Ce livre est la transcription intégrale des carnets de guerre de l’adjudant Louis Viguier. Il commence à les rédiger le dimanche 2 août 1914 à Toulouse et y met un point final le 19 février 1919, veille de sa démobilisation à Versailles.
Féru de techniques nouvelles – il fera une brillante carrière d’ingénieur, dans les chemins de fer, notamment – il fait la guerre sans quitter son appareil photo.
Ainsi, il photographie tout ce qu’il n’a pas le temps d’écrire : camarades, installations, champs de batailles, scènes de la vie quotidienne, prisonniers, soldats morts au combat, ruines, avions abattus… Il a également conservé de très nombreux papiers (ordres, états, comptes rendus, messages, courriers…) qui documentent ses écrits.
Au fil des jours, on suit avec lui le curieux rythme de la guerre : le calme (presque le train-train), l’attente, l’attaque soudaine et les combats qui s’éternisent, à nouveau le calme irréel d’après la bataille.