La construction
Journaliste-graphiste, Ursula Bouteveille partage son activité professionnelle entre les groupes de presse et les maisons d’édition. Elle a écrit, traduit et illustré de nombreux articles et ouvrages techniques, en France comme à l’étranger. Dans cette nouvelle édition : – toutes les modifications apportées par les textes officiels (accessibilité, calcul des surfaces, permis de construire, etc.), les nouvelles normes et les nouveaux DTU (électricité, etc.) ; – une soixantaine de fiches supplémentaires ; – une nouvelle partie consacrée aux espaces extérieurs.
Quels sont les points singuliers à respecter pour la réalisation d’une toiture végétalisée ? Comment sont constitués les profilés de fenêtres métalliques à rupteurs de ponts thermiques ? Quelles sont les distances à respecter pour installer un réservoir fixe aérien GPL ? Comment fonctionne une chaudière alimentée par des plaquettes de bois ? Quels principes respecter pour concevoir un système de climatisation centralisé ? Quels sont les principes de construction d’une piscine extérieure ? Comment mettre en œuvre un mur végétalisé ?
Ce guide synthétique, conçu avec l’appui d’un réseau d’experts, est un outil pratique d’initiation, d’apprentissage et de perfectionnement qui s’adresse aussi bien au maître d’œuvre et au maître d’ouvrage, curieux de découvrir des techniques en dehors de leur champ de compétence, qu’à l’étudiant qui y trouvera une synthèse pratique de tous les procédés constructifs. ISBN 978-2-281-14062-0
Conception Plans et dessins, symboles • Mesures et proportions de l’homme • Styles régionaux des maisons • Types d’immeubles d’habitation collectifs • Prise en compte de l’accessibilité • Permis de construire • Surfaces de plancher • Mesures topographiques • Implantation des bâtiments • Servitudes et mitoyenneté • Isolation thermique et acoustique • Bâtiments basse consommation • Construction parasismique • Protection contre l’incendie • Termites, mérules et champignons lignivores
Gros œuvre Fouilles, terrassements, blindages et étaiements • Fondations • Murs de soutènement • Béton, béton préfabriqué, banché, cellulaire • Structures et assemblages métalliques • Maisons à ossature bois, assemblage et contreventement • Pans de bois • Structures en bois lamellé-collé • Bois massif lamellé-croisé (CLT) • Construction en paille • Vérandas • Murs maçonnés • Toitures-terrasses • Toitures végétalisées • Planchers en béton, en bois • Ascenseurs • Escaliers en béton • Garde-corps et rampes • Façades et enduits • Assainissement non collectif • Filtres plantés de roseaux
Second œuvre
comment ça marche
Toutes les techniques de construction en images Ursula Bouteveille
comment ça marche ?
Structuré en cinq parties, La construction : comment ça marche ? traite successivement : – de la conception, en précisant les notions et les éléments qui permettent d’établir un projet de bâtiment ; – du gros œuvre : fondations, drainage, murs, planchers, etc. ; – du second œuvre, notamment des couvertures, de la toiture, de l’isolation thermique, des bardages, etc. ; – des équipements techniques : installations sanitaires, chauffage, installations électriques, géothermie, installations de gaz, etc. ; – de l’environnement immédiat des bâtiments : plantations, accessibilité, structure des chaussées, pavages et dallages, aires de stationnement, piscines, aires de jeux, terrains de tennis, etc.
Sommaire
La construction
C’est à ces questions – et bien d’autres encore ! – que cet ouvrage apporte des réponses claires et précises… grâce à l’image. Avec plusieurs milliers d’illustrations, La construction : comment ça marche ?, ouvrage unique en son genre, décrit toutes les techniques de construction, le fonctionnement des ouvrages et leurs principes de dimensionnement, le comportement des matériaux, ainsi que les procédés courants de construction et d’équipement des espaces extérieurs. Chaque technique, qu’elle soit traditionnelle ou innovante, est expliquée par une double page richement illustrée, qui permet de comprendre immédiatement les éléments-clés d’une mise en œuvre conforme aux règles de l’art. En outre, chaque fiche présente les dispositions constructives les plus importantes et détaille les liaisons entre les éléments de construction.
La construction Ursula Bouteveille
comment ça marche
2e édition
Façades légères, en pierres attachées • Bardages en bois, métalliques • Charpentes en bois traditionnelles et industrielles : comportement, épures et assemblages • Aménagement des combles • Couvertures en tuiles plates, en tuiles canal, en ardoise, en tuiles mécaniques, en zinc, en plaques, solaires photovoltaïques, en lauzes, en bardeaux de bois, en chaume, etc. • Conduits de fumée • Collecte et récupération des eaux de pluie • Lanterneaux et exutoires de fumées • Isolation des combles, par l’extérieur, par l’intérieur, en surtoiture • Fenêtres en bois, en PVC • Volets et fermetures • Portes et blocs-portes • Plafonds suspendus • Cloisons de distribution • Parquets, carrelage, revêtements de sol textiles • Peinture
Équipements techniques Alimentation et protection électriques • Installations électriques et accessibilité • Éclairage • Énergie solaire photovoltaïque, éolienne • Canalisations en acier, en cuivre, en PVC, PER et multicouche • Alimentation et évacuation d’eau • Production d’eau chaude sanitaire • Spas • Installations sanitaires • Installations de gaz • Plafonds et planchers rayonnants • Chauffage au bois déchiqueté • Pompes à chaleur • Ventilation • Puits canadiens ou provençaux • Climatisation • Cheminées
Espaces extérieurs Plantations • Biodiversité des parcs et jardins • Accessibilité • Chaussées • Pavages et dallages • Éclairage • Stationnement • Garages • Clôtures • Portails • Murs végétalisés • Escaliers • Platelages extérieurs en bois • Pergolas, marquises et auvents • Bassins et fontaines • Piscines • Aires de jeux • Entrées et locaux de service • Terrains de tennis • Écuries
+
de
6
0
00
ra
ill
t us
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tio
ça marche Comment
Isolation acoustique La qualité acoustique d’une construction dépend des choix faits lors de la conception et de la réalisation du bâtiment. Ces choix concernent principalement l’emplacement du bâtiment, l’organisation du volume intérieur, les parois séparatives (murs et planchers) ainsi que les équipements individuels et collectifs. Des solutions d’isolation et de mise en oeuvre permettent de réduire les effets du bruit, considéré comme une pollution, notamment dans les logements.
Notions élémentaires Le son est une sensation auditive engendrée par une onde acoustique qui est transmise à l’oreille (a). Le bruit, souvent associé à la notion de gêne, est le mélange complexe de sons de fréquences différentes. L’échelle des bruits (b) est comprise entre 0 décibels (dB) (seuil d’audibilité pour l’oreille humaine) et 120 dB (seuil de douleur).
Douloureux, risque de surdité Nerf
a Structure interne de l’oreille
Emplacement du bâtiment
Sont distingués les bruits aériens (extérieurs ou intérieurs), les bruits d’impact (bruits solidiens) et les bruits d’équipements (qui peuvent être aériens ou d’impact).
La protection contre les bruits aériens extérieurs peut être assurée par la position des pièces à vivre du bâtiment par rapport à la nuisance (a) ou par un obstacle interposé (b) : écran antibruit ou bâtiment peu sensible au bruit.
Transmission aérienne directe
Bruit d’impact intérieur
Transmission du bruit solidien par les parois
Turboréacteur (à 25 m) 140
130
120
Concert discothèque 110
100
Engins de transport lourds 90
80
70
Bureau 60
b Échelle des bruits
Sources de bruits dans les habitations Bruit d’équipement (ventilation mécanique)
Avion au décollage (à 100 m)
Oreille interne Oreille moyenne
Transport routier Marteau piqueur
Oreille externe
Restaurant
Limaçon
Trompe d’Eustache
Niveau sonore (dB)
Seuil 0 d’audibilité 10 Forêt 20
Fenêtre ronde
50
Conduit auditif externe
40
Calme
Fenêtre ovale
Appartement
Tympan
Bibliothèque
Supportable à fatiguant Agréable
Étrier
Chambre à coucher
Pavillon
Pénible
Organe vestibulaire
30
Enclume Marteau
Pièces de nuit vers l’arrière
a Éloignement des pièces de nuit des sources de nuisances sonores Logements Écran antibruit
Bruit aérien extérieur Bruit aérien intérieur
Bruit d’équipement (chauffage)
Source de bruit
Chaufferie implantée du côté opposé aux logements
Entrepôt
b Bâtiment faisant obstacle au bruit
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Transmission des bruits
Protections
Deux catégories de bruit sont distinguées : - les bruits aériens dont le milieu de propagation est l’air (voix, musique, voiture, etc.) ; - les bruits solidiens dont le milieu de propagation est un solide (pas, chute d’objet, etc.). La transmission de ces bruits peut être directe ou indirecte (transmissions latérales ou parasites).
L’isolation acoustique permet de réduire la transmission de l’énergie depuis les sources qui la produisent jusqu’aux lieux qui doivent être protégés.
Plancher haut
TL TL
Plénum TD
Plancher TL1 TL2 suspendu filant Source de bruit
Bruit solidien (impact)
Source de bruit TL3 TL4 Plancher technique filant
Transmission des bruits entre deux locaux intérieurs
Bruit solidien (équipement)
Plancher bas
TD
Avant
TP
Exemple de protection contre les bruits aériens
TP TD TD TL TL
TD
Après
TD
TD TL
Choc Coupure
Matériau résilient
TD : transmissions directes TL : transmissions latérales TP : transmissions parasites
Choc
Transmission des bruits de l’extérieur vers une pièce sous toiture
Transmission des bruits aériens de l’extérieur vers l’intérieur
Principe général de protection contre les bruits solidiens
Protection contre les bruits d’équipements Les bruits d’équipements ont souvent deux origines : aérienne du fait du rayonnement de la carcasse de l’appareil, et solidienne à cause des vibrations transmises aux autres pièces du bâtiment par ses points de contact ou ses fixations (ventilation, coup de bélier, etc.). L’amélioration acoustique peut être obtenue en respectant les précautions suivantes : - limitation de la pression d’eau ; - désolidarisation des appareils sanitaires ; - fixation souple des canalisations ; - traitement des cages d’ascenseur ; - fixation des moteurs à l’aide de silentblocs, etc.
Plancher du local machinerie : béton 25 cm mini
Murs du local machinerie : béton 20 cm
Doublage
Ventilation
Vibrations
Bruit du ventilateur vers les conduits
Pièces de service Pièces de service
Bruit du ventilateur vers l’extérieur
NON
OUI
Suppression des pieds d’un radiateur
Bruit passant par les gaines Bruit passant par les parois de la gaine
Murs de la gaine : béton 20 cm
Origine des bruits dus à la ventilation Bruit Vibrations
Doublage Doublage
Ascenseur
Isolation acoustique d’un ascenseur
NON
OUI
Traitement d’une canalisation
Bruits dus à la ventilation
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ça marche
Assemblages métalliques
La conception et le dimensionnement d’un assemblage métallique doit permettre le transfert des sollicitations pour assurer la stabilité et la rigidité de la construction tout en autorisant certains déplacements de la structure. Les assemblages soudés (platines, goussets, etc.), réalisés en atelier, sont destinés aux liaisons permanentes tandis que les assemblages boulonnés ou rivetés servent au montage des éléments sur le chantier. La mise en oeuvre de boulons HR empêche le glissement des pièces assemblées.
Comment
Assemblages soudés La plupart des assemblages soudés, destinés aux liaisons permanentes, sont réalisés en atelier à la soudure autogène (au chalumeau) ou à l’arc électrique (électrodes enrobées). Il peut s’agire de soudures bout à bout avec ou sans chanfrein (a), de soudures à recouvrement dites « à clin » (b), de soudures d’angle (c) ou de soudures bouchon (d). Le contrôle des soudures est réalisé par examen visuel, ressuage, radiographie, ultrasons ou magnétoscopie.
Dispositions constructives
Épaisseur maximale (mm)
Jeu
Oui
8
≤ 0,5 e
Non
6
≥ 0,5 e
Oui
6
–
Non
3
–
e
Soudure extérieure
e
Avec jeu
Reprise à l’envers
Jeu
Sans jeu
Soudure intérieure
c Soudure à recouvrement dite « à clin »
Soudure en K
a
Gorge
a
Sans chanfrein
Soudure en V
Soudure en X Avec chanfrein
Les calculs de résistance des soudures font appel à la dimension a de la gorge.
Soudure en U dite « en tulipe »
d Soudure bouchon
b Soudures d’angle
a Soudures bout à bout
Boulons et rivets Deux types de boulons sont utilisés pour les assemblages métalliques : les boulons ordinaires qui travaillent en traction et en cisaillement par butée (a), et les boulons HR ou boulons précontraints (b), dont l’effort de serrage empêche le glissement des pièces assemblées. Les rivets à chaud sont chauffés au « rouge cerise » avant d’être assemblés au marteau pneumatique ou à la bouterolle, puis contrôlés visuellement (c). Ils sont progressivement remplacés par des rivelons ou boulons sertis, posés à froid au pistolet (d).
Ø (mm)
Longueurs L (mm)
L
12 16 20 24 30
55-60-65-70-80-90-100-110-120 65-70-80-90-100-110-120-130-140-150-160 80-90-100-110-120-130-140-150-160-180-200 100-110-120-130-140-150-160-180-200-220-240 120-130-140-150-160-180-200-220-240-260-280
S Ø
K S Section Épaisseur maxi. des (mm) (mm) (mm²) pièces à assembler (mm) 7,5 10 12,5 15 18,7
18 24 30 36 46
84,3 157 245 353 561
4 6 8 > 14 > 14
Rivet trop court
Pression de bouterolle Pression de bouterolle excessive insuffisante
a Boulons ordinaires
Tête de la vis Embase Effort de Section Diamètre Longueur de la vis Longueur partie filetée Ø int. face Surangle du noyau précontrainte d l de 10 en 10 Hauteur Surplat d’appuis b b Pv = 0,8.σeb . As As emin (mm) (mm) l ≤ 120 mm l ≥ 120 mm k (mm) s (mm) (mm2) (kN) (mm) da (mm) 30 38 46 54 66
150 à 120 60 à 200 70 à 200 80 à 200 90 à 200
– 44 52 60 72
k HR 8.8
HR 10.9
HR 8.8
HR 10
H
sigle
sigle
sigle
sigle
sigle
19 24 30 36 46
8 10 13 15 19
l
15,2 20 26 30 36
Marquage obligatoire sur les vis, écrous et rondelles
84,3 157 245 353 561
43,162 80,834 125,440 180,736 287,232
Bague après sertissage
Serrage
Détail A
b d
A b Boulons HR
20,88 26,17 32,95 39,55 50,85
c Rivet à chaud
Bague
12 16 20 24 30
Rivet trop long
Tige
K
e s
da
Sertissage
d Rivelon
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Assemblages boulonnés Les assemblages boulonnés servent à relier les éléments d’une construction (poteaux, arbalétriers, poutres, etc.) et permettent un montage rapide sur le chantier. Lorsque les composants ont une longueur importante (poutres continues, poteaux de bâtiments à étages, etc.), ils ne peuvent être transportés en une seule longueur. La continuité entre les tronçons est assurée par des plaques et des contre-plaques ou par des plaques d’éclissage. Les assemblages courants sont : les assemblages poteau-traverse (a), traverse-traverse (b), panne-traverse (c), poutre-poutre (d), poteau-poutre (e), poteau-poteau (f) et les pieds de poteau (g). Des raidisseurs soudés évitent la déformation de l’âme des poteaux lors de sollicitations importantes dans les encastrements poteau-poutre (h).
Traverse
Boulon HR
Traverse
Boulon HR
Panne
Poteau
Platine
Poteau a Raidisseur
Plat soudé
Échantignole boulonnée
Plat soudé Plats soudés Raidisseur a Assemblage poteau-traverse
Traverse
Traverse
b Assemblage traverse-traverse
Boulons à crosses
c Assemblage panne-traverse
Semi-articulé (2 ancrages) Poteau Raidisseur Boulon Cornière de repos
Grugeage
Platine Raidisseur soudé
Cornière de repos pour chargement conséquent au montage
Grugeage de semelle pour plancher collaborant
Platine
Fixation par platine double sur raidisseur soudé
Encastré (4 ancrages) g Pieds de poteaux
d Assemblages poutre-poutre Poteau
Raidisseur Poutre secondaire Poteau
Poteau
Remplissage et calage Poutre principale Passage des gaines et conduits
Raidisseur
Allongement des boulons Flexion de la platine
Remplissage et calage Tiges de guidage d’assemblage
Équerre de repos facilitant la pose Poutre secondaire
Platine de liaison Poteau inférieur
Platine soudée au poteau supérieur Équerre de fixation
e Assemblage poteau-poutres
Poutre
Allongement de la zone tendue et flexion de l’aile du poteau
Platine de liaison
Équerres de fixation
Zone cisaillée
Platine soudée au poteau inférieur f Assemblage poteau-poteau
Déformation au cisaillement du panneau d’âme
Raccourcissement de la zone comprimée
h Déformation de l’âme des poteaux
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ça marche Comment
Enduits de façade
Les enduits assurent le dressage (rattrapage des irrégularités du gros oeuvre), la protection (imperméabilisation des murs) et la finition (aspect final) de la façade. Ils sont constitués d’un mortier d’enduit appliqué manuellement à la truelle ou mécaniquement au moyen d’une machine à projeter. Pour éviter les désordres et fissures, les points singuliers doivent faire l’objet d’une attention particulière.
Typologie Quatre types d’enduits sur support neuf sont distingués : - les enduits multicouches appliqués manuellement à la truelle qui nécessitent 3 couches distinctes (a) : le gobetis ou couche d’accrochage, le corps d’enduit (qui rattrape la planéité et assure l’imperméabilisation) et la finition ; - les enduits multicouches projetés mécaniquement qui nécessitent 2 couches distinctes (b) : la première couche permet l’imperméabilisation et le rattrapage des irrégularités du support, la seconde couche apporte un complément d’imperméabilisation et la finition ; - les enduits monocouche projetés mécaniquement en 1 couche qui assure le dressage, l’imperméabilisation et le parement (c) ; - les enduits de soubassement appliqués manuellement ou mécaniquement en deux couches avec le même mortier (d).
1 Gobetis 2
1re passe 2e passe 3 Finition
1re passe 2e passe
1
1
1re passe 2e passe
Coupure de capillarité
Couches 1+2= 20 à 25 mm
≥ 15 cm
2 Finition
Sol fini extérieur Maçonneries courantes : Couche 1 : 1 à 5 mm Couche 1 + 2 : 15 à 20 mm Couches 1 + 2 + 3 : 25 à 30 mm
Maçonneries courantes : Couche 1 : 12 à 15 mm Couche 1 + 2 : 25 à 30 mm
a Multicouche appliqué manuellement
b Multicouche projeté
Maçonneries courantes : Couche 1 : 15 à 18 mm
c Monocouche projeté
Plancher
Sol fini intérieur
Recouvrement en tout point ≥ 15 mm Temps d’attente entre 2 couches ≥ 3 jours
d Bicouche pour soubassement
Mise en oeuvre Les mortiers d’enduits peuvent être appliqués manuellement (jetés à la truelle) (a) ou mécaniquement au moyen d’une machine à projeter à gâchage ou pompe à mortier (b). Le dressage à la règle (c) permet de répartir uniformément le mortier sur le mur. Le serrage à la taloche (d), qui favorise l’imperméabilisation, permet d’améliorer la compacité de l’enduit dressé. L’enduit tyrolien de finition (e) est projeté au pistolet pneumatique ou à la moustiquette (tyrolienne). L’aspect final du parement est obtenu par ribbage ou écrasement à la taloche, grattage à la taloche à clous ou au gratton (f), ou tramage au rouleau à motif (g).
a Jeté à la truelle
d Serrage à la taloche
e Moustiquette ou tyrolienne
b Projetage mécanique
f Grattage à la taloche à clous
c Dressage à la règle
g Tramage au rouleau
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Finition La finition de l’enduit est liée à la consistance du gâchage, au nombre de passes et à la pression exercée sur la taloche qui produit un grain plus ou moins écrasé. Les finitions les plus courantes sont : les enduits écrasés légèrement à la taloche après projection (a), projetés ou bruts de projection (b), grattés à l’aide d’un gratton ou d’une taloche à clous (c), ribbés verticalement (d) ou en rond (e) au moyen d’une lisseuse, ou tramés au rouleau (f) pour former divers motifs selon le choix du rouleau.
a Écrasé
c Gratté
b Projeté
d Ribbé verticalement
e Ribbé en rond
f Tramé au rouleau
Tolérances et points singuliers Les tolérances des supports neufs sont définies par une flèche maximale prise sous une règle de 2 m ou sous une réglette de 20 cm (a). L’exécution soignée des points singuliers garantit la durabilité de l’enduit et sa résistance aux fissures pendant la phase de stabilisation du gros oeuvre et à l’encrassement lié au ruissellement des eaux pluviales. Sont distingués : - les arêtes sortantes (b), réalisées sans surcharge, avec ou sans profilé métallique ; - les éléments de façade en saillie (modénatures) (c), isolés de l’enduit par des joints ; - les supports à enduire de natures différentes (d), renforcés au moyen d’une armature métallique ou par un treillis en fibre de verre ; - les pieds de mur (e), protégés par une cornière métallique qui arrête l’enduit et évite le ruissellement de l’eau en partie basse du mur ; - les têtes de murs ou appuis de menuiseries (f), protégés du ruissellement de l’eau par un dispositif muni d’une goutte d’eau ; - les joints de structure ou de dilatation (g), obturés par un joint ou un profilé ; - les bandeaux de planchers (h), recouverts d’une bavette en zinc formant goutte d’eau évitant les rejaillissements. Des armatures métalliques, des treillis en fibre de verre et des cornières et profilés métalliques sont mis en oeuvre pour le renforcement des points singuliers (i).
≤ 7 mm (béton courant)
≤ 2 mm (béton courant)
Règle de 2 m
Réglette de 20 cm
Enduit ≥ 15 mm Treillis de renfort
a Tolérances de planéité Cornière d’angle Maçonnerie de remplissage
Chaînage ou linteau
Enduit
Chapeau ≥ 30 mm
≥ 25 mm
Enduit
Cornière d’arrêt
Support
Support e Pied de mur
Bloc de maçonnerie
f Tête de mur
≥ 15 mm Support
Enduit
Mastic Poteau plastique en béton
b Arête sortante Fond de joint
Enduit
c Élément en saillie
d Supports de natures différentes
Enduit
Support
Bavette Enduit
Mastic élastomère
≥ 15 % Support
Enduit g Joints de structure
Profilé
Bandeau
h Bandeau de plancher
i Treillis et profilés de renforcement
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ça marche Comment
Charpentes en bois traditionnelles La charpente traditionnelle est composée de plusieurs fermes formant une unité structurale destinée à supporter une couverture. Les fermes, qui se succèdent régulièrement tous les 4 m environ, supportent les pannes, qui soutiennent elles-mêmes les chevrons et la sous-toiture. Les chevrons supportent les liteaux, le voligeage ou des panneaux de particules, qui reçoivent la couverture.
Fermes et éléments de charpente Une ferme simple comprend les pièces de charpente suivantes : - deux arbalétriers qui supportent les pannes intermédiaires ; - un ou deux entraits moisés qui maintiennent l’écartement des arbalétriers et supportent le poinçon et les pannes sablières ; - un poinçon qui assure la liaison entre les arbalétriers et l’entrait, et qui supporte la panne faîtière ; - deux contrefiches qui assurent la triangulation de la charpente et le renfort des arbalétriers.
Noue Arbalétrier de noue
Lattis
Lattage
Sous-toiture Lattis
Panne faîtière
Chevron
Lien de faîtage Arbalétrier
Chevron
Panne
Poinçon Arbalétrier
Entrait Contrefiche
Poinçon
Échantignole
Contrefiche Entrait
Voligeage chanlatté (pour tuiles)
Ferme romane ou ferme simple
Une ferme à entrait, poinçon et contrefiches permet d’obtenir une portée plus importante qu’une ferme simple, mais nécessite des assemblages plus complexes et plus nombreux.
Assemblage poinçon/panne faîtière par tenon et mortaise Poinçon soutenu par les arbalétriers soulageant l’entrait
Chevron Arbalétrier Panne sablière
Embrèvement Entrait
Volige
Ferme à entrait, poinçon et contrefiches
Une ferme romane, ferme assemblée la plus simple, permet de créer, avec quelques pièces équarries, une poutre d’inertie suffisante pour couvrir une portée de 6 à 8 m sans transférer d’efforts horizontaux importants aux maçonneries. L’entraxe entre deux fermes est de 3 à 5 m.
Panne faîtière
Panne sablière
Voligeage jointif
Ferme
Panne faîtière
Contrefiche reportant sur le poinçon une partie de l’effort exercé par la panne intermédiaire sur l’arbalétrier
Arbalétrier
Panne intermédiaire
Tenon et mortaise Panne sablière
Chevron
Poinçon Embrèvement
Entrait
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Ferme de croupe
Ferme de comble à la Mansart
Pour obtenir une toiture à trois ou quatre pans, des fermes de croupe peuvent être mises en oeuvre. Elles sont composées d’un arbalétrier de demi-croupe et d’arêtiers, assemblés Panne faîtière sur une ferme simple Chevron d’arêtier au moyen d’enrayures.
La ferme de comble à la Mansart permet d’augmenter l’espace habitable dans un comble grâce à la création de portiques intégrés à la charpente. Au moyen d’une triangulation complémentaire adaptée (Mansart triangulée) ou d’un fonctionnement en portique (Mansart en portique), la ferme à la Mansart assure également la stabilité de la charpente.
Panne
Gousset
Panne faîtière Panne
Arbalétrier d’arêtier
Entrait
Empannon
Poinçon Panne de brisis
Potelet
Équerre
Arbalétrier de croupe
Panne sablière Chéneau
Toiture supérieure à faible pente
Gouttière Coyer Embranchement
Entrait
Ferme triangulée avec brisis en bas de pente (coyau)
Demi-entrait Gousset
Enrayure
Faux-combles
Coyau
Arbalétrier de demi-croupe
Ferme en portique
Ferme à entrait retroussé et blochets
Pannes et chevrons
La ferme à entrait retroussé permet d’augmenter la surface habitable dans les combles et de créer éventuellement un plancher secondaire. Les blochets relient solidement les jambes de force aux pannes sablières.
Les pannes, qui supportent les chevrons, s’appuient directement sur les murs pignons et sur les arbalétriers des fermes (a). Elles sont mises en oeuvre d’aplomb ou déversées (b). Les chevrons (généralement d’une section de 6 × 8 cm) supportent les liteaux, le voligeage ou les panneaux de particules qui reçoivent la couverture (c).
Panne faîtière Arbalétrier Jambe de force Blochet
Panne faîtière Poinçon
Chevron
Panne sablière
Poinçon
Panne intermédiaire Arbalétrier
Échantignole Déversée
Chevron
Entrait retroussé
Dalle de plancher
Panne
Chevron
Panne intermédiaire
Entrait
Semelle
Panne
Échantignolle Arbalétrier Arbalétrier
Échantignole D’aplomb
Panne sablière
Ferme à entraits obliques
b Modes de pose
a Situation dans la charpente
Ne nécessitant pas d’entrait horizontal, la ferme à entraits obliques permet de créer du volume dans le comble. Les entraits obliques travaillent en compression et non en traction, engendrant de fortes poussées horizontales sur les têtes de mur.
Chevron Panne sablière
Panne faîtière Entrait oblique
Arbalétrier Panne sablière
Coyau Panne intermédiaire
Poinçon
Aisselier c Fixation des chevrons sur les pannes
Panne faîtière
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ça marche Comment
Volets et fermetures des fenêtres Les termes « volets » ou « fermetures » rassemblent les produits menuisés qui concourent à l’occultation, à la protection solaire et à la protection contre l’effraction. Cette dernière fonction est particulièrement importante pour les fenêtres et portes-fenêtres situées au rez-de-chaussée des immeubles et des maisons individuelles. Les matériaux utilisés peuvent être le bois, le PVC, un alliage d’aluminium ou l’acier.
Vocabulaire du volet Exemples de volets battants en bois persienné ajouré (a) et à barres et écharpes (b), articulés par pentures et gonds sur le gros oeuvre ; une fermeture par crémone ou espagnolette sur les butées hautes et basses peut les équiper.
Linteau
Butée haute
Écharpe
Penture
Espagnolette
Tige de crémone
Croisée
Gond Butée haute ou dardenne
Butée haute Bâti dormant
Penture
Emboîture Penture
Volet à persiennes
Crémone
Crémone Tableau Butée basse
Tête de bergère Tige de crémone
Volet
Penture Butée basse Appui a Volet battant à persiennes
Arrêt Barre Appui de fenêtre
Butée basse ou dardenne
Plateau
b Volet à barres et écharpes
Types de volets Les volets sont manoeuvrés manuellement, avec ou sans ressort de compensation. Ils peuvent être : - battants (a) : constitués d’un ou plusieurs vantaux en bois, en PVC ou en aluminium, s’ouvrant et se rabattant par rotation ; - coulissants (b) : constitués d’un ou plusieurs vantaux en bois, en PVC ou en aluminium se refermant par translation sur des rails ; - repliables ou en accordéon (jalousies et persiennes) (c) : constituées de plusieurs vantaux en bois, en PVC, en aluminium ou en acier, dont le mouvement s’effectue par repli sur le tableau. Les persiennes coulissantes sont également nommées jalousies.
a Volets battants
b Volet coulissant
c Persienne et jalousie
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Fermeture par rotation
Persiennes métalliques
Les vantaux de fermeture peuvent être articulés sur des tapées ou directement sur le gros oeuvre, au moyen de pentures à gonds. La mobilité des vantaux placés dans une baie réclame un jeu périphérique et axial de 5 mm. Les butées de fermeture hautes et basses sont positionnées en fonction des vantaux et de l’espagnolette.
Les persiennes métalliques offrent un bon degré de résistance à l’effraction (≥ 5 minutes).
5 mm (jeu périphérique)
5 mm
Penture scellée
Verrouillage de l’espagnolette sur le support
Articulation sur le gros oeuvre Tapée
6 mm
Persienne en accordéon
Traverse haute Arrêt Tige de crémone
Arrêt
Charnière
Pièce d’appui Jambage
Profil renforcé
Cadenas
5 mm (jeu axial)
Persienne en accordéon
Barre de verrouillage haute
Emboîtement des deux vantaux centraux
Penture forgée
3 mm
Tablier en tôle d’acier XC renforcée de 12/10
Dormant
Tapée
Espagnolette en L protégeant l’emboîtement central
Crapaudine Barre de manoeuvre de verrouillage basse Crochets de verrouillage à chaque intersection des vantaux
Fermeture par translation
Garnissage des volets
Les rails supérieur et inférieur sur lesquels circulent des galets en PVC sont scellés dans la maçonnerie ou fixés sur des tapées. Les arrêts des volets sont vissés en haut et en bas dans l’axe de la crémone.
Le garnissage des volets doit permettre l’évacuation du ruissellement des eaux de pluie. Il peut être persienné jointif, persienné ajouré, horizontal ou vertical.
Coupe A-A
A
Tige de crémone à boucle
Persienne Persienné jointif
Frise horizontale A
Galet Volet coulissant
Persienné ajouré
Frise verticale
Exemples de garnissage de volets battants en bois ou en PVC
221
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ça marche Comment
Production d’eau chaude sanitaire
L’eau chaude qui alimente les équipements sanitaires et les éviers est un élément important du confort. Les installations de production d’eau chaude sanitaire (ECS) doivent assurer une fourniture suffisante d’eau à une température adaptée malgré des puisages intermittents ou ponctuels importants dus à plusieurs utilisations simultanées. Des systèmes à accumulation permettent de chauffer l’eau aux heures creuses, généralement la nuit en raison du moindre coût de l’électricité.
Production d’eau chaude Carte Trois modes de production d’eau chaude électronique sont distingués : - la production instantanée (a) qui réchauffe Serpentin l’eau à la demande (passage dans un serpentin porté à haute température) ; - la production par accumulation où le chauffage de l’eau est assuré indépendamment du puisage (b). Le temps de chauffage Vanne aux heures creuses durant lesquelles l’électricité coûte moins cher est généraleBrûleur ment long (4 à 6 h) ; - la production par semi-accumulation qui met en oeuvre un réservoir tampon Électrovanne constituant une réserve d’eau chaude, Ventilateur alimenté par le système de chauffe dès que la température de l’eau baisse lors du puisage. Un système de production d’eau chaude sanitaire peut utiliser le gaz, le fuel ou l’électricité. Il peut être également couplé à un chauffage central.
Carénage Tube de départ d’eau chaude Cuve
Anode de magnésium
Calorifugeage
Résistance céramique verticale
Foyer
Tube d’arrivée d’eau froide Gaz
Eau chaude
Thermostat
Liaisons électriques
Eau froide
a Chauffe-eau instantané à gaz
Capot de protection
b Ballon électrique à accumulation
Bloc de sécurité Le bloc de sécurité (a), installé sur l’alimentation en eau froide d’un ballon électrique, assure quatre rôles : - il protège le ballon contre les excès de pression en cas de surchauffe accidentelle grâce à une soupape de sécurité réglée à 7 bars (b) ; - il isole le ballon électrique du circuit d’alimentation en eau froide au moyen d’un robinet d’arrêt intégré ; - il évite le retour de l’eau chaude dans le circuit d’alimentation en eau froide au moyen d’un clapet antiretour dès que la pression dans le ballon devient supérieure à celle du circuit d’alimentation en eau froide ; - il permet la vidange du ballon au moyen d’une soupape de sûreté qui peut être actionnée manuellement.
Joint à lèvre garantissant l’étanchéité en haute ou basse pression
Vers ballon Eau froide
Garniture du robinet d’isolement
Manette de vidange Bloc de sécurité
Arrivée eau froide
Obturateur de clapet Module clapet antiretour Ressort de rappel Coupelle de soupape
Bille du robinet d’isolement à boisseau sphérique
es x usé
Eau
Alimentation en eau du ballon
Ressort de tarage (7 bars) Plaquette d’identification
Corps en laiton Siège de soupape en acier inoxydable
Guide d’eau anti-éclaboussures Siphon
Garde d’air intégrée
Bouton de manœuvre de soupape Ensemble guide-ressort-tige de soupape Membrane élastomère
Raccordement au réseau d’eaux usées avec un kit siphon a Bloc de sécurité
b Détail du système de sécurité
274
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Raccordement d’un ballon électrique à accumulation Le raccordement hydraulique d’un ballon électrique à accumulation est assuré par : - une canalisation d’arrivée d’eau froide sur laquelle est placé un groupe de sécurité ; - une canalisation d’évacuation des eaux usées raccordée au groupe de sécurité ; - une canalisation de départ d’eau chaude vers l’installation sanitaire.
Ballon à accumulation
Capot de protection de la partie électrique
Raccord
Raccord
Arrivée de l’eau froide
Le circuit d’alimentation électrique doit comporter un dispositif de mise sous tension en heures creuses, être protégé par un disjoncteur différentiel de 30 mA et un coupe-circuit fusible ou un disjoncteur modulaire adapté.
Robinet d’arrêt du groupe de sécurité Alimentation électrique
Groupe de sécurité
Manette de vidange du groupe de sécurité (à actionner une fois par mois)
Siphon du groupe de sécurité Tuyau d’évacuation en PVC
Départ de l’eau chaude Schéma de raccordement
Chauffe-eau solaire Un équipement de chauffe-eau solaire comprend des capteurs solaires, inclinés entre 30 et 60 ° et orientés au sud (a). Ce système est constitué d’un coffre rigide et vitré dans lequel une plaque et des tubes métalliques noirs absorbent le rayonnement solaire pour chauffer un liquide caloporteur. Ces tubes peuvent être disposés en serpentin ou en grille (b). L’équipement fournit de l’eau chaude par le biais d’un ballon de stockage et d’un chauffe-eau d’appoint (électrique ou au gaz) (c). Un système combiné produit à la fois l’eau chaude sanitaire et l’eau chaude pour le chauffage (d).
Vitrage
Capteurs solaires Eau chaude sanitaire
Circuit solaire
Sortie du liquide caloporteur
Station solaire avec régulation Eau froide
Coffre Absorbeur (tubes métalliques noirs)
Chaudière avec régulation
Ballon de stockage
c Chauffe-eau solaire
Isolant Entrée du liquide caloporteur
Capteurs solaires
a Capteur solaire plan à circulation de liquide
Eau chaude sanitaire Chaudière
Groupe de transfert Circulateur
Plancher chauffant (ou radiateurs basse température)
En serpentin
Vase d’expansion
En grille
b Tubes absorbeurs
d Système solaire combiné
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ça marche
Portails
Les portails assurent le passage entre les domaines privé et public ; leur type, leur forme et leur matériau doivent être en harmonie avec la clôture. Ils sont soit pivotants, soit coulissants et réalisés en bois, en métal ou en PVC. Les piliers sont en maçonnerie de briques, de pierres ou de blocs de béton ; les poteaux sont en profilés métalliques ou en bois. Un ancrage solide dans le sol et avec les piliers ou poteaux qui les supportent permettent aux portails de résister aux nombreuses manoeuvres auxquelles ils sont soumis.
Comment
Portails et portillons pivotants Les portails et portillons pivotants (a), de formes variées (b), sont maintenus par des gonds fixés aux piliers, ou par l’intermédiaire d’un pivot qui prend appui sur le sol au moyen d’une crapaudine et d’un gond en partie haute. Chapeau Gond Montant pilier
Pilier
Traverse haute
Lame
Traverse intermédiaire
Montant portant la Festonnage (tôle Plaque à sceller serrure Barreau pleine occultante) et pivot Volute Manchon Traverse mouluré haute Pointe ou fleur de lys
Battue
Droit symétrique
Droit tiercé
En pointe
En « V »
Convexe
Concave
En chapeau de gendarme
En chapeau de gendarme inversé
Traverse Traverse Sabot Crapaudine intermédiaire Rosace basse Montant Décor d’angle Panneau de soubassement portant la gâche ou palmette Métallique
Traverse basse
En bois
a Vocabulaire des portails pivotants
b Formes de portails
Accessoires
Portails coulissants
Les accessoires doivent être placés de niveau et alignés verticalement afin d’assurer l’équilibre et le bon fonctionnement du portail. Leur graissage régulier permet un pivotement aisé.
Les portails coulissants, sur rails ou autoportants, permettent un gain de place lorsque le recul pour ouvrir les battants n’est pas suffisant ou lorsque l’ouverture est implantée sur une allée en pente.
Verrou
Pivot et plaque à sceller
Fondation
Traverse basse
Meneau
Poteau
Rail
Position ouverte Crapaudines à sceller
Traverse haute
Butée
À sceller
Automatique
Poteau
Position fermée
Sabot
Butoirs
Gond Penture
Gond et penture
Serrure Accessoires
Arrêt à bascule
Guidage supérieur
Guidage latéral
Réception et fermeture
Portail coulissant
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Fondations et piliers La semelle de fondation garantit la stabilité du portail et des piliers. Elle doit être mise en oeuvre à une profondeur hors gel adaptée à la région et à la nature du terrain ; elle doit supporter le passage de véhicules lourds. Le positionnement des piliers doit tenir compte des dimensions du portail, d’un jeu de 6 à 8 cm pour les gonds, de 3 à 8 mm entre les vantaux et de l’épaisseur de l’enduit éventuel du pilier (a). La semelle (b) doit dépasser les éléments à poser (éléments de pilier et blocs du mur de clôture éventuel) sur 10 cm de largeur. Les armatures dimensionnées pour la profondeur de la semelle sont mises en place dans la tranchée et 4 fers torsadés verticaux y sont ligaturés en attente à l’emplacement des piliers (c). Les éléments de piliers sont montés de niveau et d’aplomb au mortier-colle (d) et des réservations sont prévues à l’emplacement des gonds, de la sonnette, etc. (e) avant remplissage de béton maigre.
1,5 à 4 cm*
3 à 8 mm
1,5 à 4 cm* Ligature
20, 30 ou 40 cm (*) : 1,5 à 3 cm (ouverture à 90 °) 3 à 4 cm (ouverture à 180°)
Élément de pilier 4 fers torsadés Fer vertical Ø 10 à 12 mm Armature de chaînage
10 cm
Largeur du portail c Armatures Ouverture à 90 °
Ouverture à 180 °
3 à 5 cm
Base en mortier
10 cm Réservation pour la sonnette ou le portier
a Prise de cotes
Réservation pour le gond Pose du 1er élément
Réservation pour crapaudine 20 × 20 × 25 cm
Niveau
Réservation pour sabot central 10 × 10 × 10 cm
Réservation pour la crapaudine
Mise de niveau et d’aplomb d Éléments de pilier
b Fondations
e Réservations dans le pilier
Pose et scellement La pose et le scellement d’un portail est une opération délicate, l’ensemble devant être correctement aligné et d’aplomb pour garantir un bon fonctionnement. Les gonds sont liés temporairement aux pentures, vissées sur les vantaux et les crapaudines mises en place sur la semelle. Les deux vantaux sont assemblés et maintenus au moyen de planches et de serre-joints (a). Des cales disposées entre les deux vantaux, au sol et entre les vantaux et les piliers, permettent de respecter le jeu nécessaire. Le portail calé à son emplacement définitif est ensuite maintenu en position au moyen de planches en appui de part et d’autre (b). Les gonds, la crapaudine et le butoir sont scellés au mortier rapide. Les cales sont retirées après 2 jours de séchage et avant la pose des accessoires (serrure, verrou de sol, etc.).
Niveau
Fil à plomb Serre-joint
Cale a Assemblage des vantaux
Cale
Planche en appui
b Calage
333
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ça marche Comment
Entrées et locaux de service
Les entrées et locaux de service (local à poubelles, garage à vélos, buanderie, séchoir, etc.) sont considérés comme des parties communes des immeubles d’habitation. Ce sont les espaces, ouvrages et équipements utiles à tous les copropriétaires ou à certains d’entre eux. Ils doivent être accessibles aux personnes en situation de handicap ou à mobilité réduite. Le règlement de copropriété en fixe les règles d’utilisation.
Collecte et stockage des ordures ménagères Chaque jour, une personne produit entre 0,8 et 1 kg de déchets soit environ 300 kg par an (a). La gestion des ordures ménagères représente des enjeux environnementaux, sanitaires et économiques importants. Les déchets des ménages sont triés par catégories et stockés séparéments dans des conteneurs hermétiques de capacité adaptée au nombre d’habitants, au volume de déchets produits et à la fréquence de la collecte (b). La gestion des déchets requiert un local de stockage des ordures à l’intérieur du bâtiment (c) et un emplacement à 660 litres l’extérieur pour les entreposer temporairement le jour de la collecte. 77 Le local intérieur ne doit pas communiquer directement avec les 136 appartements ou le couloir leur donnant accès. Il doit tenir compte de l’importante masse calorifique des déchets et de leur possible 110 240 litres nuisance olfactive en étant ventilé naturellement (ventilation haute et basse) ou mécaniquement (extracteur et grille d’entrée d’air neuf). Les dimensions des portes donnant sur le couloir de service et sur l’extérieur doivent être adaptées à la taille des conteneurs (d).
110
Poids/personne (kg) 359
350 300
95
290 50
250 200
175
150 100
2008 2014
2000
1992
1984
1976
1960
1968
50 0
90
60
Années
(cotes en cm)
56
Capacité (litre)
Hauteur (cm)
Largeur (cm)
Longueur (cm)
Emprise au sol (m2)
120 240 340 500 660
88 93 107 107 107
48 58 63 68 80
55 73 85 135 135
0,27 0,43 0,54 0,93 1,08
Volume (litres/semaine/habitant) 14 12 2
Ordures ménagères Matériaux recyclables Verre
≥ 90 cm
60
50
60 à 120 litres
Type de déchets
a Évolution de la production de déchets des ménages
50
75
b Dimensions des poubelles et des bacs
90-130 cm
Accès depuis le couloir de service (porte CF 1 h) 4,80 m Grilles de ventilation basse et haute 3,50 m
Poubelles de 240 litres
Poubelle de 660 litres
≥ 30 cm ≥ 40 cm d Porte d’accès
Sortie directe sur l’extérieur
c Local à poubelles avec accès extérieur
356
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Entrée d’immeuble Les espaces d’accès des bâtiments d’habitation, situés près de l’entrée, doivent être protégés des intempéries et des vents dominants. Généralement protégés par une avancée de toiture, un auvent ou une marquise, ils regroupent les boîtes aux lettres (a), un éclairage (avec un éclairement mesuré au sol de 100 lux) qui peut être commandé par un détecteur de présence, ainsi qu’un interphone (b) ou une sonnette (c). Un espace d’usage pour les personnes à mobilité réduite est aménagé au droit des dispositifs et équipements (d). Les revêtements de sol ne doivent pas gêner la progression d’un fauteuil roulant.
Modèle pour colis (cotes en mm)
Affichage du nom des occupants
≥ 0,40 m
340
Commande d’éclairage, Dispositif d’ouverture de porte visible de jour comme de nuit Interphone
Boîtes aux lettres (30 % doivent respecter ces exigences)
260
40 m
≥ 0,
≤ 1,30 m ≥ 0,90 m Serrure
260
Taille normalisée 665
b Interphone
Espace d’usage (0,80 × 1,30 m)
≥ 0,40
≤ 1,30 m
1,30 m
675 ≥ 0,90 m
1 325
0,80 m 650
Groupées par quatre a Boîtes aux lettres
c Sonnette de porte d’entrée
Si les boîtes aux lettres sont en saillie de plus de 15 cm sur le cheminement, un dispositif de rappel au sol est à prévoir. d Espaces d’usage
1,30 m
0,80 m
Espace d’usage
Box, remise, local à vélos Les locaux de service sont aménagés si possible de plain-pied, fermés à clé et équipés de patères et de rateliers à vélos. Leur surface est calculée en prévoyant au moins un vélo par habitant, enfants compris, ainsi que des landaux, poussettes, trotinettes, etc. (a). Dans les immeubles d’habitation, ces locaux avec accès direct sur l’extérieur sont collectifs ou individuels ; dans ce dernier cas, ils sont alors appelés box et généralement conçus comme des caves (b).
Incidence lumineuse Armoire de rangement
Soupirail
(cotes en cm) ≥ 2,20 m 105
45
120
65
60
180
Landau
Vélo et siège enfant
60-90
85-110
40-60
Poussette
90-100
100
50
Trotinette a Encombrement des landaux, poussettes, vélos avec siège enfant, trotinette
Sol
Armoire de rangement
75
55-60
35-40
Espace pour ventilation basse
≥ 1,50 m
65
130
Circulation
110
Porte
Soupirail
Cloison légère de séparation des box 3,50 m b Box de cave ou remise individuelle en sous-sol
357
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Table des matières Introduction Conception Plans et dessins. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Symboles des plans de construction. . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . Mesures et proportions de l’homme. . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . Prise en compte de l’accessibilité.. . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . Permis de construire. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . Surfaces de plancher.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Styles régionaux des maisons. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Immeubles d’habitation collectifs. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Mesures topographiques. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . Implantation des bâtiments.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Servitudes et mitoyenneté. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . Isolation thermique.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Ponts thermiques.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Isolation acoustique.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . Bâtiments basse consommation.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Constructions parasismiques. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . Protection contre l’incendie.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . Béton.............. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . Acier............... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Bois. ............... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . Termites.......... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . Mérules et champignons lignivores. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . .
Gros œuvre Fouilles et terrassements. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . Blindages et étaiements. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Fondations. . ..... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . Murs de soutènement.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
7
9 10 12 14 16 18 20 22 24 26 28 30 32 34 36 38 40 42 44 46 48 50 52 55 56 58 60 62
Murs maçonnés.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .................. Planchers en béton. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .................. Béton préfabriqué.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .................. Béton banché. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .................. Béton cellulaire.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .................. Structures métalliques.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ................... Assemblages métalliques. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .................. Maisons à ossature bois. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ................... Assemblages des ossatures en bois.. . . . . . . . . . . . ................... Planchers en bois. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ................... Pans de bois.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .................. Structures en bois lamellé-collé.. . . . . . . . . . . . . . . . ................... Bois massif lamellé-croisé (CLT).. . . . . . . . . . . . . . ................... Construction en paille.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ................... Vérandas. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .................. Toitures-terrasses. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .................. Étanchéité des toitures-terrasses.. . . . . . . . . . . . . . . . . .................. Toitures-terrasses : points singuliers. . . . . . . . . . . . .................. Toitures-terrasses végétalisées. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .................. Toitures végétalisées : points singuliers. . . . . . ................... Escaliers en béton. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ................... Accessibilité des escaliers. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .................. Garde-corps et rampes.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ................... Ascenseurs. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .................. Accessibilité des ascenseurs. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .................. Terminologie des façades. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .................. Enduits de façade. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ................... Protection des façades. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ................... Assainissement non collectif. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ................... Traitements d’assainissement. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .................. Filtres plantés de roseaux. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ................... Échafaudages et plateformes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ................... Équipements de protection individuelle. . . . . . . ..................
64 66 68 70 72 74 76 78 80 82 84 86 88 90 92 94 96 98 100 102 104 106 108 110 112 114 116 118 120 122 124 126 128
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Second œuvre Façades légères. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Façades en pierres attachées. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . Bardages en bois extérieurs. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . Bardages métalliques extérieurs. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Terminologie des toitures. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . Bois de charpente.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . Comportement des charpentes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Charpentes en bois traditionnelles.. . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . Traits de charpente et épures. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . Assemblages des bois de charpente. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . Charpentes en bois industrielles.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Aménagement des combles. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Écrans souples de sous-toiture. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . Panneaux de toiture monoblocs. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . Panneaux de toiture : points singuliers. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Couverture en tuiles plates. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . Couverture en tuiles canal. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . Couverture en tuiles mécaniques.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . Couverture en ardoise. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . Couverture en zinc.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . Couvertures en bardeaux bitumés.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Couverture en plaques de fibres-ciment. . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . Couverture en tôles métalliques. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Couverture en lauzes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . Couverture en bardeaux de bois.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Couverture en chaume. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . Couverture solaire photovoltaïque.. . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . Conduits de fumée.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . Collecte des eaux de pluie.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Récupération des eaux de pluie.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Lanterneaux et exutoires de fumées. . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . Escaliers intérieurs. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Isolation des combles perdus. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Isolation des combles aménagés.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . Isolation thermique par surtoiture. . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . Isolation des murs par l’extérieur.. . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . Isolation des murs par l’intérieur.. . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . Fenêtres.......... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Fenêtres : choix et dimensions.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Vitrage des fenêtres. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Fenêtres en bois. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Fenêtres en PVC. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . Fenêtres métalliques. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Fixation et calfeutrement des fenêtres. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Volets et fermetures des fenêtres. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
131 132 134 136 138 140 142 144 146 148 150 152 154 156 158 160 162 164 166 168 170 172 174 176 178 180 182 184 186 188 190 192 194 196 198 200 202 204 206 208 210 212 214 216 218 220
Volets roulants. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .................. Stores et protections solaires. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .................. Assemblages des menuiseries en bois.. . . . . . . . . .................. Portes et blocs-portes.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ................... Accessibilité des portes.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ................... Plâtre et staff. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ................... Plafonds suspendus. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ................... Cloisons de distribution intérieures. . . . . . . . . . . . ................... Parquets. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .................. Carrelages. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .................. Revêtements de sol textiles. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .................. Peinture.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ...................
Équipements techniques Plans et schémas électriques. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ................... Risques et dangers électriques. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .................. Alimentation et protection électriques. . . . . . . . ................... Distribution des circuits électriques.. . . . . . . . . . . . .................. Installations électriques.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .................. Éclairage. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .................. Accessibilité des équipements électriques. . . . .................. Énergie solaire photovoltaïque.. . . . . . . . . . . . . . . . . . ................... Énergie éolienne. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ................... Adduction d’eau.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .................. Canalisations en acier et en cuivre. . . . . . . . . . . . . ................... Canalisations en PVC, PER et multicouche................... Évacuation des eaux. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ................... Production d’eau chaude sanitaire.. . . . . . . . . . . . . ................... Installations sanitaires.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ................... Installations sanitaires accessibles.. . . . . . . . . . . . . . .................. Spas.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .................. Toilettes sèches. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .................. Installations de gaz.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .................. Systèmes de chauffage.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ................... Plafonds et planchers rayonnants. . . . . . . . . . . . . . . ................... Cheminées à foyer ouvert. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ................... Chauffage au bois déchiqueté. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ................... Pompes à chaleur. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .................. Ventilation des bâtiments. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .................. Puits canadiens ou provençaux. . . . . . . . . . . . . . . . . . ................... Climatisation. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..................
Espaces extérieurs Plans et symboles paysagers.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ................... Plantes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ...................
222 224 226 228 230 232 234 236 238 240 242 244 247 248 250 252 254 256 258 260 262 264 266 268 270 272 274 276 278 280 282 284 286 288 290 292 294 296 298 300 303 304 306
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Arbres. . ........... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . Arbres en milieu urbain. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . Biodiversité des parcs et jardins.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Accessibilité des espaces extérieurs. . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . Mesures et proportions des véhicules. . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . Dimensions des chaussées.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Structure des chaussées.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . Pavages et dallages.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Éclairage des espaces extérieurs. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Aires de stationnement. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . Garages des maisons individuelles. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Clôtures.......... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Portails.. .......... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . Motorisation des portails. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . Murs végétalisés. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . Escaliers extérieurs.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
308 310 312 314 316 318 320 322 324 326 328
Platelages extérieurs en bois. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ................... Pergolas, marquises et auvents. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .................. Bassins et fontaines. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .................. Piscines. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ................... Piscines : systèmes constructifs. . . . . . . . . . . . . . . . . ................... Piscines : filtration et chauffage. . . . . . . . . . . . . . . . . ................... Aires de jeux. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .................. Fixation et ancrage des aires de jeux. . . . . . . . . . . .................. Entrées et locaux de service. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .................. Terrains de tennis. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ................... Écuries. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ...................
340 342 344 346 348 350 352 354 356 358 360
330 332 334
Références – Bibliographie
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Index
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336 338
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