Des nouvelles du monde

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Des nouvelles du monde

NOUVELLES LOUBATIÈRES


ISBN 978-2-86266-697-6 © Nouvelles Éditions Loubatières, 2013 10 bis, boulevard de l’Europe – BP 50014 31122 Portet-sur-Garonne Cedex www.loubatieres.fr


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NOUVELLES LOUBATIÈRES



Table des matières « Nos lendemains qui déchantent » Richard Powers et Bruno Latour ...................................... 13

Le Clown du lac Emmanuelle pagano ................................................................. 19

Pureté radioactivité Isabelle desesquelles .............................................................. 29

Dislocation Emmanuelle urien .................................................................... 39

Satori à New York patrick autréaux ....................................................................... 51

Emma Bovary ou de l’absence d’hygiène conjugale alain absire................................................................................... 63

Garde-toi du moustique femelle ! jan thirion .................................................................................. 79

Ego, Ariel et moi Georges-Olivier Châteaureynaud ...................................... 93

Tu es un homme mon fils Frédérique Martin ................................................................. 103

Peta Pigalla ! Julien Campredon .................................................................. 115

Afficher la couleur Ricardo Lemaure ..................................................................... 131

Rose Carole Martinez ..................................................................... 143

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Avant-propos Perseverare diabolicum ? La Novela innove et s’inscrit dans la durée. Il y a trois ans, en recherche de nouvelles façons de parler de la recherche, de ses acteurs, des faits scientifiques euxmêmes qui occupent les chercheurs, nous avons proposé à des écrivains de rencontrer des chercheurs espérant que de ces couples d’aventuriers, de créateurs naîtraient de petites œuvres littéraires. Nous partions à l’aventure. Ce fut Douze chercheurs en quête d’auteurs, le premier ouvrage produit par La Novela. Un succès. L’année suivante, en 2011, toujours avec le même objectif, nous sommes passés de la nouvelle à la BD, et avec la magie des vignettes et des bulles, ce fut Sciences Visions, un album de six histoires. L’an dernier, le partenariat avec Toulouse Polars du Sud nous fournissait une idée incontournable : douze enquêtes policières, douze nouvelles pour entrer dans les Laboratoires du noir. Richard Powers, l’écrivain qui veut « parler le beau langage de la science » étant un des invités vedettes de l’édition 2013 de la Novela, nous avons persisté et signé, persuadés que nous n’étions pas dans l’erreur… Vous avez en main Des nouvelles du monde qui rassemble onze nouvelles et une ouverture en forme de dialogue romancé entre Bruno Latour et Richard Powers. Depuis le début de cette aventure, la Délégation régionale du CNRS est notre partenaire pour identifier les chercheurs 11


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prêts à jouer ce jeu de rôles. Le Marathon des mots, le Centre régional des Lettres, le Prix du Jeune Écrivain de Muret et la Mission Lecture publique de Toulouse Métropole nous ont aidé à rechercher des auteurs susceptibles de s’adonner à cet exercice littéraire à contraintes. Une fois encore, les couples formés ont fonctionné dans l’enthousiasme et vous pouvez maintenant en déguster le résultat. Un grand merci à toutes et tous et… bonne lecture !

Catherine Guien Adjointe au maire de Toulouse Innovation et culture scientifique


ROSE Nouvelle sur les images mentales et les synesthésies

Carole Martinez

Dans le noir absolu de la chambre, on entend leurs deux voix. Ils se racontent comme on écrit. Elle : Je suis chercheuse, chercheuse d’images mentales. Je cours après l’imaginaire de façon méthodique. Je suis celle qui rêve d’objectiver le subjectif. Lui : Mais, c’est un rêve énorme ! Elle : Beaucoup trop grand, sans doute. Jamais, l’imaginaire ne se laissera réduire, attraper dans les filets des machines. C’est tellement doux quand on cherche depuis des années de trouver quelque chose ! Tellement doux, qu’il arrive qu’on se berne, qu’on cherche à trouver. J’ai choisi ma place, je suis la guetteuse, celle qui vérifie les folles dérives des autres chercheurs, de ceux qui croient trop fort, je suis celle qui résiste au chant des sirènes. La systématique. Attachée au mât, je travaille sur le rêve sans jamais m’endormir, je veille. Il faut ouvrir l’œil, car la tentation est grande de trouver coûte que coûte, de se laisser bercer. Comment se fier aux témoignages, qui sont pourtant notre meilleure piste ? Je ne prends pas les autres pour des menteurs, non, mais il nous est si 143


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difficile de décrire nos images intérieures ! Comme le fil de la pensée, les toiles imaginaires échappent. Saisis-en une, comme un lézard, elle s’agite et se libère, il ne t’en reste qu’une minable rognure qui bouge encore, mais te dégoûte. Le pire, c’est cette sensation d’avoir abîmé quelque chose en pensant l’attraper, d’avoir détruit un peu de tes capacités à imaginer, d’avoir disloqué un rêve en tentant de le figer. Je demande aux gens de se remémorer une scène et de noter, sur une échelle de 1 à 5, leur capacité à recréer des images dans leur esprit, mais à quelles autres intériorités peuventils se comparer pour s’évaluer ainsi ? Nous sommes si différents dans notre façon d’être au monde, de le voir, de le sentir, de l’entendre, de le goûter. Nous le réinventons constamment en fonction de ce à quoi nous sommes ou avons été sensibles, nous en prélevons des fragments à partir desquels nous le reconstruisons. Notre univers est un puzzle dont nous égarons la plupart des pièces et ces pièces manquantes ne nous empêchent pas de nous faire une image mentale du tout. Tout dépend de notre regard. Que percevons-nous du monde ? Sur quoi posons-nous les yeux ? Quels sont nos ingrédients préférés ? Ceux que nous préférons travailler depuis toujours ? Ceux que nous avons appris à apprécier ? Toi, Pierre, te souviens-tu de ton enfance ? As-tu des images précises qui te viennent en tête ? Lui : Oui. Je me souviens de ma mère. Je me souviens du lieu où nous vivions. Je me souviens des fois où je me suis dit : « Tu te souviendras, tu n’oublieras pas. » Je revois très bien par exemple, cette fin d’après-midi où, comme tous les jours, je remontais la rue après l’école. Mes pieds suivent les lignes sur le trottoir, des coutures sur le bitume, des cicatrices. Je porte des chaussures tricolores avec une 144


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petite fleur accrochée aux lacets. En général, je ne me rappelle jamais de la façon dont les gens sont vêtus, je m’en fiche éperdument, sauf si pour une raison ou pour une autre cette tenue a une importance, sauf si je l’ai chargée de sens. Tout garçon que j’étais, j’aimais cette fleur. Malgré les vannes des copains, je tenais à la garder, je me suis parfois battu pour la protéger. Il ne se passait rien de spécial ce jour-là, je marchais, mais j’ai voulu m’envoyer un message pour plus tard et je me suis dit : « Tu te souviendras d’aujourd’hui, de cet instant précis où il ne t’arrive rien, où tu ne fais que penser à te créer un souvenir pour quand tu seras grand. » C’est si joli, cette bouteille à la mer, ce fil tendu de soi à soi, je suis toujours attendri par ce salut de l’enfant que j’étais à l’adulte que je suis, au vieillard que je serai peut-être. Et puis, je me souviens aussi de petites scènes qui se sont inscrites en moi, sans même que j’y prenne garde, et qui m’ont forgé. J’étais chez ma grand-mère, il faisait sombre. C’était toujours la nuit chez elle, même en plein jour. Sa seule fenêtre donnait sur une cour encaissée, infiniment grise, triste et humide. Je me souviens de toutes ces bouches rondes sifflant leurs petites chansons autour de moi et de mon désarroi d’enfant. J’essaie de toutes mes forces de siffler moi aussi, mais je n’arrive pas à les imiter, mon application amuse beaucoup les adultes qui m’entourent. Soudain virtuoses, ils multiplient les trilles. Et, à mon grand désespoir, ma famille entière se change en oiseaux. Je ne suis plus des leurs, je ne parle plus leur langue, ils me regardent, me montrent la forme de leur bouche, un o rose, et cela chante. Je pleure de rage et ils ne comprennent pas ma peine. Dans mon souvenir, je suis assis sur la table – dans beaucoup de mes premiers souvenirs, je suis assis sur cette table, c’est drôle, cette impression d’être 145


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toujours à table à manger du riz blanc avec une noix de beurre. Mais, sans doute, étais-je simplement sur une chaise haute. Le plus étrange dans cette scène, c’est que mon père est présent et qu’il siffle avec les autres. Mon père est mort quelques jours à peine après ma naissance. Mais j’ai fait l’amalgame entre une photo où on le voit siffler et cette fameuse scène. Ce souvenir m’a forgé, mais j’ai moi-même forgé le souvenir, au moins en partie. Je l’ai élaboré à force de le revoir, je l’ai monté, truqué, analysé dans ma boîte noire et, à mon grand désespoir, je ne sais toujours pas siffler. J’ai un souvenir plus ancien encore, un souvenir impossible et magnifique. Mon tout premier. J’y tiens beaucoup. Quand je suis né, mes parents avaient un grand berger malinois nommé Toubib. Maman l’a gardé très peu de temps après la mort de papa, quelques mois à peine, car le chien s’est attaché à moi d’une façon tellement inquiétante qu’elle a préféré le donner. Il ne me quittait plus et il devenait parfois difficile de m’approcher, tant Toubib me gardait à l’œil et montrait les dents. J’ai un souvenir étrange qui remonte à mes premiers mois puisque Toubib m’a quitté avant que j’aie un an. Il date d’un temps où les frontières ne sont pas dessinées, où l’autre est encore un peu soi, où la pensée n’est pas structurée et l’identité flottante, d’un temps où je n’étais que sensations et émotions. Nous sommes dans une voiture, il y a eu un choc et je revois le chien coincé à l’arrière sous le siège. Je hurle, car il me semble qu’il a mal. Quand j’ai raconté cette scène à ma mère, elle a ri. Elle se souvenait bien de l’événement, elle avait eu un petit accident de voiture. Mais ce n’était pas le chien qui était tombé du siège arrière, c’était moi. Je n’étais pas bien attaché et j’avais roulé sous le siège du conducteur. Je ne pleurais pas, mais le chien hurlait 146


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à la mort de me voir au sol. C’est étrange car je revois la scène par les yeux du chien. Sans doute est-ce une reconstruction, mais peut-être ne faisais-je pas alors la différence entre ce chien et moi. Peut-être que nous avions fusionné et que c’était ce qui inquiétait ma mère, ce qui l’a poussée à donner Toubib. Ma chercheuse, ma veilleuse, à toi de me raconter une image, un souvenir, une scène. À toi de la recréer dans ton esprit pour me la donner à voir. Elle : Je me souviens d’un été, d’une maison quelque part dans le Sud-Est, d’un beau garçon brun de dix-sept ans, de milliers d’insectes éparpillés dans un petit jardin clos de murs, de constellations vrombissantes sous un ciel végétal et de nos deux corps, étendus sur le dos dans un fouillis d’herbes folles, occupés à se fondre dans l’instant. Je me souviens de la vieille femme souriante, au bord de l’effacement, qui nous accueillait là, la grand-mère du jeune homme que j’aimais alors, si belle et si simple, presque transparente, de sa chevelure blanche, du bleu de ses yeux délavé par les ans et de sa peau poudrée. Dans le cadre de mes recherches, je demande à des volontaires de situer le lieu de leur corps où ils se projettent leurs images mentales, leurs souvenirs, je leur demande de localiser leur écran intime. Ferment-ils les yeux pour ne pas se laisser distraire ? Voient-ils tout ça derrière leurs paupières ? À l’arrière de l’œil ? Au niveau du front ? À l’extérieur d’eux-mêmes ? Sur le plafond ? Ce moment d’été, je le revois souvent, pour le plaisir, il est une récompense que je m’octroie, comme on s’accorde une pâtisserie ou un moment de tranquillité à écouter une musique qu’on aime. Je ne parviens pas à saisir le lieu précis de mon corps où je me le projette, mais je sais que ce film est inscrit en moi, profondément, les images sont stockées sous l’os, 147


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comme enkystées. Le garçon est parti, il a vieilli, pas son image. Ça ne passera pas, je suis faite de cette pâte-là, je m’y englue si souvent, revivant le ravissement du premier amour, léchant ma plaie ancienne, en soulevant délicieusement la croûte, aiguisant ma mémoire, dépoussiérant d’infimes détails. Souvenirs lustrés à force de caresses, quotidiennement astiqués au chiffon, embellis par des années de soin. Étincelantes icônes sous mon crâne, mystérieux reliquaire plein des débris d’une saison lente et vierge passée à déplier à deux des cartes du monde sur les tapis élimés d’un salon et à poursuivre sur nos peaux le sillage de nos voyages imaginaires. De délicates promenades à petits pas du bout des doigts. Nous devenions des géographes infiniment précis, dessinions nos méridiens et notions, pointilleux et hilares, le moindre de nos frissons. Et la nuit, au jardin, nous nous tatouions au feutre des constellations loufoques sur la chair où nous nous égarions à tâtons. Nos rires fusaient dans l’ombre. Lui : Tais-toi, mauvaise ! Elle : Ce garçon s’est perdu. Son image seule vibre encore. Ce n’est qu’un souvenir. Lui : Trop beau à mon goût. À mon tour, de me rappeler. Je me souviens de ma grand-mère maternelle, l’autre, me demandant les prénoms de mes amis à la garderie et de moi lui répondant « Rose » tout en jouant avec une voiture rouge. Rose, mais c’est un très joli prénom, un prénom ancien. Et ma grand-mère, très bavarde, de se lancer dans une tirade sur les prénoms des vieux. Je ne me souviens pas des mots, juste de son caquetage. Se rappelant sans doute que je suis là à ses côtés et que je n’ai pas trois ans, elle finit par me demander si j’ai d’autres amis. Je lui réponds que j’en ai beaucoup 148


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et qu’ils s’appellent Jaune, Bleu, Vert, Rouge… Ma grandmère reste coite, persuadée sans doute que je me fiche d’elle. Je ne me moquais pas. Je préférais Rose, mais j’aimais aussi les autres. De couleurs, j’avais fait des amis. Les enfants m’intéressaient moins. Je me fichais de leurs prénoms, leurs visages m’indifféraient. Mais les couleurs, elles, vibraient et Rose surtout me plaisait. Elle était jolie et drôle, elle riait beaucoup de mes bêtises, plus tard, elle s’est associée au chiffre 2. 2 était Rose. Rose était 2. Elle me souriait toujours, les 2 étaient de jolies filles sympathiques vêtues de rose. Les 2 étaient toujours roses dans mes opérations, c’était eux que je repérais en premier, car c’était mes préférés. Parmi les lettres, je voyais les M avant les autres : ils étaient jaune vif et prenaient toute la place. Comme je les trouvais prétentieux avec toutes leurs barres ! Le N, vert tortue, me paraissait tellement plus simple et sympathique. Et je me créais ainsi grâce aux lettres et aux chiffres un bestiaire fabuleux et absolument personnel. L’arcen-ciel tombait sur mes cahiers. Elle : Mais, Pierre, tu es synesthète. Lui : C’est-à-dire ? Elle : Tu fais des associations additionnelles de façon fixe et arbitraire. Certains synesthète vont avoir une audition colorée et, pour eux, un do sera écarlate et un fa bleu roi. Pour d’autres, les goûts prennent des formes géométriques et le poulet rôti pourra ne pas être assez « pointu ». Toi, tu associes des chiffres ou des lettres à des couleurs. Tu vois des couleurs qui n’y sont pas pour moi, ni pour personne d’autre. Lui : Oui, c’était comme ça avant. Elle : Avant quoi ? Lui : Avant la tristesse. J’ai eu si mal, il y a un an. Le monde s’est progressivement couvert d’un voile gris et ma 149


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joie s’est émoussée. Je n’ai plus eu goût à rien, plus de désir. Et j’ai dû prendre des médicaments pour ne pas crever de toute cette peine. Alors, le pire est arrivé, lettres et chiffres ont perdu leurs couleurs. Mes petits compagnons qui me soutenaient depuis l’enfance sont devenus de vulgaires chiures de mouches noires sur le papier et je me suis senti amputé d’une part de moi-même. On m’avait arraché un sens. Tous étaient là pourtant intacts. Je n’étais ni sourd, ni aveugle, ni rien. Mais il me manquait quelque chose qui n’appartenait qu’à moi… Elle : Et… Lui : Et tu as débarqué dans ma vie, il y a deux jours à peine. Tu es entrée dans le bus 29 et tu portais ce tee-shirt avec ce grand 2 sur la poitrine. Avant même de te dire un mot, avant de savoir ton prénom, j’ai vu ce chiffre noir tourner au rose. Tu t’es assise en face de moi et tu as ouvert un roman dont le titre était plein de couleurs et de M prétentieux. Je ne l’avais jamais lu. Je me suis penché vers toi pour te chuchoter : « j’ai adoré ce bouquin ». Tu m’as souri comme 2 avait l’habitude de me sourire, tu m’as souri comme quelqu’un à qui on ne la fait pas. Je ne pouvais pas te laisser et descendre à ma station. Tout redevenait familier en ta présence, tout reprenait couleurs. Je ne t’ai plus lâchée, je t’ai suivie et tu sécrétais un éclat rose cet éclat rose qui m’enchantait la rue, la ville, cet après-midi d’automne. Toulouse rosissait. Nous avons marché jusqu’à ton appartement, tu as ouvert ta porte et tu ne l’as pas refermée derrière toi. Je suis entré à ta suite et tu n’as rien dit, tu m’as regardé et tu t’es déshabillée en souriant, jamais les 2 n’avaient fait ça, ni aucun autre chiffre, ni les lettres, ni même les filles que j’avais rencontrées jusqu’à toi. Et, sous ton tee-shirt, ta peau avait 150


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cette couleur fantastique. Tu m’as rendu ce presque rien qui me vient de l’enfance et qui m’est essentiel. Merci Rose. » Alors, les voix se taisent et le récit, que nous ne pouvons plus percevoir, se poursuit à tâtons dans l’obscurité rose.


Après Douze chercheurs en quête d’auteurs en 2010 et Laboratoires du noir en 2012, onze nouveaux auteurs ont répondu à l’appel de La Novela pour composer ce troisième recueil de nouvelles. Avec en perspective l’œuvre de Richard Powers – invité de la Novela 2013 dans le cadre de la thématique « Passions Gaïa » organisée et animée par le philosophe des sciences Bruno Latour –, ils ont rencontré onze chercheurs de toutes disciplines. De ces rencontres sont nées onze nouvelles du monde, ici rassemblées. Introduction Richard Powers et Bruno Latour (entretien). Nouvelles d’Alain Absire, Patrick Autréaux, Julien Campredon, Georges-Olivier Châteaureynaud, Isabelle Desesquelles, Ricardo Lemaure, Frédérique Martin, Carole Martinez, Emmanuelle Pagano, Jan Thirion, Emmanuelle Urien. Dans le fil des rencontres avec les chercheurs Rachid Alami, Paola Arimondo, Fatima BousejraEl Garah, Sylvie Chaperon, Chlöé Farrer, Morgane Gibert, Adeline Grand-Clément, Jean-Michel Hupé, Marie-Christine Jaillet, Christine Rendu, Anne-Magali Seydoux-Guillaume. La Novela est une création originale de Toulouse Métropole qui se déroule pendant quinze jours chaque année au début de l’automne.

ISBN 978-2-86266-697-6

16 € 9 782862 666976

www.loubatieres.fr

Dépôt légal : septembre 2013

Image de couverture : Vue de la nébuleuse d'Orion composée à partir d'une image du télescope Spitzer, ESA, 2007


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