Ce Secret de la domination, onzième tome de L’Europe et la Profondeur, est peut-être le plus étonnant de tous les volumes du « grand récit » de Pierre Le Coz : pour ce que faisant cohabiter dans l’espace scripturaire d’un même livre une analyse en forme théologico-critique de la présente « Situation de l’Europe » – notamment face au processus récent et massif de l’implantation d’une religion nouvelle sur son continent – avec l’écriture d’un « grand roman époqual-autobiographique » – « Soldat et jeune fille souriant » – où l’auteur, revenant en une forme comme « auto-fictionnelle » sur la période située à la transition des xxe et xxie siècles, essaye de comprendre ce qui, dans le quotidien de celle-ci, a réellement et profondément changé – à savoir : rien de moins que le mode même de l’écoulement du temps – ; et changement qui a probablement constitué le plus grand bouleversement de toute l’histoire récente… dont la suite dès lors – ce que nous vivons aujourd’hui très pratiquement (et, pour l’immense majorité