De chacun selon sa haine

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POLAR LOUBATIĂˆRES

De chacun selon sa haine

Maurice Zytnicki


Ă€ Colette


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Levé à six heures, bien plus tôt que d’habitude, Maître Bernard Thillot se mit au travail dès son petit-déjeuner avalé, bien convaincu que son rendez-vous avec l’histoire ne tarderait plus. Dans le paisible silence du matin, il s’enferma dans son bureau et écrivit à la main, d’un jet rapide et plus intuitif que sagace, une courte déclaration dont il fut à moitié satisfait. « De vastes territoires de notre pays sont aujourd’hui occupés et soustraits aux lois de la République. Ils sont soumis à des organisations qui mettent en place une véritable politique de purification ethnique. Maintes catégories de Français y sont discriminées et vivent sous la menace permanente de l’agression, de la destruction de leurs biens. « Des provocations systématiques, des assassinats, visent à coloniser des quartiers entiers et à en chasser les habitants indigènes. C’est pour réagir contre cette oppression, cette injustice, pour se mettre au service d’une politique de reconquête, que s’est créé le Comité Louis Négrette, CLN, du nom du supplicié des commandos d’occupation. Nous vous appelons à soutenir les actions que nous allons entreprendre, à les juger à l’aune de leur ambition, la Libération nationale. »

Il aurait voulu dire les choses autrement, de façon plus lyrique, plus documentée, plus argumentée, et il lui tardait chaque jour davantage de s’adjoindre une compétence en communication. La branche de Lyon ne se sentait plus. Majoritaire au sein de la Coordination nationale, elle affichait un mépris ostensible pour Paris et, ça, il ne leur pardonnait pas. En rédigeant le communiqué, il reprenait l’initiative. Une fois son texte écrit, Bernard Thillot n’était pas homme à revenir dessus ; il ne connaissait pas le mot regret. L’heure était venue de convertir la stratégie en acte. Hésiter serait trahir. Il s’était épuisé, des mois durant, à batailler contre les partisans de l’expectative, du compromis, de la moindre vague. Il avait 5


détesté ces ramollis du bocal et ressenti une inoubliable fierté lorsque la position de fermeté fut adoptée par la Coordination nationale. La lutte fut gagnée de justesse contre les Lyonnais. Aussi, la légitimité de la résolution prit un goût d’autant plus savoureux qu’il s’y était engagé ardemment. Ce matin-ci, il s’observait dans la glace au-dessus du lavabo. Sa vitalité était bien là, prête à le soutenir. Le sexagénaire au cou massif trouva son visage volumineux et songea à Ganesh, fils de Shiva et Pārvatī, patron des professions intellectuelles, mi-homme mi-bête, dont la tête d’éléphant est symbole de puissance et de sagesse, d’unification du grand et du petit. C’était l’époque de son adolescence avec la quête des mythes hindous, des racines indo-européennes des communautés celtiques, le combat contre la mainmise chrétienne sur les origines de l’Europe, l’espoir de terrasser le libéralisme, cet assassin des civilisations. Enveloppé d’une serviette gigantesque imprimée de motifs compliqués d’allure mauresque, il sortit de la salle de bains avec une expression satisfaite sur le visage. D’un mètre quatre-vingtcinq, pesant son bon quintal, ni vraiment gros, ni vraiment gras, et remarquablement conservé, il occupait un bel espace. Sa voix, aussi forte que sa carrure, faisait impression dans les prétoires ; elle donnait cette authenticité forestière qui convainc les jurys populaires. Il dirigeait un cabinet, Thillot & associés, comptant six avocats et une secrétaire. Sa doctrine parachevait une longue réflexion, un engagement de vingt ans. Elle reflétait ce qu’il appelait parfois, avec une emphase dont il avait conscience, un bouleversement sociologique. L’expression « sociologie » résumait chez lui trois sources : ses observations de tribunal, sa compréhension des jurisprudences, ses lectures de presse ou d’essais. Le tout, recousu selon un fil plus ou moins politique, ne tenait pas nécessairement debout, mais en avait du moins l’apparence. La situation de la France était mûre et confirmait une analyse sûre. L’organisation pour laquelle il avait tant œuvré était désormais aboutie. Elle ne demandait qu’à s’exprimer et à vivre. 6


Voici que commençait la moisson d’années d’effort, de construction et de mise en œuvre acharnées, précédées d’autres années de définition d’une identité politique cohérente et universelle. Il avait fallu batailler ferme pour éliminer les dérives aventuristes ou racialisantes qui privaient par avance de toute alliance tactique. L’histoire, se répétait-il depuis plusieurs jours, ne passe jamais deux fois le même plat. Cet homme de l’ombre, plus enclin à manipuler qu’à agir au grand jour, se sentait investi d’une mission inestimable. Son heure arrivait, il entendait son pas. Il se rasa consciencieusement, se tamponna les joues avec ses mains parfumées de lotion. Le miroir renvoyait l’expression satisfaite d’un homme en harmonie avec lui-même. Il plissa les yeux ; il pensait à Robert Sournis, le confrère, le mentor, l’inspirateur, auquel il vouait une admiration sans bornes. La réussite de cet homme le fascinait d’autant qu’elle s’accompagnait d’une ostentation bourgeoise, soutenue par d’énormes cigares, mêlée d’une posture antioccidentale qui transformait un vulgaire enrichissement en réussite estimable. Thillot avait eu une sorte de révélation lorsque Sournis défendit un criminel nazi et qu’il comprit qu’un même discours, avec du savoir-faire, pouvait soutenir avec grand profit des causes fascistes, antifascistes, communistes, anticommunistes, et toutes sortes de tueurs solvables ou de commanditaires. Grâce à lui, il avait compris que gagner beaucoup d’argent devient très acceptable pour peu qu’on sache en faire une revanche de la vie. Il passa dans un dressing d’une dizaine de mètres carrés, chercha un costume sans se fixer sur un, demanda conseil à sa femme, ce qui constituait une exception notable. Car seul un mariage l’amenait d’ordinaire à solliciter Élisabeth, qui le préférait toujours plus habillé que nécessaire. « Un procès, disait-il souvent, n’est pas un défilé de mode. » – Ce doit être important, souligna-t-elle avec une pointe d’ironie. – Tu ne crois pas si bien dire. Une grosse affaire en vue. Un rendez-vous capital à neuf heures. 7


– Alors, dépêche-toi ! Il est huit heures et demie. Pourquoi ne prendrais-tu pas un trois-pièces ? L’idée avait ce convenu dont Élisabeth était seulement capable, mais elle lui sembla en accord avec ce jour qui marquait un début, non pas le début, mais à tout le moins un jalon décisif. Comme une bonne idée venait nécessairement de lui, il ne put s’empêcher de prétendre qu’il en cherchait précisément un. – Pense à rentrer tôt ce soir, je te rappelle que c’est l’anniversaire de Pierre. Pierre, le benjamin de la famille, s’était, à l’image de son père, engagé dans la politique mais en un sens fort différent : là où Bernard Thillot penchait pour la colère et la radicalité, le fils espérait dans la compréhension et la fraternité. Le père y voyait un humanitarisme pédant et, comme Pierre ne cédait pas, les disputes à table étaient toujours assez saignantes. Le plus proche de ses trois enfants le décevait le plus. Les commisérations du fils semblaient au père des leçons de morale niaise et de bienséance politique qui lui faisaient honte. Il noua sa cravate tout en parcourant, pour se détendre, le vaste appartement au parquet ancien, soigneusement ciré et recouvert par endroits de magnifiques tapis persans. Il longea les couloirs dans un sens puis dans l’autre, se faufila entre les fauteuils crapaud du séjour, déplaça puis replaça une statuette africaine, jeta un coup d’œil sur la rue à travers des fenêtres drapées de rideaux bordeaux retenus par des cordelettes terminées par des glands de velours. Au lendemain de leur mariage, quarante ans auparavant, ils s’étaient installés à Paris, dans ce 180 mètres carrés du XVIIe arrondissement, et l’avaient meublé de façon déjà démodée à l’époque. Entre-temps, tout avait été rafraîchi, entretenu, jamais modifié. Au fil des ans, le côté has been s’était dissipé pour devenir une sorte d’antiquité, avec la belle patine des bois épais qui sentent bon la cire et les salles de bains aux parfums de fleurs. Napperons sur tables d’acajou, lustres en cristal, bibliothèques anciennes à portes vitrées, un ordre parfait et suranné soufflait sur le lieu. Élisabeth n’aurait pas supporté un manteau sur un dossier de chaise, une écharpe ou un livre oubliés sur un canapé. 8


C’était comme si, à la première désinvolture, un ange aspirateur venait ranger les choses. Il embrassa doucereusement sa femme sur le front, quitta l’immeuble et descendit l’avenue comme pour se rendre à son cabinet à dix minutes à pied. En chemin, il commanda de son portable un taxi qui le prit en charge, un peu plus loin, à la station de métro Monceau. Il appela sa secrétaire : il ne serait pas joignable jusqu’à onze heures. Il éteignit l’appareil. Thillot n’estimait pas perdre son temps dans ses interminables déplacements. Il y trouvait une solitude qui lui permettait d’avancer ses dossiers professionnels, mais aussi politiques, et de préparer ses interventions auprès de la Coordination nationale. Deux heures pour une entrevue de cinq minutes ne lui semblaient pas absurdes. Il y voyait plutôt un bénéfice : cinq minutes seulement à soustraire de deux heures efficaces. Le taxi était pour lui un lieu majeur d’efficacité. Il coupait court aux tentatives des chauffeurs de lancer la conversation et ne s’inquiétait pas des déclics du compteur. Le taxi traversa Paris d’ouest en est, longea la gare Saint-Lazare, franchit la place de la République et s’arrêta non loin de Ménilmontant. L’avenue Jean-Aicard comprend un terre-plein central qui sépare deux chaussées étroites. Hippolyte Mas attendait sur un banc, un journal sportif dans les mains. C’était un homme de quarante ans tout juste. Maigre, les traits de son visage émacié et pâle montraient des rides creusées prématurément comme des sillons labourés par le soc d’une insatisfaction tenace. Il portait un costume bon marché d’un gris aussi gris que sa mine, sous lequel une chemise blanche à rayures violettes dépareillait totalement. Quelques retraités, bravant l’automne très avancé, jouaient à la pétanque avec une concentration variable. Certains commentaient les résultats de matches de football, les performances d’untel, la contre-performance d’un autre, les choix de l’entraîneur, stupides pour les uns, prudents pour les autres, « Démission ! » s’énerva un papy, gâpette bien enfoncée jusqu’aux oreilles, « Calme-toi, Raymond », conseilla un septuagénaire qui ramassait 9


une boule en s’aidant d’un aimant. On passait un temps infini à vérifier les distances au cochonnet avec un fil métallique qui se tirait et se rétractait autour d’un porte-clés. Thillot s’assit près de Mas, en laissant un large écart toutefois, sortit de son cartable la Gazette du palais et affecta de lire tout en observant les alentours. Quand le téléphone de son voisin sonna, Thillot serra les mâchoires de colère, se tourna vers lui et lança un regard assassin qui glaça le malingre quadra. Celui-ci fouilla fébrilement dans ses poches. Il finit par attraper le portable, qu’il retourna maladroitement en tous sens pour tenter de l’éteindre. L’appareil lui échappa des mains et tomba aux pieds de l’avocat, lequel se leva comme pour chercher un objet dans les poches de son manteau et en profita, dans une feinte inadvertance, pour écraser consciencieusement le motif de la sonnerie. Pas un bouliste ne remarqua la scène, ce qui soulagea Thillot dont l’œil de rapace guettait le moindre signe. Mas ramassa les débris. La carte SIM était entière ; il l’enfouit dans sa veste. Pas un mot ne fut échangé. Mas se savait en faute et ruminait son inconséquence : l’oubli des mesures de sécurité, l’interdit du téléphone, portable ou non, dans le cadre des opérations. Même chose pour Internet. L’organisation était parfaitement explicite. On se rencontrait dans des lieux publics de manière planifiée. Les contacts étaient précisés exclusivement à travers la boutique de Mas ou son stand de bouquiniste, le dimanche sur les marchés. De sorte que toute négligence de celui-ci, point focal dans la distribution des messages, devenait un risque majeur. Il en était honteux. Thillot se leva, Mas le suivit de quelques pas puis le rattrapa alors qu’il traversait la rue vers l’école supérieure de commerce. – C’est la première et dernière fois, Chétif. La discipline ne se discute pas. – Pardonnez-moi, Melchior, ça ne m’arrive jamais. Je ne sais pas ce qui m’a pris. – Ne cherchez pas. Respectez les règles. Vous m’énervez. Et nous n’avons pas encore commencé ! Je veux que vous organisiez 10


un déjeuner avec nous quatre, pour lundi prochain. Après-demain, jeudi, je veux rencontrer Marsouin seul. Le café au début de la rue de Phalsbourg. 15 h. Si ce n’est pas possible, vous m’avertissez par le canal spécial. Faites en sorte que cela soit possible. – Bien sûr, bredouilla Chétif en tremblant. Le canal spécial consistait à utiliser le forum du site Restos d’enfer et à porter des appréciations sur un restaurant ou un café, réel, dans lequel on souhaitait se retrouver. La note sur le service indiquait l’heure. Des amitiés en Suède permettaient d’utiliser des sites relais et de brouiller les adresses Internet. Une sécurité supplémentaire. Malgré ses quarante ans, Hippolyte Mas pour l’état civil en paraissait dix de plus. Conduit par un esprit rebelle et un laisser-aller de célibataire, il s’attifait de vêtements démodés et élimés tel un SDF, bien que son commerce de BD fût d’un fort honnête rapport. C’était chez lui une manière d’être, de vivre son physique ingrat. Il se trouvait laid et il ne se trompait pas. Il toussait très souvent. Ils prirent des directions opposées. Mas descendit la rue Oberkampf pour retourner à sa boutique, tandis que Thillot se dirigeait vers l’avenue de la République pour rejoindre le PèreLachaise. Il cherchait à se contenir : depuis quelques jours, la moindre contrariété le crispait au-delà de l’ordinaire. Ses mâchoires devenaient douloureuses. Il se prit à regretter le recrutement de Mas sur la recommandation pourtant de Robert Sournis, qui l’avait défendu naguère dans une affaire de violence politique ; il n’était que guetteur et Sournis avait été très adroit. Il n’écopa de rien ou presque. Marcher lui fit du bien. Il se racontait pour la millième fois les objectifs, les enjeux, l’ambition. Le groupe. Une continuité historique. Le Vietnam, l’Indochine devrait-on dire, l’Algérie et maintenant la France, CLN, trois lettres c’était bien, ni trop, ni trop peu, qui avaient fait l’objet d’un opiniâtre débat. Au début, la Coordination s’était entendue sur FLN, qui suggérait une référence forte aux combats des « aînés ». Mais le message fut discuté à cause de son ambiguïté, les inspirateurs d’hier seraient 11


peut-être les ennemis de demain, et du risque également de choquer tous ceux qui gardaient en eux la mémoire des horreurs et l’inaltérable affection pour les victimes. Ce fut le moment où un fait divers prit une importance politique majeure et l’usage généralisé du sous-entendu ne diminua en rien la fureur des foules. Un honnête plombier fut appelé un soir pour une fuite d’eau dans un appartement. Celle-ci menaçait déjà le logement du dessous ; on supplia l’artisan d’intervenir au plus tôt. Quoique submergé de travail, il céda et accepta de se déplacer toutes affaires cessantes. Il répara la fuite avec efficacité et montra un sens de la solidarité assez rare : devant le dénuement du logement de la famille qui y habitait, il refusa d’être payé. En retournant à sa camionnette, il tomba sur quatre jeunes du quartier qui lui barrèrent la route, puis le bousculèrent, l’insultèrent en riant très fort, plusieurs voisins les entendirent. Ensuite, ils le frappèrent avec une sauvagerie qui apparut lors de l’enquête seulement motivée par son faciès, car il n’avait pas d’argent sur lui. Il fut laissé inanimé, agonisant. Il passa la nuit dehors, sans que personne se porte à son secours. C’est une voiture de police qui le repéra lors d’une ronde. Transporté à l’hôpital, il fut toute une semaine entre la vie et la mort. Malgré les efforts d’une équipe médicale renforcée, il décéda. Louis Négrette était à trois mois de la retraite. Les témoignages de probité, de générosité, de ce célibataire sans famille, toujours prêt à rendre service, firent de lui le symbole de la victime de trop, de la persécution insoutenable, intolérable, qui régnait dans les quartiers. Bernard Thillot intervint alors dans le débat qui agitait la Coordination, ce dont il s’était bien gardé jusque-là, et proposa de rendre hommage au malheureux plombier, en prenant le nom de Comité Louis Négrette. L’idée en heurta plus d’un, surtout les partisans de la continuité anticolonialiste. Ils lui opposèrent la connotation du nom qui, évoquant le mot nègre, pouvait passer pour malintentionné vis-à-vis des Noirs de France. Pour la première fois, Bernard Thillot, d’un naturel suspicieux, laissa éclater sa colère en réunion, une de ces colères homériques dont il devint ensuite coutumier. Elle lui sortit du cœur sans 12


qu’il ait rien combiné. L’origine de sa rage fut que l’on s’avise, côté Lyon, que l’on ose, que l’on prétende, associer le cépage qui fait la grandeur d’honnêtes vins de Fronton, ce cépage qui donne ce cassis, ce jasmin, cette réglisse, il s’en étranglait à moitié, que l’on ose écraser ce beau nom de vigne sous le rouleau compresseur de la repentance, Afrique noire ou pas, tiens, il ne savait pas ce qui le retenait de démissionner ! Vous êtes parfaits en Précieuses ridicules. Ah, ça ! Capituler devant le politiquement correct ! Jamais. Laissez l’Afrique où elle est ; elle n’a rien à voir ! Il gagna. Les Lyonnais ne faisaient pas encore la loi. Le Comité Louis Négrette était né. On voulut, et on le déclara, que le nouveau nom soit chargé de l’espoir des décolonisations, du mouvement historique qui les avaient portées, avec au fond de lui, la certitude de la victoire, justement pour la raison historique qui avait soutenu les guerres précédentes ; c’était au tour de la France de se battre et, cette fois-ci, avec l’assurance d’être du bon côté, avec l’assurance que, comme les FNL ou FLN des deux fois précédentes, CLN vaincra.


Maurice Zytnicki

De chacun selon sa haine

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ne organisation clandestine, qui considère que la France est en voie de colonisation, s’inspire des arguments et des méthodes utilisés dans le passé par des mouvements de libération nationale. Les crimes et attentats perpétrés par ses membres attisent les tensions et les haines entre ceux qu’ils nomment les Français de Souche Européenne et les autres, les « colons », les « oppresseurs ». La manipulation des discours et des situations, la radicalisation des propos et des actes, provoquent le chaos social et l’affrontement généralisé, jusqu’au bord de détruire la fraternité, l’égalité et la liberté. Avec De chacun selon sa haine Maurice Zytnicki signe son troisième roman policier, un thriller politique inquiétant tant il est vraisemblable. Maurice Zytnicki est né à Paris, dans le quartier de Belleville. Il se partage aujourd’hui entre Paris et Toulouse. Il a déjà publié aux Éditions Loubatières Le Piège du Sang-de-Serp (2008) et Létal Rock (2010).

ISBN 978-2-86266-653-2

Photographie de couverture : DR

20 € 9 782862 666532


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