Portfolio 2022
[ loïc moine ] [ architecte D.E ]
Lo ï c Moine A rc h i tecte D.E
1 5/07/1 9 9 9 Tel: +33 6 8 5 0 6 41 0 0 E- mail: loic. m oin e1 @ gma il.c om 8 bis Bo u leva rd Le dr u Rollin 3 4000 Mont pellie r
02
FO R MAT IO N 2022 2017 2014
D.E à l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Montpellier Baccalauréat Scientifique avec mention Très bien Brevet d’initiation aéronautique avec mention Très bien
P R IX 2022 2019 2019
/
E X P O S IT ION S
Festival des Cabanes - Lauréat 1er prix Concours CNSA - Lauréat Mention spéciale
Accréditation UNESCO - Sélection et exposition de l’ensemble des travaux de L2
2018 2018
Échanges - Lauréat 1er prix exposition artistique Concours ICM - Participation et exposition
E X P É R IE N C E S 2022
Workshop Penser / Faire, L’utilisation de la matière - Accompagnement pédagogique
2021 2021 2020
AJAM - Co-fondateur du collectif AHA (Alexandre Hordé Architecte) - Stage durée 4 mois DARU (Direction Aménagement et Renouvellement Urbain de Montpellier) - Stage durée 1 mois
2019 2019 2017
SRB Construction - Stage durée 2 semaines K’FET - Participation à la vie associative de l’école
JYC TP - Main d’oeuvre Bâtiment Travaux Publics
C O MP É T E N C E S LOGICIELS
Autocad / Archicad / Revit / QGIS / Sketchup / Photoshop / Illustrator InDesign / Première Pro / Vray / Dial + / Climate Consultant
INTÉRÊTS LANGUES
Architecture / Peinture / Photographie / Sculpture / Voyages Anglais (B2) / Espagnol (B1) / Français (langue maternelle)
03
Ce portfolio regroupe un échantillon de projets réalisés au sein de l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Montpellier. Je vous suis gréé de bien vouloir prendre le temps de le consulter.
04
sommaire
[S4]
01_frugalité créative
06
[S6]
02_dualités habitées
12
[S7]
03_la ville productive
20
[S8]
04_paysage imaginaire
26
[PFE]
05_faire face
32
06_festival des cabanes
46
07_atmosphère du passage
52
08_pratique plastique
56
[Mémoire]
05
Maquette à l’échelle de la parcelle et son voisinage Habiter le creux en angle
06
01_frugalité créative [S4] [Pascale de Tourdonnet] [Angle du Boulevard Benjamin Milhaud et de la Rue de Catalogne] [Les Arceaux, Montpellier] [En collaboration avec Emma Bienfait]
Ce projet est orienté sur la question du creux en angle. La problématique du « co-working » est abordée. Il s’agit ainsi de ré-interroger les façons de vivre-ensemble au travail. Le projet s’ouvre au quartier afin d’injecter à la notion de partage une plus grande échelle. Un espace public sur le toit offre aux habitants un nouveau regard sur le quartier, l’aqueduc ainsi que le parc qui fait face à la parcelle. Le toit est ainsi support d’usages, plus ou moins définis. La conception se veut frugale par sa matière et sa technicité : une ossature en bois, des voiles en pisé et une isolation en paille. Les besoins sont questionnés, à la recherche du « juste nécessaire ». Afin d’éviter le surplus, on met de la matière où nous le jugeons nécessaire.
07
Diagrammes Le vide commme apport
Coupe perspective La frugalité et son enceinte
08
Vue intérieure Atelier d’artiste et exposition
09
Plan R+2 Le toit suppport d’usages
Plan R+1 Travailler face au vide
10
Maquette concept Le voile enveloppe l’ossature
11
Axonométrie d’ensemble Équité des logements
12
02_dualitées habitées [S6] [Jean Réhault] [ZAC des Coteaux, Montpellier] [En collaboration avec Charles Pichon]
L’habitat collectif questionne les modes d’habiter et les manières de vivre-ensemble. Différents foyers vivant sous le même toit, interrogent le rapport entre l’intimité et le partage, le privé, le commun et le collectif. Le projet s’inscrit dans une volonté d’équité des logements. Il en ressort une qualité de vie équivalente pour chaque logement par l’ égalité à la lumière et l’ensoleillement. Le scénario climatique des 3 degrés de plus est pris en compte dans le projet à différentes échelles, au travers de trois principes: la lumière naturelle et son apport solaire, des matériaux sains, géosourcés et biosourcés, à faible impact carbone et une ventilation naturelle traversante. Une morphologie de faible épaisseur permet de générer des logements et des pièces en enfilade. Cette composition offre non seulement des logements traversants, mais aussi des pièces traversantes. La composition se veut sobre, saine et égalitaire.
13
Vue extérieure Espace habité par le végétal
14
15
Axonométrie habitée
Plan étage courant Logements et pièces en enfilade
16
Extrait de façade et coupe détaillée Façade animée par l’art d’habiter
17
Vue extérieure Rentrer chez soi
18
19
Plan guide Composer avec le déjà-là
20
03_la ville productive [S7] [Patrick Buffard] [Prés d’Arènes, Montpellier] [En collaboration avec Charles Pichon et Lorine Rose]
Le projet prend sens dans un territoire déjà urbanisé, à la fois hétérogène et complexe. Il s’agit de développer un projet urbain sur ce milieu en mouvement. Le quartier des Près d’Arènes s’inscrit dans un contexte industriel, le paysage est morcelé et met en lumière un passé économique fort. Cependant, ce quartier ne correspond plus aux attentes de la société d’aujourd’hui : sans mixité ni homogénéité, l’attractivité du quartier s’approche de zéro. Le projet trouve sa richesse dans sa diversité et traduit donc une mixité dans tous ses états : mixité fonctionnelle, mixité des formes urbaines et des modes d’habiter. Celle-ci s’exprime à travers un tissu tant horizontal que vertical, un paysage se dessine. Cette nouvelle urbanité s’organise autour d’entités : les supers-ilots et de sous-entités : les îlots poreux, où les formes urbaines interagissent. La composition de ces espaces révèle l’existant en venant le compléter, en se surélevant ou en s’insérant, un dialogue et une identité s’affirment.
21
Entités et sous-entités
La ville passante
Plan super-îlot
22
Espaces plantés
Vers une mixité multi-dimensionnellle
Composer avec le déjà-là
Axonométrie du super-îlot Habitat / Activité / Loisir
23
La ville passante
Axonométrie / Plan / Coupe Place de la maison pour tous
24
Axonométrie / Plan / Coupe Place des artisans
25
Maquette d’un imaginaire
26
04_paysage imaginaire [S8] [Gilles Cusy] [En collaboration avec Lorine Rose]
D’une restriction de liberté dans une période de confinement nous convoquons l’imaginaire. Appartenant à tout un chacun, dans sa subjectivité, l’imaginaire s’éloigne d’une réalité commune. Le néant, la page blanche comme point de départ. Créer un paysage, c’est composer avec ce que l’on connaît à partir de paysage vécu, perçu. Un paysage, une histoire, des vies ; de l’intime à l’espace commun, nous projetons une maison d’hôtes, un lieu de partage, c’est habiter le temps d’un instant. De la posture affirmant qu’un paysage immaculé n’a pas vocation à être investi, la fabrique d’une mémoire dessine les vestiges d’un ancien monastère. Le projet architectural s’insère comme élément protecteur des ruines. Le mur est d’abord pensé comme limite séparatrice et protectrice. Sa présence est également support d’habiter. D’une dualité entre paysage lointain océanique et paysage proche d’une mémoire. Le processus conception réinterprète la cellule monastique, son rapport unique et minimal à un élément extérieur, de paysage tout en se retirant en toute intimité.
27
Plan RDC
Maquette d’un imaginaire
28
S’ouvrir à un paysage loitain
Maquette d’un imaginaire
29
Plan RDC
Maquette d’un imaginaire
30
S’ouvrir à un paysage proche
Maquette d’un imaginaire
31
Maquette à l’échelle du bâti
32
05_faire face [PFE] [Encadrant: Jordi Pimas] [Territoire du Delta de l’Ebre] [Jury: Grichka Martinetti Caroline Mangin David Hamerman Philippe Devillers Agnès Hausermann]
La réflexion engagée dans ce projet prend sens dans une réalité alarmante face à un futur incertain. La mer Méditerranée qui nous est chère, s’avère être menaçante dans les années à venir. La réflexion se concentre sur le Delta de l’Èbre, territoire au trait de côte en mouvement, avançant vers un recul des terres. Un processus de transition territoriale scénarise et spatialise une réinterprétation programmatique. Suite à la quête du lieu, la programmation s’affine sous un regard conscient et contextualisé par le lieu et le territoire, la mémoire et la transition. De la thématique « Valorisation culturelle » la volonté est de réactiver des anciennes terres paysannes par l’insertion d’un système agro-alimentaire où le lieu de la récolte est lieu de dégustation d’un art culinaire ancré. Pour la qualité des cultures et leur équilibre, le paysage cultivé sera celui d’une culture agroforestière. Cette approche transitionnelle se verra diffuser par un écomusée, lieu d’information et d’analyse critique. Le projet valorise les pratiques culturelles locales et engage le pas vers une conversion agro-écologique du territoire.
33
Carte du territoire du Delta de l’Èbre et son arrière-pays De la stratification spatio-temporelle au repli
34
Action
Réaction
par des effets de submersion
par des intuitions projetées
Habitat
Auberge de jeunesse
Attractivité
Élevage divers Exploitation agricole Nombreux hangars agricoles
2050
Production agricole
2090
Centre sportif
Valorisation culturelle
09’ Mémorial
Habitat
Ville de El Muntels Ville de Riumar Ville de Eucalyptus Camping
Valorisation culturelle
Attractivité
08’ Centre de recherches
Circuits de randonnée Centre de sports d’aventures
Zone d’observation ornithologique
Production agricole Pépinière Exploitations agricole
2070
Valorisation culturale
Habitat
2035
2050
07’ Renouvellement urbain
Attractivité du territoire
Production agricole
Miradors d’observation
06’ Densification agricole
Valorisation culturale
Association agricole Station biologique Canal Vell
Attractivité du territoire
05’ Parc et parcours
Habitat
Ville de Poble Nou
Attractivité du territoire Balade à vélo et observatoires Phare El fangar Port de plaisance
2035
Attractivité du territoire
04’ Bains
Valorisation culturale
IRTA centre de recherche - écosystème marins Plegadis - centre de l’éducation et de l’environnement Mon Natura - musée plein air - Marti Franch
Habitat
03’ Refuges - Accueil des populations touristiques
Production agricole
02’ Parc agricole
Valorisation culturelle
2021
Salins et bâtiments de transformation Parc ostréicole
2021
Production agricole
Frise chronologique programmatique Action / Réaction
35
01’ Culture agricole, culinaire et territoriale
Plan à l’échelle d’Amposta et sa périphérie Urbanité et culture
36
Extrait plan RDC projeté Intéractions
37
38
39
Coupe transversale Composition d’un équilibre
Coupe transversale Cultiver / Transformer / Consommer / Diffuser
40
41
Vue face à Amposta
42
43
Vue extérieure, intérieure et plan RDC Cadrer
Vue extérieure, intérieure et plan RDC Orienter
44
45
46
06_festival des cabanes [2022] [Route Forestière de la Combe d’Ire, Faverges] [En collaboration avec Ajam]
47
48
49
50
51
52
07_atmosphère du passage [Mémoire]
53
L’acte de bâtir prend sens de sa signification première: l’habiter. Par son existence matérielle, il ordonne l’immatérielle, offrant repli à l’Homme. La composition recherche originellement la protection et l’épanouissement de l’être conscient. Elle est la genèse d’un lieu qui ne peut être retrouvé ailleurs, exprimant plus que tout autre l’espace interne, perceptible par la séparation avec le monde extérieur. Genèse de la prise de conscience du dedans et du dehors, une limite significative se révèle: le seuil. Il est le fondement, le commencement. En questionnant la matérialisation du seuil, l’architecte se positionne au regard de la relation engagée entre les deux milieux, de la séparation à la continuité, de l’interne à l’externe, de la limite à l’ouverture. En entrecroisant les dialectiques énoncées et l’édification, nous évoquons l’épaisseur du seuil qui façonne la limite. L’action du passage d’un milieu à un autre, se matérialise par l’espace du passage. De son origine latine, passus, passage signifie déplacement. Le lieu du passage puise son origine dans le mouvement de l’être conscient. Du rapport intrinsèque actionlieu émerge l’espace-temps, décomposé en trois phases: l’avant-passage, le pendant, et l’après-passage. La matière ancre l’acte de bâtir dans le monde réel. L’ancrage s’articule autour d’une composition ente matière et vide. De l’imaginaire de l’architecte à la réalité du monde se manifeste une atmosphère. Le vide s’éclaire, la matière se réveille. Ce qui était l’espace du vide, devient un lieu, significatif de l’accueil de l’être. Le lieu, par l’atmosphère qui lui est propre, est
54
unique. « Un bon bâtiment doit à mon avis, commencer par le non-mesurable, passer par des moyens mesurables au moment du projet et à la fin, être non-mesurable »1. C’est à cela que nous allons nous rattacher: l’atmosphère. Elle est une finalité. Le questionnement de son essence paraît être l’une des clés de sa compréhension. La recherche questionne alors la genèse de l’atmosphère, prenant source dans les éléments qui en sont l’essence et la composition qui les réunit. De l’essence à la composition, entre matière et vide, quelle est la genèse de l’atmosphère ? L’atmosphère est propre au lieu. En entrecroisant essence et composition avec la raison d’être du passage, quelle atmosphère s’en dégage-t-il ? Depuis le monde extérieur, comment est signifié le repli de l’Homme au travers du passage? Cet espace de repli, unifiant l’acte de bâtir à l’acte d’habiter sera restreint à l’habitat collectif, par les entre-espaces que celui-ci génère. Lieux du quotidien, ils sont associés à une monofonctionnalité: circuler. Mais ils sont en réalité, bien plus que cela, par les nombreuses dialectiques qui les animent. Le passage, par sa décomposition spatio-temporelle évoque la «séparation, l’instant transitionnel, et l’agrégation»2. Ces phases conditionnent son existence. Au-delà de cela, elles conditionnent la vertu de l’acte de bâtir à rattacher ou séparer l’être conscient de ce qui l’entoure. À la quête d’un savoir, la recherche convoquera l’essence, théorisera la composition et portera un regard sur la genèse.
55
56
_08 pratique plastique
57
58
59
[ loïc moine ] [ tel: +3 3 6850 641 0 0 ] [ e- mail: loic.moine1 @ gmail.com ]