Ici encore, comme dans ses précédents essais, l’auteur parvient à réaliser le mariage entre des considérations philosophiques ou théologiques parfois subtiles et d’autres qui, elles, relèvent de la vie la plus « ordinaire », voire même des débats qui animent l’actualité vulgaire-médiatique : c’est ainsi qu’on trouvera, à côté de l’examen de notions telles que la sainteté, ou « l’aventure poétique », ou l’accélération du temps, des analyses très approfondies de la « souffrance au travail », de la « fête » (de la conception que s’en font nos sociétés), de la « précarité » et du « bruit » (en tant que la nuisance la plus fondamentale de toute cette fantasmagorie), etc.