Chapitre 2 : Le système nerveux et ses perturbations.
II – Le cerveau est composé de milliards de cellules nerveuses. TP Observation de cellules nerveuses au microscope
Repérer les différentes parties du neurone
Maintenant, la question qui se pose est :
Mais comment ces neurones sont-ils reliés ? B/ Les synapses = zone de jonction entre deux neurones.
III – Les drogues et leurs perturbations sur le système nerveux. EXPOSE sur une perturbation possible du système nerveux : Présentez la perturbation du système nerveux choisie. Votre travail expliquera l’action néfaste sur le système nerveux, l’origine (pour les maladies), les textes de loi (si votre sujet concerne les drogues, l’alcool ou le tabac) et les possibilités de prévention ou de guérison. La présentation libre : soyez clair et allez à l’essentiel. Vous présenterez durant 5 minutes votre travail à la classe. Votre auditoire prendre note de votre travail. Merci d’en tenir compte. Voici des sites utiles pour vos recherches : – le cannabis. http://www.drogues.gouv.fr/comprendre/les-produits/cannabis – l’ecstasy. http://www.drogues.gouv.fr/comprendre/les-produits/mdma-ecstasy – La cocaïne. La cocaïne est responsable de nécroses de la cloison nasale. Elle provoque également des troubles cardiaques et psychiques, comme des attaques de panique. Explications en images. http://www.allodocteurs.fr/maladies/drogues-et-addictions/cocaine/cocainede-l-euphorie-a-la-devastation_19.html
http://www.drogues.gouv.fr/alcool/
– le tabac. http://www.drogues.gouv.fr/comprendre/les-produits/tabac --> Site sur le tabac. - le bruit.
– la fatigue / le sommeil. A chacun son sommeil : les neurobranchés http://neurobranches.chez-alice.fr/sommeil/sommeil.html – la maladie d’Alzheimer.
Schéma sur l’action de la nicotine :
La maladie d’Alzheimer est une maladie neurodégénérative du tissu cérébral qui entraîne la perte progressive et irréversible des fonctions mentales et notamment de la mémoire (selon Wikipédia). Mais au delà des mots, comment s’exprime cette dégénérescence ? Quelles sont les modifications réelles ? Les 4èmes répondent à vos questions : Travaux réalisés par les élèves de 4èmes. (Voir photo sur Google Sites SVT). Chronique sur Zénith FM.
http://www.francealzheimer.org/
22 septembre 2010 Des neurologues ont identifié une protéine qui pourrait être la cible d’un nouveau traitement pouvant ralentir la progression de la maladie d’Alzheimer. Cette cible, la sphingomyélinase neutre (N-SMase) est une protéine qui, lorsqu’elle est activée, peut provoquer une réaction en chaîne dans la cellule conduisant à la mort neuronale et à la perte de mémoire. Les résultats de l’étude financée par les National Institutes of Health des Etats-Unis et l’Association Alzheimer seront publiés dans le numéro du 22 Septembre du Journal of Neuroscience. « Il y a de nombreuses pathologies impliquant la neurotoxicité de la N-SMase qui peut entrainer une perte de neurones dans le cerveau d’un malade d’Alzheimer » indique Kalipada Pahan, neurologue au Rush University Medical Center, à Chicago. « Si nous pouvons empêcher l’activation de la N-SMase nous serons en mesure de ralentir la progression de la maladie » poursuit-il.
Dans la maladie d’Alzheimer, deux lésions des tissus, les plaques amyloïdes ou séniles et la dégénérescence neurofibrillaire, sont susceptibles de causer la mort des neurones. Des chercheurs de l’université Rush ont pu déterminer que la NSMase est déclenchée par ces deux mécanismes. Toutefois, lorsqu’elle est inhibée ces lésions n’entrainent pas la mort cérébrale. Les chercheurs ont testés deux inhibiteurs sur un modèle murin et sur une culture cellulaire à partir de neurones humains. 5 avril 2010
Un modèle de rat atteint de la maladie d’Alzheimer Un chercheur de l’Université McGill de Montréal et des collaborateurs internationaux ont modifié les gènes d’un rat, créant ainsi le modèle idéal pour l’étude de la maladie d’Alzheimer chez l’humain. – La maladie de Parkinson. La maladie de Parkinson est une maladie du système nerveux à évolution lente qui entraîne une perte du contrôle des muscles. Elle touche environ 1 personne âgée de plus de 40 ans sur 250 et 1 % de celles qui ont plus de 65 ans. Bien que l'âge moyen d'apparition de la maladie de Parkinson soit 57 ans, il arrive que la maladie débute pendant l'enfance. La maladie de Parkinson touche plutôt les hommes que les femmes. Même si elle n'est pas mortelle en soi, à son dernier stade, elle comporte des risques de pneumonie, de suffocation, de dépression grave et de décès. Causes Bien que les cellules du cerveau qui règlent les mouvements ( neurones moteurs) soient situées dans la partie supérieure du cerveau, elles ont besoin d'une substance chimique appelée dopamine, qui est produite dans une région du cerveau appelée noyaux gris centraux. Chez les personnes atteintes de la maladie de Parkinson, les cellules qui produisent la dopamine dans le tronc cérébral sont détruites. Dans la plupart des cas, on ignore la cause de cette destruction. Le diagnostic le plus fréquent est celui de maladie de Parkinson primaire lorsque le médecin ignore pourquoi les cellules meurent. Les chercheurs savent par contre que pour la majorité des personnes atteintes de la maladie de Parkinson, une protéine appelée synucléine s'accumule pour former des dépôts de protéines appelés corps de Lewy. Les chercheurs pensent que la maladie de Parkinson est
une complication tardive de l'accumulation des protéines caractérisée par une accumulation de la protéine dans d'autres parties du cerveau, la moelle épinière, les nerfs périphériques et les voies digestives.
Le parkinsonisme secondaire est attribuable à une affection (par ex. une
maladie du système nerveux, une maladie cardiaque, une tumeur cérébrale, une infection virale) ou à une substance chimique qui nuit à l'activité des cellules qui produisent de la dopamine dans le tronc cérébral ou qui induit des lésions dans ces cellules. La cause la plus fréquente est un effet secondaire des médicaments prescrits pour soigner d'autres maladies. Voici certains des médicaments qui peuvent causer un parkinsonisme secondaire :
l'halopéridol* et d'autres médicaments prescrits pour traiter les hallucinations;
la métoclopramide, un médicament prescrit contre les nausées.
Parmi d'autres causes moins fréquentes du parkinsonisme secondaire, on note l'intoxication au monoxyde de carbone et au manganèse (un minéral), les lésions et les tumeurs du tronc cérébral et une drogue illicite rare appelée NMPTP. De 1918 à 1924, une éclosion de cas d'une maladie appelée encéphalite de von Economo a laissé des milliers de personnes atteintes de la maladie de Parkinson en Amérique du Nord. Les chercheurs ont récemment découvert un certain nombre de mutations génétiques, ce qui permet de croire que la maladie de Parkinson est plus fréquente dans certaines familles. Toutefois, une étude de grande envergure menée aux États-Unis auprès de jumeaux indique que l'environnement joue un rôle plus important que l'hérédité. Selon le consensus actuel, les facteurs génétiques sont prédominants seulement dans les cas où la maladie survient avant l'âge de 50 ans. Symptômes et Complications Les principaux symptômes de la maladie de Parkinson sont :
un tremblement, un secouement ou des frissonnements;
la lenteur des mouvements;
la raideur des bras, des jambes et du tronc;
un trouble de l'équilibre susceptible de provoquer des chutes.
Le tremblement n'apparaît qu'au repos, et non quand la personne fait des mouvements délibérés. Il peut atteindre éventuellement les bras et les jambes. Environ 15 % des personnes atteintes de la maladie de Parkinson ne présentent pas de tremblement; elles constatent cependant que leurs membres ou d'autres parties du corps deviennent raides, voire rigides. La plupart des personnes, toutefois, manifestent à la fois des tremblements et de la rigidité. La rigidité s'aggrave à mesure que la maladie évolue, ce qui rend les mouvements difficiles. Le ralentissement des mouvements constitue un autre symptôme de la maladie de Parkinson. Les personnes peuvent également constater une difficulté à initier les mouvements (par ex. commencer à marcher) et bougeront beaucoup plus lentement qu'à la normale. Lorsque les réflexes de l'équilibre sont perturbés, il devient difficile de tourner rapidement ou de négocier le passage étroit d'un coin ou d'une porte. Parmi les autres symptômes fréquemment observés dans la maladie de Parkinson (même s'ils ne se manifestent pas tous en même temps), on retrouve :
une démarche anormale;
une diminution de l'amplitude des mouvements du bras;
une salivation excessive;
un état dépressif ou anxieux;
des pellicules ou la peau huileuse;
une absence d'expression faciale (hypomimie);
une déglutition et un battement des paupières moins fréquents;
une diminution du volume de la voix (hypophonie);
le pied légèrement traînant;
une petite écriture très serrée (micrographie);
le dos arrondi;
des troubles du sommeil;
de la constipation;
de la douleur;
une réduction de l'odorat;
un vague endolorissement musculaire;
de la fatigue.
La dépression est fréquente chez les personnes qui souffrent de la maladie de Parkinson. Les symptômes de psychose, comme les hallucinations visuelles ou auditives, peuvent se produire dans jusqu'à 50 % des cas. Les personnes atteintes de la maladie de Parkinson courent aussi un risque plus élevé de démence, qui mène souvent à des troubles de la mémoire ou de la concentration rappelant ceux causés par la maladie d'Alzheimer. Diagnostic Il n'existe pas de test définitif pour confirmer la maladie de Parkinson. Le diagnostic est fondé uniquement sur les symptômes et un examen clinique. Le fait que le tremblement caractéristique de la maladie de Parkinson soit plus marqué lorsque les muscles sont au repos permet de distinguer cette maladie des autres formes de tremblements. Les personnes atteintes de la maladie de Parkinson marchent souvent de façon bizarre, avec le dos voûté, en traînant les pieds et avec peu ou pas du tout de mouvements spontanés des bras. Il se peut que votre médecin demande des tests (par ex. des analyses sanguines) pour éliminer la possibilité d'autres causes médicales de vos symptômes. Traitement et Prévention Il n'existe pas de traitement curatif de la maladie de Parkinson. Comme le traitement vise la diminution des symptômes, chaque plan de traitement doit être individualisé. On recommande habituellement de commencer le traitement dès que les symptômes nuisent aux activités de la vie quotidienne. De concert avec votre médecin, vous mettrez au point un plan de traitement approprié à votre situation. Le traitement de la maladie de Parkinson peut faire appel à des médicaments, à certaines interventions chirurgicales et à des changements du mode de vie. Les médicaments utilisés dans la maladie de Parkinson aident à augmenter le taux de dopamine dans le cerveau ou agissent de la même façon que cette substance. La dopamine, ne peut être administrée directement, car elle ne peut traverser la barrière hématoencéphalique, une membrane qui isole le cerveau du reste de l'organisme. Par contre, la lévodopa est un médicament qui se rend au cerveau, où elle est transformée en dopamine. Elle peut ainsi pallier
le manque et permettre à la personne atteinte de mieux maîtriser ses mouvements. Il fut un temps où on pensait devoir retarder le traitement avec des médicaments comme la lévodopa parce qu'on la pensait moins efficace après 2 à 5 ans de traitement. De plus, les épisodes marqués par une raideur invalidante et un tremblement incontrôlable, appelé dyskinésie, qui accompagnaient l'emploi de la lévodopa causaient une certaine inquiétude. Toutefois, des études récentes ont montré que ces préoccupations ne sont pas fondées et que le traitement précoce est nécessaire pour assister la fonction physique et mentale. La lévodopa est souvent employée avec un autre médicament – comme la carbidopa, le bensérazide ou l'entacapone – pour permettre de diminuer les doses de lévodopa sans compromettre son efficacité. Parmi les autres médicaments servant au traitement de la maladie de Parkinson, on trouve la bromocriptine, le pramipexole et le ropinirole qui appartiennent à un groupe de médicaments appelés agonistes dopaminergiques. Plutôt que de remplacer la dopamine, ces médicaments stimulent directement les zones qui réagissent habituellement à la dopamine. Il existe d'autres médicaments utiles dont certains anticholinergiques (par ex. la benztropine), les inhibiteurs de la monoamine oxydase B (par ex. la rasagiline, la sélégiline) et l'amantadine. Il est possible d'offrir des options chirurgicales aux personnes qui subissent des tremblements ou d'autres symptômes associés aux mouvements et qui ne répondent plus au traitement ou à celles qui subissent des dyskinésies invalidantes provoquées par les médicaments. La stimulation cérébrale profonde nécessite l'application de décharges électriques, par l'entremise d'un fil, aux régions du cerveau qui contrôlent le mouvement (le thalamus, le noyau sous-thalamique, le globus pallidus). Ces décharges aident à bloquer les signaux anormaux produits dans la maladie de Parkinson. La recherche continue à évaluer les régions du cerveau pour établir les meilleures cibles pour la stimulation cérébrale profonde. Les travaux de recherche en cours sont axés sur les traitements qui protègent le cerveau. Les inhibiteurs de la monoamine oxydase B (par ex. la sélégiline) sont actuellement à l'étude. On ne sait pas encore si l'administration de doses élevées de coenzyme Q10 et de créatine ralentissent l'évolution de la maladie. L'exercice régulier et la physiothérapie peuvent aider à retarder la perte du contrôle moteur. Demeurer actif et avoir un bon régime alimentaire sont deux
mesures essentielles dans la prise en charge de la maladie de Parkinson. Les personnes atteintes de la maladie de Parkinson doivent suivre un régime alimentaire à forte teneur en fibres et boire beaucoup de liquides, car cette affection et certains des médicaments utilisés pour son traitement peuvent provoquer de la constipation. – Le café et le thé. Voir les Prezi des années passées : Retrouvez les travaux de recherches des 4èmes sur cette page. Le travail est en cours de progression. Oraux : début novembre.
> Lire le cours sur les perturbations du système nerveux. > Grille d’évaluation du projet :
BILAN du CHAPITRE
Les drogues perturbent la transmission du message au niveau des synapses et engendrent une dĂŠpendance. ExpĂŠriences virtuelles avec des souris consommatrices de drogues
SchĂŠma - Bilan :
Site d’exercices et de corrections sur le système nerveux « pour s’entraîner » : http://svt.ac-dijon.fr/remediation/rem6543/4eme/44.htm http://svt.ac-dijon.fr/remediation/rem6543/4eme/44C.htm Chronique sur le système nerveux sur Zénith FM.
PROCHAIN CHAPITRE : CHAPITRE 3 « LE SYSTEME NERVEUX » : Une communication assurée par des hormones.