Toulouse, identité et partage du centre-ville

To u l o u s e Joan Busquets

identitĂŠ et partage du cen t re -v i l l e

l o u ba t i ères

Auteur : Prof. Joan Busquets Coordination et Design graphique : Denis Bonzom, David Moncusí Équipe rédactrice : Pieter Jan Versluys, Bruno Sève Équipe BAU TOULOUSE CENTRE-VILLE* : BAU S.L.P. Michel Desvigne Paysagiste EGIS France Marc Aurel L’agence de communication Inconito ISBN 978-2-86266-704-1 © Nouvelles Éditions Loubatières 10 bis, boulevard de l’Europe, BP 50014 31122 Portet-sur-Garonne Cedex *L’ensemble de l’équipe est mentionné en fin d’ouvrage

To u l o u s e Joan Busquets

identitÊ et partage du cen t re -v i l l e Lou ba ti ère s

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Introduction : Une réflexion durable. Interview

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UN ÉTAT DES LIEUX PROMETTEUR Le centre-ville, cœur d’une métropole en croissance

Cohérence et concurrence du centre-ville avec la métropole Relation entre le centre-ville et le territoire métropolitain Évolution des grandes infrastructures Centralités Le fleuve comme articulation de la métropole

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Un centre vivant

Les villes dans la ville. Une mixité acquise Secteurs clés

29 Le lieu historique – Évolution urbaine La transformation de Toulouse selon 12 cartes historiques : 1772-2011 Projets urbains : canaux, quais, allées, promenades, places et carrefours, réalignements, percées, faubourgs et pièces de transformation

65 Le bâti : recherche morphologique Collage de morphologies urbaines Les récentes transformations résidentielles

77 STRATÉGIE 79 Articulation des espaces urbains La découverte des espaces urbains Les éléments majeurs Tissu urbain historique Revêtements existants et proposés Une structure végétale identitaire. La stratégie proposée Un plan lumière en cohérence Itinéraires possibles

121 Un centre-ville accessible à tous, une nouvelle culture de mobilité Réseau viaire : hiérarchie et fonctions Stationnement Transport en commun Les modes doux

141 LE PROJET URBAIN PAR ÉTAPES

Accès place du Capitole et rue de la Pomme Quai Lombard Rue de la Pomme Place de Saint-Pierre Place de la Daurade : un espace ouvert, à vivre ensemble Rue Romiguières – Pargaminières Rue Jean-Suau – Gambetta Réaménagement des boulevards : l’Octogone Parvis Saint-Pierre-des-Cuisines Canal de Brienne Canal du Midi Place Belfort et liaisons entre quartiers Allées Jean-Jaurès Rue de Metz – rue de la République Parvis Saint-Sernin – place Arnaud-Bernard La Garonne

Inserts

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Une eau fondatrice Plan général des alignements de la ville (XIXe s.)

Aménagement du fleuve, quai haut et bas, et ordonnance Saget La création de la forma urbis de Toulouse Atlas génétique des espaces Projets qui font l’espace

Le centre-ville, cœur d’une métropole en croissance La stratégie pour le centre historique de Toulouse tient un rôle primordial dans le développement de la métropole. Pour celle-ci, l’enjeu des prochaines années est de maîtriser son développement. Un développement durable, économe en foncier, fondé notamment sur un urbanisme de proximité qui produit des quartiers denses, à forte consonance paysagère, perméables, en liaison avec leur environnement immédiat mais aussi connectés à la ville et à son cœur.

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Cohérence et concurrence du centre-ville avec la métropole L’enjeu de la stratégie pour le réaménagement des espaces publics du centre-ville est avant tout de créer un réel cœur de métropole. La densité de population très faible et l’étalement urbain demandent de créer à grande échelle ce référent urbain et de le potentialiser.

La complexité du projet, l’ampleur du centre-ville et la notion de centralité impliquent un travail à différentes échelles.

La lecture à grande échelle et les strates de l’histoire nous permettent de comprendre le centre-ville et d’énoncer les grandes lignes du projet, tout en gardant une vision globale de la ville et de l’agglomération.

C’est ainsi que trois grandes échelles d’études ont été retenues pour l’ensemble des analyses et propositions : l’échelle de l’agglomération (1/60 000), l’échelle du centre-ville (1/15 000) et l’échelle des quartiers (1/10 000).

Relation entre le centre-ville et le territoire métropolitain À l’échelle territoriale, le centre-ville de Toulouse se situe sur le coude de la Garonne où elle change d’orientation : le fleuve arrive depuis les Pyrénées avec une orientation nord-est pour se diriger vers l’Atlantique au nord-ouest. C’est en ce carrefour naturel des voies de communication que la ville romaine est bâtie, plus précisément sur la rive droite de la Garonne.

Le contexte du grand paysage de Toulouse est configuré par cette diversité paysagère caractérisée par les espaces agricoles non bâtis, les espaces boisés et les patrimoines ruraux environnants de Toulouse.

Centre-ville Métropole

L’une des forces du paysage de Toulouse est sans aucun doute son réseau hydrographique où les enjeux à grande échelle sont d’y apporter une continuité « verte ».

Agglomération de Toulouse

Cependant, l’étalement urbain caractéristique à Toulouse menace ce patrimoine de paysage et laisse souvent place à un modèle d’habitat pavillonnaire important. Le territoire de la commune étant étendu, il pose également de sérieux problèmes de trajets.

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XVIe

1681

1860

1904

1970

2011

Infrastructures Eau Train Métro Tramway Routes Aéroport Centralités Centralités occasionnelles Centre-ville Recherche Bureaux Commerce Industrie

Évolution des grandes infrastructures L’étude de l’évolution des grandes infrastructures permet de comprendre les axes de croissance de la ville, les points de tensions et de conflits, les enclaves, ou encore les dysfonctionnements et les carences des systèmes de déplacement. Replacer la stratégie du centre-ville dans un cadre plus large évitera des contradictions entre l’échelle territoriale et l’échelle urbaine et, ce faisant, entre l’espace urbain et les demandes en transport de demain.

Les grandes infrastructures existantes de Toulouse sont composées aussi bien d’axes rayonnants correspondant à d’anciens chemins historiques, que d’anneaux ou semi-anneaux correspondant à l’Octogone des boulevards, au canal du Midi ou au grand anneau autoroutier de Toulouse long de 35 km. À ces grandes infrastructures s’ajoutent le chemin de fer et les aéroports (Francazal, Montaudran, puis Toulouse Blagnac). La ville fonctionnant comme un organisme composée de flux (vélos, piétons, voitures, métro, etc.) organisés en réseaux, l’indépendance de ces flux entre eux et le fait qu’ils se disputent continuellement l’espace urbain sont à l’origine de conflits affectant l’ensemble de l’organisation urbaine.

Demain, un grand maillage fait de différents anneaux se liera aux différents axes rayonnants du centre-ville. Ce maillage ne doit pas seulement être routier, au contraire, ce tissage doit se faire surtout avec des axes civiques de modes doux et de transport en commun. La grande toile augmentera ainsi les possibilités de mouvements.

Densité residentielle Urbaine centrale Urbaine mixte Urbaine pavillonnaire Eaux, trains, digues, routes et aéroports.

XVIe – 2011

Nouvelles centralités

Centralités Repérer, comprendre les nouvelles centralités de la métropole, produire une cohérence complémentaire entre le centre-ville et les futures centralités de la métropole est une condition sine qua non pour l’avenir du territoire.

L’enjeu des prochaines années pour la métropole est de maîtriser son développement. Un développement durable, économe en foncier, fondé notamment sur un urbanisme de proximité qui produit des quartiers denses, à forte consonance paysagère, perméables, en liaison avec leur environnement immédiat mais aussi connectés à la ville et à son cœur.

Les nombreuses communes accueillant les nouvelles centralités de développement, d’industrie et recherche innovante (Oncopole, Montaudran Aerospace, Parc des Expositions à Beauzelle et Aussone), d’éco-quartiers (Andromède, Balma-Gramont, Cartoucherie, Empalot…) articulés avec les grands éléments du paysage (la Garonne et le canal du Midi) et finalement combinés aux transports en commun et multimodaux doivent tisser la métropole de demain.

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Le fleuve comme articulation de la métropole Le grand paysage de la métropole est multiple, caractérisé par des espaces agricoles non bâtis, des espaces boisés et des concentrations de bâtis ruraux. Par son fleuve aussi. Mais l’étalement urbain menace ce patrimoine naturel. Le modèle d’habitat pavillonnaire consommant du territoire à perte de vue…

Pour enrayer ce phénomène métropolitain et sauver cette formidable réserve d’espace et de diversité écologique, un grand projet pour l’axe Garonne est lancé, qui a pour ambition de penser la cohérence des aménagements de part et d’autre du fleuve pour les vingt ans à venir.

Nouveaux usages et espaces le long de la Garonne

Le fleuve, traversant l’agglomération sur 32 km, sera demain le support d’une continuité en modes doux avec des cheminements piétons, cyclables, équestres… Il sera par ailleurs enrichi par la mise en service d’une navette « bateau-bus ».

Vue aérienne de la métropole

Par ailleurs, la Garonne, avec ses multiples attraits, deviendra la véritable articulation des différents pôles, unificatrice de la métropole.

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Plan Topographique, Dupan-Triel et La Lande, 1772

La transformation de Toulouse selon 12 cartes historiques 1772-2011 Un centre-ville « planifié »

Plan Topographique, Carla Puilauron, 1777

L’identité toulousaine est définie par les caractéristiques de la ville, qui affronta avec une grande cohérence les transformations intervenues au cours de son histoire, produisant ainsi une grande richesse stylistique tout en restant intégrée dans une harmonie issue de la continuité des matériaux.

Projets d’alignement et boulevards, Joseph Vitry, 1815

P. J. Bellot, 1847

Plan Jourdan Rivière, 1860

Plan inondations, La Dépêche, 1875 & Plan Hauserman, fin XIXe siècle

Plan de la Ville de Toulouse, L. Laffont, 1904

Toulouse, 1914 & Ville de Toulouse, 1950

Ville de Toulouse 1970 & Ville de Toulouse 2011

Fondée sous l’Empire romain, la ville antique se développe essentiellement sur la rive droite de la Garonne, vaste terrasse insubmersible cernée par des remparts, alors que sa rive gauche mène un combat répété contre les inondations. Lors de la période médiévale, la ville s’étend hors les murs. De nouveaux foyers de peuplement se constituent – notamment autour de la basilique Saint-Sernin et de l’église Saint-Pierre-des-Cuisines. De l’autre côté du fleuve, le faubourg Saint-Cyprien organise son urbanisation autour de l’église Saint-Nicolas, puis des hôpitaux de La Grave et Saint-Jacques. Une nouvelle enceinte se construit. Après l’incendie de 1463, elle se reconstruit sur elle-même, conservant sa structure bâtie (dépourvue toutefois de ses pans de bois) dont elle fait émerger, comme autant de repères emblématiques, quelques hôtels particuliers, témoins de son enrichissement commercial. Une prospérité qui encourage les investissements publics. Le pont Neuf est édifié (1532-1632), de nouveaux quartiers : Saint-Étienne, Saint-Sauveur, Saint-Aubin, Arnaud-Bernard apparaissent au nord, tandis que le faubourg Saint-Michel poursuit sa croissance au sud. Le XVIIe siècle est marqué par la récession économique, causée par les troubles des guerres de Religion et le déclin de ce qui fit la richesse de la ville, le pastel.

Stratégie Le centre-ville de Toulouse, situé au cœur d’un pôle urbain de près d’un million d’habitants, regroupant les fonctions résidentielles, commerciales, culturelles, administratives et touristiques, n’était plus en phase avec les enjeux d’une métropole du XXIe siècle. C’était un fait. Il fallait impérativement réagir – et agir.

Le schéma directeur du réaménagement des espaces publics du centre-ville propose, à partir d’une analyse minutieuse de sa géographie, de son histoire urbaine et des dysfonctionnements liés à l’automobile, une nouvelle vision par étapes vers un cœur de ville apaisé. Cependant, il ne s’agissait pas de bouleverser l’identité des lieux à laquelle sont particulièrement attachés les Toulousains.

L’évolution requise – et non une quelconque révolution – imposant un regard neuf mais porté par le « bon sens », un regard critique et prospectif. Un regard qui allait ainsi se porter sur la mixité socio-économique à renforcer, sur les valeurs patrimoniales à révéler, sur les usages « urbains » à partager, sur les qualités végétales à développer, sur les potentiels d’une Garonne oubliée à valoriser…

Un regard apaisant pour un centre-ville plus lisible et cohérent, plus qualitatif et attractif, pour un centre-ville durable.

Articulation des espaces urbains Aux grands espaces urbains historiques doit correspondre une articulation capable de les lier et bien entendu les révéler, afin que le visiteur et l’habitant ressentent une lecture claire de l’espace urbain.

Demain, les rues du noyau historique dévoileront de nouveaux points de vue du patrimoine architectural de Toulouse. De grands plateaux uniques permettront une déambulation plus libre, et des placettes avec des bancs invitant à se reposer sous l’ombre rafraîchissante de nouveaux arbres plantés juste devant le vieux temple sur la rue Pargaminières.

Les grands espaces urbains, tels que les rives de la Garonne, invitent au loisir avec des quais hauts apaisés et des descentes théâtrales vers le fleuve. Cette clarification de l’image et l’amélioration des espaces majeurs comme l’Octogone, les canaux, JeanJaurès, la Garonne offriront de grandes étendues d’espace public.

Faciliter les liaisons inter-quartiers, notamment dans les faubourgs, et/ou entre les différents pôles d’attractivité culturelle, commerciale, tertiaire, universitaire, est l’un des enjeux essentiels du schéma directeur.

Encourager la « promenade » par la force de la continuité du sol minéral, du paysage et de la lumière, également.

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La découverte des espaces urbains Deux grandes classifications caractérisent la stratégie pour le réaménagement des espaces publics du centre-ville de Toulouse : les espaces urbains peuvent être classés soit par leur type d’élément structural ou éléments majeurs (Octogone, cardo, épines vertes…), soit par leur époque de genèse (romain, médiéval…).

Garonne Canal du Midi Liaison Garonne Octogone Épines vertes transversales Épines vertes Places Percée Réseaux de rues intérieures

Les éléments majeurs La structure spatiale de la ville est étroitement liée à ses composantes historiques et sa géographie. La Garonne, les canaux, les grands boulevards issus des enceintes médiévales sont quelques-uns de ces éléments majeurs dont la continuité spatiale et formelle devrait être continue. Il convient donc de renforcer ses éléments unitaires.

Nous distinguons : – les grands projets : l’Octogone, Jean-Jaurès, élément important qui vient juste « piquer » le vieux centre sans pour autant le traverser, les rives du plan Saget, les canaux… ; – les épines qui traversent tout le centre-ville comme le cardo ou le decumanus, respectivement l’axe Taur – SaintRome et Metz ; – l’espace majeur de la Garonne et ses rives ; – les liaisons vers la Garonne ;

Perspective des éléments majeurs

Synthèse des éléments majeurs structurants

– le potentiel d’espaces mineurs comme les rues intérieures qui forment de petits réseaux, surtout présents dans l’ancien noyau romain ; – les placettes (archipels) et les élargissements qui parsèment l’intérieur de l’Octogone ; – un élément de relation transversal dans le faubourg capable de renforcer les connexions entre les quartiers.

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Accès place du Capitole et rue de la Pomme Usages à la fin des années 1970.

1970, l’automobile est reine. En plein cœur de ville se creuse le parking du Capitole, sous la place, sur quatre niveaux d’infrastructure.

Situation préalable avec la circulation passante

Plan d’accès existant

Plan d’accès proposé

L’espace central est récupéré pour les piétons et les terrasses après l’intervention

Mais l’accessibilité à ces entrailles de cœur de ville est devenue, au fil des dernières décennies, un espace de conflits urbains générant, par un trafic de plus en plus important, nuisances environnementales, sonores et olfactives.

Pour que la place du Capitole recouvre ses lettres de noblesse, pour qu’elle puisse assumer pleinement son statut de pièce centrale et majeure du cœur de ville, le schéma directeur propose – en opération pilote et donc prioritaire – d’orchestrer l’accessibilité du parking exclusivement depuis la rue d’Alsace-Lorraine, via la voie de desserte sud, avec une rampe associant entrée et sortie. Ce qui aura pour effet de libérer la place de toute emprise de trafic sur trois de ses quatre côtés, de révéler de nouvelles perspectives et de l’inviter à se concentrer sur sa vocation touristique, ludique ou marchande (marchés hebdomadaires de plein vent, marché de Noël…).

Le schéma directeur suggère par ailleurs que le niveau 1 du parking soit réservé au stationnement des vélos et que les niveaux inférieurs soient attribués en priorité – grâce à une tarification préférentielle – aux véhicules des riverains et des commerçants du quartier.

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Alternative boulevard

Coupe proposée - boulevard

Coupe proposée - allée

Alternative allée

Vue actuelle des allées

Allées Jean-Jaurès Le projet suggère d’initier la reconversion de Jean-Jaurès en grande allée urbaine, par la récupération de la force historique de cet élément. Cette grande allée piétonne accueillera une multitude d’activités estivales.

Plusieurs alternatives pour Jean-Jaurès ont été étudiées en tentant de canaliser sa reconversion par le maintien de la majorité des arbres existants et en plantant ceux qui manquent pour retrouver, ici aussi, la continuité de la végétation. Les parkings se maintiennent et les arbres récupèrent une dimension naturelle grâce aux petites dunes qui les regroupent par secteurs.

Une alternative agrandissant les trottoirs et plaçant le transit au milieu a été également étudiée, mais compte tenu des grands trottoirs déjà existants, elle est considérée comme moins intéressante que la solution en allée et moins en accord avec la mémoire historique du lieu.

32 €

9 782862 667041

www.loubatieres.fr

ISBN 978-2-86266-704-1