À la découverte des bastides du Sud-Ouest

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Jean-Loup Marfaing

des

à la découverte

Bastides du Sud-Ouest

LOUBATIÈRES


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À LA DÉCOUVERTE DES BASTIDES


Jean-Loup Marfaing

à la découverte des

Bastides du Sud-Ouest

Bastides d’Aquitaine et Languedoc . . . . . . 3 Le temps des bastides . . . . . . . . . . . . . . . 9 Fonder une bastide . . . . . . . . . . . . . . . . 17 Le paysage de la bastide La vie de la bastide

. . . . . . . . . . . 31

. . . . . . . . . . . . . . . 53

LOUBATIÈRES


Vue aĂŠrienne de Lauzerte.


BASTIDES D’AQUITAINE ET LANGUEDOC En

cent

cinquante

ans,

irréductible à l’expérience des

entre 1222 et 1373, un semis de

villes antérieures, mais aussi

plus de trois cents bastides se

promise avant

développe en Aquitaine et Lan-

même le terme

guedoc. Ces villes nouvelles se

du Moyen Âge

distinguent à la fois de l’héri-

à une incorpo-

tage des villes gallo-romaines

ration,

et des bourgs et villages médié-

dilution dans

vaux antérieurs. Elles n’échap-

l’urbanité par-

pent évidemment pas à la

tagée de toutes

continuité de l’histoire, emp-

les villes de

runtant à l’Antiquité sa ratio-

France. Cette

nalité urbaine et incarnant lit-

fusion progressive des bastides

téralement, avec la formation

dans les strates de l’histoire

de leurs communautés, l’esprit

commune des villes prenait le

nouveau d’un monde médié-

caractère d’une véritable dis-

val qui, aux XIIIe et XIVe siècles,

parition, d’un effacement des

connaît de profondes muta-

mémoires, quand quelques his-

tions. La conjugaison de tous

toriens, vers le milieu du

leurs caractères, les modalités

XIX e

de leur constitution, leur peu-

singularité. Dès lors, leur inté-

plement, leur organisation et

rêt et celui des architectes pour

leur vie sociale font de ces bas-

les bastides ne se démentira

tides une création originale,

plus. Il cache peut-être une fas-

une

siècle, mirent à jour leur

Vue de CastelnauMontratier depuis une montgolfière.


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À LA DÉCOUVERTE DES BASTIDES cination inavouée pour une dimension profonde de sa fondation, occultée dans l’avènement de la bastide, mais inscrite dans la cosmologie médiévale, celle d’une préfiguration de la Jérusalem céleste, source même de l’utopie de la ville idéale. Enfin, avant de revenir à ce temps de la bastide pour l’arracher à la confusion des villes, il faut lever une simple équivoque, celle du mot lui-même. Le terme de bastide, transcription du bas latin bastida a d’abord désigné indistinctement toutes sortes de bâtiments.

Cadastre napoléonien du Plan.

Froissart l’utilisa dans un sens particulier, celui de constructions militaires édifiées à l’occasion d’un siège ; souvent ce terme désignera plus précisé-

JEAN FROISSART (vers 1337, Valenciennes - après 1404), fut l’un des plus importants chroniqueurs de la seconde partie du Moyen Âge. Après des débuts comme négociant, il se dirige vers la prêtrise et devient familier des cours d’Europe où il puise matière à la rédaction de ses Chroniques (quatre livres composés entre 1370 et 1400). Son œuvre est considérée comme une expression majeure de la renaissance chevaleresque du XIVe siècle et comme une source importante sur la première partie de la guerre de Cent Ans.

ment une maison forte, isolée dans la campagne. Les mots français de bastille et de bastion dérivent de cette racine, tout comme le nom génois de la ville fortifiée de Bastia. Mais, dès l’origine, les créateurs des bastides adoptent cette dénomination pour désigner ces villes nouvelles en Aquitaine et Languedoc, alors que dans le Midi provençal, la bastide désigne


BASTIDES D’AQUITAINE ET LANGUEDOC

encore aujourd’hui une gran-

médiéval chrétien au-delà de

de maison isolée. L’ambiguïté

sa fragmentation politique.

des sens du mot étant dissipée,

Leur rapprochement avec les

reste encore à évoquer la paren-

villes coloniales des

té entre le mouvement de créa-

XVII e

tion des bastides et les créations

purement formel.

XVI e

et

siècles en revanche est

des villes nouvelles d’Allemagne du nord et de Pologne XIIe

Sur un vaste territoire cou-

siècle. Une similitu-

vrant à la fois les aires du duché

de qui puise ses origines dans

d’Aquitaine, de la partie du

la forte unité des fondements

comté de Toulouse conservée

spirituels sociaux et écono-

au comte de Toulouse à l’issue

miques de l’ensemble monde

de la croisade contre les Albi-

dès le

Élévation de la halle de Revel par Urbain Vitry (1827).

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À LA DÉCOUVERTE DES BASTIDES

Vue aérienne de MontesquieuVolvestre.

geois, et de quelques comtés

Le dénombrement des bas-

riverains, la fondation des bas-

tides prête à controverse selon

tides s’inscrit dans un contex-

la définition adoptée, au moins

te féodal, celui de rivalités entre

deux

quelques grands seigneurs

répondant à un ensemble de

durant une période bornée par

critères stricts, jusqu’à cinq

deux grandes guerres, la croi-

cents bastides voire plus, en

sade albigeoise et la guerre de

admettant une classification

Cent Ans. Mais ces créations

plus ouverte et déductive.

cristallisent l’évolution de la

Certes, pour la plupart, il ne

société féodale et de l’économie

s’agit alors que d’embryons de

médiévale, faisant de la basti-

villes naissantes, deux cent cin-

de l’expression emblématique

quante ou cinq cent, qu’impor-

d’un véritable modèle de ville

te… Ces bastides surgissent en

et de communauté urbaine.

moins de deux siècles, au cœur

cinquante

créations


BASTIDES D’AQUITAINE ET LANGUEDOC

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du Moyen Âge sur un territoire qui tient entre l’Atlantique à l’ouest, les Pyrénées au sud jusqu’au comté de Foix et au Carcassonnais à l’est, enfin au nord à une ligne fluctuante englobant Albigeois, Rouergue, Quercy, Périgord et Bordelais. Pourquoi et comment un phénomène d’une telle ampleur se déroule là plutôt qu’ailleurs ? Dans quel paysage, quel cadre économique et social se jouent les scènes d’une nouvelle vie urbaine, quels en sont les acteurs, et qui sont les auteurs d’un scénario jusqu’alors inédit ?

Maison sur la place d’Eymet (détail).

Villefranche-de-Lauragais.


La façade XIVe siècle de la maison du Grand Veneur à Cordes.


LE TEMPS DES BASTIDES L’apparition des bastides s’ins-

la charrue à versoir, du joug

crit dans une période de muta-

frontal et des pratiques d’asso-

tion générale et profonde du

lement et de fumures. Les cul-

monde médiéval à la charniè-

tures spécialisées se dévelop-

re des XIIe et XIIIe siècles. Le sys-

pent, la vigne surtout, mais

tème féodal, fermement établi

aussi plus localement le lin, le

Xe

siècle sur l’assise

pastel. On estime à six millions

territoriale des seigneuries fon-

la population de la France de

cières – les châtellenies – et les

l’An Mil ; à l’aube

liens de vassalité, doit faire face

du XIVe siècle, elle

vers le milieu du XIIe siècle à un

aura largement

contexte social et spirituel nou-

doublé, dépassant

veau alors que s’engage le

les treize millions.

grand cycle des croisades

La vie rurale et

d’Orient. Le peuplement a

l’agriculture for-

connu une croissance démo-

ment toujours le

graphique constante, accompa-

socle économique

gné d’améliorations des tech-

d’une

niques agricoles qui garantis-

agrégée en petites

sent l’indispensable augmen-

communautés. Ce

tation des productions vivri-

monde

ères. Les rendements céréaliers

mène

doublent ou triplent selon les

autarcique et clo-

terroirs avec l’introduction de

se sur ses hori-

à partir du

société

rural une

vie

Castelnau-Montmiral.


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À LA DÉCOUVERTE DES BASTIDES

Une des 104 sculptures de la maison des Consuls de Mirepoix.

zons. Seules les grandes villes

nations individuelles. Les liens

découvrent, à l’exemple des

du servage s’assouplissent, la

villes italiennes, les prémices

proportion des serfs va s’ame-

d’échanges commerciaux à

nuisant dans l’éventail des

longue distance. Dans ce mon-

conditions sociales des indivi-

de médiéval, le sort de chacun,

dus. Le statut juridique des

pour la très grande majorité de

hommes au Moyen Âge était à

la population, est étroitement

la fois complexe et variable.

lié à son attache territoriale.

Dans les campagnes, les serfs

Mais cela n’interdit ni les

côtoient les hommes libres,

migrations

à

exploitant les terres libres ou

l’exemple de la croisade des

alleux (nombreuses en Langue-

enfants en 1212, ni les pérégri-

doc et Aquitaine). L’affranchis-

collectives,


LE TEMPS DES BASTIDES sement progressif des citadins

tenures (les terres cultivables)

se traduit par une répartition

qu’ils exploitent. Les seigneu-

de leur population entre

ries foncières sont essentielle-

simples hospites (habitants),

ment partagées en tenures

burgueses (bourgeois, possé-

exploitées par les serfs et en

dants) et prud homines (nota-

terres nobles. Celles-ci, les

bles, lettrés).

réserves seigneuriales, étaient

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mises en valeur en recourant L’essor démographique, la

aux corvées. Là encore, la

prospérité agricole, dès le

logique économique d’une

milieu du XIIe siècle, offrent à

exploitation efficace imposera

la féodalité un socle écono-

progressivement l’abandon des

mique qui va sensiblement

corvées au bénéfice d’une

réorienter les enjeux de sa

main-d’œuvre rémunérée en

domination politique. À la

nature ; les journaliers ayant

simple puissance militaire et

plus de cœur à l’ouvrage. Les

territoriale, à l’exercice brutal

écarts de condition entre serfs

d’assujettissement d’une popu-

et hommes libres auront qua-

lation dispersée dans les cam-

siment disparu à la fin du

pagnes,

la

XIIIe siècle. Les désignations des

recherche d’un équilibre plus

paysans se diversifient: rustices

complexe entre droits féodaux

(rustres), manentes (manants)

et rente économique des fiefs.

ou encore villani (vilains), ter-

Elle se traduit par une volonté

me désignant plus précisément

de contrôle plus étroit des per-

les villageois. Pour mieux

sonnes et des biens, mais aus-

contrôler les populations dis-

si, en contrepartie, favorise une

persées, les seigneurs les

évolution progressive du droit

regroupent dans des villages.

féodal. La mainmorte, un des

Dans le Sud-Ouest de la Fran-

fondements juridiques du lien

ce, ces nouveaux villages domi-

de servage qui permet au sei-

nés par un château ont un nom

gneur de disposer librement de

composé associant un terme

tous les biens du serf à sa mort

particulier aux génériques cas-

perd l’essentiel de sa portée

tet, castel, castelnau ou castéra.

quand les serfs obtiennent la

Ces créations urbaines seigneu-

transmission héréditaire des

riales se poursuivront concur-

se

substitue

Avers et revers du consulat de Lauzerte (1243). Sceau du consul Pons Guirault.


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À LA DÉCOUVERTE DES BASTIDES cessé de s’agrandir au rythme de donations qui parfois couvrent de vastes fiefs. Au

XI e

domaines

siècle, les grands agricoles

des

abbayes répartis en granges sont généralement assez mal exploités par les frères convers. L’autorité morale de l’Église lui permet de créer une forme nouvelle de communauté villageoise, la sauveté (ou sauve, salvetat). Entre le milieu du XIe

siècle et celui du XIIe siècle,

les grandes abbayes créent ces sauvetés plus particulièrement sur les grands itinéraires du Najac, le château d’Alphonse de Poitiers et le bourg castral.

remment avec celles des bas-

pèlerinage de Saint-Jacques qui

XIV e

sillonnent le Languedoc et

siècle. Et leurs habitants, forts

l’Aquitaine. Leur territoire, bor-

de leur communauté de destin,

né de croix, est interdit à tous

sauront, lors du lent et grand

gens d’armes. À l’exemple du

mouvement des franchises

sanctuaire des églises, ces ter-

tides jusqu’à la fin du

XII e, XIII e

et

ritoires bénéficient de l’invio-

XIVe siècles, imposer à la féoda-

labilité de la « paix de Dieu ».

lité une renégociation de leur

À l’abri de toute poursuite,

statut collectif, conquérir des

serfs en rupture de ban, vaga-

droits en partie similaires à

bonds, gens errants sans feu ni

ceux dont jouiront les commu-

lieu sont accueillis dans ces

nautés des bastides.

sauvetés. Ils peuvent s’y instal-

communales aux

Simultanément, depuis les

ler au titre d’hospites, recevant

grandes peurs millénaristes de

une des parcelles à bâtir

Fin du Monde et la ferveur reli-

regroupées dans un village

gieuse qui ont accompagné le

ouvert, une terre à cultiver. Ils

tournant de l’An Mil, les

participent au défrichement et

domaines monastiques n’ont

sont astreints à la mise en


LE TEMPS DES BASTIDES

valeur de la Réserve du fief

delà du Carcassonnais, de l’Al-

monastique.

bigeois et du Rouergue. La par-

Deux facteurs permettent

tition du comté entre un espa-

d’expliquer la localisation des

ce plein, habité, déjà structuré

bastides sur les aires de l’Aqui-

par un réseau de villes et vil-

taine, jusqu’à ses piémonts

lages, celui de son aire médi-

pyrénéens et dans le Haut-Lan-

terranéenne, et un espace en

guedoc. D’une part, cette gran-

déshérence à coloniser, à orga-

de aire géographique com-

niser, semble effectivement

prend de vastes domaines

jouer. Certes, l’enjeu principal

monastiques, des terres labou-

de la création des bastides est

rables sous-exploitées, sinon

bien la mise en valeur agrico-

des friches. D’autre part, elle

le de terres jusqu’alors mal

connaît un relatif déficit démo-

exploitées, et donc leur peuple-

graphique par rapport à un

ment, mais ce n’est pas

monde déjà « plein », celui de

leur unique vocation.

la France des pays de Loire, du

En revanche, le contex-

Bassin parisien, du Lyonnais et

te politique de leur

des pays méditerranéens. Dans

apparition livre sans

le vaste comté de Toulouse, qui

nul doute l’explication

s’étend sur le Bas-Languedoc

la plus pertinente du

jusqu’au Rhône et remonte jus-

maillage

qu’au Vivarais, le réseau des

parfois intense des

bastides ne s’étendra guère au-

bastides. Initiative du

territorial

13

Masseube.

Détail du griffoul de la place de Lisle-sur-Tarn.


Cordes-sur-Ciel vue depuis Sarmazes.

comte Raymond VII, la créa-

fin que 150 ans plus tard. Cet-

tion en 1222 de la première bas-

te fièvre urbaine, qui donnera

tide, Cordes, puis celle de Cas-

naissance à quelques villes et

telnau-Montmiral coïncident

villages ou s’achèvera en

sensiblement avec la fin de la

simples avatars ruraux, est

croisade contre le catharisme.

étroitement liée au conflit entre

Après le traité de Meaux en

les royautés française et anglai-

1229, c’est la volonté de relève-

se. La rivalité des deux

ment de son autorité sur la seu-

royaumes et leur concurrence

le partie du comté encore en

territoriale au cœur de l’Aqui-

son pouvoir qui conduit Ray-

taine se noue avec l’alliance des

mond VII a multiplier les créa-

maisons d’Aquitaine et d’An-

tions de bastides en Albigeois,

gleterre. Répudiée en 1252 par

Agenais, Quercy et Rouergue.

son premier époux, le roi de

Après la mort de Raymond

France Louis VII, Aliénor

VII, en 1249, son gendre

d’Aquitaine épouse aussitôt

Alphonse de Poitiers engage-

Henri Plantagenêt, duc de

ra plus résolument cette poli-

Normandie, comte d’Anjou et

tique, inaugurant cet essaima-

de Touraine, futur roi d’Angle-

ge de bastides qui ne prendra

terre.


Les occasions de friction

durant le siècle qui précède la

entre les deux royautés s’ac-

guerre de Cent Ans. Cette

croissent encore avec l’allian-

mainmise des deux royaumes

ce des maisons de Toulouse et

sur les deux puissances féo-

de France, prévue par le traité

dales dominantes du Sud, aura

de Meaux qui met fin à l’ulti-

un corollaire. Elle stimule la

me résistance de Raymond VII

réaction des autres vieilles

au roi de France. Jeanne, la der-

grandes familles seigneuriales

nière descendante de la lignée

locales, soucieuses de préser-

de Saint-Gilles,

épousera

ver leurs prérogatives féodales.

Alphonse de Poitiers, frère du

Ce voisinage inquiétant des

roi Louis IX (Saint-Louis), leur

rois incite les comtes de Foix

disparition sans descendance

et de Béarn, les comtes de

en 1271 laissant l’héritage du

Comminges, les comtes d’As-

comté au roi Philippe III le

tarac

Hardi. L’établissement des bas-

quelques autres seigneurs, à

tides dessinera le contour

créer à leur tour ces bastides

mouvant des lignes de force et

qui doivent accroître leur pros-

d’influence anglaises et fran-

périté et affermir leur autorité

çaises au cœur de l’Aquitaine

politique et militaire.

et

d’Armagnac,

et

La place des Arcades de Castelnau-Montmiral.


Jean-Loup Marfaing

des

à la découverte

Bastides du Sud-Ouest

En cent cinquante ans, entre 1222 et 1373, un semis de plus de trois cents bastides se développe en Aquitaine et Languedoc. Ces villes nouvelles se distinguent à la fois de l’héritage des villes gallo-romaines et des bourgs et villages médiévaux antérieurs. La fondation des bastides s’inscrit dans un contexte féodal, celui de rivalités entre quelques grands seigneurs durant une période bornée par deux grandes guerres, la croisade albigeoise et la guerre de Cent Ans. Ces créations cristallisent l’évolution de la société féodale et de l’économie médiévale, faisant de la bastide l’expression emblématique d’un véritable modèle de ville et de communauté urbaine. Mais la conjugaison de tous leurs caractères, les modalités de leur constitution, leur peuplement, leur organisation et leur vie sociale font de ces bastides une création promise avant même le terme du Moyen Âge à une incorporation, une dilution dans l’urbanité partagée de toutes les villes de France. Cette fusion progressive des bastides dans les strates de l’histoire prenait le caractère d’une véritable disparition quand quelques historiens, vers le milieu du XIXe siècle, mirent à jour leur singularité. Dès lors, l’intérêt pour les bastides ne se démentira plus. JEAN-LOUP MARFAING EST ARCHITECTE, HISTORIEN ET ÉCRIVAIN.

www.loubatieres.fr

ISBN 978-2-86266-565-8

diffusion Dilisud www.dilisud.fr Photographies de couverture : Office de Tourisme de Villefranche-de-Rouergue, Archives départementales de la Haute-Garonne, Nicolas Peaudeau, Office de Tourisme du Pays dʼEymet, Benoît Piquart.

14,70 €


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