Le Forez, entre Auvergne et Rhône Alpes

Suppléments

et

Le Forez Supplément au journal L’Essor n° ?????? et au journal Le Tout Lyon n° ??????

laissez vous surprendre

Entre Auvergne et Rhône-Alpes Places fortes du Forez Sites remarquables du goût Le Forez aux 7 merveilles naturelles Randonnées 4 saisons Art de vivre

www.foreztourisme.fr

édito voquer un territoire, c’est un peu vouloir décrire un

sommaire

É

patrimoine

p. 4-7

physiques, porter une appréciation esthétique, parler de

terroir et savoir-faire

p. 8-11

environnement

p. 12-15

carte du Forez

p. 16-17

loisirs

p. 18-21

art de vivre

p. 22-26

personnage. On peut énumérer ses caractéristiques

sa taille. Pour autant, on ne saura pas qui il est. Dire ce qu’est un territoire, c’est aborder sa personnalité. Dans le cas du Forez, celle-ci est multiple, ou plus exactement complexe. Le lecteur attentif de cette publication se laissera surprendre par un territoire attachant où le mot « richesse » prend le « s » du pluriel et se décline sur différents modes. Son patrimoine historique et fortifié crée la surprise au détour de tel éperon rocheux, et ses paysages naturels, animés d’une faune et d’une flore où les espèces protégées s’épanouissent et font le bonheur des amoureux de la nature. Mais le Forez est aussi un pays de traditions, qu’il s’agisse de savoir-faire avec la broderie au fil d’or ou du travail du verre, ou de gastronomie, la fourme et les côtes-du-forez jouant le rôle d’ambassadeurs du goût d’un terroir accueillant. Historiquement zone de passage et d’échanges, le Forez a effectivement su préserver cette tradition d’accueil. Elle se manifeste au travers de multiples événements organisés tout au long de l’année, de tables où les convives se retrouvent autour de produits locaux, ainsi que d’espaces de jeu (trois casinos et deux hippodromes) et de bien-être manifestant un cer-

Directeur de la Publication : Guillaume RICCOBONO Directeur général : Alain MILLIAT Directeur délégué chargé du développement : Fabrice AUDOUARD Siège Social : 37-39, avenue de la Libération BP 186 - 42005 Saint-Etienne Cedex 1 Tél. 04 77 37 60 60 - Fax 04 77 38 58 38 Rédaction Loire - Rhône - Isère : Tél. 04 77 42 65 81 Fax 04 77 42 65 80 Directeur de la rédaction : Denis TARDY Rédacteur en chef : Sylvain PERRET Société Éditrice : L’ESSOR - S.A.R.L. au capital de 22.500 € Gérant : Guillaume RICCOBONO - Associé : S.E.I.F. Impression : Imprimerie Chirat (Saint-Just-la-Pendue - 42) Commission paritaire Loire n° 0211C88269 Membre du Syndicat de la Presse Hebdomadaire Régionale

tain art de vivre. Cette invitation à vous laisser surprendre n’est donc pas simplement une accroche, un slogan, mais bien une porte entrouverte sur ce territoire du Forez qu’il vous appartient de pousser. Bienvenue !

Journal d’informations édité par LE TOUT LYON ET LE MONITEUR JUDICIAIRE réunis 18, rue Childebert, BP 2613, 69218 Lyon cedex 02 SAS - Capital : 60 000 € Durée : 55 ans à compter du 1er juin 1956 Président-directeur général : Bernard RICCOBONO. Principal actionnaire : SEPS La reproduction de tous renseignements et informations contenus dans ce journal est réservée.

Commission paritaire : n° 0909 I 85791 Dépôt légal à parution Diffusion : SAD Vénissieux ISSN : 1772-3124 Tirage : 10 500 exemplaires Membre du Syndicat National de la Presse Judiciaire (S.N.P.J.) Textes : Henri Colomb, Maïté Decool et Sylvain Perret ©

édito nos partenaires

LE FOREZ - janvier 2010

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patrimoine FOREZ

zoom ❚ Dans les pas d’Astrée et Céladon Entre 1607 et 1628, Honoré d’Urfé, petit fils de Claude, le constructeur de la Bâtie à Saint-Étienne-le-Molard, publie les 5.000 pages (!) du premier grand roman classique français, « L’Astrée », histoire tumultueuse des amours contrariées des bergers Astrée et Céladon.

Ce grand « best-seller » de l’époque est directement inspiré par ses propres souvenirs de jeunesse sur les bords du Lignon.

La communauté de communes du Pays d’Astrée(1) a balisé plusieurs chemins en boucles, faciles à parcourir, reliant les sites

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Le Viel Écotay (commune de Écotay-l’Olme)

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Sur la route des places fortes du Forez Depuis trois ans, le Pays d’art et d’histoire du Forez travaille à l’émergence d’un réseau de tourisme culturel inspiré par l’inventaire des villages fortifiés dessiné par Guillaume Revel au XVe siècle. © Céline Vautey

PLACES FORTES DU

La Forteresse de Couzan

zoom …

© S. Perre

réels et les sites imaginaires du célèbre roman. Des bornes, gravées d’extraits du livre, font le lien entre le paysage découvert par le marcheur et le texte d’Honoré. On peut ainsi emprunter, au départ de Marcilly-le-Châtel, « Le chemin d’Amasis », passant à travers vignes et basalte près du château Saint Anne qui aurait pu inspirer la forteresse d’Amasis, reine du Forez… Ou encore, au départ de Goutelas (commune de Marcoux), « Lee chemin de Bélizar » d’où l’on « domine la plaine, le cours du Lignon et le « Triangle d’Or », séjour enchanté des bergers astréens…

Ou enfin, au départ de la Bâtie d’Urfé, cœur historique et symbolique du pays d’Astrée, « « Lee grand pré » au bout duquel Céladon se jeta dans le Lignon par dépit amoureux, avant d’être recueilli par les nymphes…

arlera-t-on un jour des places fortes du Forez comme on parle des châteaux cathares de l’Aude ou des villages perchés d’Ardèche ? Anne-Christine Ferrand en est persuadée. Animatrice de l’architecture et du patrimoine aux Pays du Forez, cette historienne juge « exceptionnelle » la concentration de châteaux, villages fortifiés, prieurés et monastères cernés de murs défensifs, que le Forez a hérités du Moyen Âge. Ils furent bâtis sur deux périodes : d’abord à la fin du XIIe et début du XIIIe siècle pour protéger les communautés formées autour de maisons religieuses émanant des grandes abbayes, ou autour des forteresses contrôlant rivières et voies commerciales, comme le « Grand chemin de Forez » qui traversait la province du Nord au Sud. La seconde vague de fortifications s’élève à la fin de la guerre de Cent Ans, entre 1390 et 1435, par crainte des passages d’Anglais

P

ou de bandes armées. En un peu plus de trois siècles, des dizaines de sites fortifiés couvrent la plaine, le piémont et les hautes vallées du Forez : Montbrison, Feurs, Pouilly-lès-Feurs, Montverdun, Champdieu, Donzy, Chalmazel, Couzan, Marols, Verrières, Sauvain, L’Hôpitalsous-Rochefort, Chambles-Essalois, Saint-Bonnet-le-Château, Saint-Anthème, Viverols….

Un réseau de châtellenies Mais, pourquoi cette frénésie castrale à partir du XIIe siècle ? C’est que le comté de Forez se sépare alors du comté du Lyonnais, avec lequel il ne faisait qu’un jusque là. Les nouveaux comtes du Forez, d’ascendance germanique, installent leur capitale à Montbrison en 1173.

Et ces nouveaux arrivants doivent conforter et étendre leur pouvoir sur ces territoires parfois bien turbulents. D’abord, par d’habiles alliances avec les familles nobles et les

(1)

Communauté de communes du Pays d’Astrée, BP 1, 42130 Boën, tél. : 04 77 97 72 48, www.pays.astree.com

Le chemin de Bélizar

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© S. Perret

© Céline Vautey

La collégiale de Saint-Bonnet-le-Château

patrimoine …

PLACES FORTES DU

FOREZ

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patrimoine PLACES FORTES DU

FOREZ

zoom © Céline Vautey

❚ Les belles nuits de la Bâtie

Le Château d’Essalois

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© CG 42.

monastères des environs. Mais aussi en bâtissant tout un maillage de « châtellenies », villages fortifiés tenus par des « capitaineschâtelains », sortes d’officiers-administrateurs militaires et juridiques, veillant sur les intérêts du comte et du comté. On peut encore visiter aujourd’hui une de ces châtellenies à SaintMarcellin-en-Forez, où la maison médiévale de l’Armorial est l’ancienne résidence du capitainechâtelain Falcon de Bouthéon. Cervières, Saint-Galmier, Saint-Romain-le-Puy font aussi partie de ces châtellenies comtales. Les comtes vivent en paix avec les forteresses privées voisines comme Montrond-les-Bains, Lavieu, Ecotay… Seuls les belliqueux seigneurs de Couzan, de leur nid d’aigle allié aux sires de Beaujeu, tenteront de leur tenir tête. Ce sera la seule guerre féodale en Forez, entre 1180 et 1226. Mais Couzan perdra, et devra mettre « genou à terre » devant le comte de Forez.

Les « Nuits de la Bâtie » ont été créées en 2001 par le Conseil onseil général de la Loire pour animer en été le château, joyau de la Renaissance construit au cœur de la plaine du Forez au milieu du XVIe siècle par Claude d’Urfé. De mi-juillet à mi-août, ce festival constitue le point d’orgue de la programmation culturelle développée par l’assemblée départementale tout au long de l’année dans ce lieu extraordinaire, qui a engagé depuis une quinzaine d’années un très important programme de restauration et de mise en valeur du monument. Les façades historiques de la Bâtie, illuminées avec soin, offrent un décor magique aux comédiens et musiciens jouant en plein air dans la vaste cour d’honneur. Lancé avec de grands classiques du répertoire théâtral (Le Le Mariage de Figaro en 2001, Ruy Blas en 2002, Roméo et Juliette en 2003), le festival ne renie pas ce registre

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Inventaire comtal sur parchemin Depuis trois ans, le Pays du Forez (1), qui gère aussi le label officiel « Pays d’art et d’histoire » attribué par le ministère de la Culture, travaille à l’émergence d’un réseau de tourisme autour des places fortes de l’ancien comté. Pour cela, Anne-Christine Ferrand s’est inspirée d’un document exceptionnel : l’Armorial de Guillaume Revel, publié en 1450. Revel était le « héraut d’armes » du duc Charles 1er de Bourbon, un officier chargé de tenir à jour les répertoires d’armoiries permettant en temps de guerre de reconnaître amis et ennemis. Prenant possession du comté de Forez, Charles de Bourbon envoie Revel dresser l’inventaire héraldique de ses nouvelles terres. Celui-ci fait mieux : dans son « Armorial », il dresse pour chaque place forte une vue cavalière sur parchemin.

Il dessine chaque ville, bourg ou château tels qu’il les découvre. Rien que pour le département de la Loire, il établit une soixantaine de ces minutieuses illustrations, dont plus de la moitié en Forez ! Ce fabuleux document est aujourd’hui conservé à la Bibliothèque nationale, mais une copie existe dans les archives de la Diana, à Montbrison. À la mort

du duc Charles, ce travail restera inachevé, faute d’argent : ainsi le château de Montrond n’y figure pas. Mais l’Armorial apporte d’inestimables informations sur les systèmes défensifs, l’architecture et la vie médiévale…

Route du basalte et route des balcons S’inspirant directement de ce document (2), les Pays du Forez ont réalisé un livret de tourisme culturel sur les plus beaux de ces sites fortifiés, plus de trente en tout, la plupart classés monuments historiques. Certains ont un accueil organisé, d’autres sont en visite libre. On y trouve les dates, personnages-clés et points d’archéologie, d’architecture ou d’art intéressants pour chaque site. Avec, aussi, les principales curiosités touristiques à proximité : musées, sites naturels… Il s’agit de proposer aux visiteurs de cheminer de site en site, en suivant le lien historique de l’Armorial. Et d’utiliser cet exceptionnel patrimoine médiéval comme outil de développement économique, ce que n’avait sûrement pas prévu Guillaume Revel !

En tête des sites offrant la plus grande concentration de patrimoine figure Montbrison, la capitale comtale (20 édifices classés), suivie par Saint-Bonnet-le-Château, « la perle médiévale du Forez », Saint-Rambert, « la porte du fleuve Loire », et Saint-Galmier…

Un des meilleurs moyens de découvrir les places fortes du Forez est de suivre une des deux routes touristiques balisées depuis quelques années à travers l’ancien comté : la « Route du basalte », sillonnant la plaine en boucle autour de Montbrison, et la « Route des balcons », longeant du Nord au Sud le flanc Est des Monts du Forez. Vous y retrouverez la quasi-totalité des lieux dessinés par Guillaume Revel il y a plus de cinq siècles et demi.

(1)

Le Pays du Forez est un syndicat mixte de communautés de communes qui réunit depuis décembre 2004 136 communes et 170 000 habitants du Centre et de l’Ouest de la Loire mais aussi du Puy-de-Dôme avec la Vallée de l’Ance du Haut-Forez.

(2) Une version moderne imprimée de l’Armorial de Guillaume Revel en deux volumes (illustrations et textes séparés) a été publiée il y a quelques années aux éditions « Créer », de Nonette (Puy-de-Dôme).

zoom © S. Perret

© Céline Vautey

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L’Église de Marols

Le prieuré de Montverdun

À ne pas manquer…

Découvrir le patrimoine forézien au clair de lune de Saint-Bonnet fait découvrir, en une vingtaine de stations dans les vieilles rues, les merveilles de sa cité à un bourgeois parisien en visite… À Champdieu, tous les mardis soirs de fin juillet à fin août, Marie Rondel, historienne et animatrice culturelle, et des compagnies de comédiens, jongleurs, chanteurs ou musiciens proposent aux visiteurs un voyage dans le temps sur un thème historique différent chaque semaine : « Vivre selon la règle au prieuré de Champdieu », « Se défendre au Moyen Âge », « Champdieu il y a 100 ans », « Vivre le quotidien au Moyen Âge », ou « Prier et bâtir au Moyen Âge : l’art roman ».

Enfin, la fièvre des visiteurs du soir s’est aussi emparée de Viverols : en juillet-août, une conteuse vous y guidera dans le labyrinthe des petites rues médiévales blotties sous leur forteresse, à la découverte des trésors architecturaux, du temps des chevaliers et des brigands, et des légendes effrayantes du pays…

Contacts

© CG 42.

- pour Montbrison : Office de Tourisme Loire-Forez : 04 77 96 08 69 www.loireforez.com - pour Saint-Bonnet-le-Château : O.T. du Pays de Saint-Bonnet-le-Château : 04 77 50 52 48 www.haut-forez-tourisme.fr - pour Champdieu : 04 77 97 17 29 ou 04 77 97 02 68 www.champdieu.fr - pour Viverols : OT de la Vallée de l’Ance : 04 73 95 31 33 www.vallee-de-lance.com

patrimoine PLACES FORTES DU © Guillaume Perez

Adieu les visites guidées de grand-papa sur un ton monocorde et leur inévitable « n’oubliez pas le guide ! » final. Les Pays du Forez jouent désormais la carte des visites-spectacles en nocturne, scénarisées et validées par les historiens du label « Pays d’art et d’histoire » pour garantir au public une authentique qualité culturelle. À tout seigneur tout honneur, Montbrison, l’ancienne capitale comtale, a fêté en 2009 dix ans de nocturnes estivales.

Le projet conçu par Michaël Lathière, guideconférencier et historien, s’est déroulé sur le terrain de fin juillet à début septembre par Laetitia Garcia et Nolwenn Kerveillant, deux guides-interprètes entourées de comédiens, musiciens ou danseurs. Il a fait découvrir à des milliers de visiteurs le passé montbrisonnais « Au temps des Urfé » (2001), « Les grandes heures de la cour d’assises » (2002), « Comtes de Forez de père en fils » (2006), ou « 1754, Mandrin à Montbrison » (2007). En 2009, les visites-spectacles ont franchi un nouveau cap, devenant interactives avec « Le secret de la parabole », grand jeu de découverte familial et convivial, en cinq étapes et autant d’épreuves pour résoudre l’énigme retrouvée gravée sur une poutre de la collégiale…

Autre collégiale, celle de Saint-Bonnet-leChâteau, qui a mis ses habits du Moyen Âge en 2007 et 2008, ou du XVIIe siècle en 2009 pour séduire les visiteurs avec ses « Noctambules aux chandelles » : ces spectacles avec la guideconférencière Valérie Bourgier, comédiens, chœurs et musiciens en costumes d’époque mettent l’accent sur la musique médiévale ou baroque. Fil conducteur : une bourgeoise

(Dom Dom Juan de Molière en 2008, et Le Roi s’amuse de Victor Hugo en 2009). Mais il s’est aussi largement ouvert à d’autres formes artistiques : musique classique, jazz, projections de films, visites guidées, expositions d’art contemporain, conférences, pyrotechnie dans les jardins.

Le programme des Nuits de la Bâtie est consultable en ligne chaque année à partir du mois de mai sur le portail d’information du Conseil onseil général de la Loire : www.loire.fr

FOREZ

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terroir et savoir-faire AOC FOURME

Le pays de la fourme sacré « site remarquable du goût »

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© H. Colomb

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© D.R.

Faire la promotion de la fourme en valorisant le terroir touristique dont elle est issue, c’est la mission de la nouvelle association Montbrison-Hautes-Chaumes du Forez, labellisée « site remarquable du goût » depuis le 1er janvier 2009.

Q

Patrimoine séculaire Le projet forézien a été porté par cinq acteurs principaux : le Syndicat de défense de la fourme qui réunit les quatre fabricants et les cent-trente-sept producteurs de lait de l’AOC, le comité des fêtes de Montbrison, l’office de tourisme Loire-Forez, la Ville de Montbrison et la Communauté d’agglomération de LoireForez. Mais d’autres ont aussi participé à ce travail collégial : la Maison sauvagnardemusée de la fourme de Sauvain, l’association des cuisiniers de la Loire, l’association Forez tourisme, le Pays d’art et d’histoire, la Compairie de la fourme… Le projet a pris corps en 2005-2006 lorsque le comité des fêtes de Montbrison a lancé avec les cuisiniers de la Loire et les Logis de France l’idée de cuisiner la fourme et d’éditer des fiches recettes. Puis des visites des fromageries ont été mises en place pour les scolaires de la région, afin qu’ils s’approprient mieux ce patrimoine gourmand et humain séculaire.

La candidature à l’association nationale des sites remarquables du goût a été déposée en 2007 et finalisée l’année suivante, avec une visite sur le terrain des représentants des ministères de tutelle au printemps 2008.

Dès le IXe siècle…

Cinq arguments ont permis au Forez de

zoom

décrocher le label : un produit d’excellence, la fourme de Montbrison ; un environnement et des paysages préservés, les HautesChaumes, classées au réseau européen des zones Natura 2000 ; un patrimoine remarquable de jasseries, villages préservés, églises classées… ; un événement festif incontournable, les Journées de la fourme de Montbrison, chaque premier week-end d’octobre (45.000 visiteurs en 2009) ; enfin, une offre touristique accueillante, avec des visites de fromageries et de fermes, des maisons thématiques, des hébergements ruraux nombreux…

Au cœur du nouveau label figure la fourme, fromage d’exception dont la légende veut que César l’ait découverte et dégustée lors de sa venue en Gaule pour combattre les Arvernes. Plus sérieusement, on sait avec certitude qu’elle existait déjà au IXe siècle sous le nom latin de « casei forma ». Ce fromage était produit pendant l’été par les paysans sur les landes d’estive des monts du Forez, puis vendu sur les marchés et foires des environs. Un mode de production traditionnel qui va traverser les siècles jusqu’au milieu du XXe siècle, où se produit un événement majeur : l’exode rural.

❚ Vignoble, la route des indépendants A l’heure où la cave coopérative des Vignerons foréziens de Trelins, créée en 1959, vient de fêter son demi-siècle, il est bon de rappeler que le renouveau du vignoble forézien doit aussi beaucoup à une poignée de vignerons indépendants.

© S. Perret

u’y-a-t-il de commun entre les huîtres de Cancale, le sel de Guérande, les vins d’Alsace, la châtaigne ardéchoise, l’ail rose de Billom, la liqueur de Chartreuse, la lentille du Puy-en-Velay, l’olive de Nyons ou les volailles de Bresse ? Tous font partie du réseau des « Sites remarquables du goût », fort de soixante-dix membres, que le pays de la fourme de Montbrison a officiellement rejoint au 1er janvier 2009. Ne devient pas Site remarquable du goût qui veut. C’est un label tout ce qu’il y a d’officiel, attribué sous l’égide de quatre ministères - Environnement, Culture, Tourisme et Agriculture - par une association nationale aux critères très sélectifs. Charles Perraud, représentant des marais salants de Guérande et président de l’association nationale depuis sa création en 1996, en propose la définition suivante : « Un site remarquable du goût permet d’identifier un accord exceptionnel entre le savoir-faire des hommes, la qualité d’un produit et la richesse d’un patrimoine architectural et environnemental. Cette identification ne peut se faire sans la volonté d’accueillir, d’expliquer, de tisser le lien entre savoir-faire et faire-savoir ».

L’aventure de l’AOC La montagne se vide, la pratique de l’estive en jasseries disparaît, et avec elle la fabrication de la fourme sur les Hautes-Chaumes.

Mais la recette n’est pas perdue et la fourme renaît un peu plus bas dans les vallées, dans des laiteries de villages qui vont perpétuer la tradition, tout en normalisant la qualité et en ouvrant de nouveaux débouchés au fromage roi du Forez. En 1972, une première AOC vient récompenser ce travail. Mais elle est commune à la fourme de Montbrison et à sa cousine d’Ambert, alors que ces deux produits, issus au départ d’un même terroir, divergent aujourd’hui. Pour tenir compte de cette évolution, le 22 février 2002, la fourme de Montbrison reçoit enfin une AOC à part entière. C’est d’ailleurs le périmètre de l’appellation, environ soixante-dix km2 et trente-trois communes pour une production annuelle d’environ cinq cents tonnes - contre sept mille pour la cousine d’Auvergne - qui définit aussi aujourd’hui celui du site remarquable du goût. L’obtention du label a généré la mise en place d’une association-support, Montbrison-Hautes-Chaumes du Forez, présidée par Rosa Aranda, adjointe au maire de Montbrison en charge de l’économie, du commerce et de l’artisanat, et vice-

…

Des personnalités fortes, des caractères bien trempés, des passionnés et passionnées, car ils comptent aussi des femmes, aimant expérimenter, innover, et surprendre l’amoureux du vin.

Au début des années quatre-vingt-dix, quelques pionniers reprennent ou créent des domaines pour produire des côtes-du-forez rouges aux identités bien affirmées. Et aussi pour planter d’autres cépages que le gamay réglementaire

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terroir et savoir-faire AOC FOURME LE FOREZ - janvier 2010

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terroir et savoir-faire AOC FOURME

zoom …

… présidente de la Communauté d’agglomération de Loire-Forez.

La fourme chez le roi Le but de Montbrison Hautes-Chaumes du Forez est de créer et d’entretenir une synergie entre le produit, le site et l’accueil, pour offrir de nouvelles perspectives de développement touristique au Montbrisonnais. Le label renforce l’attractivité touristique du Forez d’abord auprès des habitants des autres sites labellisés. Car tous fonctionnent en réseau, s’invitent à leurs manifestations respectives, échangent les expériences... Ainsi lors des dernières Journées de la fourme en octobre 2009, Montbrison a organisé un « village du goût » sous chapiteau avec une

Un automne aux couleurs du goût

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Chaque automne ramène en Forez un festival de saveurs : Montbrison ouvre le feu, chaque premier week-end d’octobre, avec ses incontournables « Journées de la fourme et des côtes-du-forez » attirant des dizaines de milliers de visiteurs.

2010 sera la 48e édition de cette énorme manifestation, qui met en fête tout un territoire désormais labellisé « site remarquable du goût ».

Aux environs du 11 novembre, les salons de l’hippodrome de Saint-Galmier s’ouvrent aux amateurs de bons crus pour « La Loire aux 3 vignobles » : près de quarante vignerons du Forez, de la côte-roannaise et des côtes-du-rhône y font déguster au grand public, le meilleur de leur production.

Avec ses animations et son concours départemental des vins très prisé, ce salon vivra en 2010 sa 12e édition.

Le même week-end depuis 2003 (8e édition en novembre 2010), Saint-Just-SaintRambert se parfume au chocolat grâce à l’association C’est tout chocolat : vingtcinq stands répartis dans toute la ville,

avec des démonstrations de savoir-faire, des expositions, des animations, qui attirent un nombre de gourmands croissant : 5.000 en 2003, 15.000 aujourd’hui !

Enfin, le week-end le plus proche du 11 novembre, c’est Boën qui, depuis 1965, célèbre ses roboratives Journées du boudin : avec ses spécialités charcutières que sont le boudin d’herbe (chaud) et le Sac Bardin, gros jésus à déguster froid.

Accompagnés comme il se doit de côtesdu-forez et de nombreuses autres productions du terroir.

© OT Loire Forez

Le vignoble forézien a obtenu l’AOC fin 1999.

LE FOREZ - janvier 2010

douzaine de délégations dont l’huître de cancale, la moule du Mont-Saint-Michel, le pruneau d’Agen, le saint-nectaire, le piment d’Espelette…

Quant à l’association montbrisonnaise, elle a fait sa première sortie en avant-première en octobre 2008 pour l’opération « Goût du paysage », au potager du Roi de Versailles, avant de rendre visite à Saint-Nectaire, puis deux fois à Saint-Etienne (en juin pour « À nous la Loire » et septembre pour la foire économique), et début décembre à Billom pour les fêtes de l’ail rose… Décidément, la fourme qui avait, paraît-il, accompagné Jules César à Rome lors de son retour de Gaule, n’a pas fini de voyager aux soixante-dix coins gourmands de l’Hexagone !

À ne pas manquer…

© S. Perret

(1)

© Pays du Forez

de l’AOC (1) : chardonnay, viognier, roussanne et pinot gris apparaissent sur les coteaux foréziens, donnant des vins de pays blancs inventifs et surprenants.

Vingt ans plus tard, le succès est plus que confirmé : sur 5 à 6.000 hectolitres produits chaque année par le vignoble forézien, 40 % le sont par neuf indépendants. Mais le travail se fait en bonne intelligence avec la cave coopérative, au bénéfice commun de l’AOC. Cave et indépendants appartiennent d’ailleurs à la même fédération viticole du Forez.

Du Nord au Sud, voici la route des neuf viticulteurs indépendants des côtesdu-forez : - Frédéric Murat à Sail-sous-Couzan - Stéphanie Guillot à Sainte-Agathe-laBouteresse - La loge des Pères - Yves et Jean-Luc Gaumon, Clos de Chozieux à Leigneux - Jean-François Arnaud, Domaine du Poyet à Marcilly-le-Châtel - Odile Verdier et Jacky Logel à Marcilly-le-Châtel - Gilles Bonnefoy à Champdieu Domaine de la Madone - Christian et Hélène Gachet, Domaine de la Pierre Noire à Saint-GeorgesHauteville - Daniel et Christiane Mondon et Laurent Demeure, GAEC du Pic à Boisset-Saint-Priest - Stéphane Réal, GAEC de Fontvial à Boisset-Saint-Priest

Verre : le Forez a du soufffle

zoom ❚ De l’or au bout des doigts Leur métier est en voie d’extinction.

Pourtant, un certain nombre de passionnées perpétue une longue tradition forézienne : la broderie au fil d’or. Propre au bassin d’emploi de Noirétable, ce savoir-faire est précieusement conservé dans le petit village de Cervières, à la Maison des Grenadières. renadières. Car ces femmes qui depuis des lustres brodent grenades et insignes pour les costumes d’apparat sont appelées grenadières ; du nom de la munition en feu créée par Napoléon pour les grenadiers.

Trois grenadières restent aujourd’hui en activité. Leur production est destinée à la haute-couture, mais également à l’ornementation d’uniformes, de la Marine arine ou de la Garde arde nationale par exemple. Les vestes d’académiciens sont également un très bel exemple du savoir-faire de ces femmes.

La Maison des Grenadières renadières présente une importante collection de broderies et détaille les techniques au fil d’or, avec l’intervention de professionnelles.

Une occasion de découvrir cette activité hors du commun qui fait partie du patrimoine artisanal ligérien.

Qu’il s’agisse de vitrail ou d’objets, le Forez est un territoire propice à l’épanouissement d’un savoir-faire rare : le verre souffflé. d’opérations de décoration.

Ainsi le verre de Saint-Just, en près de deux siècles d’existence, a été l’outil de mise en lumière de vitraux créés par des artistes tels que Chagall, Braque, Léger, Matisse, Fujita ou Raoul Ubac. Des références qui conduisent désormais les grands noms de l’architecture internationale à se tourner vers l’entreprise ligérienne.

Ce savoir-faire est depuis peu exploité localement par Denis Berger, vitrailliste et miroitier. Il est venu s’installer dans l’enceinte de la verrerie pour reprendre l’activité de vente aux particuliers.

Cette culture du verre se décline aussi à Saint-Galmier avec Pierre Marion et son Atelier du souffleur de verre. Maître-verrier, il prend plaisir à réaliser ces fragiles objets sous les yeux du public et sait expliquer son art qu’une centaine de professionnels de haut niveau possède sur l’ensemble du territoire.

Contact Maison des grenadières, à Cervières.

Renseignements au 04 77 24 98 71

Contact - Verrerie de Saint-Just-Saint-Rambert.

Visites et réservations au 04 77 52 18 18 Z.I la verrerie 42176 Saint-Just-Saint-Rambert © Musée des grenadières

- Atelier du vitrail - Denis Berger Tél. 06 77 23 84 08 - Pierre Marion, Maître-Verrier Avenue du 19-Mars-1962 - Manoir Philip.

Tél. 06 79 67 81 31

terroir et savoir-faire © Angel Sanhueza

u’y a-t-il de commun entre l’un des centres commerciaux de Moscou, le château de Versailles, l’hôtel de Matignon, le centre médical d’Hadassah à Jérusalem ou encore la Maison Blanche à Washington ? Chacun de ces lieux (et bien d’autres à travers le monde) comporte des vitraux conçus à partir de verre fabriqué à Saint-Just-SaintRambert ! Créée en 1826 par Antoine Pascal, la verrerie perpétue depuis un savoirfaire unique : il ne reste effectivement au monde plus que trois entreprises capables de fabriquer du verre soufflé artisanal. SaintJust, c’est désormais une marque, est de celles-ci.

L’installation d’une telle activité dans la plaine du Forez s’explique par la proximité du fleuve Loire où l’on pouvait puiser le sable nécessaire à la fabrication des plaques de verre ; il permettait en outre le transport du produit fini. Par ailleurs, l’approvisionnement en charbon était également facilité, SaintEtienne et ses mines se trouvant à quelques encablures seulement.

Composante du patrimoine industriel ligérien, la verrerie de Saint-Just, aujourd’hui propriété du groupe Saint-Gobain, produit chaque année environ 20.000 m2 de verre soufflé. Du verre qui se retrouve en feuilles (26.000 de 250 couleurs différentes sont stockées) pour ensuite prendre vie dans des bâtiments un peu partout dans le monde, soit à l’occasion de chantiers de restauration de monuments historiques, soit dans le cadre

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VERRERIE LE FOREZ - janvier 2010

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… environnement PAYSAGES PROTÉGÉS ET DIVERSIFIÉS

Réseau Natura 2000 : le Forez aux 7 merveilles naturelles

zoom ❚ Moulins : au pays de l’eau qui travaille Les nombreux cours d’eau dévalant des monts du Forez ont fourni pendant des siècles une énergie gratuite et écologique avant l’heure aux populations rurales. Partout, des moulins utilisaient la force du courant pour produire farine et huile, écraser les graines de trèfle, fouler le chanvre, ou scier le bois. Réservés aux seigneurs qui en taxaient l’usage sous l’l’Ancien ncien Régime, égime, ils se multiplient après la Révolution. Presque tous ont disparu aujourd’hui. Mais on peut encore en visiter deux. À Saint-Bonnet-le-Courreau, le Moulin des Massons est le dernier survivant de la soixantaine de moulins installés autrefois sur les six kilomètres de la rivière du Vizézy dévalant de Pierre Bazanne, soit un tous les 150 m ! Datant de 1248, mis à l’arrêt dans les années soixantedix, restauré par l’association « Au Tré d’Iol », il accueille les visiteurs depuis l’été 2004, 9.000 cette année, pour voir fabriquer comme autrefois huiles de colza ou de noix.

Le Forez concentre sur une surface relativement réduite une incroyable variété de milieux naturels et de paysages. Bocage verdoyant piqueté de miroirs d’étangs, coteaux ensoleillés où pousse une vigne aux humeurs basaltiques, sombres sapinières et hêtraies séculaires entrecoupées de vallées profondes, le tout couronné du moutonnement infini des Hautes-Chaumes.

Sans oublier qu’au milieu coule une rivière, dernier grand ffleuve sauvage d’Europe, la Loire fantasque et romantique…

Tél. : 04 77 76 86 45 www.moulindesmassons.com À Apinac, sur l’Andrable, un affluent de l’Ance, le Moulin de Vignal produisait farine, huile et trèfle.

Il est resté en activité dans la même famille de meuniers de 1783 à 1991!

Remis en état et ouvert au public en 1994 par l’association éponyme, il reçoit 6 à 7.000 visiteurs par an pour des démonstrations de production de farine.

l y a quatre cents ans, l’enfant du pays Honoré d’Urfé avait déjà saisi cette exceptionnelle diversité, écrivant dans l’Astrée : « Auprès de l’ancienne ville de Lyon, du costé du soleil couchant, il y a un pays nommé Forests, qui en sa petitesse contient ce qui est de plus rare au reste des Gaules... Au cœur du pays est le plus beau de la plaine, ceinte, comme d’une forte muraille, des monts assez voisins et arro-

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Contact

Moulin Vignal LE FOREZ - janvier 2010

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© Moulin Vignal

Tél. : 04 77 50 80 23 http ://moulinvignal.online.fr

sée du fleuve de Loyre, qui prenant sa source assez près de là, passe presque par le milieu, non point encor trop enflé ny orgueilleux, mais doux et paisible… ».

Quatre siècles plus tard, il a pratiquement suffi de suivre la description du cher Honoré quand l’Union européenne, en 1992, a demandé à ses Etats membres de constituer un réseau de sites naturels remarquables pour leur

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© MT Soriano

Contact

© Pays du Forez

environnement

© H. Colomb

PAYSAGES PROTÉGÉS ET DIVERSIFIÉS

LE FOREZ - janvier 2010

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… environnement

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© LPO Loire

zoom

❚ Observatoires nature : à vos jumelles !

Le Forez est riche de plusieurs sites naturels aménagés pour l’observation de la faune et de la flore : le plus vaste est l’Ecopôle du Forez, à Chambéon, créé en 1992 par la FRAPNA FRAPNA sur d’anciennes gravières : 400 ha d’étangs et de berges du fleuve, équipés d’observatoires, dont une superbe « nef » d’accueil en bois sur pilotis, et de 12 km de sentiers balisés, pour admirer en liberté dans leurs milieux 250 espèces d’oiseaux, 38 espèces de mammifères, dont le castor réintroduit en 1993, et 540 espèces de plantes.

Mêmes milieux humides et presqu’autant d’espèces typiques, canards, échassiers, hérons (à l’exception du castor) à la Réserve de Biterne, complexe de 38 ha d’étangs, géré par la fédération des chasseurs de la Loire sur la commune d’Arthun. Site classé en réserve de chasse et de faune sauvage depuis 1988.

Là aussi on trouvera sentiers, observatoires et animateurs pour s’initier à la vie secrète de la nature.

Enfin, à Lérigneux, juste sous le col de Baracuchet, la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) a installé en bordure de la RD113 un petit observatoire dédié à la migration des oiseaux en route vers le Sud et qui franchissent ici les monts du Forez par dizaines de milliers chaque automne.

Accueil par les ornithologues qui étudient et comptent les migrateurs tous les jours de fin août à début novembre.

Contacts - Ecopôle du Forez : Tél. : 04 77 27 86 40 ou 04 77 41 46 60 www.frapna.org/loire - Réserve de Biterne : Tél. : 04 77 36 41 74 www.fedechasse42.fr - Observatoire de Baracuchet : Tél. : 04 77 41 46 90 loire@lpo.fr LE FOREZ - janvier 2010

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© S. Perret

PAYSAGES PROTÉGÉS ET DIVERSIFIÉS

bio-diversité (1). Le Forez a ainsi été retenu sept fois dans le réseau Natura 2000 pour ses merveilles naturelles. À tout seigneur tout honneur, la plus grande partie de la plaine du Forez a été classée d’un bloc site Natura 2000 en 2006, sous statut ZPS (Zone de protection spéciale). Du moins 32.838 ha sur les 60.000 qui la composent.

La plus belle part, celle qui entoure les étangs, le fleuve et les prairies humides, a été intégrée dans ce réseau en tant que zone de nidification importante pour de nombreuses espèces d’oiseaux remarquables et comme halte migratoire et zone d’hivernage d’importance internationale pour les oiseaux d’eau. Parmi la centaine d’espèces aviaires remarquables répertoriées, figurent 8 des 9 hérons vivant en France, 8 espèces de canards nicheurs, et des visiteurs d’automne prestigieux comme les grues cendrées, la cigogne noire ou le balbuzard pêcheur. On y trouve aussi la plus grande colonie d’Europe de mouettes rieuses (7.000 couples !) sur l’étang de la Ronze, près de Craintilleux qui, avec deux autres étangs, David et Biterne, constituent un site Natura 2000 à part entière.

Les milieux alluviaux et aquatiques du fleuve Loire ont aussi reçu le label de site d’importance communautaire Natura 2000 en 2003, dans toute sa traversée de la plaine du Forez.

Dans les 2.200 ha de ce site d’importance communautaire (SIC) on trouve pour deux tiers les eaux courantes du fleuve et les eaux stagnantes des méandres et bras morts, et pour un tiers les forêts alluviales, les îlots, et bancs de sable ou de galets.

Papillons et castors Parmi les espèces remarquables ayant justifié ce classement, on citera le crapaud sonneur à ventre jaune, le papillon écaille chinée, le lucane cerf-volant, le castor d’Europe et, chez les poissons, la bouvière et les lamproies marine et de planer.

Le fleuve Loire compte une autre zone Natura 2000, dans les gorges en amont de SaintJust-Saint-Rambert. Là s’enroulent sur une quinzaine de kilomètres les méandres de la retenue de Grangent. 2.500 ha de ces gorges ont reçu, en février 2005, le statut de « Zone de protection spéciale » (ZPS) pour leur mosaïque de milieux très diversifiés : forêts caduques et de résineux, landes et brousailles, prairies et cultures, falaises et éboulis rocheux, pelouses sèches et vergers… fréquentés par des oiseaux à protéger: hibou grand-duc, milans noir et royal, aigle circaète-jean-le-blanc, pic noir, engoulevent d’Europe…

Cette zone Natura 2000 est même double puisque dans ce même périmètre les pelouses, landes et habitats rocheux bénéficient en plus du statut de SIC. On y retrouve le sonneur à ventre jaune, l’écaille chinée et le lucane, mais

aussi le papillon azuré du serpolet, et deux rares espèces de chauves-souris, le grand et le petit murin.

Autre trésor naturel forézien proposé dès 1999 pour Natura 2000, les cours d’eau du Lignon, du Vizézy, de l’Anzon et de leurs affluents. Ce complexe de 875 ha, étagé de 1.200 à 300 m et désormais classé SIC, comprend des milieux très divers : en quelques kilomètres, on passe des ruisseaux issus des tourbières sommitales aux torrents bondissant dans des gorges à végétation thermophile (qui aime les milieux chauds et secs), pour finir en calmes rivières de plaine bordées de ripisylve (forêt humide et inondable). C’est le domaine d’espèces aquatiques rares, voire très rares, comme l’ombre, le chabot, la bouvière, ou l’écrevisse à pattes blanches.

Landes et tourbières La partie sommitale des monts du Forez a intégré le réseau Natura 2000 dans deux SIC jumeaux, contigus sur une vingtaine de kilomètres. D’abord 5.400 ha côté Loire en 1999, puis 4.700 ha côté Puy-de-Dôme en 2002.

Ils comprennent les Hautes-Chaumes et leur proche périmètre forestier, leurs landes et tourbières, leurs prairies de fauche de montagne, leurs zones rocheuses et leur flore si originale, vestige de l’ère glaciaire, avec même ses minuscules plantes carnivores comme la drosera ou la grassette. Un très rare petit papillon brun et noir, le damier de la succise, et trois plantes tout aussi menacées, la bruchie des Vosges, la buxhaumie verte et le drépanoclade brillant, sont quelques-uns des trésors vivants européens à protéger ici.

Enfin, dans cette même partie du Haut-Forez, la rivière Ance, qui coule d’abord dans le Puyde-Dôme avant de rejoindre la Loire, bénéficie avec ses affluents d’un classement SIC depuis 1999, car elle abrite une des plus belles populations de France de la mythique moule perlière (Margaritifera margaritifera), preuve vivante d’une qualité d’eau tout à fait exceptionnelle.

(1)

Ce réseau baptisé « Natura 2000 » a pour but de maintenir dans toute l’Europe la diversité biologique des milieux, tout en prenant en compte les activités humaines. Il découle des deux grandes directives européennes « Oiseaux » de 1979, et « Habitats, faune, flore » de 1992. Il répond aussi aux exigences de la Convention sur la diversité biologique, adoptée au Sommet de Rio en 1992 et ratifiée par la France en 1996.

Pour le mettre en place, on a d’abord recensé dans chaque pays les zones d’importance communautaire avant de les répartir ensuite dans les deux catégories prévues par Natura 2000 : les zones de protection spéciale (ZPS) découlant de la directive oiseaux, ou les sites d’importance communautaire (SIC) relevant de la directive Habitats.

Chaque site labellisé doit faire l’objet d’un document d’objectif puis d’un plan de gestion, assorti souvent d’aides financières. La France, dont le réseau Natura 2000 n’a été définitivement validé qu’en 2007, a choisi de mettre en place une politique de gestion exclusivement contractuelle, fondée sur le seul engagement volontaire des acteurs de ces territoires.

La jasserie du Coq noir

À ne pas manquer…

© D.R.

Le festival des Troncs Sonnés Valoriser le bois de manière conviviale, tel est le pari pris par les montagnes du Haut-Forez qui organisent les 29 et 30 mai 2010 à Noirétable, la seconde édition du Festival des Troncs Sonnés.

La formule de la première édition (au printemps 2008) a été étoffée pour faire découvrir au public de manière ludique un territoire très boisé, et l’arbre dans tous ses états et tous ses usages.

L’office de tourisme, organisateur de l’événement, et le comité de pilotage formé de passionnés du bois et de la forêt ont prévu, dans et autour de la salle des sports de Noirétable, de nombreuses animations regroupées par thèmes : les métiers de la forêt et du bois avec présentation des métiers et des formations ; les forestiers, avec exposition d’engins forestiers et visites de la gestion de la forêt avec les sylviculteurs ; les jeux de la forêt, autour de la reconnaissance des essences et de l’accrobranche ; l’habitat-bois et énergies-bois avec présentation de constructeurs bois, dont le leader français de la maison bois, Ossabois, implanté ici, et des techniques de chauffage-bois (chaudières, bois déchiqueté…) avec toujours des visites de réalisations ; visite du pôle bois, l’artisanat du bois avec démonstrations de tourneurs, sculpteurs, luthiers, fabricants de jouets et crayons, et ventes d’objets en bois réalisés par des artistes et artisans ; la gastronomie avec les producteurs locaux de Fourme, miel, côtes-du-forez, café, et en permanence des animations, contes, arts de la rue, conférences… Et histoire de bien faire sonner les troncs des alentours, lors des deux soirées du samedi et du dimanche un repas-concert de musique française sera orchestré par le groupe « Diasenko »…

Contact

© Pays du Forez

Festival des Troncs Sonnés, les 29 et 30 mai 2010, entrée gratuite (soirées concert payantes), renseignements : Office de tourisme des Montagnes du Haut-Forez.

zoom ❚ Le Coq noir, un outil de compréhension des HautesChaumes Un toit de chaume gris posé sur la lande : telle apparaît la jasserie du Coq noir, au lieu dit le Grand Genévrier, sur les Hautes-Chaumes.

Jusqu’en 1953, ce jas d’estive posé à 1.300 m d’altitude fut utilisé par une famille d’agriculteurs du Livradois. Puis il fut racheté par l’association « Livradois et monts du Forez », encore propriétaire aujourd’hui, pour y établir un écomusée paysan avec dégustation de produits locaux.

Depuis 2006, l’animation en est confiée à une autre association, « Sur les traces du Coq noir », qui y développe l’éducation à l’environnement. Trois animateurs-nature, Anthony Planat, Estella Fulla et Annaïg Pensec, y proposent, en plus de la restauration-vente de produits de terroir et de la visite du musée (audioguide en projet pour la saison 2010), une saison culturelle de concerts, théâtre et conférences, et des balades nature et patrimoine accompagnées sur les Hautes-Chaumes, autour de thèmes tels que cueillette et cuisine des plantes sauvages et des champignons, jouets buissonniers, balades familiales contées…

Contact « Le Coq noir », à Saint-Anthème (63) sur la RD 106, entre le col de Baracuchet et le col des Supeyres.

Ouvert de mai à octobre.

Infos et réservations : 04 73 95 31 33 www.coq-noir.fr.

environnement PAYSAGES PROTÉGÉS ET DIVERSIFIÉS

Tél. 04 77 24 93 04 noiretable.office-tourisme@wanadoo.fr www.noiretable-haut-forez.com www.haut-forez-tourisme.fr LE FOREZ - janvier 2010

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Place du Prieuré - BP 14 42600 Champdieu Tél. : 04 77 97 70 35 www.paysduforez.fr

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Place de la République - 42130 Boën Tél. : 04 77 24 01 28 Fax : 04 77 24 05 22 www.otpaysdastree.fr

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Office de tourisme des Montagnes du Haut-Forez

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8, rue des Tilleuls - 42440 Noirétable Tél. : 04 77 24 93 04 Fax : 04 77 24 94 78 www.haut-forez-tourisme.fr

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Place du Forum - 42110 Feurs Tél. : 04 77 26 05 27 Fax : 04 77 26 00 55 www.feurs-tourisme.fr

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Maison du tourisme de Chalmazel Place de l’Église - 42920 Chalmazel Tél. : 04 77 24 84 92 Fax : 04 77 24 84 92 www.loireforez.com

LE FOREZ - janvier 2010

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Maison du tourisme de Montbrison Cloître des Cordeliers - 42600 Montbrison Tél. : 04 77 96 08 69 Fax : 04 77 96 20 88

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Maison du tourisme de Saint-Just-Saint-Rambert Place de la Paix - 42174 St-Just-St-Rambert Tél. : 04 77 52 05 14 Fax : 04 77 52 15 91

Bureau de Saint-Bonnet-le-Château 7, Place de la République 42380 St-Bonnet-le-Château Tél. : 04 77 50 52 48 Fax : 04 77 50 13 46 www.tourisme-haut-forez.fr

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Office de tourisme Loire Forez

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Maison du tourisme d’Andrézieux-Bouthéon 11, rue Charles-de-Gaulle 42160 Andrézieux-Bouthéon Tél. : 04 77 55 37 03 Fax : 04 77 55 88 46

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Maison du tourisme de Saint-Galmier Le Cloître - 11, bd Cousin 42330 St-Galmier Tél. : 04 77 54 06 08 Fax : 04 77 54 06 07 www.paysdesaintgalmier.fr

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Maison du tourisme de Montrond-les-Bains Av. des Sources 42210 Montrond-les-Bains Tél. : 04 77 94 64 74 Fax : 04 77 94 59 59

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Bureau de Saint-Anthème Place de l’Aubépin 63660 St-Anthème Tél. : 04 73 95 47 06 Fax : 04 73 95 41 06

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Numéro d’autorisation ACTUAL : 172 – 42 / JPM/ 10 - 09

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Bureau de Viverols Place de l’Église - 63840 Viverols Tél. /fax : 04 73 95 31 33 www.vallee-de-lance.com

carte et offices de tourisme LE FOREZ janvier 2010

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loisirs

ﾂｩ Damien Berthoulat

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LE FOREZ - janvier 2010

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Randonner hors des sentiers battus En Forez, la nature se décline le long du chemin, de plaine en montagne, de forêts en landes sauvages.

Pour la découvrir, tous les moyens sont bons, à pied, à cheval, à vélo, en raquettes, en fonction des saisons et selon ses humeurs…

Nul besoin d’aller plus loin…

De GR en PR, prenez l’air es monts du Forez, avec leurs pâturages d’estives et leurs jasseries où l’on fabriquait la célèbre fourme, à la plaine avec ses pics balsatiques, témoins de l’ancienne activité volcanique, en passant par les étangs chargés d’oiseaux et les forêts mystérieuses, le Forez rassemble sur quelques milliers d’hectares une palette étonnante de paysages. La meilleure façon de le découvrir reste, sans aucun doute, une bonne paire de chaussures, un sac à dos, des topos-guides en poche qui vous conduiront sur les nombreux chemins balisés, PR et GR3.

Sur les « monts du Forez », qui s’étendent du Nord au Sud sur près de 20 km à une altitude moyenne de 1.300/1.500 m (pour culminer à Pierre-sur-Haute à 1.634 m), l’atmosphère est étrange quand on atteint les landes sauvages du plateau des Hautes-Chaumes. Tapissé de jonquilles sauvages au printemps, le plateau se couvre de neige en hiver et c’est en raquettes ou à ski qu’il faut alors le traverser.

Le secteur des crêtes est plus boisé et bien fréquenté par les randonneurs. C’est en effet le chemin qu’emprunte le GR3 qui remonte la Loire, depuis son estuaire jusqu’à sa source au mont Gerbier-de-Jonc. Le chemin de Compostelle venant de Cluny emprunte d’ailleurs le GR3 sur plusieurs kms avant de rejoindre le Puy. De l’autre côté des crêtes, on trouve un paysage de plaine et d’étangs, riche d’une faune et d’une flore abondantes. Sur les coteaux, la

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randonnée se poursuit tranquillement à travers les vignes, de balcons en belvédères.

En VTT… c’est le pied !

Le Forez, un paradis pour le VTT. Qu’il soit débutant ou confirmé, petit ou grand, le vététiste trouvera ici « pédale à son pied ». Avec en plus, émotions assurées ! À commencer par l’incontournable massif des Bois-Noirs, un des plus grands sites VTT-FFC de France avec ses 43 circuits (1.069 kms) entretenus et balisés FFC. Il est situé dans un espace naturel remarquable, le circuit traverse 18 communes avec 21 lieux de départs possibles.

Autre espace VTT réputé, Saint-Bonnet-le-Château, qui offre 18 boucles de 9 km à 40,6 km pouvant se cumuler pour allonger le parcours à souhait. Au total, ce sont 300 kms de circuits balisés avec des niveaux techniques différents au départ de 5 secteurs : Usson-en-Forez, Saint-Hilaire-Cusson-la-Valmitte, Saint-Mauriceen-Gourgois, Saint-Bonnet-le-Château, SaintJean-Soleymieux ou encore l’espace VTT de la Vallée de l’Ance, labellisé FFC, développant plus de 330 kms de pistes sur 13 circuits.

Enfin, le domaine de Chalmazel (quand il n’est pas enneigé) est un endroit idéal pour la pratique du VTT. Pour les amateurs d’émotions fortes, la piste de descente des Granges, balisée et sécurisée, peut être dévalée sur environ 2.500 m de long et 360 m de dénivelé. Pour s’amuser, la zone « North Shore », composée de divers modules en bois, de tous niveaux, à sauter ou à passer en équilibre. Enfin, pour

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zoom ❚ Chalmazel, les plaisirs de la neige en famille Créée en 1965, et reprise par le Conseil général depuis 2003, Chalmazel est l’unique station de sports d’hiver de la Loire, Elle propose aux familles tous les sports de glisse, à des prix bien plus compétitifs que dans les stations alpines. Elle se situe à une heure à peine de Saint-Etienne et de Roanne, à une demi-heure de Montbrison et de Feurs et à deux heures de Lyon. À Chalmazel, il y en a pour tous les âges et toutes les envies : à pied, en raquettes, en ski alpin et nordique, ou snow-board.

Randonner en raquettes La raquette, c’est la liberté de fouler une neige vierge et de découvrir des espaces inaccessibles. Il est possible de partir seul à l’aventure bien sûr !

Mais n’est-il pas plus agréable de suivre un guide accompagnateur qui connaît la région et ses richesses et qui adaptera la randonnée au niveau des participants ? Il est aussi possible de suivre l’un des trois chemins balisés, adaptés aux différents niveaux au départ de la station.

Tout schuss Située à 1.634 m d’altitude, la station de Chalmazel est à même de satisfaire les amateurs de ski comme les débutants. Elle est effectivement équipée de deux pistes noires, six rouges et deux vertes accessibles grâce à huit remontées mécaniques et un télésiège débrayable. Et pour les années où le manteau blanc se fait plus mince, 90 enneigeurs sont disposés le long des pistes pour assurer le maximum de plaisir aux skieurs.

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loisirs RANDONNÉES

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loisirs loisirs RANDONNÉES RANDONNÉES

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Tout pour les enfants Station de famille par excellence, Chalmazel dispose d’un équipement complet pour divertir les enfants : un espace luge, gratuit et sécurisé, le jardin d’enfants pour s’initier aux joies de la glisse. Les enfants pourront prendre leurs premiers cours de ski avec les moniteurs de l’École de ski français (ESF) dans une ambiance ludique et conviviale. Et pour les plus petits, une halte-garderie peut accueillir au bon air une vingtaine d’enfants.

Attention, les places sont limitées !

Tél. : 04 77 24 85 09

Handiski Les personnes handicapées peuvent aussi profiter des joies de la glisse à Chalmazel.

Aujourd’hui, trois fauteuils sont désormais disponibles à la station.

Figures de style…

Pour les amateurs de figures de styles, un Snowpark a été aménagé le long du téléski de Pierre-sur-Haute.

Le temps d’une journée, d’un week-end ou d’un séjour, Chalmazel vous accueille sur son domaine de décembre à mars.

Contact

CG 42

Et aussi Le Forez compte aussi une autre petite station familiale : la station de Prabouré rabouré à quelques kilomètres de Saint-Anthème et nichée à 1.285 m d’altitude.

Deux domaines nordiques Du domaine nordique des Crêtes du Forez à celui du Haut-Forez (labellisé « Nordique France »), le ski nordique est roi. 160 km de pistes de ski de fond balisées, à parcourir, quel que soit le niveau, débutant ou expert, quelle que soit la technique (skating, alternatif…).

Station de Prabouré et domaine nordique des crêtes du Forez : www.ski-cretes-du-forez.com Domaine nordique du Haut-Forez, col de la Loge : www.haut-forez-tourisme.fr LE FOREZ - janvier 2010

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initier les plus petits, un circuit « plume », sur 2.5 kms, a été aménagé.

Et pour les amoureux de liberté, rien ne les empêche de s’adonner à leur sport favori librement sur d’autres sentiers. Le guide Le Forez entre Loire et crêtes par exemple propose de nombreux circuits, hors des sites agréés.

Rando oiseaux, c’est trop beau Chaque automne, plus de 300.000 oiseaux migrateurs transitent par le Col de Baracuchet dans les monts du Forez avant de rejoindre leurs quartiers d’hiver. Entre Lérigneux et le col, un observatoire qui domine toute la plaine du Forez y a d’ailleurs été installé. On peut y apercevoir des cigognes noires, grues cendrées, rapaces. Après avoir observé le ciel, un petit tour à la table de lecture des paysages s’impose, le panorama est exceptionnel. De là, on peut effectuer des balades sous les forêts de hêtres et de sapins, sur les sommets dénudés des Hautes-Chaumes ou dans les énigmatiques tourbières.

Région riche en étangs (plus de 300), la plaine du Forez est un autre paradis pour les oiseaux.

On peut les observer à la réserve d’oiseaux d’eau de Biterne (Nord-Est de Boën) ou se rendre à l’Ecopôle du Forez (à Chambéon),

site créé et géré par la FRAPNA Loire. Il abrite la plus grande réserve ornithologique de la région Rhône-Alpes. Il est possible de faire des balades autour des étangs.

Le Forez est la 7e zone de reproduction d’oiseaux d’eau en France. Pour mieux observer et connaître l’ornithologie, la formule idéale est de s’inscrire dans l’un ou l’autre des weekends organisés par la Ligue de protection des oiseaux (LPO).

Rando d’ânes, ça plane !

Randonner avec un âne ! Le bonheur ! Plus de bagages à porter et quel merveilleux compagnon pour les enfants ! Le Forez voit aujourd’hui le retour de l’âne bâté et quelques organismes proposent des randonnées d’un à sept jours, seuls ou accompagnés. Les sentiers vous emmèneront sur les Hautes-Chaumes, sur les monts et les crêtes. Les hébergements se font en gîtes d’étapes et chambres d’hôtes mais aussi en tipis, chez l’habitant, en camping selon vos envies.

Rando chevaux, au trot !

Bien que le Forez ne possède pas de race propre, la plaine du Forez est devenue la deuxième région française d’élevage de trotteurs après la Normandie. C’est une ré-

À ne pas manquer…

www.station-chalmazel.com

Contact

© H. Colomb

© Espace VTT Bois Noirs

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Montpeloux : un festival éruptif !

Au cœur d’un des rares volcans des monts du Forez, une ancienne carrière de basalte a permis de dégager un superbe cirque d’orgues basaltiques.

Ces falaises minérales surplombent, à environ 70 mètres de hauteur, une étendue d’eau qui forme un lac dans le cratère du volcan. Depuis l’été 2006, vous pouvez vous y balader, pique-niquer, ou tout simplement profiter du point de vue. Vous y trouverez également un parcours scénographique traitant de la géologie, de l’histoire, de la faune et de la flore. Agrémentée de cartes et de maquettes, cette visite libre pourra être complétée par des visites thématiques plus approfondies. C’est assis sur les gradins, profitant d’un fond de scène tout à fait exceptionnel, que vous pourrez venir assister, tout l’été, à des représentations théâtrales,

des spectacles de danses et des concerts.

Il s’agit du festival du Volcan du Montpeloux qui propose des spectacles entre juin et août (théâtre, concerts, cirque, spectacles jeune public, cinéma…), ainsi que des stages de pratique amateur (théâtre, activités avec les centres aérés). Il faut ajouter les Extras du Montpeloux, un dispositif de tremplin jeunes artistes.

© D.R.

© S. Perret

gion où l’on aime le cheval, et nombreux sont les cavaliers confirmés ou en herbe. Des dizaines de clubs proposent des sorties dans le Forez. Quatre grands circuits de randonnée équestre sont répertoriés : « le circuit des balcons » (à travers les Bois-Noirs et les Hautes-Chaumes), « la boucle des pierres d’antan » (dans le Haut-Forez), « le circuit des 7 Vallées » (3 jours) et « la boucle des Cornes d’Urfé » (5 à 6 jours).

zoom

© OT Vallée de l’Ance

Quand la montagne se couvre de neige, c’est magique ! C’est le moment de chausser les raquettes pour entendre crisser la neige sous nos pas. Ceux qui ne veulent pas s’aventurer préfèreront les sentiers balisés. Du domaine nordique des Crêtes du Forez à celui du HautForez, des sentiers ont été aménagés. Ou encore à Chalmazel, où 3 circuits raquettes, en forêt, sont balisés avec des empreintes d’animaux. En projet, un itinéraire aller-retour sur les Hautes-Chaumes, depuis le haut du télésiège des Jasseries jusqu’à proximité de Pierresur-Haute, avec près de 200 m de dénivelé.

Mais pour les randonneurs, avides de liberté et de paysages sauvages, rien de tel que de partir équipés d’un bon topo-guide au gré de ses envies.

Contact Volcan du Montpeloux, 63 840 Saillant OT vallée de l’Ance, place de l’Aubépin Saint-Anthème.

Tél. : 04 73 95 47 06 www.vallee-de-lance.com

© Céline Vautey

Rando raquettes, c’est chouette !

❚ Caval’tour Tourisme équestre dans le Forez Quel meilleur moyen de découvrir une région que de randonner tranquillement au pas du cheval ! Rien ne vous échappe, les paysages, les parfums, les bruits. C’est une communion totale avec l’animal et la nature, S’arrêter pour casser une petite croûte dans une auberge de campagne, s’endormir le soir, dans un bon gîte, partager avec ses compagnons de voyage ses impressions autour de menus du terroir, s’occuper le soir de sa monture. Autant de petits bonheurs simples de la randonnée équestre que JeanClaude Giroudon et son ami Henri Perrichon ont souvent partagés ensemble, sillonnant les chemins du Forez, s’émerveillant à chaque instant devant la beauté et l’authenticité de ce qu’ils découvraient.

L’idée leur est ainsi venue de communiquer leur passion, la rendre accessible à tous ou presque. Pas besoin d’être un cavalier confirmé ; quelques rudiments et une bonne forme physique suffisent. 90 % de la randonnée se déroulent au pas, la monture n’adoptant le trot ou le galop que lorsque c’est possible. « Si le Forez compte de nombreux clubs d’équitation, spécifie Jean-Claude Giroudon, ils sont, malheureusement pour nous, plus enclins à faire de la compétition que de la promenade. D’où une grande frustration pour les randonneurs que nous sommes.

C’est ce qui nous a convaincus de créer Caval’tour, une association destinée à promouvoir la randonnée touristique, à cheval, dans le Forez ».

Pris par sa passion, Jean-Claude travaille à fond sur le projet, il décide même de s’y consacrer totalement dans quelques mois. Il

voudrait en effet que l’association soit opérationnelle dès le printemps 2010.

C’est à Marcoux (près de Boën) que s’installera Caval’Tour, point de départ de nombreux chemins et idéalement situé entre plaine et montagne.

Caval’ Tour proposera donc des randonnées accompagnées, allant d’un jour à une semaine, avec hébergement dans des gîtes, auberges, des fermes équestres. L’association travaille avec un club proche, le C CERF ERF,, centre équestre régional du Forez, qui lui fournira des chevaux. L’objectif est de randonner au pas du cheval, à la découverte des paysages, bien sûr, mais aussi du patrimoine culturel. Et Jean-Claude Giroudon de rappeler qu’il est fortement impliqué dans l’association culturelle du château de Goutelas.

Pour se mettre en selle, Caval’Tour propose une bonne idée cadeau pour les fêtes de fin d’année, un coffret, une sorte de « Caval Box » à offrir aux amoureux du cheval, de la randonnée.. en Forez bien sûr.

Contact cavaltourforez@orange.fr

loisirs loisirs RANDONNÉES RANDONNÉES

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art de vivre

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Les « menus foréziens », un nouveau label sur les tables Bientôt ffleurira, sur la devanture de certains restaurateurs, un nouveau logo, « Menus foréziens », expression d’un label qui assure le consommateur d’avoir dans son assiette plusieurs produits de qualité, cultivés, élevés ou fabriqués dans la région du Forez. ela fait bien une dizaine d’années que le Forez cherche à marquer son identité culturelle, aussi bien par la qualité de ses paysages, de son patrimoine que de ses produits et sa gastronomie.Il existe d’ailleurs déjà dans la Loire de nombreuses associations qui se sont investies dans la promotion des produits et de ceux qui les travaillent : « les Cuisiniers de la Loire » qui regroupe une vingtaine de restaurateurs, le Syndicat de la fourme qui défend l’une des deux AOC du terroir.

Et puis, cerise sur le gâteau, et une première dans le département de la Loire, le territoire de Montbrison - Hautes-Chaumes vient d’obtenir le label « Site remarquable du goût », une distinction délivrée conjointement par les ministères de l’Environnement, de la Culture, du Tourisme et de l’Agriculture. Cette succession de reconnaissances a fait boule de neige, elle a engendré une nouvelle réflexion dans le cadre du contrat de pays Rhône-Alpes, menée principalement par le syndicat des Pays du Forez et différents partenaires concernés : la création d’un nouveau label pour les restaurants : « Menus foréziens ».

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« On s’est un peu inspiré de ce qui existe déjà dans le Massif central avec les auberges de pays, explique Peggy Jimenez, du Syndicat des Pays du Forez. Au départ on souhaitait associer aussi l’hôtellerie, mais nous nous sommes essentiellement concentrés sur les restaurants et les producteurs. À cette réflexion s’en est ajoutée une autre sur l’agriculture, le développement et les produits du terroir avec le lancement d’autres initiatives comme la visite des sites de production ou la promotion des magasins de pays qui proposent ces produits ».

Du producteur au restaurateur Le projet en est encore à ses débuts. Pour les aider, le Syndicat a confié à trois étudiants de l’Ecole de Commerce de Saint-Étienne la mission de contacter les quelques 250/300 restaurateurs, les sensibiliser, les mobiliser et bien entendu, au final, les faire adhérer à cette démarche.

La charte prévoit que le « menu forézien » intègre les 2 produits AOC, (la fourme et le vin des côtes-du-forez) ainsi que 4

Jean-Pierre Tholoniat, restaurant La Roseraie à Montbrison S’il en est un qui se réjouit de la démarche « Menus foréziens », c’est bien Jean-Pierre Tholoniat. Il sera sans doute l’un des premiers à afficher sur sa porte le nouveau logo. « Mon implication, c’est surtout l’envie de faire travailler les gens du pays, c’est de la logique et du bon sens, explique-t-il. Mon engagement vis-à-vis de la fourme, je l’exprime déjà par le biais du syndicat, dans l’association Cuisiniers de la Loire et dans mon propre établissement.

Je trouve que l’initiative « Menus foréziens » est une excellente idée. Personnellement, je travaille déjà avec les producteurs locaux et j’assure la promotion de leurs produits, cela incitera les restaurateurs à s’approvisionner localement ».

L’implication du chef de la Roseraie dans la promotion des produits du Forez ne date pas d’aujourd’hui. Et de rappeler l’origine de l’association des Cuisiniers de la Loire : « Elle est née à l’occasion du jumelage de Montbrison avec la ville de Des Moines aux États-Unis dont l’université assure la meilleure formation en cuisine du Middle West. Nous donnons des cours dans cette université qui est partenaire

du concours Cuisiniers de la Loire. Deux jeunes chefs lauréats y sont envoyés chaque année.

Nous fêtons cette année le 25e anniversaire du jumelage ».

La réputation de la cuisine et du terroir forézien a dépassé largement ses frontières. Peut être trouverons-nous à Des Moines le logo des « Menus foréziens » chez les restaurateurs, qui sait ?

produits de la région (2 du Forez et 2 de la Loire). Le Syndicat envisage d’y associer les savoir-faire locaux, même si le produit n’est pas d’origine forézienne. Pour exemple, la brasserie de Saint-Just ou l’élevage de cerfs ou encore le chocolat. En revanche, toute industrie de grande échelle sera bannie.

Pour concrétiser la démarche, un slogan « Forez, terre de goût » et un logo qui représente un panier stylisé dont les couleurs rappellent celles du logo de Forez tourisme. Il a été réalisé par AZ studio de Montbrison. « Le réseau devrait être opérationnel en 2010, espère Peggy Jimenez, notre objectif se chiffre à 20 établissements pour commencer. Ce que nous voulons, c’est que cette démarche se pérennise par le relais d’une association. Nous visons aussi bien la petite auberge que le restaurant gastronomique. Cette démarche incite à la créativité,

les chefs pourront choisir leurs produits et inventer de nouvelles recettes ».

Contact www.cuisiniersdelaloire.org www.restaurantlaroseraie.com www.fourme-montbrison.com

- Chambre d’agriculture, - Chambre de commerce et d’industrie, - Le pôle agroalimentaire 42, - La Chambre de métiers et de l’artisanat, - L’association « site remarquable du goût », - Le Syndicat de l’AOC côtes-du-forez, - Le Syndicat de la fourme de Montbrison, - L’association des producteurs fermiers, - L’association de restaurateurs « Les plaisirs du palais », Les Cuisiniers de la Loire et des restaurateurs foréziens.

art de vivre

La Charpinière

Information : Syndicat des Pays du Forez au 04 77 97 70 35 www.paysduforez.fr

Syndicat de la fourme

Sont associées à la réfflexion les structures suivantes :

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art de vivre

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Faites vos jeux !

Avec trois casinos sur son territoire, le Forez peut jouer. Montrond-les-Bains, le plus ancien, et le pétillant Saint-Galmier sont situés dans des villes d’eau.

Noirétable, le benjamin, a été construit dans une station climatique. l’heure où les jeux pénètrent dans les foyers par le biais d’internet, on pourrait penser que les casinos seraient désertés. Il n’en est rien, bien au contraire !

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© S. Vautey

Le casino de Noirétable n’a que 5 ans Située à 725 m d’altitude, Noirétable était une destination jadis prisée par les mineurs qui venaient se refaire une santé sur les hauteurs. De ce fait, elle a été déclarée station climatique. En 2000, pour dynamiser la commune, la municipalité a eu l’idée de profiter de ce statut pour y implanter un casino. C’est un indépendant (également gestionnaire du casino de Cavalaire dans le Var) qui a reçu l’autorisation de démarrer son activité en 2005. L’établissement tout neuf, surmonté d’une magnifique coupole, abrite 62 machines à sous dont 2 « Magic Casinos Jackpot » qui fonctionnent en réseau avec 100 autres casinos français.

Une dynamique qui réjouit son directeur : « Nous recevons maintenant près de 80.000 personnes par an, se réjouit-il, cet établissement progresse bien, nous avons enregistré + 17% de fréquentation cette année ». Outre les machines à sous, le casino propose des tables de roulette anglaise et de black jack, 3 restaurants, l’un en salle de jeu, un italien plus familial et un restaurant gastronomique « la Coupole », et une salle de « gala » pouvant accueillir près de 300 personnes dans le cadre d’événements privatifs ou de manifestations organisées par l’établissement.

Ainsi, expositions de peintures, lotos, tournois de belote, déjeuners et dîners-spectacles sont régulièrement inscrits au programme du casino de Noirétable.

Cure de jouvence pour Montrond-les-Bains Idéalement situé dans la plaine du Forez, c’est le casino le plus ancien de la région mais plus pour longtemps ! Mis en service en 1940, l’établissement s’essouffle. La concession s’arrête en octobre 2010 et la municipalité veut en profiter pour le reconstruire sur un terrain qu’elle possède en bordure du parc thermal. L’objectif est de constituer un important pôle de loisirs qui regroupera le casino, l’établissement thermal, le palais des congrès « les Foreziales » et le centre thermoludique des Iléades (voir page ci-contre).

L’établissement compte 180 machines à sous, boule, roulette anglaise, black jack, Stud Poker, et aussi un restaurant, un bar et une discothèque. Actuellement, géré par le groupe JOA, il enregistre, selon son directeur, plus de 1.000 entrées les week-ends et sert 40.000 couverts dans l’année.

Partouche à Saint-Galmier Connue pour sa célèbre source Badoit, SaintGalmier l’est aussi pour son Casino. Repris en 1988 par le groupe Partouche, le casino a élu domicile dans une très belle villa de style italien qui avait été construite pour un banquier stéphanois. Elle a abrité tour à tour, la Croix-Rouge, puis une école d’infirmières avant que la Ville ne la rachète en 1955.

125 machines à sous sont actuellement en fonction, avec un dispositif unique en France qui permet de relier entre elles plus de 190 machines. Et aussi, une poker room, une roulette anglaise, une table de black jack.

Le casino organise également des dîners spectacles et réveillons dans son restaurant gastronomique « le Lion blanc ».

© R. Araud

Montrond-lesBains : le pari du bien-être Avec Les Iléades, la ville de Montrondles-Bains offre un nouvel espace de 2.500 m2 dédié au bien-être.

Plantes ❚ Abiessence Au coeur des monts du Forez, sur un site dédié au bois, Abiessence produit des huiles essentielles certifiées d’origine biologique, à base de résineux, de plantes sauvages et cultivées (pin, sapin, menthe…), des eaux florales, des savons, des huiles de massage…

Découverte des plantes médicinales (propriété, usage, préparations), les huiles essentielles (propriétés et usages des essences) - Vente directe au magasin de la distillerie.

Contact Tél. 04 77 76 58 85 www.abiessence.com

❚ Passé simple la fin du XIXe siècle, les tentatives pour trouver du charbon se poursuivent un peu partout dans la Loire et notamment à Montrond-les-Bains. Mais en lieu et place d’or noir, les géologues font jaillir, en 1882, de l’eau thermale.

Une découverte à la source d’un développement inattendu pour cette ville de la plaine du Forez : celle de cité thermale, statut auquel elle accède en 1934 avec l’ouverture des thermes. 75 an plus tard, l’activité connaît un regain de dynamisme avec l’ouverture des Iléades début 2009.

C’est un pari sur le bien-être que fait la ville thermale en ouvrant, à côté de son établissement historique qui recevait curistes et clients du secteur remise en forme, un espace thermoludique de 2.500 m2 exclusivement dédié à cette activité, baptisé Les Iléades, et dont la Ville de Montrond-Les-Bains espère qu’à terme elle affichera une fréquentation de plus de 70.000 entrées par an.

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Eau thermale à 32° C L’offre nouvelle développée au sein des Iléades s’articule autour de trois espaces

distincts. Le premier est constitué de deux bassins, un à l’intérieur et l’autre à l’extérieur en forme de rivière, d’une surface globale de 600 m2 et permettant de se baigner dans une eau thermale à une température constante de 32° C. Viennent s’ajouter un sauna, un hammam, un puits d’eau froide, des douches ludiques, un solarium et un espace détente.

Le second espace est l’institut offrant des prestations de balnéothérapie, soins esthétiques et corporels, ainsi qu’un espace détente avec jardin japonais. Enfin, un espace fitness vient compléter l’offre bien-être avec une salle entièrement équipée et des cours d’aquagym. Le tout est abrité dans un bâtiment restituant une ambiance « zen », où le bois occupe une large place.

Contact Les Iléades, Parc thermal, avenue des Sources, à Montrond-les-Bains.

Tél. : 04 77 20 08 00 www.lesileades.com

Au cours de cette visite, vous apprendrez comment les liqueurs sont produites, en macération dans du vin ou en macération naturelle. Toutes les plantes sont cueillies dans la nature. Nous vous proposons des spiritueux à base de noix verte, de pêches de vigne, de feuilles de merisier, de monarde ou encore de pissenlits...

Contact Tél. . 04 77 52 18 18 - 04 77 52 18 19 Fax 04 77 52 15 91

❚ Les Rocantines Vous découvrirez grâce à cette boutique que les fleurs et les plantes offrent une large palette de saveurs. Sirops, huiles, pâtes de fleurs... des produits naturels de grande qualité, qui respectent les matières premières choisies avec soin au rythme des saisons. Les Rocantines créent de nombreux produits à base de fleurs ou de plantes.

Contact Tél. . 04 77 55 33 76 www.lesrocantines.com

© R. Araud

art de vivre

LE FOREZ n°4 -- janvier LE FOREZ janvier 2010 2010

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Les manifestations incontournables du Forez ❚ Fête Vignerons et Terroir à Boën Le 2e week-end d’avril ❚ Triptyque de la vallée de l’Ance (course de vélo) à Viverols Fin avril, début mai

© Service de communication, Ville d’Andrézieux-Bouthéon

❚ Loire en fête à Saint-Just-SaintRambert, Montrond-les-Bains, Andrézieux-Bouthéon 29 et 30 mai

❚ Fête du mouton à Saint-Bonnet-le-Courreau En juillet ❚ Festival du volcan du Montpeloux De juin à août ❚ Les nuits de la Bâtie à Saint-Étienne-le-Molard En juillet et août

❚ Biennale Les Troncs Sonnés à Noirétable Fin mai

❚ Fêtes de la myrtille au col du Béal et à Sauvain En août

❚ Les Monts de la Balle à Verrière-en-Forez Fin mai

❚ Les Arts s’en mêlent à Cleppé Dernier week-end d’août ❚ Foreztival à Trelins Fin août ❚ Finale du championnat du monde d’enduro - Noirétable En septembre 2010

© Comité d’organisation Monts de la Balle

❚ Fête du cheval à Saint-Anthème Dernier week-end de mai ❚ Foire aux cerises à Poncins En juin ❚ Foire à la poterie à Saint-Bonnet-les-Oules Le week-end de la Fête des mères

❚ Festival Musiques d’automne Pays de Saint-Bonnet-le-Château Septembre et octobre ❚ Journées de la fourme et des côtesdu-Forez à Montbrison 1er week-end d’octobre ❚ Fête de la courge à Andrézieux-Bouthéon Le troisième week-end d’octobre ❚ Biennale Festival du bois qui pétille à Saint-Galmier Le week-end de la Toussaint, années paires

❚ Sortie VTT « La Bois-Noirs oxygène » dans les Bois-Noirs Dernier dimanche de juin ❚ L’Eté musical Juin/juillet 2010 ❚ Festival Zig Zag Artistes en Estives à la Jasserie du Coq noir Le week-end du 14 juillet

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❚ C’est Tout Chocolat à Saint-Just-Saint-Rambert En novembre ❚ La Loire aux trois vignobles à Saint-Galmier En novembre ❚ Journées du boudin à Boën En novembre ❚ Sanbonitaine : course de VTT nationale Le 11 novembre