Les Amours Chino
D U M ÊM E AU T E U R
Chez le même éditeur
C OM M EN CEM EN T (ro m a n ), 1 9 8 9 CEUX QUI MERDRENT (essai), 1991 ÉCRIT AU COUTEAU (poésie), 1993 UNE ERREUR DE LA NATURE (essai), 1996 À QUOI BON ENCORE DES POÈTES ? (essai), 1996 UNE PHRASE POUR MA MÈRE (lamento-bouffe), 1996 DUM PENDET FILIUS (poésie), 1997 L ' Â M E (p o é s i e ) , 2 0 0 0 SALUT LES ANCIENS / SALUT LES MODERNES (essai), 2000 PRESQUE TOUT (poésie), 2002 GRAND-MÈRE QUÉQUETTE (roman), 2003 L'IN CO N T E N A BL E (e s s a i), 2 0 0 4 CE QUI FAIT TENIR (essai), 2005 DEMAIN JE MEURS (roman), 2007 LE MONDE EST MARRANT (VU À LA TÉLÉ) (chroniques), 2008 MÉTÉO DES PLAGES (roman en vers), 2010 COMPILE (textes et CD), 2011
D U M ÊM E AU T E U R
Chez le même éditeur
o m a n ), 1 9 8 9
), 1991
, 1993
(essai), 1996
ÈTES ? (essai), 1996
(lamento-bouffe), 1996
), 1997 000 LES MODERNES (essai), 2000
roman), 2003 e s s a i), 2 0 0 4
005
2007
U À LA TÉLÉ) (chroniques), 2008
n vers), 2010
Christian Prigent
L e s A m o u rs C h in o
R o m a n e n v e rs
Christian Prigent
L e s A m o u rs C h in o
R o m a n e n v e rs
« Bientôt je vis rassemblés autour de moi tous les objets qui m'avaient donné de l'émotion dans m a je u n e s s e . » J e a n -J a c q u e s R o u s s e a u C o n fe s s io n s ( L iv re I X
« Bientôt je vis rassemblés autour de moi tous objets qui m'avaient donné de l'émotion dans a je u n e s s e . » J e a n -J a c q u e s R o u s s e a u , C o n fe s s io n s ( L iv re I X )
Chino (cf. Les Enfances Chino, P.O.L, 2013) a monté la pente d'enfance. Bascule : dévalée d'adolescence à sénescence dans les épingles casse-gueule des passions grandes et petites. Exclamation rétro-éberluée pas loin de la ligne d'arrivée : « Ah, nos amours ! »
O.L, 2013) a monté
escence à sénes-
passions grandes
as loin de la ligne
I
CH I N O
PA R A D ISI A Q U E
1 ( 1 9 5 6 , p a s t e l)
Au diable ambre ! rouge ! falbalas ! Paumons-lui la gueule à Éros (sa Peau d'fesse de pâtre extravagant Moisit vert moche aux bosquets d'avant
Qu'on quasi fut) mes sœurs fraîches mes Cousines dans les rus d'eau fine accroupies Parmi l'encre l'essence arc-en-ciel le lait De cuisse et les pipis tressés aux toupies
Du courant ! rien que l'eau des lessives Laisse aller rose & cobalt entre des rives Le jus lascif exacerbant (de cidre ou Cive à la porcelaine de vos genoux)
1 9 5 6 , p a s t e l)
u diable ambre ! rouge ! falbalas !
aumons-lui la gueule à Éros (sa
eau d'fesse de pâtre extravagant
Moisit vert moche aux bosquets d'avant
u'on quasi fut) mes sœurs fraîches mes
ousines dans les rus d'eau fine accroupies
armi l'encre l'essence arc-en-ciel le lait
e cuisse et les pipis tressés aux toupies
u courant ! rien que l'eau des lessives
aisse aller rose & cobalt entre des rives
e jus lascif exacerbant (de cidre ou
ive à la porcelaine de vos genoux)
2 (1 9 5 5 , b a c c h a n a l e p u é r i l e )
Gars du temps qu'arbres feuillissent Non pelus culs nus ras les tricots D'peau ça gambade en Pans rigolos L'iau du ru n'est que de pisse
Grêle plic ploc à la prêle que Le bon vent rebondi dégringole Sur de l'onzelle (hi! hi!) qu'un jus bleu (Mûres) saigne sur rotule & grolle
De gadoue : les essences qu'on lance De l'innocence intérieure vers Le monde pervers acide & vert Salissent de délices d'amour l'enfance
2 (1 9 5 5 , b a c c h a n a l e p u é r i l e )
Gars du temps qu'arbres feuillissent Non pelus culs nus ras les tricots D'peau ça gambade en Pans rigolos L'iau du ru n'est que de pisse
Grêle plic ploc à la prêle que Le bon vent rebondi dégringole Sur de l'onzelle (hi! hi!) qu'un jus bleu (Mûres) saigne sur rotule & grolle
De gadoue : les essences qu'on lance De l'innocence intérieure vers Le monde pervers acide & vert Salissent de délices d'amour l'enfance
3
(1958, toutes elles sont sucrées)
Oui pose culotte & salue ibi & Nunc & lutine & mordille & mignote & Bois de Maryvonne C. l'acidulé De lèvre au jus d'sucette dégouliné
Au bec d'Yvette P. confit au bonbon Non d'ici mais d'Isigny ou au Pie-QuiChante ou au d'Annette G. tentant menton Goûte à du Carambar de glaire verni
Pierrot-Gourmand oint de réglisse un bouton Au nez de Katell L. & aux bocaux cuit Le sucre chimique – mais rien de plus bon Qu'en bas sous l'accroupi leur cidreux pipi
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toutes elles sont sucrées)
se culotte & salue ibi &
& lutine & mordille & mignote &
e Maryvonne C. l'acidulé
e au jus d'sucette dégouliné
d'Yvette P. confit au bonbon
ici mais d'Isigny ou au Pie-Quiou au d'Annette G. tentant menton
à du Carambar de glaire verni
-Gourmand oint de réglisse un bouton
de Katell L. & aux bocaux cuit
e chimique – mais rien de plus bon
bas sous l'accroupi leur cidreux pipi
4
(1944-1957, aux petites mortes)
Mireille Bouche-d'Or non : sa tête (Hache) est tombée en forêt de Lorge Avant loin des ancêtres en loges De sabotiers à Camors vous êtes
En sang les paupières découpées Soleil pitié il zèbre la pluie De feuilles de messidor ici Ce fut Yvette bouche d'ané
Mone effacée par du vent qui me Chatouille elle est dans l'étang pourri Sous la mâche mais sans le dégueu Lasse de cris soldats memento mori
4
(1944-1957, aux petites mortes)
Mireille Bouche-d'Or non : sa tête (Hache) est tombée en forêt de Lorge Avant loin des ancêtres en loges De sabotiers à Camors vous êtes
En sang les paupières découpées Soleil pitié il zèbre la pluie De feuilles de messidor ici Ce fut Yvette bouche d'ané
Mone effacée par du vent qui me Chatouille elle est dans l'étang pourri Sous la mâche mais sans le dégueu Lasse de cris soldats memento mori
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(1954, pensée du soir)
Suite à la soupe au lait on bassine un lit À la brique isolés sous des tissus d'hi Vers corps & draps dans peu d'air parmi Des plis sont dans la matière cuits
Le penser sous ces smogs est un flou tuyau Té dans du tube de viande intime & cou Lissant (soit la digestion des lombrics sous L'épluchure & la chiure au bout – de terreau)
Ainsi s'habitue l'être au rêve (un bol de Rumination d'aigre inarticulé) ou Mastique un gaz d'espace exténué sous Nul horizon question biotope y a mieux
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4, pensée du soir)
e à la soupe au lait on bassine un lit
brique isolés sous des tissus d'hi corps & draps dans peu d'air parmi
plis sont dans la matière cuits
enser sous ces smogs est un flou tuyau
ans du tube de viande intime & cou
ant (soit la digestion des lombrics sous
luchure & la chiure au bout – de terreau)
i s'habitue l'être au rêve (un bol de
ination d'aigre inarticulé) ou
tique un gaz d'espace exténué sous
horizon question biotope y a mieux
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(1955-1970, au lavoir moderne)
Gabrielle & sa sœur sont au bain moi j'y Cours âne au trot mes jolies c'est jacuzzi : On touille ! honte aux laits d'ânesse d'a Vant ! han ! l'ilang-ilang ravigote au spa !
Les corps c'était morne en ces corsets qu'ornait Un lacis croisillon dans la pâte rose Satin ou la patine empoudrée (qui ose Rait dessous plutôt un gris beurré de frais
Sur ce sade à-plat fumé dit aujourd'hui Con ?) d'acidulé en nos pauvres citernes Mes sœurs sans pourpre ou velours voici Qu'on barbote nus plus près des temps modernes
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avoir moderne)
œur sont au bain moi j'y
t mes jolies c'est jacuzzi :
e aux laits d'ânesse d'a
ng-ilang ravigote au spa !
t morne en ces corsets qu'ornait
on dans la pâte rose
e empoudrée (qui ose
utôt un gris beurré de frais
at fumé dit aujourd'hui
é en nos pauvres citernes
pourpre ou velours voici
nus plus près des temps modernes
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(1955, S D B > 2 CV : C'est Vu)
Glace & savon salacité zéro rien Que peau d'porc sans poil et zoom sur non Puanteur : aisselle! – un monde a déjà fon Du gras d'arrière-plans fumigènes loin
Après sont lavande aigreur acidités Livides tous ces petits pots de créma Tion des toisons abusives mais hop : ba V ure extra d'un triangulé V u flashé
Entre des rambardes de chair sous rideau De combine (issue sciatiquée de la dé Primante 2 CV elle appuie un pied Embouillassé zut dans l'eau du caniveau)
7
(1955, S D B > 2 CV : C'est Vu)
Glace & savon salacité zéro rien Que peau d'porc sans poil et zoom sur non Puanteur : aisselle! – un monde a déjà fon Du gras d'arrière-plans fumigènes loin
Après sont lavande aigreur acidités Livides tous ces petits pots de créma Tion des toisons abusives mais hop : ba V ure extra d'un triangulé V u flashé
Entre des rambardes de chair sous rideau De combine (issue sciatiquée de la dé Primante 2 CV elle appuie un pied Embouillassé zut dans l'eau du caniveau)
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(1960, maman fait la gueule)
Cette lividité d'os & beurre à bosse Savonneuse en nylons aussi nets pastel Que l'ustensile en bloc de cuisine adosseLa où jà ne te flûta aux ouïes un bel
Soupiré de lèvre en orbe de rondece Sauf en le travail exaspérant des songes De ta mère ainsi la glaciation te ronge Partout après tous les dégueulis de graisse
Vivante ou (paraît-il) féminité / bien : Si Amour te point ou (dit-on) le même oint Grouille en tout trou de toi ce gris de carême (Elle n'émit rien que « je t'aime tu : même »)
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, maman fait la gueule)
lividité d'os & beurre à bosse
nneuse en nylons aussi nets pastel
'ustensile en bloc de cuisine adosse-
jà ne te flûta aux ouïes un bel
iré de lèvre en orbe de rondece
en le travail exaspérant des songes
mère ainsi la glaciation te ronge
ut après tous les dégueulis de graisse
nte ou (paraît-il) féminité / bien :
mour te point ou (dit-on) le même oint
ille en tout trou de toi ce gris de carême
n'émit rien que « je t'aime tu : même »)
9 (1 9 5 7, b a i s e r v o lé )
Hop bécot dans le cou stop trop co Chon niais cuicuita l'zozio (il chiait D'émoi plic ploc la gouttelette au guano Ça fit du brûlé dans l'enthousiasme des
Flores) puis jaillit des graminées un fré Titillement de ballon baudruche Avec la ficelle en viande mince ornée De blés car elle avait décollé l'autruche
Le crâne du sillon : allons grappiller En vert d'écrasé de lupin aux rotules L'ondée de salive expectorée en bulles Que quand tu as dit miam elle a rigolé
9 (1 9 5 7, b a i s e r v o lé )
Hop bécot dans le cou stop trop co Chon niais cuicuita l'zozio (il chiait D'émoi plic ploc la gouttelette au guano Ça fit du brûlé dans l'enthousiasme des
Flores) puis jaillit des graminées un fré Titillement de ballon baudruche Avec la ficelle en viande mince ornée De blés car elle avait décollé l'autruche
Le crâne du sillon : allons grappiller En vert d'écrasé de lupin aux rotules L'ondée de salive expectorée en bulles Que quand tu as dit miam elle a rigolé
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(1958, verbatim aux manèges)
« Valiao vin çà qant et ta boudelle On s'guimolera su les grindelles O la chapelouse e vere dame on S'enterlichera la goule sous l'pompon
Quand â l'aura pouillé sô pal'tot Et yo yo yo la patouillée d'lippes! » Mais mé j'amais mieux guenaos berlingots Que d'aller fourdouiller sous des nippes
Et voir virouesser les jupons ras Des guerzillons à coller aux gars L'versiqo (au chamboultout mademoiselle C'était trop tôt pour vous poquer la gamelle)
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58, verbatim aux manèges)
aliao vin çà qant et ta boudelle
s'guimolera su les grindelles chapelouse e vere dame on
nterlichera la goule sous l'pompon
nd â l'aura pouillé sô pal'tot
o yo yo la patouillée d'lippes! »
s mé j'amais mieux guenaos berlingots d'aller fourdouiller sous des nippes
oir virouesser les jupons ras guerzillons à coller aux gars
ersiqo (au chamboultout mademoiselle
tait trop tôt pour vous poquer la gamelle)
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(1 9 5 9 , c h a n s o n )
Au douet j'ouis cet air : T'es un bon gars Refrain : T'auras la fille du r'nas Deuzio (miam miam) : Si tu en veux deux Refrain (ouille ouille) : T'auras celle du leu
« À la queue ! à la queue cré petiot ! » A flûté la rigolote en claques (Sabots pour dame) aux mollets farauds Faudra manger de la soupe ou vaque À pêcher seulabre dans les flaques Et la pince à linge dans les lèvres Avec le baquet aux hanches : clac Elle m'a laissé cuver ma fièvre
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959 , c h a n so n)
u douet j'ouis cet air : T'es un bon gars
efrain : T'auras la fille du r'nas
euzio (miam miam) : Si tu en veux deux
efrain (ouille ouille) : T'auras celle du leu
À la queue ! à la queue cré petiot ! »
flûté la rigolote en claques
abots pour dame) aux mollets farauds
audra manger de la soupe ou vaque
pêcher seulabre dans les flaques la pince à linge dans les lèvres
vec le baquet aux hanches : clac
le m'a laissé cuver ma fièvre
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(1957, Grand-père et les ajoncs)
Femmes ont l'âme au juté de jans A dit le vieux pleines de pitchants Homme à la fourche dans la lune en Beurre ne mets pas tes doigts dedans
Va pas fourrer l'index ni rien ni Dans leur saindoux ni mouille de douet Goberge pas les fleurs de jaunais Même si sont dedans les mauvis
J'ai pensé la goutte au nez de lait Encor quand serai tourné bourrique À dents longues je la brouterai Comme putain la fleur de janique
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(1957, Grand-père et les ajoncs)
Femmes ont l'âme au juté de jans A dit le vieux pleines de pitchants Homme à la fourche dans la lune en Beurre ne mets pas tes doigts dedans
Va pas fourrer l'index ni rien ni Dans leur saindoux ni mouille de douet Goberge pas les fleurs de jaunais Même si sont dedans les mauvis
J'ai pensé la goutte au nez de lait Encor quand serai tourné bourrique À dents longues je la brouterai Comme putain la fleur de janique
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(1 9 6 0 , g e n o u x é c o r c h é s)
Gorgeons ou (mieux mouillés) goujons goûteMoi ça disait-elle au bord de la Rigole et moi les orteils au gras De la bouillasse c'était plutôt la goutte
De mon sanglot la goulée vaseuse De foutre (repentir : de foutreau) Comme vomi ou bol de terreau Roté d'angoisse où passait la gueuse
Parmi les couleuvres les cascades Cressons et menthes les leucocytes Bouillis je sentais mon sang malade Pâle fuir par mes genoux du site
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g e n o u x é c o r c h é s)
ns ou (mieux mouillés) goujons goûte-
isait-elle au bord de la
t moi les orteils au gras
uillasse c'était plutôt la goutte
sanglot la goulée vaseuse
e (repentir : de foutreau)
vomi ou bol de terreau
ngoisse où passait la gueuse
s couleuvres les cascades
s et menthes les leucocytes
je sentais mon sang malade par mes genoux du site
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(1961, coup de mou)
Du néo-breton 100 % bronzé d'encaustique Verdit parmi les misères il paraît toxiques Pas facile d'épingler à ces aigreurs Vos bleus Vichy vos roses d'été mes sœurs !
Légume des fausses joies bleues je Fumais alors des Gauloises bleues Ô bleus tous sont gnons (m'ont salement F a i t d 'e s c a r b i l l é s d é g o u l i n a n t s
Lapiner mes plus rouges yeux d'al Bin' os) et nulle ne me vit couler blanc Dans l'idem total blanc frigérant Du décor partout c'est à zéro égal
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961, coup de mou)
u néo-breton 100 % bronzé d'encaustique
erdit parmi les misères il paraît toxiques
as facile d'épingler à ces aigreurs
os bleus Vichy vos roses d'été mes sœurs !
égume des fausses joies bleues je
umais alors des Gauloises bleues
bleus tous sont gnons (m'ont salement i t d 'e s c a r b i l l é s d é g o u l i n a n t s
apiner mes plus rouges yeux d'al
in' os) et nulle ne me vit couler blanc
ans l'idem total blanc frigérant
u décor partout c'est à zéro égal
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(1945, con fi dence)
Contact : « Locataire de la viande mange La langue mange l'angoisse lange Tes jours & nuits grattés par ce non Espoir va raide au bord du surplomb
Filmer le vide adorer les pleurs La lassitude l'enragement la peur Et suce dans tes dents de caillou L'acide de toute chose aux bouts
Denses d'herbes de tétons de pailles Poutres et tuyaux de foutre et qu'aille Mal ta vie » – m'a dit Celle dont fut Par mon bloc le con débâclé au début
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(1945, con fi dence)
Contact : « Locataire de la viande mange La langue mange l'angoisse lange Tes jours & nuits grattés par ce non Espoir va raide au bord du surplomb
Filmer le vide adorer les pleurs La lassitude l'enragement la peur Et suce dans tes dents de caillou L'acide de toute chose aux bouts
Denses d'herbes de tétons de pailles Poutres et tuyaux de foutre et qu'aille Mal ta vie » – m'a dit Celle dont fut Par mon bloc le con débâclé au début
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(1958, meurent mais ne se rendent pas)
Butinées butées lutinées nez De gueule en coin ou de perte (morve) Entre mèches chues : rideau les torves Amoureuses ! heureux les non nés
Aux soucis cinématographiés sous Sépia ! non aux pépiages aux débits Des pipis sous fesse orpaillée ! fi Lez jeunes gars violents genoux
Sous croûte amants des boues de ruisseaux La putain de vie vers vos chevilles Descend sa nippe idiote (slash) vos Mollets l'air la matière encor les titillent
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1958, meurent mais ne se rendent pas)
utinées butées lutinées nez
e gueule en coin ou de perte (morve)
ntre mèches chues : rideau les torves
moureuses ! heureux les non nés
ux soucis cinématographiés sous
épia ! non aux pépiages aux débits
es pipis sous fesse orpaillée ! fi
ez jeunes gars violents genoux
ous croûte amants des boues de ruisseaux
a putain de vie vers vos chevilles
escend sa nippe idiote (slash) vos
Mollets l'air la matière encor les titillent
II
C H IN O E T S E S « P E T IT E S A M O U R E U S E S
»
1
(2002, coup d'œil dans le rétro)
À moi trucs mous fritures impures (On avait ça peint sur la figure) Vos noms ? : Confusion Ciel-de-coton Ô vertige aux tiges tour de con
Joué à tout contour on aime à fond La garce Épiphanie Agonie Pareil ou Vagabonde à mini Jupette & Transparence & la Goton T r e m p e t t e l'o i s e l le T r o m p e r ie (Traîtresse) & la Secrète en dormition Dans l'horizon nomade & MimiLa-Fuite surtout la fille qui sent bon
1
(2002, coup d'œil dans le rétro)
À moi trucs mous fritures impures (On avait ça peint sur la figure) Vos noms ? : Confusion Ciel-de-coton Ô vertige aux tiges tour de con
Joué à tout contour on aime à fond La garce Épiphanie Agonie Pareil ou Vagabonde à mini Jupette & Transparence & la Goton T r e m p e t t e l'o i s e l le T r o m p e r ie (Traîtresse) & la Secrète en dormition Dans l'horizon nomade & MimiLa-Fuite surtout la fille qui sent bon
2
(1960, initiation à la peinture)
L'auteur de ces lignes au fin fond ( P r ov in c e - a d ole s c e n c e - m a is o n) Dans les caveaux du père ombreux va Entre parois de livres au matelas
Des images peintes chauffer sa chair sous Tabac poussière moisi l'odeur de la Peinture (non saine) mais le trou M o n e tG a u g u in R u b e n s M a tis s e a
Ouvert le rouge sauvage sur les sentes Du jardin parmi les succulentes Peaux – sollicité par ces optiques Jean Jeudi sortit du pyjama : panique !
2
(1960, initiation à la peinture)
L'auteur de ces lignes au fin fond ( P r ov in c e - a d ole s c e n c e - m a is o n) Dans les caveaux du père ombreux va Entre parois de livres au matelas
Des images peintes chauffer sa chair sous Tabac poussière moisi l'odeur de la Peinture (non saine) mais le trou M o n e tG a u g u in R u b e n s M a tis s e a
Ouvert le rouge sauvage sur les sentes Du jardin parmi les succulentes Peaux – sollicité par ces optiques Jean Jeudi sortit du pyjama : panique !
3
(non daté, aucune d'elles)
Diane de Kaldoun ah non jamais Ni Princesse Bavaroise ni Diana d'Aumont ni Amazing Beauty Donna Louise & La Ciociara : du balai!
Oui on les chuchotait c'étaient nos Préférées elles pouvaient créer La surprise Ô Aria de Rêve Ô Viga de Vandel Volga du Châtelet
Mais non aux rutilantes croupes non À l'écume à la bave à vos larges Anus chevalins vus aux bocages Nus : on renâcle à tant de viandes canon
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(non daté, aucune d'elles)
Diane de Kaldoun ah non jamais Ni Princesse Bavaroise ni Diana d'Aumont ni Amazing Beauty Donna Louise & La Ciociara : du balai!
Oui on les chuchotait c'étaient nos Préférées elles pouvaient créer La surprise Ô Aria de Rêve Ô Viga de Vandel Volga du Châtelet
Mais non aux rutilantes croupes non À l'écume à la bave à vos larges Anus chevalins vus aux bocages Nus : on renâcle à tant de viandes canon
4 (1 9 6 2 , c o n t r e R o u s s e a u )
Naisse pas un pneu raplaplat côté ro Ploplo : plouf ça lui coupe à Jean-Jacques Ses effets dit-il c'est pour les mamans aux Aqueuses & lourdes laiteries qu'il craque
Un téton borgne égal fin des hargnes sexe Lilith ô c'est votre serpent qui complexe Chewing-gommé du sein jusqu'au fendu Chas ça crispe un rictus à tout tentant cul :
Filons ! cependant du temps des verts Radis & filières bleues passées à travers Sables & peaux ma sœur joliment veinée Ce peu bombé décapité j'ai aimé
4 19 62 , c o n tre R o u sse a u)
Naisse pas un pneu raplaplat côté ro
Ploplo : plouf ça lui coupe à Jean-Jacques
Ses effets dit-il c'est pour les mamans aux
Aqueuses & lourdes laiteries qu'il craque
Un téton borgne égal fin des hargnes sexe
Lilith ô c'est votre serpent qui complexe
Chewing-gommé du sein jusqu'au fendu
Chas ça crispe un rictus à tout tentant cul :
Filons ! cependant du temps des verts
Radis & filières bleues passées à travers
Sables & peaux ma sœur joliment veinée
Ce peu bombé décapité j'ai aimé
I . C h i n o p a r a d is ia q u e
11
I I. C h in o e t s e s « p e tite s a m o u r e u s e s »
29
I I I. C h in o e t N a u s ic a a
49
I V. C h in o a u b o c a g e
61
V. C h in o , u n e m a n c h e e t d e s be lle s
83
V I. C h in o à s a d a m e
10 5
V I I . C h in o m a o
1 41
V I I I . C h i n o p r o f e s s e u r d e m é t a p h y s iq u e
153
I X . C h i n o e t É r o s ( l e s o u i l lo n )
167
X . C hino au 日 本
18 7
X I . C h i n o f o l k lo r i q u e
201
X I I . C h i n o l i t D id e r o t
207
X I I I . C h i n o f a i t p h y s iq u e - c h i m i e
21 9
X I V. C h in o r ê v a s s e
2 35
I . C h i n o p a r a d is ia q u e
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I I. C h in o e t s e s « p e tite s a m o u r e u s e s »
29
I I I. C h in o e t N a u s ic a a
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I V. C h in o a u b o c a g e
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V. C h in o , u n e m a n c h e e t d e s be lle s
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V I. C h in o à s a d a m e
10 5
V I I . C h in o m a o
1 41
V I I I . C h i n o p r o f e s s e u r d e m é t a p h y s iq u e
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I X . C h i n o e t É r o s ( l e s o u i l lo n )
167
X . C hino au 日 本
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X I . C h i n o f o l k lo r i q u e
201
X I I . C h i n o l i t D id e r o t
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X I I I . C h i n o f a i t p h y s iq u e - c h i m i e
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X I V. C h in o r ê v a s s e
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