TOULOUSE ARCHIVES REMARQUABLES François Bordes Catherine Bernard / Pierre Gastou / Géraud de Lavedan
LOUBATIÈRES
à propos des Archives municipales de Toulouse
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La « tour des archives » avant sa restauration par Viollet-le-Duc, pl. 22 des Voyages pittoresques et romantiques dans l’ancienne France, Ch. Nodier, J. Taylor et Alph. de Cailleux, 1838. Lithographie, 49 x 31,5 cm. 1221.
Les archives dans le Donjon du Capitole à la veille de leur déménagement, 1946. Tirage photographique, 13 x 18 cm. 2 Fi 1350.
’acte de naissance des Archives municipales de Toulouse nous est parfaitement connu. Il s’agit en effet du cartulaire municipal que le notaire Guilhem Bernard commença de rédiger en février 1205 et termina au mois de septembre suivant. Ce recueil regroupait les 71 privilèges ou documents réglementaires qui, depuis les années 1120, avaient permis à Toulouse d’exister en tant que personnalité morale, d’avoir une représentation (les consuls) et de pouvoir gérer de manière indépendante les affaires de la chose publique. Il était réalisé en double exemplaire, à destination des deux ensembles qui formaient alors l’universitas toulousaine : la Cité et le Bourg. Il répondait à des exigences qui ont toujours été celles du travail archivistique : sauvegarde des originaux, copies authentiques de ces mêmes originaux, constitution d’un outil moderne d’administration et de gestion. Dès le début même du fonctionnement de la commune et de ses institutions administratives, la fonction « archives » apparaît ainsi comme indispensable et le restera jusqu’à nos jours. Conservé d’abord dans des coffres, puis, au fur et à mesure de l’accroissement de la production documentaire de la chancellerie municipale, dans des armoires murales, l’ensemble de ces archives va faire l’objet d’un premier inventaire dès 1393. Un siècle plus tard, en 1495, Bernard de Gaillac, assesseur des capitouls, aidé par Mathurin Forestier, notaire de la cour capitulaire, en dressent un nouveau répertoire. Celui-ci nous donne très exactement la physionomie du dépôt dans l’ancienne tour qui abritait les archives à la fin du XVe siècle, avec ses armoires, ses comptoirs et ses coffres à serrures multiples réservés aux documents les plus précieux. Mais la conservation de ces archives et leur gestion laissaient largement à désirer. Elles se trouvaient au début du XVIe siècle dans un état pitoyable et, lorsque les capitouls de 1518-1519 en font faire la visite, le constat est affligeant : certains documents sont pourris par l’humidité, d’autres rongés par les rats et beaucoup sont égarés. Les conséquences de cette situation catastrophique pouvaient être très graves pour la ville, à une époque où la monarchie n’avait de cesse de limiter les libertés locales. Les capitouls devaient en effet de plus en plus souvent produire les titres originaux de leurs privilèges et il n’était donc pas possible pour eux de laisser continuer à se dégrader ce qui était devenu un véritable trésor juridique. Leur première décision fut de charger leur syndic Jean Balard de faire une véritable inspection des archives, de les organiser de façon méthodique et d’en dresser un répertoire par ordre alphabétique des matières. Son action, toute entière tournée vers la bonne conservation et la facilité d’utilisation des documents, se révéla très rapidement extrêmement efficace. Dès 1519, en effet, il faisait adopter un véritable règlement intérieur des Archives municipales. On peut d’ailleurs remarquer que les mesures curatives et préventives qu’il mit alors en place, et qui expliquent en bonne part la richesse de nos fonds actuels
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à partir de cette date, sont toujours d’actualité dans nos dépôts. La seconde grande opération de Jean Balard, nécessaire après l’adoption de ce règlement fut la réalisation, toujours en cette année 1519, du premier véritable répertoire des archives de la ville. Basé sur la nouvelle organisation méthodique et topographique des documents, il fut rédigé en latin suivant l’ordre alphabétique des 120 matières principales que Balard avait identifiées. Ce fut en 1525 qu’il devint officiellement, et à titre perpétuel, le premier « garde des archives » de la maison commune. Son action se concentra alors sur la construction d’un bâtiment adapté à la conservation et la sauvegarde de ces précieux documents. Ce fut la fameuse « tour des archieux » dont les travaux furent confiés aux meilleurs artisans de Toulouse. Commencée en cette même année 1525, elle fut terminée en 1529. Les archives y occupèrent la « chambre haute », à l’abri des agressions ou dégradations humaines et animales. Elles y sont demeurées pendant plus de quatre siècles, effectivement sans grande perturbation. Seules quelques gouttières dues au mauvais entretien de la toiture et plusieurs affaires de vols entraînèrent la disparition de certains documents. La Révolution, quant à elle, fut cause du seul autodafé qui toucha malheureusement l’un des plus importants trésors politiques et artistiques de Toulouse, les planches enluminées des annales manuscrites de la ville, qui couvraient la période de 1295 à 1787. Seules 75 planches, plus ou moins complètes, ont survécu sur les 452 chroniques d’origine. Elles constituent malgré tout aujourd’hui encore l’un des joyaux de nos collections. Après ces temps de troubles et une période de flottement institutionnel, les archives furent enfin confiées en 1863 au véritable premier archiviste des temps modernes, Ernest Roschach (1837-1909), qui publia en 1891 un Inventaire des archives communales antérieures à 1790. Sans formation professionnelle, il consacra sa vie à rassembler et classer les milliers de documents épars, et surtout à les rassembler dans des recueils factices qui en assuraient la sauvegarde. À sa suite, le chartiste François Galabert (1873-1957) fut confronté aux mêmes conditions difficiles que son prédécesseur. Les archives occupaient alors toujours le « Donjon », derrière le Capitole, dans une configuration très pittoresque, mais fort incommode, avec des étages superposés, des galeries circulaires et des escaliers à vis. Continuant le travail d’inventaire de Roschach, en particulier sur les fonds antérieurs à la Révolution, il suivit durant sa retraite le premier grand déménagement des documents. C’est en effet en 1946, sous la houlette de son successeur Odon de Saint-Blanquat, qu’enfin le service des Archives municipales quitta sa tour d’origine et s’installa dans les sous-sols de la Bibliothèque municipale, rue de Périgord. Il y est resté à peine un demi-siècle, car très vite la production exponentielle de papier des services municipaux eut raison des rayonnages à l’origine vides. C’est en 1996 que les Archives rejoignirent leur nouveau bâtiment, un ancien réservoir d’eau de la ville désaffecté et heureusement assaini pour recevoir parchemins et papiers municipaux. Là, loin d’être enterrés ou noyés, ces documents ont commencé à vivre une deuxième vie grâce à une politique volontariste de valorisation, par le biais d’expositions et de publications mais également grâce aux nouvelles technologies vers lesquelles nous nous sommes résolument tournés. Mais il nous faut déjà penser à l’avenir. Notre rôle principal, en dehors de la conservation de la mémoire du passé, est de constituer celle de demain. Les défis auxquels nous sommes déjà confrontés (dématérialisation des données, perte de qualité des contenus) ne pourront se gagner qu’au prix d’un dialogue constructif avec les services administratifs et les citoyens. François Bordes Directeur des Archives municipales de Toulouse
L’entrée des Archives municipales dans les sous-sols de la Bibliothèque municipale, 1989. Tirage photographique, 10 x 14 cm. 1 Fi 1422.
Couloir dans les magasins des Archives municipales de Toulouse, Francis Alexandre, 2001. Photographie numérique. Reportage non coté.
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– ARCHIVES REMARQUABLES
P O U VO I R & J U S T I C E LES ARCHIVES MUNICIPALES SONT EN GRANDE PARTIE LE REFLET DE L’EXERCICE DU POUVOIR SUR LE TERRITOIRE COMMUNAL. DEPUIS LE MOYEN ÂGE, ELLES CONSERVENT D’UNE PART LA MÉMOIRE DE L’EXÉCUTIF QUI DIRIGE LA COLLECTIVITÉ, ET D’AUTRE PART CELLE DES ADMINISTRATIONS QUI EN ASSURENT LA GESTION. DANS CET ENSEMBLE, LE RÔLE DE REPRÉSENTATION DES ÉDILES TRANSPARAÎT CLAIREMENT, TANT SUR LE PLAN LOCAL QUE NATIONAL. MAIS LES DOCUMENTS SONT AUSSI LES TÉMOINS DE L’ÉVOLUTION DE LEURS POUVOIRS QUI ONT PU, À CERTAINES ÉPOQUES, S’EXERCER DIRECTEMENT DANS LES DOMAINES DE LA JUSTICE ET DE LA POLICE.
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ès 1205, le cartulaire rédigé en double exemplaire par le notaire Guilhem Bernard constitue la première pierre de l’édifice administratif et archivistique toulousain. Réalisé en huit mois (entre février et septembre), ce corpus authentique des privilèges de la ville répond, comme tous les recueils de ce type, à la double nécessité de sauvegarder des actes originaux fragiles et de pouvoir disposer d’outils facilitant le travail administratif. D’une part, les actes y sont intégralement copiés par les soins de Guilhem Bernard et authentifiés par quatre de ses collègues, et d’autre part la présentation même de ces codices leur confère une importance symbolique très forte. Écrits de façon régulière et soignée, ornés d’initiales bicolores (rouge et bleu) et filigranées, tous deux comportent une superbe enluminure sur le premier folio. Dans le cartulaire du Bourg, le « I » majuscule initial comporte, en son centre, la représentation d’un personnage assis, vêtu d’une robe rose et d’un manteau bleu et portant un chaperon rouge sur la tête. Il tient de la main gauche un rouleau de parchemin déroulé, dont il indique un passage. Il pourrait s’agir d’une représentation d’un consul du bourg.
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e « I » capital du premier acte de ce cartulaire apparaît comme beaucoup plus riche en terme d’iconographie. Il présente trois médaillons superposés, reliés entre eux par d’élégants rinceaux de style roman qui semblent correspondre à une hiérarchie. Dans le registre supérieur est figuré le comte de Toulouse (certainement Alfons Jourdain, auteur du premier acte du cartulaire), en position de majesté, portant une couronne en tête, le sceptre dans la main droite et déroulant un rouleau de parchemin de l’autre. Au milieu, un autre personnage, en longue cotte violette et chausses rouges, tenant l’épée et présentant un cahier ouvert, peut être identifié comme le viguier du comte, son officier de justice. Enfin, au registre inférieur, un homme barbu en robe rouge et manteau bleu tient lui aussi un registre ouvert. On serait tenté de voir ici l’image d’un représentant de la communauté de la cité. ■■
Cartulaire du bourg de Toulouse, 1141-1279. Registre parchemin, 27 × 18 cm. AA 1, p. 1.
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Cartulaire de la cité de Toulouse, 1141-1279. Registre parchemin, 27 × 18 cm. AA 2, p. 1.
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– ARCHIVES REMARQUABLES
« Citoyens, j’avais pris rendez-vous hier soir avec des milliers de citoyens pour expliquer, sans violence ou provocation aucune, la situation municipale. L’immense salle des Jacobins était pleine et j’avais commencé mes explications dans un silence absolu, quand, sur le signe d’un chef d’orchestre, des chants se sont élevés pour couvrir ma voix. Cinquante à soixante individus, groupés, ont accompli la basse manœuvre d’obstruction pour laquelle ils étaient payés. C’est ainsi que certains hommes d’autres comités entendent la liberté républicaine. C’est ainsi qu’ils respectent la raison du peuple. C’est à ces procédés que recourent M. Ournac ou ses amis. Il fallait ou engager une lutte grossière contre ces vrais apaches, ou renoncer à la parole. C’est vous tous, ouvriers, c’est vous tous, citoyens, qui aujourd’hui, ferez décidément justice. Vous écarterez de l’hôtel-de-ville les hommes d’intolérance étroite et rageuse, incapables de toute grande idée. Et en votant sans aucune rature pour toute la liste de représentation proportionnelle où les socialistes et les vrais radicaux ont une immense majorité, vous signifierez que vous voulez que chaque parti ait sa juste place dans la cité, et que la cité elle-même soit assez forte pour briser toutes les chaînes administratives, toutes les puissances de colère. Vive la république sociale Jean Jaurès Vu les candidats »
« Ce qui s’est passé aux Jacobins », meeting tenu par Jean Jaurès à la salle des Jacobins avant le second tour de l’élection municipale de 1908, Jean Jaurès, 11 mai 1908. Les cinq pages manuscrites (au dos de papier du Grand Hôtel Capoul à Toulouse), 27 × 21 cm, collées dans un registre factice, 42 × 60 cm (ouvert). Extrait du 1 Z 413.
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[Congrès du Parti socialiste aux Jacobins des 15 au 18 octobre 1908.] Réfectoire du couvent des Jacobins, Jean Jaurès à la tribune, prise de vue du 17 octobre 1908, cliché G. Baudillon, rue des Regans [Toulouse]. Carte photographique, R. Guilleminot, Boespflug et Cie, Paris, 9 × 14 cm. 9 Fi 4202.
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l’occasion de la manifestation municipale « 2009 : Année Jaurès », les Archives municipales ont acquis un ensemble de deux manuscrits autographes. Le premier est le brouillon d’un article écrit par Jaurès au lendemain de la réunion électorale aux Jacobins du 10 mai 1908. Il s’indigne du comportement d’« apaches » des radicaux, amis de l’ancien maire Camille Ournac, et en appelle aux citoyens et ouvriers pour voter dans le sens de la république sociale. Malheureusement pour lui, ce ne sont pas les « vrais » radicaux qui sont élus quelques jours plus tard. Après avoir été transformé en casernement et avoir abrité en particulier un quartier de cavalerie, le couvent des Jacobins fut rendu
à la Ville en 1865. Le réfectoire, au nord, dont l’entrée se faisait par la rue Pargaminières, devint dès les dernières décennies du XIXe siècle un lieu de réunion très prisé. Les grands meetings politiques s’y tenaient et il abritait régulièrement de grands moments festifs. Le 10 mai 1908, lors d’une réunion électorale socialiste houleuse, c’est également là que des opposants tentèrent d’empêcher Jean Jaurès de parler. Lors de ses interventions de la journée, il prône des réformes au bénéfice du prolétariat. Il insiste sur une nécessaire définition des moyens d’action du socialisme. Il intervient au même endroit la même année lors du congrès du Parti socialiste des 15 au 18 octobre.
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ngénieur chimiste à Montpellier, Raoul Berthelé est âgé de 28 ans lorsqu’il est mobilisé en 1914. Intégré en tant qu’officier d’administration, il est d’abord affecté au ravitaillement du service de santé, puis passe en mars 1917, au service météorologique. Il devient alors chef de la station de la VIe armée. Le 22 décembre 1918, il décède des suites de la grippe espagnole à Roulers (Belgique). Durant les trois dernières années de sa vie il réalise plusieurs centaines de clichés retraçant son itinéraire militaire. Véritable journal intime photographique il donne à voir une zone de guerre méconnue, l’arrière-front. En 1978, Béatrix Faucher-Berthelé, sœur de Raoul, fait don de ces documents aux Archives de Toulouse.
Avion Bréguet XIV accidenté près de Rozières-sur-Crise (Aisne), 12 avril 1918, Raoul Berthelé. Image numérique d’après négatif stéréoscopique 5,5 × 12,5 cm. 49 Fi 1060.
Raoul Berthelé dans une tranchée allemande près de Soissons, 1918, Raoul Berthelé. Image numérique d’après négatif stéréoscopique 6,5 × 12 cm. 49 Fi 1280.
CATASTROPHES, GUERRES
Soldats du 42e bataillon de tirailleurs sénégalais au repos à Ippécourt (Meuse), 1916, Raoul Berthelé. Image numérique d’après négatif stéréoscopique 4,5 × 10,7 cm. 49 Fi 697.
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Faculté de Médecine de Toulouse, 3e année, 23 novembre 1906. Tirage photographique au bromure 18 × 24 cm, collé sur carton 25 × 33 cm. 3 Fi 36.
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e tout temps, les carabins ont fait preuve de turbulence, sinon de paillardise. Les « photos de classe » annuelles des élèves de la faculté de Médecine de Toulouse leur fournissent une occasion rêvée d’entretenir cette réputation. Le squelette de démonstration comme le cadavre du cours d’anatomie semblent alors devenir des personnages incontournables de ces photos de groupes où les étudiants côtoient également appariteurs et professeurs.
Faculté de Médecine de Toulouse. Photo de groupe, ca 1910. Carte photo, 9 × 14 cm. 46 Fi 1686.
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hénomènes inexpliqués, comètes, animaux fantastiques, monstres humains… l’imagination n’a pas de limite. Mais les scientifiques essaient de comprendre ces phénomènes, et ce cas de grossesse « monstrueuse » est pour les médecins toulousains l’occasion d’apprendre et d’avancer des théories, et peut-être même de lever le voile sur certains mystères. Le frère de « l’enfant » n’étant ni trop fortuné ni médecin, il demandera l’autorisation de pouvoir récupérer le corps et de le promener de ville en ville dans un bocal, une curiosité familiale qui lui permettrait de vivre au gré des foires.
« Trois figures d’un enfant mâle qui a vécu 25 ans dans le ventre de sa mère », ca 1768. Placard imprimé, 37 × 38 cm. GG 945/7.
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aul Sabatier (5 novembre 1854 à Carcassonne – 14 août 1941 à Toulouse), grand chimiste français, fut élu professeur titulaire de la chaire de chimie générale à l’université de Toulouse en 1884. Il devint doyen de la faculté des Sciences en 1905 et reçut le prix Nobel de chimie en 1912. Trois de ses carnets sont conservés par les Archives municipales, dont celui-ci qui concerne entre autres les recherches sur les « déplacements réciproques des oxydes sels basiques de cuivre et sur l’acide nitrosodisulfurique » et sur « l’acide bleu ». Carnet de laboratoire de Paul Sabatier, 1895-1897. Papier, 17 × 11 cm. 1 Z 225/3.
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hotographe toulousain, collaborateur de Jean Dieuzaide de 1945 à 1961 et membre du cercle photographique des XII, André Cros a été correspondant du journal Sud-Ouest de 1961 à 1988 et a couvert pendant vingt ans les manifestations sportives pour la revue Miroir Sprint. En 2007, 2008 et 2012, il a cédé aux Archives municipales de Toulouse près de 7 000 clichés qui témoignent de la vie politique, économique, judiciaire et culturelle de la ville et de sa région durant la seconde moitié du xxe siècle ; il a aussi donné plusieurs centaines de documents renseignant son activité journalistique (carte de presse, laissez-passer, etc.).
Portrait de Me Farge, avocat de Raymond Peralo dans le procès de la « Tournerie des Drogueurs », 8 juin 1961, André Cros. Reproduction numérique d’après négatif 6 × 6 cm. 53 Fi 931.
Évacuation du camp de Ginestous lors des inondations, 14 septembre 1963, André Cros. Reproduction numérique d’après négatif 6 × 6 cm. 53 Fi 998.
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Françoise Borie, nageuse des Dauphins du TOEC sélectionnée pour les jeux olympiques de Tokyo, et sa sœur, à la piscine Castex du parc des Sports, 31 juillet 1964, André Cros. Reproduction numérique d’après négatif 6 × 6 cm. 53 Fi 664.
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Nuit d’émeutes à Toulouse, rue d’Alsace-Lorraine, 11 ou 12 juin 1968, André Cros. Reproduction numérique d’après négatif 6 × 6 cm. 53 Fi 1038.
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Homme portant un arbre au domaine de la Flambelle, 17 septembre 1964, André Cros. Reproduction numérique d’après négatif 6 × 6 cm. 53 Fi 4750.
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Il fallait demander aux archivistes de faire leurs propres choix, d’extraire des fonds ce qu’ils connaissaient de plus rare, étonnant, intriguant, représentatif, en un mot : remarquable, et de le proposer au lecteur, annoté, commenté, présenté, mis en perspective.
Dépôt légal : octobre 2012
ISBN 978-2-86266-676-1
www.loubatieres.fr
45 € 9 782862 666761