P R É S E N TAT I O N D E J’ AI TOUJOURS T O N C O E U R AV E C M O I
Phénix excentrique tant de fois ressurgi de ses cendres, Siggý n’est plus. Elle qui n’a jamais été là pour personne a légué à sa fille Hildur son mal étrange et une petite maison jaune sur l’île de Flatey. Une lettre de sa mère pour seul viatique, Hildur s’embarque vers ce point minuscule perdu dans l’océan. Avec pour ange tutélaire l’homme aux yeux vairons. Et une foule de souvenirs sans pareils – les extravagances de Siggý et de son voisin Kafka, les mantras de grand-mère Láretta contre les idées noires, l’appel des phoques sacrés ou les fantômes de la rue Klapparstígur… Qui tous portent la promesse d’une singulière renaissance. Comme une consolation venue d’ailleurs, J’ai toujours ton cœur avec moi est la belle chronique de ces quelques jours sans boussole – mélancolique, insolite et décalée. Pour en savoir plus sur Soffía Bjarnadóttir ou J’ai toujours ton cœur avec moi, n’hésitez pas à vous rendre sur notre site www.zulma.fr.
P R É S E N TAT I O N D E L’ A U T E U R
Soffía Bjarnadóttir a grandi à Reykjavík. J’ai toujours ton cœur avec moi est son premier roman – délicieusement décentré et miraculeusement juste. Pour en savoir plus sur Soffía Bjarnadóttir ou J’ai toujours ton cœur avec moi, n’hésitez pas à vous rendre sur notre site www.zulma.fr.
P R É S E N TAT I O N DES ÉDITIONS ZULMA
Être éditeur, c’est avant tout accueillir des auteurs inspirés et sans concessions — avec une porte grand ouverte sur les littératures vivantes du monde entier. Au rythme de douze nouveautés par an, Zulma s’impose le seul critère valable : être amoureux du texte qu’il faudra défendre. Car il s’agit de s’émouvoir, comprendre, s’interroger — bref, se passionner, toujours. Si vous désirez en savoir davantage sur Zulma ou être régulièrement informé de nos parutions, n’hésitez pas à nous écrire ou à consulter notre site. www.zulma.fr
COPYRIGHT
La couverture de J’ai toujours ton cœur avec moi, de Soffía Bjarnadóttir, a été créée par David Pearson. Titre original : Segulskekkja © Soffía Bjarnadóttir, 2014. © Zulma, 2016, pour la présente traduction. Published by agreement with Forlagið, www.forlagid.is ISBN : 978-2-84304-767-1 Ce livre numérique, destiné à un usage personnel, est pourvu d’un tatouage numérique. Il ne peut être diffusé, reproduit ou dupliqué d’aucune manière que ce soit, à l’exception d’extraits à destination d’articles ou de comptes rendus.
Le format ePub a été préparé par Isako www.isako.com à partir de l’édition papier du même ouvrage.
SOFFÍA BJARNADÓTTIR
J ’ AI TOU J OU R S TON C Œ U R AV E C M O I roman traduit de l’islandais par Jean-Christophe Salaün
ÉDITIONS ZULMA
« La Mère de la Création est aussi la Mère de la Mort et vice versa. À cause de cette nature duale, ou de cette tâche double, nous avons devant nous un labeur d’importance : apprendre à déterminer ce qui, autour de nous, en nous et à notre propos doit vivre ou mourir. Il nous faut permettre de mourir à ce qui doit mourir, permettre de vivre à ce qui doit vivre. » CLARISSA PINKOLA ESTÉS,
Femmes qui courent avec les loups, Histoires et mythes de la femme sauvage.
1
Lorsque Siggý est morte, j’ai eu envie de réclamer ses yeux à l’entrepreneur des pompes funèbres. Je me demandais si l’on pouvait hériter d’une paire d’yeux. S’il était courant que les proches du défunt réclament leurs organes favoris. J’imagine ses pupilles qui me fixent effrontément depuis l’au-delà. Je n’ai toutefois jamais formulé cette requête et, avant que j’aie eu le temps de dire ouf, Siggý était redevenue poussière. Ses yeux, des étoiles dans un ciel de ténèbres. C’est ici, au cœur du Breidafjördur, que me revient l’hiver des lombrics. J’ignore s’il s’agit de mon histoire ou de celle de Siggý. Aucune importance, chaque vague de sel aspergeant le pont me rapproche d’elle. J’ai un jour vécu au 16 de la rue Klapparstígur, seule avec des canaris qui me tapaient allègrement sur le système. C’était en 1999, et Siggý avait perdu le nord. Quant à moi, je baignais dans une dépression profonde, le monde devenait flou et les jours se délitaient. Je partageais une cuisine avec une famille du rez-de-chaussée, les toilettes avec un jeune musicien qui se nourrissait exclusivement de joints et un officier SS qui vivait en face de chez moi. Ce dernier ne disait jamais bonjour, préférant serrer les dents et claquer des talons lorsqu’on le saluait. Ce fut l’un des pires hivers de mon existence. Mes voisins tombaient comme des mouches, victimes de maux divers. On en avait retrouvé dans des caves du quartier, dans leur baignoire, dans leur jardin – l’un mourut même sans cause apparente, assis sur un banc entre la statue de Jónas Hallgrímsson et un parterre de fleurs, dans le parc du kiosque à musique. Les nouveaux arrivants emménageaient sans crainte dans l’immeuble de la rue Klapparstígur, mais la faucheuse se manifestait aussitôt, les emplissant d’un profond désir de mort. Ce désir vit en chacun de nous, nul besoin de s’en effrayer – pas plus que de le laisser gouverner notre quotidien. Or voilà que des individus n’ayant jamais, ne fût-ce qu’un instant, songé à leur propre mortalité, se mettaient à rêver à la mort comme si c’était la seule source d’amour au monde. Nous étions en novembre, il faisait froid et sale dehors, presque tous les étages de l’immeuble étaient peuplés de fantômes. En particulier les combles, où je traînais mes guêtres. On ne pouvait faire un pas sans se cogner à un mort, et pas vraiment du genre joyeux – rien d’étonnant vu l’état de leur dernière demeure. Je ne les voyais pas, mais je sentais leur présence et leur incessant va-et-vient. C’était insupportable. Quand les canaris se taisaient, c’était cette bande d’ectoplasmes qui, comme dans un cauchemar, hantait mon appartement. Aucun moyen d’avoir la paix avec ces exigeantes créatures invisibles, pas même aux toilettes que je partageais avec l’officier SS. J’avais donc à cette époque bien des sources de tourment. Il y avait le monde des lombrics, et aussi la désillusion. Cet hiver-là, la réalité se mua en désillusion.
C ATA L O G U E N U M É R I Q U E DES ÉDITIONS ZULMA
Dernières parutions ANJANA APPACHANA L’Année des secrets traduit de l’anglais (Inde) par Catherine Richard Le fantôme de la barsati traduit de l’anglais (Inde) par Alain Porte VANESSA BARBARA Les Nuits de laitue traduit du portugais (Brésil) par Dominique Nédellec BENNY BARBASH Little Big Bang Monsieur Sapiro My First Sony traduits de l’hébreu par Dominique Rotermund VAIKOM MUHAMMAD BASHEER Grand-père avait un éléphant La Lettre d’amour traduits du malayalam (Inde) par Dominique Vitalyos BERGSVEINN BIRGISSON La Lettre à Helga
traduit de l’islandais par Catherine Eyjólfsson SOFFÍA BJARNADÓTTIR J’ai toujours ton cœur avec moi traduit de l’islandais par Jean-Christophe Salaün JEAN-MARIE BLAS DE ROBLÈS Là où les tigres sont chez eux L’Échiquier de Saint-Louis L’Île du Point Némo GEORGES-OLIVIER CHÂTEAUREYNAUD Zinzolins et nacarats CHANTAL CREUSOT Mai en automne BOUBACAR BORIS DIOP Murambi, le livre des ossements EUN HEE-KYUNG Les Beaux Amants traduit du coréen par Lee Hye-young et Pierrick Micottis PASCAL GARNIER Cartons Comment va la douleur ? Le Grand Loin Les Hauts du Bas Lune captive dans un œil mort La Place du mort La Solution Esquimau La Théorie du panda
Trop près du bord HUBERT HADDAD La Cène Géométrie d’un rêve Opium Poppy Palestine Le Peintre d’éventail Théorie de la vilaine petite fille L’Univers Meurtre sur l’île des marins fidèles Un rêve de glace Corps désirable Mā HAN KANG Les Chiens au soleil couchant traduit du coréen sous la direction de Choi Mikyung et Jean-Noël Juttet HWANG SOK-YONG Shim Chong, fille vendue traduit du coréen par Choi Mikyung et Jean-Noël Juttet KOFFI KWAHULÉ Nouvel an chinois GERT LEDIG Sous les bombes traduit de l’allemand par Cécile Wajsbrot LEE SEUNG-U La vie rêvée des plantes traduit du coréen par Choi Mikyung et Jean-Noël Juttet
ANDRI SNÆR MAGNASON LoveStar traduit de l’islandais par Eric Boury MARCUS MALTE Garden of love Musher La Part des chiens DANIEL MORVAN Lucia Antonia, funambule R. K. NARAYAN Le Guide et la Danseuse traduit de l’anglais (Inde) par Anne-Cécile Padoux Le Magicien de la finance traduit de l’anglais (Inde) par Dominique Vitalyos AUÐUR AVA ÓLAFSDÓTTIR L’Embellie L’Exception Rosa candida traduits de l’islandais par Catherine Eyjólfsson MAKENZY ORCEL L’Ombre animale NII AYIKWEI PARKES Notre quelque part traduit de l’anglais (Ghana)
par Sika Fakambi RICARDO PIGLIA Argent brûlé traduit de l’espagnol (Argentine) par François-Michel Durazzo ZOYÂ PIRZÂD L’Appartement C’est moi qui éteins les lumières On s’y fera Un jour avant Pâques traduits du persan (Iran) par Christophe Balaÿ ENRIQUE SERPA Contrebande traduit de l’espagnol (Cuba) par Claude Fell RABINDRANATH TAGORE Chârulatâ Kumudini Quatre chapitres traduits du bengali (Inde) par France Bhattacharya INGRID THOBOIS Sollicciano DAVID TOSCANA L’Armée illuminée El último lector Un train pour Tula traduits de l’espagnol (Mexique) par François-Michel Durazzo
ABDOURAHMAN A. WABERI La Divine Chanson BENJAMIN WOOD Le Complexe d’Eden Bellwether traduit de l’anglais (Royaume-Uni) par Renaud Morin Les Kâma-sûtra suivis de l’Anangaranga traduit du sanskrit par Jean Papin Si vous désirez en savoir davantage sur le catalogue numérique des éditions Zulma n’hésitez pas à vous rendre sur l’espace numérique de notre site.
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Dernières parutions BARZOU ABDOURAZZOQOV Huit monologues de femmes traduit du russe (Tadjikistan) par Stéphane A. Dudoignon AMBAI De haute lutte traduit du tamoul par Krishna Nagarathinam et Dominique Vitalyos PIERRE ALBERT-BIROT Mon ami Kronos présenté par Arlette Albert-Birot ANJANA APPACHANA L’Année des secrets traduit de l’anglais (Inde) par Catherine Richard Mes seuls dieux traduit de l’anglais (Inde) par Alain Porte VANESSA BARBARA Les Nuits de laitue traduit du portugais (Brésil) par Dominique Nédellec
BENNY BARBASH Little Big Bang Monsieur Sapiro My First Sony traduits de l’hébreu par Dominique Rotermund A. IGONI BARRETT Love is Power, ou quelque chose comme ça traduit de l’anglais (Nigéria) par Sika Fakambi VAIKOM MUHAMMAD BASHEER Grand-père avait un éléphant Les Murs et autres histoires (d’amour) Le Talisman traduits du malayalam (Inde) par Dominique Vitalyos DOMINIQUE BATRAVILLE L’Ange de charbon ALEXANDRE BERGAMINI Cargo mélancolie BERGSVEINN BIRGISSON La Lettre à Helga traduit de l’islandais par Catherine Eyjólfsson SOFFÍA BJARNADÓTTIR J’ai toujours ton cœur avec moi traduit de l’islandais par Jean-Christophe Salaün
JEAN-MARIE BLAS DE ROBLÈS Là où les tigres sont chez eux L’Île du Point Némo La Mémoire de riz La Montagne de minuit EILEEN CHANG Love in a Fallen City Deux brûle-parfums traduits du chinois par Emmanuelle Péchenart GEORGES-OLIVIER CHÂTEAUREYNAUD Le Jardin dans l’île Singe savant tabassé par deux clowns ANNIE COHEN L’Alfa Romeo CHANTAL CREUSOT Mai en automne MAURICE DEKOBRA La Madone des Sleepings Macao, enfer du jeu RENÉ DEPESTRE Popa Singer BOUBACAR BORIS DIOP Murambi, le livre des ossements EUN HEE-KYUNG Les Boîtes de ma femme
traduit du coréen par Lee Hye-young et Pierrick Micottis PASCAL GARNIER Comment va la douleur ? L’A26 La Solution Esquimau La Théorie du panda Lune captive dans un œil mort Cartons Les Insulaires et autres romans(noirs) Le Grand Loin Nul n’est à l’abri du succès GUO SONGFEN Récit de lune traduit du chinois (Taiwan) par Marie Laureillard HUBERT HADDAD Le Nouveau Magasin d’écriture Le Nouveau Nouveau Magasin d’écriture La Cène Oholiba des songes Palestine L’Univers Géométrie d’un rêve Vent printanier Nouvelles du jour et de la nuit Opium Poppy Le Peintre d’éventail Les Haïkus du peintre d’éventail Théorie de la vilaine petite fille La Condition magique Corps désirable Mā JEAN-LUC HENNIG Brève histoire des fesses
STEFAN HEYM Les Architectes traduit de l’allemand par Cécile Wajsbrot HWANG SOK-YONG Le Vieux Jardin traduit du coréen par Jeong Eun-Jin et Jacques Batilliot Monsieur Han Shim Chong, fille vendue traduits du coréen par Choi Mikyung et Jean-Noël Juttet ROLAND JACCARD Dictionnaire du parfait cynique dessins de Roland Topor FERENC KARINTHY Épépé traduit du hongrois par Judith et Pierre Karinthy YITSKHOK KATZENELSON Le Chant du peuple juif assassiné traduit du yiddish par Batia Baum et présenté par Rachel Ertel KOFFI KWAHULÉ Nouvel an chinois DANY LAFERRIÈRE Le Cri des oiseaux fous
GERT LEDIG Sous les bombes traduit de l’allemand par Cécile Wajsbrot LEE SEUNG-U La vie rêvée des plantes Ici comme ailleurs traduits du coréen par Choi Mikyung et Jean-Noël Juttet ANDRI SNÆR MAGNASON LoveStar traduit de l’islandais par Éric Boury MARCUS MALTE Garden of love Intérieur nord Toute la nuit devant nous Fannie et Freddie MEDORUMA SHUN L’âme de Kôtarô contemplait la mer traduit du japonais par Myriam Dartois-Ako, Véronique Perrin et Corinne Quentin GUDRÚN EVA MINERVUDÓTTIR Pendant qu’il te regarde tu es la Vierge Marie traduit de l’islandais par Catherine Eyjólfsson DANIEL MORVAN Lucia Antonia, funambule
R. K. NARAYAN Dans la chambre obscure Le Guide et la Danseuse traduits de l’anglais (Inde) par Anne-Cécile Padoux Le Magicien de la finance traduit de l’anglais (Inde) par Dominique Vitalyos DOMINIQUE NOGUEZ Œufs de Pâques au poivre vert AUÐUR AVA ÓLAFSDÓTTIR Rosa candida L’Embellie L’Exception traduits de l’islandais par Catherine Eyjólfsson MAKENZY ORCEL Les Immortelles L’Ombre animale MIQUEL DE PALOL À bord du Googol Phrixos le fou Le Jardin des Sept Crépuscules traduits du catalan par François-Michel Durazzo THIERRY PAQUOT L’Art de la sieste NII AYIKWEI PARKES
Notre quelque part traduit de l’anglais (Ghana) par Sika Fakambi EDUARDO ANTONIO PARRA Les Limites de la nuit traduit de l’espagnol (Mexique) par François Gaudry GEORGES PEREC Jeux intéressants Nouveaux jeux intéressants Pérec/rinations LEO PERUTZ Le Maître du Jugement dernier La Troisième Balle traduits de l’allemand par Jean-Claude Capèle SERGE PEY Le Trésor de la guerre d’Espagne La Boîte aux lettres du cimetière RICARDO PIGLIA La Ville absente Argent brûlé traduits de l’espagnol (Argentine) par François-Michel Durazzo ZOYÂ PIRZÂD Comme tous les après-midi On s’y fera Un jour avant Pâques Le Goût âpre des kakis C’est moi qui éteins les lumières traduits du persan (Iran)
par Christophe Balaÿ JEAN PRÉVOST Le Sel sur la plaie RĂZVAN RĂDULESCU La Vie et les Agissements d’Ilie Cazane traduit du roumain par Philippe Loubière SAX ROHMER Le Mystérieux Docteur Fu Manchu Les Créatures du docteur Fu Manchu Les Mystères du Si-Fan traduits de l’anglais (Royaume-Uni) par Anne-Sylvie Homassel JACQUES ROUMAIN Gouverneurs de la rosée WILLIAM SAROYAN Papa, tu es fou traduit de l’anglais (États-Unis) par Danièle Clément ENRIQUE SERPA Contrebande traduit de l’espagnol (Cuba) par Claude Fell AUGUST STRINDBERG Le Rêve de Torkel Correspondance - Tomes I, II & III traduits du suédois par Elena Balzamo
RABINDRANATH TAGORE Quatre chapitres Chârulatâ Kumudini traduits du bengali (Inde) par France Bhattacharya Le Kabuliwallah traduit du bengali (Inde) par Bee Formentelli INGRID THOBOIS Sollicciano DAVID TOSCANA El último lector Un train pour Tula L’Armée illuminée traduits de l’espagnol (Mexique) par François-Michel Durazzo FRÉDÉRICK TRISTAN Le Singe égal du ciel FARIBA VAFI Un secret de rue traduit du persan (Iran) par Christophe Balaÿ MARIE VIEUX-CHAUVET Amour, Colère et Folie ABDOURAHMAN A. WABERI La Divine Chanson
PAUL WENZ L’Écharde BENJAMIN WOOD Le Complexe d’Eden Bellwether traduit de l’anglais (Royaume-Uni) par Renaud Morin Le Chant de la fidèle Chunhyang traduit du coréen par Choi Mikyung et Jean-Noël Juttet Cocktail Sugar et autres nouvelles de Corée traduit du coréen sous la direction de Choi Mikyung et Jean-Noël Juttet Histoire de Byon Gangsoé traduit du coréen par Choi Mikyung et Jean-Noël Juttet Les Kâma-sûtra suivis de l’Anangaranga traduit du sanskrit par Jean Papin Snapshots Nouvelles voix du Caine Prize traduit de l’anglais par Sika Fakambi Si vous désirez en savoir davantage sur Zulma ou être régulièrement informé de nos parutions, n’hésitez pas à nous écrire ou à consulter notre site. www.zulma.fr