GIZELE OLIVEIRA
5 YEAR ANNIVERSARY CELEBRATE & CRUISE
KRISTIAN STARK
PIERRE CASIRAGHI
DANIEL ARSHAM
BELLA HADID
JEAN IMBERT
N° 5 — Winter 2019 / Summer 2020
GIZELE OLIVEIRA IN LOUIS VUITTON
ST BARTHS Rue du Roi Oscar II 97133 SAINT BARTHELEMY
L’Officiel
Editor’s letter
Depuis 5 ans L’Officiel met en scène les femmes fortes et créatives qui ont fait et font ce qu’est St Barth aujourd’hui, un paradis de nature exilé mais hyper connecté, voire même inspirateur de tendance pour la mode internationale. Pour notre numéro anniversaire nous avons voulu donner la parole aux hommes qui, par le prisme de leur passion, nous communiquent leur amour de l’île. À commencer par, noblesse oblige, le gentleman sailor Pierre Casiraghi, mais aussi la nouvelle star Jean Imbert le nouveau Chef de La Case du Cheval Blanc et ses recettes en croûte de sable, l’architecte de la simplicité Guillermo de Yavorsky, le discret et utile témoin François Roelants, le flamboyant couturier Michel Klein, le pluridisciplinaire artiste Daniel Arsham, qui nous raconte sa dernière collaboration avec Kim Jones, le directeur artistique de Dior Homme, et sa troisième exposition personnelle à l’Eden Rock, et enfin, notre tout nouveau jeune poulain et talentueux Kristian Stark qui, à peine sorti de l’adolescence, ouvre déjà sa première boutique. Un bouillonnement créatif qui maintient l’île dans son état de veille permanente. Cette année on a choisi la supermodel brésilienne Gizele Oliveira pour incarner les dernières collections croisières à dénicher dans les élégantes boutiques du Carré d’Or. Merci à nos fidèles partenaires qui nous soutiennent, et merci aux établissements qui diffusent le magazine depuis 5 ans ! Une bonne et une heureuse saison !
— For five years now, L’Officiel has shone a light on the strong and creative women who make and have made St Barth what it is today; a natural paradise, isolated yet hyper-connected, and perhaps even a trendsetter on the international fashion scene. For our anniversary issue we have decided to give the floor to the men who, through their passion, share their love for the island with us. Starting - noblesse oblige - with the gentleman sailor Pierre Casiraghi, followed by Jean Imbert, the new Chef at La Case du Cheval Blanc, with his recipes cooked in crusts of sand; the architect of simplicity Guillermo de Yavorsky; the discreet yet necessary witness François Roelants; the flamboyant fashion designer Michel Klein; the multi-talented artist Daniel Arsham, who tells us about his latest collaboration with Kim Jones, Dior Men’s artistic director, and his third solo show here on the island at Eden Rock; and, last but not least, our new young protégé, the talented Kristian Stark who, having just shaken off the last vestiges of adolescence, is already opening his first Chrome Hearts concept store. This creative heat keeps St Barth on its toes at all times. This year we have chosen the supermodel Gizele Oliveira to embody the latest cruise collections to be found in the boutiques of Carré d’Or. A big thank you to our partners and all those who have been distributing the magazine for five years! — Philippe Combres @philippecombres
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DELOREAN® ainsi que les marques, habillages commerciaux et logos associés constituent la propriété intellectuelle de DeLorean Motor Company et sont utilisés sous licence.
dior.com
Summary
Editor’s letter — page 8
FASHION
Contributeurs — page 12
Pop Colors — page 28
NEWS
Toiny Fashion Story
Héritage
The Return of the Rock life
— page 22
— page 74
— page 88
— page 24
A love story of Guy Bourdin
STORY
A night in the city of Gustavia
Mimi Liberté
— page 102
— page 112
Chrome Hearts — page 46
Master Pieces — page 112
JEWELRY & WATCHES What’s new — page 36
ART Daniel Arsham — page 126
Jean Imbert — page 54
Pierre Casiraghi — page 60
Atelier Yavorsky — page 66
TRAVEL Miami Design District & Craig Robins — page 138
Dans les rouages de l’art — page 42
GUIDE Hotels
— page 146
Restaurants — page 154
Drinks
— page 159
Addresses — page 160
L’OFFICIEL ST BARTH N° 5 — HIVER–WINTER 2019/ÉTÉ–SUMMER 2020
Direction de la rédaction Philippe Combres phil@lofficielstbarth.com
Directrice de création Jennifer Eymère jen@lofficielstbarth.com
MODE
ARTISTIQUE
MAGAZINE
Stylistes Jennifer Eymère Simonez Wolf Emma Abeln
Direction artistique Jenny Mannerheim
Traductions Edvard Luker Alizé Pepper
Production Joshua Glasgow j.glasgow@jaloumediagroup.com
JOAILLERIE/HORLOGERIE
WWW.LOFFICIELSTBARTH.COM Community manager Caroline Mas c.mas@jaloumediagroup.com
Rédactrice en chef Emily Minchella
Photographes SKYLAR WILLIAMS, DANNY LOWE, LAURIE LYNN STARK CLAUDIO NAPOLITANO, OLIVIER HADLEE PEARCH, RIOCAM, BILLIE THOMASSIN, CAMELLIA MENNARD, GUILLAUME ZICCARELLI Contributeurs LAURE AMBROISE, LESLIE GELRUBIN BENITAH, JENNY MANNERHEIM, CAROLINE MAS, BERTRAND WALDBILLIG
Photogravure Cymagina Fabrication Imprimé en Europe par Group Valpaco
Édité par Saint Barth Media Group Quai du Yacht-Club, 97133 Gustavia, Saint-Barthélemy
Directeurs de la publication associés Jennifer Eymère & Philippe Combres
@LOFFICIELSTBARTH
Fondé à St-Tropez en 1971 ST-BARTHELEMY - COUR VENDÔME, GUSTAVIA 97133 ST-BARTHELEMY - TEL : +590 590 27 77 69
Saga Contributors
— Skylar Williams was raised in Las Vegas and studied photography at Écal in Lausanne. A keen follower of car culture, he learned aesthetics by rebuilding and photographing vintage muscle cars. Skylar often collaborates with “Purple” magazine, as well as with many fashion brands. In this issue, he takes us shopping and to the beach with the model Gizele Oliveira, who is now more than used to the island.
SKYLAR WILLIAMS
Leslie Gelrubin Benitah est née à Paris, où elle a étudié le journalisme à la prestigieuse école CELSA, au sein de l’Université de la Sorbonne. Un goût certain pour l’écriture mais pas que… Leslie travaille depuis 15 ans tant en presse écrite qu’en TV. Peu importe le médium, ce qu’elle aime c’est communiquer. Aujourd’hui journaliste freelance basée à Miami, Leslie est revenue pour nous sur la Saga du label culte Chrome Hearts.
LESLIE GELRUBIN BENITAH
Jenny Mannerheim est une directrice artistique, curatrice, et journaliste basée à Las Vegas. Née en Suède, elle a étudié à St Martin’s School of Design et Parsons School of Design. Elle est la directrice artistique de L’officiel St Barth, L’Officiel Art et L’Officiel Voyage. Elle est curatrice d’expositions artistiques pour TheArtpark, Each Other, Mannerheim Gallery, Art Saint Barth, Eden Rock-St Barths. Pour ce numéro, elle a interviewé l’artiste Daniel Arsham. Jenny Mannerheim is a Las Vegas based art director, curator and journalist. Swedish-born, Jenny Mannerheim studied at St Martin’s School of Design and at Parsons School of Design. She is the art director of L’officiel St Barth, L’Officiel Art et L’Officiel Voyage. She is the Curator of art exhibitions for TheArtpark, Each Other, Mannerheim Gallery, Nuke, Art Saint Barth, Eden Rock-St Barts. In this issue, she interviewed the artist Daniel Arsham.
Leslie Gelrubin Benitah was born and raised in Paris, where she earned her degree in Journalism from the prestigious Graduate School, CELSA, within the University of La Sorbonne. A taste for writing, but not only ... Leslie has been working for over 15 years in press and TV. No matter how, what she likes is to communicate. Now a Miamibased freelance journalist, Leslie tells L’Officiel the Saga of the cult label Chrome Hearts.
ART DIRECTOR & CURATOR
Skylar Williams a grandi à Las Vegas et a étudié la photographie à l’Écal de Lausanne. Passionné de voitures et de photographie, il s’est forgé une esthétique en reconstituant des muscle cars. Skylar a souvent collaboré pour le magazine Purple et pour des marques de mode. Pour ce numéro, il nous emmène en shopping et à la plage avec le top-modèle Gizele Oliveira, désormais habituée de l’île.
Laurie Lynn Stark is an artist, designer, photographer, and co-owner of Chrome Hearts. She captures friends, family, celebrities, in intimate and often spontaneous moments, most of the time without creating a posed appearance. Her work intended for galleries, museums, exhibitions, or collectors. Laurie Lynn shot the portrait of Bella Hadid, her daughter’s friend.
PHOTOGRAPHER
PHOTOGRAPHER & DESIGNER
LAURIE LYNN STARK
Laurie Lynn Stark est une artiste, designer, photographe et co-fondatrice de la maison Chrome Hearts. Elle s’illustre dans l’art du portrait et capture ses amis, sa famille, et de nombreuses célébrités, dans des moments intimes et souvent spontanés, la plupart du temps sans créer une apparence posée. Son travail s’adresse aux galeries, aux musées, aux expositions et aux collectionneurs. Laurie Lynn a réalisé les photos de Bella Hadid, la meilleure amie de sa fille.
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WRITER
L’Officiel
JENNY MANNERHEIM
L’Officiel
Saga
Fondé à St-Tropez en 1971 ST-BARTHELEMY - COUR VENDÔME, GUSTAVIA 97133 ST-BARTHELEMY - TEL : +590 590 27 77 69
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L I M I T E D E D I T I O N L O L I TA JAC A X E D E N R O C K CO L L E C T I O N AVA I L A B L E AT T H E ‘ B E I N G ’ S H O P AT H O T E L E D E N R O C K - S T B A R T H S @ L O L I TA JAC A W W W. L O L I TA JAC A .CO M
CO L L E C T I O N L O L I TA JAC A S P R I N G / S U M M E R 2 0 2 0 & C H A N E L V I N TAG E J E W E L R Y AVA I L A B L E AT L O L I TA J A C A — DAY S H O P : L E S H AU T S D U C A R R É D ’ O R — N I G H T S H O P : B O N I T O , R U E L U B I N B R I N @ L O L I TA JAC A W W W. L O L I TA JAC A .CO M
Rivieras is Jerico-co Rue du Roi Oscar II, Gustavia 97133 Saint Barthélémy
Bag Chanel 19 in tweed, leather and metal CHANEL
News
L’Officiel
News
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HÉRITAGE Loin des clichés habituels, le photographe François Roelants immortalise la vie authentique et oubliée du St Barth d’antan. PAR PHILIPPE COMBRES Far from the usual clichés, the photographer François Roelants immortalizes the authentic and forgotten life of the St Barths of the past.
Dès l’atterrissage sur l’île, dans le hall d’arrivée de l’aéroport, nos visiteurs auront bientôt l’occasion de découvrir les photographies de François Roelants. D’abord montrée au Musée Territorial, son exposition « Les Saint-Barths » donne à voir d’autres visages de l’île et d’authentiques scènes et bâtisses ancestrales, à mille lieux des sempiternels clichés de filles dénudées qui stéréotypent depuis déjà (trop) longtemps l’image de St Barth. “Lors de mon premier voyage à Saint Barthélemy en 2010, j’ai découvert avec surprise une île dont l’histoire avait encore un fort ancrage chez ses habitants. St Barth est connu pour être une destination touristique mais, captivé par cette histoire si singulière, j’ai eu l’envie de connaître cette population si particulière, de visiter ces cases traditionnelles parfois centenaires qui ont survécu à de nombreux cyclones, et comprendre tout simplement, en les écoutant, ce que cela signifie vraiment « être St Barth ». Au départ ce projet répondait à une forme d’injustice. En tant que photographe, on souhaite capturer une réalité et parfois la sublimer. De Saint Barthélemy, on ne parle souvent que des plages
magnifiques, et des prestations hôtelières luxueuses, mais très peu de son histoire et de sa culture. L’île est pourtant riche de ces personnes qui l’ont construite au fil des générations. Leurs mains et leurs visages portent les marques de cette ténacité face à une vie qui fut difficile, et quant à la jeunesse, elle revendique avec fierté cet héritage de ses aïeux ». Après St Barth, l’exposition voyagera à Paris puis New York, avant d’être éditée dans un beau livre, rare témoin de la vie de nos anciens.
Our visitors will soon have the opportunity to discover the photographs of François Roelants as soon as they land on the island, in the arrival hall of the airport. Previously shown at the Territorial Museum in Gustavia, his exhibition “Les Saint-Barths” reveals the other faces of the island, the authentic scenes and ancestral houses, miles away from the perennial clichés of naked girls which have been the stereotyped image of St Barths (for too long!). “During my first trip to St Barths in 2010, I was surprised to discover an
island whose history rooted in the hearts of its inhabitants. St Barths is known as a tourist destination but, captivated by this unique history, I wanted to get to know this amazing population, visit their -sometimes centenarian- traditional huts, which have survived many hurricanes, and simply understand, by listening to them, what it really means to be from St Barths. At first, this project was the response to a form of injustice. As a photographer, you want to capture a reality and sometimes sublimate it. When it comes to St Barths, we mostly hear about the magnificent beaches, the luxurious hotel services, but very little about its history and culture. Yet the island is inhabited by people who have built it over generations. Their hands and faces bear the marks of this tenacity in the face of difficult life circumstances. As for its youth, they proudly claim their ancestors’ heritage”. After St Barths, the exhibition will travel to Paris and New York, before being published in a beautiful book, rare witness of the lives of our elders.
www.francoisroelants.com @françois.roelants
Rivieras is Les Champs Rue du Roi Oscar II, Gustavia 97133 Saint Barthélémy
L’Officiel
News
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MIMI LIBERTÉ L’irremplaçable couturier Michel Klein désormais habitué de l’île, nous revient cette saison, avec sa marque éponyme Mimi Liberté pour une nouvelle collection croisière flamboyante. The irreplaceable couturier Michel Klein, now a regular on the island, is back this season with his eponymous brand Mimi Liberté for a new flamboyant cruise collection. BY CAROLINE MAS
Entre la fashion-sphere et le créateur Michel Klein, c’est une passion qui dure depuis les années 1980s. Après avoir officié au sein de la maison de couture Yves Saint Laurent puis en tant que Directeur Artistique chez Guy Laroche, le designer Parisien décide d’imposer son style singulier loin du dictat des tendances en créant Mimi Liberté. L’état d’esprit de la marque séduit une clientèle élégante, anti-conventionnelle inspirée par les icônes parisiennes d’hier et d’aujourd’hui, Loulou de la Falaise et Caroline de Maigret en tête. “J’ai pensé la collection pour ces lieux où l’été, le sentiment d’être dans un endroit où le temps s’est arrêté pour pouvoir toujours rêver de cette douceur de vivre traduit dans des formes intemporelles
ou les mélanges de couleurs et imprimés sont en accord avec cette lumière si particulière à St Barth. Une inspiration permanente qui me permet de voyager tout au long de l’année sur cette île synonyme de bien être et de fête. Vive St Barth et toujours impatient d’y retourner“
Since the 1980s, it’s a special relationship that bonds French designer Michel Klein to the fashion sphere. After working for Yves Saint Laurent and Guy Laroche, the Parisian designer unveils a unique style freed from trends by launching brand Mimi Liberté. The label’s philosophy alludes to an elegant, unconventional clientele inspired by the old and current
Parisian icons, from Loulou de la Falaise to Caroline de Maigret. “I thought of the collection for these places where the summer, the feeling of being in a place where time stopped to be able to always dream of this sweetness of life translated in timeless forms or mixtures of colors and prints are in keeping with this light so special to St Barth, a constant inspiration that allows me to travel all year round on this island synonymous with well-being and festivity, long live St Barts and always eager to return”. Mimi Liberté Resort 2020 Available at Montaigne Market St Barth, 4 rue du Général de Gaulle, Gustavia. @michel_klein_mimi_liberte
A LOUER
SAINT-BARTH
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I Love
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BY LAURE AMBROISE PHOTO BILLIE THOMASSIN
Pop Colors
L’Officiel
Style
Converse X JW Anderson Chuck 70 Americana CONVERSE.
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L’Officiel
Octagonal acetate sunglasses BURBERRY.
Style
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L’Officiel
Logo Swimsuit GUCCI.
Style
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L’Officiel
Bag in straw and leather PRADA.
Style
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L’Officiel
Pop swimsuit in soft fabric, bakelite buttons ERES.
Style
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Photo by Jean Philippe Piter
MASSAGE EXPERT CHRISTOPHE MARCHESSEAU AND HIS TEAM O N L O C AT I O N , V I L L A , YA C H T O R AT T H E S PA EXCELLENCE DES SENS CO U R V E N D Ô M E G U S TAV I A + 590 (0) 590 29 48 10 W W W.EXCELLENCEDESSENS.COM
Necklace in white gold, center sapphire for 19.31 carats, sapphires for 16.96 carats and diamonds for 58.71 carats, Riders of the Knights collection LOUIS VUITTON
Jewelry & Watches
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Watches
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Black Ces garde-temps aux bracelets en caoutchouc allient précision sportive et douceur des formes. These timepieces with rubber bracelets combine sporty precision and soft shapes. 1. LOUIS VUITTON Montre “Tambour Moon Chronographe”, boîte en acier.
3
2. MONTBLANC Montre “TimeWalker Automatic Chronograph”, boîte en acier inoxydable. 3. IWC Montre “Portugieser Yacht Club” chronographe, boîte en acier.
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4. HUBLOT Montre “Big Bang Unico”, boîte en céramique. 5. EBEL Montre “Chronographe Discovery Gent”, boîte en acier inoxydable et caoutchouc. 6. VACHERON CONSTANTIN Montre “Overseas Chronographe” en acier.
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4
7. AUDEMARS PIGUET Montre “Royal Oak Offshore” chronographe automatique, boîte en acier. 8. OMEGA Montre “Planet Ocean”, boîte et lunette en céramique, échelle de plongée en émail.
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7
Réalisation emily minchella
Watches
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Icons Comment montrer un caractère bien trempé ? Avec un peu d’aplomb et beaucoup de style. How to show a strong character? With a little confidence and a lot of style.
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2
1. EBEL Montre “Chronographe Discovery Gent” en acier, chronographe automatique. 2. IWC Chronographe “Spitfire”, bracelet en acier, mouvement automatique.
1
3. AUDEMARS PIGUET Montre “Royal Oak Chronographe Automatique” en acier. 4. PIAGET Montre “Piaget Polo S 42 mm” en acier. 6
5. JAEGER- LECOULTRE Montre “Polaris Chronograph” en acier.
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6. PATEK PHILIPPE Montre “Nautilus Flyback Chronographe Travel Time” en acier.
4
7. CARTIER Montre “Santos de Cartier Chronographe” en or et acier, bracelets métal et caoutchouc interchangeables.
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7
8. OMEGA Montre “Chronographe co-axial 38 mm” en acier.
L’Officiel
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Watches
Classics Avec leur bracelet en cuir de serpent ou d’alligator, ces montres racées imposent leur élégance. With their leather snake or alligator strap, these sleek watches impose their elegance.
1. BULGARI Montre “Serpenti”, boîtier en acier et diamants, mouvement à quartz.
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2. CARTIER Montre “Baignoire” en or gris rhodié. 3. CHANEL HORLOGERIE Montre “Boy.Friend” en acier et diamants.
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1
4. HARRY WINSTON Montre “Avenue C Emerald”, boîtier en or blanc, cadran en nacre et diamants, mouvement à quartz. 5. JAEGER-LECOULTRE Montre “Reverso Medium Duetto” en acier, mouvement mécanique à remontage automatique. 6. LOUIS VUITTON Montre “Tambour Moon Divine”, boîtier en acier, cadran en laque et diamants, mouvement à quartz.
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7. PIAGET Montre “Limelight Gala”, boîtier en or blanc et diamants, cadran en nacre, mouvement à quartz. 8. VAN CLEEF & ARPELS Montre “Sweet Alhambra” en or blanc et onyx, mouvement à quartz.
Réalisation emily minchella
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L’Officiel
Jewelry
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Laces Constellés de diamants, ces colliers savent jouer l’opulence en un seul tour. Constellated with diamonds, these necklaces know how to play opulence in one turn.
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1. BOUCHERON Collier “Vendôme argentique” en or blanc pavé de diamants, onyx et nacre. 2. MESSIKA Collier “Étoile polaire” en or blanc et diamants, collection de haute joaillerie “Once Upon a Time”. 3. AKILLIS Collier “Python” en or blanc et diamants.
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4. FRED Collier “Force 10” en or blanc et diamants. 5. POMELLATO Collier en or rose mat et bruni, et diamants bruns, collection “Gold”. 6. BUCCELLATI Collier “Guirlande” en or blanc et diamants, collection “Icona”. 7. CARTIER Collier “Juste un clou” en or gris et diamants.
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8. LOUIS VUITTON Collier “Dentelle de Monogram” en or gris et diamants.
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L’Officiel
Watches
DANS LES ROUAGES DE L’ART Les horlogers osent désormais revendiquer leur fibre artistique. Pour mieux célébrer leur savoir-faire, ou seulement s’amuser. Parfois les deux en même temps. Watchmakers now dare to claim their artistic fiber. To celebrate better their know-how, or just to have some fun. Sometimes both at the same time.
BY BERTRAND WALDBILLIG
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L’Officiel
Watches
Audemars Piguet . “Code 11.59 Automatique” Depuis quelques années, la manufacture du Brassus, en Suisse, a fait de l’art son univers de prédilection. Partenaire d’Art Basel depuis 2013, Audemars Piguet soutient également la création contemporaine à travers sa Commission d’art. De création sans compromis, il est aussi question avec la nouvelle collection “Code 11.59”, reconnaissable à son boîtier rond dissimulant une section médiane hexagonale. Finitions hors pair et calibres inédits sont au rendez-vous de ce lancement d’envergure. Boîtier en or rose, 41 mm de diamètre. Mouvement automatique avec heures, minutes, secondes et date. Bracelet en alligator noir avec boucle déployante en or rose.
Audemars Piguet . “Code 11.59 Automatic” For a few years now the Brassus manufacture in Switzerland has elected art as its universe of predilection. Partners of Art Basel since 2013, Audemars Piguet supports contemporary creation through its new art Commission as well. Uncompromising creation is also what the new collection “Code 11.59” is all about, recognizable by its round casing concealing a hexagonal median section. Outstanding workmanship and unprecedented calibers are to be expected of this magnificent launch. Pink gold casing, 41 mm diameter. Automatic movement with hours, minutes, seconds and date. Black alligator bracelet with pink gold folding-buckle.
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L’Officiel
Watches
Richard Mille . “RM 16-01 Automatique Fraise” Richard Mille aime surprendre et le prouve une nouvelle fois avec une collection délicieusement régressive imaginée par la directrice artistique Cécile Guénat. Dans la ligne “Fruit”, la “RM 16-01 Fraise” arbore seize bonbons acidulés réalisés en émail peint à la main et émail broyé pour un effet “glaçage” ultra-réaliste. Du grand art qui ne se prend pas au sérieux. Boîtier en carbone TPT et quartz TPT. Dimensions 50,2 mm x 38 mm. Mouvement automatique avec heures, minutes et date. Bracelet en caoutchouc jaune avec boucle ardillon en titane. Série limitée à 30 exemplaires.
Richard Mille. “RM 16-01 Automatic Strawberry” Richard Mille loves to surprise us and proves it one more time with a deliciously regressive collection imagined by the art director Cécile Guénat. In the “Fruit” line, the “RM 16-01 strawberry” displays sixteen citrus colored buttons in hand-painted enamel and enamel powder for a hyperrealist “frosted” look. Great art that doesn’t take itself too seriously. TPT Carbon casing and TPT quartz. Dimensions 50,2 mm x 38 mm. Automatic movement with hours, minutes, and date. Yellow rubber bracelet with titanium pin buckle. Limited edition of 30.
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L’Officiel
Watches
Tag Heuer . “Carrera Alec Monopoly” Depuis plus de dix ans, l’artiste graffeur Alec Monopoly tourne le monde de la finance en dérision avec ses représentations de Monopoly Man, la mascotte du jeu de société qui s’invite cette fois sur le cadran de la “Carrera” à l’occasion d’une série limitée déjà en rupture de stock. Une montre d’art critique sur le marché de la collection, quoi de plus normal ? Boîtier en acier. 43 mm de diamètre. Mouvement automatique avec heures, minutes, seconde, date et chronographe. Bracelet en acier avec boucle déployante en acier. Série limitée à 500 exemplaires.
Tag Heuer. “Carrera Alec Monopoly” For over ten years, the graffiti artist Alec Monopoly makes fun of the world of finance with his representations of the Monopoly Man, the board game’s mascot who has now invited himself onto the watch dial of the “Carrera” on the occasion of this already sold-out limited edition. A collector’s item that criticizes the art market, of course. Steel casing. 43 mm diameter. Automatic movement with hours, minutes, seconds, date, and chronograph. Steel bracelet with steel folding-buckle. Limited edition of 500.
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L’Officiel
Saga
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Après Miami, Hong Kong, Paris, Séoul, New York, Londres, Tokyo... Il ne manquait que St Barth à la longue liste des adresses prestigieuses de Chrome Hearts, la célèbre marque de bijoux en or et en argent, et de vêtements de cuir home made in Los Angeles. L’occasion de revenir sur l’épopée du label culte et de ses fondateurs légendaires.
CHROME HEARTS A PLACE IN THE SUN BY LESLIE GELRUBIN BENITAH PORTRAITS LAURIE LYNN STARK
Miami, Hong Kong, Paris, Seoul, New York, London, Tokyo... St Barth was missing on the long list of prestigious cities where Chrome Hearts, the brand of high end silver and gold jewelry and leather clothes homemade in Los Angeles, has exposure. The new store offers an occasion to revisit the epic cult label and its legendary founders.
L’Officiel
BELLA HADID wearing her eyewear collaboration HELLZ BELLZ X CHROME HEARTS All clothes CHROME HEARTS
Saga
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L’Officiel
Saga
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Printed bikini DIPPED IN BLUE X CHROME HEARTS
L’Officiel
Saga
Chrome Hearts, la marque culte de Los Angeles qui combine une histoire riche en Rock’n’Roll à un savoir faire méticuleux, ouvre ses portes à St Barthélemy. C’est Kristian, le jeune rejeton du clan Stark, qui a insufflé l’idée d’une boutique sur l’Île, qui en a pensé le concept dans les moindres détails avec énormément de goût, tout en respectant le style unique de la marque légendaire. Mais comment pourrait-il en être autrement quand on est issu d’une famille talentueuse et audacieuse ? Retour sur la saga familiale de la Royauté de Los Angeles, Les Stark, dont le nom est synonyme de vision durable depuis plus de 30 ans.
pâtés de maisons au cœur d’Hollywood. Leur intégrité est presque physiquement palpable et c’est précisément cette personnalité singulière et cette esthétique authentique et inébranlable qui ont permis au label de rester pertinent après toutes ces années. C’est pourquoi Chrome Hearts compte parmi ses collectionneurs passionnés des personnalités issues d’univers très différents, d’Elton John à Kanye West, d’Aerosmith à Kendrick Lamar, de Kate Hudson à Rihanna. Chrome Hearts est désormais un véritable empire, construit peu à peu par des amitiés personnelles et énormément de respect. La marque a toujours fasciné les célébrités. Une nouvelle génération
Chrome Hearts, c’est avant tout une belle histoire de famille…, un label monté il y a 30 ans par ses fondateurs hors du commun, Richard et Laurie Lynn Stark. Ils ont été plus tard rejoints par leurs enfants, Jesse Jo qui, à 28 ans, a déjà construit une belle carrière d’auteur-compositeur, Frankie Belle, 16 ans, figure proéminente des réseaux sociaux, et son frère jumeau, Kristian, qui vient tout juste de terminer son premier concept store à St Barth. Conçue à la fin des années 80, la marque culte est née des expériences de Richard et de Laurie Lynn dans la création de modèles en cuir sur mesure pour des légendes du punk et du rock, notamment Steve Jones des Sex Pistols, Heart, Lenny Kravitz et Mötley Crüe. En 1992, Chrome Hearts a reçu l’un des plus grands honneurs de la mode, le prix CDFA, récompensant le Designer d’accessoires de l’année. Depuis, l’entreprise familiale indépendante ne cesse d’attirer une incroyable liste d’admirateurs et de collaborateurs hype, comme Rei Kawakubo, Bella Hadid, Virgil Abloh et Pat McGrath. La marque, dirigée par Richard et son épouse Laurie Lynn Stark, et plus récemment avec leur fille aînée Jesse Jo, compte maintenant une trentaine de boutiques à travers le monde - un exploit pour une entreprise qui tient à rester fidèle à ses racines. Des artisans qui fabriquent méticuleusement chaque pièce à la main dans la même usine qu’à leurs débuts, un site de production qui couvre aujourd’hui trois
d’égéries comme Soko, Dree Hemingway et même Lady Gaga ont découvert le label et en sont fans. C’est à Jesse Jo, la fille aînée du clan, que l’empire doit sa version 2.0. À 18 ans, elle a développé le nouveau design du label culte, les « studs and spikes », qui est très vite devenu un incontournable de Chrome Hearts. Tout en conservant son identité indépendante, elle a su interpréter la marque de ses parents à sa manière. Et quelle réussite ! Depuis, Jesse Jo, aussi avisée que sa mère en affaires, a recruté son amie d’enfance, Bella Hadid. La Belle a conçu pour le label sa propre collection, Chrome Hearts Capsule, une
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‘’collab’’ dont elle n’est pas peu fière. Une nouvelle est sur le point de voir le jour avec le lancement de Hellz Bellz eyewear, des lunettes designées par le jeune mannequin pour sa collection en collaboration avec Chrome Hearts . Mais pourquoi s’arrêter là ? La marque emblématique se lance régulièrement de nouveaux défis…Leur dernier challenge, une ligne de parfums unisexes, +33+ et +22+. Le label familial d’accessoires de luxe et d’art de vivre, connu jusqu’à présent pour son artisanat exquis et son travail du cuir et de l’argent, a récemment lancé la collection Selfridge - parfums, bougies, vernis à ongles et encens - intimement liée à la ligne Chrome Hearts, un mélange équilibré entre mystère du rock old-school et énergie juvénile. Ce processus aura demandé sept ans de travail acharné à la puissante matriarche Laurie Lynn qui en est l’instigatrice et l’âme indéniable. Elle, qui est à la fois glamour et maternelle, a tout d’une « momager », une mère manager forte et ambitieuse, stimulant farouchement ses trois bambins. Les produits beauté sont tous fabriqués à la main en France et contenus dans des bouteilles en cristal ornées de capsules en argent, signature de la marque. Chrome Hearts, tout en restant conforme à ses racines rock, est devenue une dynastie familiale où chacun apporte sa pierre à l’édifice mais dont l’objectif commun sera toujours de maintenir et faire évoluer cet empire. Au fur et à mesure que la marque ne cesse de grandir et de gagner ses lettres de noblesse, les enfants Stark en font de même. Jesse Jo compte bien poursuivre sa carrière musicale ainsi que la direction créative et artistique. Frankie Belle continue de designer sa propre ligne de maillots de bain, Dipped in Blue, et conçoit en parallèle une « collab » spécialement pour le nouveau concept store de St Barth. Quant à Kristian, il est déterminé à faire fructifier l’entreprise familiale dans son concept store sur deux étages de Gustavia, sauf quand les vagues l’appelleront à s’adonner à sa passion pour le surf. À leur jeune âge, ils ont tous les trois de beaux jours devant eux… et c’est tout ce qu’on leur souhaite !
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Chrome Hearts, the cult label of Los Angeles with a rock ‘n’ roll history and meticulous craftsmanship, launches its boutique in St Barths. It’s Kristian, the young offspring of the Stark Clan, who has breathed life into the idea of a boutique on the island, he thought up the concept down to the smallest detail with a lot of taste, meanwhile keeping with the unique and legendary style of the brand. But how could it be any other way when you are the progeny of such a bold and talented family? Let’s look back at the saga of Los Angeles’ royal family, the Starks, whose name has been synonymous with enduring vision for over 30 years. Chrome Hearts is first and foremost a family affair… a brand started thirty years ago by its prodigious founders, Richard and Laurie Lynn Stark. They have later been joined by their children, Jesse Jo, at 28, has already built a beautiful carrier of singer and songwriter, Frankie Belle, 16, prominent figure on social media, and her twin brother, Kristian, who has just put the finishing touches to his first concept store in St Barth. Created at the end of the 80’s, the cult brand has emerged from Richard and Laurie Lynn’s experience creating custom made leather items for punk and rock legends, such as Steve Jones of Sex Pistols fame, Heart, Lenny Kravitz and Mötley Crüe. In 1992, Chrome Hearts received one of the most prestigious awards in fashion, the CDFA prize, which honors the accessories Designer of the year. Since then, the independent family enterprise never ceases to attract an incredible list of admirers and hype collaborators like Rei Kawakubo, Bella Hadid, Virgil Abloh and Pat McGrath. The brand, directed by Richard and his wife Laurie Lynn Stark, more recently joined by their eldest daughter Jesse Jo, now has about thirty shops in the world – quite a feat for an enterprise that wants to stay true to its roots. Artisans who meticulously craft each piece by hand in the same factory as when it all began, a production site which today covers three blocks in the heart of Hollywood. Their integrity is almost physically palpable and it’s precisely that singular
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personality along with their authentic and unshakable aesthetic that have allowed the brand to stay pertinent after all these years. This is why Chrome Hearts now counts among its passionate collectors several personalities from very diverse walks of life, from Elton John to Kanye West, from Aerosmith to Kendrick Lamar, from Kate Hudson to Rihanna. Chrome Hearts is now a true empire, built little by little with personal friendships and a lot of respect. The
brand has always fascinated celebrities. A new generation of it girls like Soko, Dree Hemingway, or even Lady Gaga, has discovered the brand and joined the rank of their fans. It’s thanks to Jesse Jo, the eldest daughter of the clan, that the empire owes its 2.0 version. At age 18, she developed the new design of the cult label, the “studs and spikes”, which quickly became a staple item of Chrome Hearts. While keeping her own identity, she has been able to interpret her parents’ brand in her own way. And what a success! Since then, Jesse Jo, who is just as business savvy as her mother, has recruited her childhood BFF Bella Hadid. She has designed her own collection for the label, Chrome Hearts Capsule, a collaboration of which she is very proud. A new one is about to see the light of day with the launch of Hellz Bellz eyewear, glasses designed by the
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top model for her special collaboration with Chrome Hearts. But why stop there? The iconic brand is constantly challenging itself… their latest endeavor? A line of unisex perfume, +33+ and +22+. The familial label of luxury accessories and lifestyle, known till now for its exquisite craftsmanship and its work with silver and leather, has recently launched the Selfridges collection: perfumes, candles, nail polish, and incense – closely linked to the Chrome Hearts line, a well-balanced mix between old-school rock and youthful energy. This process will have required seven years of hard work for the powerful matriarch Laurie Lynn who is its instigator and undeniable soul. She, who is both glamorous and motherly, has everything of a “momager”, a manager mom, strong and ambitious, fiercely stimulating her three kids. The beauty products Chrome Hearts are all hand-made in France and poured into crystal bottles adorned with silver caps, the cult brand’s signature. While remaining true to its rock roots, Chrome Hearts has become a family dynasty in which each family member makes their contribution but whose common objective will always be to maintain the empire and make it evolve. As the brand keeps getting bigger and has won its spurs over the years, the Stark children have done the same. Jesse Jo intends to pursue her music and her creative carrier in artistic direction. Frankie Belle will continue to design for her own bathing suit line, Dipped in Blue, and is currently coming up with a divine collaboration specially for the St Barth’s new concept store. As for Kristian, he is determined to grow the family business in his double decker concept store in Gustavia, except when the waves will call him to indulge in his passion for surfing. These three have beautiful days ahead of them… and we wish them all the best!
Chrome Hearts St Barths Rue du Roi Oscar II, 97133 St Barth @ChromeHeartsOfficial www.chromehearts.com
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KRISTIAN STARK the artistic director of the newly opened store CHROME HEARTS ST BARTHS
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CH Cross V1 Zippo Lighter, +33+ incense, +22+ scented candle CHROME HEARTS
+33+ Eau de Parfum CHROME HEARTS CHROME HEARTS Campaign image with Jesse Jo and Frankie Belle Stark modeling.
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BELLA HADID wearing her eyewear collaboration HELLZ BELLZ X CHROME HEARTS All clothes CHROME HEARTS
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NATURE LOVER Jean Imbert signe la carte du nouveau restaurant La Case, à l’hôtel Cheval Blanc St Barth Isle de France qui vient tout juste de terminer ses travaux de rénovation. Une véritable consécration pour le chef français, déjà favori des pionniers du goût, formé à l’Institut Bocuse.
BY PHILIPPE COMBRES PORTRAIT CAMELLIA MENARD
— Jean Imbert has created the menu for La Case, the new restaurant in the Cheval Blanc Hotel in St Barth’s French Island, that is now reopened after renovation. The restaurant is a true accolade for the French chef, already a favorite of the pioneers of taste, trained at the Bocuse Institute.
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rencontrer les équipes, et j’ai finalement réalisé un dossier de ce que j’avais envie de faire et de ce que je ressentais, et si je suis là aujourd’hui, c’est que le dossier a été accepté (rires!!). Durant votre immersion, qu’estce qui vous a particulièrement inspiré, et quel type d’ingrédient comptez-vous utiliser pour la cuisine du Cheval Blanc ? Mon séjour m’a inspiré beaucoup d’authenticité, malgré tout le côté festif légendaire de l’île. Etant parisien, j’ai ressenti un grand dépaysement, et je me suis rapproché de la nature, et des gens qui font l’île, comme par exemple Jean Michel Vial qui fait pousser des herbes aromatiques au milieu de l’île. Je n’avais pas envie de ramener une cuisine internationale au milieu des Caraïbes ! L’idée est de s’inscrire dans la démarche d’authenticité et d’excellence du Cheval Blanc. Une cuisine authentique comme celle que vous proposez dans votre restaurant parisien ? Authentique, n’est pas une posture, mais une réalité, l’humain, la matière première, la façon simple de la traiter, la façon simple de partager un plat au milieu de la table, sont des valeurs que j’essaye d’amener ici.
Piscine du Cheval Blanc St Barth Isle de France.
Guidé par les équipes du Cheval Blanc, Jean Imbert a spécialement élaboré pour le Palace de la Baie des Flamands une cuisine authentique et inspirée des Caraïbes qui rappelle l’atmosphère et le charme de la décoration de Jacques Grange. En proposant une offre culinaire variée et décomplexée qui rend hommage aux saveurs locales, le prodige de la table illustre ici pleinement le savoir-faire et la maîtrise de son art afin de procurer à ses hôtes une expérience gastronomique unique.
Portrait d’un passionné speedé qui exporte merveilleusement les saveurs de son enfance. Saint Barthélémy est très heureux de recevoir une star internationale de la gastronomie, comment vous retrouvez-vous à la tête de la cuisine du Cheval Blanc ? Je suis très content de cette nouvelle aventure qui a démarré il y a un an, lorsque j’ai rencontré les équipes de LVMH à Courchevel. Je ne connaissais pas encore la destination, et je suis venu m’immerger dans l’environnement,
Vous êtes déjà familier avec l’esprit Caraïbes, puisque vous dirigez aussi la cuisine du restaurant le Swan à Miami avec vos associés le promoteur Dave Grutman et votre ami et icône Pharrell Williams? Oui mais le Swan est un projet tout à fait différent, pensé pour une ville américaine, au cœur du quartier ultra moderne du Design District. Pour moi St Barth est vraiment la destination de rêve du bout du monde, et si c’est pour manger la même chose qu’à Paris, ça n’a aucun intérêt. Pour moi l’idée est de suivre l’énergie que je ressens ici, comme ce paysage de collines et d’herbes qu’on ici autour de nous, et l’omniprésence de la mer évidemment et ses infinies ressources, les fruits exotiques qui poussent sur les iles environnantes. St Barth n’est pas une terre agricole, mais je vais m’inspirer de toutes les îles Caraïbes, de Cuba et même jusqu’en Amérique du Sud. Pourriez-vous nous livrer en exclusivité, un avant-goût des plats signatures qui vont se retrouver sur la carte du Cheval Blanc ? On vient d’essayer le bar roulé dans le thym de l’île, on n’est pas habitué à ses
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C H E V A L
Menu principal La Case, dessin par Violaine et Jérémie
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I M B E R T
B A R T H
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Already a favorite with the international Jet Set, with the help of the Cheval Blanc team Jean Imbert has developed an authentic and sophisticated cuisine for the Palace de la Baie des Flamands. Inspired by Caribbean culture, the food chimes with the atmosphere and charm set by Jacques Grange’s decor. In line with the taste of the locals and visitors, the prodigal chef puts his mastery and know-how to good use through a culinary adventure that is both varied and without fuss. Here is a portrait of a fast-paced and passionate translator of memorable flavors. Saint Barthelemy is really honored to receive a star such as yourself from the international culinary realms. How does one end up head of the Cheval Blanc kitchen? I am really happy about this new adventure. It began a year ago when I met up with the LVMH team in Courchevel. I didn’t know then where we would go. But I have ended up sinking into my surroundings, meeting different teams, finally putting together a plan of what I wanted to do and how I felt about the experience. And, here I am today, relieved because my plan has been put into place after all.
Entrée du Cheval Blanc St Barth Isle de France.
larges feuilles, et cuit dans un croute de sable. On travaille aussi beaucoup le chocolat dont on a une grande variété dans la région, et j’ai envie de proposer tout un chariot de glace et sorbet chocolat avec des toppings assez intéressant. On mixera des fèves de différentes provenances pour réaliser nos goûts. Voilà déjà deux exemples de direction. Mais je tiens encore à garder un peu de mystère... On s’en régale déjà ! Et comment allez-vous organiser votre planning entre Paris, Miami et St Barth? Je suis très heureux de venir ici, et je
reviendrais très souvent, notamment pour régler les détails et enrichir les recettes au fil du temps. Les voyages ne me posent pas de problèmes et j’adore travailler dans l’avion. L’idée est d’être très présent, et notamment pendant la saison festive. Tous mes amis m’ont parlé avec passion des grandes soirées, mais pour ma part je serai surtout au travail en cuisine ! Depuis que j’ai 14 ans je travaille pendant que les autres sont la fête. Tous les Noëls, nouvelles années, célébrations, anniversaires on est très concentré et ce sont nos plus grands moments de joie et de partage !
Whilst you were contemplating your surroundings, what was it that particularly inspired you and what kind of ingredients have you decided to use in the Cheval Blanc kitchen..? My stay has inspired me a lot, especially the authentic side of the island. The island is legendary for its parties but as a Parisian it was a great change of scenery. I got closer to nature and to the people of the island, such as Jean Michel Vial who grows copious amounts of aromatic herbs right in the middle of the island. I did not want to bring an international kitchen to the island. Rather I wanted to write my story into the authentic and traditional process of Cheval Blanc. A cuisine as traditional and authentic as the one you create in your Parisian restaurant then? Being authentic is not an attitude, it’s a real feeling. It is human. It originates in real textures and in the simple ways one uses them. It’s the simple way we share a meal when we sit down to eat together. These are the values I want to bring to the table.
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You are already familiar with the tropical vibes that are so particular to the Caribbean. You manage the kitchen of the Swan restaurant in Miami with your associates the promoter Dave Grutman and the legend Pharrell Williams. Yes, but the Swan is very much a project in and of itself, created for an American city, at the heart of the ultra-modern Design District. For me, St Barth is a location at the end of the world, a dream spot where I could never dare to import the Parisian taste. I simply have no interest in doing so. The idea is to follow the feel and energy of the island, the hillsides and the wild grass around me, as well as the constant reminder of the sea, its infinite resources and exotic fruits. St Barth is not an agricultural land, but I get inspiration from all the islands of the Caribbean, from Cuba and all the way to South America. Could you tell us what you are going to be offering our tastes buds in your soon to be Cheval Blanc signature dishes? Well we just tried thyme sea bass rolls but we are not used to the island’s big leaves, which have been giving us a bit of trouble. We cook them in a pile of sand. We’re also working with a lot with chocolate. There is a lot in the area. I would like to serve a trolley of ice cream and chocolate sorbet with interesting toppings. We will mix beans from different origins to create our own flavors. These are two different directions I’m looking into. But I’d like to preserve a little mystery…
Cheval Blanc St Barth Isle de France l’art de la table Dior spécialement développé pour La Case.
Wow, that sounds delicious! And how do you plan to split your time between Paris, Miami, and St Barth’s? Well, as you can imagine, I am always happy to be here on the island and will be coming often to polish up some details
and enrich the recipes as time goes by. The trips don’t bother me; I love to work to on the plane. The idea is to be present as much as possible, especially during the high points of the seasons. And to work through the parties that my friends keep telling me about! I’ve been working while others party since I was fourteen years old. Every Christmas and New Year’s eve, or birthdays and celebrations, chefs are very focused. These are our greatest moments of joy and sharing.
La Case The restaurant celebrates French West Indies with flair. The responsibly harvested fish is enjoyed raw. Spices of the region bring forth the flavours of the meat, while locally cultivated herbs subtly enhance each vegetable dish. Caribbean fruits and chocolate from the surrounding islands form the delectable core of the dessert menu. La Case is open daily: Lunch: 12:00 pm - 2:30 pm Dinner: 7:00 pm - 10:00 pm Cheval Blanc St Barth Isle de France Terrace par Jacques Grange.
@lacase www.chevalblanc.com
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ON THE CREST OF THE WAVE BY BERTRAND WALDBILLIG PHOTOS DANNY LOWE
La dernière édition de la régate caribéenne Les Voiles de SaintBarth-Richard Mille, a accueilli un nouveau participant dans ses rangs. Son nom ? Pierre Casiraghi, marin émérite et premier partenaire navigateur de la marque horlogère Richard Mille.
Regard bleu azur, épaisse barbe blonde et cheveux en bataille, Pierre Casiraghi, 31 ans, a déjà tout du vrai loup de mer. Et ce n’est pas qu’une question de look. Partenaire de Richard Mille depuis l’an passé, et parrain de cette dixième édition des Voiles de Saint-Barth 2019, le jeune navigateur au CV déjà bien rempli n’avait pas l’intention de jouer les gravures de mode à la barre du Sorcha, le Maxi de 72 pieds aux couleurs de la Formule 1 de l’horlogerie, mais bien d’en découdre avec les 1 000 marins engagés dans cette régate. Et ce pour de bons motifs. À côté de sa vie d’entrepreneur sur le Rocher, le Monégasque Pierre Casiraghi perpétue sur les mers une tradition sportive chère aux membres de la famille princière. Enfant, il débute la voile avec des bateaux loués sur la plage. Vers l’âge de 16-17 ans, il fait ses premières armes sur un 470, dériveur en double de classe olympique. Tout s’accélère en 2010, lors des premières régates à bord de Tuiga, le navire amiral du Yacht Club de Monaco (dont il est aujourd’hui vice-président). Enchaînant les grandes classiques, Sydney Hobart, Le Cap - Rio à bord du monocoque Maserati (au cours de laquelle il bat le record de l’Atlantique Sud dans des conditions extrêmes), les victoires à Palermo - Monte-Carlo et à la Giraglia, Pierre Casiraghi navigue de succès en succès.
— The last edition of Caribbean regatta Les Voiles de Saint-BarthRichard Mille, has welcomed a new participant to its ranks. His name? Pierre Casiraghi, a skilled sailor and the first sailing partner of the watch brand Richard Mille.
Convictions écologiques Le résultat d’une expérience acquise aux côtés de grandes pointures des océans, au premier rang desquelles le skipper transalpin Giovanni Soldini, dont le tempérament bouillonnant n’a d’égal que les palmarès en course (ce dernier détient, entre autres, le record de la Route du Thé à bord du Maserati Multi 70). Multiplier les expériences en mer, sauter d’un bateau à l’autre, le jeune homme ne se fixe pas d’autres objectifs pour l’instant. La course en solitaire ? Ce n’est pas pour lui. Les challenges en équipe sont les plus importants à ses yeux. Et les rencontres, toujours… Celle avec Boris Herrmann marque une nouvelle étape dans sa carrière sportive, puisque le navigateur allemand, détenteur lui aussi de plusieurs records, sera son co-skipper pour la transat Jacques-Vabre en octobre prochain, à bord de Malizia II, un monocoque de 60 pieds à bord duquel Herrmann a terminé 5e de la dernière Route du Rhum dans la catégorie Imoca. Les deux hommes partagent également les mêmes convictions en matière de transition écologique. Père de deux jeunes garçons, Pierre Casiraghi soutient de nombreuses actions en faveur des enfants. “À Monaco, nous sommes sensibilisés depuis longtemps aux impacts que l’activité humaine produit sur la mer, et
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À bord du Sorcha, Pierre Casiraghi porte une “RM 60-01 Chronographe Flyback Regate”, RICHARD MILLE.
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Pierre Casiraghi et sa “RM 63-02 World Timer”, RICHARD MILLE.
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notamment la pollution des déchets plastiques. Concrètement, nous distribuons un kit éducatif dans différentes écoles en France, en Italie et bien sûr à Monaco. Environ 1 200 enfants suivent notre équipe de voile. Nous les sensibilisons à la dégradation des océans et aux différentes actions que chacun peut entreprendre à son niveau, en les encourageant à nous rejoindre à travers le hashtag #myoceanchallenge.” Il parraine également chaque année la régate Sail for a Cause, dont le but est de lever des fonds pour les enfants malades ou défavorisés du monde entier. Les sommes récoltées ont notamment permis d’opérer à Monaco 300 enfants atteints de pathologies cardiaques graves. C’est une autre rencontre qui va conduire le jeune homme à Saint-Barth pour la première fois. Pierre Casiraghi croise la route de Richard Mille au Salon international de la haute horlogerie, à Genève, en janvier 2018. Le voilà presque aussitôt intronisé “partenaire” de la prestigieuse maison, aux côtés de Rafael Nadal, Mick Schumacher ou Pharrell Williams. “Avec Richard, tout s’est fait de façon très naturelle. Connaissant mon amour de la navigation, il m’a parlé des Voiles de Saint-Barth et m’a proposé d’y participer. Je n’ai pas hésité une seconde.” Un marin chevronné Pour Richard Mille, sponsor de la régate depuis sa première édition en 2010, et partenaire-titre des Voiles pour la première fois cette année, la rencontre tombe en effet à pic. Premier partenaire navigateur de la marque, Pierre Casiraghi est officiellement nommé parrain de la dixième édition des Voiles de Saint-Barth, dans le sillage de Loïck Peyron ou Lionel Péan, pour ne citer qu’eux. Au poignet, le Monégasque arbore, comme il se doit, une “RM 60-01 Chronographe Flyback Regate”, modèle présenté en 2015 et dédié “aux marins”. La montre ? Un accessoire indispensable pour tout marin qui se respecte. “Lors du départ des courses, chaque seconde compte. Nous sommes tous les yeux rivés sur nos montres, pour ne pas être en avance et éviter les pénalités, ni en retard pour partir premiers. Lors des longues courses, à l’inverse, on a l’impression que le temps est dédoublé.” À Saint-Barth, l’édition 2019 des Voiles a tenu ses promesses cinq jours durant, avec des conditions de navigation idéales dont ont pu profiter les 63 bateaux engagés. Portés par des alizés de 20 nœuds, Pierre Casiraghi et l’équipage du Sorcha sont arrivés en tête de la catégorie Maxi 1 et de la Richard Mille Maxi Cup, dont la récompense était la “RM 60-01 Chronographe Flyback Regate”. Propriétaire du bateau, le Britannique Peter Harrison a décidé de vendre cette pièce via la boutique Richard Mille à Paris et de reverser les profits à des œuvres caritatives pour aider les jeunes à apprendre à naviguer et pour la protection du littoral de Saint-Barthélemy après le passage de l’ouragan Irma qui a dévasté l’île en septembre 2017. C’est ce qui s’appelle avoir le vent en poupe, et la main sur le cœur. Une montre officielle RM 60-01 Chronographe Flyback Regate : la montre officielle des Voiles de Saint-Barth-Richard Mille Après les montres de plongée RM 025, RM 028 et RM 032, la RM 60-01 Chronographe Flyback Regate est le sixième modèle de la marque dédié à l’univers marin, et le premier consacré à la navigation en haute mer. Animée par un calibre automatique en titane grade 5 et dotée des fonctions chronographe flyback, calendrier annuel, grande date et UTC, la montre facilite la navigation grâce à sa lunette tournante spéciale, ponctuée des quatre points cardinaux et d’un disque gradué à 360° avec échelle des 24 heures. Ces derniers permettent de calculer sa position à partir de l’heure locale et de la position du soleil. Bien utile en haute mer. Avec sa forme incurvée typique de la marque, l’imposant boîtier en titane de 50 mm de diamètre épouse parfaitement n’importe quel poignet. La compagne idéale des marins au long cours.
“Lors du départ des courses, chaque seconde compte. Nous sommes tous les yeux rivés sur nos montres, pour ne pas être en avance et éviter les pénalités, ni en retard pour partir premiers. Lors des longues courses, à l’inverse, on a l’impression que le temps est dédoublé.” – Pierre Casiraghi Parrain de la régate Les Voiles de Saint-Barth-Richard Mille
Blue eyes, a thick blond beard, and messy hair, Pierre Casiraghi, 31 years old, has everything about him of the old sea dog. It’s not just his looks either. Casiraghi became a partner of the watchmaker Richard Mille last year. Now, he is the godfather of this 10th edition of Voiles de Saint-Barts 2019. The young sailor with a robust CV has no intention of playing it soft as a skipper for Sorcha, the 72 feet Maxi sailboat bearing the colors of Formula 1 of watchmaking. He is really going for it, competing against 1000 sailors in this race. And for good reasons. Besides his life as an entrepreneur on the Rock, on the sea, the Monegasque Pierre Casiraghi perpetuates a sporting tradition dear to the princely family. As a kid, he began sailing on boats rented off the beach. Aged around 16-17 years old, he started making his way on a 470 Olympic class two-person dinghy. In 2010, things started moving faster during his first regattas on board of Taiga, the admiral sailboat from the Monaco Yacht Club (of which he is now vice-president). From one classic to the next, Sydney - Hobart, The Cape - Rio on the monohull Maserati (during which he beat the Atlantic South record in extreme conditions), his victories in Palermo - Monte-Carlo and in Giraglia, Pierre Casiraghi, he has sailed on from one success to another. Eco Friendly Convictions Casiraghi has sailed alongside many high caliber ocean sailors, including the transalpine skipper Giovanni Soldini, whose hot temper is renowned. Soldini’s own list of achievements are impressive, they include the record for the Route du Thé aboard the Maserati Multi 70. Expanding his experiences at sea, jumping from one ship to another, Casiraghi has no other objectives at the moment. Solitary races? Not his thing. The challenges of sailing as a team are more rewarding as far as he is concerned. They always provide interesting encounters. Racing on a team with Boris Herrmann marked a new beginning in his sporting carrier. The German sailor, who also holds many records, will be his coskipper for the transatlantic Jacques-Vabre next October, aboard the Malizia II, a 60 footer monohull on which Herrmann finished 5th at the last Route du Rhum regatta in the Imoca category. The two men also share the same convictions in terms of ecology. A father of two young boys, Pierre Casiraghi sponsors many
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children’s foundations. “In Monaco, we are very sensitive to the impact that manmade activities produce in the ocean, especially plastic debris. Basically, we distribute an educational kit in different schools in France, Italy, and of course Monaco. Around 1200 kids follow our sailing team. We try to raise their awareness about the deterioration of the sea and how each and every one of us can make a difference by following our hashtag #myoceanchallenge.” He also sponsors the Sail for a Cause regatta every year, the goal of which is to raise funding for sick or poor children from around the world. The money raised has also provided operations to 300 kids in Monaco who were afflicted with very serious cardiac diseases. The young man first came to SaintBarths,to cross paths with Richard Mille at the Salon International de la Haute Horlogerie, in Geneva, last January 2018. And that was that. Almost immediately he was made a partner of the prestigious house, alongside Rafael Nadal, Mick Schumacher and Pharrell Williams: “With Richard, it all happened really naturally. Knowing my love for sailing, he told me about the Voiles de Saint-Barth and invited me to participate. I didn’t hesitate for one second.”
“At the beginning of a race, every second counts. We are all looking at our watches, to avoid the penalties of a false-start as well as a late start, we want to be in pole position from the get go. Whereas during longer races, one feels like time is stretching out.” Pierre Casiraghi, official sponsor of the Voiles de Saint-Barth-Richard Mille regatta.” – Pierre Casiraghi Ambassador of the Voiles de Saint-Barth-Richard Mille regatta
An experienced sailor For Richard Mille, a sponsor of the regatta since its first edition in 2010, and partner of the Voiles de Saint Barth for the first time this year, the meeting did indeed arrive just at the right time. The first sailor to be sponsored by the brand, Casiraghi has officially been appointed godfather of the 10th edition of the Voiles de Saint-Barth. He follows in the footsteps of Loïck Peyron or Lionel Péan, to mention only a couple of names. On his wrist the Monegasque wears, as he should, an RM 60-01 Chronographe Flyback Regate,, a model presented to him in 2015 and dedicated to “the sailors”. The watch? An indispensable article for any sailor with self-respect: “At the beginning of a race, every second counts. We are all looking at our watches, to avoid the penalties of a false-start as well as a late start. We want to be in pole position from the get go. Whereas during longer races one feels like time is stretching out.” In Saint-Barths, the 2019 edition of the Voiles held out its promise during five consecutive days of absolutely ideal sailing conditions. This helped the 63 sailboats engaged in the regatta to no end. Pushed along by light winds of 20 knots, Pierre Casiraghi and his team on Sorcha arrived head of the Maxi 1 category and of the Richard Mille Maxi Cup. His reward was the “RM 60-01 Chronographe Flyback Regate”. The owners of the boat, the British Peter Harrison decided to sell this piece through the Richard Mille shop in Paris and to use all the profits to help teach youngsters to sail and protect the coast of Saint-Barthélemy after the passage of Hurricane Irma, which completely wrecked the island in September 2017. You can call that having the wind to your back, and a hand on your heart. After the deep-sea diving watches RM025, RM 028 and RM 032, the RM 60-01, the Chronographe Flyback Regate is the sixth model of the brand dedicated to the universe of the sea and the first dedicated to sailing. Animated by an automatic caliber in grade 5 titanium and gifted with the chronograph flyback functions, annual calendar, big date UTC, the watch makes it easier to sail thanks to its special spinning glass, punctuated at the four cardinal points, and with 360° graduation marks on the face. These allow one to calculate one’s position from local time and by the position of the sun. Very useful at high seas indeed. With its curved shape, typical of the brand, the imposing titanium of 50mm of diameter perfectly embraces any wrist. It is the ideal partner for any long-distance sailor.
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Pierre Casiraghi passe au blanc avec au poignet sa “RM 63-02 World Timer”, RICHARD MILLE.
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ARCHITECTURE IS LIFE Motivé par les éléments naturels autour de ses projets, Guillermo de Yavorsky conçoit des espaces respectueux qui créent un récit simple et vrai. Son style, marqué d’authenticité et de simplicité sophistiquée, se lit dans cette attitude décontractée héritée de St Barth.
BY PHILIPPE COMBRES PORTRAITS CLAUDIO NAPOLITANO
Inspired by the nature around his projects, Guillermo de Yavorsky develops spaces that are respectful of the environment and embedded in a simple and true narrative. His style, imbued with authenticity and a sophisticated simplicity, can be read through the laid-back attitude he has acquired in St Barth.
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Lifestyle
Guillermo de Yavorsky vient de terminer la rénovation de l’hôtel Le Sereno, après les dégâts causés par le passage de l’ouragan Irma en septembre 2017. Le fondateur de l’Atelier de Yavorsky, consultant en design et chef de projet lors de sa rénovation initiale par le designer Christian Liaigre, a su conserver le style emblématique de l’hôtel de Grand Cul-De-Sac, tout en y ajoutant une nouvelle conception chère au designer : une connexion toute particulière avec l’environnement qui l’entoure. Rencontre avec le designer franco/vénézuélien qui séduit aussi à Miami et à Madrid, où ses ateliers insufflent de la créativité à chaque nouveau projet. Pourriez-vous brièvement nous rappeler votre background, et ce qui vous a poussé à devenir architecte ? Lorsque j’ai terminé mon école d’architecture à Caracas au Venezuela, j’avais 22 ans, et le professeur qui m’a remis mon diplôme m’a dit que bien que j’étais un des meilleurs de ma promotion, et que j’avis les bases pour être un bon designer, je n’étais pas encore architecte. Et il m’a donné le meilleur conseil : on devient architecte quand on connait la vie. Et il avait raison, car l’architecture doit être pensé pour les gens qui l’habite, et parfois loin de ce qu’on apprend à l’université. Alors je suis parti en voyage, je suis allé visiter l’Europe, l’Italie, puis je me suis installé à Londres, et de là je n’ai pas cessé de voyager en Inde, en Chine et en Afrique, j’ai dû remplir 3 passeports en 5 ans ! Et sans le savoir je me suis rendu compte comment vivait les gens dans ces différents pays. Ça m’a permis de comprendre qu’il n’y avait pas une et une seule vérité, qu’il y avait moyen de faire les choses différemment suivant les contextes. Et peu à peu, j’ai commencé à
réaliser des espaces de vie, pour comprendre et apprécier l’environnement, la lumière et l’espace. Comment êtes-vous arrivé à St Barthélémy, et quels sont les réalisations dont vous êtes le plus heureux encore aujourd’hui ? Installé à Londres avec ma famille au début des années 2000, j’ai reçu un appel de Gabriela Contreras, la fille du propriétaire du Sereno, avec qui j’avais fait mon école d’architecture, qui m’a proposé de travailler sur le projet du Sereno avec Christian Liaigre. Le projet était vraiment excitant et la rencontre avec Christian, m’a fait réaliser l’importance capitale du design intérieur, pour lequel j’entretiens aujourd’hui une véritable passion. Il m’a fait partager sa connaissance des matériaux, et avec sa sensibilité particulière, et m’a invité à réaliser avec lui la villa de Larry Gagosian à Flamand. J’ai ensuite rencontré celui que je considérais être l’architecte le plus intéressant de l’île, Johannes Zingerle, et nous nous sommes rapidement associés, car nous partagions les mêmes valeurs et une vision complémentaire de l’architecture et du design. Nous avons réalisé de très beaux projets ensemble, comme l’hôtel Christopher en bas de la Pointe Milou. Pour l’aéroport, j’ai d’abord été consulté pour un projet de signalétique, et j’ai fini par être en charge du nouveau design, et lui donner son aspect contemporain qu’on lui connait aujourd’hui. Puis j’ai été à nouveau invité par le Sereno à participer au projet d’un nouvel magnifique établissement sur le Lac de Côme avec la talentueuse designer espagnole Patricia Urquiola. J’ai eu vraiment la chance de travailler auprès des plus grands du design, comme les Liaigre, Urquiola, Fernando Tabora pour les jardins, Arnold Chang pour les lumières, j’ai tellement appris de choses qui me permette de réaliser aujourd’hui.
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Tetière
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Aerial view of Le Sereno St Barth. Terrace view of the brand new Bungalow Piscine Le Sereno. The new Bungalow Piscine, Pool and Garden at Le Sereno. Lounge area Coral Sand Hotel, Harbor Island, Bahamas. Opposite page: Portrait of Guillermo de Yavorsky at L’Atelier de Yavorsky, Miami.
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Lifestyle
Qu’apprend-t-on de la nature lorsqu’on vit et travaille sur une petite île, quelles sont les contraintes et les atouts ? Avez-vous avez changé vos habitudes de constructions, depuis la sensibilisation à la protection l’environnement et aux catastrophes climatiques ? Comme on en parlait, le principe de l’architecture est de s’adapter à la vie. Ici j’ai appris à vivre plus simplement, même si ça peut être perçu comme un paradoxe, avec la réputation festive que St Barth s’est forgée, tout ça pour quelques semaines où St Barth reçoit la jet set du monde entier. Mais la vie au quotidien est plus simple, et au contact de la nature, baignée d’incroyables lumières. Alors on ne peut pas changer radicalement les traditions de nos clients habitués à un grand confort et parfois superflu. Mais on les aides à prendre conscience de l’orientation optimale du bâtit, des matériaux naturels et des couleurs mieux adaptés au climat de l’île, notamment pour les toitures, et des systèmes de ventilation naturelle. On essaye d’utiliser de l’énergie de plus en plus propre. L’énergie ne peut pas être gaspillée sur une île, et ce n’est pas parce qu’on trouve des solutions durables, qu’il faut en abuser. La meilleure façon de recycler est de ne pas utiliser. Il faut savoir filtrer la lumière et la chaleur, à l’image des anciens de St Barth qui savaient très bien protéger leur habitation de la chaleur, créant des courant d’air frais assurant une ventilation naturelle. Il faut savoir conserver ces principes simples, revenir à des solutions low tech plus intelligentes, mais par dessus tout, l’important est de construire pour durer, c’est la meilleure solution pour éviter de rénover voire reconstruire. Vous avez désormais ouvert un bureau à Miami, comment organisez-vous votre travail? Après dix années passées à travailler à St Barth, j’avais envie de
reprendre ma liberté, je cherchais de plus grand espace et j’avais besoin de partager avec d’autres designer, participer à une dynamique, une sorte de challenge. Avec ma sœur Alexandra, nous avons de créé un département de graphic design et de branding afin de proposer des projets 360° très cohérents, depuis l’architecture et le design intérieur, jusqu’à la direction artistique des éléments de communication, comme le nom de la propriété, son logo, son compte Instagram, etc. Mais mon cœur est à St Barth, et j’y reviens régulièrement. Je viens tout juste de finir la rénovation du Sereno après les dommages de l’ouragan Irma. Je suis désormais basé à Miami, et je voyage beaucoup en Europe, pour découvrir de nouvelles solutions de construction et pour entretenir mon inspiration. À St Barth je travaille avec une très belle équipe, des entrepreneurs qui connaissent mon travail depuis une dizaine d’année, et notre confiance mutuelle me permet de réaliser les projets, mais je ne me fais jamais prier pour venir tout contrôler, c’est les missions que je préfère dans mon agenda 2020 ! Quel est le futur projet qui vous anime le plus en ce moment ? Nous travaillons actuellement à St Barth sur des projets d’architecture intérieure éco responsable et assez ludiques. Et le projet qui me tient particulièrement à cœur en ce moment est la conception d’une résidence de designer pour développer des capsules d’habitation, à l’image de certains architecte et artistes visionnaires des années 60’s comme Jean Prouvé ou Buckminster Fuller. Essayer de créer des espaces de vie ultra simple, et qui s’adapte à nos nouveaux styles de vie mobiles, car encore une fois l’architecture c’est la vie !
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Lifestyle
Guillermo de Yavorsky has just finished renovating of the hotel Le Sereno after the damages caused by Hurricane Irma in September 2017. The founder of Atelier Yavorsky has been the design consultant and project manager during the initial renovation, undertaken by the designer Christaian Liaigre. They have been able to preserve the emblematic style of the Grand CulDe-Sac hotel, while adding a new approach close to their hearts: a special connection with the surrounding environment. Meet the Franco-Venezuelan designer who has seduced Miami as well as Madrid as his studio injects creativity into each new project. Could you quickly remind us of your background and what motivated you to become an architect? When I finished at architecture school in Caracas, Venezuela, I was 22 years old. The teacher who handed me my diploma told me that, even though I was one of the best students in my class, and that I had what it takes to become a good designer, I wasn’t an architect yet. He gave me the best piece of advice: you become an architect when you understand what life is about. And he was right, because architecture must be created for people to live in. Sometimes it’s far from what you’ve learnt at university. So I travelled, I visited Europe, Italy, then I moved to London, and from there I never stopped travelling. I went to India, China, Africa, I filled up three passports in five years! Without realizing it, I was learning about how people live in these different countries. It allowed me to understand that there isn’t just one truth, there are different ways to do things according to the context. Little by little, I started to create life spaces. I started to understand and appreciate the environment, the light, and their relation with space. How did you arrive in St Barthelemy, and what are the creations that you are most proud of to this day? Living in London with my family in the beginning of the 2000s, I got a call from Gabriela Contreras, the daughter of the owner of Le Sereno, with whom I went to architecture school, and who offered me to work on the Sereno project with Christian Liaigre. The project was really exciting and working with Christian made me aware of the crucial importance of interior design, for which I still have a real passion today. He shared his knowledge of materials and his distinctive sensitivity with me. He invited me to create Larry Gagosian’s villa in Flamand with him. I then met the man I considered to be the most interesting architect on the island, Johannes Zingerle, and we rapidly became associates and friends. We share the same values and complementary visions of architecture and design, which helped. We have created some very beautiful projects together, like the Christopher Hotel at the bottom of Pointe Milou. For the airport, I was first consulted on a signage project. I ended up in charge of the new design to give it the contemporary look it has today. After that I was invited by Le Sereno again to participate in working on a magnificent project on the Lake Como with the talented Spanish designer Patricia Urquiola. I was really lucky to work alongside the greatest designers like Liaigre, Urquiola, and Fernando Tabora for the gardens, and people like Arnold Chang, founder of Isometrix for the lighting. I’ve learned from them so many things that make me able to a better creator today. What does one learn from nature when one lives and works on a small island, what are the constraints and the benefits? Have you changed your construction techniques with the rising awareness of the need to protect the environment and the weather-related disasters? As we were saying earlier, the principle of architecture is to adapt itself to life. Here, I’ve learnt to live more simply. This could be
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“We are trying to create ultra-simple life spaces adapted to our new nomadic lifestyles because, once again, architecture is life! ” – Guillermo de Yavorsky Architect perceived as a paradox, with St Barth’s festive reputation. But this is only due to the couple of weeks during which St Barth receives the international Jet Set. Daily life here is much simpler. I love being in contact with nature, bathed in an incredible light. We can’t change the habits of our clients who are used to great comfort and sometimes superfluous luxury. But we can draw their attention to the optimal orientation of the buildings, to the use of natural materials and to the colors most adapted to the island, especially with the roofs and the natural ventilation system. We try to use a cleaner energy. The energy can’t be wasted on an island. Just because we find durable solutions doesn’t mean we should abuse them. The best way to recycle is not to use things in the first place. One must know how to filter light and heat, like the ancient inhabitants of St Barth who knew how to heat-proof their homes very well by creating cool drafts, thus maintaining a natural ventilation. One must know how to preserve simple principles and come back to smarter low tech solutions. But above all, the most important thing is to build to last. It’s the best solution to avoid having to renovate or even rebuild. You’ve now opened an office in Miami, how do you organize your work? After ten years spent living and working in St Barth, I wanted to regain my freedom. I was looking for a bigger space and I needed to share it with other designers to participate in a dynamic. I wanted to feel some sort of challenge. With my sister Alexandra, we have created a department of graphic design and branding in order to offer very coherent 360° projects. We work on the architecture and interior design elements all the way to the artistic direction and elements of communication, like the name of the property, its logo, its Instagram account, etc. But my heart is still in St Barth. I come back regularly. I just finished the renovation of Le Sereno after the damages caused by Hurricane Irma. I am now in Miami and I travel a lot in Europe to discover new building solutions and feed my inspiration. In St Barth, I work with a beautiful team, including some contractors who are very familiar with my work for the last ten years making it eassy to work from the distance. Our mutual trust allows us to create projects but I don’t need to be asked twice to come over and check on everything. These are going to be my favorite missions in my 2020 schedule! What’s the upcoming project that motivates you the most at the moment? In St Barth, we are currently working on a very playful eco responsible interior design project. And the project I care about the most at the moment is the creation of a designer’s residence to develop living pods, in the vein of some visionary architects and artists of the 60’s like Jean Prouvé or Buckminster Fuller. We are trying to create ultra-simple life spaces adapted to our new nomadic lifestyles because, once again, architecture is life!
Atelier de Yavorsky @atelierdeyavorsky www.atelierdeyavorsky.com
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Living room Beach House, MontJean, St Barth. SPA Hotel Christopher, Pointe Millou, St Barth. Master Bathroom, Beach House St Barth, Pool detail, Beach House, Mont Jean, Pool terrace and garden Villa Scheuren Miami. Portrait of Guillermo de Yavorsky at Minotti Miami Design District.
Lifestyle
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Anse de Toiny 97133 Saint-BarthĂŠlemy Tel: (+59) 0590 27 88 88 reservations@letoiny.com Beach club open for lunch everyday. instagram.com/hotelletoinystbarth www.letoiny.com
Embroidered technical fabric dress, Calfskin leather belt, Soft Trunk Backpack, Monogram Canvas with cowhide-leather trim, Soft hat Trunk, Monogram Canvas with cowhideleather trim LOUIS VUITTON.
Mode
T O I N Y
F A S H I O N
Photos SKYLAR WILLIAMS Styling SIMONEZ WOLF
S T O R Y
Model GIZELE OLIVEIRA CHEZ IMG Grooming LAETITIA AUBÉ Styling assistant EMMA ABELN
Location LE TOINY
PHOTOGRAPHIE SKYLAR WILLIAMS STYLISME SIMONEZ WOLF
Cashmere and metal sweater, Cuff in metal, leather and rhinestones Metal, leather and rhinestone earrings CHANEL.
Cashmere and metal sweater, Cuff in metal, leather and rhinestones Metal, leather and rhinestone earrings, Belt in metal, leather and rhinestones Leather and metal belt CHANEL. Bikini Bottom FISCH
The Sixty Nine shirt and The Sixty Nine shorts in khaki corduroy with sterling silver, Cut Out Star Stud earrings, Small Cross Hoop, earrings, Choke Chain necklace, Paper Chain necklace, Crossband Bangle, Large Paper Chain bracelet, 6MM Spacer ring, Classic Oval ring, Crosstail ring, Crossball Nail ring, Dagger ring, Lil Pj ring all Jewelry in Sterling Silver CHROME HEARTS Lycra bathing suit THREEASFOUR
Printed silk dress with poplin sleeves, socks and lacquer shoes PRADA.
Suit in silk, foulard in silk, jewelry in brass, polyerster and glass DOLCE & GABBANA.
Bathingsuit in spandex and nylon, foulard in silk, jewelry in brass, polyerster and glass
DOLCE & GABBANA.
Embroidered technical fabric dress, Calfskin leather belt, Calfskin leather Flat Ranger, Soft Trunk Backpack, Monogram Canvas with cowhide-leather trim, Soft hat Trunk, Monogram Canvas with cowhide-leather trim LOUIS VUITTON.
THE RETURN OF
Photos SKYLAR WILLIAMS Styling SIMONEZ WOLF
THE ROCK LIFE
Model GIZELE OLIVEIRA CHEZ IMG Grooming IDALMI PEREZ Styling assistant EMMA ABELN
Location EDEN ROCK - ST BARTHS
Cotton mix wool sleeveless jacket and pants. Under silk shirt, leather belt and bag, woven leather boots. Pearl earrings , bracelets, plated gold rings all by DIOR.
The Sixty Nine shirt and Counting Sheep shorts in silk with sterling silver Pump Station Eyewear Chrome Hearts x Jordan Barrett, Mini Crosstalk Link necklace, Large Paper Chain necklace, Paper Chain necklace, Chainmaille Plus Wide bracelet Scrollband Bangle, Crossband Bangle, Crossball Nail ring, Lil PJ ring, Baby Classic Wallet Chain with Clip Closure, Double B Ring Wallet Chain with Clip Closure all jewelry in sterling silver CHROME HEARTS Copper colored Bikini spandex top LISA-MARIE FERNANDEZ
Veste en tweed, Legging en jersey imprimĂŠ, earings CHANEL.
Happy Sport watch set with rubies, sapphires and diamonds, ring Happy Spirit 18kt gold with diamonds, necklace Happy Spirit 18kt gold with diamonds, earings ring Happy Spirit 18kt gold with diamonds CHOPARD Coquillage top, Chanzy bottom FISCH Pink cotton short SUPREME X LACOSTE COLLABORATION.
French terry cloths coton ensemble and towel
VILEBREQUIN X JEAN-CHARLES DE CASTELBAJAC. Long necklace in pink gold and diamonds MESSIKA. Waterproof shoes by RIVIERAS. Cotton green hat PERL RIVER MART. Sunglasses SILHOUETTE FUTURA from Silverlining NY archives.
L’Officiel
Tetière
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Floral print Bikini Set ZIMMERMANN, Banglemove uno, Bangle my Twin, My twin Ring in gold & diamonds MESSIKA.
Watch Happy Diamonds 18kt gold with diamonds, Earrings Happy Diamonds 18kt gold pavĂŠ diamonds, Bracelet and Triple Bracelet Happy Diamonds 18kt gold pavĂŠ diamonds CHOPARD. Crochet blouse and belted pants ZIMMERMANN.
A LOVE STORY
Photos SKYLAR WILLIAMS Styling SIMONEZ WOLF
Model GIZELE OLIVEIRA CHEZ IMG Grooming IDALMI PEREZ-ROY Styling assistant EMMA ABELN
Location PENTHOUSE GUSTAVIA
WITH GUY BOURDIN
Manolita Long skirt LOLITA JACA Unique piece in silk & handmade gold embroidery Purse 1925 Vintage Velvet Body SIMONE WILD Raffia Shoes EMMA HOPES Multi pearl Sautoir VINTAGE CHANEL available at LOLITA JACA
Photos The Guy Bourdin Estate 2017/Courtesy Louise Alexander Gallery
Charles Jourdan, 1976
Archives Guy Bourdin, 1978
Necklace, ring and bracelet in pink gold, BVLGARI DIVAS DREAM collection BULGARI. Knitted dress COPERNI.
Photos The Guy Bourdin Estate 2017/Courtesy Louise Alexander Gallery
Charles Jourdan,1974
Charles Jourdan, 1979
Necklace in yellow gold and diamonds, watch SERPENTI, bracelet in pink gold and diamonds, bag SERPENTI, BVLGARI SERPENTI collection BULGARI. Knitted dress COPERNI.
Photos The Guy Bourdin Estate 2017/Courtesy Louise Alexander Gallery
“Vogue” Paris, 1972
Suit in virgin wool and silk DOLCE & GABBANA Watch RICHARD MILLE
“Vogue” Paris, 1986
— Guy Bourdin (2 December 1928, Paris – 29 March 1991, Paris) was a French artist and fashion photographer known for his provocative images. He is considered as one of the best known photographers of fashion and advertising of the second half of the 20th century. He set the stage for a new kind of fashion photography. A painter his entire life and a self-taught photographer Guy Bourdin was among the first to imagine fashion photography that contained fascinating narratives, dramatic effects with intense color saturation, hyper-realism and cropped compositions while he established the idea that the product is secondary to the image. Collaborating with Issey Miyake, Chanel or Emmanuel Ungaro, it was his work for the shoe label, Charles Jourdan, that brought him the attention of a wider public. With this ads, Guy Bourdin dared to barley show the product and turned the shoe into a trivial element of a theatrical mise-en-scène that enhanced sex and bad taste.
PENTHOUSE OF ART Depuis cinq ans, l’actrice Asmaa Khamlichi, montre dans son penthouse sur le port, son impressionnante collection des photographies de Guy Bourdin. Un espace inédit entièrement blanc, du parquet au plafond, sur deux étages dont elle veut faire un lieu, une adresse. Du regard on embrasse le port, les voiliers et les yachts. Au sunset, on contemple le soleil rasant qui s’étale sur la montagne, la croix et le phare de Gustavia. Le jeu de lumière fait de la rade de Gustavia un tableau vivant et l’espace un musée privé. “On a tous besoin de la nature et de la création pour son équilibre.” C’est ce qu’elle souhaite faire vivre, autour d’elle. Donner à voir, en transformant sa maison perchée en galerie éphémère dédiée aux œuvres de peintres et photographes qu’elle admire. Les voyageurs initiés pourront aussi louer l’espace et les services de sa gouvernante, pour une halte arty et chic sur le port de Gustavia. @penthouse.stbarth @louisealexandergallery
Since five years ago, Asmaa Khamlichi shows in his penthouse over the marina. her impressive photographs collection of Guy Bourdin. It is an exclusive all-white property with wooden floor covering the ceiling, already famous in St. Barts. From inside, you can’t take your eyes off the port, the sailboats and the yachts. At sunset, you can watch the sun go down and bathe the mountains, Gustavia’s cross and lighthouse with light. This play of light creates a living painting of Gustavia and transforms the penthouse into a private museum. As Asmaa says, “we all need to be close to nature and to create something to find our own balance” and this is what she hopes to bring to people around her. She wants to show them works by painters and photographers she admires by turning her perched home into a temporary gallery. Enlightened travelers will also be able to rent the penthouse and services, the housekeeper, for a chic and arty stay on the port of Gustavia.
Photos The Guy Bourdin Estate 2017/Courtesy Louise Alexander Gallery
Guy Bourdin (2 décembre 1928, Paris – 29 mars 1991, Paris) était un artiste et photographe de mode français connu pour ses images provocantes. Il est considéré comme l’un des plus grands photographes de mode et de publicité de la deuxième moitié du XXe siècle et il a préparé le terrain à un nouveau genre de photographie de mode. Peintre tout au long de sa vie et photographe autodidacte Guy Bourdin a été l’un des premiers artistes à créer des images narratives, qui racontent une histoire et montrent que l’image est plus importante que le produit exposé. Par le biais de la photographie de mode, il a fait passer son message, explorant les sphères entre l’absurde et le sublime. S’il a collaboré avec Issey Miyake, Chanel ou Emmanuel Ungaro, c’est bien son œuvre pour la marque de chaussures Charles Jourdan qui l’a fait connaître du grand public. Dans le cadre de ces campagnes publicitaires, Guy Bourdin a osé tout juste montrer le produit et faire de la chaussure un élément insignifiant noyé dans une mise en scène théâtrale impliquant sexe et mauvais goût.
Necklace in white gold and diamonds, earrings in white gold and diamonds, bracelet in white gold and diamonds, ring in white gold and diamonds, BVLGARI FIOREVER collection BULGARI. Long wool dress with fringes, leather bag, tulle shoe JW ANDERSON
A NIGHT IN
Photos SKYLAR WILLIAMS Styling SIMONEZ WOLF
Model GIZELE OLIVEIRA CHEZ IMG Grooming IDALMI PEREZ-ROY Styling assistant EMMA ABELN
Location PENTHOUSE GUSTAVIA
THE CITY OF GUSTAVIA
Embroidered wool dress; Pochette Lv Thelma Grained calfskin leather LOUIS VUITTON, Lorem ipsum, VUITTON.
L’Officiel
Dress with embroideries, calfskin leather half boots, leather gants, sunglasses LOUIS VUITTON.
Saga
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L’Officiel
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Manolita Long skirt LOLITA JACA, Unique piece in silk & handmade gold embroidery Purse 1925 Vintage Velvet Body SIMONE WILD, Raffia Shoes EMMA HOPES, Multi pearl sautoir VINTAGE CHANEL, available at LOLITA JACA.
MASTER PIECES A l’occasion des fêtes de fin d’année, Louis Vuitton présentera « Savoir faire », une fantastique exposition à l’hôtel Cheval Blanc Isle de France, mettant en scène ses dernières créations des cuirs exotiques les plus précieux. Les cuirs crocodiliens nécessitent des processus de transformation des plus pointus et des plus longs, et la création d’un seul sac requiert une attention et un traitement minutieux à chaque étape de la fabrication. Louis Vuitton ne sélectionne que les cuirs de la plus haute qualité dès le tannage. C’est à cette étape que l’on définit ce qu’il adviendra de chaque peau : quel modèle de sac sera le mieux adapté à la forme naturelle des écailles de la peau, quelle couleur et quelle finition seront réservées à sa surface. À partir de ce moment, le travail des artisans de Louis Vuitton s’attellera à offrir un produit se distinguant par l’excellence de son savoir-faire, permettant ainsi de mettre en valeur au mieux la beauté et l’exceptionnalité des cuirs. Chez Louis Vuitton, le travail des cuirs exotiques constitue une aventure, une exploration audacieuse de procédés inédits qui stimulent l’imagination – au travers des coloris, des traitements et des innovations. Les couleurs sont minutieusement ajustées jusqu’à obtenir la teinte et la profondeur parfaites. Côté finitions, si la Maison aime proposer des peaux exotiques aux finitions classiques, elle s’aventure aussi sur des terrains nouveaux et développe en permanence des traitements inédits et originaux, qui font souffler sur ses cuirs un vent de fraîcheur résolument contemporain. D’ores et déjà reconnue comme l’une des signatures de Louis Vuitton, la méthode inédite Fusion est réalisée par un artisan qui, à la main, vient dessiner les lignes dans différentes nuances de couleurs sur la peau, créant ainsi un effet de rayures latérales. Les derniers choix audacieux faits par Louis Vuitton pour ses cuirs exotiques s’affichent sur les articles de maroquinerie des collections du défilé et des collections permanentes de la Maison. Les couleurs et les effets graphiques obtenus apportent leur touche finale exclusive à un modèle Neo Square, un Capucines, un Twist, un Cannes, une Petite Malle, un City Steamer, une Petite Boîte Chapeau ou un Milla, faisant de chaque sac une pièce d’artisanat.
— During the festive season, Louis Vuitton will present “Savoir Faire” an extraordinary exhibition at the hotel Cheval Blanc Isle de France, featuring the latest creations of the most precious exotic leathers. Crocodilian skins demand the most specialised and long processes, and creating a single bag requires highly specialised care and attention at every stage. Louis Vuitton selects only the finest skins as soon as they are tanned, and it at this point that the destiny of each skin is determined: what design of bag best suits the natural pattern of scales, and what colour and what finish awaits its surface. From here on, every treatment enacted by Louis Vuitton’s craftsmen will be devoted to working the material in such a way as to create the most perfect iteration of the bag that best displays the beauty of the skin. At Louis Vuitton, working with exotics is an adventure in itself, a thrilling exploration of new ways – through colours, treatments and innovations – to excite the imagination. The colours are meticulously adjusted until obtaining the right tone and deepness. While the House also offers exotic skins in their classic finishes, it is unafraid to experiment and is constantly developing new and radical treatments that rejuvenate exotics for the contemporary landscape. Many of these distinctive and innovative bespoke finishes are unique to Louis Vuitton. A landmark treatment called Fusion that has already become a Louis Vuitton signature is the brushing in of lines of colour to create a subtle lateral striped effect… Louis Vuitton’s bold new direction for its exotics is showcased on leather goods from the Shows and permanent collections by Louis Vuitton. The colours and graphic effects created complement a Neo Square bag, a Capucines, a Twist, a Cannes bag, a Petite Malle, a City Steamer, a Petite Boîte Chapeau or a Milla bag, making each bag a unique work of art. « Savoir Faire » from December 26th to January 3rd 2020, Cheval Blanc Isle de France, Baie des Flamands, St Barthélémy
Photos OLIVIER HADLEE PEARCH Mode MARIE-AMÉLIE SAUVÉ for LOUIS VUITTON
Knitted sweater with zip front, high-waisted pants with stapress and Twist Mini Bag in crocodilian black leather LOUIS VUITTON.
Knitted sweater, leather skirt with metal detailing, gold earrings and Cannes Bag in crocodilian black leather, LOUIS VUITTON. Right: Printed shirt, leather belt with silver buckle, high waisted suit pants and Capucines BB Bag in crocodilian rouge carmin leather LOUIS VUITTON.
Knitted sweater, leather skirt with metal detailing, gold earrings andMilla MM Bag in crocodilian ambre marron leather LOUIS VUITTON. Left page: Knitted top with zip, high waisted suit shorts and Neo Square PM Bag in crocodilian zebra shadow bordeaux leather, LOUIS VUITTON.
Daniel Arsham Untitled, 2018 (detail) Color print, 60.96 x 30.48 cm Courtesy Perrotin & The Artist
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TIME TRAVEL
Désormais coutumier de l’île, l’artiste multidisciplinaire Daniel Arsham revient cette saison exposer à l’Eden Rock. L’occasion de voir ou de revoir des photographies montrés au Musée Territorial ainsi que des nouvelles œuvres exclusivement pensé pour le Palace de la Baie de St Jean. Rencontre avec l’artiste en pleine plongée dans la confusion temporelle. BY JENNY MANNERHEIM
Now a regular on the island, multidisciplinary artist Daniel Arsham returns this season to exhibit at Eden Rock. The opportunity to see or review photographs shown at the Territorial Museum as well as new works exclusively consigned for the Palace of St Jean’s Bay. A meeting with the artist immersed in temporal confusion.
Votre travail tourne beaucoup autour de la notion du temps, du présent et du futur. Pouvez-vous nous parler de ce langage unique que vous avez créé en jouant avec le temps et les dates ? J’ai toujours été fasciné par le voyage dans le temps dans les livres et les films. J’ai intégré ça dans mon travail studio. Cette sorte de confusion temporelle, ce va et vient, pour qu’on ne sache pas vraiment à quelle époque on se trouve. Vous travaillez sur un projet avec le Louvre où vous recréez des œuvres de grands maîtres. Pensez-vous qu’il soit important d’incorporer des notions d’histoire de l’art dans votre travail ? Mon travail a abordé des problématiques de l’histoire et du passé. Je fais en sorte de brouiller cette histoire. J’utilise aussi des choses qui font partie de ce que l’on appelle traditionnellement l’histoire de l’art mais qui, il me semble, font aussi parti de l’histoire contemporaine. J’utilise des choses qui me paraissent importantes pour comprendre le moment actuel. Pour votre travail avec le Louvre vous avez emprunté des moules de certains de leurs oeuvres les plus précieux, comme la Vénus de Milo, quelle est votre vision de la culture de la réplique ? Ces moules appartiennent à la branche culturelle du gouvernement Français. Ils ont gardé ces moules depuis le 19ème siècle pour pouvoir en recréer des copies et les envoyer à différents musées à travers le monde. C’est un mode de préservation pour comprendre et examiner ces travaux. Je suis capable de prendre quelque chose
du passé, de le pousser dans le futur, et le présenter aujourd’hui. La compréhension du public quant à la date la provenance de l’œuvre en est encore plus chamboulée. Au cours de vos collaborations avec Adidas, Pharrell Williams, Kith, Rimowa, Dior et grâce à votre compte Instagram vous avez réussi à créer une communauté de fan. Comment managezvous cette notoriété sur les réseaux sociaux? L’avantage des réseaux sociaux, c’est que c’est amusant de travailler avec un public qui ne vient pas nécessairement d’endroits où il a des musées. Dans presque toutes les villes où je vais il y a un public qui est capable de suivre la pratiques et l’ethos à travers le monde. Aujourd’hui c’est beaucoup plus facile pour un artiste de créer son univers car les gens peuvent en suivre tellement d’aspects différents. Pas seulement le travail mais aussi les lieux que je fréquente, mes autres centres d’intérêt. Votre dernière collaboration avec Dior par Kim Jones était une grande réussite. Pouvez-vous nous parler de comment cette collaboration est née ? La collaboration avec Kim Jones était vraiment basée sur une recherche autour des origines de Christian Dior, sa carrière en tant que galeriste, son intérêt pour l’art, et de se concentrer sur la première partie de sa vie créative. Kim et moi avons exploré les archives de Paris et passé beaucoup de temps à en extraire différentes références. La collection comprend beaucoup de moments de création où Kim a su traduire mon matériel en objets et articles
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Daniel Arsham in front of his set design for Dior with the artwork created for the collaboration.
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L’Officiel
Two drawings from a new series for Daniel Arsham’s exhibition “Paris, 3020” at Perrotin gallery.
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de prêt à porter. Travailler avec un tel niveau de savoir-faire chez Dior, c’était incroyable de voir comment ils ont su gérer tout ça. Vous avez récemment collaboré avec Rimowa, créant une valise en cristal érodé en édition limitée. Quelle est votre relation au voyage ? Je voyage beaucoup et j’utilise les valises Rimowa depuis que j’ai commencé à voyager pour le travail, il y a quinze ans. Ce projet a commencé quand j’ai rendu visite à leur usine de Cologne en Allemagne. J’ai regardé dans leurs archives et me suis plongé dans l’histoire de leur maison. J’étais vraiment fasciné par la façon dont ces valises étaient souvent utilisés dans des films pour transporter des objets précieux : œuvres d’art, bijoux, billets de banque. Dans certains cas, comme dans Pulp Fiction, il y a une mallette dont on ne sait pas ce qu’elle contient. Alors j’ai créé une œuvre d’art qui consiste en un moule de cette mallette, placé dans un attachécase. Le tout vendu en édition limitées. Ce mélange entre la marque et mon œuvre d’art est une synthèse parfaite de ce qu’Andy Warhol appelait le mélange entre l’art et la vie de tous les jours où l’on ne sait plus où se trouve la différence. Les gens me demandent souvent “en tant qu’artiste vous sentez-vous mal à l’aise lorsqu’une marque utilise votre nom et vos œuvres d’art, pour promouvoir et vendre leurs produits ?” Mais je vois les choses dans l’autre sens, c’est moi qui utilise leur nom, leur notoriété, leurs ressources, pour développer ma carrière et diffuser mon travail. Durant l’un de vos voyages à St Barth vous avez fait une série de photographies du ciel et des étoiles la nuit. Pouvez-vous nous dire plus de ce travail photographique? J’ai passé beaucoup de temps à St Barth. J’adore cet endroit. J’ai séjourné de nombreuses fois à l’hôtel Eden Rock. Il y a quelques années j’ai pris beaucoup de photos du ciel à St Barth, la nuit, on peut voir les étoiles. La photographie a toujours été une partie importante de mon travail.
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Votre travail et vos “reliques du futur”, ces sculptures érodées, suggèrent-ils des catastrophes naturelles possibles et des désastres ? Il s’agit simplement de prendre un objet contemporain et de le pousser dans le futur, pour vivre et faire l’expérience de quelque chose qui est potentiellement hors de notre propre existence. Vous créez des œuvres d’art qui sont votre interprétation des jardins de rocaille Japonais. Qu’est-ce qui vous attire dans la culture japonaise ? Ma femme est Japonaise et le Japon a eu une énorme influence sur ma pratique, mon mode de penser la vie de tous les jours, et ma relation aux objets, à la nourriture, à la nature, aux vêtements, à tout vraiment. Il y a un concept en Japonais qui s’appelle omotenashi, qui signifie que l’on est attentif à tous les aspects de la vie quotidienne. J’ai traduit ça souvent dans certaines de mes œuvres. Vous avez exposé une planche de surf transparente en résine à Londres. L’avez-vous essayée ? Avez-vous l’intention de l’emporter avec vous durant votre prochain séjour à St Barth ? Cette année j’ai collaboré avec la marque de surf Hayden Shapes. On a fait une version de leur planche de surf classique complètement claire et transparente. Mais je ne suis pas un très bon surfer et du coup je n’ai pas pu l’essayer. Avec un peu de chance je pourrais en apporter une la prochaine fois que je viens à St Barth. Quelle est votre plus grande réussite jusqu’à présent, de quoi êtes-vous le plus fier en tant qu’artiste ? Ma plus grande réussite est que cette année j’ai pu donner cent mille dollars à l’école que j’ai fréquentée. Ils m’ont donné une bourse pour que je puisse aller à Cooper Union. Je n’aurais pas pu étudier l’art à New York sans cette bourse. Et maintenant, grâce à ma carrière, j’ai pu leur renvoyer l’ascenseur, cet argent ira directement aux étudiants qui ont besoin d’une aide financière pour aller étudier l’art à New York.
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Daniel Arsham, limited-edition “Eroded suitcase” multiple inspired by a RIMOWA Classic Attaché.
Your work spins a lot around the question of time, the notions of present, and the future. Can you tell us about this very unique language you’ve created, playing with time and dates? I was always fascinated with time travel in movies and books. I have integrated a lot of that into my work in the studio. This kind of confusion of time, this pushing and pulling, so that you don’t really know what time the works are located in. Your instagram account is dated 3019. Do you feel like you are a thousand years ahead of now? This shift from today to two thousand years in the future creates a framework for me to build a narrative from. All the people that follow my work understand this thousand year push. You are working on a Project with The Louvre where you are recreating some Old Masters sculpture work. Do you think it is important to incorporate notions from art history in your own work? My work has touched on issues of art history and the past. I’ve been conscious to confuse that history. I am using things that are part of what we might traditionally call art history as well as more contemporary objects that I feel are part of art history or the history of contemporary culture. I use things that I feel are important to our understanding of our current moment in time. For your work with The Louvre you borrowed molds of some of their most precious works, like the Venus de Milo, what is your vision of replica culture? Working with The Louvre, these are molds that are owned by the cultural arm of the French government. They have kept these molds since the nineteenth century as a way to create casts of
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Limited-edition necklace for Dior collaboration with Kim Jones.
them and send them to different museums around the world. They are a preservation method for understanding and disseminating these works. I am able to take something from the past, push it into the future, and show it today. The audience’s understanding of when or where that is from is further confused. Over the course of your collaborations with Adidas, Pharrell Williams, Kith, Rimowa, Gentle Monster, Dior and thanks to your Instagram account, you’ve managed to create a fan community. How do you manage this social media notoriety? The best part about social media for me is that it’s fun to work with audiences that don’t live in places that have museums. All most any city I go to there’s an audience who is able to follow the practice and ethos around the world. Today it is much easier as an artist to create this complete universe because people are able to follow so many different aspects it. Not only the work but the places I visit, the other things I am interested in. This creates a kind of complete picture for them. Your latest collaboration with Dior by Kim Jones was a hit. Can you tell us about this collaboration, and a little bit about the Dior project as a whole? The collaboration with Kim Jones was really about investigating the origin of Christian Dior, his early career as a gallerist, his interest in art, and focusing back on the early part of his creative practice. Kim and I looked back into the archives in Paris and spent a lot of time pulling out different reference points. The collection includes many different iterations of work where Kim has translated some of my material into these wearable objects and apparel. Working with such an elevated level of craft in Dior, it was amazing to see how they pulled that stuff off.
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Daniel Arsham, Buste de Zeus dit Jupiter de Versailles. Second - Thirty first Century AD. Composition Quartz crystal.
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Daniel Arsham surfboard in collaboration with Haydenshapes. You also recently did a collaboration with Rimowa, creating a crystal eroded ‘Attaché” limited edition along with a street advertising with Wheat Paste posters all over New York. Can you tell us about this limited edition? I travel a lot so I have used Rimowa cases really since I was first starting to travel for my work fifteen years ago. The origins of this project started with a visit I made to their factory in Cologne in Germany. I looked back into the archive and the history of the house. I was really fascinated with the way these cases were often used in movies to hold valuable objects: artworks, jewelry, money, in some cases like in Pulp Fiction, there’s a case but you don’t really know what’s inside of it. So I created an artwork where there’s a cast version of the case that’s housed within a case itself. These were released as a limited edition. That kind of blending between a brand and my artwork is a perfect completion of Andy Warhol’s thesis about art and every day life where you don’t know what’s what. People can ask “as an artist do you feel strange about letting a brand use your name, your artwork, to promote and sell their products?” I see at as an inverse where I am using their brand, their reach, and their resources, to further my artistic goals and the reach of my work.
It’s really about taking a contemporary object and pushing it into the future, to live and experience something potentially outside of our own lifetime.
During one of your travels to St Barth you made a series of photographs of the sky and stars at night. Can you tell us some more about this work of photography? I have spent a lot of time in St Barth. I love it there. I have stayed at the Eden Rock Hotel many times. A couple of years ago I took a lot of photographs of the night sky in St Barth where you can see the stars out at night. Photography has always been a big part of my practice. It’s not something that I have ever really shown but in the context of the hotel, I think it’s interesting to see these photographs.
What is your biggest achievement this far, what are you most proud of as an artist? My greatest accomplishment is that this year I was able to give one hundred thousand dollars back to the school that I attended. I received a full tuition scholarship to Cooper Union. I wouldn’t have been able to study art in New York city without that scholarship. Now, through my fortunate career I have been able to give that back, which will go to current students in need of financial assistance to study art in New York.
Your work and your ‘Future relics’ often make us think of the aftermath of a destruction. Can you tell us about this work?
You create installations called “zen gardens” that are your interpretation of a Japanese rock garden. What do you like about Japanese culture? My wife is Japanese and Japan has had a huge influence on my practice, my thinking around every day life, and my relationship with objects, food, nature, clothing, everything really. There’s a concept in Japanese called omotenashi which really is about care and consideration in every aspect of daily life. I have translated that often into some of my works. In London you showed a transparent resin surf that you designed for Hayden Shapes? Have you tried the board yet? I did a collaboration this year with Hayden’s surf board company, who are based in Australia. We did a version of his classic board that was completely translucent and clear. Unfortunately I’m not a very good surfer so I haven’t been able to try it. Hopefully I can bring one down for my next visit in St Barth.
@danielarsham
www.danielarsham.com
@galerieperrotin
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Daniel Arsham at his “3018” exhibition at Perrotin New York.
A R R I V E IN
First-class Scheduled to St Barths from San Juan, Antigua, St Thomas Private Charter throughout the Caribbean
C O N TA C T
1.800.376.7922
OUT S I D E T H E U S
+1.203.267.3305
WEB
www.flytradewind.com
STYLE
TRADEWIND
AVIATION
A N G U I L L A | A N T I G U A | P U E RT O R I C O | S T B A RT H | S T T H O M A S M A RT H A’ S V I N E YA R D | N A N T U C K E T | N E W Y O R K | S T O W E
Buckminster Fuller Fly’s Eye Dome, Palm Court, Miami Design District.
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Culture
VENI VIDI VICI BY PHILIPPE COMBRES PORTRAITS RIOCAM
Craig Robins wearing Holy Mountain Printed T-Shirt and New Slim Pants LOUIS VUITTON MEN’S Here in front of the new work by Virgil Abloh Dollar A Gallon, 2019. In the back is a work by Daniel Toole Jade Alley, 2017.
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Incontestable amateur d’art, le fameux promoteur immobilier et entrepreneur visionnaire Craig Robins a boosté la côte de Miami en plaçant la ville sur la carte de la hype mondiale. — Definitely an art lover, the famous real estate developer and visionary entrepreneur, Craig Robins has helped raise Miami’s status, putting it on the map of global hype. His unique approach to business, avid passion for contemporary art, and commitment to innovation has unequivocally transformed the city into a vibrant destination for design.
Son approche unique du business, sa passion pour l’art contemporain, et son engagement dans l’innovation ont incontestablement transformé la ville. Après avoir revitalisé le quartier moribond de South Beach, Craig Robins a tourné son attention vers d’autres quartiers délaissés et a lancé, après plus d’une décennie de planning et construction, le Miami Design District, QG du luxe contemporain. C’est un quartier dédié aux dynamiques d’innovation, au design, à l’architecture, et à l’expérience de la table. Robins et son district de l’art, du design et de la mode ont inspiré la création de Design Miami/, une foire aussi incontournable qu’Art Basel. On parle souvent de vous comme d’un visionnaire par rapport à votre développement commercial et culturel de Miami. Est-ce que le Miami Design District d’aujourd’hui correspond à ce que vous aviez imaginé au moment où vous l’avez acquis ? Je me lance toujours avec une certaine idée en tête mais le temps aide à développer cette idée. Je savais que le Design District était très central à Miami et je sentais que notre communauté avait besoin d’un quartier culturel. Donc, j’avais foi dans le projet dès le début mais je n’aurais jamais imaginé que ça puisse devenir ce que c’est devenu aujourd’hui. Je dois une grande part du succès à l’aide incroyable que j’ai reçue sur le chemin de la part de gens comme Chris Blackwell et de partenaires comme L Catterton. Est-ce que vous pourriez nous parler des installations et œuvres d’art à venir pour Miami Design District. J’ai entendu parler d’une nouvelle sculpture de Virgil Abloh ? On a un programme depuis 2005, produire des installations incroyables d’art
et d’architecture. Au Moore Building on a Elastika, un travail de mon amie Zaha Hadid qui nous manque beaucoup, Marc Newson a fait le portail pour Dash School, on a d’incroyables fresques de John Baldessari, un arrêt de bus par Urs Fisher, et beaucoup de collaborations en cours. Il y a à peu près 18 mois, on a installé les sculptures de Sol LeWitt avec l’ICA, et cette année, pour Art Basel, on est très excités parce qu’on va inaugurer une magnifique sculpture de Virgil Abloh. Virgil fait partie intégrante de l’âme de ce quartier depuis des années maintenant. Ça a commencé avec un pop-up que nous avions fait il y a deux ans pendant Design Miami/ quand il a collaboré avec Angelo Baque sur Social Studies. Ensuite il est devenu directeur artistique homme chez Louis Vuitton. Et il fait une boutique Off-White dans le quartier. Je pense qu’avoir un exemple de son travail est très important parce qu’il fait partie des rares personnes dans le monde qui touchent à tout. C’est un designer incroyable pour la mode mais il a aussi fait des études d’architecture et il crée du grand art. Une sculpture de Virgil Abloh est quelque chose qui résonne pour moi qui suis Américain. Une pompe à essence c’est parfait parce qu’on se demande tous s’il y aura encore des pompes à essence dans le futur. Mais on est encore là ! Tout ça fait partie des scènes de notre enfance. En prenant un symbole iconique, il l’a en quelque sorte transformé en une œuvre de pop art traditionnel. Le développement durable et l’eau sont le focus de Design Miami/ cette année. On veut en savoir plus ! Ça fait un moment que nous nous engageons pour le développement durable. Je pense que le Design District était le premier LEED ND Gold à Miami et le deuxième en Floride. Ça nous a toujours intéressés et c’est fantastique que cette année notre
partenaire pour Design Miami/ fasse une expo tournée vers le développement durable. On veut continuer à réfléchir à la manière dont le Design District peut participer au développement durable, en particulier parce que la plupart du temps il n’y a pas de raison de ne pas le faire. On économise de l’argent, on améliore la planète, ça rend nos vies meilleures. Ça ne coute pas nécessairement plus cher sur le long terme et c’est ça que j’aime. Bien sûr on peut faire un gros investissement dans le développement durable, je suis tout pour, mais ça n’a vraiment pas de sens de faire les choses de manière non durable quand le prix est le même. On a une nouvelle idée dont j’espère qu’elle pourra être un symbole de l’engagement du Design District pour le développement durable. Elon Musk y ouvrira un showroom expérimental en face de The Arsenale, le premier concept store dédié à la mobilité. Le développement durable et la mobilité vous tiennent-ils à cœur? Je conduis une Tesla depuis 2013, je crois qu’une fois qu’on a une voiture électrique il y a peu de chance qu’on se dise « oh j’ai envie de m’acheter une voiture qui consomme beaucoup d’essence pour pouvoir aller faire le plein à la pompe. » On ne se rend pas compte à quel point c’est désagréable jusqu’à ce qu’on ait eu l’opportunité d’arrêter de le faire. J’ai récemment échangé ma première Tesla qui était une S pour la 3 et j’adore la 3. C’est une super voiture. Avoir The Arsenale dans le quartier c’est un vrai symbole de la manière dont le Design District est un endroit spécial, c’est spécial parce que nous sommes autant intéressés par la culture que par la création d’un endroit où les business créatifs puissent s’exprimer et avoir une activité commerciale. La galerie Arsenale (j’aime l’appeler une galerie) est un pont formidable entre les deux. Dans une
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vu une opportunité. De Virgil qui veut collaborer avec nous sur une sculpture, à la création d’un prototype original du Fly’s Eye Dome de Buckminster Fuller, en passant par le choix d’un architecte formidable comme Johnson Marklee, ou Sou Fujimoto qui construit son premier immeuble aux États-Unis, ou l’arrêt de bus d’Urs Fisher, quand on voit une opportunité on la saisit. Avant toutes ces collaborations, Rosa de la Cruz avait un espace dans le Design District appelé The Moore Space et ça a donné à Rosa et son mari Carlos l’idée de construire un magnifique immeuble ouvert au public pour leur collection. Ils ont maintenant un musée de renommée mondiale dans le Design District. Un jour, je déjeunais avec un de mes amis proches Norman Braman, quelqu’un pour qui j’ai beaucoup d’admiration. Il me dit « Craig, si toi et tes partenaires à L Catterton voulez donner du terrain à Irma (la femme de Norman), on pourrait construire le musée », et ma réponse c’était Norman, donne-moi deux jours. En l’espace de 24 heures, j’ai rappelé Norman et je lui ai dit que c’était d’accord. Donc le musée a été construit, et ça a beaucoup fait avancé les choses. On trouve des opportunités.
Louis Vuitton store facade. galerie tout est très spécial. On est bien sûr à côté de deux incroyables musées, l’Institute of Contemporary Art (ICA) et la de la Cruz Collection, tous deux sont ouverts au public. On y ajoute simplement une dimension avec ces toutes machines incroyables, les voitures, les sous-marins et autres appareils électroniques, mélangés aux artistes talentueux et œuvres d’art. Avoir ça dans le quartier c’est magnifique. Vous avez une relation intime avec les artistes. Est-ce que vous pouvez nous parler un peu de Daniel Arsham, puisqu’il va présenter ses Objects for Living à Design Miami/ pour la première fois ? Il y a plus de vingt ans, il y avait un groupe d’artistes dont Daniel faisait partie qui est venu me rencontrer, ils avaient leurs studios dans cet immeuble pas loin du Design District qui s’appelait The House mais aucun d’eux n’avaient de galerie. Ils nous ont demandé si on aimerait collaborer et les aider à trouver un espace, donc on a pris le lieu qui est actuellement Locust Projects (un autre formidable espace d’exposition dans le quartier) et pour un très bas loyer
on leur a dit ok vous pouvez avoir la galerie. Ce qu’il s’est passé c’est que vu qu’ils avaient la galerie et que Art Basel est à côté, d’un coup ils ont eu plein de galeries. C’est alors que tous ces artistes ont commencé à avoir leurs studios dans le Design District. Ça fait donc partie de la création de l’âme du quartier, et Daniel avait son studio ici pendant un moment. C’est aussi un artiste. J’admire ce qu’il fait et on a aussi fait des projets d’architecture ensemble. Une année, il a créé l’entrée pour Design Miami/, avec son studio Snarkitecture. C’est quelqu’un avec qui j’aimerais continuer à travailler. C’est quelqu’un de très talentueux et créatif. C’est aussi une personnalité sur Instagram. Je pense que cela ajoute une autre dimension à son projet créatif. Est-ce que vous avez un programme de résidences d’artistes ? Un des luxes que nous avons en tant qu’entreprise privée c’est que nous n’avons pas besoin de programme. On peut faire tout ce qu’on veut… quand mon partenaire L Catterton et moi-même avons décidé de nous associer, c’est parce que nous avons
Parlez-moi de votre amitié avec Harmony Korine. On a entendu dire qu’il a un studio dans le quartier… Je me souviens d’avoir déjeuner avec Larry Gagosian il y a quelques-année. On est montés à l’étage de son bureau. On parlait et en partant quelqu’un de la galerie a dit « Craig est-ce que tu sais où on pourrait trouver un studio pour un artiste à Miami ? » et je leur ai dit de dire à la personne de m’appeler. Et depuis Harmony Korine a un studio dans le Design District, et tant de choses formidables se sont advenues, y compris notre amitié. Harmony a déjà fait beaucoup de choses dans le quartier et continue sur cette lancée. Cette année, pour Art Basel il créé une œuvre pour Snapchat, avec leurs nouvelles lunettes. Ça va être présenté dans le Design District pour Art Basel. Maintenant Gucci en a réalisé une paire et ils vont faire un évènement spectaculaire ensemble pour présenter l’œuvre et les lunettes. Avez vous de nouvelles collaborations avec d’autres artistes en cours de réalisation ? C’est plutôt qu’on a envie de répondre aux opportunités créatives intéressantes qui incluent l’espace et le paysage. On veut que les artistes, designers, et architectes fassent des choses avec nous. On a transformé le quartier entier en un véritable espace de création qui promeut la culture. Autour du Design District tous les cinquante mètres on peut voir une œuvre d’art extraordinaire, que ce soit la façade de la boutique Louis Vuitton créée par Jun Aoki ou, quelques pas plus loin, The Arsenale. Il y a des choses
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que nous faisons et il y a des gens qui collaborent avec nous. Toutes ces choses sont ce qui rend le quartier si spécial. Il y a beaucoup d’attention pendant Art Basel, qu’est-ce qui est pour vous le point culminant de la saison ? Je pense que le fait que Dior fasse le défilé homme de Pre-Fall à Miami cette année est très important, et puis la collaboration avec Snapchat, Gucci, et Harmony Korine est un autre grand moment. Larry Gagosian revient faire une exposition incontournable dans le Moore Building du Design District. White Cube va faire une grosse expo. Il va y avoir beaucoup de choses et beaucoup d’énergie. Louis Vuitton va présenter le dernier Objets Nomades. Le mieux c’est de venir passer la journée ici pour voir la collection de la Cruz, le ICA, visiter ma collection privée, jeter un œil sur les projets locaux, et ensuite toutes ces choses en plus. Il y a une collaboration très intéressante que Dior fait avec Rimowa, une édition limitée spéciale. Rimowa est une compagnie très spéciale qui cherche à changer l’idée que nous nous faisons des bagages en les transformant en pièces de collection. After revitalizing the moribund South Beach area, Robins has turned his attention to other neglected neighborhoods and launched, after more than a decade of planning and construction, the Miami Design District, home to a who’s who of high-end fashion retail. It is dedicated to innovative trends, design, architecture and dining experiences. Robins and his art, design and fashion district inspired the creation of Design Miami/, the unmissable sister fair to Art Basel that takes place in both Basel and Miami each year. You’re often referred to as a visionary of our era for your retail and cultural development in Miami. Is Miami Design District now what you had envisioned when you first purchased it? I always go into something with certain vision but then time helps to evolve that vision. I knew that the Design District was very centrally located in Miami and I felt like our community needed a neighborhood that was all about culture. So, I believed in the project from the beginning but I would never have imagined that it would become what it has become today., A lot of the success is because I’ve had incredible help from people along the way such as Chris Blackwell and partners like L Catterton. Can you please tell us about future/upcoming installations, artworks for Miami Design District. I heard about a new Virgil Abloh sculpture? We’ve had a program since 2005, installing
Bird feeders & play structures by Dozie Kanu
incredible installations of art and architecture. At the Moore Building we’ve got Elastika, a work by my dearly missed friend Zaha Hadid, Marc Newson did the fence for Dash School, we have incredible murals by John Baldessari, an Urs Fisher bus stop, and many ongoing collaborations. About 18 months ago with the ICA we installed the Sol LeWitt sculptures, and this year for Art Basel we are very excited because we are going to inaugurate a magnificent sculpture by Virgil Abloh. Virgil has been an important part of the soul of the neighborhood for years now. It began with a pop up we did two years ago during Design Miami/ when he collaborated with Angelo Baque on Social Studies. Then he became the men’s artistic director for Louis Vuitton. Also he is doing an Off-White store in the neighborhood. I think having an example of his art is really important because he’s one of the few people in the world that touches it all. He’s an incredible designer for fashion but he also studied as an architect and he can make great art. A Virgil Abloh sculpture is something as an American that resonates. A gas station is
perfect because we all wonder if there will be gas stations in the future. But they’re still here! It’s part of all of our childhood scenes. By taking an iconic symbol, he has transformed it somewhat into traditional pop art. Sustainability and water is the focus of this year’s Design Miami/. Tell us more! We have been dedicated to sustainability for quite a while. I think the Design District was the first LEED ND Gold in Miami and the second in the state of Florida. We have always been focused on it and it is wonderful this year that our partner Design Miami/ is doing a show that is focused on sustainability. We want to keep thinking about how the Design District can make a contribution to sustainability, especially as in many cases there’s no reason not to. You save money, you improve the planet, it makes all of our lives better. It doesn’t even necessarily cost anything in the long run and that’s what I love. Of course everyone can make big investments in sustainability I support that but it makes no sense to do things in a wasteful manner when it would
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The Arsenale rooftop in front of Museum Garage.
cost the same to make it sustainable. We have a new idea that I’m hoping can be a symbol of how the Design District is an advocate for sustainability. Elon Musk will open an experimental showroom in front of The Arsenale, the first concept store dedicated to mobility. Are you taking care about mobility and sustainability? I have driven a Tesla since 2013 I think once you get an electric car, it is very unlikely that you’ll ever say “oh I want to get a gas guzzler so I can go and fill my tank at the gas station”. I think it is unlikely that once you have the experience of not having to do that, we don’t realize how unattractive it is until we have the opportunity to give it up. I recently traded my first Tesla which was an S for the 3 and I love the 3. It is an amazing car. Having The Arsenale in the neighborhood is a real symbol of how the Design District is a special place,
it is special because we are as interested equally in culture as we are in having places for creative businesses to express themselves and do commercial activity. The gallery Arsenale (I like to call it a gallery) is this brilliant bridge between the two. Everything in the gallery is very special. It is of course next to two incredible museums, the Institute of Contemporary Art (ICA) and the de la Cruz Collection, both of which are open to the public. It just adds an extra dimension with these crazy machines, cars, submarines and other electronic devices, mixed with talented artists and artworks. To have it in the neighborhood is wonderful. You have intimate relationships with artists. Can you speak a little about Daniel Arsham, as he will be presenting his Objects for Living at Design Miami/ for the first time? More than twenty years ago there was a
group of artists including Daniel who came and met with me, and they had their studios in this building not far from the Design District called The House but none of them had galleries. They came and asked if we would like to collaborate and help them get a gallery space, so we took the space which is where Locust Projects is now (another amazing exhibition space in the neighborhood) and for very low rent we said okay you guys can have the gallery. What happened was by them having the gallery and also Art Basel being close all of the sudden they all got galleries. So then they came and said we don’t need the gallery anymore, we lost the house but can we have the studios.REMOVE That’s when all of those artists began to have their studios in the Design District. This is why it is really part of creating the soul of the neighborhood, and Daniel had his studio here for a while. He’s also an artist. I admire what he does and we’ve also done architectural
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projects together. One year he designed the entrance for Design Miami/ with the studio Snarkitecture. He’s someone who I would like to continue to work with. He’s a very talented creative person. He’s also a personality on Instagram. I think that adds another dimension to his creative projects. Do you have a program for artist residencies? One of the luxuries that we have being that we’re a private enterprise is that we don’t need to have a program. We can just do whatever we want.. When my partner L Catterton and I get together it is because we see an opportunity. Whether that is Virgil wanting to collaborate with us on having his sculpture, recreating the original prototype of Buckminster Fuller’s Fly’s Eye Dome, choosing amazing architects like Johnston Marklee, or Sou Fujimoto to build his first building in the United States, or Urs Fischer’s bus stop, when we see such opportunities we seize them. Before these partnerships Rosa de la Cruz and I had a space in the Design District called The Moore Space and that led to Rosa and her husband Carlos deciding that they wanted to build a magnificent building for their collection that was open to the public. They now have a world class museum in the Design. One day I was having lunch with one of my close friends Norman Braman, someone who I have enormous admiration for. He tells me “Craig, if you and your partners at L Catterton are willing to donate the land to Irma [Norman’s wife] [we] would build the museum,” and my response was “Norman give me two days.” Within a day I called Norman and told him we had a deal. So a museum was built, that’s the big part of the progress. We find opportunities. Tell me about your friendship with Harmony Korine. We heard he has a studio in the neighborhood… I remember I had lunch with Larry Gagosian a few years ago. We went upstairs to his office. We were talking and on my way out someone from the gallery said “Craig do you know where we could find a studio space in Miami for an artist” and I told them whoever it is call me. Since then Harmony Korine has had his studio in the Design District and so many wonderful things have happened, including our friendship. Harmony has done many great things in our neighborhood and continues to do so. This year for Art Basel he’s doing an art piece for Snapchat with their new glasses. It’s going to be presented in the Design District for Art Basel. Now Gucci has made a pair and they’re going to do a spectacular event together to present the art piece and the glasses.
Craig Robins next to Urs Fischer artwork bus stop, 2017. Any new collaborations with other artists in the making? It’s more that we are willing to respond to interesting creative opportunities involving space and land. We want artists, designers, and architects to do things with us. We have made the whole neighborhood into a true creative space that advocates culture. Around the Design District every fifty feet you can see some examples of extraordinary art, whether that’s looking at Jun Aoki’s façade for the Louis Vuitton store or walking down the street and looking at The Arsenale, there are things that we do and there are people who collaborate with us. All these things are what make the neighborhood so special. There’s a lot of focus during Art Basel, what would be for you the highlights of the season? I think the fact that Dior is going to do their Men’s Pre-Fall show in Miami this
year is a very big deal, and also the collaboration with Snapchat, Gucci, and Harmony Korine is another big moment. Larry Gagosian coming back and doing a show in Design District’s The Moore building is a must-see. White Cube is doing a big show. There will be lots of things and lots of energy. Louis Vuitton is going to present the latest Objets Nomades. One of the greatest things is that you can just come and spend the day here between de la Cruz, the ICA, visiting my private art collection, checking out local projects and then all of these additional things. There’s this really interesting collaboration Dior is doing with Rimowa, a special limited edition. Rimowa is a really special company that is thinking about changing the idea of what luggage means by turning them into collectible objects. @miamidesigndistrict.net www.miamidesigndistrict.net
LA GUÉRITE - ST BARTH LA POINTE - GUSTAVIA’S HARBOR, 97133 SAINT-BARTHÉLEMY TEL : +590 (0) 590 277 183 @LA_GUERITE_STBARTH
Roger Moreau, Cœur St Barth, 2019. Sculpture of natural stone from St Barth. @cœurstbarth
guide
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Hotels
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CAP JULUCA Situé sur le rivage des Antilles Britanniques d’Angilla, Belmond Cap Juluca est un sanctuaire pour une évasion totale.
BY CAROLINE MAS
—Located in the British West Indies on the serene shores of Anguilla, Belmond Cap Juluca is the sanctuary for total escapism.
Après des travaux de rénovation chiffrés à 121 millions de dollars, Cap Juluca, la destination de légende sur Anguilla, est de retour et crée un buzz majeur dans les Caraïbes (à un moment où l’île en a bien besoin). Repensé par Rottet Studio qui a préservé l’architecture iconique Greco-Maure (imaginez les dômes blanchis, les tourelles, les carrelages), mais avec un espace public remis au goût du jour, et des chambres et suites complètement révisées. Niché sur le croissant blanc de plage qui encadre Maundays Bay, l’hôtel compte à présent 108 chambres, dans une structure indépendante peinte d’un blanc brillant pour contraster sur le fond de mer, émeraude ou saphir. La propriété, entourée de jardins luxuriants et palmiers ondoyants au grès du vent, se repend sur presque 1km carré de terrain isolé à l’Ouest de l’île. L’ambiance
y est tranquille, privée, et sereine. Le sable blanc de Maundays Bay, aussi connue comme l’une des plages les plus claires des Caraïbes, permet d’échapper au reste du monde. Ancien lieu de culte pour les natifs Arawaks, l’énergie de la propriété exsude la paix et le luxe va-nu-pieds qui ont su faire revenir ses fidèles hôtes d’année en année.
— After a $121 million renovation, Cap Juluca on Anguilla, the legendary resort is back creating a major buzz in the Caribbean (at a time when the islands need it). A redesign by Rottet Studio has kept the resort’s iconic Greco-Moorish architecture (think: whitewashed domes, turrets, and tilework), but updated public areas, and completely overhauled rooms and suites. Nestled on a
white crescent beach framing pretty Maundays Bay, the resort now has 108 rooms, housed in freestanding buildings, painted bright white to contrast with the jewel-toned sea. The property is surrounded by lush gardens and swaying palms, spreads over 179 secluded acres on the West End of the island. Quiet, private, serene is the overall vibe. The white sands of Maundays Bay, known to be one of the most crystal-clear beaches in the Caribbean, offer a private and quiet escape from the rest of the world. Once a place of worship by the indigenous Arawaks, the energy of the property exudes a peaceful, barefoot luxury that has kept loyal guests returning year after year.
@@BelmondCapJuluca wwww.belmond.com
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LA SAMANNA À quelques kilomètres de St Barth, Belmond La Samanna est une escapade privée et tranquille à St Martin.
BY CAROLINE MAS
—A few miles from St Barth, Belmond La Samanna is a private and quiet escape in St Martin. Avec plus de 200 nouveaux restaurants déjà ouverts et une quarantaine en projet, St Martin fait un comeback comme destination plus effervescente que jamais. Le Belmond La Samanna, récemment rénové, est posé sur le côté français de l’île – où des villas immaculées parsèment les kilomètres de plage de sable blanc de la Baie Longue. La propriété a été rénovée et repensée par la compagnie de design d’intérieur londonienne MuzaLab. Le nouveau restaurant en bord de mer, L’oursin, sert des fruits de mer frais et de la cuisine française. Et vous pouvez couronner votre repas d’une bouteille de La Cave Wine Cellar. Cette cave, construite en 1972 et située deux étages sous le niveau de la mer, est le trésor de la propriété. C’est en effet la plus grande cave privée des Caraïbes, elle contient 12000 bouteilles de vin et champagne, y compris 150 variétés de Bordeaux dont le
label de la propriété : Hospices de Beaune La Samanna. Les hôtes peuvent également observer l’authentique maison de ville Franco-créole au cours d’une leçon de peinture impressionniste avec Sir Roland Richardson, l’un des peintres les plus célèbres de Saint Martin, qui les guidera à travers l’étude de la couleur et de la lumière, et la technique de la peinture en plein air.
— With over 200 new restaurants already operational and almost 40 more on the way, St. Martin is regaining its reputation as an effervescent destination. The recently renovated Belmond La Samanna sits on the French side of the island – crisp white villas are dotted along the coast of Baie Longue’s mile-long white sands. The property was renovated and restyled by the London interior design firm
MuzaLab. A new seaside restaurant L’Oursin serves fresh seafood and French cuisine. Top your meal off with a bottle from La Cave Wine Cellar, a treasured piece of the property built in 1972, located two stories below sea level. As the largest private wine cellar in the Caribbean, it holds 12,000 bottles of wine and Champagne, including 150 varieties of Bordeaux and the property’s own private label: Hospices de Beaune La Samanna. Guests can also experience an authentic, French Créole townhouse through a Caribbean impressionist painting class with Sir Roland Richardson, one of Saint Martin’s most celebrated painters, as he guides them through the study of light and color on living subjects and the technique of ‘Plein Air’ painting.
@Belmond_LaSamanna wwww.belmond.com
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VILLA MARIE Profitant d’une vue imprenable sur le lagon, la Villa Marie conte l’histoire de son île, entre tradition et modernité.
BY CAROLINE MAS
— Overlooking the lagoon, the Villa Marie depicts the island’s traditions through a dialogue between the old and the new.
Propriété de la famille Sibuet depuis 2015, la Villa Marie est un formidable témoignage de l’héritage architectural antillais. Nichée sur les hauteurs de St Barth entre ciel, mer et roche volcanique, son esprit ethnique a permis d’apporter une facette esthétique davantage low key au groupe hôtelier de luxe Maisons & Hôtels Sibuet. Son ambiance gypset s’illustre dans le mix & match de mobilier ancien et contemporain, épuré et intriqué, conjugué à une décoration raffinée mêlant coquillages, bois poli, cordage et bambou. Les 18 bungalows et villas bohème chic appellent chacune à la sérénité avec leur vue imprenable sur le lagon et la magnifique baie des Flamands. Multisensoriel, le Spa Pure Altitude est un incontournable avec ses
soins sur-mesure conçus à partir de produits naturels antioxydants et reminéralisants. Et parce que le bien-être commence (aussi) de l’intérieur, la cuisine élégante du chef Emmanuel Motte à mi-chemin entre gastronomie française et spécialités caribéennes, se chargera de combler vos sens.
— Acquired by the Sibuet family in 2015, the Villa Marie is a wonderful testimony to Caribbean heritage. Nestled on the heights of St Barth, its laid-back spirit defines luxury group Maisons & Hotels Sibuet’s low-key ambience. A mix of antique and contemporary furniture gives the hotel an aura of traveller-chic, combining exotic
textures through shells, polished wood, rope and bamboo. The breath-taking views of the magnificent Baie des Flamands from each of the eighteen trendy yet bohemian cabanas and villas fill you with serenity. A sensory temple, the Pure Altitude Spa is your go-to spot for indulging in made-to-measure facials and massages, all using organic products. Last but not least, fill your senses to the fullest with Chef Emmanuel Motte’s elegant cuisine inspired by French gastronomy and Caribbean specialties. They do say wellness starts inside, after all.
@ villamariehotels saint-barth.villamarie.fr
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LE TOINY L’oasis de la côte sauvage, est aussi le paradis des surfeurs.
BY CAROLINE MAS
— The oasis of the wild coast, is also the surfer’s paradise.
Sans aucun doute l’un des hôtels les plus prestigieux de Saint-Barthélemy, l’hôtel Le Toiny St Barth est de nouveau opérationnel après une rénovation majeure. Les clients de la propriété de 15 villas, s’étendant sur 24 hectares le long de la côte sauvage de l’île, peuvent profiter du rivage depuis le nouveau club de plage et sa paire de cottages historiques du XVIIIe siècle. Le Beach Club est accessible grâce à des très chic navettes Land Rover et on y déjeune à l’ancienne les pieds dans le sable, sous un toit de paille. La boutique propose les créations du Studio Apia et ses étoffes multicolores. L’architecte d’intérieur anglaise Lady Bee Osborn a associé des matériaux naturels lin belge, teck blanchi au soleil, nacre, bois pétrifié - avec des rafraîchissantes teintes de bleus. Le résultat est une esthétique simple et aérienne qui se marie parfaitement à la nature omniprésente. Le restaurant Jarad propose une nouvelle approche de restauration fraîche et offre une expérience
inédite à St Barth. C’est une expérience culinaire complètement interactive, créée devant l’hôte dans une cuisine totalement ouverte. Le menu est influencé en grande partie par le grill au bois qui constitue un élément central de la cuisine. Les chefs sont sur le salles et expliquent chaque plat et l’amour qui se cache dans chaque bouchée.
— Undoubtedly one of the most prestigious hotels in St. Barts, Hotel Le Toiny St Barth, is up and running again after a major revamp. Guests at the 15-villa property, occupying 42 acres along St. Barts’ so-called wild coast, can take in the pristine shoreline from the new beach club, with his pair of historic 18th-century cottages. The Beach Club is accessible by fancy private Land Rover shuttle and you can lunch the feet in the sand under a straw roof.
The shop offers the creations of Studio Apia and its multicolored fabrics. The hotel itself boasts refreshed interiors by English designer Lady Bee Osborn, who has combined muted natural materials—Belgian linen, sun-bleached teak, mother-of-pearl, petrified wood— with blue accents. The result is a clean, breezy aesthetic that perfectly matches the ubiquitous nature. The restaurant Jarad bring a new fresh dining approach and offer an experience that has never been seen before on St Barths. It is a completely interactive dining experience, created in front of the guest in an open kitchen unlike any other. The menu is largely from the Grill, which uses a combination of both wood and charcoal, and sits as a focal point in the kitchen. Chefs are on the floor explaining each dish and the love that goes into each mouthful.
@ hotelletoinystbarth letoiny.com
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THE ART OF LIVING IN SAINT-BARTH
Shellona restaurant.
Les meilleurs endroits pour déguster, se faire du bien et s’amuser… BY MATHIEU RACHED
— The best places to eat, relax and have fun…
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FOOD Shellona Véritable joyau brut, Shellona St Barth figure parmi les hot-spots de l’île. Intimiste, il se situe en contrebas du très attendu Carl Gustaf-Hôtel Barrière, soit à quelques minutes à pied du charmant port de Gustavia. Son emplacement unique sur la plage de Shell Beach, réputée pour ses coquillages, en fait un spot rare plébiscité par une clientèle internationale férue d’expériences authentiques. Cela tombe bien, puisque Shellona St Barth, tout comme son petit frère Shellona Ramatuelle à Saint-Tropez, se distingue par un concept au luxe décontracté, prônant une atmosphère typique méditerranéenne, de la décoration à la cuisine, en passant par l’ambiance sonore. Au son de DJs tout droit venus de New York ou L.A., les invités pourront faire l’expérience du chef Yiannis Kioroglou, prodige de la scène culinaire grecque. Soucieux de sublimer les meilleurs produits mis à sa disposition, il fait un sans-faute avec sa cuisine méridionale légère, goûteuse et saine. Après un moment de détente, bercé par le bruit des vagues, on file se donner des airs de James Bond girl au bar en dégustant un des cocktails signatures créés par les mixologistes de l’établissement, ou, pour les plus téméraires, place aux sensations fortes avec Cyril et ses activités aquatiques dont
l’innovant Seabob. Un programme irrésistible avant d’admirer le fameux coucher du soleil – preuve que même au Shellona St Barth, les meilleures choses ont (hélas) une fin… — A true gem, Shellona St Barth is definitely one of the island’s hottest spots. Located down the awaited Hotel Barrière Le Carl Gustaf, it’s only a few minutes away from the charming Port of Gustavia. Its unique location on Shell Beach, famous for its beautiful shells, makes it a rare spot favored by an international clientele seeking authentic experiences. Just like its model, the Shellona Ramatuelle in Saint-Tropez, the Shellona Saint-Barth is defined by a subtle approach to luxury, where a typical Mediterranean atmosphere can be found in the decor, food and music. In addition to listening and enjoying some of the most recognized DJs in the world, guests will experience Yiannis Kioroglou’s cuisine, one of Greece’s most acclaimed chefs. Dedicated to bringing out the best from fresh and seasonal ingredients, his southern cuisine is light, tasty, and healthy. After a moment of relaxation on the beach, enjoy a Bond girl moment at the bar while sipping on a mixologist’s signature cocktail, or, if you’re more on the adventurous side, meet Cyril in the water to experience new sensations provided by his innovative aquatic equipment. The perfect way to pass time as you wait for the mindblowing sunset. Shellona, Shell Beach, Gustavia, +590 (0)590 29 06 66 / Insta @shellona_sbh
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Le Papillon Ivre C’est un bar à vivre, un bar pour refaire le monde. On y cause, on y goûte et découvre les vins sélectionnés par Julie. On y picore les (désormais cultes) assiettes de charcuterie italienne et planches de fromages fins et on se délecte des spécialités de bistrot (œufs cocotte, tartines d’os moelle). Manquent le bar en zinc et le serveur mal embouché, on est presque à Paris. Julie et Karine, elles, sont tout sourire. C’est un bar qui leur ressemble, un lieu de partage, fait d’embrassades, de joyeux débats et de mauvaise foi, de petites et grandes cuvées. La France et les Français, bien vivants sous les lumières chaudes du Papillon Ivre. À votre santé ! — The ultimate lively bar to turn into an armchair philosopher, to have a chat but also taste and discover wines selected by Julie. You can snack on the now cult Italian cold meat and fine cheese plates and enjoy bistrot specialties (œuf en cocotte, marrowbone toast...), if you added a zinc counter and an unwelcoming waiter and you’d think you were in Paris. Don’t fret, Julie and Karine are all smiles thoughout. Their bar reflects their personalities – a place for sharing hugs, joyful debates and bad faith, great cuvées and house wine. The warm lights in the Papillon Ivre give pride of place to France. Santé! Le Papillon Ivre Saint-Jean, Les Amandiers, +590 (0)6 90 73 25 30 / @le_papillon_st_barth
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Le Tamarin C’était l’un des plus beaux jardins de l’île, celui où trônent toujours l’imposant tamarin centenaire et deux perroquets de mauvais caractère qui réjouissaient touristes et enfants. On découvrira à nouveau cet hiver l’un des plus beaux jardins de l’île, Paco et Julie, patrons hyperactifs et hyperdoués vont (à nouveau) ressusciter cet endroit historique à Saline. Le Tamarin, c’est un jardin signature pour le premier verre, un carbet et une salle principale confortable pour dîner et prolonger la fête. Un peu plus qu’un restaurant, un lieu à part où l’on se pique de déguster une cuisine savoureuse dans un décor maîtrisé caraïbo-suédois. Réservation conseillée. — Le Tamarin is one of the most beautiful gardens on the island, where the impressive centenarian tamarix still stands with its two grumpy parrots who entertain tourists and kids. This winter, we rediscover this wonderful garden, as its hyperactive and talented owners Paco and Julie will once again bring life to this historic part of Saline. Le Tamarin is the ideal signature garden for a first drink but also for a night out or a dinner thanks to its hut and main dining room. More than a restaurant, it is a peculiar place where you will want to be seen tasting delicious cuisine in a refined décor reflecting mastered Caribbean and Swedish cultures. Booking recommended. Le Tamarin, route de Saline, +590 (0)590 27 72 12 @tamarinstbarth
La Guérite La Guérite, on décide d’y aller, de longer la baie de Gustavia jusqu’à la pointe, on ne sait jamais trop quand on en repart. Le restaurant est aussi en passe de devenir un (haut) lieu de la nuit. On y a été attiré pour la finesse de la cuisine de Méditerranée fusionnée à l’identité Saint-Barth, l’établissement qui jouxte le quai du port invite aussi à s’encanailler. La vue est calme, l’ambiance est feutrée, les marinières des serveurs sont irréprochables, les clients pas toujours. Et on adore ça ! — When you go to La Guérite, following the Bay of Gustavia, you never know when you’re going to leave. This place is about to become a hotspot for the island’s nightlife. We went to La Guérite for its refined Mediterranean cuisine topped with St Barth’s identity, but the place will also makes you want to get wild. The view is as quiet as the atmosphere is muted, and if the waiters’ striped jerseys are rather respectable, clients may not behave accordingly… and we love it! La Guérite, La Pointe, Gustavia, +590(0) 690 38 90 47 @la_guerite
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SHELLONA S H E L L B E AC H , G U S TAV I A 9 713 3 , S A I N T- B A R T H É L E M Y @SHELLONA_SBH +(590) 590 290 666 W W W. SHELLONABEACH.COM
VICTORIA ST BARTH R U E D U B O R D D E M E R , G U S TAV I A , 9 713 3 S A I N T- B A R T H É L E M Y @VICTORIA _STBARTH TEL : +590 (0) 590 27 73 00 W W W.V I C T O R I A - S T B A R T H . C O M
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Le Ti St Barth Un bar ? Un restaurant ? Un club ? Une boîte de nuit ? Officiellement c’est un cabaret, mais qu’on se le dise, Le Ti St Barth c’est avant tout “chez Carole”. Autrement dit, c’est exubérant, la fête ne finit jamais, champagne et sourires à toutes les tables. En bonne maîtresse de maison, Carole passe de table en table et pose avec les uns et les autres, comme l’ont fait Johnny, Sting, Madonna, Bruno Magras… Les clichés qui ornent chaque mur du Ti en attestent, Carole est bel et bien la figure de la nuit, celle qui attire tout le monde jusqu’à Marigot, jusque (très) tard dans la nuit.
Le Martini Bar Le Martini Bar vous accueille au pied de la boutique Dolce & Gabbana, dans un jardin tropical entouré de palmiers. Un lieu élégant et sophistiqué, une oasis cachée derrière des murs de bois d’ipé du Brésil, meublé avec des tables dans une gamme de pierre rose et verte, et un bar éclairé en onyx rose de plus de six mètres de long. Inspiré par l’élégance des cours italiennes et l’interpénétration traditionnelle de l’intérieur et de l’extérieur, c’est un lieu de rencontre pour agrémenter son expérience shopping d’un aperitivo ou d’un cocktail dans la pure tradition sicilienne. Le duo de barmen virtuoses maîtrise l’esprit typique de l’hospitalité italienne, le service est généreux, toujours accompagné de ses complimentary snacks. C’est l’afterwork/afterbeach festif ou feutré, où après un ou deux Spritz maison, il fleure bon l’air de la dolce vita… — The Martini Bar is connected to the Dolce & Gabbana boutique, in a tropical garden surrounded by palm trees. An elegant and sophisticated place, an oasis hidden by Brazilian ipe wood, furnished with tables in an array of pink and green stone, and an illuminated bar in pink onyx more than six meter long. Inspired by the elegance of Italian courtyards and the traditional blend of indoors and outdoors, it’s a meeting place to relax and enjoy your shopping experience with an aperitivo, or, a cocktail inspired by true Sicilian tradition. The duo of virtuoso barmen masters the typical spirit of Italian hospitality, the service is generous, and always accompanied by its complimentary snacks. It is the perfect after work or after beach festive spot, where after one or two homemade Spritz, it will feel like the Dolce Vita… Rue de la République, Gustavia.
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Le bar de l’Oubli Si vous ne vous êtes jamais assis à l’Oubli, vous n’êtes sans doute jamais venu à Saint-Barth. Ouvert depuis 1981 – par Jean-Marie Rivière, l’homme du Paradis Latin, qui voulait ici “oublier Paris”. Nico a désormais repris le flambeau de cet angle stratégique, complètement ouvert sur le port, pour mieux voir et être vu. On y petit-déjeune, déjeune, grignote et prend l’apéro tous les jours, toute l’année. L’Oubli et ses mythiques chaises “réalisateur” rouges accueillent indistinctement locaux, touristes, célébrités… On y prend un moment, échafaude des projets, scelle des amitiés, signe des contrats et trinque devant les matchs de football américain et de basket. L’Oubli c’est une petite capitale en pays Saint-Barth, un endroit qui compte et où l’on revient sans cesse. — If you have never been to L’Oubli, you have probably never been to St Barth. It was founded in 1981 by Jean-Marie Rivière, the man from the Paradis Latin who wanted to “forget Paris”. Nico is now in charge of this strategic corner to see and be seen, opening on the harbour. You can have breakfast, a snack or go for a drink all year round. L’Oubli and its legendary red director’s chairs welcome locals, tourists and celebrities without distinction. You can take your time, make plans, reinforce friendships, sign contracts or clink glasses in front of a football or basketball game. L’Oubli is an unmissable spot. It keeps you coming back. 3, rue de la France, Gustavia, +590 (0) 590 27 70 06 @lebardeloubli
— A bar? A restaurant? A lounge? A nightclub? Officially, you enter a cabaret, but you have been warned, Le Ti St Barth is “Carole’s place” above all else. In other words, this is the place for exuberance, never-ending parties, champagne and smiles on all faces. A perfect hostess, Carole goes from table to table and poses for photos, just like she did with Johnny Hallyday, Sting, Madonna, Bruno Magras… the photographs on the walls of Le Ti bear witness to the fact that Carole is the star of the night, the one who makes everyone want go to Marigot until (really) late at night. Le Ti, Pointe Milou, +590 (0)590 51 15 80 / Insta @letistbarthofficial
Le Modjo Le Modjo c’est un bar- club entièrement fermé. On se fiche des courants d’air, on est en quête de tubes et de décibels. Une fois le parking de Saint-Jean et le physio à gros bras et sourire masqué derrière vous, vous y êtes. Fauteuils clubs, serveuses adeptes des cocktails et DJ appliqué, le Modjo ne vous laissera pas vous échapper aussi sagement que vous y êtes entrés. Difficile de résister à ce qui est devenu un gimmick de soirée : alors, Modjo ? — The Modjo is à 100% indoor bar and club. No one cares about outdoors, everyone wants hits and decibels. Once you have parked on the St. Jean parking lot and the heavy doorman with a hidden smile has closed the door behind you, everything’s there: club chairs, experts in cocktails, talented DJs. The Modjo won’t let you be leaving quite as well-behaved as when you came in. Let’s admit it: it is hard to resist what became a night out’s catchphrase: so, Modjo? Le Modjo, Centre Vaval, Saint-Jean, +590 (0)590 29 75 69 / Insta @modjostbarts
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Culture, art & motion A new gallery dedicated to mobility. Miami Design District 69 NE 41st St, Miami, FL 33137 Opening hours: Tues–Sun 12pm–8pm
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