« J’ai choisi, pour faire partager mes voyages dans les jardins bigourdans, non pas l’angle de vue de l’archiviste ou du photographe réaliste, mais le point de vue de celle qui fut une petite fille, qui voyait certains détails en très grand, qui déformait les choses au gré de son imagination. Je privilégie aussi le point de vue de celle qui s’est engagée dans la photo naturaliste : c’est pourquoi il m’a semblé important de respecter l’aspect vivant de ces jardins, si bien exprimé par Placide Massey, dans son choix de jardin à l’anglaise. J’ai donc décidé de laisser faire la nature, en me laissant porter par le rythme des saisons, en m’attardant sur les arbres, les fleurs, les couleurs, les ambiances… »
Jardin Massey de Tarbes, jardins de l’abbaye de l’Escaladieu, de Bagnères-de-Bigorre, d’Argelès-Gazost, de Lourdes et de Pierrefitte-Nestalas.