2017 04 26 Orgères (Historique de la Grange des)

Page 1

Grange des Orgères et Ferme Brunet

Michel FENAYON – 26 avril 2017


La grange des Orgères et la ferme Brunet La grange des Orgères n’existe plus aujourd’hui. A son emplacement se dresse la grange Brunet qui fut construite vers le milieu du 19 ème siècle. La ferme Brunet se situe à droite de la route qui joint le col de Richemont à Brenaz. Cette route dénommée « route de la corniche du Valromey », fut inaugurée en 1965 pour desservir les « fermes sur Chalamont » A l’arrière de cette nouvelle grange on peut encore apercevoir quelques restes de la grange des Orgères.


Les granges « sur Chalamont »

Retrouver toutes les fermes ici


Carte de Cassini Les granges « sur Chalamont » La grange des Orgères ne figure pas sur la carte de Cassini qui fut dressée à la demande du roi Soit il s’agit d’un oubli, soit la grange a été construite après 1757. Pour la carte de Cassini (n° 117) couvrant Bourg en Bresse et le Valromey les relevés ont été faits sur une période de 7 ans de 1757 à 1764 et la carte a été publiée en 1765/1766. Du nord au sud, on trouve les granges suivantes:    

Brassage Niblanc Ronget Crovelu

    

la Neuve Léchaud ( les Chaut) Finoin Layat Larnin


Les ANCIAN des Orgères Le plus ancien habitant connu de la grange des Orgères est: ANCIAN Jean (1680-1722) qui devait être serrurier (information de la regrettée Madame Andrée LAFFAY de Brenaz) Ses parents venaient d’Hotonnes Il se serait installé aux Orgères vers 1717, date à partir de laquelle ses enfants naissent sur Songieu. En 1722 il décède à la grange Brassage. Son fils ANCIAN Benoit (17171784) reprend la grange où naissent ses 12 enfants. Sur l’arbre ci-contre nous n’avons fait figurer que les trois garçons qui décèdèrent au Orgères


Relations familiales ANCIAN des Orgères ANCIAN de Recouza A la même époque vivaient à Recouza de nombreux ANCIAN. Y avait-il des liens familiaux entre les ANCIAN des Orgères et ceux de Recouza ? Si l’on recherche un ancêtre commun il faut remonter 6 ou 7 générations.

Soeurs Soeurs

Les ancêtres communs sont FAVRE Romain (<1583-1642) et son épouse CHARVET Jeanne (<1583-1643) Si l’on recherche des liens familiaux, il sont très nombreux. Nous présentons ci-contre celui qui nous semble être le plus court

Frères

ANCIAN de Recouza ANCIAN des Orgères


La nuit du 6 au 7 floréal an V (25 au 26 avril 1797) Le massacre des Orgères Durant cette nuit sept personnes furent égorgés à la grange des Orgères : quatre membres de la famille ANCIAN et trois domestiques. Dès le lendemain le 8 floréal an V (27 avril 1797). Luc FAVIER juge de paix au canton de Songieu résidant à Passin se rend sur les lieux pour dresser un procès-verbal et mettre les scéllés. Nous ne reproduisons pas ce procès-verbal qui est long et assez macabre. Nous nous intéresserons surtout aux personnes assassinées, aux présumé assassins et aux conséquences pour les survivants Nous donnons ci-contre la liste des accompagnateurs présents lors de l’établissement du procès-verbal le 8 floréal an V (27 avril 1797) Pour plus d’information sur le massacre des Orgères voir : • Article de 2003 de la revue « Le Bugey » • Chapitre du livre de Frédéric Boudouresque intitulé « Les Grandes Affaires criminelles de l’Ain » paru en 2014 aux éditions « De Borée »

 FAVIER Luc (1736- ????) juge de paix au canton de Songieu, domicilié à Passin  MORAND Joseph (1768-1832) cultivateur à Songieu, 29 ans, greffier. Morand Joseph fut maire de Songieu et exerça la fonction de notaire de 1817 à son décès en 1832.  MARTINAND Jean Marie officier de santé de Sutrieu  GABILLOT Etienne officier de santé à Hotonnes, probablement enfant abandonné (Hospice de la Charité - Lyon)  FALQUET capitaine  TROCCON sous lieutenant  VUILLERMET Jean Pierre (1766-1812)  VUILLERMET Humbert (1763- ????)  FONTAINE Joseph (1765- ????) citoyen cultivateur à Sothonod, 30 ans  MORAND Humbert  MORAND François (1737-1803) agent municipal commune de Songieu  MARTINOD François Joseph (1733-1805) citoyen cultivateur demeurant à la Clavelière


Les membres de la famille ANCIAN des Orgères assassinés BRUNET Françoise (1715-1797) veuve de ANCIAN Benoit (1717-1784) en 1797 elle a 82 ans ANCIAN Philibert (1748-1797) son fils, il a 49 ans. C’est lui le chef de famille à la grange des Orgères ANCIAN Jeanne (1753-1797) sa fille, elle a 44 ans Philibert et Jeanne sont célibataires ANCIAN Françoise (1768-1797) sa nièce, elle a 29 ans. Elle est jeune mariée il y a moins d’un an qu’elle a épousé ANCIAN Jean Pierre (17691845). Elle était venue pour aider à la grange


Les domestiques assassinés « Un garçon de 8 à 9 ans de la maison de secours de Lyon ». Sur le registre d’état civil de 1797 de la commune de Songieu il est indiqué que l’on a trouvé un papier indiquant qu’il se nomme Maurice VINCENT. Dans les archives municipales de Lyon-Registres des enfants abandonnés des Hospices civils de Lyon et dans le registre de placement de La Charité nous avons retrouvé les documents concernant cette personne (voir documents ci-contre) : Il a été abandonné vers l’âge de 2 jours, le 22 septembre 1785, sans aucune indication sur ses parents. Il a été immédiatement baptisé et sœur Damase HIRAUD a été sa marraine. 2 Le 18 octobre 1785 il est remis à TAVEL François (1735-1800) et VIVIAND (et non FAVRE Jeanne Marie (1745-1826) demeurant à la grange des Moines. Le 20 septembre 1792 il est remis à ANCIAN Philibert Enfin sa mort est signalée dans les registres, mais sans aucune précision


Les domestiques assassinés (suite)

2

« un garçon de 15 à 16 ans » . Il est identifié comme étant un fils de TARDY Charles (1749-1797), il s’agit de TARDY Joseph (1780-1797) de la grange des Moines. « une domestique de 18 ans de la maison de secours de Lyon » aucun nom, aucun indice. Cette victime reste une inconnue.


Les héritiers Les héritiers sont au nombre de 3 Philibert VUILLERMET né en 1784 était orphelin depuis l’âge de 5 ans suite au décès de son père VUILLERMET GARENE Joseph le 8 juillet 1789. Sa mère ANCIAN Claudine (1745-1788) était décédé en 1788). A la date du massacre des Orgères il est âgé de 13 ans, il est encore mineur (1/4 de l’héritage). ANCIAN Philibert assassiné était son tuteur. Françoise VUILLERMET (1781-1847) avait 16 ans au moment du massacre (1/4 de l’héritage). ANCIAN Antoinette (1746-1819), la tante des deux précédents est majeure et mariée (1/2 de l’héritage). Or il fallait décider de ce qu’il adviendrait de l’exploitation du domaine des Orgères ainsi que des biens y figurant Rien ne pouvait se faire avant d’avoir nommé un nouveau tuteur pour Philibert et un curateur pour Françoise

assassinés


Tuteurs et Curateurs Dès le 18 mai 1797 Luc FAVIER réunit les plus proches parents de VUILLERMET Philibert pour lui trouver un nouveau tuteur. Nous indiquons ci-contre les membres du conseil de famille. Après délibération et vote c’est VUILLERMET Jean Pierre (17661818) qui est désigné comme tuteur Le lendemain 19 mai 1797 Luc FAVIER nomme à la demande de VUILLERMET Françoise (17811847) son cousin germain DASSIN Benoit (1768-1833) comme son curateur Tout est alors en ordre pour trouver les solutions pour assurer  l’exploitation du domaine des Orgères et  le sort des biens du domaine

 BOUVIER Etienne : environ 67 ans (1730-1799) cousin du côté maternel demeurant à Larnin  VUILLERMET Jean Pierre : environ 30 ans (1766-1818) cousin germain du côté paternel demeurant à Sothonod  MARTINOD Joseph (1752-1835) cousin germain du côté maternel, natif de Pré Carré, demeurant au Plat - Hotonnes  MARTINOD Philibert : environ 52 ans (1739- ????) cousin germain du côté maternel, natif de Pré Carré demeurant à Hotonnes  DASSIN Benoit : environ 28 ans (1768-1833) cousin germain du côté paternel demeurant à Sothonod  MARTINOD François Joseph (17331805) oncle du côté maternel, demeurant à Hotonnes


Enchères pour l’attribution du bail judiciel Pour assurer la continuité de l’exploitation du domaine des Orgères, il est décidé de mettre aux enchères le 19 mai 1797 un « bail judiciel » de 3ans. Les enchères sont les suivantes:  MARTINOD Martin (1765-1845) cultivateur à la grange Brassage offre 240 livres  MARTINOD François (1735-1800) et son fils MARTINOD Antoine (1766-1817) enchérissent 250 livres  MARTINOD Martin propose alors 260 livres  MERMET Jean ( ????- ????) cultivateur domicilié à la grange Combaz renchérit à 270 livres  MARTINOD Martin propose 280 livres

assassinés

Enfin BRUNET Nicolas (1756-1840) et son frère Pierre (1764-1828)remportent les enchères avec 290 livres NB: BRUNET Nicolas et son frère Pierre sont des cousins des assassinés ANCIAN Philibert et Jeanne ANCIAN comme le montre l’arbre joint

Cousins


Inventaire des biens des Orgères Le même jour 19 mai 1797 Luc FAVIER fait l’inventaire des biens du domaine des Orgères :  Certains seront laissés à disposition de l’acquéreur du bail judiciel de 3 ans, charge à lui de les entretenir.  D’autres (les nonpérissables) sont remis à la garde du tuteur de VUILLERMET Philibert qu’il lui restituera ultérieurement.  Enfin ceux qui restent seront vendus aux enchères


La vente aux enchères des biens des Orgères Les 29 et 30 mai 1797 ont lieu les ventes aux enchères. Par solidarité, tous les gens du voisinage sont venus. Il y a des habitants d’Hotonnes, de Craz, de Songieu, de Sothonod, des Plans d’Hotonnes, de la montagne de Sothonod, de Lilignod, de Brenaz, de Passin. Il y a environ 75 mises aux enchères et 42 acheteurs. Pour chaque mise en vente il n’y a qu’une offre, pas de surenchérissement. Les enchères rapportent près de 2750 livres. A remarquer que parmi les enchérisseurs il y a, comme nous allons le voir, des suspects du terrible assassinat : ANCIAN Louis, ANCIAN Claude et GAY Louis André.


Les accusés du massacre En parallèle de toutes ces activités Luc FAVIER a continué son enquête, il a rédigé une mise en accusation. Voici les personnes qu’il accuse : 1. ANCIAN Claude dit GROSJEAN (1753-1799) natif de Songieu demeurant à la grange Molard Morfin (voir cette grange) 2. GAY Vincent dit RABOT (1742- ????) demeurant à Sothonod 3. GAY Louis André (1769-1832) neveu de GAY Vincent. Il est maçon et cabaretier demeurant à Sothonod 4. BUREL Philibert (1770-1825) enfant abandonné à l’hôpital de la Charité à Lyon. Après son abandon il fut placé chez FONTAINE Louis (1711-1793) de Sothonod Adulte il se marie en 1794 à Ruffieu avec MARTINET Pierrette (1766-1818). Il est le beau-frère du beau-frère de ANCIAN Claude (arbre généalogique ci-contre) 5. ANCIAN Pierre (1765-1845) fils de ANCIAN Louis (1730-1798), cousin germain de ANCIAN Claude (voir page suivante) 6. ANCIAN Jacques (1770- 1798) frère de Pierre, cousin germain de ANCIAN Claude, décédé en 1798 à la maison d’arrêt de Bourg-en-Bresse 7. Un inconnu nommé « le Rouge » sans domicile 8. THEVOUX Joseph (1779-1848)

Frères Frères Soeurs Soeurs


Liens familiaux entre les accusés Nous avons recherché s’il y avait des relations familiales entre les présumés assassins ANCIAN Pierre (1765-1845) et ANCIAN Jacques (1770-1798) sont des cousins germains du principal accusé: ANCIAN Claude dit GROSJEAN (17531799). BUREL Philibert (1770-1825) est le beaufrère de MARTINET Claude François (1764-1821) lui-même beau-frère de ANCIAN Claude (1753-1799) comme époux de ANCIAN Marie (1755-1845) voir page précédente Pour les liens familiaux avec les GAY il faut au moins remonter sur 5 à 6 générations, il n’y a donc pas de relations familiales proches Il en est de même pour THEVOUX Joseph (1779-1848)

accusés


Les aléas de la procédure d’accusation L’acte d’accusation de Luc Favier (que nous ne possédons pas, du moins pas encore !!) est annulé le 26 octobre 1798 par décision du tribunal criminel de Bourg-enBresse pour défaut de procédure (voir ci-contre). Il ordonne que l’on dresse un nouvel acte d’accusation. Au vu de ce nouvel acte d’accusation il est décidé le 28 février 1799 de poursuivre les accusés. Le même jour il est décidé par tirage au sort que le procès aura lieu à Lons-leSaunier


Les condamnations du tribunal de Lons-le-Saunier Le 25 messidor an VII (13 07 1799) « Le tribunal criminel du département du Jura séant à Lons-le-Saunier a rendu le jugement suivant » :  ANCIAN Claude dit GROSJEAN (17531799) n’est pas convaincu d’être un des auteurs du massacre des Orgères ni d’en être complice (voir ci-contre) Cependant pour d’autres méfaits (vols, chantages, violences) il est condamné à 24 ans de fer et à être « exposé au poteau » (le 17 juillet 1799) pendant 6 heures à Lons-leSaunier. (voir ci-contre en bas)  GAY Vincent dit RABOT (1742- ????) pour des raisons similaires est condamné à 10 ans de fer et à être exposé au poteau pendant 6 heures  BUREL Philibert (1770-1825) pour des raisons similaires est condamné à 6 ans de fer et à être exposé au poteau pendant 2 heures  Tous sont condamnés pour d’autres motifs que le massacre des Orgères  GAY Louis André (1769-1832), ANCIAN Pierre (1765-1845), THEVOUX Joseph (1779-1848) sont acquittés  Quant à ANCIAN Jacques (1770-1798) il est décédé dans la maison d’arrêt de Bourg le 24 12 1798


Claude ANCIAN au bagne de Toulon Après avoir été exposé au poteau de Lons-le-Saunier le 17 juillet 1799. Il est envoyé au bagne de Toulon où il arrive le 29 août 1799 (12 fructidor an VII). Le 19 octobre 1799 (17 vendémiaire an VIII) soit un mois et demi après son arrivée et un an et demi après le massacre des Orgères, il décède. Les archives de Toulon ne précisent pas les causes de son décès. Ci-dessous le document des archives de Toulon concernant ANCIAN Claude.


Les frères MARTINOD exploitent les Orgères Alors que les frères BRUNET Nicolas et Pierre avaient remporté les enchères pour le bail judiciel du domaine des Orgères, ce sont les deux frères: MARTINOD Martin (1765-1845) et MARTINOD Aimé (1767-1834) qui exploitèrent le domaine. Il y a probablement eu un accord entre eux que nous n’avons (pas encore !!) trouvé. Ils s’y installent avec leur père MARTINOD Joseph (1731-1800) qui décède aux Orgères en 1800 Ils étaient nés à la grange la Clavellière et étaient cultivateurs à la grange Brassage avant de venir s’installer au Orgères (la grange Brassage, aujourd’hui détruite, se trouvait à peu près a mi chemin entre les granges de Nidblanc et Benoit Louis) Le 5 mai 1809 les frères MARTINOD signent un bail avec les héritiers de la grange des Orgères (notaire MEYGRET) Le 6 mars 1815 BRUNET Pierre demeurant à la grange la Raie à Hotonnes achète la part appartenant à VUILLERMET Françoise dans le domaine des Orgères (notaire DUMAREST) Le 27 octobre 1815 il achète la part appartenant à ANCIAN Antoinette (notaire COMBE) Il devient donc propriétaire de tout le domaine des Orgères Vers 1830 Les MARTINOD vont s’installer à la grange Ronget et BRUNET Pierre s’installe aux Orgères


Les Orgères plan cadastral napoléonien En 1831, lors de l’établissement du plan cadastral napoléonien, le propriétaire de la grange des Orgères est BRUNET Nicolas (1756-1840) Dans le plan cadastral napoléonien la grange des Orgères n’occupe qu’une seule parcelle (la numéro 29) il n’y a pas de différenciation entre les bâtiments d’habitation et ceux d’exploitation. Nous n’avons pas de plan de la grange des Orgères, cependant les documents concernant le massacre permettent de se faire une idée. La façade donnait vers le couchant, l’entrée se faisait par la cuisine, il y avait au moins deux chambres, deux caves, une pièce dite « poile » derrière la cuisine donnant sur le levant et une étable. Poêle ou poile : Lieu où les femmes travaillaient aux ouvrages de laine, chauffé par un poêle ou par le mur derrière lequel se trouve la cheminée de la cuisine


Famille BRUNET aux Orgères jusqu’en 1867 A BRUNET Nicolas (1756-1840) succédèrent ses neveux : BRUNET Philibert (1802-1855) , vers 1840 celui-ci alla s’installer à la grange Niblanc où il décéda. Ses enfants BRUNET Eugène (1841-????) s’installa à la grange Léchaud où naquirent ses enfants BRUNET Marie Anthelme Célestin (1843-????) s’intalla à la grange Ronget où naquirent ses enfants BRUNET Benoit (1811-1852) a transmis la grange à son fils : BRUNET François Marie (1843-1923) décida de construire « la ferme Brunet » comme indiqué au dessus de la porte d’entrée


Famille BRUNET aux Orgères après 1867

Les 9 enfants de BRUNET François Marie (18431923) naquirent dans la nouvelle ferme. Nous n’avons indiqué dans l’arbre ci-contre que les garçons BRUNET Elie Nestor (1889-1946) son plus jeune fils prit la succession de la ferme, il épousa FONTAINE Léonie (1892-1953) dont il eut 7 enfants BRUNET François (1920-1998) lui succéda en 1946. Il eut 3 enfants, le plus jeune BRUNET Elie né en 1954 s’occupe maintenant de la ferme


François BRUNET 1

1 Croix dressée en 1874 par BRUNET François Marie (1843-1923).

1

2

1

Cette croix n’a rien à voir avec le massacre des Orgères. Elle a été dressée pour remplacer une croix en bois qui se trouvait plus haut et dominait la combe « à la Done »

2

3

2

Photo de François BRUNET (19201998). Indépendamment de son travail de cultivateur il était également magnétiseur-guérisseur. Il avait une très bonne réputation et l’on venait d’un peu partout pour se « faire soigner»

3 Il demanda a être enterré au milieu de ses terres où il repose maintenant avec son épouse.

3

3

2


Fermes et granges citées (et liens vers celles-ci ) Benoit (Louis) Brassage Brunet Clavelière (la) Combaz (la) Combe à la Done Crovelu Finoin Larnin

Layat Léchaud (L’Echaud les Chaut) Moine (Grange des) Molard Morfin Neuve (la) Niblanc Orgères (les) Plat (le)

Pré Carré Raie (la) Récouza Roches (Sous les) Roches (Sur les) Ronget Ronget (Croix de) Toïllat

Nota Bene: vous pouvez, grâce à ces liens, consulter les différentes fermes répertoriées sur le site des Fermes des Retord. Pour certaines, il nous manque encore de la matière, vous pouvez contribuer à enrichir ces différentes pages en nous fournissant les éléments dont vous disposez.


REMERCIEMENTS Ce document a pu être produit grâce à la disponibilité des différents interlocuteurs avec lesquels Michel FENAYON a mené de très nombreux et constructifs entretiens individuels. Que tous en soient remerciés bien chaleureusement ainsi que les différents services et outils du département de l’Ain mis à disposition des citoyens et des associations généalogiques et des sites patrimoniaux.

http://www.archives.ain.fr/

http://www.fermes2retord.com/

http://www.cousain.fr/


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.