La ferme de la Cuaz

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La ferme de la Cuaz C’est dans la combe de la Cuaz que l’on trouve les ruines de cette ferme ainsi que celles de Munet Perret. Au sud on rejoint la Vézeronce, à l’ouest Chevrollet, et par un chemin au nord-est, Merlogne.

Le nom « Cuaz » vient du francoprovençal « coua » qui désigne l’extrémité d’un terrain, la queue d’un champ. Les derniers exploitants en ont été les FAVRE après les VION-DURY de Lalleyriat. Victor Émilien Favre, le dernier curé de Retord y est né en juin 1880.

À la fin des années cinquante, Roger Perrouse et l’Amicale Mycologique de Bellegarde lui ont redonné un peu de vie.



La levĂŠe de grange

four source

curtil


Le four

Four Source

Curtil


La source

Four Source

Curtil


Le curtil


Tavaillons


Plans

2014

1961


a a F F

F

F

Portes F

Fenêtres

a

aérations

Rez de Chaussée

F


2019



Chronique d’une mort annoncée


1960


1989


1993


1993


1995~


2000~


2004


2010


2010


2014


2014


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2015


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2017


2017


Les fermiers de la Cuaz

Comme beaucoup de fermes, ceux qui exploitaient n’en étaient pas les propriétaires. Les deux seules fermes de la combe, la Cuaz et Munet Perret, appartenaient aux RÉCAMIER, une très ancienne famille du Bugey.

Deux familles locales ont successivement exploité cette ferme, les VION-DURY et les FAVRE.


La famille VION DURY En 1866, François VION DURY (42 ans) et son épouse Marie BRUN (34 ans) vivaient ici avec leurs 4 enfants: (Émile 10 ans, Alphonse 8 ans, Justin 5 ans et Léonie 15 mois), ainsi qu’un bébé de 2 mois en nourrice et une domestique. La famille VION DURY à Lalleyriat, est originaire du hameau « du Ry» au-dessus du village. On retrouve de nombreux VION DURY qui ont « essaimé » dans les fermes à proximité: la Fontaine, Montvachon et bien sûr Narmont…


Victor VION DURY Ã Narmont


Les FAVRE de la Cuaz et leurs enfants Honoré FAVRE et Marie Joséphine FAVRE ont eu douze enfants, cinq filles et sept garçons. Quatre enfants sont décédés dans leur

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petite enfance. Deux seulement se sont marié, un seul enfant est né, une fille. Elle

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9 Curé de Retord

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a été mariée à un Allombert

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du Poizat, le couple n’a 4

pas de descendance. Victor, neuvième enfant, 5

été ordonné, il est devenu le dixième

« Jules la Cuaz »

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et dernier curé de Retord.

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Dimanche 20 août 1939, Lucie FAVRE (Marie Lucienne Julienne) dernière occupante des lieux, née en 1878 accueille Anne Marie BEROD avec une amie sur la levée de grange de la Cuaz. Les deux randonneuses de Nantua, passaient lui rendre visite en se rendant dans la Combe de la Vézeronce pour participer à la Saint Roch. Treize jours plus tard, c’est la déclaration de guerre.


Une famille de Retord Honoré et Marie Joséphine sont tous les deux des FAVRE, et leurs pères respectifs se prénomment tous deux Amand. Le père d'Honoré a été cultivateur à la Manche, sa mère née Julie FAVRE MERCURET est née à Hotonnes.

Le père de Marie Joséphine, a exploité la ferme du Tumet, puis la ferme de Retord, il s'est marié avec Julie Anthelmette MARTINAND. L’ensemble des « familles retordiennes » est représenté dans l’ascendance ci-dessous: ANCIAN, BAILLY, BELLOD, BRUNET, CARRY, CHARPY, CHARVET, DELOUILLE, GUDIN, MÉTRAL, PERRET, ROCHAIX, VIVIAND, VUAILLAT…


La branche paternelle


La branche maternelle


C’est sous la présidence d’un retordien de cœur et de sang, Roger Perrouse que la ferme inoccupée a trouvé, à la fin des années cinquante, une seconde vie avec l’Amicale Mycologique de Bellegarde.

Nous avons colorisé quelques photos des années 1959/1960 sur lesquelles vous pourrez apprécier quelques vues de la ferme et de sa combe.



Dans la combe de la Cuaz





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