Incarnation Solo à la dramaturgie plurielle Création 2014/2015
De et avec: Catherine Badet Orchestration: Laurent Schuh Scénographie: Gilbert Bottalico Création vidéos: Roland Quelven Création lumière: Philippe Catalano Composition musicale/interprétation: Dayan Korolic Coordination/développement numérique : Jean-François Domingues Création costume : En cours de distribution Photographie: David Villaréal Graphisme : Eva Corniou Communication : Litana Soledad Aide à l'Administration et à la diffusion : Amélie Festivi
Contacts : - Production : Les Arts Et Mouvants, à l'endroit des mondes allant vers www.lesartsetmouvants.com Nathalie Saïdi - +33 6 20 38 54 72 - prod@lesartsetmouvants.com - Artistique : Catherine Badet -+33 6 81 21 63 98- catherinebadet@gmail.com
Dépôt SACD- N °223944. Tous droits réservés.
Résumé
Incarnation est un voyage à travers l’intimité de ce personnage incarnant les forces du féminin, en dehors du temps, figure d'héroïne classique, éveillée, libre, forte et aimante. Nous découvrons ses univers et la beauté de son histoire avec un homme omniprésent. Insidieusement, l’incompréhension, l’incohérence, la peur s’installent sans raisons visibles, l’obsèdent jusqu’à l’épuisement,
jusqu’à
sombrer
démantèlement psychologique.
dans
l’enfermement
psychique
et
le
Par le mécanisme instauré, inhérent à la
perversion narcissique, nous la voyons dépérir, se transformer lentement aux prises des exigences de son bourreau, s’attachant aux moindres signes d’affection, de vie, de poésie, sans voir dans l’hypnose, le lien véritable qui l’attache à cet homme. Tandis que son questionnement devient obsessionnel, elle rumine les plus infimes détails de chaque souvenir jusqu’à l’absurde et fera tout pour tenir ce qui la détruit irrémédiablement. Dans ce violent combat, où l’adversaire échappe, elle s’obstinera sans relâche découvrant des vérités sans certitudes, la monstruosité de cet homme qui l’amènera à cette fin dramatique, la mort comme soulagement de la torture.
Note d'intention générale «Incarnation», est un texte inspiré de faits autobiographiques transposés qui expose en cinq tableaux, l’histoire que traverse le personnage dans sa relation amoureuse à un homme pervers narcissique. Il est le départ d'une création contemporaine de dramaturgie plurielle, qui associera différents arts au-delà du monologue. Un travail cinématographique, une recherche plastique pour la scénographie, une composition musicale et architecture sonore, l'utilisation de nouvelles techniques numériques, le travail du corps et du mouvement de la danse Butô, contribueront à exprimer la tension dramatique et la transformation du personnage, immanente à cet univers particulier. Le texte étant emplis de violences psychologiques non révélées comme telles, les séquences projetées nous emmèneront au-delà des mots, dans les pensées et non-dits du personnage, décodant les indices corporels et signifiants. Du fantasme au cauchemar psychologique et physique, à travers les réminiscences, les symboles de temps et d'espaces multiples seront posés comme -Eternité-. Une inquiétante atmosphère, dans laquelle le public sera plongé, impliqué, témoin et participant d'une réalité existante dans notre société. J’ai voulu insister par mon écriture, par les suggestions et idées de mise en scène sur l’absurdité première de ces situations et évènements paraissant anodins, sans conséquences, parfois avec une certaine distance surréaliste et dérision, mais qui amènent insidieusement et sans retour au crime parfait, ne laissant aucune preuve, aucun témoignage, ni trace du vampirisme. Il me paraissait nécessaire et crucial de mettre en exergue, à travers les différents tableaux quelques points essentiels des caractéristiques du fonctionnement de pensée du pervers narcissique. Hommes ou femmes, considérés aujourd’hui en France par les psychiatres comme des individus ayant une construction psychique de l’ordre des psychoses, « la psychose blanche».
«...Je suis devenue l'alibi de ce crime parfait ! »
Incarnation extraits
ÂŤNegaigoto wo irogami ni kaimesu...
(Je voudrais des papiers de couleurs) Watashi no me to, te to, kuchi to, yubi to... (C'est mon oeil, ma main, ma bouche, mon doigt) Ano ko tori ga watashi no kokoro wo tabemasu... (Un petit oiseau mange mon coeur) Watashi wa anata ga sukidesu...Âť (Je vous aime)
«Les murs tremblent, l’onde puissante a envahi l’espace... Les voiles retombent sur mon corps en une pluie de pétales, il est partout à la fois à l'image de son allure...» Un dieu pleinement en moi ! ... »
«... Quand je disais partir en vacances ensemble, c’était juste une idée, je me rends bien compte qu’elle est très mauvaise...je suis désolée mon amour. Je comprends tu sais...»
«Ou peut-être le repas, cette nouvelle création culinaire ne t’a pas vraiment plu et tu n’as pas osé me le dire ?... Est -ce que je ne fais pas moi aussi preuve de génie ? Non ?... »
«Pourquoi tant de louanges à notre rencontre, réduites à néant...Je n’ai jamais prétendu être la meilleure, quel intérêt ? Pourquoi me le faire croire ? Pourquoi j’ai cru ?... Puis me dénigrer, me déchiqueter, m’arracher lentement au tendre et chaud nid d’amour... car selon toi je ne le mérite pas...»
«Il manque quelque chose... Mais...il manque quelque chose, quelqu’un veut goûter ? Vous avez jamais déjà fait ça pour mettre un peu de piment dans votre couple ? Non ? Qu’est -ce qui faudrait rajouter ? Oh non ce n’est pas ça, et puis j’en ai marre de ces vieilles recettes pourries !! Qu’est ce qui le fait monter aux murs ??? Oui je l’ai entendu là –bas : -Des pattes d’araignées frites ! Un œil de nouveau né ou deux suivant la saison ! .... Une corne de rhinocéros !...»
« ....Je sentis soudain le mouvement ascendant d’une vague hurlante, déferlante grimper le long de mes jambes, à l’intérieur, tout à l’intérieur s’infiltrant jusqu’aux moindres petites cellules aux racines de mes mémoires...la lame d’acier blanc, glacée transperçait mes entrailles... l’immersion froide, brutale dans un océan de non-sens/nondit / m’abrutit jusqu’à l’anéantissement. La douleur me submergeait, m’engloutissait. Ni faire, ni dire ... Je ne voyais plus... le vide... Seule l’envie de disparaître, de m’enfoncer sous terre, hurler mon désarroi...»
«...J’ai perdu mon instinct, mes joies folles de vivre !... Le Sauvage...coupée de la Terre, du centre de l’éternel, irradiée par la peur, vidée peu à peu de mon essence... Libre soudainement de s’échapper de mes orifices sans désirs... sans limites... sans appels, ... impuissante devant le flot de ténèbres...
Fascinée ! »
« J’ai cherché à chaque pas, la légèreté sur la pente lente et courbée où je m’enfonçais... Un souffle quelque part où accrocher mon cri... la caresse de l’aube sur la terre ! Je ne pouvais alors plus te répondre...égarée. J’avais dans cette quête chanté l’union sacrée... la célébration... des corps...des douces fusions nocturnes... Ton image toujours flottante à mes côtés, là Tyrannique ! «Ce matin là, je ne me reconnais plus, le corps à demi-nu, desséché, en lambeaux» « ..Le reflet des fleurs de coton dans le ciel...» « Blanc ... »
Notes d'intentions chorégraphiques de Butô Ma recherche s'oriente vers la métamorphose comme révolte de la chair, l 'expression de l'indicible .
Le Butô, de Bu "la danse" et de To "fouler le sol" permet de communiquer avec la terre, les ténèbres, les forces cachées qui nous entourent, résidentes d'un univers parallèle, tapies dans les profondeurs de la nuit. C’est un appel aux forces de l’au-delà. Il dévoile le caché, la mémoire ancestrale, ce qu'on appelle l'archéomémoire. C’est une danse qui relie la Mort à la Vie, un passage perpétuel du Néant à la Vie et de la Vie au Néant, un dépouillement total de la Forme pour arriver à l’Etre profond.» Dès l'ouverture, il s'agira de sculpter l'espace ... Spirale et diagonale, puissance du geste et vélocité évolueront au long des scènes, se complexifiant dans une alternance de fluidité, d'abandon. Les crispations, cassures du corps libèrent les transformations, des postures animales pures ou grotesques, des frappes au sol au cris muets... L'expression de l'espoir, de l'extase et de la souffrance transcendés dans l'espace diminuant. Vous pouvez avoir un aperçu, par certaines photos accompagnant les extraits du texte, de cette naissance chorégraphique...
Catherine Badet // Actrice – Auteure. Danseuse Butô
Ses premières passions artistiques sont la musique et la danse. Elle obtient un premier Prix à l'unanimité à l'âge de neuf ans au Concours National de piano Nérini à Paris puis s'intéresse à la comédie. Prix d'Excellence du Conservatoire d'Art Dramatique de Viry-Chatillon, elle travaille avec différentes compagnies en France et en Suisse où elle interprète les rôles dramatiques du répertoire classique et contemporain dont les plus importants sont «Antigone» de Sophocle, Sylvia -«Le jeu de l’amour et du hasard» de Marivaux, Annabella- «Dommage qu’elle soit une putain» de John Ford, l'héroîne de «Veillée funèbre» de Yasushi Inoué, le monologue «La folie la plus sûre» ( La part de l'ombre) de Philippe de Boissy sous la direction d’Alain Héril. Elle interprète aussi «les Sonnets» de W.Shakespeare, les poèmes de Rainer Maria Rilke et de René Char. Formée par Joël Anderson elle participe à l’élaboration de spectacles «Théâtre Forum» à Paris et Marseille. Elle développe sa recherche en danse classique et contemporaine, découvre le Butô qui depuis influence ses créations. Elle co-écrit et joue «2035 Des routes» spectacle pour plusieurs festivals. Crée «Deadline» performance Butô et texte pour le Festival de «L'Oh» 2010 à Créteil. Ecrit «Incarnation», dramaturgie plurielle et seule en scène. La rencontre avec l'univers du cinéma indépendant l'amène à exercer son art pour plusieurs courts-métrages. Nominée Meilleure actrice au Festival de New-York, NYCIFF, en 2012 , elle obtient le Prix d'interprétation pour le rôle titre dans «Matriarche» de Guillaume Pierret au Festival de Bischeim et travaillera sur son prochain longmétrage.
Orchestration Note d'intention Laurent Schuh
Subjugué par le texte comme par la vision du spectacle par son auteur et interprète, Catherine Badet ; au delà de la guider sur scène, mon intervention se situera plus comme une orchestration des écritures plurielles. Tel un dentellier, je m'évertuerai à tisser délicatement les écritures textuelles, musicales, vidéographiques et scéniques pour qu'elles ne deviennent qu'un seul et même corps. Corps organique aux multiples fragilités dont la force résidera dans le sens. Une sculpture toute en tension qui tiendra le spectateur en haleine jusqu'à le soulager en toute fin d'une délivrance horrible.
Laurent Schuh Acteur-metteur en scène
Né à Lyon d'origines alsaciennes, roumaines et arméniennes, Premier Prix de conservatoire et ancien élève d'Antoine Vitez au Théâtre National de Chaillot, son premier rôle est celui de « Werther » de Goethe dans une mise en scène de Jacqueline Dunoyer. Dès lors, en France et en Europe, entre Centres Dramatiques, Théâtres Nationaux et scènes indépendantes, Laurent Schuh travaille notamment sous la direction de : Antoine Vitez, Jean-Marie Winling, Jean-Paul Roussillon, Philippe Adrien, Jean-Claude Grumberg, Jorge Lavelli, Jacques Weber, Gabor Tompa, Anne Delbée, Raphaël Djaim, Gilles Chavassieux, Philippe Ponty, Pierre-Stéphan Montagnier, Caroline Girard, Grégoire Ingold, Philippe Lanton, Laurence Andreini, Serge Noyelle, Lionel Parlier, Marc Moreigne, Bagheera Poulin, Silviu Purcarete… Il a également participé, en tant qu’acteur et scénariste, à une trentaine de films, dans différents pays, tant pour le cinéma que pour la télévision, avec entre autres, Patrice Leconte, Andrzej Zulawski, Pol Cruchten, Serge Moati, Jérôme Diamant-Berger, Hervé Nisic, Roger Kahane, Philippe Condroyer, Sarah Ben, Elisabeth Lagercrantz, Dominique Dattola, Gilles le Mao, Michel Deville, Jo Daguerre, Vladimir Liftschutz, Jean-Baptiste Bonnet, Kostas Samaras, Jérémie Baré, Gilbert Glogowski, Dorian Chenal, Yelena Remetin, ... Parallèlement à ses activités d'acteur, Laurent Schuh est directeur artistique de Les Arts et Mouvants fondés sur 3 principes "Création / Transmission / Participation" développés en France comme à l'international Il collabore également depuis 15 ans aux créations théâtrales et cinématographiques du metteur en scène international Silviu Purcarete avec lequel il oeuvre dans plus d'une quinzaine de pays en Europe et dans le monde . Il dirige régulièrement des Masterclass pour acteurs professionnels ainsi que pour des publics jeunes ou du monde de l'entreprise. www.lesartsetmouvants.com
Scénographie Note d'intention Gilbert Bottalico Plasticien Je propose dans un premier temps, de développer l'intensité dramatique d'«Incarnation» par le choix d' un espace épuré, transposé, non-illustratif, fond de scène clair mouvant où règnera l'émotion, les lignes de forces spatiales, d'intentions, où le personnage féminin cheminera, un espace qui dimnuera au long du drame, de cet enfer. Une chaise haute en bois cloué comme refuge... Je souhaite souligner l'importance de la présence immanente de cet homme, qui apparaîtra par mes dessins, traits par traits dans les univers multiples des vidéos ; la tension forte du trait du dessin surgissant, dévorant, s'effaçant, accompagnera l'angoisse grandissante. Des portraits caractéristiques et universels à la fois, sur lesquels le corps de cette femme sur scène se fondera... C'est pour moi, le partage et la rencontre de deux univers, dont les esquisses ci-jointes peuvent donner une première approche.
Gilbert Bottalico étudie aux Beaux Arts de Marseille, en section gravure et sculpture. De 1974 à 80 Ses oeuvres sont en expostion permanente à la galerie la Touriale à Marseille. Exposition de groupe à la galerie Athanor-Marseille De 80 à 90 il e xposition à la mairie de Cassis, au musée Chateau Gombert et aux Editions FMR à Aix-en Provence. De 94 à 2008 Il enseigne le dessin et la sculpture à Avignon. Il se consacre depuis uniquement à la gravure sur bois.
Créations vidéos Note d'intention Roland Quelven
« Nous isolons de la complexité immense du réel quelques éléments, nous créons le plus souvent, une série en extrayant ces éléments-là de cette immense complexité » Christian Dotremont Ma collaboration à «Incarnation» se fera à travers un travail vidéographique où la vidéo et le graphisme s’associent pour ce voyage à travers un espace-temps où s’entremêlent les images, les traces d’une mémoire enfouie. Le sens des images résonnera de l'imaginaire du personnage féminin, de ses émotions, son intériorité et au-delà. Plusieurs espaces virtuels pour élaborer la métaphore de la psyché fragmentée. Des univers superposés, fondus, sombres et contrastés, symboles de différents langages linguistiques, des palimpsestes dans lesquels s'intercaleront des images oniriques, fantastiques, de nature, des corps, de la chair et mouvements répétitifs. L'apparition des traits du portrait de l'homme, la reprise et projection de certaines images du personnage féminin filmée en directe ajouteront à cette inquiétante atmosphère. En 2009, Création du projet multimédia «Napolecitta ou les vertus fractales du Détail»: conception d'un site web consacrés à une description encyclopédique d'une cité imaginaire perçue à travers le prisme du Détail, qu'il soit iconique ou pictural, ce dernier produit le même effet: inviter à « Voyager en dedans ». Depuis 2010, réalisation de vidéos HD ainsi que des collages sonores. Le projet initial Napolecitta, l'ancienne cité imaginaire se mue en un monde encyclopédique.Participation à différents projets artistiques et à différents festivals internationaux d'art vidéo. En novembre 2013, la vidéo intitulée « La Chambre de William Seward B.» a obtenu le premier prix au festival international d'Art Vidéo FIVA à Buenos Aires. Website
vimeo.com/rolandquelven
rquelven@gmail.com
CV
www.napolecitta.com/CV/RolandQuelven.pdf
Création lumière Note d'intention Philippe Catalano.
La Lumière, celle qui permet de voir ou de faire croire, celle qui donne un sens à l’espace et qui se joue du corps et de l’esprit, qui le sculpte ou le torture, celle qui m’intrigue et me passionne à la fois, dans cet art de l’éphémère, que vais-je donner à voir ? Ma lumière sera actrice de cette dévastation de l’âme, elle accompagnera par une palette de clair-obscur le tumulte de la relation. Je l’envisage simple et précise, au plus près des mots. Cette nouvelle collaboration auprès de Catherine Badet est un grand bonheur. Passionné de lumières, Philippe Catalano va alterner les fonctions de technicien et régisseur de spectacle, tout en créant parallèlement des lumières dans différents espaces. En 1991 il intègre le Festival d’Avignon. Avec son équipe il collabore à la création des lumières à la Cour d’Honneur du Palais des Papes de 1997 à 2010 sur de nombreux spectacles, auprès d’artistes tels que Pina Bausch, Alain Platel, Yan Fabre, Roméo Castellucci, Thomas Ostermeier, Angelin Preljocaj, Jacques Lassalle, Didier Bezace, Olivier Py, Wajdi Mouawad… Il intervient en Formation Lumière à l'ISTS (Institut Supérieur des Techniques du Spectacle) à Avignon et à l'Etranger depuis 1996. Il est également à l’origine de nombreuses créations pour le théâtre et la danse auprès de Vincent Goethals, Eva Vallejo, Michael Delaunoy, Jasmina Douieb, José Pliya, Viviane Théophilidès, Bud Blummental, Carole Anderson, Il vient de terminer la création de Soie d’Alexandro Baricco mise en scène de Denis Lanoy, crée au théâtre du Nord à Lille, Les entretiens de Majorque de Thomas Bernhard mise en scène d’Eva Vallejo et Bruno Soulier, sera au conservatoire de Paris sur Les sacrifiées de Laurent Gaudé mise en scène de Vincent Goethals… A visiter www.philippecatalano.com Email : contact@philippecatalano.com Portable : 06 16 55 0173
Composition musicale Note d'intention Dayan Korolic
Cette rencontre nous amène à travailler avec des espaces réels et virtuels, des espaces évoqués et des espaces abstraits. Mes compositions musicales et sonores reflèteront l'univers tellurique de certains moments du texte, des mouvements symphoniques qui ne vont pas seulement accompagner le personnage féminin, mais le porter, l'inspirer. Nous travaillerons dans un second temps de recherche au plateau en improvisation dans l'instant, dans l'espace sonore... en contrepoint, suivant les intentions du texte, ou à l'inverse contre celles-ci sans oublier de mettre en relief l'âme, travailler avec son silence, son mouvement. Nous serons à même de fournir une matière suffisamment malléable pour être imbriquée et entrer en résonance avec les autres médias. En collaboration avec le coordinateur numérique, nous aurons la possibilité de disposer d'instruments augmentés. Spatialisation du son, modifications spectrales, synthèses granulaires seront un champs d'exploration pour servir au plus près et en temps réel les propositions de l'actrice et des autres médias. Compositeur, bassiste, contrebassiste, Dayan Korolic a composé et/ou arrangé et joué sur scène les musiques des spectacles de : Sylvain Maurice (Berlin fin du monde, Plume, Don
Juan revient de guerre, Un Mot pour un autre, Le Marchand de sable, Les Sorcières, Peer Gynt),Victor Gauthier-Martin (Ailleurs tout près, Le Rêve d’un homme ridicule, La Vie de Timon, Gênes 01, Docteur Faustus, Round’Up), Damien Caille-Perret (Ravel, On a Perdu les Gentils),Jacques Osinski (Le Grenier. Le Chien, la Nuit et le Couteau)et de la chorégraphe Caroline Marcadé (Portraits de Femmes). En tournée actuellement avec la comédie musicale pop "Anna" de Serge Gainsbourg, mise en scène Emmanuel Daumas. Compositeur de fictions pour France-Culture et France Inter. A composé les musiques de plusieurs courts-métrages, joue dans différents groupes et intervient sur les albums ou concerts de différents artistes : Rob, Darkel, Rockin’ Squat, Moonsonic et fait partie du
Drifting Orchestra (avec Daniele Segre Amar, Rishab Prasanna, Mathias Duplessy, François Merville, Nicola Tescari et Yahd Elyes). Site: www.moonsonic.net
Coordination/Développement numérique Jean-François Domingues
Il s'agit de coexistence. Et comme le spectacle l'évoque, d'incarner ou plutôt, pour moi de matérialiser le fracas du personnage et sa densité dramaturgique. Catalyser les matériaux scéniques, agir au croisement des médias. Disséquer ces éléments pour atteindre les fondements de leurs propriétés physiques intrinsèques et agir en résonance avec les propositions émotionnelles du plateau, à l'instant où elles se créent. Fusionner ou dissocier pour traduire et suivre au plus près le parcours sensoriel de l'actrice. Il sera alors possible de lui fournir un dispositif complet, modulaire et interactif. Cette scénographie numérique sera composée à partir d'outils de programmations dédiés tels que, pour le son et l'interaction lumière : Usine ; pour la vidéo et l'image : VVVV, Pure Data; pour les objets interactifs : Arduino. Ainsi nous pourrons jongler avec les éléments du plateau pour les traiter, les moduler et les traduire émotionellement. Jean-François Domingues travaille pour le spectacle vivant depuis 15 ans. Au cours de son parcours, il a accumulé des expériences dans différents domaines. Pour le théâtre il a oeuvré auprès de différentes s en qualité de régisseur son/vidéo (Cie De la mauvaise Graine, Arnaud Meunier- compagnie Microsystème , Victor Gauthier Martin- Cie Plateform theatre Juliet O'brien...). Pour la danse, il conçoit des bandes sons, scénographies et créations vidéos (compagnie Mioctobre Serge Ricci; Cie de l'entre deux, Daniel Dobbels…) . Sur scène, il participe également au projet musical: Blair & le peuple de gauche. Depuis quelques années, il développe toujours dans le cadre de spectacle, des outils numériques dédiés à des projets protéiformes: The lucid brain integrative project,
Emmanuel Reveneau : l'emprunt Edelweiss, Hervé Blutch : The Organ King, F.M…. Ces projets font toujours co-exister le son, la lumière, l'image sur support vidéo.
David Villaréal-Photographe
Photographe autodidacte, il découvre la photographie en 1996 lors d'un voyage en Indonésie, pour Radio France, alors qu'il est agent d'émission. Depuis son travail s'est spécialisé dans les créations graphiques et photographies d'Artistes, les accompagnant pour leurs visuels de communications et relations presses.