UST
PPROJET ROJET2015-2016. 2015-2016.AATELIERS TELIERSRR ÉCUP ÉCUP ’A ’ARTRT: :SENSIBILISATION SENSIBILISATIONAU AUTRI TRISÉLECTIF SÉLECTIFET ETAU AURECYCLAGE RECYCLAGE , ,ÀÀTRAVERS TRAVERSLA LARÉALISATION RÉALISATIONDE DEJEUX JEUXET ET SCULPTURES SCULPTURESCONÇUS CONÇUSÀÀPARTIR PARTIRDE DEMATÉRIAUX MATÉRIAUXDE DERÉCUPÉRATION RÉCUPÉRATION ..
PPIERRE IERREBB ROSSOLETTE ROSSOLETTE
PPROJET ROJET2015-2016. 2015-2016.DDÉCOUVERTE ÉCOUVERTEDES DESFORMES FORMES , ,DES DESCOULEURS COULEURSET ETDES DESMATIÈRES MATIÈRESPOUR POURLES LESPETITES PETITESSECTIONS SECTIONS . .DDÉCOUVERTE ÉCOUVERTEDES DES DIFFÉRENTES DIFFÉRENTESSAISONS SAISONSÀÀTRAVERS TRAVERSDIVERSES DIVERSESACTIVITÉS ACTIVITÉSPOUR POURLES LESMOYENNES MOYENNESSECTIONS SECTIONS . .LLESESGRANDS GRANDSSE SEPENCHENT PENCHENTSUR SURL’LAPPRENTISSAGE ’APPRENTISSAGEDES DES VALEURS VALEURSÀÀTRAVERS TRAVERSLES LESJEUX JEUXCOLLECTIFS COLLECTIFS ..
JJEAN EAN -J-JACQUES ACQUESRR OUSSEAU OUSSEAU
PPROJET ROJET2015-2016. 2015-2016.DDÉCOUVERTE ÉCOUVERTEDU DUMONDE MONDEDES DESINCAS INCASETETDEDELEUR LEURHH ISTOIRE ISTOIRE ..
FFRANÇOISE RANÇOISEDD OLTO OLTO
PPROJET ROJET2015-2016. 2015-2016.LLESESCONTES CONTESET ETLES LESLÉGENDES LÉGENDESCOMME COMMEOUTIL OUTILDE DETRAVAIL TRAVAILAVEC AVECLES LESENFANTS ENFANTS ..
LLOUISE OUISEM MICHEL ICHEL
PPROJET ROJET2015-2016. 2015-2016.MMONTAGE ONTAGEDD ’UN ’UNSPECTACLE SPECTACLESUR SURLES LESPERSONNAGES PERSONNAGESRIGOLOS RIGOLOSET ETMONSTRUEUX MONSTRUEUX . .PPROJETS ROJETSDE DEJARDINAGE JARDINAGE , ,DEDERELAXATION RELAXATION /GYM /GYMDOUCE DOUCEET ETDD ’AUTRES ’AUTRESACTIVITÉS ACTIVITÉSPRÉVUS PRÉVUS ..
SSTENDHAL TENDHAL
PPROJET ROJET2015-2016. 2015-2016.SSENSIBILISATION ENSIBILISATIONAU AUMONDE MONDEANIMAL ANIMAL: :FERME FERME , ,SAVANE SAVANE , ,JUNGLE JUNGLE ......ÀÀTRAVERS TRAVERSDIVERSES DIVERSESACTIVITÉS ACTIVITÉSMANUELLES MANUELLES , ,SPORTIVES SPORTIVES ,, SORTIES SORTIES ..
AANNE NNESS YLVESTRE YLVESTRE
PPROJET ROJET2015-2016. 2015-2016.TTRAVAIL RAVAILAUTOUR AUTOURDU DUMONDE MONDEDU DUFROID FROIDET ETCELUI CELUIDU DUCHAUD CHAUD ..
TTAOS AOSAA MROUCHE MROUCHE
PPROJET ROJET2015-2016. 2015-2016.TTHÉMATIQUE HÉMATIQUEDU DUVOYAGE VOYAGERETENUE RETENUE , ,COMPLÉTÉE COMPLÉTÉEPAR PARDES DESACTIVITÉS ACTIVITÉSJARDINAGE JARDINAGEET ETDD ’INITIATION ’INITIATIONSPORTIVE SPORTIVELES LESMERCREDI MERCREDI ..
GGÉRARD ÉRARDPP HILIPPE HILIPPE
PPROJET ROJET2015-2016. 2015-2016.LLESESPETITES PETITESSECTIONS SECTIONSDÉCOUVRENT DÉCOUVRENTLES LESCINQ CINQSENS SENS(LA (LAVUE VUE , ,L’LOUÏE ’OUÏE, ,LELEGOÛT GOÛT , ,L’LODORAT ’ODORATETETLELETOUCHER TOUCHER ).).LLESES MOYENNES MOYENNESET ETGRANDES GRANDESSECTIONS SECTIONSS’SINTÉRESSENT ’INTÉRESSENTAUX AUXJJ EUX EUXOLYMPIQUES OLYMPIQUES ..
FFRANCINE RANCINEFF ROMOND ROMOND
PPROJET ROJET2015-2016. 2015-2016.LLESESVOYAGES VOYAGESAUTOUR AUTOURDU DUMONDE MONDESONT SONTÉTUDIÉS ÉTUDIÉSAVEC AVECUNE UNESENSIBILISATION SENSIBILISATIONÀÀDIFFÉRENTES DIFFÉRENTESCULTURES CULTURESET ETAU AURESPECT RESPECT DE DEL’LENVIRONNEMENT ’ENVIRONNEMENT(ATELIERS (ATELIERSJARDINAGE JARDINAGE ).).
JJACQUES ACQUESPP RÉVERT RÉVERT
PPROJET ROJET2015-2016. 2015-2016.RRÉFLEXION ÉFLEXIONSUR SURLA LADÉCOUVERTE DÉCOUVERTEDE DEL’E L’E UROPE UROPEET ETNOTRE NOTREVILLE VILLE , ,AAUBERVILLIERS UBERVILLIERS ..
PPAUL AULBB ERT ERT
PPROJET ROJET2015-2016. 2015-2016.TTRAVAIL RAVAILSUR SURLL ES ESM MILLE ILLEET ETUNE UNENUITS NUITS ..
Source :
illustration personnelle
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MAISON DE L’ENFANCE TONY LAINÉ
LES MAISONS DE L’ENFANCE 6 - 13 ANS LES ANTENNES DU DISPOSITIF 10 - 13 ANS
MMAISON AISONDE DEL’LENFANCE ’ENFANCERROBESPIERRE OBESPIERRE
MMAISON AISONPOUR POURTOUS TOUSBB ERTY ERTYAA LBRECHT LBRECHT MMAISON AISONDE DEL’LENFANCE ’ENFANCEJJACQUES ACQUESSS OLOMON OLOMON OLIOTCC URIE URIE (O (OUVERTE UVERTEUNIQUEMENT UNIQUEMENTPENDANT PENDANTLES LESVACANCES VACANCES )) JJOLIOT
MMAISON AISONDE DEL’LENFANCE ’ENFANCESSAINT AINT -E -EXUPÉRY XUPÉRY VVICTOR ICTORHH UGO UGO (O (OUVERTE UVERTEUNIQUEMENT UNIQUEMENTPENDANT PENDANTLES LESVACANCES VACANCES ))
MMAISON AISONDE DEL’LENFANCE ’ENFANCECCHARLOTTE HARLOTTEDD ELBO ELBO AISONDE DEL’LENFANCE ’ENFANCEFFIRMIN IRMING GÉMIER ÉMIER MMAISON
MMAISON AISONDE DEL’LENFANCE ’ENFANCEAANNE NNESS YLVESTRE YLVESTRE MMAISON AISONDE DEL’LENFANCE ’ENFANCETTONY ONYLL AINÉ AINÉ
LLESESMAISONS MAISONSDE DEL’LENFANCE ’ENFANCE66- -13 13ANS ANS Source : illustration personnelle LLESESANTENNES ANTENNES DU DUDISPOSITIF DISPOSITIF 10 10- -13 13ANS ANS
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LIEUX CULTURELS LES MÉDIATÈQUES
CAFÉ CULTUREL GRAND BOUILLON EST UN LIEU DE MIXITÉ SOCIALE, D’OUVERTURE CULTURELLE, UN ESPACE DE DÉBAT ET D’ÉCHANGES, UN LIEU DE DÉCOUVERTE D’ŒUVRES ET DE CULTURES, UN ENDROIT DE PARTAGE DE PRATIQUES, DE SAVOIRS ET DE SAVOIR-FAIRE.
ESPACE RENAUDIE EST UNE SALLE MUNICIPALE DE SPECTACLE PLURIDISCIPLINAIRE DONT LA VOCATION EST D’ÊTRE UN LIEU DE PRATIQUE ET DE DIFFUSION ARTISTIQUE.
L’ÉQUIPEMENT,
AVEC SA SCÈNE ET SES
GRAPHIQUES OU CINÉMATOGRAPHIQUES.
200
PLACES, ACCUEILLE DES PROJETS THÉÂTRAUX, MUSICAUX, CHORÉ-
CINÉMA LA STUDIO THÉÂTRE DE LA COMMUNE EMBARCADÈRE EST LA GRANDE SALLE DE SPECTACLE DE LA COMMUNE ACCUEILLE À LA FOIS DES SPECTACLES (THÉÂTRE, CIRQUE, STAND UP, ETC.) OU DES CONCERTS EN TOURNÉE ET DES MANIFESTATIONS LOCALES, ASSOCIATIVES OU MUNICIPALES. TION.
SON HALL EST UN ESPACE D’EXPOSI-
CONSERVATOIRE
À RAYONNEMENT RÉGIONAL D’AUBERVILLIERS - LA COURNEUVE (CRR 93) PROPOSE UN PARCOURS COMPLET À SON ELLE DISPOSE D’UNE CINQUANTAINE DE SALLES D’ENSEIGNEMENT MUSICAL, DE DEUX STUDIOS DE DANSE, D’UNE SALLE D’ART DRAMATIQUE, DE DEUX PLATEAUX D’ORCHESTRE, D’UNE SALLE DE CHŒUR ET D’UN GRAND AUDITORIUM QUI EN FONT L’UN DES PLUS GRANDS ET DES PLUS MODERNES CONSERVATOIRES D’ILE-DE-FRANCE. MILLIER D’ÉLÈVES.
LES LABORATOIRES D’AUBERVILLIERS, LIEU INNOVANT DE RECHERCHE ET DE CRÉATION, INVENTENT DES DISPOSITIFS TOUCHANT TOUS LES CHAMPS DE L’ART (ART VISUEL, DANSE, PERFORMANCE, THÉÂTRE, LITTÉRATURE, ETC.) ET ENVISAGENT LES PRATIQUES ARTISTIQUES COMME UN PROCESSUS D’APPRENTISSAGE, DE PARTAGE ET D’EXPÉRIENCE.
LA VILLA MAIS D’ICI EST UNE FRICHE CULTURELLE DE PROXIMITÉ. LIEU DE CRÉATION PLURIDISCIPLINAIRE AUTOUR DES ARTS VISUELS ET VIVANTS,
SON PROJET CULTUREL RECOUPE ÉGALEMENT DES PROBLÉMATIQUES ÉCONOMIQUES, DE DÉVELOPPEMENT LOCAL ET DE RENOUVELLEMENT URBAIN.
Source : illustration personnelle
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III.1 Projet à l’échelle urbaine _ Programme d’aménagement de l’espace urbain Aménagement de l’espace urbain périphérique : • création d’une passerelle pietonne permettant le franchissement du canal Saint -Denis • aménagement de l’espace public dans le prolongement de la passerelle • aménagement du quai du canal • aménagement du parc situé au nord du site [voir les références d’aménagement p.98] L’environnement actuel du quartier est peu végétalisé, manque de relief, le sol est minéral. Un environnement plus paysager se présente au bord du canal, où les arbres sont alternés avec des silos et entrepôts. Le canal n’est pas mis en valeur, il sert de moyen de transport des matériaux par l’eau, pourtant aujourd’hui le canal n’est plus utilisé comme avant. Le transport industriel sur le canal est réduit, avec de nombreuses écluses qui rendent le trajet par le canal plus long que par la Seine et la raison évidente est l’absence d’industries au bord du canal. Le canal doit devenir le lieu d’attractivité pour les habitants et les visiteurs du quartier. L’implantation des activités sur les quais amènera le flux. Lié à La Villette, le canal deviendra un axe de mobilité publique. Le projet propose de jouer avec le relief, de sculpter l’espace par des talus végétalisés combinés avec le mobilier urbain. Cette conception paysagère dynamique amènera une destructuration évoquant des paysages naturels rendus rares dans cet endroit linaire et minéral. Le tracé du parc fait écho à celui du parc situé en vis à vis sur l’autre rive du canal, respectant les axes principaux du quartier – les entrées se font du coté résidentiel du quartier et les sorties sur le quai. Ensuite les talus paysagers prennent du relief dans les espaces libres entre les chemins. Les aires des jeux, et de sport s’organisent et se structurent har56
monieusement. Les jardins potagers et les kiosques (les toilettes et les cabanes) seront intégrés dans le dessin du paysage et du relief. On peut également prévoir diverses activités sur le canal. Ces dernières années sur les rives du canal de l’Ourcq, en fonction de la saison, se sont installés les bars éphémères, les plages, les aires de jeux et des activités sportives. Ces activités peuvent être prolongées et amplifiées par une station de location de pédalos ou un port de loisirs, animé par les artistes et les musiciens, qui proposent les concerts, bals, ateliers, apéritifs. Le projet d’aménagement des berges prendra en considération l’aménagement et les structures d’accompagnement de ces activités .
Schema d’aménagement de l’espace urbain aires des jeux espaces verts
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Source : illustration personnelle
III.2. Projet à l’échelle architecturale III.2.1 L’école primaire L’école primaire comprend à la fois l’école maternelle et l’école élémentaire. Parallèlement, elle est partagée en trois cycles : cycle des apprentissages premiers (3-5 ans), cycle des apprentissages fondamentaux (6-8 ans), cycle des approfondissements (9-11 ans). La conception, l’architecture et les équipements d’une école doivent tenir compte des besoins des jeunes enfants (de 2-3 ans) : les besoins physiologiques, le développement moteur, le rythme de vie. Il faut concevoir un espace destiné aux enfants, qui pourra assurer leur confort et répondre à leur besoin de repos, de mouvement, d’intimité, il doit être adapté aux jeux communs et, bien évidement, à l’apprentissage, l’échange et l’expérimentation. Les cycles des apprantissages dans l’école primaire : Source : « Concevoir et construire une ecole primaire. Du projet a la realisation ». Sous la direction de Francois Dontenwille, Alain houchot et Setec Organisation. Edition Le Moniteur, Paris, 2013. ÉCOLE PRIMAIRE CYCLE I :
cycle des apprentissages premiers
CYCLE II :
cycle des apprentissages fondamentaux
ÉCOLE MATERNELLE
ÉCOLE ÉLÉMENTAIRE
I année : PS (3-4 ans) petite section
II année : MS (4-5 ans) moyenne section
III année : GS (5-6 ans)
CYCLE III :
cycle des approfondissements
I année : CP (6-7 ans) cours préparatoire
II année : CE1 (7-8 ans) cours élémentaire
grande section
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I année : CE2 (8-9 ans) 2e année
cours élémentaire
II année : CM1 (9-10 ans) cours moyen 1e année III année : CM2 (10-11 ans) cours moyen 2e année
_Les enjeux de construction de l’école primaire La construction d’une école constitue un triple enjeu. Tout d’abord, un enjeu pédagogique, qui consiste à répondre à des objectifs précis de scolarisation des enfants. Ensuite, un enjeu urbanistique et architectural, car l’école tient une place particulière dans la vie et l’organisation de la cité. Et enfin, un enjeu économique. En 1989, le ministère de l’éducation nationale avait publié un guide “Construire les écoles”, qui est encore fréquemment utilisé aujourd’hui. La pédagogie est la base du projet de construction de l’école. Sa conception architecturale et son organisation reposent sur trois impératifs pédagogiques : • permettre aux élèves de vivre leur petite enfance • les engager dans les apprentissages attendus • évaluer et respecter les besoins des enfants : affectifs, moteurs, physiologiques et cognitifs. L’école maternelle est à la fois le lieu de vie, accueillant les enfants en dehors de leur famille et les confrontant à l’expérience de la vie collective, ainsi que le lieu de partage culturel et d’apprentissage pour leur permettre de mieux intégrer ensuite l’école élémentaire. Le fait de réunir des classes maternelles et élémentaires au sein d’une même école primaire contribue à répondre à plusieurs impératifs importants : • donner les conditions matérielles d’une véritable continuité • apporter une cohérence aux apprentissages pour les enfants de 2-3 ans à 11 ans • faciliter le travail par cycle Le regroupement des écoles maternelle et élémentaire est plus avantageux que la construction d’une petite école. Un nombre suffisant d’enseignants permet de constituer une équipe et favoriser des coopérations utiles. Ainsi, ce regroupement assure une plus grande égalité d’accès des élèves aux équipements et matériels couteux.
59
_Organisation spatiale de l’école Il existe deux modèles d’organisation spatiale de l’école : • organisation en pôles : Chaque groupe d’élèves forme une communauté, peu d’échanges avec les autres groupes. Les pôles sont situes autours des espaces communs, comme la salle de jeu ou de motricité, la BCD… Ce système facilite l’adaptation des enfants dans la vie commune. • organisation en réseaux : Les salles de classe ne sont pas en relation directe avec tout les espaces de vie collectifs (salle de repos, salle d’hygiène) Une telle organisation spatiale contribue au développement de la relation entre les enfants d’âges différents, elle permet d’optimiser le fonctionnement de l’école et elle est moins couteuse en équipement. Les configurations en réseaux et en pôles peuvent être appliquées dans une même école. Les espaces sont ainsi adaptes aux besoins des enfants qui bénéficient d’une évolution progressive des locaux pendant leur scolarité. Modèle d’organisation spatiale de l’école maternelle. Source : “Concevoir et construire une ecole primaire. Du projet a la realisation”. Sous la direction de Francois Dontenwille, Alain houchot et Setec Organisation. Edition Le Moniteur, Paris, 2013, p. 116 ORGANISATION EN PÔLES organisation en pôles
ORGANISATION EN RÉSEAUX organisation en réseaux
TOILETTES SALLE DE REPOS
CLASSE 1
CLASSE 1 TOILETTES SALLE DE RESTAURATION COMMUNE
TOILETTES SALLE DE REPOS
SALLE DE REPOS
CLASSE 2
CLASSE 2 SALLE DE RESTAURATION SALLE DE MOTRICE COMMUNE
TOILETTES SALLE DE REPOS
SALLE DE MOTRICE
CLASSE 3
CLASSE 3
60
Liste-type des espaces d’un groupe scolaire de 3 classes maternelles et 5 classes élémentaires :
1.
Surfaces : m2
Espaces d’accueil (communs)
1.1 Hall (maternelle) 1.2 Hall (élémentaire) 1.3 Loge commune (éventuellement) 1.4 Salle des parents (commune) 1.5 Préau de la maternelle si espace fermé (si non fermé, voir espaces extérieurs) 1.6 Préau de l’élémentaire si espace fermé (si non fermé, voir espaces extérieurs) 1.7 Salle de propreté proche de la cour et du préau (maternelle) 1.8 Sanitaires enfants proche de la cour et du préau (élémentaire) Cour maternelle et élémentaire (voir espaces extérieurs) 2.
40 60 14 15 30 30
suivant projet suivant projet
Espaces d’apprentissage et d’enseignement
école maternelle
2.1 2.2 2.3 2.4 2.5 2.6 2.7
Espace vestiaire Salle d’activités (3) Ateliers (1 ou 2) Salle de repos (1) Salle de motricité (1) BCD/salle spécialisée/salle plurivalente (facultatif) Salles de propreté
30 65 12 80 320 55 55
école élémentaire
2.8 Espace vestiaire 2.9 Salles d’activités (5) 2.10 Ateliers (2 ou 3) 2.11 BCD/salle spécialisée/salle plurivalente (facultatif) 2.12 Sanitaires enfants
61
30 65 10 100 85
3.
Espaces adultes, locaux logistiques et techniques (communs)
3.1 Bureau du directeur (maternelle) 3.2 Salle des maitres (maternelle) 3.3 Bureau du directeur (élémentaire) 3.4 Salle des maîtres (élémentaire) 3.5 Salle des ATSEM et du personnel d’entretien 3.6 Salle de réunion (éventuellement) 3.7 Local médical/bureau du psychologue scolaire 3.8 Sanitaires adultes 3.9 Local archives/fournitures 3.10 Stockage des jeux de cour (maternelle) 3.11 Stockage des jeux de cour (élémentaire) 3.12 Locaux ménage 3.13 Vestiaire ménage 3.14 Local autocom, informatique, gestion technique du bâtiment, alarmes 3.15 Local poubelles 3.16 Local entretien espaces verts 3.17 Garage à vélos (éventuellement) 3.18 Local déchets
Surfaces : m2 12 12 16 20 12 12 12 8 12 25 25 8 10 6 10 10 8 10
Entités complémentaires : 4.
Accueil périscolaire
4.1 4.2 4.3 4.4 4.5 4.6 4.7 4.8
Salle de vie de l’accueil périscolaire (maternelle) Salle de vie de l’accueil périscolaire (élémentaire) Bureau du directeur (si non mutualisé avec l’école) Salle d’attente pour enfant malade ou blessé (si non mutualisée avec l’école) Salle des animateurs (si non mutualisée avec la salle des maitres de l’école) Salle de repos (maternelle) Local de stockage Sanitaires enfants et adultes (si non mutualisé avec l’école)
5.
Restaurant scolaire
5.1 Sanitaires, lavabos (maternelle)
315 410 10 6 15 de l’école
15 30
15
62
5.2 Salle à manger enfants (maternelle) 5.3 Sanitaires, lavabos (élémentaire) 5.4 Salle à manger enfants (élémentaire) 5.5 Salle à manger adultes 5.6 Office (maternelle) 5.7 Espace de distribution (élémentaire) 5.8 Cuisine, laverie 5.9 Local ménage 5.10 Vestiaires, douches, sanitaires du personnel 5.11 Local déchets 5.12 Aire de livraison couverte (si non couverte, voir espaces extérieurs) 6.
Salle de sport/gymnase/salle polyvalente (éventuellement)
6.1 6.2 6.3 6.4 6.5
Salle de sport ou gymnase ou salle polyvalente Stockage (matériel sportif, sièges, décors ...) Régie et loge des artistes Vestiaires, douches des élèves Vestiaires, douches des professeurs
7.
Logements de fonction (communs) (éventuellement)
90 15 120 suivant projet
10 25 60+75 20 20 15 extérieure suivant projet
suivant projet
7.1 Logements 7.2 Caves 7.3 Garages 8.
Espaces extérieurs d’accès, de stationnement et d’accueil (communs)
8.1 8.2 8.3 8.4 8.5 8.6
Parvis, espaces d’attente des parents Dépose-minute Stationnement des cars Stationnement du personnel Aire de livraison de la cuisine (non couvert) Aire de stationnement des véhicules de maintenance
9.
Espaces extérieurs récréatifs de la maternelle
9.1 Préau (si non ferme) 9.2 Cour
63
suivant projet
suivant projet
9.3 Jardin pédagogique 9.4 Terrain sportif 10. Espaces extérieurs récréatifs de l’élémentaire
suivant projet
10.1 Préau (si non ferme) 10.2 Cour 10.3 Jardin pédagogique 10.4 Terrain sportif
30 200
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Source : illustration personnelle
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Les aspects essentiels de l’école primaire :
Liste-type des espaces d’un groupe scolaire de 3 classes maternelles et 5 classes élémentaires : Source : “Concevoir et construire une ecole primaire. Du projet a la realisation”. Sous la direction de Francois Dontenwille, Alain houchot et Setec Organisation. Edition Le Moniteur, Paris, 2013, p. 190
SALLE À MANGER MATERNELLE
LOGEMENT DE FONCTION
SALLE À MANGER ÉLÉMENTAIRE
RESTAURANT SCOLAIRE CUISINE
MATERNELLE
ACCUEIL PÉRISCOLAIRE
SALLE DE SPORT
/GYMNASE/ SALLE POLYVALENTE
ÉLÉMENTAIRE
ENTITÉS COMPLÉMENTAIRES
ESPACES D’APPRENTISSAGE ET D’ENSEIGNEMENT
SALLE DE MOTRICITÉ
BCD
SALLE SPÉCIALISÉE SALLE PLURIVALENTE
LOGISTIQUE
COUR DE RÉCRÉATION
ESPACES ADULTES
ÉCOLE MATERNELLE
SALLE ATSEM ET PERSONNEL D’ENTRETIEN
SANIT. ATELIER
SALLE DES MAÎTRES
SALLE DES MAÎTRES
SALLE D’ACTIVITÉS
LOCAL MÉDICAL
SALLE DE RÉUNION
SALLE D’ACTIVITÉS ATELIER SALLE D’ACTIVITÉS
SALLE DE REPOS
ESPACES D’APPRENTISSAGE ET D’ENSEIGNEMENT
LOCAUX TECHNIQUES/
SANIT.
PRÉAU
COUR DE RÉCRÉATION
DIRECTEUR
ÉCOLE MATERNELLE
BCD
SALLE SPÉCIALISÉE SALLE PLURIVALENTE
SALLE SALLE DE CLASSE DE CLASSE ATELIER PRÉAU
SANIT.
ATELIER
SANIT. ATELIER
SALLE SALLE SALLE DE CLASSE DE CLASSE DE CLASSE
ESPACES D’ACCUEIL INTÉRIEURS ÉCOLE MATERNELLE
HALL
SALLE DES PARENTS
ÉCOLE ÉLÉMENTAIRE
HALL
LOGE
ESPACES D’ACCUEIL EXTÉRIEURS PARVIS
ENTITÉ
PROXIMITÉ
ACCÈS ÉLÈVES, ENSEIGNANTS,PARENTS
CONTIGUITÉ
LIAISON AISÉE
ACCÈS PRIVATIFS, PERSONNES EXTÉRIEURES À L’ÉTABLISSEMENT
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ACCÈS LIVRAISON, MAINTENANCE
_L’école du futur Pour aborder le projet, il faudrait d’abord se poser la question de ce que sera l’école de demain tout en allant au delà du cliché de l’entité futuriste d’espaces fluides comprenant des gadgets high-techs. L’école primaire est un premier pas d’un enfant dans la vie sociale. Premièrement l’école doit apprendre aux enfants à s’intégrer à la société, s’exprimer, discuter, se poser des questions, résoudre des problèmes. Elle doit aussi leur apprendre des compétences nécessaires pour la vie pratique. Par ailleurs, l’école apprend la discipline. En arrivant à l’école maternelle, l’enfant de trois ans change son cadre de vie, il est obligé de suivre les règles, être organisé, participer aux activités en groupe, animées par le maître. Cette confrontation aux obligations, apprend à agir, à prendre des décisions, à s’organiser dans le temps et à prendre des responsabilités. Ainsi, l’organisation architecturale et spatiale de l’école primaire est essentielle pour la performance de l’enseignement. Un des enjeux architecturaux est une création d’espaces plus fluides et libres, que ceux générés par la grille régulière des salles de classe, pour proposer aux enfants un nouveau modèle d’apprentissage. Pourtant, il est important que ces espaces fédèrent une école et pas une sorte de centre de loisirs, rempli de jeux et d’expositions media. Depuis 2000, le “Programme international pour le suivi des acquis des élèves” (PISA) vise la mesure des performances des systèmes éducatifs des pays membres et non membres. Selon leur publication triennale les meilleures scores sont obtenus par les pays Asiatiques ( Chine, Singapour, Japon, Corée du Sud…), en Europe les meilleurs résultats reviennent à la Finlande.
66
“Dans le domaine de l’éducation, des hommes politiques aux enseignants, tout le monde semble être un fan inconditionnel du modèle éducatif finlandais. La Finlande est généralement présentée comme le paradis de l’éducation, scrutant les premières places du classement PISA, avec une économie puissante, qui est enviée par toute l’Europe. Le problème est que cette image idyllique ne reflète pas totalement la réalité”. Donald Clark, Le réseau des professionnels de l’éducation. 3 février 2015, “ Pourquoi le système éducatif finlandais est-il fini “. Le système éducatif finlandais est loin d’être hautement performant, selon la critique de Maarit Korhonen, qui y a enseigné pendant 30 ans. Selon son analyse, 2 enfants sur 3, reçoivent une éducation formatée, trop académique. Ils travaillent de manière intensive sur un programme dépassé, en utilisant des manuels obsolètes. Les enseignants développent un modèle unique d’apprentissage pour tous les enfants. Contrairement à cette critique, le principal du collège Nelson Mandela de Clarensac dans le Gard, Paul Robert, définit les clés du succès du système éducatif finlandais dans son rapport “L’éducation en Finlande : les secrets d’une étonnante réussite “Chaque élève est important””. Selon Paul Robert, il y a trois points essentiels : “chaque élève est important ; des professeurs experts ; l’évaluation comme levier de changement”. Analysant l’école finlandaise il souligne certaines conditions indispensables pour la réussite. Un élève doit se sentir à l’école “comme chez lui” - vaste espace de travail et lieux de repos confortables, décoration et couleur sont importants pour l’ambiance générale. L’atmosphère familiale, l’ambiance chaleureuse et amicale doit se reconstituer à l’école dans les relations entres les élèves et les enseignants. Pour les jeunes enfants l’école doit devenir la deuxième maison. Il est important de respecter des rythmes d’apprentissage adaptes aux enfants – respecter les séquences de cours et de repos. Pour les élèves de moins 16 ans les cours durent 45 mn et sont entrecoupés de plages de repos de 15 mn pendant lesquelles les élèves peuvent vaquer librement dans les 67
couloirs, discuter tranquillement dans les salles de repos, jouer ou se connecter sur les ordinateurs mis à leur disposition. L’effectif ne doit pas dépasser 25 élèves par classe ou encore moins de 20 élèves, pour un encadrement plus efficace. Le professeur est comme une ressource et les classes sont chargées de livres, d’ordinateurs, de vidéo projecteurs, de télévisions, pour mettre les élèves en contact avec les connaissances. Paul Robert conclut que au fond du système est l’affirmation des valeurs morales, et dont une très grande tolérance pour “favoriser l’épanouissement de la personne”. “…aider chaque élève à accéder au statut de personne humaine pleinement responsable, et capable de prendre part en toute conscience à la société sans jamais cesser d’être soi-même. Contrairement aux idéaux républicains, qui, aussi généreux soient-ils restent largement extérieurs à la personne, les valeurs morales que les finlandais promeuvent sont tissées au plus intime de l’être : l’honnêteté, la loyauté, la confiance très souvent affirmées comme essentielles par nos interlocuteurs sont des valeurs qui fondent une éthique personnelle et permettent d’envisager une société d’individus qui peuvent être pleinement eux-mêmes en respectant profondément autrui”. Paul Robert
Comment s’organise l’espace dans l’école finlandaise ? “L’école de Saunalahti, située à Espoo dans la proche banlieue ouest d’Helsinki, est une métaphore d’aujourd’hui du système éducatif finlandais, pour qui une architecture bien pensée contribue à une meilleure expérience scolaire pour les enfants”. Nadja Sayej 68
Le cabinet d’architecture d’Helsinki Verstas Architects a récemment construit l’école de Saunalahti, ouverte depuis la rentrée d’automne 2012 à 750 élèves répartis sur plusieurs classes, des classes maternelles jusqu’aux niveaux scolaires plus avancés où les inscrits sont déjà adolescents. Ce bâtiment de 10.000 m² a été construit pour servir de cadre d’étude aux disciplines artistiques, aux mathématiques et à la littérature, mais elle a aussi été voulue comme une sorte de point de rencontre au sein de ce quartier un peu excentré. L’école de Saunalahti a été choisie pour mener une expérience pédagogique intégrant un type de salle de classe non conventionnel, la finalité de cette démarche étant de faire avancer des méthodes d’apprentissage nouvelles insistant tout particulièrement sur la notion de collaboration. Les cours ont lieu dans une ambiance détendue, chaque enfant s’assied où il veut, et la communication entre les élèves pendant les leçons est encouragée. Par exemple, les baies vitrées aménagées pour délimiter les salles de classe permettent aux élèves de travailler par petits groupes, “ces séparations vitrées ont été construites essentiellement pour souligner la mission pédagogique de l’école”. Les enfants qui veulent sortir de classe et se livrer à des activités ailleurs dans l’établissement ou à l’extérieur trouvent également largement de la place partout. Les salles de classe, toutes pensées pour favoriser la tenue d’ateliers, sont dotées de portes vitrées qui communiquent avec les espaces voisins où travaillent les autres groupes. Par ailleurs, on trouve dans l’école suffisamment d’espace disponible dans les vastes halls et couloirs, où chaque écolier peut s’asseoir à son aise pour travailler et lire. Autrement dit, la conception du lieu favorise l’apprentissage à l’extérieur des salles de classe. Pour les finitions des espaces intérieurs et des façades des bâtiments, les architectes ont utilisé des matériaux écologiques qui créent une ambiance chaleureuse et confortable. Les zones communes de mobilité sont peintes en couleurs brillantes, chacune a une tonalité spéciale, ce qui évite que les enfants ne se perdent. Les espaces ouverts sont reliés entre eux par des zones internes affectées à chaque groupe d’âge, mais ils forment une seule unité. La structure toute en courbes de l’école accueille à présent une garderie, une école maternelle, une bibliothèque libre d’accès, ouverte au public le soir, et un club de loisirs pour jeunes. La cantine est le lieu de rencontre de tous ceux qui participent 69
au processus éducatif ; c’est aussi le décor idéal pour faire des concerts, des fêtes et des festivals. L’après-midi, l’école devient un centre ludique et sportif pour tous les habitants du quartier. Il y a des ateliers, des activités dans la salle de gym et dans les différents clubs. Tout le quartier en profite, car il s’agit d’un centre éducatif pour tous les âges (pendant la matinée les enfants, et l’après-midi les adultes), dans lequel les voisins peuvent se rencontrer. Le territoire de l’école est entièrement ouvert, il n’y a pas de surveillants ni de détecteurs de métaux. Il y a des caméras vidéo, mais toutes les mesures de sécurité restent inaperçues, parce que les créateurs du projet ont pensé que s’ils installaient des frontières, les enfants voudraient les transgresser.
Photos de l’école de Saunalahti, 2013,
cabinet d’architecture Verstas Architects.
Source : livejournal.com
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Ainsi, la conception du bâtiment reste essentielle pour l’école du futur, malgré la forte présence du numérique et des outils de communication à distance. L’école deviendra tout à la fois lieu d’apprentissage, de créativité, de travail, de découverte, de rencontre et de socialisation. Pour avoir plus d’espace et organiser les différents flux, la salle de classe devra se transformer et permettre différentes configurations de l’espace. Cette conclusion me fait penser au nouveau type de bureaux, appelés “campus”, comme les sièges sociaux de Google ou Facebook. Ce ne sont plus des cages, mais des sites innovants faisant cohabiter des espaces d’activité, de jeux et de repos. Les travailleurs sont libres de choisir l’espace de travail qui leur convient. Le lieu de travail est aujourd’hui repensé et réinventé, en misant sur le développement personnel, la créativité, la communication pour faire cohabiter performance et bien être. Cette réflexion peut être appliquée à tous les lieux de vie et être le levier de la définition de l’école de demain.
76
III.2.2 Le projet architectural Les difficultés sociales rencontrées dans cette banlieue Parisienne, amènent à porter une attention particulière à la formation des enfants. Les résidents des quartiers en difficulté doivent apprendre à s’intégrer dans le milieu, apprendre à étudier, envisager des perspectives pour leurs avenir dès leur plus jeune enfance. L’enseignement apporté aux petits enfants joue un rôle important dans la formation des leurs personnalités. Pour s’intéresser aux études l’enfant doit se sentir à l’aise entre les murs de l’école, s’y épanouir, et avoir plaisir à communiquer avec les autres enfants et ses enseignants. Dans cette optique, le projet ne s’appuie pas que sur les standards et normes de construction de l’école, mais aussi sur l’idée de la transformation du système d’enseignement, qui induira le changement de l’espace d’enseignement. Dans la réalité, on peut étudier partout et n’importe où. Les enfants apprennent des choses en jouant, dans les émissions, marchant dans les rues… Ils se posent des questions, ils demandent aux adultes de leur expliquer les phénomènes observés, ils sont capables d’absorber l’information et les connaissances de leurs environnements. Les enfants ont besoin de mouvement et d’attractivité, la monotonie, et le manque d’espace les ennuient. L’école d’aujourd’hui c’est le passage vers l’école du futur. L’école proposée par ce projet doit disposer de différents espaces pour les enfants. Ces sont des salle d’apprentissage, spécialisées par matière. Les enfants peuvent s’installer aux pupitres individuels ou en groupe, se mettre dans les niches vitrées, ou encore sur des poufs, pour suivre les cours théoriques, comme l’histoire ou la litterature, animés par des films ou des diapositives. Pour les cours pratiques comme les mathématiques, la configuration de la salle de classe reste classique – les élèves aux pupitres avec l’enseignant en face. 77
_Analyse des bâtiments existants L’objet de la reconversion consiste en deux halles industrielles à structure métallique, dont l’axe principal est orienté d’est en ouest. Ces halles occupent une parcelle de 9 000 m2. Le terrain est limité au nord par la zone d’entrepôts actuelle qui sera transformée en un parc urbain; au sud les entrepôts serons démolis et à leur place sera aménagée une place urbaine piétonne; à l’est - le quai Lucien Lefranc ; à l’ouest la rue de la Haie Coq. Notons ces deux halles existantscomme étant les bâtiments “A” et “B”. “C” - correspondant à l’emprise de la construction neuve en extension. Le bâtiment A est composé des trois types de structures métalliques : les sept nefs ont une structure répétitive de la portée de 7.6 m; la nef suivante a la portée de 22.9 m ; la dernière nef dans cette halle est la plus haute avec la portée de 19.2 m. Les nefs transversales sont orientées nord-sud. Le bâtiment B représente une halle de 95.45 m par 24 m de portée,sans les éléments porteurs intermédiaires. PARC URBAIN
PARCELLE 9026 m2 2465 m2
AI
700 m
HALLE
“B”
PLACE URBAINE PIÉTONNE
NC
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2180 m2 Source :
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illustration personnelle
Le halles en perspective. Source : Service Archives-Documentation d’Aubervilliers
Analyse des données climatiques et des contraintes du site : Roses des vents ( % )
Source : illustration personnelle Ensoleillement
Le bâtiment C protége du vent dominant, en créant la cour intérieure.
Revêtement de la façade et de la toiture en polycarbonate diffuse la lumière à l’intérieur et au travers du bâtiment.
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Plan de masse Source : Service Archives-Documentation d’Aubervilliers b
a
a
c
b
structure porteuse structure non porteuse
Plan des structures Source : illustration personnelle
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Halle A façade du sud
Halle A coupe AA
Halle A
Halle A coupe BB
façade de l’est
Halle B
Halle B coupe CC
façade de l’ouest
Halle B coupe DD
Source : Service Archives-Documentation d’Aubervilliers
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_Concept architectural et constructif Il existe deux moyens francs d’implanter la fonction dans la structure existante. Créer dans les halles existantes des volumes indépendants, ou envelopper les structures existantes des halles pour regénérer le volume construit. Dans le projet proposé les deux pratiques sont expérimentées. Bâtiment A : Création dans les halles existantes de volumes indépendants. Une nef se situe dans l’axe d’entrée de l’établissement scolaire. Cette nef comprend une serre qui dépasse la structure existante et amène les enfants dans leurs espaces scolaires. La transparence de la serre est utilisée comme un procédé artistique qui permet de créer d’une part un retrait visuel sur la longueur du bâtiment et à l’inverse d’assurer la continuité visuelle entre le parc et la place urbaine à travers la groupe scolaire. Des deux cotés de la serre se développent les volumes de l’école maternelle et de l’école élémentaire. Quatre nefs de la structure répétitive vont accueillir l’école maternelle sur deux niveaux. Les deux nefs les plus larges seront appropriées par l’école élémentaire. Dans la structure existante la nouvelle structure métallique indépendante s’intègre en harmonie avec les structures existantes. Les circulations verticales escaliers, et ascenseur ainsi que le volume de l’amphithéâtre seront réalisés en béton armé. Bâtiment B: Couverture par l’extérieur des structures existantes. Cette halle d’entrepôts n’a pas d’éléments porteurs intermédiaires permettant d’y implanter la salle polyvalente. Cette salle servira à la fois aux écoliers et aux résidents du quartier. Le gymnase avec un terrain de 22 m par 44 m, fait divisé grace à des parois amovibles en deux salles aux usages variables. Cet espace pourra également facilement se transformer 82
en salle de spectacle. Quand une estrade est mise en position dans la salle, les gradins déployables, qui sont stockés dans la niche se montent. La salle pourra compter jusqu’au 750 places assises.
Tribune télescopique : polyvalente et évolutive
Source : www.doublet.com
Une structure secondaire métallique va compléter la structure principale existante pour permettre l’accroche des panneaux de remplissage des façades (panneaux sandwich - thermo isolants, panneaux de polycarbonate et revêtements de la façade). Le bâtiment C : Construction neuve en extension. La nouvelle construction crée une continuité architecturale et fonctionnelle avec les halles existantes réaménagées. C’est une construction basse de 4,50m de hauteur avec une toiture-terrasse jardin pour les activités des petits enfants. Ce bâtiment est destiné à fixer l’angle du terrain occupé par les halles. Il crée une barrière visuelle entre la partie publique et le périmètre privé de l’école, en créant la cour intérieure de l’école maternelle, protégée du vent dominant (sud - ouest). Ce bâtiment contient la loge et la salle des parents du côté de l’entrée principale dans l’établissement ; les salles à manger séparées pour les élèves de l’école maternelle et élémentaire ; la cuisine qui prévoit la livraison froide des repas de la cuisine centrale pour les établissements scolaires. La structure de l’extension est en bois. Les doubles poteaux en bois contre colléesont mis en extérieur pour soutenir un effet esthétique recherché. Les poteaux sont adaptés et prolongés en hauteur pour permettre la fixation de garde - corps vitrés transparents permettant l’accès des enfants en toiture en toute sécurité. 83
La configuration de la salle d’apprentissage est variable en fonction de la mise en place des mobiliers, c’est prévu pour le cas de changement d’activité, comme le croisement des matières (ex : l’environnement-géographie-histoire) ou des travaux écrits. Le grand amphithéâtre de l’école ouvre la vue sur le canal et accueille les élèves pendant les récréations ou pour les cours, conférences, projection et présentations. Les serres et les jardins potagers permettent aux enfants d’apprendre à planter, cultiver et entretenir, mais aussi à apprendre à respecter l’environnement et la nature. Les élèves peuvent participer aux ventes sur le marché des producteurs avec leurs propres produits pour s’acheter du matériel scolaires ou bien des bonbons. L’école également favorisera l’art, pour permettre aux enfants de s’exprimer et mieux développer leurs esprits. L’art plastique, l’art dramatique, la musique, les travaux manuels, le jardinage, et le sport sont des matières aussi importantes que les autres dans la formation des petits enfants. L’enseignement ne se limite pas aux murs de l’école. Les enfants apprennent hors de l’école, ils profitent du parc et du canal, faisant des visites accompagnéese et des parcours urbains pédagogiques . L’intégration de la nature dans le bâtiment renforce l’interaction avec l’environnement. Ainsi, à la base du projet se trouve la recherche constante d’un équilibre entre la nature et l’artificiel, l’ancienne structure métallique et le bâtiment contemporain, l’éducation académique et l’innovation pédagogique . _Finitions et matérialité Le parti architectural retenu consiste à développer dans le prolongement de la spécificité fonctionnelle et technique une matérialité spécifique à chacune de ces séquences . 84
Le projet proposé s’articule autour de quatre séquences développant des principes constructifs spécifiques et abritant des pôles fonctionnels distincts. • les halles abritant les écoles maternelle et élémentaire, • la halle publique comprenant une salle polyvalente, un marché et une médiathèque • le bâtiment en extension de la cantine de l’école. Finitions et matérialité Source : illustration personnelle
LES CASSETTES EN POLYCARBONATE DE TYPE EVERLUX LES CASSETTES EN POLYCARREMPLISSENT LES BAIES DES FAÇADES. BONATE DE TYPE EVERLUX
BRIQUES D’ORIGINE
Les ouvertures dans les façades coté public sont réalisées en Les ouvertures dans les façades hauteur poursont des réalisées raisons de coté public en protection visuelle enfants hauteur pour des des raisons de et pour réduire le des réchauffeprotection visuelle enfants ment de réduire la salle le par réchauffela façade et pour du sud. contrepar leslafaçades ment dePar la salle façade orientées vers la cour du sud. Par contre les scolaire façades ont des larges vitrées. orientées vers baies la cour scolaire ont des larges baies vitrées. Pour assurer l’absorption acoustique à l’intérieur de la Pour assurer l’absorption salle polyvalente des panneaux acoustique à l’intérieur de la de type “Mellowaffle” salle polyvalente des panneaux suspendus câbles en de typepar des “Mellowaffle” acier fixés par à lades structure suspendus câbles du en bâtiment sont place afin acier fixés à mis la en structure du d’éliminer les échos et de bâtiment sont mis en place afin réduire le temps de réverbérad’éliminer les échos et de tion. Aule bas des sera réduire temps de murs réverbéraprévu le revêtement par sera des tion. Au bas des murs panneaux rigides de type prévu le revêtement par des “ADDSORB REV“ . Destinés à panneaux rigides de type couvrir de grandes cesà “ADDSORB REV“ .surfaces Destinés panneaux sont en bois couvrir de grandes surfaces ces composite panneaux constitués sont en d’une bois fibre teintée dans la masse. composite constitués d’une fibre teintée dans la masse.
LA TÔLE PERFORÉE
:
BARDAGE BOIS
RANSPARENT AVEC CONTRÔLE DES TREMPLISSENT LES BAIES DES FAÇADES. APPORTS SOLAIRES , GRACE AU BRISE TRANSPARENT AVEC CONTRÔLE DES SOLEIL INTEGEÉ; LE MATÉRIAU POSSÈDE APPORTS SOLAIRES , GRACE AU BRISE UNE HAUTE RESISTANCE AUX CHOCS ET SOLEIL INTEGEÉ; LE MATÉRIAU POSSÈDE OFFRE UNE BONNE ISOLATION UNE HAUTE RESISTANCE AUX CHOCS ET THERMIQUE. DES OUVRANTS OFFRE UNE BONNE ISOLATION PERMETTANT L' AERATION NATURELLE THERMIQUE. DES OUVRANTS SONT PRÉVUS DANS TOUS LES PERMETTANT L' AERATION NATURELLE BÂTIMENTS DU PROJET. SONT PRÉVUS DANS TOUS LES BÂTIMENTS DU PROJET.
PERMET DE DIFFUSER LA LUMIÈRE, CRÉANT UN JEUX DE TACHES DE LUMIÈRE À LA TÔLE PERFORÉE PERMET DE DIFFUSER LA L’INTÉRIEUR DU BÂTIMENT ET DES REFLETS SUR LA LUMIÈRE, CRÉANT UN JEUX DE TACHES DE LUMIÈRE À FAÇADE. IL EST POSSIBLE DE CRÉÉR DES DESSINS SUR LA L’INTÉRIEUR DU BÂTIMENT ET DES REFLETS SUR LA FAÇADE POUR ANIMER LA GRANDE SURFACE DES MURS FAÇADE. IL EST POSSIBLE DE CRÉÉR DES DESSINS SUR LA EXTÉRIEURS. LA TÔLE PERFORÉE DONNE UNE LÉGÈRETÉ FAÇADE POUR ANIMER LA GRANDE SURFACE DES MURS VISUELLE AU BÂTIMENT GRÂCE À LA FINESSE, DE CETTE EXTÉRIEURS. LA TÔLE PERFORÉE DONNE UNE LÉGÈRETÉ ENVELOPPE DERRIÈRE LAQUELLE ON DEVINE OPACITÉ ET VISUELLE AU BÂTIMENT GRÂCE À LA FINESSE, DE CETTE TRANSPARENCE. ENVELOPPE DERRIÈRE LAQUELLE ON DEVINE OPACITÉ ET TRANSPARENCE.
BÉTON
PULVÉRISÉ
DE COULEUR GRISE SUR BÉTON PULVÉRISÉ LES PANNEAUX D’ISOLANT DE COULEUR GRISE SUR THERMO-ACOUSTIQUE. LES PANNEAUX D’ISOLANT THERMO-ACOUSTIQUE.
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UNE ÉTANCHÉITÉ PERFORMANUNE ISOLATION THERMIQUE ET TES. UNE ÉTANCHÉITÉ PERFORMANTES.
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:
LBARDAGE E TYPE DE BOIS LE PLUS ADAPTÉ EN FAÇADE EST LE BOIS : BOIS DE CONIFÈRES (SAPIN, ÉPICÉA, DOUGLAS, PIN LE TYPE DE BOIS LE PLUS ADAPTÉ EN FAÇADE EST LE SYLVESTRE), PARCE QU’IL EST LE PLUS RÉSISTANT À BOIS DE CONIFÈRES (SAPIN, ÉPICÉA, DOUGLAS, PIN L’EAU. NOTAMMENT LE PIN SYLVESTRE SYLVESTRE), PARCE QU’IL EST LE PLUS RÉSISTANT À RECOMMANDÉ POUR LES SITUATIONS DE CONTACT L’EAU. NOTAMMENT LE PIN SYLVESTRE AVEC LE SOL. LA POSE DU BARDAGE À LA VERTICALE RECOMMANDÉ POUR LES SITUATIONS DE CONTACT PERMET UN ÉCOULEMENT PLUS RAPIDE DE L’EAU. LES AVEC LE SOL. LA POSE DU BARDAGE À LA VERTICALE LAMES EN BOIS DOIVENT ÊTRE OBLIGATOIREMENT PERMET UN ÉCOULEMENT PLUS RAPIDE DE L’EAU. LES TRAITÉES POUR AUGMENTER LA RÉSISTANCE À L’EAU, LAMES EN BOIS DOIVENT ÊTRE OBLIGATOIREMENT AU FEU, AUX INSECTES. IL SERA PRÉVU ÉGALEMENT LE TRAITÉES POUR AUGMENTER LA RÉSISTANCE À L’EAU, TRAITEMENT SUPPLÉMENTAIRE DES LAMES PAR HUILE AU FEU, AUX INSECTES. IL SERA PRÉVU ÉGALEMENT LE PIGMENTÉE ET LASURE PROTECTRICE. TRAITEMENT SUPPLÉMENTAIRE DES LAMES PAR HUILE PIGMENTÉE ET LASURE PROTECTRICE.
LBRIQUES E REVÊTEMENT DE FAÇADE D’ORIGINE : EST RÉALISÉ AVEC LA BRIQUE LE REVÊTEMENT DE FAÇADE DES MURS D’ORIGINE DE LA EST RÉALISÉ AVEC LA BRIQUE HALLE. DES MURS D’ORIGINE DE LA HALLE.
LES PANNEAUX EN POLYCARBONATE DE LES PANNEAUX EN TYPE CONTROLITE. POLYCARBONATE DE
C E SYSTÈME OPTIMISE LA TYPE CONTROLITE. LUMIÈRE NATURELLE EN CE SYSTÈME OPTIMISE LA
RÉGLANT LA POSITION DE LUMIÈRE NATURELLE EN SES LAMES BRISE-SOLEIL RÉGLANT LA POSITION DE ROTATIVES INTÉGRÉES SES LAMES BRISE-SOLEIL SELON L’ANGLE ROTATIVES INTÉGRÉES D’INCIDENCE LE PLUS SELON L’ANGLE ADAPTÉ. UN CAPTEUR D’INCIDENCE LE PLUS EXTERNE DÉTECTE LA ADAPTÉ. UN CAPTEUR POSITION DU SOLEIL ET EXTERNE DÉTECTE LA L’INTENSITÉ LUMINEUSE, POSITION DU SOLEIL ET UN CAPTEUR INTERNE L’INTENSITÉ LUMINEUSE, ENREGISTRE L’INTENSITÉ UN CAPTEUR INTERNE LUMINEUSE INTÉRIEURE. ENREGISTRE L’INTENSITÉ LUMINEUSE INTÉRIEURE.
Conclusion
Au cours de ce projet de fin d’études ont été considérées deux problématiques autour de la reconversion : l’une à l’échelle urbaine et l’autre à l’échelle architecturale. La reconversion d’une friche urbaine en quartier d’habitation et d’affaires, créera le lien avec les quartiers voisins, en s’ouvrant au public. La reconversion des halles industrielles en un lieu d’éducation et d’attractivité en fera le cœur du quartier. L’architecture en tant que discipline polyvalente est dépendante de multiples conditions et paramètres. Dans le cas de ce projet c’est la résolution des problèmes sociaux que l’architecture permettrait d’avancer. Le site de l’étude est un territoire de contrastes, entre vitalité reconnue et difficultés sociales pour une grande partie de la population. L’attractivité de la région capitale, la présence d’espaces naturels à l’échelle métropolitaine aujourd’hui insuffisamment exploités, offrent un potentiel intéressant de mise en réseau et de connections vertes et bleues participant au paysage à la grande échelle de la métropole. Les atouts paysagers, les occupants actuels, le développement des réseaux de transport et les intentions d’aménagement des communes sont des indicateurs des axes principaux du projet. Le titre du projet est “ le lieu et le lien “, qu’on peut entendre comme “ ce lieu - est le lien “. La première problématique à laquelle s’accroche ce projet, est la revitalisation de ce territoire non exploité à sa juste valeur.
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L’objectif principal est de participer à l’évolution de ce lieu en y intégrant des structures urbaines, paysagères et architecturales vivantes favorisant le lien social et permettant d’accompagner la mutation des usages d’une société en pleine évolution. En créant les liens, d’une part entre deux centralités urbaines et d’autre part le long des rives du canal Saint-Denis, des parcours urbains se constituent en faisant du lieu de leur croisement “ la clé de voûte “ du quartier. Ce lieu stratégique , occupé par les halles industrielles aux structures classées a constitué le support le plus adapté au projet proposé. Les structures métalliques des bâtiments, enracinées dans le passé industriel du lieu, se révèlent et se transforment, accompagnent et valorisent la mutation de ce “ non lieu “ en un equipement éducatif et culturel novateur de reference situé à la croisée des dynamiques urbaines d’un quartier en pleine renaissance.
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Attendus du domaine d’études
Au cours du ma dernière année d’études en architecture, j’ai étudié la thématique de la reconversion des friches. Le sujet du mémoire était focalisé sur la problématique autour de la création des clusters créatifs dans les zones industrielles désaffectées à Moscou. Et le site du PFE se retrouve en Seine Saint-Denis, quartier la Plaine – vaste zone industrielle de début du 20eme siècle. Ces deux travaux différents liés par leurs thématique m’ont permis d’enrichir mes connaissance et de développer mes compétences en tant que futur architecte. L’objectif académique du travail est d’acquérir des méthodes d’analyse des territoires et d’associer la force d’une typologie urbaine spécifique à la question du bâti. Il s’agit de comprendre les phénomènes émergents qui semblent pouvoir caractériser une évolution sociale, culturelle, technologique probable et d’en comprendre les incidences directes ou indirectes sur l’acte architectural et urbain. Prendre une décision en fonction d’une vue à long terme.
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Bibliographie
Les ouvrages : Ecole Nationale Superieure d’Architecture et de Paysage de Lille, “Cahiers thématiques N9. Architecture et Paysage : conception / territoire / histoire Paysage, territoire et reconversion”, pp.203-213. Sous la direction de Francois Dotenwille, Alain Houchot et Setec Organisation, 2013, “Concevoir et construire une école primaire”, Édition du Moniteur, Paris, 366 p.
Les articles : CLARK Donald, 3 février 2015, “Pourquoi le système éducatif finlandais est-il fini”, Edupronet, Le réseau des professionnels de l’éducation. ROBERT Paul, Principal du collège Nelson Mandela de Clarensac (Gard), “L’éducation en Finlande : les secrets d’une étonnante réussite “Chaque élève est important””. SAYEJ Nadja, septembre 2013, “L’école finlandaise : toujours mieux”, Voici la Finlande.
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Les rapports : CORAJOUD Michel, juillet 2003, “Le paysage : une expérience pour construire la ville”, Paris, 35 p. Cabinet Latitude / Act Urba pour l’EPA Plaine de France, juillet 2013, Étude de marché et premières orientations, “Quartier Universitaire International du Grand Paris. Le nouveau quartier des étudiants en mobilité internationale”, 69p. Plaine Commune, avril 2013, “Contrat de développement territorial 2014 / 2030. Territoire de la culture et de la création”, 268 p. Plaine Commune, avril 2014, “9 villes 1 projet commun”, 37 p. Plaine Commune, mars 2014, “Projet de territoire (synthèse)”. Plaine Commune, mai 2014, “Rapport d’activité des services de plaine commune 2013”, 277p.
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Annexe : Photos du site
Source : www.google.com/maps
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Source : www.google.com/maps
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Source : en haut : photos personnelles ; en bas : www.google.com/maps
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Source : photos personnelles
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Source : photos personnelles
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Source : photos personnelles
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Annexe : References
_La passerelle sur le canal : PASSERELLE SUR L’OISE À CREIL, France, 2015 architecte : DVVD Engineers Architects Designers Source : www.dvvd.fr
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PASSERELLE SUR LE LOING, France, 2015 architecte : DVVD Engineers Architects Designers Source : www.dvvd.fr
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_l’aménagement des berges : Le quai de Crimée à Moscou, Russie, 2014 Bureau d’architecture Wowhaus Source : www.wowhaus.ru
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_ Le parc : Le parc DRAPERS FIELD, London, Angleterre, 2014 Paysagiste : Kinnear Landscape Architects Architecte : Mae Architects Source : www.archdaily.com
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_L’école primaire : GROUPE SCOLAIRE À SAINT-DENIS, France, 2015 Architecte : Paul Le Quernec Surface : 4800.0 m2 Source : www.archdaily.com
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GROUPE SCOLAIRE HENRI BARBUSSE, AUBERVILLIERS (93), 2013 Programme : Groupe scolaire polyvalent de 24 classes et centre de loisirs. Architecte :
Atelier Phileas Surface : 5600.0 m2 Source : www.archdaily.com
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NUMATA ELEMENTARY SCHOOL, Japon, 2013 Architecte :
Atelier BNK Surface : 4123.0 m2 Source : www.archdaily.com
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COLLEGE PROUDHON – BESANÇON, France, 2015 Architectes : Tectoniques, Architectures Adelfo Scaranello Surface : 10116.0 m2 Source : www.archdaily.com
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OUR LADY OF THE SOUTHERN CROSS PRIMARY SCHOOL, Australia, 2014 Architecte : Baldasso Cortese Architects Source : www.archdaily.com
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ECOLE MATERNELLE SONIA DELAUNAY, Ville de Courbevoie, 2013 Architecte : ADEN architectes Surface : 2800.0 m2 Source : www.archdaily.com
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École
nationale supérieure d’architecture
Paris-Val
de
Seine // Master
en architecture
Résumé La
reconvention des friches urbaines nous amène à la gentrification.
phénomène ne porte pas toujours un effet positif , car le territoire que de perdre ses caractéristiques authentiques . quartier la
P laine S aint D enis
P ourtant
Ce ris -
dans le cas du
cette option n ’ est pas un obstacle et le
développement du territoire avec la requalification est nécessaire .
Le
“ plan des trames l ’E tablissement P ublic T erritorial
projet propose un réaménagement urbain selon le
“, “Plaine Commune”. L’ objectif urbaines et fonctionnelles
défini par
de cette transformation est la création du
lien direct entre les quartiers voisins à travers la zone d ’ étude , en ouvrant au public des passages aménagés le long du canal et à travers le quartier.
La
clef de ce projet s ’ appuie sur
la rénovation de halles industrielles à
structures métalliques, se situant au cœur de la zone d ’ attractivité publique , elles abriteront une école primaire
La
.
problématique posée dans ce travail porte sur la mise en forme archi -
tecturale d ’ une école d’un nouveau type, qui marque le passage aux écoles innovantes du futur , et sur
la valorisation apportée par le recyclage des
anciennes constructions industrielles métalliques .
Borisova Valeriya // Le lieu et le lien / Reconversion de halles industrielles / Une école primaire // 2017 110