J’arrête de fumer La nicotine est le principal facteur de dépendance physique au tabac. Mais il existe aussi une dépendance psychologique, qui se traduit par une envie irrépressible de fumer lors de certaines situations: réunions, soirées, café, situations stressantes. Prix : 40 DA
N° 15 Semaine du 26 avril au 2 mai 2008
rActualité Des pharmaciens dénoncent les «barons du médicament» rTabagisme J’arrête de fumer r Maladie Le paludisme rRégime 9 aliments qui font maigrir
nté de la Saem l a n r u o J m Fe me Le Beauté u it s 12 pr od é de be a u t à fa i re me ! v ous -mê Bébé
L'asthme
Peut-on prévenir?
L’h eu r e du b ain
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R e porta tag ge L'asthme est une maladie respiratoire qui se manifeste par des épisodes au cours desquelles les voies aériennes se rétrécissent.
N° 15 Semaine du 26 avril au 2 mai 2008
Actualité Des pharmaciens dénoncent les «barons du édicament»...........................3 n La clinique ophtalmologique de Djelfa fin prête ................................................4 n Diabète de type 2: Un nouveau dosage pour une meilleure qualité de vie..........5
hme sth Ast
n
Lutte contre la rétinopathie: Le Lion’s Club lance un réseau de dépistage......5 n Lutte contre les MTH: 87 puits contrôlés ..............................................5 n 80% des hémophiles algériens sont handicapés............................................6 n Insuffisance rénale:La transplantation reste le moyen le plus efficace............6
P.27
n
Pharmaci e n Aristoloche...................................7 Tabagisme n J’arrête de fumer . .......... ......8-9 Maladi e n Le paludisme............................10
de fumer
Des pharmaciens dénoncent les «barons du médicament» P.3
P.8-9
Vitamine Vitamine K....................................11
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R égime
Maladie n Le zona......................................12 Vitamine n Vaccin contre le zona ....................13 Secourisme n Fini le bouche-à-bouche!....................14 Bea uté n 12 produits de beauté à faire vousmême!. ........................................14-17 B ébé L’heure du bain . ............................18 Sexualité
n
n
Le Fibrome .................................19
Prévention n Les dangers du réfrigérateur..........20-21 Maladie n Le reflux gastro-oesophagien et la hernie hiatale...................................22 Nutrition n Tout savoir sur la pomme de terre..23 Régime n 9 aliments qui font maigrir .......24-25 Hygiène n Les courbatures ..........................26
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P.10 P.24-25 Reportage n Asthme ...................................27 -29 Détente n Jeux.............................................30 Sport n Dans quelles maladies la pratique du sport est-elle bénéfique?..................31 0 8 Rue D e Sav oie C la ir e Fontaine AET ORA N a nnexe 05 B d De La Soummam ORAN 31000 ALGERIE Tél :04 1 39 10 46 Télécopie ur :04 1 39 10 46 Mail : rel ation cl ientèle abo nnés : Mail : admin@le journaldelas ante.info Web : http://www.lejournaldelasante.info
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LE JOURNAL DE LA SANTE - Semaine du 26 avril au 2 mai 2008
Nationale
Santé & ACTUALITE
Ils demandent l’intervention de l’Etat
Des pharmaciens dénoncent les «barons du médicament» Les pénuries à répétition du médicament a mis à nu toutes les défaillances d’un système qui a montré ses limites pour, d’un côté, maîtriser le marché et de l’autre, assurer la disponibilité de tous les produits durant toute l’année.
D
e l’importation jusqu’à la commer cialisation du médicament, plusieurs acteurs interviennent pour imposer, selon les déclarations des professionnels dans le domaine de la pharmacie, « sa loi ». Plus grave encore, ces derniers accusent ouvertement ce qu’ils qualifient de « barrons du médicament » qui sont derrière cette déstabilisation du marché. Cette dernière rupture des stocks que les pharmaciens dénoncent avec force a été la goutte qui a fait déborder le vase et pousser importateurs, distributeurs et gérants d’officines à dévoiler les dessous d’un marché régi, pourtant, par une réglementation et des lois. Or, tel que le décrivent les professionnels, le marché obéit encore à la politique du monopole et le malade qui est le dernier maillon de la chaîne risque d’encaisser, le plus, les frais d’un système considéré comme archaïque. Pourquoi cette pénurie de médicament si, du côté officiel, notamment le ministère de la Santé, aucune perturbation n’est à signaler et toutes les dispositions ont été prises pour assurer un approvisionnement permanent des officines. Rencontrés, jeudi dernier, à la 4ème journée pharmaceutique, organisée à l’hôtel Sheraton, par le syndicat national algérien des pharmaciens d’officines (SNAPO), les participants à cette rencontre, les gérants d’officines, ont été unanimes à exprimer leur inquiétude de ne plus pouvoir satisfaire la demande des clients dans les prochains jours. Chacun parle de « dépannage auprès des confrères » pour un tel produit ou un autre, puisque n’arrivant plus à se
procurer le médicament auprès des fournisseurs. La liste des produits indisponibles a augmenté de 30 à 50 médicaments ces derniers jours et risque de s’allonger encore plus, affirment les pharmaciens. Les sociétés de distribution qui assurent l’approvisionnement de 2.000 pharmacies à l’ouest ont aussi leur mot à dire à ce propos. Un distributeur, outré des perturbations que connaît le marché actuellement, estime que « si pénurie il y a, elle ne peut être que préméditée par les barons du médicament ». Il révèle, à ce propos, que l’exclusivité des marchés détenus sur certains médicaments complique davantage le problème et donne le droit aux détenteurs de ces marchés de les gérer selon leurs intérêts ». Notre interlocuteur n’est pas allé avec le dos de la cuillère en accusant les importateurs de faire dans la concomitance avec les fournisseurs. «Nous sommes obligés», dira-t-il, «de prendre d’autres médicaments lorsque nous faisons une commande. C’est à prendre ou à laisser. Nous n’avons pas le choix». Cette pratique est devenue courante et contrarie énormément nos accords avec les clients. Pour résumer la situation et décrire le marché tel qu’il se présente, ce distributeur revient des années en arrière pour faire une comparaison avec les anciennes galeries qui étaient envahies lorsqu’une rumeur sur la pénurie d’un quelconque produit alimentaire faisait le tour de la ville. «La même situation se reproduit actuellement pour le médicament. On crée la pénurie pour déstocker tous les produits et écouler ainsi
la marchandise facilement en nous imposant toutes les règles. Nous obéissons à ces règles du jeu de peur d’avoir une rupture de stock ». Pour ce professionnel, la situation est dramatique du fait que la liste des médicaments non disponibles est plus étendue que celle des produits disponibles au moment même où on annonce une augmentation de la facture de 600 millions de dollars à 1,2 milliard de dollars. « Une telle hausse de la facture devrait généralement signifier que la population a doublé. Or ce n’est pas le cas et cette hausse n’est pas expliquée ». Le remède à ce problème réside, selon ce distributeur, dans la lever du monopole et l’ouverture du marché à des sociétés de l’ouest, centre et est pour approvisionner ces régions sans avoir à répondre au diktat des détenteurs de l’exclusivité du marché. La facture va diminuer ainsi de 50 % sans le générique ». Evoquant la politique du générique mise en application par le ministère, le même interlocuteur estime qu’elle est vouée à l’échec, puisque même pour le générique, les règles du jeu ne sont pas claires. Quant au président du SNAPO, M. Abed, rencontré à la 4ème journée pharmaceutique, il se montre pessimiste sur cette dernière évolution du marché du médicament et lance un appel aux pouvoirs publics d’intervenir pour réguler le marché. Il confirme, pour sa part, que «cette crise est due aux barons de l’importation qui continuent à faire la loi et le ministère ne réagit pas . Le premier responsable du SNAPO révèle que «les stocks sont épuisés à tel point que nous, pharmaciens, nous nous échangeons les produits par taxi. Nous avons avisé le ministère, la direction de la pharmacie de cette situation et rien n’a bougé. C’est le blocage». Evoquant la nouvelle loi sur l’augmentation du taux d’importation du générique à 45 %, le même responsable considère cette décision ambiguë, car elle va à contresens avec la politique de l’encouragement de la production locale appliquée par le gouvernement. «D’un côté, on veut renforcer la fabrication du médicament et de l’autre on la casse en augmentant le taux d’importation des génériques. Il y a confusion . Pour remédier à cette situation, les professionnels demandent l’intervention de l’Etat pour réguler ce marché qui est désormais livré à lui-même. B. Mokhtaria
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Nationale Relizane 6 cas de rage animale Les services de l’inspection vétérinaire de la wilaya ont entamé une vaste opération de vaccination du cheptel et de désinsectisation des différentes étables et autres écuries. Cette campagne de lutte contre la leishmaniose, la fièvre aphteuse et la clavelée, assurée par 40 vétérinaires privés, concernera 450 000 têtes ovines et 25 000 autres bovines. Sur les 10 foyers inspectés jusque-là dans les régions de Aïn Tarik, Ramka et Had Chakala, l’on révèle 4 cas de leishmaniose et 6 autres cas de rage animale. Ainsi, il a été décidé de procéder à l’arrosage chimique pour endiguer la prolifération des insectes responsables de la transmission de ces maladies.
Saïda Lutte contre la leishmaniose Le bureau d’hygiène communal de Saïda s’attelle à mener une campagne de lutte contre la leishmaniose, maladie transmise à l’homme par la piqûre d’un petit insecte. Selon le premier responsable de l’hygiène communale, « la leishmaniose est un problème sanitaire. Nous allons utiliser des pulvérisateurs en usant d’insecticides. On a touché l’année dernière 1 320 foyers de prédilection, soit 85 200 m2... »
Mascara Le nouveau scanner en panne Mis en service depuis moins d’un mois, le nouveau scanner de l’hôpital Yessaâd Khaled de Masca ra est t ombé en panne ! Cet appareil médical , tant attendu par les ci toyens, a englouti un budget colossal est imé à plus de 4,3 mil liards de centimes, pour être utile. Malheureusement, il est hors service depuis une semaine, à cause d’une panne « inconnue»!
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Santé
& ACTUALITE
Coopération algéro-cubaine
La clinique ophtalmologique de Djelfa fin prête
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révu dans un cadre com De statut privé dépendant d’une Eurl dénommée Eurl munautaire de coopération Cubanos et en chantier depuis avril 2006, la clinique internationale pour la couver- ouvrira ses portes le 19 avril prochain, a-t-on appris ture sanitaire dans le domaine officiellement lors de notre visite sur les lieux, de ce de la chirurgie des yeux, se- qu’il convient d’appeler un chef-d’œuvre en matière lon un accord bilatéral conclu d’architecture et d’équipements. par les Présidents des deux pays, cette clinique intégrée de naires, y compris les Chinois, suelle par la prévention et les classe « excellence », entière- à même d’honorer les clauses soins des maladies oculaires trament financée par Cuba, a failli du contrat qui tenait en prio- ditionnelles, au moyen de théne jamais voir le jour à Djelfa. rité aux standards internatio- rapies efficaces, y compris le A cause du prix de l’assiette naux ainsi qu’aux délais. Au traitement de certaines formes de terrain choisie, dont le mon- final, c’est un véritable bijou de cécité. On y réalisera aussi tant dépassait les 15 milliards architectural que l’on peut ap- des bilans complets de l’œil et des régions s’y rapportant par de centimes pour un peu plus précier aujourd’hui. de 3ha, qui avait, rappelons le, Selon la responsable de toutes l’utilisation de techniques de assommé d’entrée les Cubains les spécialités prévues, la chef pointe au sein d’un laboratoire lors des premières négocia- de service de l’illustre hôpital sophistiqué. Le coût des presHermanos Ameijeiras, nom- tations médicochirurgicales, tions. Mal gré moult t enta ti ves mée à titre temporaire, le temps non affichés définit ivement d’about ir à un prix attractif, de la mise en route des 5 blocs pour l’instant, sont, dit-on, très rien n’y fit. La loi portant ces- opératoires dot és d’équipe- compétitifs et défieraient toute sion des biens immobiliers en ments ultramodernes seront concurrence : 10 fois moins milieu urbain constituait un fonctionnels dès l’ouverture, chers que ceux pratiqués en obstacle majeur, en ce sens avec 40 chi rurgiens formés Europe, selon l’ambassadeur qu’elle fait obligation de re- dans l’ex-Bloc soviétique qui de Cuba. courir à la procédure de l’en- auront la lourde tâche d’effec- Le personnel est entièrement chère publique avec nécessai- tuer plus de 100 000 actes opé- cubain à l’exception de celui rement une mise à prix. El ratoires par an. D’une capacité destiné aux fonctions d’entreWatan s’est donc saisi de ce de 120 lits, la clinique, dont le tien et de maintenance qui est estimé à une soixantaine de nadossier vu la sensibi40 chirurgiens formés dans l’extionaux. lité de son caractère et En matière de transfert technodes retombées de ce Bloc soviétique qui auront la logique, point d’orgue du conqui aurait pu devenir lourde tâche d’effectuer plus de trat, la partie cubaine s’engage un véritable scandale. 100 000 actes opératoires par an à s’acquitter des tâches liées à La réponse ne s’était pas fait att endre et l’on ac- service des urgences fonction- l’enseignement et à la rechercorda en haut lieu ces 3 ha aux nera 24/24, alternera entre che scientifique. Enfin, il n’est Cubains au dinar symbolique, l’hospitalisation et le suivi am- pas exclu que la mission de sous la forme de concession. bulatoire. Le personnel réside in cette clinique soit étendue à Edifiée sur exactement 10 975 situ et dispose déjà de toutes les d’autres spécialités que celle m2 dans un endroit de choix, commodités grâce aux condi- de l’œil. C’est pour cela que cette clinique a été réalisée par tions décentes autant en restau- sa conception et l’aménagel’e ntre prise Jouaf , jugé e ration qu’en matière d’héberge- ment de son espace ont été comme étant la seule parmi ment. Cette clinique contribuera imaginés de façon flexible. Abdelkader Zighem une vingtaine de soumission- à l’amélioration de la qualité vi-
Campagne d’information sur la santé reproductive Une campagne de sensibilisation et d’information sur l’hygiène et la santé r eprod uctive ch ez la f emme a é té organisée, durant deux jours, par des médecins du Club Santé Jeunes d’Oran, l’A ssociat ion Algé rienne pou r la
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Planification Familiale (AAPF) et la DJS. Ce tt e campa gne, qui con ce rne le s résidences de la cité universitaire «Belbouri Said», a donné lieu, à partir de samedi, à un cycle de conférences-débats animées par des médecins.
Nationale
Santé & ACTUALITE
Diabète de type 2
Lutte contre la rétinopathie
Un nouveau dosage pour une meilleure qualité de vie
Le Lion’s Club lance un réseau de dépistage
Les labor atoires pharmaceutiques Merck Serono ont organisé un symposium dans lequel il a été annoncé le lancement d’un nouveau dosage de médicament préconisé dans le traitement du diabète de type 2 (Metroformine 1000 mg). Cett e rencontre scientifi que, qui a regroupé 500 participants dont des professeurs et de médeci ns spéci alistes en diabétologie, endocrinologie et en médecine interne, s’inscrit dans l’approche visant à sensibiliser tous les acteurs autour d’une pathologie multifactorielle et plurimétabolique qui affecte de plus en plus de personnes qu’est le diabète de type 2. Après avoir évoqué la pathologie en question et ses complications, le Pr F. Sekkal, chef de service de diabétologie à l’hôpital de Bab El Oued, a souligné que « les troubles de la sensibilité à l’insulinorésistance jouent sans aucun doute, précocement, un rôle important dans l’histoire naturelle de la maladie, bien que le diabète type 2 ne s’exprime véritablement que le lorsque le déficit de l’insulino-sécrétion s’y associe ». Le Pr. S. Khalfa, président de l a Soci ét é algérienne de diabét ologi e (SAD), a, quant à lui, mis l’accent sur l’insulinorésistance et ses conséquences. Il a rappelé que « l’IR (insuffisance rénale) est une entité physiopathologique se traduisant par l’incapacité de l’insuline d’agir au niveau des organes cibles que sont les muscles, le tissu adipeux et le
foie ». Le Pr. A.Boudiba, chef de service diabétologie à l’hôpital Mustapha Bacha, est re venu sur l e t hème « La Metroformine, de la prévention au traitement ». Il a mis en exergue les actions anti-hyperglycémiantes de la molécule et ses effets bénéfiques dans la prévention des complications cardiovasculaires depuis les résultats de l’UKPDS (étude de référence mondiale dans le diabète de type 2). Il a souligné que la Metroformi ne trouve ses indications précocement dans la prévention et représente actuellement le traitement de première intention avec l’hygiène de vi e. « La Métroformine s’avère comme la molécule consensuelle, le combinant de choix et l’indication à tout es les phases des t roubles de la glycorégulation. » Le Dr S. Bensaâla, des laboratoires Merck Serono, a mis en évidence l’intérêt du dosage intensif de la Métroformine 1000 mg dans le traitement du diabète de type 2, dont l’avantage principal est l’optimisation de la prévention des complications liées au diabète dans le but d’augmenter l’espérance de vie et d’améliorer la qualité de vie des diabétiques de type 2.
Lutte contre les MTH
87 puits contrôlés
A
l’approche de la saison estivale, le bureau d’hygiène communal vient de renforcer son dispositif de contrôle en matière de lutte contre les maladies à transmission hydrique. Dans ce cadre, pas moins de 87 puits ont été traités par les services du bureau d’hygiène au cours des 126 interventions menées, la semaine dernière, à travers les secteurs urbains. Du côté de l’APC d’Oran, ce bilan concerne uniquement les onze secteurs urbains, à l’exception de celui d’El-Mokrani. Ainsi, les inspecteurs chargés de l’hygiène ont procédé à 288 prélève-
ments d’échantillons pour s’assurer de la qualité de l’eau potable. Sur la totalité des échantillons analysés, les résultats ont confirmé que seulement 23 sont dépourvus de chlore. Ces actions, qui se poursuivent, visent à prévenir contre les maladies à transmission hydrique et les maladies contagieuses. Tout en mettant l’accent sur le danger du nonrespect des conditions d’hygiène, les inspecteurs précisent que tous les moyens ont été mis en place pour piloter cette action à travers les secteurs urbains que compte la commune K. Assia d’Oran...
Le Lion’s Club Alger Zhira, affilié au Lion’s Club International, lance un ambitieux projet portant sur la création du réseau algéri en de dépis tage de la r éti nopathi e diabétique en Algérie. Il consiste en la mise en place, pour la première phase, de 5 centres de dépistage (rétinographes), dont un mobile. L’objectif de notre projet, précise Ouar Abdelkrim, coordinateur du projet radar, est, conformément aux recommandations de l’OMS et des sociétés savantes, de prévenir les complications oculaires du diabète par l’amélioration du dépistage de la rétinopathie diabétique pour atteindre l’object if d’au moins un examen annuel gratuit du fond d’œil pour tout patient diabétique. Il explique que cet objectif pourra être atteint par la mise en place d’un réseau national de dépistage, inexistant pour le moment, et que les Lion’s algériens souhaitent initier, rappelant que la rétinopathie diabétique est une complication oculaire du diabète. « C’est une des principales causes de cécité évitable et de malvoyance, en raison d’une prise en charge souvent trop tardive », a-t-il ajouté. Selon lui, la mise en place de ces appareils de haut e technologie permettra de résoudre un problème de santé publique. Il s’agira alors d’une « prise de photographies numérisées du fond d’œil grâce à un rétinographe non mydriatique, réalisée par un t echnicien non-médecin, (convenablement formé et encadré), et télétransmises vers un centre de lecture pour interprétation par un médecin ophtalmologiste », a-t-il expliqué. Quelle est la population ciblée ? Selon M. Ouar, dans la première phase du projet, seront concernés les diabétiques dont la maladie remonte à cinq années. « L’objectif essentiel reste d’assurer, comme le recommandent l’OMS et les sociétés savantes, un fond d’œil annuel à tout patient diabètique », at-il signalé. Et d’ajouter que les équipements que « nous prévoyons de financer seront installés dans des structures publiques (les maisons du Diabè te et de ux struct ures hospit alières), e t l’exa men sera gratuit». Djamila Kourta
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Nationale
80% des hémophiles algériens sont handicapés Environ 80% des hémophiles en Algérie sont des handicapés, en raison de la mauvaise prise en charge de la maladie et du manque de médicament. l’occasion de la Journée mondiale de l’hémophilie, l’Association algérienne de l’hémophile (AAH) lance un appel pour la révision de la circulaire n°5 portant sur la décentralisation des soins prodigués aux personnes atteintes de cette maladie, dont le nombre avoisinerait les 3000 cas. A l’initiative du laboratoire pharmaceutique Novo Nordisk, plus de 250 hémophiles, jeunes, moins jeunes, accompagnés de leur famille, se sont réunis, jeudi dernier à l’hôtel Sheraton, pour célébrer leur Journée mondiale. Cette manifestation organisée par l’AAH, a été une excellente occasion pour ces malades de confronter leurs expériences et de passer ensemble une journée agréable dans une ambiance conviviale. Mme Lamhane Latifa, présidente de l’AAH, a insisté sur le besoin d’améliorer le diagnostic et les soins pour les personnes atteintes d’hémophilie : « L’hémophile est un enfant qui nécessite un intérêt particulier pour qu’il puisse vivre normalement. » Dans ce sens, Mme Lamhane a affirmé qu’une personne hémophile qui bénéficie de soins peut s’attendre à mener une vie longue et saine ; mais e n l’absen ce d e traitemen t, les hémophiles souffrent de douleurs chroniques, d’invalidité et d’isolement qui affectent sensiblement leur qualité de vie. Pour sa part, le directeur général de Novo Nordisk, Digy Jean Paul, a annoncé qu’un programme d’éducation sanitaire au profit du jeune hémophile a été mis en place par son laboratoire au niveau de 4 wilayas pilotes, à savoir Alger, Tizi Ouzou, Tlemcen et Sétif. Selon lui, cette action consiste à faire apprendre au malade les moyens efficients pour s’occuper de lui-même, notamment pour le traitement des symptômes de cette affection invalidante. Le président de l’Association nationale de l’hémophilie, Mahsas Mahfoud, a déclaré qu’« environ 80% des hémophiles en Algérie sont des handicapés à cause de la mauvaise prise en charge de la maladie et du manque de médicaments ». Il a précisé que les médicaments, destinés aux hémophiles, demeurent rares et disponibles qu’uniquement dans certa ins milieux hospitaliers. A noter que cette maladie génétique, qui touche particulièrement les garçons se manifeste par des hémorragies. 1 à 2 nouveau-nés sur 10 000 sont atteints à l’échelle mondiale. D. K.
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Santé
& ACTUALITÉ
Insuffisance rénale
La transplantation reste le moyen le plus efficace Le r isque d’atteinte rénale est très important si des mesures préventives ne sont pas mises en place, indiquent les spécialistes réunis pendant cinq jours à Alger à l’occasion du 10e Congrès de la Société arabe de néphrologie et de transplantation rénale.
L
’unique moyen d’assurer un traite tes arabes en matière de néphrologie afin ment sûr et moins coûteux est, selon d’élargir et d’améliorer les prestations au eux, de développer des centres de trans- profit des insuffisants rénaux et au diaplantation d’organes. « Les responsables gnostic précoce à travers la biopsie. Pour politiques doivent renforcer et réglemen- le Pr Rayane, secrétaire général de la Soter la transplantation d’organes dans leurs ciété algérienne de néphrologie-dialyse et pays respectifs », ont-il déclaré en préci- transplantation, la révision des textes résant que la transplantation rénale est la glementaires régissant les dons d’organes solution idoine pour le traitement des in- doit être revue afin de permettre à plus de suffisants rénaux, car en « l’absence de malades d’en bénéficier de dons. Il a apcette option, le recours à la dialyse périto- pelé au lancement des campagnes de sennéale est souvent délaissée par les centres sibilisation sur le don d’organes à partir privés au profit de l’hémodialyse, par souci des cadavres. « Le recours aux organes de gain rapide ». La mobilisation des pou- prélevés sur des cadavres demeure la sovoirs publics, de la société civile, des lution idéale pour prendre en charge les imams pour la promotion de don d’orga- 300 insuffisants rénaux qui attendent leur nes est aujourd’hui, ont-ils indiqué, né- tour à travers l’ensemble des centres cessaire afin d’augmenter le nombre de hôspitalo-universitaires.» Il est, selon lui, donneurs, eu égard aux résultats positifs impératif d’élargir le cercle des donneurs enregistrés en la matière. apparentés qui doit dépasser la sphère des Des fetwas ont été faites dans tous les conjoints jusqu’aux cousins germains. pays arabes, à savoir en Egypte et en Ara- Tout en donnant l’exemple de l’Iran qui bie Saoudite, pour autoriser le don d’or- est devenu le premier Etat « greffeur » ganes même entre personnes liées par le dans le Moyen-Orient grâce à sa politique mariage et un lien familial tout court. Le nationale, l’orateur a appelé à la clarificaPr Yassine Chahat, premier consultant en tion de la loi relative au don d’organes à néphrologie à Abu Dhabiaux Emirats ara- partir des donneurs apparentés. La prébes unis, a affirmé que tous les oulémas vention reste, d’après lui, le seul moyen des pays musulmans et arabes ont affirmé d’éviter d’atteindre une situation chronique l’Islam encourage le don d’organes que. Pour ce faire, il est important, a-t-il au sein de la même famille après vérifica- ajouté, de prendre en charge sérieusement tion de la compatibilité ainsi que le don les angines qui sont responsables, à raison d’organes après la mort. Il est important, de 30%, de cas d’insuffisance rénale (IR). selon lui, de plaiComme il est der dans ce sens, «Le recours aux organes prélevés aussi nécessaire mais tout en s’as- sur des cadavres demeure la d’assurer une surant du bien- solution idéale pour prendre en prise en charge fondé du donneur charge les 300 insuffisants rénaux précoce des facet du receveur. qui attendent leur tour...» teurs de risque, Pour ce qui est essentiellement des traitements administrés en attendant l’hypertension, le diabète et le tabagisme. la greffe, il estime que la fabrication locale D’autres moyens de prévention, tel le rédes solutions utilisées dans la dialyse péri- gime alimentaire qui peut, selon lui, réduire tonéale est à encourager, tout en établis- de 20% le risque d’une atteinte rénale, est sant un échange entre les pays arabes pour aussi préconisé. Il a précisé que des étufaire face à la pression des grands labora- des montrent que 10% des insuffisances toires producteurs qui imposent des tarifs rénales chroniques pourraient être évitées élevés. et que 30% d’entre elles pourraient être Il a aussi appelé à l’échange d’informa- retardées, sous réserve d’une prise en tions et d’expériences entre les spécialis- charge adaptée. Djamila Kourta
LE JOURNAL DE LA SANTE - Semaine du 26 avril au 2 mai 2008
Santé & PHARMACIE & HERBES
Aristoloche
ARISTOLOCHE Aristolochia clematitis Famille des Aristolochiées DESCRIPTION: L’aristoloche est une plante toxique, vivace, de 50 à 70 cm de haut, qui présente une souche souterraine rampante, brune et de nombreuses tiges dressées avec de grandes feuilles en forme de coeur, alternes, pétiolées, coriaces. Les fleurs, jaune pâle, poussent en verticilles aux aisselles des feuilles. Elle sont de forme tubulaire, avec un renflement élargi comme un bulbe à la base. Le fruit, globuleux, capsulaire, pendant, renferment plusieurs semences.
CULTURE ET RÉCOLTE: Cette plante d’origine méditerranéenne, aimant le calcaire s’est propagée avec la vigne. Assez commune, dans les buissons, les haies, les lisières, elle se rencontre en plaine dans toute la France. L’aristoloche se propage facilement par graines, semées au printemps. Le rhizome se récolte au printemps (mars) ou à l’automne (septembre octobre). Séchez-le à l’ombre. N OMS COMMUNS : Sarrazine, Aristoloch e des vignes , poison de terre, r atelaine, pomerasse PRINCIPAUXCONSTITUANTS: Une huile essentielle, des tanins, de l’aci de aristolochique, du sucre, des résines, de l’amidon, un alcaloïde PARTIES UTILISÉE S: Les parties aér iennes et les racines
PROPRIÉTÉS: - Fortifiante -Astringente - Diurétique - Sudorifique
INDICATIONS: - Règles insuffisantes -Asthme - Rhumatismes - Goutte UN PEU D’HISTOIRE: Apulée recommandait de faire brûler les graines de cette plante grimpante pour se libérer d’un maléfice.Aux États-Unis où elle est particulièrement appréciée, les paysans plantent de l’aristoloche devant l’entrée des étables afin de protéger leur bétail tandis que ses graines portent bonheur, particulièrement dans le Middle West.On dit également que « les «p’tits blancs» de la Cotton Belt prêtent à l’aristoloche le pouvoir d’envoûter les femmes, qui sont alors capables d’abandonner mari et enfants pour suivre le séducteur». Semaine du 26 avril au 2 mai 2008 - LE JOURNAL DE LA SANTE
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Tabagisme
Santé
& REPORTAGE
de fumer La nic otine es t le pr incipal facteur de dépendance physique au tabac. Mais il existe aussi une dépendance psychologique, qui se traduit par une envie irrépressible de fumer lors de certaines situations : réunions, soirées, café, situations stressantes. Quand arrêter de fumer? Mieux vaut ne pas essayer de se sevrer si la situation professionnelle ou familiale ne s’y prête pas (période d’intense activité professionnelle, problèmes personnels...). Il est préférable de choisir un moment plus calme (en congés par exemple). Certains veulent arrêter brutalement tandis que d’autres essaient de se sevrer plus progressivement. Certains choisiront des dates symboles. Dans tous les cas, pour augmenter ses chances, mieux vaut aller à une consultation de
Les substituts nicotiniques > Les gommes à la nicotine. Elle ne doivent pas être mâchée comme un chewing-gum mais seulement pendant quelques secondes puis maintenues entre la joue et la gencive > Les tablettes sublinguales. Ce sont de petites pastilles à laisser fondre sous la langue. Elles peuvent être proposées à des fumeurs qui n’aiment pas les gommes ou qui ont des appareils dentaires. > Les timbres nicotiniques transdermiques. Ces patchs provoquent une diffusion lente et progressive de nicotine. Il est préférable de ne pas fumer sous patch.
sevrage tabagique telle qu’il en existe à présent dans de nombreux hôpitaux.
Comment prévenir ce syndrome de manque? Il existe différents substituts nicotiniques et médicaments pour vous aider dans votre sevrage. Le mieux est d’aller consulter un médecin tabacologue qui évaluera votre profil de fumeur et vous proposera ainsi une prise en charge personnalisée. En tous les cas, il est primordial que le fumeur croît en l’efficacité de(s) la méthode(s) qu’il va choisir
> L’inhaleur et le spray nicotinique. Les médicaments > Le bupropion : plus connu sous la marque de Zyban®. C’est un antidépresseur destiné à l’aide au sevrage tabagique. Le traitement doit être commencé avant le début du sevrage. > La varénicline : commercialisé sous le nom commercial de Champix®. Il est assez souvent prescrit pas les médecins. Les autorités sanitaires ont demandé que sur la notice du médicament soit mentionné le fait que des personnes prenant ce médicaments auraient eu des symptômes de dépression, auraient eu des pensées suicidaires.
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L es autres so lut ion s > Une pri se en charge par son médeci n trai tant ou dans une ce nt re spé cial isée e n t aba col ogi e. > D es prises en charges psyc hot hérapeut iques, en pa rtic ul ier cogni ti vocomport emental iste s. Au ma xi mum, il existe des mét hodes de décondi tionne ment aversif qui essai ent de dégoût er les fumeurs de l a ci gare tt e en associ ant l e goût du t abac à des sensa tions t rès désagréables (fumer à la chaî ne…). > La mésothérapie , l ’hypnose, l ’acupunct ur e, l ’auriculopunct ure. > Des groupes de parole sont parfois proposés. > U ne bonne hygiène de vie est t ouj ours néc essai re. Il e st part icul ièrement rec ommandé de l imit er l es excit ant s comme le caf é ou l e thé. La pra tique d’un sport permett ra de se dé tendre t out en lut tant cont re l a prise de poi ds favorisée par l’a rrêt du t abac.
Santé
Tabagisme
& REPORTAGE
Le syndrome de manque tabagique? Il débute quelques heures après l’arrêt de la dernière cigarette et est maximum au deuxième jour. Il est marqué par différents symptômes possibles : - irritabilité, troubles du caractère, - troubles du sommeil, - anxiété, dépression, - troubles de la concentration, diminution de l’efficacité pour des taches demandant une vigilance soutenue, - augmentation de l'appétit, appétence pour le sucre, prise de poids de 2 à 3 kilos, - toux, - diminution de la fréquence des battements du cœur, - envies brutales de cigarettes.
Nos conseils > Se sevrer demande une vraie motivation et une ai de personnalisée. Ces aides sont nombreuses : susbsti tuts nicotini ques (patchs, gommes...), médicaments, soutien psychologi que. > Après le sevrage, le risque de récidi ve ne doit pas être négligé. Vous devrez rester t rès vigilants notamment lors de périodes de stress, de fragi lité psychologique, mais aussi durant les moments de fêtes. > Ne vous culpabilisez pas si vous n'y parvenez pas. Si vous avez arrêté déjà une fois, ou deux, vous y parviendrez définiti vement une autre fois. Temps écoulé 20 minutes 8 heures 24 heures
Comment ne pas rechuter? Les causes des rechutes sont nombreuses : à l’occasion d’un stress, d’une prise de poids trop importante, du souvenir du plaisir de la cigarette, d’un environnement de fumeurs, d'une soirée entre copains. Si on se sent "vulnérable", il ne faut pas hésiter à reprendre des substituts nicotiniques, à élaborer des statégies personnelles d'ordre comportemental...
48 heures 2 semaines - 3 mois
1 - 9 mois
1 - 1½ an 2 ½ ans - 5 ans 5 à 10 ans 10 ans À partir de 10 ans
Changement physique après avoir cessé de fumer. La pression artérielle et le pouls reviennent à la normale La température du corps redevient normale Le niveau de monoxyde de carbone dans le sang diminue et le niveau d’oxygène devient normal. Le risque d’infarctus du myocarde diminue déjà. Les poumons commencent à éliminer le mucus et les résidus de fumée. Le corps ne contient plus de nicotine L’extrémité des nerfs commence à repousser. Les aliments ont un meilleur goût et une meilleure odeur. La toux et la fatigue diminuent. La circulation s’améliore L’exercice physique, inclus la marche devient plus facile Croissance de la fonction des poumons d’une trière La recroissant de cils vibratiles dans les poumons et les voies aériennes, accroissement de l'entretien automatique du poumon. Le niveau général d’énergie augmente. La toux, la congestion, la fatigue et l’essoufflement diminuent. Le risque d’accident vasculaire cérébral rejoint celui d’un non-fumeur. Le risque d’infarctus du myocarde diminue de moitié comparé à celui que court un fumeur. Taux du rétablissement d’une opération au coeur/bipasse est presque doublée. Le risque de cancer du poumon diminue de presque la moitié. Le risque d’un cancer à la gorge ou dans la bouche est diminué de moitié. Le danger de mourir est le même que pour une personne qui n’a jamais fumé. Taux de mortalité de cancer de poumon est le même que pour un nonfumeur. Des cellules précancéreuses ont été remplacées. Le risque de cancer de la bouche, de la gorge, de la vésicule, des reins et du pancréas est diminué. L’espérance de vie redevient identique à celle des personnes n’ayant jamais fumé. Semaine du 26 avril au 2 mai 2008 - LE JOURNAL DE LA SANTE
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Le paludisme
Santé
& MALADIE
Le paludisme Le partenariat Faire reculer le paludisme a été créé en 1998. Il fédère les efforts de l’OMS, de l’UNICEF, de la Banque mondiale, du PNUD et d’autres partenaires dans la lutte contre le paludisme ils sont à l’origine de cette journée pour lancer un appel aux laboratoires pharmaceutiques et aux pays donateurs afin qu’ils soutiennent l’initiative visant à rendre disponible un nouveau médicament qui sauverait la vie chaque année de centaines de millions de personnes touchées par cette maladie. L’UNICEF entend s’appuyer sur son réseau d’approvisionnement mondial pour mener le combat mondial en vue de réduire la mortalité due au paludisme.
fant et chaque communauté ayant besoin de ces médicaments puissent les obtenir rapidement. L’UNICEF lance également un appel aux pays donateurs pour qu’ils aident les pays où le paludisme est endémique à effectuer le paiement des nouveaux médicaments
L
e paludisme est une ma ladie parasitaire poten ti el le ment mort el le transmise par des moustiques. On pensait à l’ori gi ne que cette maladie provenait des zones marécageuses, d’où le nom de paludisme dérivé du mot ancien ‘palud’, marais. En 1880, les scientifiques ont découvert la véritable cause du paludisme, un parasite unicellulaire appelé plasmodium. Ils ont ensuite découvert que le parasite était transmis d’une personne à une autre par les piqûres d’un moustique Anophèle femelle, qui a besoin de sang pour nourrir ses oeufs.
Le paludisme en chiffres Chaque année des millions de personnes sont attei ntes du paludisme, il tue des centaines de personnes par jour, en Afrique subsaharienne. Le taux de mortalité dû au paludisme est d’au moins 85% en Afrique, de 8% en Asie du Sud-est, de 5% dans l’Est de la Méditerranée et de 1% dans l’Ouest du Pacifique. Actuellement, environ 40% de la population mondiale habitants des pays les plus pauvres du monde pour la plupart sont exposés au paludisme. Le paludisme, une maladie transmise par un moustique,
Outre son combat pour amél iorer l’a ccès aux médi caments, l’UNICEF soutient les programmes de lutte contre le est responsable de pl us d’1 paludisme dans plus de 30 million de décès d’enfants par pays d’Afrique. an - la plupart d’entre eux En plus des mé dica ments ayant moins de cinq ans. Qua- antipaludi ques, l’UNICEF a tre-vi ngt-di x pour cent des fourni l’an dernier près de 5 décès surviennent en Afrique, millions de mousti quai res, au sud du Sahara. Le palu- ainsi que des insecticides utidisme est la première cause de l i sés pour i mpr égne r l es mortalité infantile en Afrique. moustiquaires, pour une vaSur les dizaines de millions qui leur totale d’environ 17 mi lsurvivent à cette maladie, un lions de dollars. bon nombre sont handicapés En empêchant le mousti que physiquement et mentalement. de pi que r e t en t ua nt l e moustique porteur de Chaque année des millions de pal udisme, la mousti personnes sont atteintes du quaire imprégnée d’inpaludisme, il tue des centaines sect ic ide peut dimi de personnes par jour, en nuer les cas de contaAfrique subsaharienne. mi na ti on de f aç on spectaculai re - et les Le paludisme tue un enfant décès. africain toutes les 30 secon- L’UNICEF apporte également des. son soutien aux programmes Si les secteurs privé et public d’éducation des communautés col la bor ent e ffic ace ment, afin d’améliorer les connaisnous pourrons rapidement sances locales en matière de réorganiser le marché des mé- préventi on du paludi sme et dicaments antipaludiques et l’usage approprié des moustifaire d’énormes progrès dans quaires traitées. la lutte pour faire reculer cette Les programmes enseignent maladie. également sur la façon d’identifier les symptômes de cette Les actions maladie et l’importance d’un de l’UNICEF traitement rapide. UNICEF et ses partenaires tra- Ces deux éléments sont essenvaillent avec les plus gros fa- tiels dans la lutte contre le pabricants du monde afin de dé- ludisme, qui frappe souvent velopper la production de mé- tout au long de l’année et peut dicaments de grande qualité, être confondu avec d’autres de telle sorte que chaque en- maladies.
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Santé
& VITAMINES
Vitamine K
Vitamine K La vitamine K est une vitamine liposoluble (c’est-à-dire soluble dans les lipides, mais insoluble dans l’eau), synthétisée par les bactéries de la flore intestinale, et intervenant dans la synthèse de facteurs de coagulation sanguine et la fixation du calcium par les os.
O
n distingue deux types de vita mi ne K : la vi ta mine K1 (phylloquinone-venant d'une synthè se végé ta le) et l a vi t amine K2 (ménaquinone-résultant d'une synthèse bactérienne) dont les structures et les actions sont différentes. Le terme Vitamine K est quelquefois utilisé pour désigner la kétamine, un produit psychotrope n'ayant rien à voir avec cette vitamine.
Découverte Vers la fin des années 1920, un biochi miste da nois, Carl Peter Henrik Dam, étudie le rôle du chol estérol en nourri ssant des poule ts avec une alimentation pauvre en lipides. Il constate qu'après plusieurs semaines de régime, ces animaux souffrent d'hémorragies, ne disparaissant pas, même après ajout de cholestérol dans leur alimentation. Il apparaît clair qu'en plus du cholestérol, une autre substance, à effet coagulant, a été retirée des aliments. Ce composé est appelé vitamine de la coagulation et reçoit la lettre K (la découverte a été publiée en allemand, langue dans laquelle la molécule était désignée comme Koagulations Vitamin). En 1936, Dam parvient à purifier la vitamine K à partir de la luzerne, et sa synthèse chimique est réalisée en 1939 par Edward Doisy. Ces deux scientifiques se partagèrent le Prix Nobel de médecine en 1943 pour leurs travaux sur la vitamine K.
Physiologie La vitamine K est impl iquée dans l a carboxyl at ion de ce rt ains résidus protéïques de glutamates pour former des résidus de gamma-carboxygl utamate. Les résidus de gamma-carboxyglutamate sont impliqués dans la fixation du calcium et sont essentiels pour l'activité biologique de toutes les protéïnes gammacarboxyglutamate connues. 1 Actuell ement , 14 proté ïnes gammacarboxyglutamate ont été découvertes et elles jouent un rôle dans la régulation de trois processus physiologiques: •La coagulation 2 •Le métabolisme des os 3 •La biologie vasculaire 4 Plusieurs bactéries dont Escherichia coli présentes dans le gros intestin peuvent synthétiser la vitamine K2 (menaquinone), 5, mais pas la vitamine K1. Rôles La vitamine K1 joue un rôle indispensa-
ble dans la coagulation sanguine, elle intervient dans la maturation des facteurs: •de la voie endogène : facteur IX; •de la voie exogène : facteur (VII); •du tronc commun : facteurs II) et X. Le foie produit ces fact eurs sous une forme inactive. Leur maturation est assurée par une enzyme (la vitamine K carboxyl ase) dont le cofa cte ur est l'hydroquinone, la forme réduite de la vitamine K1. Les résidus glutamiques (Glu) des protéines sont alors carboxylés en acides gamacarboxyglutamiques (Gla) qui ont la propriété de fixer le calcium, indispensable à leur activité. De la même manière, la vitamine K2 permet la fixation du calcium ( sous forme d'hydroxyapat i te) sur l'ostéocalcine, une protéine constitutive des os. Les médicaments anti-vitamine K (utilisés chez les patients présentant un risque de thrombose) empêchent la régénération de la vitamine K (ceci en inhibant 2 enzymes qui régénerent la vitamine K: l'epoxider éduct ase et l a N ADP H-quinone réduct ase). La vitamine K est nécessaire pour la fabrication de protéines qui jouent un rôle dans la coagulation du sang (autant dans la stimulation que l'inhibition de la coagulation sanguine). Elle participe aussi à la formation des os. En plus de se trouver dans l'alimentation, la vitamine K est fabriquée par les bactéries présentes dans l'intestin, d'où la rareté des carences en cette vitamine.
Apports L a vit ami ne K 1, q ui p art icip e à la co ag ula t ion , e st ap po rt ée pa r l'alimentation. On la trouve en particulier dans les légumes verts (brocoli, chou, épinard, laitue) et dans l'huile de soja. Une grande partie des apports en vitamine K 2, q ui pa rticipe à l'o ssif ica tio n, e st assurée par les bacté ries d e la flor e intestinale. Cet te vitamine est également présente dans le foie, le lait , le fromage, le yogourt et les huiles de poisson. Les besoins en vitamine K, de l'ordre de 45 µg/jour chez l'adulte, sont très largement couverts par l'alimentat ion et par la sécrétion de la flore saprophyte. Semaine du 26 avril au 2 mai 2008 - LE JOURNAL DE LA SANTE
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Santé & MALADIE
Le Zona
Le zona Le zo na est u ne malad ie virale due au virus varicellezona
L
e zona apparaît chez un individu ayant déjà eu la varicelle aupara vant, le plus souvent dans l’enfance ; cette varicelle correspondait à une primo-infection. Après la varicelle, le virus va se loger silencieusement dans un ganglion nerveux. A l’occasion d’une fatigue, d’un surmenage, d’une baisse de l’immunité (maladie auto-immune, SIDA, …), ce virus peut refaire surface et donne un zona. Le zona est rare chez le sujet jeune, les causes sont variables mais le SIDA est envisagé ; un examen de sang (sérologie) peut être demandée pour faire le diagnostic.
Les signes du zona sont cutanés Le diagnostic de zona se fait devant l’apparition de plaques rouges sur la peau limitée à un métamère (c’est une zone cutanée qui correspond au territoire d’un nerf) ; elles se couvrent de vésicules remplies d’un liquide clair ; puis elles sèchent en formant des croûtes qui tombent quelques jours après. L’éruption est précédée quelques jours avant, de douleurs de type brûlure le plus souvent. Le diagnostic de zona est évoqué devant la localisation caractéristique de l’éruption cutanée : elle est unilatérale c'est-àdire qu’elle apparaît à un endroit particulier, d’un seul côté du corps, par exemple au niveau des côtes en demi-ceinture (zona inter-costal) ou d’un seul côté du visage,
t Jouez e z e n g a g
au niveau du front, de l’œil, du nez... Parfois des cicatrices persistent sous la forme d’une peau fine et pâle.
Le zona ophtalmique Le zona ophtalmique est une localisation ennuyeuse, il ne doit pas être pris à la légère, il peut intéresser toutes les parties de l’œil et entraîner une perte de la vue. Les algies post-zostériennes Les algies post-zostériennes sont des douleurs persistantes après la guérison du zona. Elles sont rares chez le sujet jeune. Elles peuvent se prolonger longtemps après l’éruption chez le sujet plus âgé et être handicapantes, diminuant la qualité de vie de ces patients. Plus le sujet est âgé, plus la guérison risque d’être longue, plus le risque de persistance des douleurs est grand. Le traitement Au niveau local, il faut éviter la surinfec-
tion : utiliser des savons doux, appliquer des anti-septiques pour éviter la surinfection. Eviter de gratter les lésions. Un zona n’est en général pas traité chez le sujet jeune, sauf un zona ophtalmique. En effet la maladie dure quelques jours et l’apparition de séquelles est rare.
L e t raitemen t d es z on as ophtalmiques Les zonas ophtalmi ques sont toujours traités à cause du risque de cécité. En plus du médicament anti-viral par voie orale, une pommade à l’acyclovir (antiviral) voire des corticoïdes locaux sont prescrits. Les médicaments antalgiques Pour lutter contre la douleur, des antalgiques tels que le paracétamol sont efficaces, parfois il est nécessaire d’utiliser la morphine. Des anti-dépresseurs peuvent être prescrits dans les algies post-zostériennes.
Gagner un DVD spécial santé en répondant à la question ci dessus au : 041 39 10 46. Qui appel t’on le père de la médecine 1. Hippocrate 2. Ibn Sina 3. Abou bakr al razi Un tirage au sort déterminera le gagnant de la semaine parmi les bonne réponses son nom sera communiqué dans l’édition de la semaine prochaine.
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Vaccin contre le Zona
Santé & VACCIN
Le premier vaccin contre le zona Zostavax, un vaccin contre le zona et les névralgies post-vénériennes vient de recevoir un avis favorable de l’Agence Européenne du Médicament (EMEA), indique le laboratoire Sanofi Pasteur MSD dans un communiqué de presse. S’il est approuvé, Zostavax® sera le premier vaccin contre le zona enregistré en Europe.
A
u cours d’une vaste ét ude de phase III comprenant pl us de 38 500 hommes et f emmes âgés de 60 ans e t pl us, le va ccin a réduit l’i nc idence du zona de 51, 3% par rapport a u pl acebo ; il a égale -
ment permi s de di minue r de 66,5% l ’i nc i de nc e des né vra l gi e s pos t zost ériennes. Rappelons que le zona est une mala di e vi rale due au vi rus va ri celle-zona. Le z ona appar aît c he z un indi vi du
a ya nt eu la va ricel le, le plus souvent dans l ’enfa nce . A près l a vari cell e, le vi rus va se loge r si l enci euse me nt dans un gangli on ner veux. Un j our l e vi rus refai t surfa ce et donne un z on a, fr é que mme nt à l’ oc c asi on d ’u ne f at i g ue , d’ un sur me na ge , d’une bai sse de l’i mmunit é. Bi en que l e z ona pui sse survenir à t out âge, son inci de nc e augme nt e c onsidérabl eme nt a vec l ’âge ; ai nsi, l es deux t i ers des cas de zona survi enne nt c hez des pe rsonne s de plus de 50 a ns. Le zona pe ut d’abord se ma ni fester sous forme de pi cotements, de démangeai sons ou de douleurs sur un c ôt é du c orps ou du visage ; i l évol ue e ns ui t e v er s une é r up t i on vé si culeuses uni lat éral e, acc ompagnée de doul eurs. Le zona peut ent raî ner des compl ic ati ons, le pl us souvent des névralgi es post- zost ériennes, c’e st à dire des doule urs neurol ogi ques per si st antes. Pl us le suj et est âgé, pl us la guéri son risque d’être longue, pl us l e ri sque de persi st ance des doul eurs e st grand.
Semaine du 26 avril au 2 mai 2008 -
LE JOURNAL DE LA SANTE
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Le bouche-à-bouche
Santé
Secourisme:
Fini le bouche-à-bouche! Le bouche-à-bouche, enseigné lors des stages de secourisme, ne doit plus être pratiqué en cas d’arrêt cardiaque. Le témoin doit se cantonner au seul massage cardiaque car le bouche-à-bouche est inutile et fait perdre du temps dans cette course contre la montre. Premiers soins d’urgence.
E
n c as d’arrêt c ardiaque, les techniques de réanimat ion ense igné es aux sec ouri st es, a u personnel médical et paramédi cal sont cardiorespirat oires. Ell es couplent l e massa ge cardia que et la vent il ati on assurée par l e bouc he -à-bouche. Les gestes de premie rs soi ns alt ernent 15 compre ssions thoraci ques et deux insuffl ati ons. Mais déjà e n 2005, l es cardiologues améri cains recommandai ent plutôt d’alt erner 30 compressions thoraci ques ave c touj ours se ul ement deux insuffla ti ons, en affirmant que le pronost ic en cas d’arrê t cardiaque étai t me ill eur a vec moins d’insuffla tions. Mais de l à à mont rer que la récupérati on des fonc tions vita les est supé rieure avec le ma ssage ca rdi aque seul… C’est ce que vient de fai re une
équipe de cherc heurs j aponai s. La sur vi e est m eil le ure san s b ou che -à-bouch e… Les t aux de survi e ont é té anal ysés c he z 4.100 adulte s vic ti mes d’arrêt ca rdi aque en dehors de t out e st ructure hospi tal ière et de vant t émoi n. Ava nt l ’arrivée des ambulanci ers, 3.000 n’ont bénéfi cié d’a uc une ma nœuvre de bouche-à-bouche, 400 d’un massage cardi aque excl usi ve ment et 700 d’une réa ni mat ion ca rdi ore spirat oire al ternant massage c ardiaque et bouche-à -bouc he . Trent e j ours aprè s une réa ni mati on réussi e, l e ta ux de survi e ét ait de l oin le plus ba s dans l e premi er groupe , sans aucun gest e d’urgence. En revanche, 22% des suj et s ayant reç u un unique massa ge ca rdi aque éta ient en vie, c ont re 10% dans l e groupe associ ati on massage ca rdi aque et bouche-à bouche.
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& PREMIERS SECOURS Le bouche-à-bouche ne sert à rien… du moins pour ranimer les victimes
L
e bouche-à-bouche ferait plus de mal que de bien. C’est la conclusion d’une étude japonaise publiée dans la revue médicale britannique de référence «The Lancet». En cas d’arrêt cardiaque, le massage cardiaque externe, sans bouche-à-bouche associé, pourrait s’avérer la meilleure technique à employer par des témoins. Après avoir analysé les taux de survie de plus de 4.000 adultes victimes d’arrêt cardiaque en présence de témoins sans formation médicale dans la région de Kanto au Japon, les chercheurs jugent «préférable» de préconiser le seul massage cardiaque externe (ou compression thoracique). Faible teneur en oxygène «Nous savons maintenant que la respiration artificielle non seulement ne sert à rien, mais qu’elle est souvent nuisible», résume Gordon Ewy de l’université d’Arizona qui a commenté l’étude dans «The Lancet». Lorsqu’une personne seule alterne bouche-à-bouche et massage cardiaque, comme préconisé jusque-là, cela entraîne des «longues interruptions» du massage cardiaque externe. Or, note-t-il, le taux de survie est plus élevé «lorsque le sang a une plus faible teneur en oxygène mais qu’il continue de circuler dans le corps grâce à des compressions thoraciques continuelles, que lorsque le sang contient beaucoup d’oxygène mais qu’il ne circule pas bien à cause de l’interruption des compressions thoraciques.»
Le journal de la santé
femme
Produits de beauté 100 % naturels
12 produits de beauté à faire vousmême! Envie de produits de beauté 100 % naturels et sans risques pour la santé ? Douze préparations rapides (lotion hydratante, masque, shampooing, déodorant, anticernes, anticellulite, autobronzant...) pour une trousse de beauté idéale et moins chère !
Semaine du 26 avril au 2 mai 2008 -
LE JOURNAL DE LA SANTE
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ba Beauté babababab 12 produits de beauté 1. Lotion hydratante
Ingrédients: 3 cuillères à soupe de feuilles de bourrache Préparation: Faites frémir (et non bouillir !) un litre d’eau. Versez-la sur la plante. Laissez infuser quelques minutes à couvert. Filtrez. Faites refroidir. Versez la lotion obtenue dans un flacon à bouchon. Application: matin et soir sur corps et visage. On peut compléter ce soin en prenant 1 gélule de bourrache (150 mg) deux fois par jour avant les repas, ou 1 à 2 gélules d’onagre (500 mg) par jour au cours du repas, ou encore 1 à 2 gélules de germe de blé (300 mg) matin et soir. Conservation: une semaine au réfrigérateur et dans un flacon bien fermé.
2. Déodorant sans parabens
à faire vousmême!
Selon plusieurs études, certains déodorants classiques seraient nocifs. Leurs parabens, ayant une action oestrogénique, augmenteraient les risques du cancer du sein… Il existe pourtant des solutions sans danger ! En déposant une fine couche saline sur la peau, la pierre d’alun combat les bactéries responsables des odeurs désagréables de la transpiration. Elle limite la sudation, sans boucher les pores et n’a aucune odeur. Elle est disponible en pharmacie et en parapharmacie. Application : appliquez la pierre d’alun légèrement humidifiée sur une peau propre et sèche, matin et soir. Conservation : pas de précautions particulières.
3. Purificateur de teint Ingrédients: 1 poignée de thym + 1 poignée de camomille romaine (ou de sauge) Préparation: plongez les plantes dans l’eau froide. Portez à ébullition. Laissez mijoter 15 min à couvert. Filtrez. Versez dans un grand bol. Placez votre visage au-dessus, la tête recouverte d’une serviette, 10 min. Application: une fois par semaine. Conservation: 24 heures au réfrigérateur dans un récipient fermé. A noter: Pour les peaux sensibles, optez pour une infusion de lavande, de tilleul, de mauve, de menthe ou d’ortie (3 cuillerées à soupe de plantes pour un litre d’eau). Ce soin est déconseillé en cas de couperose.
4. Anticernes Ingrédients: 1 poignée de camomille romaine ou d’hysope. Préparation: faites frémir (et non bouillir !) un litre d’eau. Versez-la sur la plante et laissez infuser quelques minutes à couvert. Filtrez. Versez dans un flacon à bouchon. Application: tamponnez à l’aide d’un coton les zones concernées chaque soir après le démaquillage. Conservation: une semaine au réfrigérateur dans un récipient fermé. A noter: en cas de paupières congestionnées, appliquez en lotion ou en compresses une infusion de bleuet, d’hysope, de rose pâle ou de fleur d’oranger (3 cuillerées à soupe pour un litre d’eau).
5. Masque désincrustant Ingrédients: 2 cuil. à soupe d’argile blanche, 3 cuil. à soupe de thym ou de camomille Préparation: réalisez une infusion de thym ou de camomille (3 cuil. à soupe pour 1 l. d’eau frémissante). Diluez ensuite l’argile blanche dans un peu d’infusion. La pâte doit être homogène. Application: une fois par semaine sur le visage en prenant soin d’éviter les contours des yeux. Laissez sécher 15 min. Rincez abondamment. Conservation: maximum une semaine au réfrigérateur dans un récipient fermé pour l’infusion. La préparation ne se conserve pas.
16 LE JOURNAL DE LA SANTE - Semaine du 26 avril au 2 mai 2008
6. Tonique visage
Ingrédients: 3 litre d’eau de ro Préparation: m dans une cassero tion. Laissez fré dans un flacon à peau grasse peu mélange d’eau d chaque). Enfin, pliquant tous les soirs 10 min (sur un d’infusion de coquelicot, romarin, ti Application: tous les matins à l’aid Conservation: Maximum une sema pient fermé.
7. Bain adoucissant
Ingrédie Prépara d’eau et l’infusion (38 °C). Utilisatio à 20 min une fois par semaine. A noter : pour optimiser l’effet déte au moins une demi-heure après en êt per de vous ou en prenant un bon li
bababababababa
cuil. à soupe de cerfeuil frais et ¼ se mélangez le cerfeuil et l’eau de rose ole d’un litre d’eau. Portez à ébulliémir une demi-heure. Filtrez. Versez à bouchon. A savoir : celles qui ont la vent remplacer l’eau de rose par un de rose et d’hamamélis (1/8 de litre de on peut compléter cette lotion en apne peau démaquillée) des compresses illeul ou de tussilage. de d’un coton ! aine au réfrigérateur et dans un réci-
ents: 3 poignées de thé vert tion: jetez le thé vert dans trois litres portez à ébullition. Ajoutez ensuite n dans une baignoire d’eau chaude
on: prélassez-vous dans cet élixir 15
ente de ce bain, tâchez de rester zen tre sortie en continuant à vous occuvre.
8. Shampooing
Ingrédients: 1 poignée de saponaire Préparation: faites frémir (et non bouillir !) un litre d’eau. Recouvrez-en la plante et laissez infuser 15 min à couvert. Filtrez. Versez dans un flacon à bouchon. Application: directement sur les cheveux (le mélange doit être tiède) à la fréquence d’un shampooing normal. Conservation: une semaine au réfrigérateur dans un récipient fermé. A noter: Pour le rinçage, optez pour une infusion de bleuet, d’eucalyptus ou de lavande (3 cuillères à soupe pour un litre d’eau) qui rendent brillants les cheveux. Et pour optimiser le résultat, ajoutez à l’eau du dernier rinçage (de préférence à l’eau froide), une cuillère à soupe de vinaigre de cidre.
9. Soins capillaires Ingrédients: Bruns: 3 cuil. à soupe de sauge, thym, feuilles de noyer ou lierre Blonds: 2 poignées de matricaire, fleurs de rhubarbe ou souci +1 jus de citron Blancs: 1 poignée de thé + 1 poignée de sauge Préparation: Blonds et blancs (décoction) : plongez les plantes dans l’eau froide. Portez à ébullition. Laissez mijoter 15 min. Filtrez. Bruns (infusion) : faites frémir un litre d’eau. Versez sur la plante. Laissez infuser quelques min. Filtrez. Application: en rinçage après chaque shampooing. Conservation: 24 h pour la décoction, 1 semaine pour l’infusion, au réfrigérateur dans récipient fermé.
10. Lotion anticellulite Ingrédients: 1 poignée de reine-des-prés, 1 poignée de lierre terrestre, 1 poignée d’écorce de marronnier d’Inde, 1 poignée de goémon. Préparation: plongez les plantes dans l’eau froide. Portez le mélange à ébullition. Laissez mijoter 15 min à couvert. Filtrez. Application: chaque jour sur les zones concernées (cuisses, fessiers, ventre, bras...). A noter : vous pouvez aussi verser la tisane dans un bain, 1 fois par semaine. Conservation : Maximum 24 h au réfrigérateur et dans un récipient fermé.
11. Durcisseur d’ongles Ingrédients: 1 poignée de prêles Préparation: plongez les plantes dans l’eau froide et portez le mélange à ébullition. Laissez mijoter 15 min à couvert. Filtrez et versez dans un grand bol. A noter: on peut prendre en complément, une infusion d’ortie en cure de 6 mois ou une infusion de prêles en cure de 10 jours par mois pendant trois mois. Application: vous pouvez trempez vos ongles dans ce durcisseur, 10 min tous les jours. Conservation : maximum 24 h au réfrigérateur et dans un récipient fermé.
12. Autobronzant Ingrédients: 5 poignées de thé noir Préparation: - Pour le corps : remplissez votre baignoire d’eau chaude (38 °C). Mettez-y le thé noir (5 poignées pour un litre d’eau). Détendez-vous dans ce bain durant 20 min. - Pour le visage : appliquez la décoction de thé noir (5 poignées de plantes plongées dans 1 litre l’eau froide, portées à ébullition et ayant mijoté 15 min à couvert). Application: 1 fois par semaine. A noter : sur le visage, évitez la racine des cheveux et évitez les contours les sourcils. Conservation: 24 h au réfrigérateur dans un récipient hermétique. Semaine du 26 avril au 2 mai 2008
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Bébé
Santé & BÉBÉ
Avec quelques petits gestes et un peu de câlin et de passiance, l’heure du bain peut devenir l’heure la plus apprécié de la journée de votre bébé
L’heure du bain Comment l’aider à apprécier le bain?
P
our ai der votre bébé à mieux apprécier le moment de son bain, nous vous proposons diverses solutions. Donnez-lui son bain lorsqu’il a été nourri (mais pas après sa tétée) et est calme. Pourquoi ne pas essayer le matin, où les petits sont plus coopérants qu’en fin de journée ? Prévoyez des collants ou tapis de bain, pour éviter les glissades. Si vous prenez le bain avec lui, (Pourquoi pas ?), afin de profiter d’un moment de détente et de calin, mais évitez de lui donner le sein systématiquement. Quel moment apprécie-t-il le moins ? L’immersion dans l’eau, la toilette, la sortie du bain ? Lavez-vous votre petit sur la table à langer puis rincé dans son bain ou faites-vous
t out direc tement dans son bain? Dans le premier cas, les bébés ressentent une sensation de froid qui les fait plus vite pleurer.Avez-vous essayé de lui donner son bain dans une petite baignoire en plastique ? Il serait peut-être rassuré par ses di mensions rédui te s ? Comment cela se passe-t-il avec le papa qui n’a pas eu les m ê m e s c rai ntes de l ’ea u ? e t surtout, essayez aut ant que possible d’être détendue, vot re bébé capt e vos craint es plus que vous ne l e pensez...
Comment procéder ?
S
oyez méthodique et orga nisée : préparez la pièce où vous allez donner le bain avant d’y amener Bébé. Vérifiez qu’ell e soi t suffisamment chauffée apportez tout ce dont vous aurez besoin: serviette, savon,... de manière à avoir tout à portée de main. Faites couler l’eau du bain : jamais plus de 10 centimètres d’eau. Placez Bébé sur son coussin à langer. Déshabillez-le doucement, mouillez-le, savonnez-le à mains nues et puis glissez-le délicatement dans le bain en lui
soutenant bien la tête. Rincezle et laissez-le barboter quelques mi nute s tout e n l e mouillant fréquemment pour éviter qu’il ne prenne froid. S ort ez-le et envel oppez-l e dans une gr ande servie tt e avant de le déposer sur son coussin à langer. Nettoyez ses organes génitaux à l’aide d’un coton d’ouate qui ne peluche pas - enduit d’huile d’amande douce. Massez Bébé, enduisez-le de crème hydratante,... Voilà, il est prêt à être langé et habillé.
Les laits de toilette
Q
ue ce soit au nivea u du visage ou de tout le corps, la peau de bébé a besoin d’être souvent nettoyée. En effet, comme la peau est un organisme vivant, les couches de tissus se renouvel lent const amment, les couches les plus profondes chassent les couches superficielles qui desquament et sont détruites par un phénomène microbien naturel. Se laver a pour fonction d’él iminer ces résidus. Les l aits de toilette conçus pour l es bébés sont tous hypoallergéniques, cela signifi e que tous leurs composants ont été testés pour ne
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provoquer ni allergie ni intolérance. Ils sont notamment équilibrés en pH neutre, c’est-à-dire que leur acidité est la même que celle de la peau. Les laits de toilette s’utilisent essentiellement au moment du change ou pour une petite toilette du visage. Ils peuvent également servi r de produit adoucissant pour de pe ti ts massa ges, voire même pour aider le passage d’un supposi toir e ou du thermomè tre. Si le lait de t oi lette néc essi te un ri nç age, n’oubliez jamais de sécher la peau de bébé, particulièrement les petits plis où il ne doit rester aucune trace d’humidité sous peine de provoquer des irritations.
Santé
& REPRODUCTION & SEXUALITÉ
Fibrome
Le Fibrome Un fibrome est une tumeur bénigne de l’utér us. Il est aussi appelé myome ou fibromyome.Il se développe aux dépends du muscle utérin, le myomètre. Cette tumeur est arrondie, ou polylobée. Elle fera parler d’elle différemment selon sa taille (de la grosseur d’une noisette à quelques centaines de grammes) et selon qu’elle se développe dans la cavité utérine, à l’intérieur de la paroi ou vers l’extérieur de l’organe. Il peut y avoir un seul fibrome ou plusieurs.Le fibrome est relativement fréquent surtout chez la femme aux alentours de la quarantaine, ilse développe sous l’influence des hormones ovariennes, la progestérone et les oestrogènes. Parfois silencieux Le fibrome ne fait pas toujours parler de lui; il peut être totalement asymptomatique et être découvert à l ’occasion d’une échographie.Dans d’autres cas, il sera découvert devant des signes divers: - signes utérins : anomalies des règles avec des ménorragies, c’est à dire des règles abondantes, avec des caillots parfois, trop longues, traînantes. Le fibrome peut donner aussi des métrorragies c’est-à-dire des saignements entre les règles. Ce sont les fibromes qui se développent dans la lumière de l’utérus qui sont responsables de ces signes. - une pollakiurie (envie fréquente d’uriner), une incontinence urinaire, une constipation, … peuvent révéler la présence d’un fibrome qui comprime les organes de voisinage : vessie, côlon et rectum essentiellement. Ce seront plutôt les fibromes à développement externe.- une pesanteur, des douleurs du petit bassin, une augmentation du volume de l’abdomen, voire une infertilité sont parfois révélateurs d’un fibrome. Chez le médecin Le médecin pourra souvent sentir un fibrome volumineux au toucher vaginal, au toucher rectal et/ou à la palpation abdominale. Il examinera attentivement le col de l’utérus avec un spéculum pour rechercher une lésion éventuelle, un cancer. Il cherchera aussi la présence d’un prolapsus (une descente d’organes), une pathologie ovarienne, … L’échographie L’échographie du petit bassin visualisera le fibrome, le localisera, le mesurera. Dans le même temps, il sera possible d’observer
tout le reste de l’uté rus et le s ovaires.D’autres examens peuvent être prescrits: une hystérographie qui est une radiographie de la lumière de l’utérus grâce à l’injection d’un produit de contraste, elle permet de juger de la taille d’un fibrome qui se développe dans la cavité utérine, de rechercher des si gnes de mali gnit é. L’hystéroscopie qui est l’introduction d’un endoscope (une caméra miniature au bout d’un tube) dans la cavité de l’utérus et qui permet de visualiser directement un fibrome, de rechercher un cancer.Dans les cas douteux, il est possible de faire une IRM et de voir des coupes de tout le petit bassin. Les complications du fibrome Les saignements peuvent provoquer une anémie parfois importante.Les fibromes peuvent éventuellement se nécroser ; rarement ils dégénèrent et se transforment en cancer.Par contre, un cancer peut être associé à un fibrome et il est nécessaire de le diagnostiquer. La prise en charge sera alors différente.Trop gros, les fibromes peuvent entraîner une compression des organes voisins, en particulier la vessie et des voies urinaires, et retentir sur la fonction rénale, sur le gros intestin, le sigmoïde et le rectum, et donner une constipation opiniâtre.Ils peuvent favoriser un prolapsus.Ils peuvent être responsables de stérilité.Après ablation, il peut s’en développer d’autres.Un fibrome peut être présent au moment d’une grossesse. La grossesse doit être surveillée de près, à tout moment il peut donner des complica-
tions de par sa taille et sa localisation. Le traitement Seuls les fibromes symptomatiques seront trai tés, l es autres seront seulement surveillés.Un traitement médical peut être donné : schématiquement c’est une pilule oestro-progestative qui entraîne un blocage de la fonction ovarienne. Ce traitement est souvent proposé pour diminuer la taille d’un gros fibrome avant d’être enlevé chirurgicalement. Les fi bromes sont souvent en levés chirurgicalement Plusieurs techniques chirurgicales sont possibles ; les équipes proposent ce qu’elles savent bien faire.La laparotomie, c’est-àdire une intervention à ventre ouvert, est la technique la plus ancienne.La coelioscopie ou endoscopie et une technique qui date d’une trentaine d’années. Elle consiste en l’introduction d’une caméra d’endoscopie dans le ventre, souvent au niveau de l’ombilic, par un petit trou de un centimètre ; les outils d’endoscopie, pinces, ciseaux, … sont des outils minuscules; ils sont introduits à travers des trocarts de quelques millimètres de diamètre. Cette technique est réservée à des équipes entraînées surtout pour les gros fibromes. Elle permet une hospitalisation moins longue.D’autres équipes chirurgicales enlèvent les fibromes qui se développent dans la lumière utérine par voie vaginale ; là aussi les équipes doivent être entraînées. Hystérectomie ou non ? Quand les femmes sont ménopausées ou proches de la ménopause, on leur propose d’enlever l’utérus avec le ou les fibromes afin d’éviter les récidives : cette intervention s’appelle une hystérectomie. Si le col reste en place, l’hystérectomie est sub-totale. Si le col est enlevé avec l’utérus, l’hystérectomie est totale. Il est possible d’enlever aussi les trompes et les ovaires, l’hystérectomie est sub-tot ale ou tot ale et élargie.les chirurgiens mettront tout en œuvre pour préserver l’utérus des femmes qui désirent des enfants. Evidemment, quand l’utérus est enlevé, la stérilité est définitive.
A retenir Le fibrome est une tumeur bénigne de l’utérus, elle peut être gênante par sa taille et son emplacement. En général elle ne dégénère pas en cancer mais un cancer peut lui être associé.Seuls les fibromes qui font parler d’eux sont traités, le plus souvent par la chirurgie d’exérèse.Il est souvent proposé d’enlever l’utérus avec ou sans les ovaires chez la femme ménopausée ou pas loin de l’être. Semaine du 26 avril au 2 mai 2008
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Les dangers du réfrigérateur
Santé
& PREVENTION
Les dangers du réfrigérateur Le réfrigérateur est, depuis longtemps, un élément incontournable du confort moderne. Présent dans tous les foyers, il facilite la conservation des aliments et simplifie la vie. Pourtant, défaillant ou mal utilisé, le réfrigérateur peut rapidement devenir une source de dangers et il est chaque année responsable de graves infections. Pour assurer une bonne conservation des produits et ralentir la croissance de la plupart des bactéries, un réfrigérateur doit garantir une température moyenne d'e nviron 4°. Il doit également être bien utilisé et faire l'obj et d'une att ention particulière en ce qui concerne l'hygiène. Des règles qui semblent trop souvent méconnues. Cert ai nes ét udes dé mont rent que dans près de 25 % des cas, l a température de nos réf rigé rat eurs est supérieure à la norme, que p lus d' un ut il i sat eur sur t r oi s ne con naî t ri en a u fonct ionnement de son apparei l et que nos t oi lett es sont bien souvent nettoyées plus fréquemment que l'endroit où nous conservons les denrées périssables.
La bonne température La grande majorité des réfrigérat eurs en se rvic e aujourd'hui ne perme t pas d'obtenir une température uniforme. Dans la plupart des cas, il existe une 'zone froide' (située en haut ou en bas en fonction des modèles) où elle est comprise entre 0° et 4° et des endroits où elle s'élève jusqu'à 8°. La l ocalisat ion de cet te 'zone froide' est essentiell e pour ut iliser au mi eux son frigo. En l'absence d'indication claire et d'un système de contrôle de la température (obligatoires depuis 2002), le seul moyen permettant de vérifier le bon fonctionnement de l'appareil et de situer avec précision la 'zone froide' reste l'acquisition d'un thermomètre qui sera placé à l'intérieur de l'appareil, dans un verre d'eau. Une protection limitée Le réfrigérateur ne protège pas de tous les risques d'infection par les germes nocifs qui prolifèrent naturellement sur une grande majorité des aliments (viande, œufs, produits carnés, produits laitiers non pasteurisés, crudités, produits de la mer...) que nous y entreposons. Ces germes, responsables chaque année de nombreuses infections graves et de décès, sont répartis en deux grandes familles. Les mésophiles 'traditionnels',
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comme les salmonelles, repérables car ils altèrent les aliments en provoquant fermentation, putréfaction et mauvaises odeurs, et les psychotrophes 'modernes', comme la listériose, plus inquiétants encore car ne provoquant aucune altération décelable des aliments contaminés. La croissance des premiers est fortement ralentie par le froid alors que les seconds prolifèrent sans problème jusqu'à 0°.
Les dangers du réfrigérateur
Santé & PREVENTION Chaque chose à sa place Pour limiter au maximum les risques de cont amination, il faut apprendre à ranger le réfrigérateur et à ne pas trop le remplir pour ne pas entraver la circulation du froid. Les denrées les plus périssables (charcuteries, viandes, desserts lactés, fromages frais…) seront placées dans la zone la plus froide (entre 0° et 4) au plus tard deux heures après leur achat. Les œufs devront être entreposés à l'intérieur du réfrigérateur et non pas dans la porte où, à cause des changements fréquents de température, on préférera stocker des produits moins sensibles. Pour éviter toute contamination d'un aliment à un autre, il est préférable de couvrir les plats de service contenant des rest es, d'isoler l es ali ments pouvant être souillés comme les légumes et les fruits crus, d'e mballer avec du film transparent ou du papier aluminium ce qui peut l'être et de placer la viande crue dans un récipient qui évitera que son jus ne se répande. Enfin, pour maintenir la température au plus bas, on ne placera les aliments au réfrigérateur que lorsqu'ils sont parfaitement refroidis. Une hygiène irréprochable Un réfrigérateur doit être nettoyé une fois par semaine à l'eau savonneuse pour éviter la prolifération des bactéries et des moisissures. Il doit aussi être désinfecté dans les moindres recoins au moins une fois par mois avec de l'eau de Javel diluée que l'on veillera à bien rincer pour éviter la corrosion. À cette occasion, il faut aussi penser à enlever les miettes et les particules alimentaires diverses qui se cachent dans les bourre le ts e n c aoutc houc
d'isolation et qui représentent de véritables nids à microbes. Certains germes, protégés par un biofilm, peuvent subsi st er très longtemps dans les angles et sur les parois, même sous une couche de givr e. Il faudra donc aussi dégivrer le réfrigérateur très régulièrement. Enfin, on veillera à ne pas l aisser d'ali ments 'oubliés' qui constituent un terrain favorable à la contamination.
Consommer à temps Contrairement à certains appareils professionnels et aux congélateurs, les réfrigérateurs grand public ne sont pas faits pour stocker les denrées pendant de longues périodes. Ils ne servent en aucun cas à conserver les produits frais audelà de la date limite de consommation indiquée sur les emballages. Cette date implique que la conservation a lieu à la température préconisée. Plus les aliments passent de temps au réfrigérateur, plus les risques d'intoxication se multiplient, il est donc important de ne pas hésiter à j eter quelque chose qui semble avoir traîné un peu trop longt emps au fond du réfrigérat eur familial. D'autre part, les restes, même convenablement emballés, devront être consommés rapidement et un produit fragil e sorti du fri go et ayant passé plus de 20 minutes à l'extérieur devra être jeté.
Les 8 points clés d'une bonne hygiène en cuisine Nous sommes entourés de microbes. Rappel sur les quelques règles élémentaires qui se doivent de gouverner notre cuisine pour éviter qu'ils ne tombent dans notre assiette. Les risques infectieux L'hygiène dans la cuisine permet de se protéger des infections alimentaires. Dans son livre "On s'en lave les mains", le Dr Frédéric Saldmann nous incite à appliquer au quotidien quelques règles précises et efficaces. •Laver son réfrigérateur toutes les deux semaines avec de l'eau javellisée ou vinaigrée. •Utiliser les différents compartiments afin de ne pas mélanger les aliments crus en provenance de l'extérieur avec des aliments cuits prêts à être consommés. •Eviter les restes et ne jamais les conserver très longtemps. S'ils ne sont pas consommés le lendemain ou le surlendemain, il faut les jeter. Plus ils sont conservés, plus ils contiennent de germes. •Se laver les mains très soigneusement avant de faire la cuisine et après avoir manipulé des aliments crus. •Jamais de planche à découper en bois car les microbes se nichent dans les rainures et s'y multiplient, malgré le lavage après chaque emploi. •Changer de torchon très souvent, au risque de contaminer tout ce que l'on souhaite essuyer (vaisselle, ustensiles, aliments, mains…). •Laver son éponge après chaque usage et la changer aussi souvent que possible. Une éponge est un véritable réservoir à germes… •Laver la poubelle au moins une fois par semaine à l'e au de javel.
Risques alimentaires particuliers Le cas des viandes Seule une cuisson à cœur des viandes et des poissons permet de se prémunir contre certains agents infectieux comme les Listéria. Le risque infectieux est tout particulièrement élevé avec la viande hachée. Le fait qu'elle soit hachée puis étalée augmente considérablement la perméabilité aux microbes, les manipulations et au final les contacts possibles avec les micro-organismes environnants. Il est donc recommandé de manger les steaks hachés rapidement après l'achat et de bien les cuire, c'est-à-dire que la viande ne doit pas être rouge au centre. A noter également qu'il est impératif de bien laver toutes les herbes aromatiques… Semaine du 26 avril au 2 mai 2008 -
LE JOURNAL DE LA SANTE
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Le reflux gastro-oesophagien
Santé & MALADIE
Le reflux gastro-oesophagien et la hernie hiatale Le cardia est la jonction entre l’œsophage et l’estomac; cette jonction est normalement placée juste sous le diaphragme après le passage de l’œsophage dans l’abdomen.. gastro-oesophagien (RGO). Des examens complémentaires inutiles le plus souvent. Les examens complémentaires sont rarement indispensables devant un RGO isolé.
L
e cardia est un sphincter: il s’ouvre pour faire passer le bol alimentaire dans l’estomac, puis il se referme. Le cardia est souvent le siège d’un dysfonctionnement parce que cette zone gastrooesophagienne a glissé au-dessus du diaphragme, dans le thorax : c’est la hernie hiatale. Le cardia peut être hypotonique, il se refermera mal et du contenu gastrique pourra refouler dans l’œsophage : c’est le reflux gastro-oesophagien (RGO). Le cardia est souvent le siège d’un dysfonctionnement parce que cette zone gastrooesophagienne a glissé au-dessus du diaphragme, dans le thorax : c’est la hernie hiatale. Le cardia peut être hypotonique, il se refermera mal et du contenu gastrique pourra refouler dans l’œsophage : c’est le reflux
Dans certains cas, il est en revanche judicieux de procéder à une endoscopie digestive haute, c'est-à-dire de passer un tube par la bouche, puis dans l’œsophage et l’estomac avec une caméra au bout, pour visualiser et évaluer l’étendue d’une lésion de l’œsophage, du cardia, pour éliminer un ulcère gastrique ou duodénal, pour rechercher une lésion oesophagienne métaplasique ou cancéreuse et faire des biopsies surtout si le patient a plus de 50 ans, s’il est amaigri, anémié, ou a fait une hémorragie digestive. A fortiori s’il fume et s’il boit souvent de l’alcool. Il est parfois possible de faire une pHmétrie c'est-à-dire de mesurer pendant 24H le pH de l’œsophage en cas de doute sur la présence d’un RGO.
A retenir
Le traitement médical est en général efficace Certaines mesures hygiénodiététiques et posturales sont proposées : surélever la tête du lit avec des cales, ne pas se coucher juste après un repas, éviter la position penchée en avant, éviter le tabac, les boissons alcoolisées, un amaigrissement est conseillé en cas de surpoids.
Les traitements anti-acides sont nombreux Les pansements soulagent rapidement les douleurs et seront prescrits à la demande ; ils peuvent parfois provoquer des troubles du transit, soit des diarrhées, soit une constipation selon le produit. Les anti-acides sont nombreux, ils tamponnent l’acidité du contenu gastrique. Les IPP (les inhibiteurs de la pompe à protons) ont nettement amélioré le traitement du RGO. Un traitement médical bien conduit suffit en général à contenir les poussées de RGO. Un traitement chirurgical peut parfois être nécessaire malgré tout pour traiter la hernie hiatale : le cardia est repositionné dans l’abdomen et fixé par un dispositif anti-reflux.
le flux ga stro-oe sopha gien La hernie hiatale est révélée pa r re e de liquide gastr ique d ans qui c orres pond à la p résenc plupart du temps isolé, sans l’oesophag e. Il est fréq uent, la gnateur, sans altér ation d e la autre sign e clinique accompa écessitera une prise en ch arge muq ueuse oesophagien ne ; il n les tra itements an ti-acide s et s’il est douloureu x et g ênant, lupart du temps. pan semen ts son t effica ces la p eront peut être nécessaires pour Des examens endoscop iques s le et/ou faire une bio psie. Il faut visualiser une lésion éventuel RGO s’as socie à un être parti culière ment vigilant si le agie, des ex am en s am a igris sem en t, un e hé morr t à la r echerche de la cause de compléme ntaires s’imposeron ant alors un point d’appel. l’altération de l’éta t général, le RGO ét
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Pomme de terre
Santé & Nutrtion
Tout savoir sur la pomme de terre Nous consommons en moyenne de 35 à 40 kg de pommes de terre chaque année. Sans compter les 25 kg qui se trouvent sous forme de produits transformés. Qu’on le veuille ou non, la pomme de terre tient une certaine place dans notre vie ! Un tubercule Inca La pomme de terre est originaire du Pérou. Elle y fut découverte par Pizarro et implantée en Europe à partir de 1534. Mais personne ne voulait de cet aliment qui avait la réputation de rendre fou ! Il a fallu plus d’un siècle, beaucoup de famines et l’acharnement d’Auguste Parmentier, agronome sous le règne de Louis XVI, pour que la pomme de terre devienne enfin un légume consommé de tous. Aujourd’hui, la pomme de terre est cultivée dans toute la France, qui en est le troisième producteur européen. C’est une denrée majeure, comme légume et comme produit transformé (chips, flocons etc.), utilisée également en distillerie, en féculerie et en biscuiterie. Un grand choix toute l’année On trouve des pommes de terre à chair ferme et de consommation courante toute l’année grâce à la succession des variétés. Mais aussi au stockage avec des inhibiteurs chimiques et des germicides ou bien à l’irradiation qui empêche également la germination : ces traitement sont obl igat oi rement ment ionnés sur l’emballage ou l’affichage. Existent aussi des pommes de terre cuites à l’eau ou à la vapeur, en barquettes ou en sachets sous-vide ou bien coupées (en cubes, en rondelles ou en frites), précuites et surgelées ou encore en flocons pour les purées instantanées. Elle se cuit à l’eau ou à la vapeur, à la poêle et sautée, au four, en friture ; elle s’accommode en gratin, en purée, en ragoût ; elle se mélange avec des oignons, de la crème, des fines herbes, des lardons etc. Mais toutes ces différentes préparations, sauf la cuisson à la vapeur ou à l’eau, modifient la valeur nutritionnelle de la pomme de terre. Les pommes de terre cuites à l’eau ou à la vapeur et conditionnées sous-vide ont la même valeur alimentaire.
Les pommes de terre vendues surgelées ont t ouj ours ét é pré cui te s da ns une graisse. Ce qui modifie leur valeur alimentaire.
Nutrition Tubercule farineux, la pomme de terre tient une place à part dans la classification nutritionnelle des légumes. Elle est en effet assez riche en glucides : 16 à 20%, selon son degré de maturité. L’index glycémique des pommes de terre est plutôt élevé : les glucides de la pomme de terre sont assez rapidement absorbés et utilisés par l’organisme. Ils ne sont pas nocifs pour autant et ça n’est pas une raison pour éliminer les pommes de terre de son alimentation comme cela a parfois été recommandé. D’ailleurs, cet index glycémique diminue lorsque les pommes de terre sont accompagnées de viande. Pauvre en calories (sauf quand elle est frite !), la pomme de terre contient aussi protéines, fibres, sels minéraux, quelques vitamines du groupe B et un peu de vitamine C. Celle-ci disparaît au fur et à mesure du st ockage (40 mg à la cueillette - 15 mg après 4 à 5 mois de stockage) et lors de la cui sson. Pour préserver vit amine s e t minéraux, il faut éviter de les laisser tremper, surtout si elles sont fi nement coupées. Et les cuire le plus souvent possible entières et dans leur peau. On peut tout à fait consommer des pommes de terre tous les jours, même dans le cadre d’un régime hypocalorique. Il faut simplement les cuisiner avec le moins de matières grasses possible. En effet, lorsque les pommes de terre sont cuites dans de la graisse, et surtout dans une friture, un échange déplorable
se produit : de l’eau s’échappe tandis que des lipides pénètrent dans la chair. Plus les pommes de terre sont coupées finement, plus cet échange est intense. Il peut atteindre des proportions vraiment navrantes. Les pommes de terre frites sont à consommer une fois par semaine. Quant aux pommes de terre chips, elles sont un produit de grignotage particuli èrement dangereux pour l’équi libre alimentaire.
Semaine du 26 avril au 2 mai 2008 -
Valeur nutritionnelle
Pomme de terre cuite à l’eau Pour 100 g : 81 Calories Eau : 78 g. Protéines : 1,5 g. Glucides : 19,7 g. Lipides : 0,1 g. Fibres : 1,3 g. Potassium : 330 mg. Magnésium : 18 mg. Phosphore : 30 mg. Calcium : 6 mg. Fer : 0,3 mg. Vitamines B1 : 0,1 mg. Vitamine B2 : 0 mg. Vitamine B6 : 0,1 mg. Niacine : 1 mg. Folates : 13 µg. Vitamine C : 9 mg. Pommes de terre frites Pour 100 g : 275 Calories Lipides : 15 g. Pommes de terre chips Pour 100 g : 520 Calories Lipides : 36 g.
LE JOURNAL DE LA SANTE
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Santé & ENQUETE
Aliments amaigrissants
Des aliments qui font maigrir ? Ça existe ! Le saumon, le thé ou encore les fruits de mer sont dotés de vertus amincissantes. Certains brûlent même les graisses ! Régime ou pas, ils aident à garder ou retrouver la ligne... sans souffrir.
9 aliments qui font ma 1. La courgette affine la silhouette! Très pauvre en sodium, donc en sel, la courget te est un excellent allié pour s’affiner. Elle limite la rétention d’eau, mais surtout, elle est majoritairement composée de liquide. Résultat, elle facilite l’élimination des toxines, des graisses, donc de la cellulite ! Enfin, sa peau est bourrée de fibres, ce qui booste le transit et la perte de poids ! Ses apports caloriques: ils sont insignifiants ! 15 cal/100g! Calme-t-elle l’appétit? La courgette affiche un taux de satiété plutôt moyen. Prévoyez une pomme en cas de creux ! Sa valeur glycémique : Zéro ! Dépourvue de sucre, elle ne fait pas monter le taux de glycémie, ce qui évite de stocker les calories !
2. Saumon = brûleur de graisses! Le saumon a la réputation d’être un produit gras. Erreur! C’est un allié minceur. Il apporte de "bonnes graisses", les fameux oméga-3 (également bénéfiques aux artères et au cerveau). Ces nutriments empêchent le stockage des mauvais lipides et favorisent un meilleur traitement des sucres par les cellules. Ses apports caloriques: 170 cal/100 g. Calme-t-il l’appétit ? Fumé ou cuit, le saumon calme toujours l’appétit. Sa valeur glycémique: Zéro (il évite de stocker les calories)!
3. La pomme: un coupe-faim naturel! La pomme est riche en pectine, un nutriment qui agit comme un coupe-faim et contribue à stabiliser le taux de glycémie. Ce fruit, très faible en calories, permet aussi une bonne élimination des graisses. Les fibres de la pomme gonflent dans l’estomac, où elles déposent un gel visqueux qui piège les lipides. Cuite ou crue, il est conseillé de la manger avec sa peau (bien lavée et bio) car elle contient des fibres qui sti mulent le transit. A noter : 100 g de pomme non épluchée = 3,7 g de fibres. 100 g de pomme épluchée = 2,1 g de fibres.
4. Melon: excellent pour éliminer! Le melon est le fruit idéal pour éliminer ! Il est bourré de minéraux (carotène, phosphore, calcium, fer, cuivre, zinc), tous dotés de vertus laxatives. Résultat, il stimule le transit, évite de stocker et de prendre du poids. Sa forte teneur en potassium est également un allié "ventre plat" ! Ses apports caloriques: 48 cal/100 g. Calme-t-il l’appétit? Son taux de satiété est valable. Il contient du fructose, des sucres lents. Sa valeur glycémique: 4 ! C’est plus que la courgette, mais relativement faible comparé à beaucoup d’aliments (de 0 à 10, la charge glycémique est faible, de 11 à 19, elle est élevée, audelà de 20, elle est synonyme de problème de santé).
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Santé & ENQUETE
Aliments amaigrissants 7. Le thé : il évite de stocker ! Non seul ement le thé n’apporte aucune calorie, mais en plus, il dimi nue et régule le taux de glycémie (sucre sanguin). En fait, il stimule l’insuline, hormone qui facilite la pénétration du sucre dans l es cell ules, et diminue par conséquent le taux glycémique. Résult at, on stocke moins les calories. Aut re atout : les polyphénols du thé aident à brûler les lipi des. Enfin, la boisson à des propriétés diurétiques qui facil itent l’élimi nation des toxines et des graisses... Ses apports caloriques : 0 cal/100 g, comme l ’eau. Calme-t-il l’appétit ? Le thé affiche un taux de sati été très faible. Sa valeur gl ycémique : Zéro (à condition de ne pas ajouter de sucre !).
8 Cabillaud: il élimine les sucres!
aigrir 5. La moule: pleine de nutriments minceur! La moule accumule les nutriments minceur ! Fer, zinc, sélénium et vitamine B se retrouvent si fortement concentrés dans ce fruit de mer qu’une seule portion suffit à fournir à votre organisme 25 % des apports nutritionnels quotidiens. Or, ces nutriments donnent un véritable coup de fouet, ce qui augmente la combustion des calories. Ses apports caloriques: 118 cal/100 g ! A consommer en petite dose ! Calme-t-elle l’appétit? La moule affiche un taux de satiété moyen. Sa valeur glycémique: Zéro ! Dépourvue de sucre, elle n’augmente pas le taux de glycémie.
6. Le yaourt: votre allié ventre plat Riche en calcium, ce produit laitier est le moyen de retrouver ou conserver son ventre plat. Ses ferments ou bactéries aident à digérer et mettent de l’ordre dans notre flore intestinale. Conséquence, il améliore le transit et diminuerait même la faim! Il est recommandé de le consommer nature et sans sucre. Ses apports caloriques : 50 cal/100 g ! Calme-t-il l’appétit ? Son taux de satiété est relativement bas. Prévoyez une pomme en plus ! Sa valeur glycémique : Zéro !
Avec une chair très maigre et une forte teneur en protéi nes, le cabillaud (ou morue) est un poisson souvent utilisé pour mincir. Sa ri chesse en protéines favorise la combustion des sucres. Par aill eurs, on brûle beaucoup de calori es pour digérer ses nutriments. Enfin, comme tous les produits mari ns, le cabillaud est bourré d’iode, un oli go-élément qui régule la glande thyroï de, permet tant ainsi une meilleure combustion calorique. Ses apports caloriques : 80 cal/100 g (très rai sonnable !) Calme-t-il l’app étit? Le cabillaud affiche un taux de satiété élevé. Il cal me bien l’appétit. Sa valeur glycémiq ue: Zéro (il évite de stocker les calori es)!
9. Le veau : une viande hypocalorique Le faible taux de sel contenu dans le veau (567 mg de sel/100 g de viande, contre 6,6 g pour 100 g de jambon) contribue à faire de cett e viande un ali ment minceur. Pourqu oi ? Parce que le sel st imule l ’appétit ! Le veau est égal ement t rès peu calori que, il lutte cont re la rétention d’eau et permet de s’affiner. Ses apports calori ques: avec 151 cal/100 g, l e veau est une des viandes les moins cal oriques (le steak et le jambon apportant respectivement 163 et 169 calories pour 100 g). Calme-t-il l’appétit? Comme toutes les viandes, son t aux de satiété est élevé. S a valeur glycémique: Zéro (il évite de stocker l es calories)!
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LE JOURNAL DE LA SANTE
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Courbatures
Santé
& HYGIENE DE VIE
Les courbatures Un travail inhabituel. Les courbatures sont des douleurs musculaires qui apparaissent 24 à 48 heures après un exercice physique plus ou moins intense, en tout cas inhabituel. Elles disparaissent en quelques jours. Elles sont sans gravité.
L
es courbatures peuvent aussi être dues à une infection virale : la grippe, une hépatite,… Les courbatures font partie du syndrome grippal ; des maladies rhumatismales surtout au début de la maladie peuvent faire apparaître des courbatures. Les c ourbatur es: A ne pas confondre avec les crampes Une crampe est une contraction soudaine, intense, involontaire et passagère d’un muscle. La fatigue musculaire, la déshydratation, les carences en sels minéraux sont classiqu ement les grand s responsables. Elles p euvent survenir à l’effort ou au repos ; elles cessent spontanément ou à l’aide de massages ou d’étirements.
Des microdéchirures Les courbatures ne semblent pas liées à une production d’acide lactique comme dans les crampes. L’acide lactique est sécrété par un muscle qui se contracte dans un environnement pauvre en oxygène par exemple quand l’effort fourni est intense et prolongé. Dès que le mouvement cesse, les concentrations en acide lactique tendent vers la normale. Des observations au microscope électronique ont montré que les courbatures sont la conséquence
de la contraction permanente des fib res musculaires, de leur déformation et de l’apparition de micro déchirures que l’organisme tente de réparer en créant une micro inflammation locale temporaire. Les efforts excentriques sont les plus traumatisants, c’est le travail que fournit un muscle pour freiner un mouvement par exemple lorsqu’on descend une montagne à pied, les muscles antérieurs des cuisses empêchent de se laisser emporter, le muscle se contracte en s’étirant et provoque des petites déchirures au niveau des fibres musculaires et c’est la réparation avec ses phéno mè nes inflammatoires qui provoque des courbatures douloureuses.
L’entraînement pour éviter les courbatures Bien sûr l’entraînement musculaire régulier diminuera l’apparition des courbatures. S’il est bien géré dans le temps, il permet de développer progressivement les fibres musculaires.
On dit qu’il est possible d’éviter les courbatures par un échauffement et des étirements des muscles qui doivent travailler avant et après l’exercice. Ces pratiques sont certes indispensables pour éviter de se blesser pendant l’activité sportive mais il semble qu’elle s n’empêchent pas l’apparition des courbatures chez une personne non entraînée. La douleur est un signal d’alarme Les courbatures n’empêchent pas de continuer à pratiquer l’activité physique qui les a provoquées, elles semblent même être atténuées grâce à l’augmentation de la circulation sanguine dans le muscle douloureux diminuan t ainsi l’œdème. Néanmoins, la douleur est un signal d’alarme, il ne faut pas trop forcer sur ces muscles douloureux ; attendre quelques jours avant de faire travailler int ensément un muscle douloureux semble être une bonne attitude car un muscle courbaturé a besoin d’un peu de repos.
Des médicaments Les a ntalgiques e t le s antiinflammatoires sont efficaces sur les courbatures douloureuses mais att ention! Certains de ce s médicaments sont susceptibles d’être da ns la liste de s médicaments dopants. S i les courbatures sont accompagnées de fièvre, de céphalées… Il faut aller voir son médecin pour faire un diagnostic et éventuellement prescrire un traite me nt.Le s maladies virales courantes sont le plus souvent responsables et guérissent en quelques jours sans traitement, le médecin conseillera au patient de se reposer tant que les courbat ures et la f iè vre persistent.
A retenir Les courbatures sont la plupart du temps la conséquence d’un travail musculaire inhabituel. Elles ne sont pas graves mais il est plus prudent de garder les muscles douloureux au repos quelques jours. Les médicaments anti-inflammatoires et les antalgiques sont efficaces sur les courbatures mais certains sont interdits chez les sportifs de haut niveau.
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Santé
& REPORTAGE
Asthme
L'asthme est une maladie respiratoire qui se manifeste par des épisodes au cour s desquelles les voies aériennes se rétrécissent. Une crise d’asthme débute souvent par une toux sèche, suivie d'une difficulté à respirer, qui provoque une respiration sifflante clairement audible. Ell e s’acc ompagne habituellement d’expectorations de mucus.
L'asthme
L
’asthme t ra duit une réaction anormale des voies aériennes à divers stimuli (des allergènes dans l’air, de la fumée, etc.). Durant une crise, l’ouverture des bronches est réduite en raison d’une importante réacti on inflammatoire et d’une contraction des muscles de la paroi des bronches. L’asthme se résorbe parfois spontanément, tandis que dans d'a utres cas, il doit être traité. Entre les crises, une personne souffrant d'asthme mène une vie normale. D epuis l es années 1960,
l'asthme est en progression constante dans les pays industrialisés, où l’on estime que de 5 % à 10 % de la population en souffre à divers degrés. Un enfant canadien sur huit en est atteint. Heureusement, environ la moitié de ces enfants deviendront complètement asympt omati ques au cours de l' adolescence. Ils rest eront t out de même des personnes à risque. Deux périodes de la vie semblent plus propices à l’asthme : l’enfance et le début de la quarantaine.
Causes Chez les personnes atteintes d'asthme, on retrouve une hyperréactivité des bronches à une ou pluGravité sieurs substances: Plus l’asthme est grave, plus les crises sont -de s al le rgènes a éri ens fréquentes et les symptômes, intenses. (poussières, pollen, salive Voici quelques signes d'un asthme grave ou d'a nimaux, acariens); mal contrôlé: -des polluants (irritants en - des symptômes durant la nuit; milieu de travail, fumée d'u n - la limitation des activités durant le jour; feu de bois, gaz d'échappe- le besoin d'utiliser des inhalateurs plusieurs ment, pollution atmosphérifois par jour ou durant la nuit; que); - des crises qui demandent une hospitalisa-la fumée du tabac; tion. -des aliments; Complications -certains médicaments (asLes personnes asthmatiques ont tout intépirine et autres médicaments rêt à suivre leur traitement et à adapter leur a nt i- infla mmat oire s non mode de vie en conséquence. Un asthme stéroïdiens). mal contrôlé peut provoquer des symptômes de manière permanente. Exceptionnellement, il peut dégénérer au point de causer une détresse respiratoire et mettre en danger la vie des gens qui en souffrent. Semaine du 26 avril au 2 mai 2008 -
Symptômes Ces symptômes peuvent être intermittents ou persistants. -Une difficulté à respirer. -Une respiration sifflante. -Une sensation de serrement thoracique. -Une toux sèche. Pendant une crise prononcée: -Une incapacité à rester allongé. -Des sueurs. -Une augmentation du rythme cardiaque. -Une grande anxiété, de la confusion et de l’agitation. -Une coloration bleutée de la peau et des muqueuses. Note. Pour certaines personnes, l'a sthme se signale seulement par une toux persistante qui apparaît souvent au coucher ou après un effort physique.
LE JOURNAL DE LA SANTE
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Asthme
Santé
& REPORTAGE
L'asthme Prévention Peut-on prévenir? Une fois l’asthme installé, il n’y a pas de traitement qui permette de s’en débarrasser. Il arrive parfois qu’il parte de lui-même. Pour le moment, la seule mesure préventive de base reconnue consiste à éviter le tabagisme et la fumée secondaire. La fumée de tabac irrite les voies respiratoires, ce qui crée un terrain propice aux maladies respiratoires. Autrement, on ne connaît pas de mesure qui permette de prévenir l’asthme; il n'existe pas de consensus médical à cet égard. Néanmoins, la communauté médicale explore diverses pistes de prévention en ce qui concerne l’asthme causé par des allergies. Elles pourraient surtout intéresser les parents atteints d'allergies qui désirent réduire le risque que leur enfant en souffre aussi.
Personnes à risque -Les personnes ayant une prédisposition génétique aux allergies. -Les personnes qui étaient de petit poids à la naissance. -Les personnes fréquemment exposées, dans leur milieu de travail, à des produits chimiques, par exemple à de la peinture, des produits de coiffure, des métaux, des plastiques, etc. Facteurs de risque L'augmentation du nombre d'a sthmatiques, ces dernières décennies, pourrait être attribuable aux facteurs suivants: -La pollution. De plus en plus de personnes vivent au coeur de zones urbaines, où la pollution de l’air est importante, et les épisodes de smog, de plus en plus fréquents. -L’exposition à la fumée de tabac. Le tabagisme chez la mère, durant la grossesse, augmente aussi le risque d’asthme chez l’enfant. -L’obésité. Facteurs souvent liés à une crise d’asthme -Des infections virales des voies respiratoires (rhume, bronchite, sinusite, etc.), car elles engendrent de l’inflammation. -L’exercice physique. -Des réactions émotives fortes (rires, pleurs, colère, excitation). -Les variations rapides de température et l’air froid. -Le reflux gastro-oesophagien.
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Mesures pour réduire l’intensité et la fréquence des crises Traitement de désensibi- maux, la solution à envilisation sager est de retirer les aniLorsque l’asthme est for- maux de l a ma ison ou tement relié à des allergies, d’opter pour des animaux un traitement de désensi- qui ne causent pas d’allerbilisation peut aider à pré- gie. venir les crises d’asthme. - Évit er de s'exposer au Pour ce faire, des test s pollen en gardant fermées d’allergie doivent être en- les fenêtres de la maison. trepris afin de découvrir la S'assurer que les filtres des substance qui cause les appareils de ventilation insymptômes. térieure soient propres pour Mesures générales bien recycler l'air intérieur. Élaborer un plan d'action. - Éviter de s'exposer aux Avec le médecin, décou- irritants respiratoires. vrir ce qui provoque les Contrôl er les acariens crises : des allergies, des (mites de poussière). activi tés, des comporte- Les acariens se nourrissent ments, etc. Être att entif principalement de particuaux signes précurseurs de les de peau morte et croisl'asthme, comme une lé- sent en mili eu chaud et gère toux, un souffle plus humide. En cas d'allergie: court et qui siffle, afin de - utiliser un recouvrement pouvoir agir rapidement. antiacarien pour le matelas Contrôler la moisissure, et les oreillers; la présence d'animaux, - laver la literie à l'eau très les pollens et les autres chaude au moins deux fois irritants respiratoires. par mois; - La moisissure se retrouve - on peut également tuer les dans les pièces humides et acariens en sortant le matrop isolées; pour la com- telas au grand air par une bat tre, s'assurer que les température de plus 10 ºC, pièces soient bien ventilées. ou l'exposer au rayonne- En cas d'allergie aux ani- ment solaire direct.
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Santé
& REPORTAGE
Surveiller le taux d'humidité. Maintenir un taux d'h umidité autour de 45 % dans la maison et dans la chambre à coucher. Contrôler la poussière. Le contrôle de la poussière dans la chambre à coucher est un élément stratégique fondamental. - Maintenir la penderie propre. - Éviter les tentures et les stores horizontaux qui ramassent la poussière. - Éviter les tapis, sinon y passer fréquemment l'aspirateur et les laver à la vapeur régulièrement. - Éviter les couvertures de laine et les édredons en plumes. - Laver les peluches et les poupées chaque fois que vous lavez la literie. Éviter l'expositi on à la fumée de tabac. Il est recommandé de ne pas fumer et d'éviter le plus possible les endroits enfumés. Être vi gi lant vi s-à-vis des médicaments. Il e st bi en c onnu que l 'acide acétyl salicylique (Aspirine®), un médicament anti-inflammatoire non stéroïdien utilisé pour soulager la douleur et la fièvre, peut provoquer des crises chez certains asthmatiques. D’autres médicaments de c ett e cla sse pourra ient aussi déclencher des crises. Il faut donc être vigilant. Lorsque vous souhaitez prendre des médicaments contre le rhume ou la grippe, vous devez consulter un médecin ou un pharmacien. Fai re de l'exercice. Les gens qui ont un asthme bien maîtrisé ne devraient pas cesse r de fai re des activités physiques. La pratique régulière d'un exer-
Ast hme
cice modéré à l'air libre (pas trop épuisant tout efois) et d'exercices de respiration est recommandée. Cela renforce l es poumons, le coeur et les muscles, diminue le stress et permet de mieux connaître ses capacités pulmonaires. L' ast hme peut être grandement amélioré en effectuant une période de réchauffement avant un effort soutenu et en diminuant progressi vement l'effort à la fin de la période d'exercice. Les personnes qui réagissent à l'air froid peuvent se couvrir la bouche et le nez avec une écharpe, ce qui permettra de réchauffer l'air inspiré. Si ces mesures préventives ne suffisent pas, l'e mploi d'un broncho-dilatateur en inhalation cinq à dix minutes avant l'exercice est indiqué. Se réserver des moments de relaxation. Il arrive que le st ress émotionnel ou l'anxiété provoque des crises d'asthme. En ce sens, tout ce qui contribue à diminuer le stress et l’anxiété, comme la respiration profonde, les massages, le training autogène, etc., aide à mieux contrôler la maladie.
Traitements médicaux L’asthme est un problème chroni que e t néce ssi te dans bien des cas un traitement régulier, même entre les crises. Les mé di cament s pour contrôler l’asthme n’apportent pas de guéri son définitive. Ils facilitent la respiration en augmentant l’ouverture des bronches et en réduisant l’inflammation. Plusieurs d’entre eux se prennent par inhalation, ce qui
leur permet d’agir rapidement, avec le moins d’effets indésirables possibles. L’efficacité du traitement repose en grande partie sur le dosage choisi. Le médecin tente de donner la dose la plus petite de médicaments pour un cont rôle acceptable des crises. La personne asthmatique est de plus en plus mise à contribution dans le suivi de sa conditi on respiratoire. Par exemple, chez les personnes qui ont un asthme grave, des i nst rume nts permettent de surveiller, à domicile, le débit de pointe (peak flow) ou encore le volume expiratoire maximal expul sé en une seconde. Cel a pe rmet à l a per son ne d’ aj u st e r e l l e mê me s a mé di c at i on , selon le s résul tat s. Une forma tion doit avoir été sui vi e a u pré alable .
Médicaments De manière générale, les médicaments e mployés pour traiter une crise aiguë sont les mêmes que pour le maintien entre les crises. A nt i -i n fl a mm at oi re s stéroïdiens. Ils réduisent
Semaine du 26 avril au 2 mai 2008
l’inflammation et, par conséquent, la production de mucus. Effets indésirables Un enrouement de la voix et l’apparition de muguet (infection par des levures qui appa rai ssent sous forme de plaques blanches dans la bouche et la gorge) peuvent être généralement prévenus en se rinçant la bouche après l’inhalation de chaque dose. An til eu cotriè nes. Pri s oralement, ils diminuent l’inflammation causée par les leucotriènes, des substances qui contribuent à la réponse inflammatoire. Les bronchodilatateurs Agonistes-bêta2 à action rapide. Ces médicaments qui se prennent par inhalation, ouvrent les voies respiratoires presque instantanément. Ils n’entraînent géné ral ement pas d’effets indésirables. Bronchodilatateursà action lente. Bromure d’ipratropium e n in hal ation ( rare m en t). Il s’agi t d’un anticholinergique qui bloque l’acti on d’une subst ance chimi que provoquant la contracti on du muscle des voies respiratoires.
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Détente
Santé Blagues
Ci t a ti o n
Sodoku 15
C'est un belge qui pousse sa Mercedes
1
toute neuve sur l'autoroute.
7
Un gendarme s'arrête et lui demande
2
Non, elle n'est pas en panne, répond le
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belge, elle est neuve, mais le garagiste
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!
Bouche baie Poison rouge
A fini sur le pré Pour être bien assis
!
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9 3 8 1 6 4 5 7 2
7 2 6 8 5 9 1 3 4
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8 1 9 5
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2 6 3 4 9 1 8
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Roder çà et là Défaut d'articulation
8
:
Palpable Accord de Sète
Ceinture d’orée Coupe le courant Mi lord ou mi lady ?
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5 8 4 7 2 6 9 1 3
!
Fait jete r un oeil Trousseau de clebs
1
4
Mordue mais contente
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On peut s'y faire envoyer A changé de crém erie
!
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Employé comme a vant 50% de pour
!
! Rendre couard Centre de Venise
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!
Lettre s suivent Forte tête
Entre trois et quatre On en fait da ns la cour
Sacrifie un bouc
!
:
!
:
Directeurs des mines
LE JOURNAL DE LA SANTE - Semaine du 26 avril au 2 mai 2008
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Faire le mé nage Ranavalona III le fût
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Ils roulent pour nous Refroidis
2
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Vedettes de l'écrin Prêter m ain forte
7
:
L'I vert Gare à droite
9
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:
Boucher à Paris Présente les armes
8
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Alors c'est ce que je fais !
Garniture de broche Moyen de preuve
Dégoté e
1
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sur l'autoroute."
:
Mobile homme A donc été venté
2
7
6
4
km/h en ville et vous la poussez un peu
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Bon voilier Libanais en scierie
7
"pendant le rodage, vous roulez à 50
Mots Fléchés 15 Employé à la morgue Pèze pas lourd
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m'a dit:
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Solution N°15
quelle est la panne.
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«Le plus lourd fardeau, c'est d'exister sans vivre.» Victor Hugo
& DETENTE
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Sport / Voyage
Santé & SPORT & VOYAGE
Dans quelles maladies la pratique du sport est-elle bénéfique? La pratique du sport pour lutter contre les migraines
S
elon une étude d’une université tur que, le fait de faire du sport aurait un effet prophylactique contre les crises de migraines. Les sociétés allemandes de migraine et de maux de t ête approuvent cett e découverte. D’un point de vue scientifique on pense que la pratique d’un sport (en l’occurence ici aérobie, c’est à dire type course d’endurance, foot, ten-
nis,...) diminuerait la fréquence des apparitions des maux de tête, car le taux de béta-endorphines, substances naturellement sécrétées par le cerveau comme anti-douleur, serait augmenté par la pratique du sport. Néanmoins d’autres études sont nécessaires pour évaluer le rôle joué par les endorphines dans l’apparition de crise de migraines.
Evénéments sportifs (Eurofoot, Mondial,...):source de problèmes de santé cardiovasculaire
E
ntre le risque confirmé d’une augmen tation de la fréquence d’infarctus, la prise de poids suite à l’inactivité et la consommation de bière et de chips, il n’est pas bon statistiquement à être téléspectateur : explications et solutions. Premièrement il est maintenant confirmé que le stress véhiculé par un match de foot et son inactivité peut augmenter de 50% le risque d’infarctus. Ainsi en Suisse on estime à 150 le nombre de personnes qui feront un infarctus pendant l’Euro, dont 30% au moins décéderont, la France par exemple étant 10 fois plus peuplée, on peut parler alors de 1500 personnes qui feront un infarctus. Toutefois il faut comparer ces chiffres au
nombre d’infarctus qu’il y aurait naturellement pendant 3 semaines, soit la durée de l’Euro. On peut estimer qu’il y a quand même 50 % de plus d’infarct us qu’en période habituelle. Deuxièmement une étude allemande a prouver qu’on pouvait facilement prendre 3 à 4 kg pendant l’Euro si on consomme une bière, des chips et autres amuse-gueules pendant l’Euro. Ceci est dû au manque d’activité et au stress. Ainsi levez-vous si vous êtes cardiaques chaque 15 min, buvez de l’eau et évitez la nourriture trop grasse. Pour conclure :l’Euro, comme tous les «produits», est à consommer avec modération... et que le meilleur gagne!
L’origine et la signification de l’EPO
L
’EPO est une hormone sécrétée na turell ement par les reins, elle est l’abréviation de l’érythropoïétine. Son but naturel est d’augmenter la quantité de globules rouges dans le sang. Il faut savoir que les globules rouges sont responsables du transport de l’oxygène et donc de l’approvisionnement en oxygène des cellules et des muscles. Elle peut parfois être utilisé en pharmacie ou médecine lors d’une insuffisance rénale ou d’une anémie. Malheureusement certains sportifs l’utilisent comme doppant, car l’EPO augmente le transport d’oxygène et ainsi la performance des muscles et du sportif lui-même. Ceci pour les exercices de type aérobie
(avec consommation d’oxygène) typiquement pour des sports d’endurance tel le cyclisme, la course à pied,... On parle d’une augmentation pour un cycliste de 10 à 15 % de son temps ou de sa performance, ce qui est énorme lorsqu’on sait que les courses se jouent à des minutes voire des secondes. Il faut savoir que le corps sécrète naturellement plus d’EPO endogène (naturel) lorsqu’il y a moins d’oxygène. Tel est le cas en montagne par exemple. C’est pourquoi de nombreux sportifs font un stage en montagne pour augmenter leur t aux de globules rouges et donc l’oxygénation des muscles. On peut parler d’une technique de dopage naturel mais acceptée dans le milieu sportif.
Dans quelles maladies ou affections la pratique du sport est-elle bénéfique? Le sport, le meilleur «médicament»?! > Diabète (dans le diabète type 2 favoriserait l’entrée du sucre dans la cellule, en favorisant les GLUT-4) > Migraine (jouerait un rôle préventif) > Hypertension (une des mesures pour diminuer la pression sanguine) > Refr oi dissem ents (rh ume, ... ) (renforce le système immunitaire et augmente la résistance du corps) > Dépression (favoriserait le plaisir, on parle scientifiquement de l’extase du jogger) > Constipation (l’exercice favoriserait le transit) > Obésité (l’exercice permet de brûler les calories et une possibilité pour perdre du poids, mesure du BMI) > O stéoporose (augmenterait la densité osseuse) > Démences comme Alzheimer (selon des recherches la pratique de sport ou l’exercice diminuerait l’apparition de démences) > Cancer de la prostate : l’incidence du cancer de la prostate diminuerait de 70% chez les hommes pratiquant plus de 3 heures de sport par semaine. > Cancer du sein : diminution du taux de mortalité chez des personnes att eintes de cance r du sein et prat iquant du sport pendant leur maladie. > Le syndrome prémenstruel
Semaine du 26 avril au 2 mai 2008 - LE JOURNAL DE LA SANTE
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