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Kiara Jones

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Ça gave

Ça gave

DecouvErtes

La première fois que l’on avait croisé ses cheveux violets et ses lentilles colorées, dans les vidéos de “Sober” ou de “Black garden”, Kiara Jones apparaissait, guitare en mains, dans des ambiances douces entre pop et folk. Autant dire que la surprise fut grande à la découverte de Tada, son deuxième EP, d’entendre la chanteuse métamorphosée dans un genre électro, influencée par Daft Punk... « Je les ai beaucoup écoutés dans ma jeunesse » indique-t-elle. « J’aime m’amuser à créer. J’avais envie d’une musique solaire après deux ans de Covid. Il est important de se renouveler, de ne pas rentrer dans une routine, ni de

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Kiara Jones

soul mutante

RÉGIS GAUDIN ROD MAURICE

se reposer sur ses acquis. » Un signe d’éclectisme ? « Mon batteur vient du metal ! » s’exclame-t-elle dans un éclat de rire avant d’interroger « Et puis pourquoi les Noirs ne devraient-ils chanter que de la soul ? » L’autre fait marquant est le look de la chanteuse, fait de couleurs vives. « Je considère mon projet comme audiovisuel. La couleur, il n’y en a jamais assez ! Le look est très important, c’est un moyen d’expression et j’utilise tous les moyens possibles pour m’exprimer. Les clips doivent expliquer plus précisément le projet et aller plus loin musicalement. » Quitte à succomber à certaines extravagances vestimentaires ? « Pour la vidéo du Drépaction [NdlR : une action de sensibilisation, soutenue par la chanteuse, contre la drépanocytose, une maladie du sang] j’avais des manches de deux mètres de long. Je trouvais ça sublime. Mais vraiment galère, je n’arrivais pas à attraper le micro, on a dû refaire plusieurs prises ! » (Fou rire) Personnalité attachante, Kiara s’apprête à franchir une nouvelle étape importante l’été prochain avec l’enregistrement de son premier album. De très probables nouvelles surprises à la clef !

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