Entreprendre 140

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Novembre | Décembre 2007

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N° 140

RUIT LA CCI CONST ÔLE À QUERCYP

MINOTERIE L’industrie lotoise du blé

BLES DU LOT A T S E N N O B S LE VINGT ANS S R U E L T N E T FÊ



Pour en finir avec les vieilles lunes

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DOSSIER MINOTERIE, L’INDUSTRIE LOTOISE DU BLÉ

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ENTREPRISES

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CGSO La création graphique au grand air

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Roux & Denègre Dompteurs de lumière depuis 135 ans !

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Foies gras Martegoute Un envol bien maîtrisé

18-29 ENJEUX 18-19

Economie Lotoise Accélération de la croissance en 2006

20-21 Fiscalité locale Taxe professionnelle : les collectivités territoriales augmentent une nouvelle fois les taux 22-25 Les terminaux de cuisson Pour le plaisir des nouveaux consommateurs 27

Incitation aux économies d’énergie La société Garrigue pionnière dans le Lot

28-29 Collecte des eaux usées sur le Lot navigable Quatre ports bientôt équipés 31-35

INITIATIVES

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La CCI du Lot renforce sa présence en figeacois

32-34 Les Bonnes Tables du Lot fêtent leurs vingt ans 35

Dégustation au Gindreau le Cahors soigne sa présence en Asie

36-38 PLEIN CADRE 36-38 Atelier Creunier à Albas Les peintres de la lumière 40-55 L’ACTUALITÉ EN BREF 40

Repères Éco

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Tourisme

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Commerce

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Vient de paraître

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Formation Emploi

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Conjoncture

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Indicateurs

56-57 LES 20 ANS D’ENTREPRENDRE 2005-2007 : Le Lot peaufine ses atouts 58

Petites annonces

Entreprendre Bimestriel Chambre de Commerce et d’Industrie du Lot Quai Cavaignac - 46000 Cahors Tél. 05 65 20 35 48 Directeur de la Publication : Michel Bès Conception & réalisation : Campagne de Presse Régie publicitaire : Editions Bucerep, Philippe de Vriendt, 05 63 05 84 66 Photos : Pierre Lasvènes, Michel Camiade Mise en page : François Cadart Imprimerie : France Quercy / Cahors 402 N OCommission V E M B R E - paritaire D É C E M:B1 R E 2ADEP 007 ISSN : 0992 - 681 X Abonnement : 7,50 €

La CCI s’est engagée, voilà déjà plusieurs années, aux côtés de l’Union Patronale, dans des actions volontaristes visant à rapprocher l’Ecole de l’Entreprise. Cette démarche nous est toujours apparue importante au regard de l’impérieuse nécessité pour les jeunes d’accéder à une formation de qualité, qui reste le premier garant d’une insertion réussie dans la vie professionnelle. Un récent rapport de l’Assemblée Nationale sur le rôle des conseillers d’orientation permet de mieux mesurer les efforts qui doivent être portés. En 2007, on ne compte en France qu’un conseiller pour 3 550 élèves du second degré et les rapporteurs indiquent : « l’école d’une façon générale ignore encore trop souvent l’entreprise. Et la formation initiale des conseillers d’orientation aux métiers est très nettement insuffisante ». Au moment où ce rapport était rendu public, l’Union patronale et la CCI du Lot avaient entamé un cycle d’interventions dans les établissements scolaires en partenariat avec l’Inspection Académique, fortement impliquée dans cette action. L’un de ces rendez-vous fut l’occasion d’un bien triste constat : la réunion programmée dans l’un des principaux lycées lotois, plusieurs jours à l’avance, ne vit ni élèves ni enseignants. Chacun le devine, cette rencontre avait lieu durant la longue série de grèves dont le secteur public français est, hélas, coutumier. On ne peut que regretter le manque d’engagement – voire l’hostilité – de nombreux enseignants dès qu’il s’agit de sensibiliser des élèves sur leur avenir professionnel ou de les mettre en contact avec le monde de l’entreprise. C’est un bien mauvais service qui leur est rendu par des comportements où, hélas, l’idéologie n’est pas absente. Gageons que le système éducatif français parviendra enfin à se débarrasser de ses vieilles lunes pour permettre à nos enfants, comme dans tous les pays développés, de se présenter sur le marché du travail avec autre chose que des diplômes inadaptés et – surtout – une vision tronquée des entreprises. Jean-Pierre Lagane Président de la CCI du Lot

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DOSSIER

Mino L’industrie lotoise du blé a minoterie est assurément l’une des plus anciennes industries développées par l’homme, à telle enseigne qu’on a tendance à oublier l’origine de ce mot. En fait, le terme est un dérivé de « mine », ancienne unité de mesure des grains qui correspondait à environ 78 litres. Un « minot » était d’abord une « demie mine » avant de désigner ceux qui utilisaient cette mesure, à savoir les meuniers. En toute logique, on peut penser que la minoterie connaît une expansion continue et proportionnelle à la croissance de la population et de la consommation de farine. A considérer les chiffres, la minoterie lotoise n’a pourtant cessé de décliner depuis le début du vingtième siècle : le département comptait alors plusieurs centaines de moulins en activité ; il n’existait plus que 150 minoteries dans les années cinquante, une quinzaine en 1990 et elles ne sont plus que quatre aujourd’hui. Ce déclin n’est qu’apparent, car l’activité n’a cessé de progresser en termes de production. La France reste d’ailleurs le premier fabricant de farine en Europe et le premier exportateur mondial, devant les Etats-Unis. Les principaux enjeux pour cette profession sont aujourd’hui la hausse du prix du blé, qui a

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DOSSIER

oterie plus que doublé depuis l’an dernier et la gestion des contingents d’écrasement, apparus dès les années trente pour éviter les situations de surproduction. Portrait de l’une des plus anciennes industries du département.

La meunerie française en quelques chiffres • En 2005, les minoteries hexagonales ont écrasé 5,59 millions de tonnes de blé. La France occupe la première place des marchés européens et figure au premier rang mondial en termes d’exportation, devant les Etats-Unis. • 4,33 millions de tonnes de farine ont été produites, dont 67 % sont utilisées en panification. La boulangerie artisanale utilise environ 44 % du volume total. La boulangerie industrielle, la biscotterie, la biscuiterie et la pâtisserie industrielle constituent les autres débouchés majeurs.

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• Le chiffre d’affaires global du secteur atteint 1,38 milliard d’euros. • En Midi-Pyrénées, une cinquantaine de moulins disposent d’un plafond d’écrasement de 346 150 tonnes.

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DOSSIER LES MINOTIERS DU LOT

Les derniers spécialistes du grain à moudre En suivant le cours des rivières lotoises, il n’est pas rare de tomber sur les vestiges d’un moulin. Dans les années cinquante, on en recensait encore 150 écrasant leur contingent de céréales diverses, dont quelques-uns tendaient leurs voiles au vent, juchés sur les collines. En 1990, rentabilité et concentration obligent, ils n’étaient plus qu’une quinzaine. Aujourd’hui, seuls quatre minotiers exercent encore, contre vents et marées, l’un des plus vieux métiers de l’industrie humaine.

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ous les quatre sont situés au bord de l’eau, dans des décors parfois somptueux : deux côtoient les rives du Célé, les deux autres sont au bord de la Bave. Ce sont les survivants d’une activité meunière jadis vivace et diffuse, considérée comme l’une des plus anciennes du secteur agro-alimentaire dans le Lot. Pour ne prendre qu’un exemple remontant au début du 20e siècle, la seule vallée du Vers totalisait 21 moulins en autant de kilomètres... Glorieuse époque où le blé était une denrée noble, le fameux pain quotidien étant synonyme de subsistance. Au fil du temps, la consommation a bien changé, les aliments ont gagné en variété au détriment du pain. Soupçonné un temps de faire grossir, ce dernier a toutefois redoré son blason. Désormais, les boulangers, pâtissiers et biscuitiers n’hésitent pas à présenter une large gamme de produits, propres à séduire une large clientèle. Parallèlement, en amont, des organismes tels que l’ONIC, Office national interprofessionnel des céréales, ont accompli un gros travail de recherche agronomique pour sélectionner les meilleures variétés, riches en protéines naturelles, celles qui présentent les meilleures caractéristiques dans l’optique de la panification. Les minotiers lotois actuels sont les descendants de vieilles familles : certains disent repré-

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senter la huitième génération, sans afficher la certitude d’être précisément remontés à la source. Implantés au bord de l’eau, pilotant des moulins dont les bases de bâtis peuvent remonter au Moyen-âge, tous utilisent la fée électricité pour faire tourner leur affaire : cylindres modernes en fonte ou parfois meules de pierre à l’ancienne. Le courant d’eau, lui, ne sert généralement qu’à alimenter une turbine, laquelle fournit des kilowatts au réseau EdF. Quant aux blés, ils sont achetés en partie dans le Quercy Blanc, notamment quand ils sont destinés aux boulangers adhérents à la charte Croustilot : les agriculteurs lotois augmentent notablement leurs quantités disponibles grâce à ce label de qualité, dont le cahier des charges très strict intègre un rigoureux respect des normes d’hygiène et une traçabilité poussée. Le reste des besoins est couvert par des achats en provenance du Tarn, du Puy-de-Dôme, de l’Indre autour de Châteauroux. Les grains sont passés au séparateur pour sortir bien nettoyés, puis ils sont

ntingent Qu’est-ce qu’un co blé ? d’écrasement de

mouillés, laissés au repos 24 heures avant de passer sous les cylindres. La mouture consiste à séparer l’amande de l’écorce du grain de blé, à réduire cette amande en fines particules. Le grain est écrasé, puis le produit de cette mouture est envoyé sur un plansichter : ensemble de tamis superposés en mouvement permanent. La farine est extraite, tandis que le produit restant est renvoyé sur les cylindres pour être affiné. Ce processus se répète jusqu’à ce que la totalité de l’amande soit réduite en farine. L’écorce, séparée de l’amande, constitue le son. Quatre passages, en général, sont donc nécessaires pour obtenir une belle farine disponible en différents blutages : le type 55 dite boulangère, la 65 plus grise, la 80 ou même la 110 réservée aux adeptes d’un pain demicomplet. De même qu’un vigneron l’opère avec ses différents cépages, le meunier effectue ses assemblages en vue d’obtenir une farine de qualité optimale. Une fois remplis et pesés, les sacs (de 50 ou 25 kilos, bientôt de 40 sans doute) sont livrés directement aux professionnels, boulangers, pâtissiers et biscuitiers.

ur parus en 1935 po crasement sont ap le ba glo é cit Les contingents d’é pa une ca lèmes inhérents à si ain a oi répondre aux prob t-l cre Un dé nue excédentaire. la de e ell de mouture deve nu an n tio moulin, une limita en fixé, pour chaque risé à transformer to au t es ’il qu e dr ten blé de é um tit quan llation est so ise core, chaque insta en i ’hu rd s jou Au . farine blé pour les farine el d’écrasement de nu an d fon pla ce à e intérieure. ommation humain destinées à la cons

Inflation de la concurrence et des prix Dans ce domaine comme dans d’autres, la concurrence fait rage entre les petits indépendants

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DOSSIER LES MINOTIERS DU LOT

comme nos quatre lotois et les grands groupes nationaux. Avec leur puissante force de frappe, ces derniers peuvent proposer aux commerçants des aides à l’installation parfois mirobolantes. Pourtant, les minotiers de notre département ne semblent pas trop inquiets : leur principal souci est de trouver un repreneur, tant pour leur propre moulin que pour les boulangeries de villages. « Un moulin sans relève familiale est un moulin mort », ont-ils coutume d’annoncer. En rachetant des affaires en fin de course, leurs clientèles et leurs contingents d’écrasement (voir encadré), les quatre survivants ont les coudées un peu plus franches pour augmenter leur production. Enfin, on ne saurait mieux épouser l’actualité qu’en évoquant l’inflation galopante du prix du blé : alors qu’il tournait autour de 117 euros la tonne l’an passé, il atteint désormais les 265 euros, jusqu’à 290 euros pour les fabrications sous label Croustilot. Quant à la tonne de farine, qui était vendue autour de 550 euros, son prix s’élève aujourd’hui à 650 euros. Selon

Le moulin de Labathude

les professionnels de la meunerie lotoise, plusieurs explications justifient cette flambée : d’abord la demande mondiale en blés, boostée par des pays comme l’Inde et la Chine. A noter que dans ce dernier pays, la consommation de blé dépasse actuellement celle du riz... En outre, l’Australie a dû faire face à une forte sécheresse, réduisant ses récoltes. Par ailleurs, la population mondiale croît et ses besoins avec. Pour revenir à l’échelle hexagonale, les grandes plaines céréalières de la Beauce et de la Brie sont grignotées par un urbanisme galopant, de même que le Lauragais dans notre région Midi-Pyrénées. En somme, des motifs qui illustrent un mouvement de fond qu’il sera sans doute difficile de ■ contrecarrer dans l’avenir.

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Les quatre mousquetaire Michel Grépon, moulin de la Merlie à Sauliac-sur-Célé

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61 ans, le patron de la société des Moulins de Cabrerets s’apprête à passer le relais à son fils Jérôme, sixième génération de meuniers. Ancrée au départ à Labastide-Murat, où elle disposait d’un moulin à vent aujourd’hui en ruines, la famille s’est installée à Cabrerets dans les années trente. « Mon aïeul avait d’abord acheté la moitié du moulin avant de l’acquérir en totalité. Dépendant du château, il existait déjà en 1259. J’aimerais y établir un musée », déclare Michel Grépon. Amoureux du patrimoine et membre actif des Amis des Moulins, le professionnel n’en n’est pas moins un entrepreneur d’aujourd’hui, dirigeant la plus grosse minoterie du Lot. A son compte depuis 1970, il a acheté le moulin de La Merlie à Sauliac en 1997.

Aujourd’hui, il écrase bon an mal an ses 2 200 tonnes de blé acheté en coopérative ou à des marchands privés. 800 tonnes proviennent du département, dont la moitié sert à fabriquer la farine pour le label Croustilot. « Les quantités de blé produites dans le Lot augmentent grâce à la valorisation de 15 euros par tonne, au bénéfice des agriculteurs pour cette filière labellisée. Il y a vingt ans, je n’achetais que très peu ici », constate le meunier. Des cylindres en fonte du moulin de Sauliac, sortent quatre moutures différentes : des farines de type 55, 65, 80 et même 110 qui vont alimenter les boulangers-pâtissiers de la région. En complément, Michel Grépon travaille 50 à 60 tonnes de seigle par an. L’installation a été récemment rénovée à hauteur de

« J’ai beaucoup investi en dépit de l’enclavement »

300 000 euros. La plupart des courroies ont disparu au profit de 32 moteurs électriques, un par machines, qui font tourner le moulin chaque jour entre 7 h et 19 h. Agé de 35 ans, Jérôme Grépon se prépare à prendre la direction de l’entreprise qui compte cinq salariés, dont un meunier et deux chauffeurs. Pâtissier de formation, le jeune homme et son épouse Chantal ont ouvert une boulangerie à Cabrerets, face au moulin ■ ancestral, en avril 2007.

Didier Thamié, moulin de la Marcilhac-sur-Célé et de Mayrinhac-Lentour

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a société dirigée par Didier Thamié dispose de deux moulins à Mayrinhac-Lentour et Marcilhac-surCélé. Dans le premier, tournent toujours trois paires de meules en pierre broyant du sarrasin, du maïs et un peu de blé. « Nous avons de la demande en farine de meule : les boulangers la mélangent à l’autre pour sa saveur et sa couleur un peu plus marquées. Quelques épiceries nous achètent de la farine de maïs, par exemple pour les gâteaux locaux comme le millas », relève Didier Thamié. A Mayrinhac, l’entreprise commercialise aussi des aliments pour

animaux, des céréales, semences et engrais. Quant au son, une partie est destinée à nourrir les agneaux fermiers du Quercy. Mais le plus gros de l’activité minotière s’effectue à Marcilhac. En l’occurrence, ce site s’est beaucoup modernisé depuis 2003, puisqu’à l’époque il fonctionnait encore grâce à la force des eaux. Concrètement, 200 000 euros ont été consacrés à motoriser l’ensemble, changer les machines, installer des protections, répondre aux normes HACCP par des formations aux procédures de traçabilité notamment. Cet outil de travail performant

« Nous pouvons faire face à la concurrence des gros moulins »

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traite allègrement ses 1 600 tonnes annuelles dont 70 en qualité Croustilot. Les blés viennent du Quercy Blanc pour le label, puis du Tarn, du Puy-deDôme ou de l’Indre. Trois ou quatre salariés, sur un total de sept, assurent la bonne marche du moulin. Un commercial arpente le terrain jusque dans l’Aveyron limitrophe, et l’épouse de

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DOSSIER LES MINOTIERS DU LOT

es de la meunerie lotoise Didier Thamié se charge de la comptabilité de l’entreprise qui dégage un chiffre d’affaires de 1,5 million d’euros, dont environ un tiers est généré par l’activité de minoterie. Parallèlement,

deux turbines alimentées par le Célé apportent un complément de revenu non négligeable. Adhérent de la l’association MPMF (Moyenne et Petite Meunerie Française), dont il fut le vice-

président et qui regroupe quelque 120 moulins en France, Didier Thamié joue la carte collective pour des opérations d’achats groupés en sacherie, de pro■ motion ou de publicité.

Bruno Maillot, moulin de Vailles à Loubressac

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à encore, l’origine du moulin se perd dans la nuit des temps. De base très ancienne, frappé d’un blason au linteau, ce moulin aurait appartenu au seigneur de Castelnau. Implanté sur une dérivation de la Bave, sous le beau village de Loubressac, sa destinée est liée à la même famille depuis une date inconnue : quatre générations minimum. « On n’a pas vraiment fait de recherches, mais l’arrière-grand-père a acheté ici en 1920 », précise Bruno Maillot qui exploite l’affaire avec son frère Sébastien. Le moulin de Vailles a été

rénové l’an passé et dispose d’un contingent maximum de 2 600 tonnes. Il écrase des blés achetés en coopérative ou auprès d’un organisme stockeur. « Heureusement qu’il y a encore des marchands privés, ils assurent un meilleur suivi », commente le professionnel, dont les farines, conditionnées en 50 ou 25 kilos, fournissent une belle matière première aux boulangers et revendeurs dans un rayon de 60 kilomètres autour de ses bases, dans le Lot et jusqu’en Corrèze limitrophe. « Contrairement à certains, je n’accepte pas de cautionner les boulangers : c’est

« Nous avons développé une activité complémentaire »

trop risqué. Je préfère leur accorder des facilités de paiement quand c’est nécessaire », explique Bruno Maillot. A côté de la minoterie, l’entreprise Maillot et Fils vend les issues aux agriculteurs et a développé une activité de négoce : engrais, produits phytosanitaires, aliments pour le bétail, semences appor■ tent d’autres grains à moudre.

Yannick Amadieu, moulin de Bouscarel à Labathude

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ans un site somptueux, au cœur de la Châtaigneraie, le petit moulin de Bouscarel est entre les mains de Yannick Amadieu depuis 2004. A 31 ans, le jeune meunier est riche d’une dizaine d’années de pratique aux côtés de son père, lui-même ayant hérité l’affaire de plusieurs générations. Sur la Bave, ici modeste ruisseau très proche de sa source, ce moulin est bien sûr tout électrique mais travaille encore le sarrasin de production locale à la meule, ainsi qu’un peu de seigle et de maïs. Le minotier écrase 400 tonnes de blé par an, pour un contingent fixé à 448 tonnes : des céréales de différentes variétés mélan-

gées selon les goûts de ses clients. « Je travaille seul, et je tiens à rester petit : l’avenir me semble trop incertain. J’améliore mon équipement à mesure des possibilités, j’ai notamment acheté un camion 16 tonnes pour les livraisons », explique-t-il. Dès cinq heures du matin, Yannick Amadieu part en tournée, livre et visite ses clients boulangers de Figeac à Gramat, de Lacapelle-Marival à Biars. Vers 10 heures, retour au moulin où les cylindres sont mis en route pour huit heures environ. La grande menace, à ses yeux, ce sont ces gros moulins qui avancent leurs pions sur le marché en aidant les

« Il est essentiel d’entretenir un contact direct avec ses clients »

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jeunes commerçants à s’installer. « Mais nous disposons de nos propres armes : la qualité, la proximité, la confiance. C’est pourquoi je veux maintenir ce contact direct avec les clients et maîtriser mes marchés », ■ assure Yannick Amadieu.

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ENTREPRISES

CGSO

La création graphique au grand air

Affiches, panneaux, enseignes, décoration de véhicules… l’entreprise exploite tous types de support.

En 2001, Harry et Rachel Hammerschmidt ont pris deux options décisives : quitter la région parisienne et pour cela, créer leur propre entreprise de conception publicitaire. Six ans plus tard, ce qui s’apparentait à un défi est en voie de réussite, grâce en particulier à des marchés de marquage industriel, judicieusement décrochés au cœur de la Mécanic Vallée.

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mplanter une activité économique à Latronquière, dans la petite montagne lotoise aux pentes peuplées de bovins, peut sembler bien téméraire. Tenter le diable ? Non oser, tout simplement, en connaissance de cause. Dans sa vie précédente, Harry Hammerschmidt travaillait en qualité de photographe professionnel, pour le compte de laboratoires implantés en région parisienne. De temps à

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autres, lui et son épouse Rachel fréquentaient avec bonheur leur maison de vacances située à Sainte-Colombe, dans le Ségala lotois. Un beau jour de 2001, las des allers-retours, ils ont décidé de ne plus repartir. Ce qui ressemble à un coup de tête était en fait mûrement réfléchi. Une première étude du marché local laissait apparaître l’opportunité d’un créneau dans les domaines du graphisme

et de la publicité : les marquages sur tous supports, les panneaux et enseignes, les imprimés divers, constitueraient le fond de commerce de leur société baptisée Créations Graphiques du Sud-Ouest (CGSO). « La clé du succès c’est de proposer une palette de services la plus large possible, depuis la création graphique jusqu’aux tirages en petites quantités. Nous réalisons aussi des marquages

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ENTREPRISES marquer les emplacements des bateaux dans les ports, d’autres à identifier les défunts dans les cimetières... Une commande récente, en cours de réalisation, porte sur près de 2 000 pièces. « C’est un marché intéressant car nous pouvons étaler le travail sur plusieurs mois », souligne le chef d’entreprise.

Des projets de développement technique et commercial

Harry Hammerschmidt pilote sa machine à graver des plaques industrielles, tandis que son épouse Rachel prépare les lettres des pochoirs.

sur textiles, des autocollants sérigraphiés, des dépliants et affiches, des objets publicitaires, des décorations de véhicules ou de vitrines, des calendriers personnalisés en fin d’année », recense le jeune dirigeant.

La gravure au service des industriels En parallèle, Harry Hammerschmidt s’est intéressé à un autre marché, celui des entreprises industrielles implantées dans la Mécanic Vallée. Pourquoi ne pas proposer à ces dernières de la gravure leur permettant d’identifier leurs pièces, des plaques signalétiques ou encore des faces avant imprimées pour des bancs d’essais ? « Dans cette perspective, j’ai équipé mon atelier d’une graveuse pilotée par ordinateur. Elle a précédé le parc de photocopieuses couleurs et la

CGSO en bref • SARL fondée en 2001 à Latronquière par Harry Hammerschmidt. • Marchés : 40 % gravure industrielle, 35 % panneaux et enseignes, 25 % partagés entre imprimés et marquages d’objets publicitaires.

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machine à découpe dont je me sers également désormais », explique-t-il. De fait, la gravure au service des industriels représente aujourd’hui 40 % de son activité. Entre Figeac et le bassin de Saint-Céré-Biars, des entreprises comme R2Méca, FM Aéro et Ratier Figeac font appel à CGSO. Précisons que la petite unité de Latronquière est seule, entre Toulouse et Limoges, à proposer ce type de prestations. Dans l’avenir, le chef d’entreprise compte également étendre son rayon d’action sur les régions Auvergne et MidiPyrénées. Seul obstacle potentiel au développement, sa position géographique un peu enclavée, surtout en regard de délais de livraison toujours plus serrés. « Sur la zone que nous desservons actuellement, nous utilisons les services de la société de messagerie Cazard, basée à Latronquière. Elle assure des liaisons quotidiennes Figeac-Saint-Céré-Figeac-Aurillac. Mais si nous allons plus loin, il faudra résoudre ce problème », analyse lucidement Harry Hammerschmidt. Enfin, autre activité atypique, celle qui a été mise en place dès 2002 par l’intermédiaire d’un installateur de machines : CGSO expédie régulièrement à un client guadeloupéen des plaques gravées. Certaines servent à

Aujourd’hui, CGSO se trouve à la croisée des chemins : seul à la barre, assisté à mi-temps par son épouse Rachel - par ailleurs chargée de secteur pour l’ADMR (Association du service à domicile), l’entrepreneur ne peut assumer qu’un minimum de démarche commerciale. « J’ai utilisé un temps les services d’un VRP, mais j’ai vu mes marges fondre comme neige au soleil », constate-t-il. Alors une simple présence est assurée depuis deux ans sur les foires de Figeac et Villefranche-de-Rouergue pour des clientèles concernées par la publicité sous toutes ses formes. Mais il sera indispensable de fréquenter quelques salons professionnels et de développer un site Internet pour séduire davantage d’industriels dans le secteur des marquages. Par ailleurs, il faudra à terme investir dans la gravure chimique, le laser, afin de répondre à toutes les exigences de délais comme de qualité, et satisfaire les demandes en 3D. « Bientôt nos emprunts en cours vont arriver à terme, ce qui nous permettra d’acheter du matériel performant », conclut ■ Harry Hammerschmidt.

Action de la CCI du Lot CGSO s’est rapprochée des services de la CCI pour obtenir des fichiers dans les secteurs qui l’intéressent, ainsi que des conseils pour le montage de dossiers de demande de financement. L’entreprise fera par ailleurs prochainement appel à la Chambre consulaire pour des formations, axées notamment sur la création de sites Internet.

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ENTREPRISES

Roux & Denègre Dompteurs de lumière depuis 135 ans ! Spécialisée dans le store depuis 1872, la maison familiale Roux et Denègre a habilement suivi les évolutions du métier. L’atelier vient d’être agrandi, réorganisé et équipé de machines à souder les bâches synthétiques. Fort de ses antennes commerciales à Cahors et à Brive, Jean-Louis Denègre pilote avec métier son affaire depuis le siège basé à Actipôle, sur la commune de Saint-Laurent-les Tours.

L’ingéniosité, clé du succès depuis plus d’un siècle Dès le départ, en 1872, les entreprenants MM. Saint-Chamant et Roux faisaient preuve d’inventivité avec leurs ferrures pour stores. Vers 1910, les techniciens concevaient un boîtier avec renvoi d’angle pour faciliter le treuillage. En 1914, Louis Roux imaginait les treuils à roues et vis sans fin. En 1919, Roger Denègre mettait au point des bras de parallélogrammes. En 1960, c’est au tour de Pierre Denègre d’apporter sa contribution à cette ingénieuse lignée : il met au point un des premiers moteurs pour store, ancêtre du moteur actuel. Certains sont encore en fonctionnement et les pièces détachées sont toujours disponibles à Saint-Céré.

La Médiathèque de Cahors et le Tribunal de Brive.

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e soleil brille pour tout le monde certes, mais il faut savoir s’en protéger en filtrant ses rayons potentiellement ravageurs. Tamiser avec élégance la lumière naturelle est le métier de l’entreprise Roux et

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Denègre depuis 1872. C’est dire si l’expertise en ce domaine est au-dessus de tout soupçon. A tel point qu’aujourd’hui, les spécialistes de Saint-Laurentles-Tours ne craignent pas de se brûler les ailes en s’engageant dans de nou-

veaux défis. Un exemple parlant, la Médiathèque du Pays de Cahors et son immense façade vitrée de profil courbe. « En plaçant à l’intérieur des stores réfléchissants, nous avons réussi à diminuer la chaleur ambiante de 8° à 10° au plus fort de l’été », constate Jean-Louis Denègre. On imagine le gain de confort que cela représente pour ceux qui y travaillent comme pour ceux qui la fréquentent. Fabricant historique, pionnier dans son domaine, l’atelier lotois conçoit ses systèmes et maîtrise tout des produits qu’il vend : technique des mécanismes, travail des toiles, marquages, impressions de graphismes et logos... Pas étonnant donc que son expertise fasse la différence auprès des commer-

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ENTREPRISES

Roux & Denègre en bref • Entreprise fondée en 1872 à Saint-Céré par Antoine SaintChamant et son gendre Louis Roux. • Surface couverte à Saint-Laurentles-Tours : 720 mètres carrés, hall d’exposition et ateliers. • Deux antennes commerciales à Cahors et Brive. • Effectifs : 11 personnes.

L'entreprise maîtrise l'ensemble des techniques, depuis les mécanismes jusqu'à l'impression et au marquage des toiles.

çants, des professionnels, des administrations et des particuliers. Le secteur tertiaire, notamment, fait de plus en plus appel à l’entreprise pour des chantiers importants, comme récemment celui du Tribunal de Brive ou encore de l'Hôpital de Cahors au printemps 2007. « Il s’agit de gros marchés, où est avant tout recherchée la qualité du travail et l’efficacité du service après-vente », remarque le dirigeant. A cheval sur les régions Limousin et Midi-Pyrénées de par son implantation historique, Roux et Denègre s’est offert un bâtiment neuf en 1995, sur la zone Actipôle. Dans le hall, sont exposés quelques échantillons montrant une partie du savoir-faire maison. La partie atelier est à l’arrière-plan et sa surface vient d’être portée à 720 mètres carrés. Un gros effort est porté sur ces coulisses essentielles, puisque tout y est en voie de réorganisation : le magasin des pièces détachées, soit 600 références ; le doublement de la surface dédiée à la confection-couture, avec l’arrivée de nouvelles machines à souder les toiles synthétiques. Bref, l’heure est à l’optimisation des processus dans l’objectif de mieux répondre encore aux nécessités de l’aprèsvente. Désormais, deux vitrines commerciales assurent une présence visible par toutes les clientèles : Cahors depuis 1998 et Brive depuis

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2003. « J’ai eu la chance de trouver un local en plein centre-ville de Brive, une telle opportunité ne se refuse pas », glisse Jean-Louis Denègre.

Une croissance accélérée Le chiffre d’affaires, lui, s’est logiquement développé en proportion des stratégies de conquête : il a été multiplié par quatre en l’espace de douze ans. De même pour les effectifs, passés de huit professionnels à onze. « Aujourd’hui, notre souci n’est pas le développement de notre clientèle, mais plutôt la stabilisation de l’activité. Nous avons grandi très vite, il faut maintenant installer l’entreprise dans son rythme de croisière. Par ailleurs, nous nous sommes recentrés sur notre vrai métier », reconnaît JeanLouis Denègre. Appartenant au groupement Technostor, la société bénéficie d’un réseau de fournisseurs, d’un support médiatique sous la forme de magazines publicitaires et d’un espace Internet. Quant au métier proprement dit, il évolue à mesure des avancées du confort domestique : les stores intérieurs sous toutes leurs formes, faciles à manœuvrer, deviennent de véritables éléments de décoration. Ils occultent les vérandas, les châssis de

Jean-Louis Denègre.

toitures, ils s’adaptent aux pièces arrondies. En équipement extérieur, l’offre conjugue bien-être et élégance tandis que les mécanismes se font oublier. Depuis peu, les volets motorisés sont de plus en plus demandés par personnes âgées. Autre secteur permettant à l’entreprise de renforcer ses positions, le marquage sur lambrequin, la partie du store visible de la rue. Tout commerçant veut être identifié par son nom, son activité, son logo, son graphisme. « Pour mieux travailler ce domaine, nous allons acquérir une machine de transfert à chaud. Nous pourrons alors auto-coller l’élément graphique directement sur le tissu », précise le chef d’entreprise. Seul fabricant dans le Lot sur ce créneau, se partageant l’activité avec un autre fabricant en Corrèze, l’entreprise Roux et Denègre maintient fermement le cap. Fidèle à sa longue histoire, elle continue à innover tout en assurant chaque pas avec le pragmatisme et la discrétion qui conviennent ■ à la réussite.

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ENTREPRISES

Foies gras Martegoute en bref • Fondé en 2000 par Philippe Martegoute. • Production annuelle : 100 000 canards de souche mularde. • Surface du site de Salviac (transformation et vente) : 900 mètres carrés. • Effectifs : 17 salariés, dont 3 en production, 10 en transformation, 4 commerciaux. 3 recrutements prévus à court terme. • Chiffre d’affaires : 2 millions d’euros en 2006. Progression d’environ 40 % par an. • Répartition de la clientèle : deux-tiers de professionnels (grandes surfaces, boutiques partenaires...), un tiers de particuliers.

Foies gras Martegoute Un envol bien maîtrisé Jeune entreprise née en 2000, adossée à l’exploitation familiale, les Foies Gras Martegoute ont choisi de limiter leur production annuelle à cent mille canards, afin de privilégier la qualité. Installée depuis l’été dans des locaux esthétiques et confortables, la société s’est dotée d’une boutique alléchante. A la belle saison, les gourmets de passage sur l’axe Gourdon-Fumel peuvent déguster en plein air sous les arbres.

L

a ferme Martegoute est bien connue à Salviac : entre Quercy et Périgord, elle assumait autrefois son rôle en polyculture élevage, touchant un peu à tout : vaches, noix, bois,

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tabac... mais pas aux canards. Depuis l’an 2000, Philippe Martegoute a changé de braquet et élève bon an mal an cent mille volatiles. L’exploitation familiale a donc servi de rampe de lancement à

une reconversion bien pensée, puis maîtrisée dans les règles de l’art. Jusqu’en novembre 2006, le jeune chef d’entreprise dirigeait en parallèle une société de génétique porcine implantée à Cazals, avant de se résoudre à opérer un choix : production, transformation et vente des canards montant en puissance et exigeant de lui une présence permanente. « J’avais très envie de créer ma propre société, en prenant d’emblée l’option de la qualité. Les temps m’ont donné raison, puisque depuis 2003, année où nous avons racheté l’atelier-relais à la mai-

ENTREPRENDRE 140


ENTREPRISES

Philippe Martegoute

rie, notre chiffre d’affaires progresse de 40 % à chaque exercice », annonce Philippe Martegoute. Cette qualité, comment la définit-il précisément ? D’abord en hébergeant des canetons, de souche traditionnelle mularde, dès le jour de leur naissance. Trois semaines en poussinière, puis quinze dans les parcs de plein air où les volatiles sont alimentés en maïs roux du Sud Ouest garanti sans OGM, apportent à la viande sa maturité synonyme de goût. « Le gavage, facteur de qualité du foie, est plus long de 50 % que celui des produits industriels. Nos canards atteignent un poids de 4,5 kilos de viande, avec un foie de 500 grammes qui nous convient très bien. Il est très goûteux et classé en catégorie extra », précise le dirigeant, dont les fleurons commencent à se distinguer au Concours général agricole. En corolaire, il tient à maîtriser sa production : pas plus de 100 000 volatiles par an, abattus à Villefranche-deRouergue, soit une niche confortable entre le petit producteur et les grosses entreprises privilégiant le volume. Une politique volontaire, qui autorise de ne rien céder à l’excellence tout en pratiquant des prix corrects, sans casser les marges.

Distribution directe et indirecte Une fois traitées dans l’atelier de Salviac par une dizaine de spécialistes, les conserves partent vers plu-

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sieurs filières : les deux-tiers iront rejoindre les rayons des grandes surfaces, notamment le groupe Casino ou les enseignes Champion et Intermarché. Trois cent clients professionnels démarchés par quatre commerciaux, et des boutiques de partenaires-revendeurs commercialisent également ces produits. Par ailleurs, le tiers restant de la production est diffusé directement auprès des particuliers via les deux boutiques maison de Salviac et Cahors. Parallèlement, la vente par correspondance devient de plus en plus importante. En particulier, du fait que l’entreprise a installé sur place, voici quatre ans, un petit restaurant de plein air. Dès les beaux jours, de nombreux visiteurs s’arrêtent, passent par la boutique de produits régionaux et s’attablent sous les arbres. « C’est une formule qui rencontre un très gros succès. Les gens découvrent nos produits, des grillades à base de canard, et achètent en boutique. Il faut dire qu’au cœur de l’été, il passe sur cet axe Gourdon-Fumel environ 12 000 véhicules par jour », se félicite Philippe Martegoute. Le fichier clients ainsi constitué affiche un taux de retour évalué à 15 %, ce qui en dit long sur la satisfaction des consommateurs. Régulièrement, le site de Salviac organise des foires au gras : au moment des vacances de Toussaint, en février et pour Pâques. Car beaucoup de gourmets, dont des jeunes, se remettent à cuisiner le gras.

Une boutique épicurienne Le magasin, joliment agencé et garni de mille produits gourmands du terroir, est très séduisant. Le rayon vin rassemble le « top ten » des grands cahors, ceux que Philippe Martegoute tient à défendre contre vents et marées. Cette boutique aux allures d’épicerie fine a pu être aménagée grâce à une extension de 500 mètres carrés des locaux de l’entreprise durant l’été 2007. Au plan des projets, les idées se bousculent mais les priorités sont établies :

Les locaux de l’entreprise, à Salviac.

Une boutique aux allures d’épicerie fine.

construire une conserverie, et peutêtre à plus longue échéance se doter d’un abattoir. « Nous souhaitons mieux valoriser la viande, et pas seulement les foies. Pour cela, il faudra investir », estime le dirigeant. Enfin, cet entrepreneur-né vient de mettre un nouveau fer au feu dans un tout autre domaine, puisqu’une station-service automatisée (paiement par carte bancaire) va prendre place sur son terrain en bord de route, à deux pas de son entreprise. « Je serai exploitant indépendant, sans lien avec les grands groupes pétroliers », explique Philippe Martegoute, dont l’initiative devrait être appréciée par les automobilistes, sachant que depuis la fermeture de la pompe à essence de Salviac, il n’y avait plus la moindre opportunité de remplir son réservoir ■ entre Gourdon et Fumel.

Action de la CCI du Lot L’association Quid a accordé à l’entreprise Foies Gras Martegoute un prêt d’honneur d’aide au démarrage d’un montant de 7000 euros.

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PUBLI REPORTAGE

Commerce Cahors,

le cœur battant du Lot Le Président de l’association Cahors Actif est catégorique : le centre historique de la ville est le premier pôle commercial du département, avec 300 commerces implantés sur dix hectares. En 2007, l’association des commerçants cadurciens a multiplié les initiatives pour garantir aux clients la meilleure qualité de service, chaque fois avec le soutien de la Banque Populaire Occitane. Explications.

«

Ne cherchez pas plus loin le plus grand centre commercial du Lot : il est ici ; c’est le centre ville de Cahors ». L’enthousiasme du Président de l’association Cahors Actif s’appuie sur des chiffres : « plus de 300 commerçants sont présents sur cette aire historique de 10 hectares, explique François Sol. Les Cadurciens et les touristes ont accès au centre de Cahors à l’ensemble des types de commerces, ce qui est devenu un atout rare dans les villes de taille moyenne. Il faut en prendre conscience et le faire savoir. Pour cela, les outils les plus efficaces restent la solidarité et l’esprit d’équipe ». En l’occurrence, l’équipe de Cahors Actif compte aujourd’hui 130 membres, commerçants, artisans, prestataires de services ou représentants des professions libérales.

Des rendez-vous appréciés Leur solidarité se forge d’abord dans l’action et le bilan de l’année 2007 est de ce point de vue éloquent. En janvier, Cahors Actif a récompensé plus de quarante participants du grand jeu de Noël organisé durant les fêtes de fin d’année. Le plus chanceux des 2 121 joueurs était alors reparti avec une Peugeot 107. Au début de l’été, l’association a innové en organisant la première nuit des soldes. Le 29 juin dernier, une dizaine d’orchestres étaient à l’œuvre aux carrefours stratégiques du centre ancien, tandis que la plupart des commerçants jouaient le jeu en restant ouverts jusqu’à 23 heures. Quelques semaines plus tard, Cahors Actif s’engageait à nouveau pour conforter son partenariat avec le Cahors Blues Festival, qui avait lieu du 17 au 21 juillet. Pour préparer l’événement Laurence Vitrat, Vice-présidente, et François Sol, Président de Cahors Actif.

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ENTREPRENDRE 140


PUBLI REPORTAGE

Pari gagné pour l’association, dont la première Nuit des Soldes a remporté un franc succès.

Cette année encore, de nombreux cadeaux récompenseront les gagnants du concours de Noël.

musical de l’été 2007, Cahors Actif a notamment distribué aux commerçants de la ville des supports publicitaires et des décorations aux couleurs du festival. « Il est essentiel d’organiser des rendez-vous réguliers pour faire la preuve du dynamisme du commerce de centre ville, mais le travail de fond est mené chaque jour en privilégiant une relation commerciale et humaine de qualité », explique François Sol. Disant cela, ce dernier ne cache pas sa conviction : ce qui reste possible à Cahors est devenu plus difficile dans les grands centres urbains. Le Président de Cahors Actif peut effectivement parler en connaissance de cause : il a dirigé une brasserie-tabac parisienne durant plusieurs années avant de revenir dans son Lot natal.

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Une fin d’année en beauté « L’association va encore monter en puissance à l’occasion des fêtes de fin d’année, annonce François Sol. Audelà du grand jeu de Noël, 200 sapins et des tapis rouges orneront les magasins de la ville, tandis que les rues bénéficieront d’animations musicales, d’un éclairage renforcé et d’un espace de jeu mobile. Enfin, chacun pourra être pris en photo dans un décor aménagé au rez-de-chaussée de la mairie et emporter le tirage. Ces actions indispensables ne pourraient pas être menées sans l’engagement ■ de nos membres et de nos partenaires ».

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ENJEUX ÉCONOMIE LOTOISE

2006 accélération de la croissance L’année 2006 a permis à l’économie lotoise d’atteindre des résultats records dans plusieurs domaines : la croissance du chiffre d’affaires (+ 5,2 %), des investissements (+ 42,6 %) ou de la productivité (196 000 euros par salarié, contre 190 000 en 2005). Cela étant dit, les entreprises du département ont dû faire face à la forte augmentation du coût des matières premières, qui a pénalisé leur résultat net et a limité la progression de l’emploi salarié. Explications.

L

’économie lotoise a renoué avec une croissance forte. En 2006, le chiffre d’affaires a progressé de 5,2 %, soit la meilleure performance des cinq dernières années. Après le résultat négatif enregistré en 2003 (– 0,5 %), c’est donc la troisième année consécutive de hausse pour le département, selon les résultats de l’enquête menée par la CCI du Lot auprès de 156 entreprises.

Evolution du résultat net (2002-2006) Année 2002 2003 2004 2005 2006

Résultat net (%) - 29,9 + 10,1 - 19,7 + 20,9 + 1,8

Evolution du chiffre d’affaires (2002-2006) Année 2002 2003 2004 2005 2006

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Chiffre d’affaires (%) + 0,5 - 0,5 + 2,8 + 4,2 + 5,2

Si la quasi-totalité des indicateurs est au vert, l’optimisme doit pourtant être pondéré par la forte dégradation du résultat net moyen des entreprises considérées : alors que l’année 2005 avait été excellente de ce point de vue, avec une progression de 20,9 %, l’année 2006 est marquée par une très faible croissance du résultat net (+ 1,8 % seulement).

Un niveau d’investissement record Hormis cette réserve, l’économie du département confirme que l’embellie amorcée en 2004 correspond à une tendance lourde. L’évolution la plus remarquable est sans conteste celle de l’investissement : il a progressé de 42,6 % en 2006, ce qui confirme que les entreprises lotoises ont fortement renouvelé et modernisé leur outil de travail. Cet effort explique d’ailleurs en grande partie la modeste progression du résultat net. L’amélioration concerne également les deux indicateurs majeurs que sont la valeur ajoutée (+ 6,1 %) et la productivité : le chiffre d’affaires par salarié atteint en effet un niveau de 196 000 euros. Il faut rappeler qu’il n’était que de 187 000 euros par salarié en 2004 et de 190 000 euros en 2005.

Evolution de la valeur ajoutée (2002-2006) Année 2002 2003 2004 2005 2005

Valeur ajoutée (%) - 2,4 + 1,0 + 3,4 + 5,3 + 6,1

ENTREPRENDRE 140


ENJEUX ÉCONOMIE LOTOISE

TAUX DE CROISSANCE du chiffre d’affaires par secteur de 2002 à 2006 Secteurs :

Industrie

BTP

Commerce Grande Hôtels/ Transports Concessions Grosses de gros distribution Restaurants Auto entreprises

Ensemble

Année

CA

CA

CA

CA

CA

CA

CA

CA

CA

Taux de

2002

+ 4,3

- 6,7

+ 1,8

+ 4,8

+ 2,6

+ 0,5

- 0,5

- 3,7

+ 0,5

croissance

2003

- 0,4

- 0,4

- 1,0

+ 3,2

- 1,1

+ 8,3

- 1,9

- 2,7

- 0,5

(%)

2004

+ 5,5

+ 5,1

- 1,3

+ 1,0

- 2,5

+ 2,4

+ 3,6

+ 3,7

+ 2,8

2005

+ 6,6

+ 7,2

+ 2,3

+ 3,6

+ 0,9

+ 4,8

+ 1,5

+ 4,3

+ 4,2

2006

+ 11,0

+ 11,0

+ 2,7

+ 4,3

- 0,1

+ 4,0

+ 4,0

+ 2,7

+ 5,2

(évolution en %)

Evolution des investissements (2002-2006) Année 2002 2003 2004 2005 2006

Investissements (%) - 16,7 - 28,4 - 2,9 + 7,1 + 42,6

L’industrie et le BTP au premier rang Les taux de croissance affichés par les secteurs de l’industrie et du BTP ont atteint des niveaux rarement égalés depuis la création de cette enquête annuelle : + 11 % pour l’un comme pour l’autre. Les niveaux de croissance supérieurs à 10 % sont suffisamment rares en Europe pour être justement salués. Au-delà, si l’on considère les huit secteurs d’activité observés par la CCI, on constate que seule l’hôtellerie-restauration enregistre un léger recul (- 0,1 %). Toutes les autres activités sont en progression : + 4,3 % pour la grande distribution, + 4 % pour les transports et les concessions automobiles, + 2,7 % pour le commerce de gros et les grandes entreprises.

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Enfin, on peut remarquer que cette conjoncture favorable n’a pas permis une évolution proportionnelle de l’emploi salarié, qui ne progresse que de 1,7 % (contre 5,2 % pour le chiffre d’affaires). Plusieurs facteurs expliquent cette différence. D’abord, malgré la modeste augmentation des effectifs, la masse salariale augmente de 4,7 %, soit quasiment autant que le chiffre d’affaires. Ensuite, ce surcroît d’activité a été en partie compensé par des gains de productivité. Dans tous les cas, les entreprises lotoises ont su s’adapter à l’augmentation généralisée du coût des matières premières : la marge brute sur achats a une nouvelle fois progressé en 2006 (+ 3,7 %), mais sensiblement moins que le chiffre d’affaires.

Evolution de l’emploi salarié

Evolution du chiffre d’affaires par salarié (2002-2006) Année 2002 2003 2004 2005 2006

CA/salarié 192 000 € 188 000 € 187 000 € 190 000 € 196 000 €

Le panel observé L’échantillon étab li par la CCI du Lot comprend 156 entreprises, employant 6 802 salariés. Elles réalisent au total un chiffre d’affaires de 1 335 millions d’euros.

(2002-2006) Année 2002 2003 2004 2005 2006

Emploi salarié (%) + 2,0 + 0,4 + 0,2 + 0,6 + 1,7

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ENJEUX FISCALITÉ LOCALE

E X TA e l l e n n o i s s e f o pr

mentent g u a s e l a i r o ités territ velle fois les taux v i t c e l l o c s le une nou

S

ur les cinquante principales communes du Lot, 27 ont une nouvelle fois augmenté leur taux de taxe professionnelle, ce qui signifie par définition que les 23 autres ont maintenu ou diminué la pression fiscale sur les entreprises. A considérer les évolutions de l’année précédente, on peut estimer que les collectivités territoriales font aujourd’hui preuve de davantage de modération. Peut-on pour autant parler d’un retour à la raison ? En fait, il apparaît tout d’abord que la généralisation des intercommunalités (96 % des communes lotoises sont désormais concernées, alors que la proportion n’était que de 50 % en 1997) a limité la concurrence fiscale au sein des différents bassins d’emploi. Sept communautés de communes, soit près d’un tiers, ont ainsi adopté une taxe professionnelle de zone.

Au vu de l’évolution des taux de la taxe professionnelle en 2007, il semble que les collectivités territoriales lotoises aient pris conscience des dégâts engendrés par une hausse inconsidérée de la pression fiscale sur les entreprises. Cette année, près de la moitié des cinquante premières communes du département ont en effet maintenu ou réduit leur taux. Pour autant, dans la durée, les entreprises sont globalement 43,37% d’augmentation en 10 ans : confrontées à une forte presÉvolution de la Taxe Professionnelle collectée dans le Lot de 1997 à 2007 sion puisque le montant de la Évolution Évolution annuelle 1997 2007 % / N-1 1997-2007 moyenne taxe professionnelle collectée Nombre d’assujettis à la TP 10 812 12 176 + 0,63 + 12,62% + 1,26% a progressé de 43,37% au cours Produit de la TP collectée dans le Lot 44 637 420 63 995 139 + 6,14 + 43,37% + 4,34% des dix dernières années. Sources : Direction des Services Fiscaux du Lot. Taux de taxe professionnelle des principales villes de la Région MidiPyrénées et des départements limitrophes du Lot (2005-2006-2007) (Déterminés et votés par les Conseils municipaux des villes correspondantes) DÉPARTEMENTS

Ariège Aveyron Haute-Garonne Gers LOT Hautes-Pyrénées Tarn Tarn-et-Garonne Cantal Corrèze Dordogne Lot-et-Garonne

20

Taxe Professionnelle

Foix Rodez Toulouse Saint-Gaudens Auch Cahors Figeac Tarbes Albi Castres Montauban Aurillac Brive Périgueux Bergerac Agen Villeneuve-sur-Lot

2005

2006

2007

18,52 19,67 19,16 16,12 22,83 17,77 17,57 18,30 22,44 20,20 18,02 17,14 20,16 18,13 16,32 16,79 19,85

18,51 19,28 19,49 16,07 23,44 17,67 18,16 18,09 22,50 20,16 18,02 17,01 19,92 18,16 16,29 16,88 19,53

18,49 18,90 19,69 16,02 23,90 18,67 18,31 18,61 22,41 20,03 18,02 16,89 19,78 18,00 16,25 16,96 19,36

Des écarts importants subsistent toutefois entre les différents territoires : le taux est de 19,68 à Cazals et de seulement 9 à Capdenac. En l’occurrence, on peut noter que Capdenac reste avec Rocamadour la seule commune importante du département à ne pas avoir intégré une intercommunalité.

Une concurrence désormais interrégionale Au-delà, l’expérience de ces dernières années a permis aux collectivités de mieux appréhender les dégâts causés par une forte hausse de la taxe professionnelle : non seulement elle pénalise l’attractivité des territoires mais, de plus, elle peut menacer le maintien des activités en place. Pour rappel, une part de la taxe professionnelle est définie par les conseils régionaux et, en la matière, Midi-Pyrénées est avec le Languedoc-Roussillon l’une

ENTREPRENDRE 140


ENJEUX FISCALITÉ LOCALE

des deux régions du sud de la France ou cette part est la plus élevée. De ce point de vue, le Lot se trouve directement concurrencé par les départements limitrophes de l’Aquitaine et du Limousin (le Lot-et-Garonne, la Dordogne, la Corrèze et le Cantal). Par ailleurs, on constate que parmi les 12 départements de MidiPyrénées ou limitrophes du Lot, seuls l’Aveyron et le Tarn ont décidé de ne pas augmenter le taux de taxe professionnelle (pour la part déterminée par les conseils généraux). En d’autres termes, la concurrence fiscale n’oppose plus les communes d’un même canton mais les départements entre eux et, plus encore, les régions. Un chiffre résume à lui seul l’évolution de la pression fiscale au cours des dix dernières années, celui de la collecte de la taxe professionnelle : elle a quasiment atteint 64 millions d’euros en 2007, contre 44,6 millions en 1997. Cela représente une augmentation de 43,37 %, sans commune mesure avec la progression du chiffre d’affaires des entreprises du département. Enfin, il faut rappeler que le Lot détient un triste record concernant une autre taxe, celle du foncier non bâti : le taux est de 109,54 pour le département (avec des extrêmes de 151,26 à Cahors ou de 162,67 à Figeac), alors qu’il n’est que de 54,83 dans l’Aveyron ou de 49,20 dans les Hautes-Pyrénées.

Départements une hausse généralisée Taux de Taxe professionnelle des départements de la Région Midi-Pyrénées et limitrophes du Lot (2006-2007) (Déterminés et votés par les Conseils généraux départementaux) Départements

Taxe Professionnelle 2006 2007 LOT ET GARONNE 10,10 10,10 DORDOGNE 9,91 10,11 HAUTE-GARONNE 11,30 11,41 CORREZE 12,38 12,75 AVEYRON 12,81 12,81 LOT 12,84 13,07 CANTAL 12,78 13,10 TARN ET GARONNE 13,31 13,58 ARIEGE 14,14 14,42 GERS 14,57 14,83 TARN 14,86 14,86 HAUTES-PYRENEES 14,83 15,11

NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2007

LE CLASSEMENT 2006 Taux de Taxe Professionnelle des chefs-lieux de cantons du département du Lot et des communes disposant d’une zone d’activités ou hébergeant des entreprises importantes (Classement croissant sur l’année 2007) Évolution : en % de 1990 à 2007 ; annuelle moyenne sur la période 1990-2007 (17 ans) COMMUNES

CAPDENAC PAYRIGNAC (*) BIARS SUR CERE (*) LAVAL DE CERE (*) ASSIER (*) BRETENOUX (*) LE VIGAN (*) BAGNAC SUR CELE (*) LHOSPITALET (*) SAINT GERY (*) MARTEL (*) SOUILLAC (*) LALBENQUE (*) LEYME (*) LIVERNON (*) LES QUATRE ROUTES (*) CASTELFRANC (*) MONTCUQ (*) LACHAPELLE AUZAC (*) PARNAC (*) GRAMAT (*) ST LAURENT LES TOURS (*) SAINT CERE (*) LUZECH (*) ROCAMADOUR LATRONQUIERE (*) SOUSCEYRAC (*) PUY L'EVEQUE (*) CASTELNAU MONTRATIER (*) PRAYSSAC (*) SALVIAC (*) ST GERMAIN DU BEL AIR (*) GOURDON (*) LACAPELLE MARIVAL (*) VAYRAC (*) LAUZES (*) LABASTIDE MURAT (*) PAYRAC (*) FONTANES (*) CAMBES (*) CATUS (*) FIGEAC (*) ESPERE (*) LE MONTAT (*) MERCUES (*) CAHORS (*) PRADINES (*) LIMOGNE CAJARC (*) CAZALS (*)

1990 Taux

2005 Taux

2006 Taux

2007 Taux

5,65 10,00 7,97 7,90 2,46 14,71 9,28 8,94 10,04 5,16 15,77 7,44 11,63 9,50 12,68 8,16 4,03 18,00 12,64 6,29 12,22 5,75 13,00 10,84 13,30 15,46 13,50 20,61 16,00 15,00 18,88 20,92 9,55 10,16 16,26 13,54 13,47 16,01 3,30 9,00 14,39 11,62 3,55 6,34 7,26 12,80 13,98 19,54 22,48 16,50

8,61 10,04 10,30 10,31 10,73 13,05 12,20 10,76 12,28 12,49 12,56 12,64 12,81 12,88 12,87 12,69 11,59 13,38 13,61 12,36 13,33 14,00 14,00 14,16 14,31 14,86 15,19 15,93 15,48 16,17 15,36 15,91 16,01 15,82 15,93 16,53 16,23 16,58 12,41 15,80 17,19 17,57 16,69 16,87 17,08 17,77 17,83 18,76 18,63 19,68

9,00 10,09 10,34 10,36 10,91 12,40 12,20 10,97 12,39 12,49 12,56 12,83 12,98 13,05 13,13 13,03 12,45 13,53 13,80 13,03 13,69 14,00 14,00 14,38 14,72 15,07 16,42 15,70 15,48 15,89 15,44 15,91 16,01 16,08 16,14 16,53 16,40 16,58 14,17 16,64 17,68 18,16 17,67 17,67 17,67 17,67 17,67 18,76 19,07 19,68

9,00 10,21 10,40 10,41 10,91 11,77 12,20 12,26 12,45 12,49 12,56 12,82 12,98 13,09 13,13 13,19 13,20 13,53 13,54 13,58 13,87 14,00 14,00 14,48 14,72 15,00 15,27 15,37 15,48 15,49 15,68 16,03 16,13 16,30 16,38 16,53 16,54 16,58 16,82 17,05 18,16 18,31 18,67 18,67 18,67 18,67 18,67 18,76 19,09 19,68

nt me sse Cla

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 22 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 43 43 43 43 48 49 50

1990-2007 Evolution (%)

moyenne/an Evolution (%)

59,29 2,10 30,49 31,77 343,49 -19,99 31,47 37,14 24,00 142,05 -20,36 72,31 11,61 37,79 3,55 61,64 227,54 -24,83 7,12 115,90 13,50 143,48 7,69 33,58 10,68 -2,98 13,11 -25,42 -3,25 3,27 -16,95 -23,37 68,90 60,43 0,74 22,08 22,79 3,56 409,70 89,44 26,20 57,57 425,92 194,48 157,16 45,86 33,55 -3,99 -15,17 19,27

3,49 0,12 1,79 1,87 20,21 -1,17 1,85 2,18 1,41 8,36 -1,20 4,25 0,68 2,22 0,21 3,63 13,38 -1,46 0,42 6,82 0,79 8,44 0,45 1,98 0,63 -0,18 0,77 -1,50 -0,19 0,19 -1,00 -1,37 4,05 3,55 0,04 1,30 1,34 0,21 24,10 5,26 1,54 3,39 25,05 11,44 9,24 2,70 1,97 -0,23 -0,89 1,13

■ Hausse du taux de TP en 2007 ■ Baisse du taux de TP en 2007 (*) y compris taxes d’Intercommunalité

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ENJEUX

Les terminaux de cuisson

Pour le plaisir des nouveaux consommateurs Peu à peu, on les a vus apparaître dans les cœurs des grandes métropoles. Dans le Lot, ils font une percée à Cahors et Figeac : leur réussite est un signe des temps. Evalués au plan national à 15 % du marché du pain, les terminaux de cuisson grignotent de nouvelles clientèles. Les étudiants et les jeunes actifs fréquentent ces boutiques, où ils achètent leurs sandwiches à midi. Mais les viennoiseries, pâtisseries et gourmandises diverses ont aussi leurs adeptes tout au long de la journée. Petite tournée des enseignes lotoises.

Q

uelle que soit la couleur de l’enseigne, le principe est tout simple : plusieurs fois par semaine, les pâtes surgelées arrivent en provenance du site central de fabrication. Elles sont lentement remises à température dans les chambres de pousse, puis elles sont travaillées par les professionnels du magasin. Transformées en pains de toutes sortes, en pizzas ou sandwiches, en viennoiseries, en biscuits et en pâtisseries, elles sont façonnées et garnies. Puis, elles passent au four avant de rejoindre les vitrines. Depuis deux décennies, le succès de ces produits panifiés en restauration hors foyer ne se dément pas. Désormais, les consommateurs attendent des magasins faciles d’accès, ouverts sur la voie publique et proposant une gamme très large et appétissante. Concurrents des boulangerspâtissiers sur la vente de pain, gâteaux et viennoiserie, les terminaux de cuisson ont le vent en poupe de par l’éventail de leurs produits. «

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Toute la journée, les gens ont pris l’habitude de passer chez nous : le matin pour les viennoiseries, à midi pour les pizzas ou les sandwiches, l’après-midi pour grignoter un goûter gourmand, le soir pour acheter leur pain », s’accordent à reconnaître les dirigeants de ces entreprises d’un style nouveau. Surfant sur la vague du snacking, ces commerces franchisés ont su humer l’air du temps et répondre aux nouvelles pratiques alimentaires citadines.

Une progression à deux chiffres Tandis que la vente de pain, en chute libre et constante depuis 1900 (900 grammes par jour et par habitant, contre à peine 160 aujourd’hui) stagne à son niveau le plus bas, les boutiques pilotant des terminaux de cuisson multiplient les initiatives. Assistées dans leur développement par la force de frappe stratégique du

franchiseur, elles engagent des démarches d’animation et de promotion efficaces. Leurs plages d’ouverture sont très étendues, elles fonctionnent parfois sept jours sur sept et s’attachent à élargir les offres, au point d’afficher une progression enviable : près de 12 % par rapport à 2002. Dans notre département, deux enseignes portent les couleurs de La Mie Câline, le leader national avec 155 boutiques. A Cahors, puis à Figeac, le concept remporte une forte adhésion auprès d’une clientèle vite conquise, même si « il n’était pas toujours bien vu, au départ, d’arborer la poche jaune dans la rue », reconnaît l’un des exploitants. D’autre part, un magasin Saint-Preux a fait son apparition sur le boulevard Gambetta à Cahors. Le groupe Moly, dont le siège est basé à Villefranche-de-Rouergue, est également présent sur ce marché au travers de ses enseignes L’Epi Gaulois, La Panetière du Rouergue et Les Délices du Mitron.

ENTREPRENDRE 140


ENJEUX

Georges Garcia, La Mie Câline à Figeac

D

epuis mars 2006, La Mie Câline a pignon sur rue à Figeac, dans un magasin spacieux et confortable. A sa tête, Georges Garcia révèle un parcours étonnant : ancien ouvrier de la sidérurgie à Decazeville, il a dû se reconvertir après cinq licenciements en dix ans. C’est en 1996 qu’il a opté pour cette franchise, partant à Dax monter son premier magasin à l’issue de la formation obligatoire de quatre mois avant d’entrer dans le réseau. « J’avais été séduit par le sérieux de l’enseigne, par sa volonté de privilégier qualité et sécurité alimentaire, par le principe du gagnant-gagnant qu’elle met en avant », confie-t-il. Avec son épouse Martine, il a investi 450 000 euros dans le pas-de-porte de sa boutique figeacoise, acheté le matériel nécessaire et retroussé ses manches. Depuis, neuf salariés, tous polyvalents en préparation et vente, sont venus lui prêter main forte : ils ont bénéficié de formations sur tous les volets de l’acti-

vité et peuvent évoluer dans leur plan de carrière. La boutique ouvre de 7 heures à 19 heures 30, sept jours sur sept. En un an d’ouverture, l’affaire a doublé le nombre de ses fidèles et dégage un joli chiffre d’affaires de 640 000 euros. A longueur de journée, le commerçant voit défiler une clientèle de tous âges : « Nous démarrons par la viennoiserie, puis les pains, ensuite la restauration rapide, le grignotage de l’après-midi, la pâtisserie du soir. L’hiver, nous privilégions bien sûr les plats chauds », explique-t-il.

« Qualité, sécurité alimentaire et accueil sont nos premiers atouts »

NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2007

Les pâtes arrivent deux fois par semaine de l’unité de production vendéenne. La filiale de transport permet une maîtrise complète au plan logistique. Les pâtes sont lentement réchauffées, préparées suivant les recettes, cuites et mises en rayon. En tout, 400 références de produits sont

proposées. « Nous garnissons en produits frais les sandwiches et les pizzas, grâce aux légumes, jambons et poulets achetés chez des fournisseurs sélectionnés, offrant une traçabilité parfaite. De nouvelles présentations sont testées périodiquement et une trentaine de nouveautés apparait chaque année. Notre franchiseur nous soutient aussi dans les actions commerciales, promotionnelles et marke■ ting », précise Georges Garcia.

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ENJEUX

Thierry Delauney, La Mie Câline à Cahors

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evant le magasin du boulevard Gambetta, des odeurs appétissantes de pain chaud flottent et incitent à grignoter un morceau. A tel point que certains clients se sont demandé si des arômes artificiels n’étaient pas diffusés sur le trottoir. « Ce n’est pas le cas, mais comme le point de vente est largement ouvert sur la voie publique, les odeurs de cuisson s’échappent tout naturellement », explique le dirigeant Thierry Delauney. C’est en décembre 1999 que ce com-

La Mie Câline en bref • Siège et unité de fabrication : Saint-Jean-de-Monts (Vendée). • Dans le Lot : boutiques à Cahors et Figeac. • Réseau de boutiques franchisées créé en 1985. • Nombre d’unités propres : 15. • Nombre d’unités franchisées : 149. • Entre 10 et 15 unités nouvelles chaque année. • Durée des contrats : sept ans. • Redevances directes : 5 % du CA HT net mensuel, plus 2 % au titre de la redevance publicitaire. • Droit d’entrée dans le réseau : 22 000 euros. • Site web : www.lamiecaline.com.

merçant, à la tête d’une superette dans la Manche, a souhaité se remettre en question. « La Mie Câline est une enseigne bien cotée et son concept est novateur. J’ai mis un an à apprendre le métier, effectuant des remplacements ici ou là. Le franchiseur choisit la ville et négocie l’emplacement. Il m’a proposé Cahors, cela tombait bien puisque je désirais m’installer dans le SudOuest », explique Thierry Delauney. Le commerçant emploie dix salariés, effectif nécessaire pour bien répondre au coup de feu de midi et piloter les fours, en marche tout au long de la journée. Livré trois fois par semaine depuis la plate-forme d’Agen, il est ouvert sept jours sur sept et en cela participe fortement à la vitalité du centre-ville. Comme tous les sites aux couleurs Mie Câline, la nouveauté est permanente et l’offre s’ajuste constamment à la demande. Dès la belle saison, les gens mangent dans la rue tout en flânant et le grignotage revient en force. « Notre dernier produit est un pain au chocolat

« Nous participons à l’alimentation du centre-ville »

Saint-Preux en bref

L’Epi Gaulois en bref

• Appartient au groupe Holder, de même que les Boulangeries Paul.

• Siège et unités de fabrication : Villefranche-de-Rouergue (Aveyron) et Toulouse.

• Siège et unité de fabrication : La Madeleine (Nord). • Dans le Lot : boutique à Cahors.

• Dans le Lot : boutiques sous enseigne à Cahors (2) et Figeac (1).

• Réseau de boutiques franchisées créé en 1998.

• Réseau de boutiques franchisées créé en 1985.

• Nombre d’unités propres : 10.

• Nombre d’unités propres : 45.

• Nombre d’unités franchisées : 17.

• Nombre d’unités franchisées : 101.

• 5 unités nouvelles implantées en 2006.

• Durée des contrats : neuf ans.

• Durée des contrats : cinq ans. • Redevances directes : 4 % du CA HT. • Droit d’entrée dans le réseau : 18 000 euros. • Site web : www.saintpreux.com.

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et aux pistaches. Nos cookies carrés ne se distinguent pas que par leur forme, mais aussi par leur texture et leur goût. Ils contribuent à forger notre image », reconnaît Thierry Delauney. Dès l’ouverture, la boutique du boulevard a été prise d’assaut et l’entreprise dégage aujourd’hui un chiffre d’affaires d’un million d’euros. « Je pense que notre succès rejaillit sur les commerçants de cette portion du Boulevard. Il faudrait simplement que Cahors montre un visage plus actif l’été en ouvrant plus largement ses boutiques, notamment ■ les lundis », témoigne-t-il.

• Redevances directes : 1 % du CA HT + 611,50 euros par mois. • Droit d’entrée dans le réseau : 25 000 euros. • Site web : www.lesfromentiersdefrance.net.

ENTREPRENDRE 140


Le marché des produits boulangers en production et en vente (chiffres 2007)

Qui produit ?

9% Hypermarchés

25,5 % Industrie

65,5 % Artisans boulangers

Qui vend ?

5% Supermarchés

18 % Hypermarchés

10 % Terminaux de cuisson

67 % Boulangers

Répartition de la production industrielle par types de produits (% en volume)

5% Pâtisserie

22 % Viennoiserie

5%

48 %

Traiteur

Pain courant

20 % Autres pains

NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2007

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Le Lot économique sur le net • Annuaire des sites web d’entreprises lotoises • Les services et reprise d’entreprises • Offres de formation • Les études et annuaires disponibles • Demande de listes d’entreprises • Dossiers d’Entreprendre

www.lot.cci.fr 26

ENTREPRENDRE 138


ENJEUX ENVIRONNEMENT

Incitation aux économies d’énergie La société Garrigue pionnière dans le Lot L’entreprise gourdonnaise Garrigue, distributeur de fioul, a obtenu le premier Certificat d’Economie d’Energie du département, lançant ainsi ce nouveau dispositif-phare de la politique énergétique nationale.

C

onfrontée à de grands enjeux énergétiques, la France s'est fixée en 2005 des objectifs ambitieux : maîtriser sa consommation globale, en réduisant, de 2 % par an d’ici 2015 sa gourmandise énergétique. Dans le même temps, notre pays doit aussi veiller à sécuriser ses approvisionnements face à des ressources fossiles de plus en plus chères et rares, et diviser par quatre d’ici

Maîtrise de la demande d’électricité : la CCI du Lot fait des propositions Le Lot doit faire face une pénurie d’approvisionnement en électricité, en dépit du renforcement effectué sur la ligne 63 Kvolts. Un programme de maîtrise de la demande d’électricité a été officialisé par l’accord-cadre signé entre l’Etat, l’ADEME, la Région, le Département et EDF, le 9 décembre 2003. Le projet proposé par la CCI du Lot doit permettre de répondre à un triple objectif : inciter les entreprises à engager des mesures d’économie d’électricité, contribuer à atteindre les objectifs de réduction des gaz à effet de serre, pérenniser la compétitivité des entreprises au travers d’une meilleure gestion des consommations d’énergie. Les entreprises des filières bois, agroalimentaire, mécanique-métallurgie, grande distribution et hôtellerie restauration sont prioritairement concernées. Nous reviendrons dans de prochaines éditions sur ce projet important.

NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2007

2050 ses émissions de gaz à effet de serre pour lutter contre le réchauffement climatique. Concrètement, la loi de programmation du 13 juillet 2005 qui fixe les orientations de notre politique énergétique, a mis en place le système novateur des Certificats d'Economies d’Energie (CEE). Ce dispositif repose principalement sur la forte mobilisation des fournisseurs d’énergie auprès de leurs clients (particuliers, entreprises, collectivités), afin de les accompagner dans la mise en place d’actions concrètes de réduction de leur consommation. En contrepartie, ces professionnels reçoivent des Certificats attestant d'un volume de kWh d'énergie finale économisée. Précisons que la loi impose aux fournisseurs des objectifs d’économies à réaliser d’ici le 30 juin 2009, et prévoit des pénalités financières s’ils ne sont pas atteints. C’est dans ce contexte que la société Garrigue a déposé un Certificat d’Economie d’Energie auprès de la DRIRE Midi-Pyrénées. En l’occurrence, le montant du CEE délivré le 6 novembre dernier s’élève à 6,5 millions de kWh cumac (cumulés actualisés). L’entreprise gourdonnaise a réalisé ou a encouragé des économies d’énergie, essentiellement dans le secteur résidentiel, en contribuant à la mise en place d’équipements fonctionnant avec des énergies renouve-

Le 6 novembre, sous l’égide de la DRIRE MidiPyrénées, Francis Lhermitte (à droite), sous-préfet de Gourdon, a remis son Certificat d’Economie d’Energie à Michel Garrigue, président de Garrigue SA.

lables (chauffe-eau solaire, chauffage bois), d’équipements peu consommateurs d’énergie (chaudières de type condensation ou basse température) et d’équipements réduisant la consommation d’énergie (isolation des toitures et des murs). Au plan national, le dispositif des CEE vise une économie ambitieuse de 54 milliards de kWh sur les trois prochaines années, soit l'équivalent de la production de cinq centrales nucléaires pendant un an ou environ dix fois la consommation annuelle ■ d'électricité de Paris.

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ENJEUX ENVIRONNEMENT

Collecte des eaux usées sur le Lot navigable Quatre ports bientôt équipés Superbe vitrine ouverte sur les charmes de notre département, le Lot navigable s’inscrit dans le respect de l’environnement. Consciente des risques inhérents aux rejets d’eaux usées dans la rivière, la CCI du Lot, gestionnaire des installations portuaires, s’est rapprochée de l’Agence de l’Eau Adour-Garonne et du Conseil Général du Lot pour aménager quatre bases fluviales. Ce projet avance et sera bientôt concrétisé sur le terrain.

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a loi sur l’eau interdit tout rejet en milieu naturel sans traitement préalable. Qui songerait à s’en plaindre ? Certainement pas les loueurs d’embarcations et les plaisanciers qui profitent à plein de l’environnement aquatique. Dans les faits, les bateaux de plaisance construits après 1996 doivent être conçus de manière à empêcher tout rejet accidentel de polluants dans la rivière. De la même manière, les house-boats équipés de toilettes ont l’obligation d’être dotés soit de réservoirs, soit d'installations pouvant recevoir ces réservoirs à titre temporaire, afin d’assurer le dépotage des eaux usées. Il était donc nécessaire de prévoir l’aménagement de ces installations sur les quatre bases fluviales, concédées à la CCI, qui jalonnent la vallée du Lot : Bouziès, Cahors, Douelle et Luzech.

ENTREPRENDRE 140


ENJEUX ENVIRONNEMENT

Objectifs poursuivis et impacts attendus • Sur l’environnement : - Réduction de la pollution bactériologique des eaux du Lot et préservation du milieu naturel. - Respect de l’objectif baignade poursuivi par le Conseil Général. • Sur l’activité touristique : - Développement du tourisme fluvial dans le strict respect des mesures de protection de l'environnement.

Financement du projet • Chambre de Commerce et d’Industrie du Lot : 50 %. • Agence de l’eau Adour-Garonne (dans le cadre du programme DEFI) : 30 %. • Conseil Général du Lot : 20 %.

Agence de l’eau Adour-Garonne : un engagement financier C’est au travers de ses Défis territoriaux, une opération prolongée jusqu’à la fin de l’année, que l’Agence de l’eau a financé une large part de ces équipements à hauteur de 138 000 euros. « Nous soutenons le programme de reconquête de la qualité bactériologique des eaux du bassin du Lot », souligne Franck Pinot, technicien à l’Agence de l’eau Adour-Garonne. Dans le cadre de cette opération, une convention a été signée entre l’Agence et l’Entente interdépartementale de la vallée du Lot. Quant à l’objectif, il est de garantir le niveau de qualité nécessaire à la pratique des loisirs aquatiques. « Nous aidons aussi les collectivités engagées dans l’optimisation des épurations de rejets. Mais nos interventions sur la navigation s’inscrivent dans la même logique : jusqu’ici, les eaux usées étaient rejetées directement dans la rivière et cette situation n’est plus acceptable », insiste Franck Pinot. A noter que l’Agence a soutenu une opération similaire en Lot-et-Garonne afin d’équiper une base sur le Lot, en partenariat avec le Conseil Général.

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Les ports du bassin du Lot navigable seront les premiers en Midi-Pyrénées à bénéficier d’une installation d’assainissement.

Concrètement, une étude préalable a été lancée en février 2004. Elle a permis de mieux appréhender les modalités de gestion des bases fluviales, en termes de dimensionnement et de préconisation de solutions techniques adaptées. L’objet étant, au final, de garantir une meilleure préservation du patrimoine naturel. Faisant suite à cette première étape, les travaux d’aménagement sont maintenant sur le point d’être achevés. En l’occurrence, ce projet revêt un caractère expérimental en Midi-Pyrénées, qui ne compte à ce jour aucune installation d’assainissement sur ses ports de rivière. Cette démarche s’inscrit dans le cadre d’une réflexion globale menée à l’échelle du bassin du Lot autour du programme DEFI, piloté par l’Agence de l’Eau, et qui vise à améliorer la qualité bactériologique des eaux de la rivière. A ce jour, le bassin du Lot navigable est le premier site programmé en Midi-Pyrénées, un second sera traité sur le bassin de l’Adour ultérieurement. Cette opération d’envergure mobilise d’ores et déjà l’en-

Conseil Général du Lot : de gros efforts sur l’assainissement Dans le projet initial portant sur le Lot navigable, un partage des tâches avait été établi : les communes s’occupaient des haltes nautiques, la CCI des ports et le Conseil Général des infrastructures. « Cette opération s’inscrit parmi les gros efforts que nous avons consenti avec, notamment, les rénovations de stations d’épurations. Le règlement de police interdit tout rejet dans la rivière, et la tolérance admise jusqu’ici va prendre fin », annonce Michel Quèbre, vice-président du Conseil Général qui intervient en qualité de financeur de cet ambitieux chantier.

semble des partenaires locaux : DDASS, DDEA, Conseil Général, SATESE, Agence de l’Eau AdourGaronne, Entente interdépartementale pour l’aménagement de la Vallée du Lot, association des loueurs de bateaux et CCI. Ces différents organismes sont associés à l’ensemble des ■ comités de suivi du projet.

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R É G I E P U B L I C I ATA I R E D ' E N T R E P R E N D R E Philippe de Vriendt : 05 63 05 84 66 ou 06 50 71 57 76 entreprendredev@laposte.net


INITIATIVES

La CCI du Lot renforce sa présence en figeacois Pour mieux remplir sa mission - être au plus près des acteurs économiques du département -, la CCI du Lot a décidé de faire construire un important bâtiment sur le Parc d’activités Quercypôle à Cambes. Les 580 mètres carrés abriteront des salles de réunion et des bureaux, ainsi que les services de la médecine du travail.

La nouvelle antenne de la CCI ouvrira ses portes en octobre 2008.

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e Parc d’activités économiques Quercypôle séduit de plus en plus d’entreprises. Judicieusement intégré à son environnement rural et directement relié par la départementale 802 à l’autoroute A20, ce site pourvu d’une pépinière d’entreprises devrait, en outre, connaître un succès croissant dans les années à venir. Forte de ce constat, la Chambre de Commerce et d’Industrie du Lot a décidé d’y implanter une antenne destinée à offrir un appui stratégique aux entreprises de l’Est lotois. Les terrassements viennent de commencer et bientôt le bâtiment s’élèvera à l’entrée du Parc d’activités. Les textes régissant toute construction sur cette aire, concernant en particulier le respect du

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volet architectural et paysager, ont été suivis à la lettre par le cabinet de l’architecte gourdonnais Olivier Favresse. Sur un terrain de 4 500 mètres carrés, une voie longera le bâtiment en forme de L, afin de desservir le parking situé en fond de parcelle, derrière un rideau d’arbres. En rez-de-chaussée bas, épousant la pente naturelle du terrain, seront aménagés les bureaux de l’ASTL (Association pour la Santé au Travail du Lot) et du SRAS, médecine du travail des salariés du bâtiment. En rez-de-chaussée haut, prendront place les bureaux de la CCI et les salles de réunion. L’accès des personnes à mobilité réduite a bien sûr figuré parmi les priorités dès la conception du projet.

Le bâtiment, dont les soubassements seront construits en pierre dans un esprit traditionnel, s'articulera en plusieurs « boîtes » habillées de bardages métalliques et reliées par des passages communs. Un mur végétalisé, détaché du bâtiment sur le pignon sud, est prévu pour recevoir des plantes grimpantes et porter l’enseigne en partie haute. Cette nouvelle implantation ouvrira ses portes en octobre 2008. Elle représente un investissement de l’ordre de 1,3 million d’euros, couvert sans recours à l’emprunt grâce à l’autofinancement. Par ailleurs, la CCI du Lot a vendu son local de la rue de Colomb à Figeac, puisque ce nouveau site est destiné à le remplacer tout en offrant ■ un confort largement supérieur.

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INITIATIVES

Les Bonnes Tables du Lot fêtent leurs vingt ans Excellence et longévité au service de l’art culinaire L’aventure a démarré en 1987, quand quatre complices en toque blanche - René Momméjac, Alexis Pelissou, Daniel Chambon et Claude Marco - ont décidé de hisser la cuisine lotoise au niveau supérieur. Sans renier l’histoire transmise par les anciens ni la générosité caractéristique de ce terroir, ils unirent leurs talents et leurs créativités pour mieux répondre aux attentes d’une clientèle plus exigeante. Vingt ans après, l’association des Bonnes Tables du Lot tient fermement le cap, multiplie les initiatives et nourrit des projets d’avenir.

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ue serait aujourd’hui la gastronomie lotoise sans les Bonnes Tables du Lot ? Bien malin qui pourrait l’imaginer, mais le chemin parcouru dans la défense et l’illustration d’un terroir généreux, magnifié par la main experte des grands chefs, laisse à penser que l’initiative fédératrice prise en 1987 fut décisive et salvatrice. Replongeons-nous dans cette époque déjà lointaine du siècle dernier : une à une, les institutions gastronomiques telles que La Taverne à Cahors, ou encore les vénérables auberges dispersées au cœur des villages lotois, fermaient leurs portes. Grands chefs des villes, braves cuisinières des campagnes, tous avaient apporté leur contribution à une tradition quercynoise du bien manger solidement établie. Mais les temps changeaient, les consommateurs recherchaient des plats plus élaborés, il fallait viser plus haut. C’est dans ce contexte que l’initiative des Bonnes Tables du Lot est apparue. René Momméjac, membre fondateur, s’en souvient comme si c’était hier : « Au départ, nous étions l’émanation du Syndicat des Hôteliers et Restaurateurs du Lot. Nous avions mesuré combien notre département s’ouvrait à l’afflux touristique et pris conscience que ces visiteurs saisonniers désiraient découvrir une gastronomie renouvelée, plus légère et plus créative. Notre succès se fit attendre, jusqu’à ce que les opérations médiatiques réalisées avec le concours du Comité de promotion des produits du Lot commencent à nous ouvrir des portes. » Se multipliant aux quatre coins de l’hexagone, l’association ne ménage pas ses efforts : « Novotel aime le

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ENTREPRENDRE 140


INITIATIVES

Lot », plusieurs foires-expositions, des buffets et banquets, une croisade gastronomique dans les grandes villes, finissent par porter leurs fruits et garantir l’excellence des meilleures toques lotoises.

Une pluie d’étoiles Pour illustrer le succès de l’entreprise, il suffit d’égrener le nombre d’étoiles obtenues dès les premières années au guide Michelin, au rythme régulier d’une tous les deux ans : Daniel Chambon du Pont-de-l’Ouysse en 1989, Alexis Pelissou du Gindreau en 1991, Claude Marco en 1993, Michel Dussaud puis Philippe Combet du Château de Mercuès en 1995, Gilles Marre du Balandre en 1997... Aujourd’hui encore, ils sont six à figurer dans la liste magique, sans compter les nombreuses distinctions comme le Bib Gourmand. En 1996, apparaît le magazine Bonnes Tables du Lot, accompagné du Livre d’Or du gastronome. Le grand public est rapidement conquis par ce périodique semestriel. Onze ans plus tard, il met toujours en valeur les produits de nos causses et vallées, le savoirfaire des 27 chefs membres du club prestigieux, évoque les mille et uns aspects du vignoble de Cahors, recense les événements gourmands. De nombreux chefs renommés, dont Michel Guérard, ont loué dans leurs éditoriaux la qualité des établissements inscrits dans cette démarche. Pour fêter ses vingt ans, l’association Bonnes Tables du Lot s’est offert une version anglaise de son magazine, ainsi qu’une refonte complète de son site Internet : (www.bonnestables-lot.fr). Force économique indiscutable dans le paysage lotois, ce collectif très entreprenant assure par ailleurs sa pérennité : les fils des fondateurs prennent doucement leurs places devant le fourneau familial, tandis que des jeunes restaurateurs encouragés par cette dynamique choisissent le Lot pour terre d’accueil.

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ENTRETIEN

Alexis Pelissou, Président des Bonnes Tables du Lot :

« L’association est devenue telle que je l’avais rêvée au départ » La moustache a blanchi, mais les yeux en disent toujours aussi long quant au feu intérieur : le grand chef du Gindreau n’a rien perdu de sa passion dévorante pour l’art culinaire. Ni pour le travail collectif, qu’il place au premier plan de la réussite. Entreprendre : Quel regard portez-vous sur les vingt ans écoulés, imaginiezvous au départ le collectif des Bonnes Tables tel qu’il est aujourd’hui ? Alexis Pelissou : Bien sûr. Il fallait absolument rehausser la cuisine lotoise au rang que méritaient ses produits, tout en recueillant précieusement l’héritage du passé. Cependant ces années ont été rudes parfois, il a fallu lutter pour que chacun comprenne que dans une association, il faut donner avant de recevoir. Aujourd’hui, les chefs jouent ce jeu : ils demeurent fidèles à leurs valeurs propres, tout en pensant au collectif. Entreprendre : Comment expliquez-vous la remarquable longévité des BTL? Alexis Pelissou : Il est vrai que souvent les associations de ce genre disparaissent aussi vite qu’elles sont nées. Nous avons tout fait au départ pour inscrire notre démarche dans la durée, chacun apportant ses idées et ses initiatives. Il fallait renouveler l’intérêt, rebondir sans cesse à travers le magazine, les manifestations, etc. Je veux aussi souligner l’importance des soutiens qui nous ont permis d’être toujours présents et actifs vingt ans après : le Conseil général du Lot, le Conseil régional Midi-Pyrénées, la Chambre de Commerce et d’Industrie du Lot, le Comité départemental du Tourisme. Sans eux, nous n’aurions pu lancer autant d’initiatives. Entreprendre : Comment voyez-vous l’avenir ? Alexis Pelissou : Sans moi, puisqu’il faut bien qu’une relève apparaisse ; je préside ce club depuis 1991… Nos entreprises sont aujourd’hui plus solides, mieux ancrées. Elles ont investi, ont embauché et formé des jeunes. Les relais s’établissent tout naturellement et notre association les favorise : dans la pépinière, nous accueillons volontiers les talents prometteurs. Tout le monde a progressé, notre amicale confrérie fait figure de référence et déploie sa force d’entraînement. Mais il reste du chemin à parcourir : élargir géographiquement notre aura, maintenir le cap sur la qualité et se battre pour nos entreprises. C’est une remise en question permanente.

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INITIATIVES

Ils sont entrés depuis peu dans le club des Bonnes Tables du Lot Pierre Sowinski La Belle Époque à Camboulit

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Jean-Claude Voisin Le Vinois à Caillac

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Caillac, près des rives du Lot, JeanClaude Voisin et son épouse animent un hôtel-restaurant de très belle allure, Le Vinois, qui abrite depuis ce printemps dix chambres trois étoiles. « Pour moi, il s’agit d’un véritable retour aux sources. Ma famille maternelle est originaire de Caillac et « Pour moi, il était naturel qu’à il s’agit d’un terme je songe à m’insvéritable retour taller ici », explique aux sources » Jean-Claude Voisin. Le chef a conquis son étoile au Michelin à Villemur-sur-Tarn en 1991. Il a officié un temps à L’Isle-sur-laSorgue, dans le Vaucluse, avant d’opérer son retour dans le Lot en 2004. « J’ai adhéré tout naturellement aux Bonnes Tables du Lot en 2005. J’étais relativement connu dans le département, notamment pour avoir travaillé un temps avec René Momméjac », rappelle le chef qui défend une cuisine imaginative à prix raisonnables. Les grands classiques, comme le gratin de pieds de cochon aux cèpes, figurent en bonne place sur la carte maison. Six salariés, une dizaine l’été, font tourner l’établissement ouvert toute la semaine.

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près avoir fait ses preuves en pépinière, le jeune chef de La Belle Epoque est entré dans le club des BTL, en qualité de table de tradition, en 2005. Originaire de Béthune, dans le Pas-deCalais, Pierre Sowinski a rencontré son épouse Julie au Lycée Hôtelier de Souillac : tous deux y préparaient leur bac professionnel. Il a fait ses classes à Paris, aux fourneaux du cercle des officiers de l’Armée, puis à Dublin et en Suisse avant de s’installer en Figeacois. « Nous avons acheté un restaurant-barcamping qui vivotait. Nous avons remis l’établissement aux normes, refait la cuisine, la piscine et sa plage de bois exotique », explique Pierre Sowinski. Aujourd’hui, l’atmosphère est cossue, intime, familiale. Quatre salariés y travaillent et à l’étage, trois chambres spacieuses vont prendre place. Quant à la cuisine, elle se veut traditionnelle et gastronomique. La carte, renouvelée chaque saison, fait la part belle au foie gras et aux produits frais cuisinés du jour. En vedette, on découvre la « Etre une Saint-Jacques au Bonne Table et le rester, foie gras poêlé.

c’est stimulant »

Hervé Bourg Le Marché à Cahors

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’est en 2005 qu’Hervé Bourg, le chef du Marché à Cahors, a créé son restaurant... sur la place du marché, évidemment. « Je cherchais un coin tranquille, à l’écart du boulevard, où les gens auraient plaisir à s’attarder », confie-t-il. En « La cuisine 2007, il frappait à la porte est avant tout des Bonnes Tables du un plaisir Lot, dont il vient d’inté- à partager » grer la pépinière. A Cahors, ce chef d’origine auvergnate qui a longtemps officié à Paris, ravit les gastronomes par ses qualités d’inventivité. Le Lot et ses produits nobles l’inspirent bien sûr, mais il ose des mariages inattendues avec des saveurs d’Asie ou d’ailleurs. Il défend avant tout une cuisine instinctive, sincère et spontanée, évoluant au gré des rencontres et des envies. La formule « Sur le pouce » est destinée aux plus pressés, mais rien n’interdit aux amateurs de se régaler d’un menu ou d’une carte très élaborés. Ce qui ne gâte rien, Hervé Bourg a conçu un cadre moderne, reposant et épuré. Quant à la terrasse sous les arbres, dès que pointe la belle saison, c’est un pur bonheur.

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INITIATIVES

Dégustation au Gindreau Le Cahors soigne sa présence en Asie Le 14 novembre dernier, trois viticulteurs de l’AOC Cahors étaient invités à présenter leurs meilleurs vins à un groupe d’importateurs asiatiques. L’occasion d’un contact chaleureux autour d’une bonne table, et de mesurer combien le Black Wine et son cépage Malbec disposent d’atouts pour séduire ces nouveaux consommateurs.

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atinée d’automne un brin capricieuse sur Saint-Médard. Mais au restaurant Le Gindreau, quand le groupe de visiteurs venus d’Asie franchit le seuil de l’honorable maison, un rayon de soleil vient réchauffer la rencontre. Quelques mots de bienvenue afin de présenter l’établissement et le vignoble, et les choses sérieuses peuvent commencer. Dans le salon baigné de lumière, les bouchons sautent allègrement et les verres se dispersent entre les mains. A l’initiative du Club Vins et Spiritueux de l’ACFCI, auquel adhère la CCI du Lot, et avec l’appui de l’Union Interprofessionnelle des Vins de Cahors, l’appellation prend toute sa part dans le circuit de découverte établi pour ces visiteurs lointains. Venus de Bordeaux, en route vers le Languedoc et Béziers, la halte lotoise, les vins dégustés et le repas servi au Gindreau vont marquer durablement les esprits. Deux Chinois de Canton, trois professionnels de Hong-Kong, un Indonésien, des Taiwanais, plusieurs Malaisiens, un Vietnamien et un Thaïlandais composent cette délégation. Face à eux, deux domaines - Clos de Gamot et Château Cayrou, Château Eugénie - et la société Cahors Malbec ont été sélectionnés pour présenter leur production. « Nous avons été retenus sur plusieurs critères : d’abord le fait d’avoir déjà une expérience à l’export dans ces pays, ensuite de disposer des volumes nécessaires pour répondre aux commandes, enfin de parler anglais », recense Martine Jouffreau-Hermann,

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représentant le Clos de Gamot. Quant à Jérôme Couture, responsable de cave au Château Eugénie, il souhaite tenter une percée vers les marchés asiatiques et l’occasion lui est offerte de faire connaître sa production.

Un marché très prometteur Depuis quelques années, le vin de Cahors se fraie un passage dans ce vaste continent. La classe aisée n’hésite pas à utiliser cette carte de prestige dans le tourisme d’affaires ou dans le cadeau d’entreprise notamment. Mais un fort potentiel de consommateurs reste à conquérir. « Hormis Bordeaux et l’Alsace, les autres vignobles français sont inconnus en Asie. Ces clients apprécient la souplesse des vins, la maturité, la subtilité des arômes », explique Marc Brugalière, chargé de mission économique au Consulat général de France à Hong-Kong et Macao, qui accompagne pas à pas les importateurs, gros acheteurs en puissance, dans leur tournée à travers le grand Sud. Bien qu’il soit évidemment trop tôt pour tirer un bilan de cette journée de dégustation, l’essentiel étant de nouer des contacts puis de négocier les termes du marché, les viticulteurs présents soulignent déjà son utilité. Les ordres de grandeur s'établissent en conteneurs de 18 000 bouteilles. Ainsi, il est probable que les domaines représentés exportent chacun, dans un bref délai, entre un et trois conteneurs. En ■ attendant mieux par la suite...

De gauche à droite : Jérémy Arnaud, directeur marketing de l'UIVC, Alexis Pelissou, chef du restaurant Le Gindreau, et M. Wong, responsable d'une association de grands restaurateurs de Hong-Kong.

Les vins présentés lors de la dégustation • Château Eugénie : - Tradition 2004 AOC Cahors rouge. - Cuvée Pierre Le Grand 2004 AOC Cahors rouge. - Cuvée de l’Aïeul 2004 AOC Cahors rouge. - Haute Collection 2004 AOC Cahors rouge. • Clos de Gamot et Château du Cayrou : - Clos de Gamot 1998. - Clos de Gamot 2002. - Clos de Gamot 2004. - Clos de Gamot 2005. - Clos de Gamot 2002, très vieilles vignes. - Château du Cayrou 2004. - Château du Cayrou 2000. • SAS Cahors Malbec (fédère et représente 68 viticulteurs de l’appellation) : - Lot One « Fruity and Fresh » 2005. - Lot One « Full Bodied » 2005. - Lot One « Myth » 2005.

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PLEIN CADRE

Atelier Creunier à Albas Les peintres de la lumière

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PLEIN CADRE

Le vitrail, qu’il soit destiné à exalter l’esprit d’un sanctuaire ou à magnifier l’ambiance d’une maison particulière, exige un art consommé. La création contemporaine et la restauration de vitraux anciens sont les deux volets du métier exercé par Jeanne et Alain Creunier, dans leur bel atelier des rives du Lot. En trente ans d’exercice, ces maîtres-verriers lotois se sont forgés une riche expertise et sont intervenus au quatre coins de la planète. Visite guidée.

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enchée sur sa table de travail, Jeanne Creunier se concentre sur sa tâche. L’un après l’autre, elle place les morceaux de verre déjà découpés et repérés à l’aide d’un numéro correspondant au plan d’ensemble du vitrail concerné. Les gestes sûrs, elle cale le fragment coloré dans l’armature du plomb, deux ou trois coups de maillet assurent sa position, deux ou trois clous bloquent temporairement la composition. Puis un autre profil en plomb est ajusté, un autre morceau de verre, et ainsi de suite. Tout paraît simple, évident, quand on observe des mains si habiles et expérimentées. Ce vitrail, commencé dans l’angle de l’équerre fixée à la table,

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recouvre peu à peu celle-ci. Il s’inscrit dans un ensemble à créer, comprenant 24 baies toutes différentes, traitées dans l’esprit des grisailles cisterciennes. Elles partiront habiller de lumières chaudes une église de l’Indre, à Ruffec-leChâteau. Avant l’exécution proprement dite, Alain Creunier a dû concevoir les formes géométriques, dessiner les contours, décider des couleurs. « C’est la partie qui m’intéresse le plus, celle qui demande quelques connaissances en histoire de l’art. J’ai passé un mois et demi à inventer les motifs », souligne cet homme passionné par le dessin et qui renonce obstinément à toute assistance de l’ordinateur. En 1979, ce Parisien passé par les Beaux-Arts puis par les arts

appliqués, un temps designer automobile, a rejoint le Lot et installé son atelier. La rencontre avec un sculpteur-ferronnier allemand établi près de Cahors, Paul Nagel, a été décisive, ouvrant au couple des horizons outre-Rhin : les églises et cathédrales de Düsseldorf, Bensberg, Cologne, d’autres en Bavière, hébergent des chœurs peints, d’immenses christs sculptés, des vitraux signés Alain Creunier.

Une technique millénaire Très attentifs à respecter un art qui n’a pas changé dans ses techniques depuis le IXe siècle, soucieux de placer leur

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ego en veilleuse, les deux fessionnels ont récupéré spécialistes s’attachent surdes caisses entières de tout à restaurer les vitraux verres et de plombs, en du XIXe siècle. La mission vrac. Charge pour eux de est colossale, car les atetrier et de reconstituer le liers français ont à l’époque puzzle, en s’appuyant sur réalisé des ouvrages dans un savoir forgé au fil de le monde entier. Ceux-là l’expérience. « Au final, sont en danger, car les seuls trois ou quatre morplombs atteignent les ceaux n’ont pu être identilimites de leur durée de vie fiés. Par contre, nous : cent ans, guère plus. Ils avons dû réinventer une sont intervenus dans la fenêtre entière, en collaboplupart des petites églises ration avec l’Architecte des du Lot, humbles témoins Monuments historiques », d’un patrimoine qu’il faut à précise Alain Creunier. tout prix pérenniser. « On Paradoxalement, les Vitrail de la basilique ne doit pas s’occuper de recettes anciennes revisiSainte-Germaine à Pibrac. savoir si la mariée est jolie, tées au XIXe siècle sont plus complexes à restituer que les orimais se poser la question : de quoi ginales. Les pièces sont conservées, souffre-t-elle, pour la sauver tout simsauf quand un visage a disparu et qu’il plement », glisse amusé le professions’agit de le recréer. Quand il intervient nel. A ses yeux, c’est un message qui alors, l’artisan, qui se défend d’être passe bien désormais, en particulier artiste, a l’impression que le peintre est auprès des élus qui ont droit à des subpenché sur son épaule et lui dicte le ventions incitatives. Au minimum, ils trait, les couleurs. L’objectivité érigée acceptent les interventions d’urgence, en dogme absolu, le vitrailliste mais parfois comme à Cournou, c’est dénonce l’obsession de la modernité et tout l’ensemble des vitraux qui est rescultive l’humilité : un vitrail doit avant tauré. En mettant sur pied des événetout s’apprécier dos tourné, pour la ments artistiques ou autres, les associaqualité de lumière qu’il filtre. tions soutiennent l’effort communal comme ce fut le cas aux Junies, avec pas moins de trois églises réclamant des soins attentifs. Aujourd’hui, l’atelier étudie un projet de restauration concernant la cathédrale de Cahors. Demain, s’il emporte le marché, il s’impliquera dans un vaste challenge : plus de 200 mètres carrés de vitraux à créer en Jordanie, pour l’église du Baptême du Christ, sur les rives de la Mer Morte, soit un an et demi de travail en perspective.

Moitié création, moitié restauration Dans le Lot, à l’autre bout du monde, moitié en restauration et moitié en création, pour le grand patrimoine comme chez le particulier, l’atelier Creunier répond présent. Parfois, dans des conditions plutôt délicates : pour l’église de Saint-Cirq-Lapopie, ces pro-

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La rosace de l’église de Miradoux.

Tous les quinze jours, Alain Creunier rallie la capitale où il enseigne dans une école des métiers d’art et est membre du jury désignant le Meilleur ouvrier de France. Evidemment, la

transmission est au centre de ses préoccupations, mais il ne veut pas pour autant mélanger les genres : « Il faut un lieu pour le travail et un autre pour la formation. Sinon les deux souffrent de la promiscuité. Il y a quelques années, nous avons travaillé à quatre mais ça n’est plus possible », assure-t-il.

Pour une formation régulée Au plan de la transmission d’un savoir ancestral, il regrette la tendance qui veut que l’on forme de trop nombreux jeunes - 100 à 150 par an - au cours de stages sans lendemains en termes d’embauches. Vice-président national de la Chambre syndicale du vitrail, il tente d’assainir une situation qui engendre la précarité. « Seul 1 % des stagiaires sont embauchés. Il vaudrait mieux se limiter à 20 candidats chaque année et leur donner tous les atouts de la réussite. Par ailleurs, il faut rappeler aux chefs d’entreprises que le travail effectué par les stagiaires ne peut être vendu. Et il est bien dommage de constater que beaucoup de réponses à appels d’offres sont à prix cassés, avec des écarts atteignant 100 %, ce qui est préjudiciable pour la qualité du travail », analyse-t-il. Il n’y a pas si longtemps, les prix étaient fixés par les architectes pour tous les métiers du bâtiment. Aujourd’hui, la règle du moins disant sur les appels d’offres tend à niveler la qualité par le bas. « Je préfèrerais qu’on applique, comme en Angleterre, le milieu disant : on élimine les plus chers comme les moins chers, ce qui encourage ceux qui proposent des tarifs raisonnables », estime Alain Creunier. L’atelier ne consent à ouvrir ses portes qu’au moment des Journées du Patrimoine : seule façon de pouvoir exercer son art sans être trop dérangé. « Ces Journées ont éveillé les consciences et montré que ces trésors intemporels appartiennent à tous », sou■ ligne-t-il en conclusion.

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Certificat FIDUCIO

LE CERTIFICAT ÉLECTRONIQUE Véritable passeport pour la dématérialisation, il est exigé pour réaliser de nombreuses procédures via Internet.

Le certificat électronique est un fichier qui authentifie l’identité de la personne signataire, l’intégrité des documents échangés et l’assurance de leur non répudiation. Certains certificats assurent en option la confidentialité des documents en les cryptant. Le certificat électronique permet les opérations suivantes : réponses à des appels d’offres en marchés publics déclaration et règlement de la TVA par Internet (Télé TVA) déclaration et règlement de cotisations par e-mail (DUCS) déclarations sociales en ligne (Net-entreprises) déclarations d’achat et de cession de véhicules (Téléc@rte grise) Envoi de factures dématérialisées Signature de documents (contrats, bons de commandes, notes de frais, etc.) et des courriers électroniques (lettre simple ou recommandée électronique) Accès au compte fiscal en ligne Accès sécurisé à des services bancaires

Quelques jours suffisent pour obtenir un certificat, délivré sur un logiciel, une clé USB ou une carte à puce. Les tarifs varient entre 59 et 120 euros par an.

La demande de certificat électronique se fait auprès de La Chambre de Commerce et d’Industrie du Lot Renseignements : 05 65 20 35 11 ou en ligne sur le site : www.chambersign.tm.fr NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2007

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les brèves REPÈRES ÉCO Bourse des locaux et du foncier d’entreprise : un bon démarrage

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près trois mois de fonctionnement, la Bourse des locaux et du foncier d’entreprise s’affirme comme un service utile et pertinent. Ainsi, au 1er novembre, 35 annonces de vente et de location avaient été publiées sur le site, dont 10 concernaient des locaux d’activités, 22 des fonds de commerce et 3 des terrains à bâtir. Rappelons que grâce à ce service, accessible sur le site de la CCI du Lot (www.lot.cci.fr), des agences immobilières, mais aussi des propriétaires privés ou des collectivités locales, peuvent diffuser leurs annonces auprès des chefs d’entreprises en recherche de locaux ou de terrains.

Neuf exposants Lotois au SIANE

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our sa troisième édition, le Salon interrégional de l’industrie (SIANE), qui a ouvert ses portes à Toulouse du 9 au 11 octobre derniers, a accueilli neuf entreprises sur le stand collectif organisé par la CCI du Lot : Simeca, Bourrel, Lavayssière, Polydesign, Logisud et Alliance Nouvelles Technologies (regroupant les sociétés APR, AEM, FGD et Techniques et Formages). L’occasion pour ces dernières de valoriser leur savoirfaire, d’évaluer les besoins des donneurs d’ordre, mais également de tisser des partenariats pour conquérir de nouveaux marchés au sein d’une filière en évolution constante.

Renseignements : Laurent Poudré - CCI du Lot - tél. 05 65 20 35 01

Un nouveau directeur pour l’Agefos-PME Midi-Pyrénées

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livier Gérard remplace désormais Danielle Fourment (partie en retraite) à la direction de l’Agefos-PME Midi-Pyrénées. Il occupait précédemment le poste de Délégué départemental du Rhône au sein de l’Agefos-PME Rhône-Alpes. Fervent défenseur du dialogue social territorial, Olivier Gérard a conduit de nombreuses expérimentations en direction des PME articulant politiques de branches et politiques de territoires. L’Agefos-PME Midi-Pyrénées fédère aujourd’hui plus de 10 000 adhérents, dont 1 600 entreprises employant plus de 10 salariés. En 2006, l’OPCA des PME a consacré près de 25 millions d’euros à la formation en direction des salariés.

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les brèves REPÈRES ÉCO Franc succès pour les Nuits Composites

Fédération du Bâtiment et des Travaux Publics du Lot

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Prix et marge : le petit bout de la lorgnette

l’initiative du Groupe Cahors présidé par Michel Hibon, la deuxième édition des “Nuits Composites” s’est déroulée du 26 au 28 octobre dans les chais du Château de Haute-Serre à Cieurac, propriété de la famille Vigouroux. Ces rencontres artistiques et culturelles, inscrites au cœur du développement économique et placées cette année sous le signe de la Catalogne, pays de fête et de convivialité, ont séduit un large public. Le temps d'un week-end, des plasticiens Lotois (André Nouyrit, Thomas Sabourin, Violaine Laveaux, Pierre Prévost…) et Catalans (Chema Alvargonzalez, Santiago Arranz, Anna Malagrida…) ont investi les chais du domaine de Haute-Serre, transformés pour l’occasion en salle d’exposition doublée d’une bodega. Le public a pu s’y promener aux sons de musiques variées et colorées, interprétées par une Académie d’artistes de multiples origines (Chine, Uruguay, Maroc, France). Selon Michel Hibon, qui préside à la pérennité de cet événement économico-culturel, « les Nuits Composites sont nées de l’idée de réunir les mondes de l’art et de l’économie, en lançant des passerelles et en instaurant des échanges (…) Soutenue par des mécènes locaux et nationaux, cette manifestation annuelle reste l’occasion rêvée de rapprocher les esprits et les expériences et de réunir les acteurs de l’économie Lotoise en les aidant à se projeter à l’international. »

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a croissance soutenue des prix de la construction suscite polémiques et fantasmes chez les donneurs d'ordres et certains décideurs politiques. Que faut-il en penser ? Le "crime" est indéniable, puisque les prix des travaux dans le neuf ont, sur dix ans, progressé de 33,1 % ; quant à ceux portant sur l'existant, leur progression est de 37,6 %. Mais qui est le coupable ? Sur la période, les prix des matériaux, et surtout de la maind'œuvre, ont progressé comme les prix du Bâtiment. En bonne logique, l'évolution de nos prix reflète d'abord celle des facteurs de production. Pour les matériaux, nous ne faisons que répercuter. Pour la main-d'œuvre, qui nous reprocherait la revalorisation des salaires de nos compagnons ? La hausse du coût de la construction s'explique aussi par la superposition des exigences réglementaires. Si l'on peut comprendre le bien-fondé des textes sur l'accessibilité, la sécurité et autres, il serait bon que ceux qui les votent ne feignent pas ensuite d'en ignorer les conséquences en termes de coût ! Enfin, les marges sont au cœur de l'accusation. Oui, c'est vrai, et nous en sommes heureux, les entreprises ont enfin reconstitué leur marge après la crise dévastatrice des années 90. Elle est passée de moins de 1 % à 5 % aujourd'hui. Au regard d'autres secteurs, la comparaison n'est guère flatteuse ! Ces réalités sont mal connues. C'est sûrement en partie de notre faute et un effort de communication s'impose. Alors, osons la transparence ! C'est pourquoi, nous avons proposé de mener des opérations expérimentales de construction mettant en évidence la vérité des coûts et des prix.

Contact : FBTP 46 - Tél : 05 65 20 42 20 Site Internet : www.fbtp46.com

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les brèves TOURISME

Saison touristique 2007 Une météo défavorable, mais… Concernant cette saison, en partie gâchée par des conditions climatiques difficiles, on pouvait s’attendre au pire. Or globalement, les acteurs du tourisme lotois ne tirent pas un si mauvais bilan. La majorité des professionnels estime que la saison 2007 a été meilleure que celle de 2006 (57% des offices de tourisme et 67% des sites de visites). Par ailleurs, d’avril à fin août 2007, 42% des hôteliers et gestionnaires de campings lotois ont réalisé plus de la moitié de leur chiffre d’affaires grâce à Internet.

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l’heure de se pencher sur les premières impressions, sinon sur les chiffres définitifs, les prestataires du tourisme lotois affichent plutôt leur satisfaction : ils ont la sensation d’avoir échappé au pire et de sortir sans trop de dégâts d’une saison mal partie. Du côté des campings par exemple, en première ligne face aux caprices du climat, les situations sont nuancées. Selon la représentante des terrains du Lot, Myriam Quantin, les installations proposant un service complet sous forme d’activités ou d’animations tirent mieux leur épingle du jeu. « Il a fallu permettre à nos clients d’oublier la pluie, les orienter vers les musées ou les restaurants. La plupart venant de Normandie ou du Nord, régions où il faisait encore plus mauvais, ont quand même apprécié leur séjour », confie Myriam Quantin. Il n’en reste pas moins qu’après le 15 août, face à des conditions difficiles, les clients ont écourté leur séjour. « Espérons que nous ne connaîtrons pas un choc en retour l’année prochaine, comme c’est parfois le cas quand une saison n’a pas donné satisfaction », ajoute-t-elle. Pour un restaurant tel que l’Auberge du Vieux-Cahors, cette saison est à marquer d’une pierre blanche. Il est vrai que le mauvais temps incite les visiteurs à se rabattre sur un bon repas. « Quand il fait trop chaud, nous ne travaillons pas mieux. Juillet a été difficile, en revanche nous avons enregistré de bons résultats pendant l’avant et l’arrière saison. J’ai l’impression que l’image de Cahors comme ville-détente commence à s’imposer. Les festivités des 700 ans du pont Valentré y ont probablement contribué », explique M. Beck, le responsable de l’établissement. De son côté, la direction de l’hôtel-restaurant Les Vieilles Tours, à Rocamadour, constate une très légère érosion sur mai et juin, largement compensée par une très belle

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arrière-saison, mois d’août inclus. L’établissement affiche un taux d’occupation de 61 % contre 59 l’an passé.

Des activités sportives et culturelles appréciées Au village de vacances Odalys à Prayssac, le discours n’est pas très différent. Le programme d’animations mis en place cette année pour la première fois (activités sportives, balades en bateau, accrobranche, sentier pédagogique sur le thème de la viticulture) semble avoir fixé la clientèle malgré la météo maussade. Aux grottes de Lacave, la saison est jugée bonne. Il est vrai que la fermeture du Gouffre de Padirac durant trois semaines, a profité aux grottes qui ont enregistré de l’ordre de 13 % de visiteurs supplémentaires. Le petit train touristique Lou Fijacol a, lui aussi, maintenu sa fréquentation à un niveau correct. Le nombre des groupes a même légèrement augmenté. Par ailleurs, les visiteurs ont activement participé aux visites patrimoniales, commentées par le guide-conférencier du Pays de Figeac-Cajarc. Les circuits effectués lors des marchés nocturnes ont également bien marché, notamment avec une clientèle plus locale. Enfin, la base de Port-Loisirs à Creysse a globalement équilibré sa saison entre les différentes activités proposées : si le canoë a été pénalisé par des eaux trop hautes sur la Dordogne, du fait en particulier des lâchers venant des barrages en amont, les autres secteurs ont bien pris le relais : canyoning, spéléo, escalade, VTT. A tel point que le responsable a dû embaucher une deuxième personne pour faire face à la demande.

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les brèves TOURISME

À Figeac, le domaine du Surgié fait peau neuve Appartenant à la commune de Figeac, le domaine du Surgié, dédié aux loisirs aquatiques, est désormais exploité par la SAS Figeac Plein Air Vacances, fondée par l’association Ariégeoise Marc & Montmija. L’ensemble du domaine, comprenant le parc aquatique, le camping « Les Rives du Célé » et la résidence de tourisme « Les Oustalous », va être requalifié en villagevacances. Pour cela, il fera l’objet d’importants travaux de rénovation. Un service restauration sera mis en place, ainsi qu’un accueil pour les groupes et les séminaires hors saison. A terme, il pourra recevoir en location simple, demi-pension ou pension complète, et proposera des animations pour enfants et adultes. Le site dans son ensemble va être réorganisé autour d’une structure centrale de 107 mètres carrés abritant les services accueil, administration, réservations, animations, ainsi que la boutique et l’épicerie. Le restaurant sera agrandi et mis aux normes. Le coût pourrait avoisiner, en première estimation, 1 680 000 euros. Plusieurs aides ont été sollicitées auprès de l’Europe (Feder), de l’Etat, de la Région et du Département.

La CCI sur le Mit’international

Deux Éductours américains La CCI du Lot a accueilli en octobre deux Eductours américains : le « FAM Trip », les 4 et 5 octobre, qui regroupait une dizaine d’agents de voyage américains ayant suivi le programme de certification de Maison de la France ; et « In Quest of the Classics » le 29 octobre, qui rassemblait 20 agents de voyage invités par le tour-opérateur. Les participants ont découvert le Lot dans le cadre d’un programme de visites en Midi-Pyrénées et Aquitaine. La plupart y séjournait pour la première fois.

Nouveau visage au service Tourisme Anne-Laure Colliou a rejoint le service Tourisme de la CCI du Lot en qualité de conseillère, plus spécialement chargée de l’accueil des créateurs et repreneurs d’entreprises. Elle assure également les visites sur le terrain avec les partenaires : Conseil général, CAUE, CDT. Par ailleurs, elle a suivi une formation Tourisme et Handicap et accompagnera aussi les professionnels labellisés Hôtellerie de Charme et de Caractère. Titulaire d’un BTS Tourisme, cette jeune femme de 25 ans originaire du Finistère a poursuivi ses études à Périgueux, obtenant sa licence, sa maîtrise et son master. Elle a suivi récemment un stage de formation au Comité départemental du tourisme du Lot. On peut joindre Anne-Laure Colliou au 05 65 20 35 22.

La CCI du Lot a participé, du 10 au 12 octobre, à la 29ème édition du salon dédié au tourisme de groupes, le Mit’international. Elle a accueilli sur son stand une trentaine de visiteurs qui recherchaient des informations générales sur la destination, souhaitaient mieux connaître les prestataires lotois ou être conseillés pour choisir les circuits et programmes les mieux adaptés à leur demande. Au total, le salon a réuni 927 exposants et 8 928 visiteurs. Il change de format en 2008 pour être intégré au MAP (Le Monde à Paris), qui regroupera également le Salon des Vacances en France et le Salon Mondial du Tourisme. Ce nouveau rendez-vous, qui se déroulera du 13 au 17 mars, sera exclusivement dédié aux professionnels du tourisme les deux premiers jours, et accessibles au grand public les trois suivants. Les constructeurs internationaux d’autocars et les équipementiers seront également exposants. Rendez-vous est pris par la CCI du Lot pour participer à cet événement.

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les brèves COMMERCE Un site Internet pour les commerçants d’alimentation ruraux « Le Réseau des épiciers du Massif central.com »

L

’Union de Chambres de Commerce et d’Industrie du Massif Central (UCCIMAC) vient de lancer l’opération « Epiciers du Massif Central.com ». Objectif : fédérer les commerçants d’alimentation de proximité indépendants installés dans des communes de moins de 2 000 habitants du Massif Central et des départements limitrophes (dont le département du Lot) autour d’un site Internet. Ce projet a pour but de promouvoir des services de commande par téléphone ou de livraison à domicile et de contribuer à valoriser l’offre commerciale des territoires ruraux. Concrètement, il s’agit, à terme, que chaque commerçant dispose d’un site Internet pour présenter ses produits, aussi bien à la clientèle locale qu’aux propriétaires de résidences secondaires et aux touristes venant séjourner dans le Lot. Chacun devrait y trouver son avantage : le client pourrait préparer ses achats et le commerçant mieux gérer ses commandes. Lancée dans le courant de l’été 2007 par une étude auprès de la clientèle potentielle (enquête auprès de 400 personnes : résidents permanents, résidents secondaires et touristes) et des réunions de concertation entres les Chambres de Commerce et les grossistes régionaux, cette opération va se poursuivre par une information et des propositions aux commerçants d’alimentation ruraux. Un courrier va être adressé en ce sens aux commerçants du Lot.

@

Les commerçants intéressés par ce projet et qui souhaitent obtenir davantage d’informations peuvent contacter le secteur Commerce de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Lot au 05 65 20 35 41.

Fêtes de fin d’année : Quelques conseils de prévention contre les vols et les agressions A l’approche des fêtes de fin d’année, qui sont généralement des périodes de plus forte consommation, il faut rappeler quelques conseils de prudence pour prévenir des risques de vols et d’agressions dans le commerce. « Avec l’argent, soyez prudent » : Evitez de garder en caisse de fortes sommes d’agent. Pour le transport des recettes, faites-vous accompagner, changez vos horaires, transportez l’argent sur vous plutôt que dans une sacoche. « Au moment de la fermeture du magasin, redoublez de vigilance » : vérifiez les abords de votre commerce, fermez bien toutes les issues et assurez-vous du bon fonctionnement des alarmes. La prévention contre les risques de vols et d’agressions passe d’abord par des habitudes et des réflexes et par la mise en place de moyens simples de dissuasion. Le dépliant réalisé par la CCI du Lot et les Services de Police et de Gendarmerie, il y a quelques mois, est plus que jamais d’actualité. Bonnes fêtes de fin d’année et bonnes affaires aux commerçants lotois.

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VIENT DE PARAÎTRE

LE GUIDE DU CRÉATEUR D’ENTREPRISE Ce guide, dont la 16e édition vient de sortir, est conçu pour accompagner le futur créateur ou repreneur d’entreprise tout au long de son projet. Illustré de cas réels, l’ouvrage balise le parcours du futur dirigeant en détaillant les différentes étapes, depuis les formalités de constitution, jusqu’aux prévisions commerciales et financières, en passant par les aspects juridiques. La dernière partie recense les aides à la création et les organismes publics et privés capables d’accompagner le chef d’entreprise, ainsi que leurs missions respectives. Un chapitre spécifique est également consacré aux sessions de formation.

En vente et en consultation au Centre de Documentation

QUID

PROJECTIONS DE POPULATION DÉPARTEMENTALES EN MIDI-PYRÉNÉES

TOP ÉCONOMIQUE TOULOUSE MIDI-PYRÉNÉES

Elaboré en collaboration par la Direction Régionale des Affaires Sanitaires et Sociales, la Direction Régionale de l’Equipement de Midi-Pyrénées et l’Insee, cet ouvrage établit des projections à l’horizon 2030 permettant d’apprécier les grandes tendances d’évolution des populations départementales, ainsi que les modifications de leur structure, par exemple, l’effet du vieillissement. Ce document peut être utile à tous les acteurs locaux qui ont besoin d’anticiper pour éclairer leurs décisions en matière d’équipements de santé, de transport, d’accueil…

Edité par le magazine Entreprises MidiPyrénées, ce guide présente dans le détail les 1 400 premières entreprises de la région : chiffres d’affaires, effectifs, coordonnées, dirigeants, contacts commerciaux, responsables des achats…. Le classement est présenté par secteurs d’activités. Le guide comprend, en outre, un chapitre sur les services aux entreprises (administration, emploi, commerce et exportation…). Enfin, l’activité économique des huit départements de Midi-Pyrénées y est détaillée.

En consultation au Centre de Documentation

En consultation au Centre de Documentation

Créateurs, repreneurs d’entreprises dans le Lot Un coup de pouce financier pour vous aider

Les prêts d’honneur consentis par QUID sont compris dans une fourchette allant de 3000 à 15 000 euros. Ils sont destinés à renforcer les fonds propres des créateurs ou des repreneurs. Leur but premier est de jouer un rôle de levier dans l’obtention de crédits bancaires. Sans intérêt, sans garantie, ils sont remboursables en général sur trois ou quatre ans et donnent lieu, le cas échéant, à un différé de remboursement.Outre le soutien financier pur et simple, l’offre QUID est complétée par d’autres avantages: les jeunes entreprises peuvent être accompagnées dans le montage du dossier, puis bénéficier d’un suivi technique de la part des organismes partenaires. De plus, un système de parrainage peut être mis en place pour donner confiance à l’entrepreneur.

Quid ?

Comment ?

Quels financements ?

Quercy Initiative Développement, association loi de 1901, plate-forme d’initiative locale.

Attribution d’un prêt d’honneur : sans garantie, sans intérêt, remboursable sur deux à quatre ans, éventuel différé de remboursement.

Pour qui ?

Combien d’entreprises ?

Les créateurs, les repreneurs d’entreprises. Les activités suivantes, relevant d’une inscription au registre du commerce et des sociétés, sont éligibles à un prêt QUID: • Activités industrielles ou de services pour l’industrie • Activités de négoce de forme indépendante • Activités d’artisanat de production • Commerce de détail en milieu rural • Services technologiques ou activités innovantes. En reprise seulement: BTP, hôtellerie et hôtellerie de plein-air.

80 créateurs ou repreneurs d’entreprises lotois ont déjà été soutenus par QUID.

Ils sont assurés par : • L’Union Européenne, • L’Etat, • L’Union des Entreprises Lotoises, • Divers industriels du département, • La Banque Populaire Occitane, • La Caisse d’Epargne de Midi-Pyrénées, • Le Crédit Agricole Nord Midi-Pyrénées, • Le groupe d’assurances Malakoff, • EDF, • Le Conseil général du Lot, • La Caisse des Dépôts et Consignations, • La Chambre de Commerce et d’Industrie du Lot.

NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2007

Renseignements : Loïz Pierre Chambre de Commerce et d’Industrie du Lot Tél : 05 65 20 35 01 loiz.pierre@lot.cci.fr

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FORMATION EMPLOI

Réunion du Club Management RH Le 24 octobre s’est tenue à la CCI du Lot, la 4e réunion du Club Management Ressources Humaines. Les entreprises présentes ont pu échanger sur un réel sujet d’actualité « l’entretien annuel du salarié ». L’intérêt et les objectifs de l’entretien annuel mais également, sa préparation, sa mise en œuvre et son suivi ont été évoqués. Les entreprises ont confirmé à l’unanimité, le caractère « central et transversal » de cet outil pour l’optimisation de la Gestion des Ressources Humaines. La prochaine réunion du club se tiendra au mois de février (date non encore fixée). Nathalie FAURE - Tél. 05 65 20 48 66 - nathalie.faure@cci.lot.fr

Réforme des heures supplémentaires La loi dite « TEPA » du 21 août 2007 (n° 2007-1223 ) en faveur du travail, de l’emploi et du pouvoir d’achat, réforme le régime social et fiscal des heures supplémentaires effectuées depuis le 1er octobre. Nous reviendrons dans le détail sur cette réforme dans notre prochain numéro.

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Le diagnostic Ressources Humaines UN OUTIL D’ACCOMPAGNEMENT DES ENTREPRISES DANS LA GESTION DES COMPÉTENCES Le pôle Emploi / Ressources Humaines de la CCI du Lot propose un outil spécifique s’adressant à tous les chefs d’entreprises Lotois souhaitant faire le point sur leurs pratiques en matière de gestion et de développement de leurs Ressources Humaines. Nathalie Faure 05 65 20 48 66

CONTACT :

nathalie.faure@lot.cci.fr

ENTREPRENDRE 140


FORMATION EMPLOI

Le recrutement

Jean-Pierre Théron, directeur général

une étape stratégique dans la vie de l’entreprise

"Un soutient pertinent et efficace"

Recruter de futurs collaborateurs constitue une étape clé et déterminante pour le bon fonctionnement de l’entreprise mais également, pour son avenir. Si les réalités du terrain et les exigences de l’activité économique, obligent souvent les chefs d’entreprise à trouver des réponses urgentes et immédiates en matière de ressources humaines, il ne faut surtout pas, oublier les réels enjeux qui se dessinent derrière un recrutement. Le recrutement ne doit pas être considéré comme une simple étape dans le fonctionnement de l’entreprise, mais comme un véritable outil de sa gestion des RH. En réussissant un bon recrutement, c’est à dire en identifiant son besoin et en mettant en adéquation le bon profil et le besoin, l’entreprise prépare son avenir, anticipe sur sa gestion des compétences et s’inscrit dans une réelle pérennisation du poste et du candidat. Aussi, afin d’aider les entreprises lotoises à construire et à structurer leur recrutement, le pôle Emploi Ressources Humaines de la CCI du Lot propose un accompagnement personnalisé au recrutement.

de la SAS Décremps et Béton Théron : Le dirigeant des établissements Décremps (à Cahors et SaintDenis-Catus) a fait deux fois appel au pôle Emploi et Ressources Humaines de la CCI du Lot : lors du recrutement de son responsable Qualité, Sécurité, Environnement l'an dernier, puis d'un agent administratif cette année. « Dans un premier temps, les chargés de mission du pôle Emploi Ressources et Humaines nous ont aidé à définir de façon très précise les profils des postes. Derrière, la Chambre de Commerce et d’Industrie s'est occupée de diffuser les annonces, de réceptionner les candidatures et d’opérer une première sélection », explique Jean-Pierre Théron. Sur une cinquantaine de CV reçus pour ces deux postes, la CCI en a retenu huit. De son côté, le dirigeant a décidé de rencontrer six candidats avant d'opérer son choix final. « Le recours au pôle Emploi et Ressources Humaines s’est avéré particulièrement pertinent lors du recrutement de notre responsable QSE. Ce poste de cadre exigeait en effet des qualités pointues. Nous n’avions pas le droit à l’erreur », conclut Jean-Pierre Théron.

Ce service est modulable selon les prestations souhaitées et accompagne l’entreprise à toutes les étapes clés du processus (analyse et identification du besoin, rédaction de l’annonce, choix du support de communication, tri et sélection des candidatures, entretiens RH et tests, synthèses, validation et intégration du candidat). Renseignement : Nathalie FAURE - Tel. 05 65 20 48 66 / nathalie.faure@lot.cci.fr

Club Management Ressources Humaines créez votre réseau RH et échangez sur vos pratiques Le Club management Ressources Humaines a été crée afin de permettre aux personnels de la fonction RH (responsable RH, responsable EmploiFormation, gestionnaire des carrières, chargé de mission, responsable administration du personnel de la paie et rémunération, etc.) des entreprises lotoises de se connaître, et de se rencontrer. ■ Une organisation souple Les conférences se déroulent sous forme d’exposés et de débats (2 heures en moyenne sur des thématiques choisies par la majorité des participants) et peuvent être animées selon les sujets abordés, soit par un intervenant extérieur, soit par un professionnel interne. Aucune cotisation n’est demandée pour adhérer au club.

NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2007

■ Des objectifs simples • Impulser et créer un réseau des personnels de la fonction RH. • Partager et échanger sur vos pratiques, vos valeurs et vos conceptions RH sur la base de thématiques (Réforme de la formation professionnelle, recrutement, politique de l’emploi, rémunération, gestion de conflit…) et de problématiques humaines de l’entreprise. • Tenter par le biais des échanges de pratiques d’apporter des solutions à certains problèmes concrets de l’entreprise (propositions techniques, échanges de bonnes pratiques, outils). Si vous souhaitez participer à ce réseau et aux débats à venir, contactez Nathalie Faure – Tel. 05 65 20 48 66 – Email : nathalie.faure@lot.cci.fr

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FORMATION EMPLOI

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ENTREPRENDRE 140


FORMATION EMPLOI

DÉVELOPPEZ LES COMPÉTENCES DE VOS COMMERCIAUX, UN LEVIER STRATÉGIQUE POUR VOTRE ENTREPRISE

TECHNICIEN SUPÉRIEUR DES FORCES DE VENTE

en contrat de professionnalisation en période de professionnalisation

IFV SECTION APPRENTISSAGE

Partez gagnant, formez vos futurs commerciaux par l’apprentissage

Vous recherchez des vendeurs ? Avez-vous pensé à l’apprentissage ?

La CCI du Lot vient d’ouvrir pour la 2e fois une formation diplômante de niveau III (Bac + 2), avec le lancement le 16 octobre dernier de la formation de Technicien Supérieur des forces de vente en partenariat avec la CCI du pays de Brive.

La Chambre de Commerce et d’Industrie du Lot vous propose sa section Institut des Forces de Ventes sous statut apprentissage. Son objectif est de former vos futurs vendeurs grâce à un programme particulièrement adapté aux missions actuelles attendues à un poste de commercial.

Cette formation, qui accueille une dizaine de participants, se déroule en alternance selon un rythme de deux semaines en centre de formation et de deux semaines en entreprise. Son objectif est de professionnaliser des commerciaux opérationnels, capables de gérer un secteur de vente et de négocier à haut niveau de décision.

Incitations financières : Exonération des charges, prime

Contact : Christophe

Dussaud & Andrea Poterie

05 65 20 48 70 NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2007

Rémunération minimale : de 41% à 61% du SMIC à l’embauche, prime à l’effort de formation (suivant les cas).

Public : jeunes de 18 à 25 ans. Durée : 2 ans (400 heures par an) Fréquence : Trois semaines par mois dans votre entreprise, au poste de travail ; une semaine par mois en formation à la CCI du Lot. Si cette formule vous intéresse, n’hésitez pas à contacter le service formation de la CCI du LOT au 05 65 20 48 70. E-mail : ccf@lot.cci.fr

Inscriptions et recrutements jusqu’au 1er janvier 2008

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FORMATION EMPLOI

Centre d’Étude des Langues Pour apprendre, réapprendre ou se perfectionner en langue étrangère, le Centre d’Étude des langues de la CCI du Lot propose une offre de formation multiple en anglais, allemand, chinois, espagnol, italien, japonais, portugais, polonais et russe. Le Centre d’Étude des Langues s’engage à étudier la formule qui correspond le mieux à vos besoins et à vos disponibilités :

cours cours cours cours cours

individuels, collectifs, par téléphone, de conversation téléphonique, spécifiques (langues des affaires, techniques industrielles,…)

Pour tous renseignements : Cathy Gabillard 05 65 20 48 60

LES OUTILS DE MANAGEMENT POUR LA PME

L’alternance pourquoi pas vous?

UNE FORMATION POUR LES DIRIGEANTS DE TPE, PME-PMI En partenariat avec l’Ecole Supérieure de Commerce de Toulouse, la Chambre de Commerce et d’Industrie du Lot organise à partir de février 2008 une action de formation particulièrement adaptée aux besoins des chefs d’entreprises ainsi qu’à leurs adjoints, notamment dans les PME et TPE. Dédiée au management et à la stratégie d’entreprise, cette formation a été conçue dans le but d’aider les dirigeants à progresser au quotidien dans le développement de leur structure et de leurs activités. Contact : Christophe Dussaud, christophe.dussaud@lot.cci.fr ou Andrea Poterie, andrea.poterie@lot.cci.fr

05 65 20 48 69 50

Fonds Social Européen

Le Point A de la CCI au service des entreprises et des jeunes : • vous informe sur l’alternance : contrats de professionnalisation et d’apprentissage • aide les jeunes dans leur orientation professionnelle, • facilite la mise en relation entre les entreprises et les jeunes • dispose d’une bourse de l’alternance (offres et demandes)

Contactez-nous : CCI Lot - Point A - Tél. 05 65 20 48 60

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FORMATION EMPLOI

FORMATION CONTINUE INTER-ENTREPRISES JANVIER - JUIN 2008 Formation

Dates

Durée

Lieu

BUREAUTIQUE WORD Initiation

20 et 27 mars

2 jours

Cahors

300 €

EXCEL Initiation

3 et 10 avril

2 jours

Cahors

300 €

WORD Perfectionnement

20 et 27 mai

2 jours

Cahors

300 €

EXCEL Perfectionnement

11 et 12 février

2 jours

Cahors

300 €

5 juin

1 jour

Cahors

150 €

Découverte d’Internet / messagerie Outlook LANGUES Langues courantes (60 heures) Anglais, Allemand, Espagnol, Français pour étrangers, Italien.

nous contacter

Lot

690 €

Langues rares (50 heures) Arabe, Chinois, Japonais, Polonais, Portugais, Néerlandais, …

nous contacter

Lot

675 €

Langues avec spécialités Commerce, Hôtellerie-restauration, Immobilier, Tourisme, Techniques industrielles, Export – Import, Vitivinicole,…

nous contacter

Lot

nous contacter

MANAGEMENT ET GESTION Auditeur interne en management environnemental

(fin mai/début juin) à déterminer

2 jours et demi

780 €

Cahors

Comptabilité Initiation

3 et 10 mars

3 jours

Cahors, Figeac

750 €

Comptabilité d’entreprise

26 et 27 mars

2 jours

Cahors, Figeac

500 €

Gestion du stress

22 et 23 mai

2 jours

Cahors

460 €

Management d’équipe

7, 8 et 11 avril

3 jours

Cahors

750 €

3 juin

1 jour

Cahors

230 €

28 et 29 avril

2 jours

Cahors

500 €

22 avril

1 jour

Cahors

250 €

Marchés publics

à déterminer

2 jours

Cahors

590 €

Référencement de site Internet

17 et 18 mars

2 jours

Cahors

590 €

2 et 3 juin

2 jours

Cahors

590 €

à déterminer

3 jours

Cahors, Figeac

nous contacter

11 février

1 jour

Cahors

175 €

Améliorer la qualité de l’accueil (téléphonique et physique) Entretien professionnel Réforme des heures supplémentaires en entreprise

E-commerce SÉCURITÉ, HYGIÈNE ET CONDITIONS DE TRAVAIL Habilitation électrique du personnel électricien et non-électricien Hygiène alimentaire Sensibilisation aux risques ATEX

à déterminer

1 jour

Cahors

250 €

SST (Sauveteur Secouriste du Travail )

19 et 21 mars

2 jours

Cahors, Figeac

294 €

2 juin

_ journée

Cahors

84 €

nous contacter

3 jours

Recyclage SST LEVAGE - MANUTENTION, CACES CACES R389, R386, R372, R390 Recyclage conduite des engins de chantier Permis C, Ec, QS

Cahors, nous Figeac, contacter Gourdon ou Prayssac

Sous réserve des places disponibles.

Pour vous inscrire ou pour toute information complémentaire, contactez-nous au 05 65 20 48 70 ou 05 65 20 48 69 ou par mail :

annick.machabert@lot.cci.fr

NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2007

SERVICE FORMATION EMPLOI Chambre de Commerce et d’Industrie du Lot 107, quai Cavaignac - 46002 Cahors www.lot.cci.fr

05 65 20 48 70 51


CONJONCTURE

L’année économique 2007 se termine sur une conjoncture bien orientée comme en témoignent les niveaux d’activité des différents secteurs. Une conjoncture sous les feux du train récent de commandes enregistrées par l’aéronautique régionale et des achats de fin d’année qui dynamisent la consommation des ménages. Un tableau plutôt rassurant et empreint d’optimisme, lorsque l’on connaît le poids respectif qu’occupent les secteurs de l’aéronautique et de l’agroalimentaire dans notre département : • Le premier, au travers des prestations d’ingénierie technique et des travaux de sous-traitance qu’il génère ; • Le second, par ses produits festifs, qui tire dans son sillage tout un pan de l’économie, de la production des matières premières agricoles aux fabrications de produits transformés et jusqu’à la distribution artisanale et commerciale de proximité. En contre-feu cependant, deux sujets de préoccupation, à savoir l’accroissement des coûts énergétiques provoqué par la hausse du prix du pétrole et l’augmentation du prix de certaines matières premières, notamment agricoles. Des dérives imputables à la demande mondiale et à des craintes de pénurie difficiles à contrôler et dont on ne peut prévoir l’évolution à long terme. Les carnets de commandes sont pourvus et offrent une bonne visibilité dans le temps. Les capacités de production sont mobilisées, parfois fortement sollicitées comme dans l’agroalimentaire et tout ce qui gravite autour de l’aéronautique et de la construction. Les investissements s’activent ; ils contribuent à la modernisation de l’appareil de production, à l’accroissement de ses capacités, à l’amélioration de la productivité et des conditions de travail. Au niveau de l’emploi, l’intégration par l’économique se poursuit comme en témoignent la forte baisse du nombre des demandeurs d’emploi et la réduction du taux de chômage. Des embauches sont en cours ou prévues dans les secteurs fortement chargés pour honorer les contrats souscrits. Les prévisions pour les mois à venir sont optimistes et se placent dans une perspective favorable d’évolution de l’activité.

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AÉRONAUTIQUE Les capacités de production sont utilisées à plein pour respecter le plan de charge imposé. Un accroissement des moyens matériels et l’embauche de salariés sont envisagés. Compte tenu des commandes récentes enregistrées ou confirmées, les prévisions sont optimistes pour la fin de l’année et confiantes pour l’exercice 2008.

MACHINES SPECIALES La tendance de fond est toujours favorable et le rythme de production demeure soutenu. Les commandes engrangées permettent une bonne visibilité à moyen terme. Le secteur aéronautique et sa bonne tenue, étayée par un train de commandes récentes, sont plus que rassurants pour la profession en termes de niveau de prestations et de retombées.

MÉCANIQUE GÉNÉRALE Les besoins de sous-traitance sont toujours pressants, notamment en direction du secteur aéronautique ; ils devraient encore s’accroître compte tenu de l’accélération prévue des cadences dans les ateliers de montage et des nouvelles commandes à honorer. Des investissements capacitaires et des recrutements sont en cours ou envisagés.

CONSTRUCTION ÉLECTRIQUE ET ÉLECTRONIQUE Ce secteur, qui s’appuie largement sur les besoins générés par le dynamisme de l’aéronautique régionale et des activités de construction, fait état d’un carnet de commandes jugé correct ainsi que d’un plan de charge à même de mobiliser pleinement les moyens matériels et humains disponibles. Les prévisions à moyen terme sont plutôt optimistes et vont dans le sens d’un accroissement du niveau de production pour répondre à de nouvelles prestations qui se profilent.

BUREAUX D’ETUDES TECHNIQUES La demande est soutenue sur l’ensemble des marchés et l’activité du

secteur apparaît bien orientée. Les perspectives sont jugées favorables et les prévisions à moyen terme s’expriment avec confiance. L’aéronautique régionale, donneur d’ordres principal qui sollicite le secteur en permanence, aussi bien pour des solutions innovantes que capacitaires, va générer de nouveaux travaux d’ingénierie technique en relation avec le fort accroissement de son portefeuille de commandes.

BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS Bâtiment En gros œuvre, l’activité est toujours bien orientée à la faveur de la bonne tenue de la construction et de la rénovation de logements, ainsi que d’une demande publique ferme. Dans le marché du locatif, les dispositifs de défiscalisation s’essoufflent, par contre des besoins pressants s’expriment en matière d’hébergements sociaux. En second œuvre, le plan de charge est toujours important et de nouveaux besoins s’expriment en relation avec la construction durable, les économies d’énergie, l’engouement pour la décoration et le mieux vivre dans son logement. Travaux publics Les travaux d’infrastructures et de réseaux alimentent le secteur grâce à la montée en charge des aménagements routiers et au déblocage de programmes par les collectivités locales. Des chantiers se poursuivent, d’autres s’ouvrent permettant aux opérateurs du département une bonne utilisation de leurs moyens matériels ainsi que le plein emploi. Les prévisions à moyen terme restent confiantes au vu de l’évolution des commandes et de l’accessibilité aux appels d’offres diffusés.

TRANSPORTS Transport de marchandises, messageries L’ensemble de l’activité, aussi bien de proximité qu’en zone longue, est soutenue avec une bonne utilisation du parc de véhicules. Le trafic devrait encore s’intensifier ces dernières semaines jusqu’à la fin de l’année. La hausse du prix des carburants impacte de plus en plus les trésoreries et la rentabilité. La concurrence présente et forte constitue un frein important à la renégociation des

ENTREPRENDRE 140


CONJONCTURE

conditions tarifaires et à leur mise en cohérence avec le niveau des charges actuel. Transports de voyageurs Le niveau d’activité du secteur est jugé satisfaisant par une majorité de professionnels. La proposition de destinations attractives à bon rapport qualité-prix, les excursions scolaires, le temps libre constituent autant de facteurs favorables à l’amélioration du plan de charge des opérateurs.

BOIS Première transformation (scierie, parquet) La production se maintient à un bon niveau, dynamisée par les besoins des artisans locaux de la construction ainsi que par la demande soutenue de la SNCF en bois sous rail. Les carnets de commandes sont correctement pourvus et les prévisions à moyen terme restent optimistes. Les tensions sur les cours du bois brut semblent s’apaiser ; ce qui laisse une plus grande latitude aux professionnels en matière d‘approvisionnement et de négociation des prix. Deuxième transformation (menuiserie du bâtiment) La demande est toujours active en relation avec le bon niveau d’activité dans la construction ou la rénovation de logements et autres bâtiments. Les moyens de production sont bien utilisés et les stocks revenus à un niveau de sécurité suffisant. Les professionnels du secteur sont relativement confiants car ils disposent d’une visibilité à moyen terme jugée satisfaisante.

FILIÈRE VIANDE Exportation de bestiaux A ce point de la campagne d’exportation, la situation est jugée globalement satisfaisante par les professionnels. On retrouve les bases commerciales de l’année précédente à même époque. La fermeté des cours à la production ainsi que le renchérissement des coûts de transport ne sont pas sans incidence sur la compétitivité de nos entreprises sur les marchés internationaux. Abattage et négoce de viande Le secteur est dynamisé par les besoins croissants des préparateurs de produits à base de viandes qui reconstituent

NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2007

leurs stocks, ainsi que par la demande de consommation à caractère festif s’adressant tout particulièrement à des produits de qualité ou des préparations originales. La filière avicole a revalorisé ses tarifs en fonction de l’accroissement du prix des céréales et étoffe ses plans d’abattage pour répondre à la forte demande de fin d’année. Conserves fines L’activité de la filière gras est soutenue aussi bien en fabrication qu’en conditionnement-expédition. L’utilisation des capacités de production et de livraison va s’intensifier jusqu’en fin d’année pour satisfaire la demande de produits festifs. Les prévisions de vente s’établissent sur celles de la campagne précédente jugée globalement satisfaisante.

VIN ET BOISSONS Vin de Cahors La récolte 2007 s’est déroulée dans de bonnes conditions pour une production moins importante en quantité mais dont la qualité devrait permettre des vinifications intéressantes. La mise en place de nouvelles stratégies de commercialisation mieux adaptées, couplée à la réactivation des débouchés à l’international, donne déjà des résultats concrets sur le terrain. La fin d’année, avec les nombreuses propositions à caractère festif, va enregistrer une hausse significative des transactions.

LAIT ET FROMAGE Lait de vache Les rythmes de livraison progressent avec l’entrée en lactation des animaux et la demande qui devient de plus en plus pressante. L’accroissement des besoins, notamment au niveau international, a provoqué une revalorisation des prix à la production ainsi qu’une révision des quotas. Le déficit de disponibilités et le renchérissement des coûts d’approvisionnement provoquent quelques tensions au niveau des activités de la branche fromagère. Fromage de chèvre La demande se réactive après une période de calme faisant suite aux ventes touristiques. Pour cause une part importante de l’offre chèvre, dont l’AOC Rocamadour et les produits fermiers, s’inscrit dans la catégorie des

produits festifs particulièrement recherchés en cette fin d’année.

TRAVAIL DU GRAIN Fabrication d’aliments du bétail Les activités de fabrication et de livraison à ce jour répondent aux besoins d’engraissement, aussi bien pour les animaux de boucherie que pour les volailles grasses. Les prévisions pour les semaines à venir se calquent globalement sur les tonnages distribués au cours de la campagne précédente. Biscuiterie Les produits meringués destinés aux préparations glacées sont moins demandés qu’il y a quelques semaines. L’effet rentrée se précise pour les produits à grignoter ou proposés dans les structures scolaires. La concurrence sur les linéaires est forte, mais il existe une place grandissante pour des produits spécifiques et originaux à l’attention d’amateurs et de connaisseurs.

FRUITS ET LEGUMES Stations fruitières La production de noix est jugée satisfaisante, aussi bien en quantité qu’en qualité. Le conditionnement se poursuit normalement et les ventes débutent, essentiellement tirées par le marché international. Les pommes sont entrées en station pour une production relativement satisfaisante en quantité et qualité. Les premières ventes se déclarent sur un marché encombré et plutôt captif de l’offre festive de fin d’année. Les négociations et la contractualisation avec la grande distribution prennent de plus en plus d’importance, de même que l’apport de l’assurance d’une production raisonnée couplée à des conditions de stockage et de conditionnement garantes de la qualité, de la sécurité et de la traçabilité des produits mis en marché. Produits transformés (confitures, avant-produits industriels) Le marché des confitures et des compotes, quelque peu marginalisé par les achats festifs sur le marché intérieur, est bien soutenu par la demande internationale qui se déploie sur de nouveaux pays ou des pays peu couverts. Les avant produits industriels bénéficient de la forte activité de fabrication des industries alimentaires utilisatrices qui ont des besoins importants pour approvisionner les marchés de fin d’année.

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CONJONCTURE

CONJONCTURE COMMERCE

Octobre 2007 Statistiques nationales Évolution des chiffres d’affaires en valeur (source : Banque de France) ÉVOLUTION CA EN VALEUR EN POURCENTAGE ALIMENTATION HORS BOUCHERIE VIANDE TEXTILE / HABILLEMENT CHAUSSURE MEUBLE APPAREILS ÉLECTROMÉNAGERS ÉLECTRONIQUE grand public QUINCAILLERIE BRICOLAGE LIVRE ET PAPETERIE HORLOGERIE / BIJOUTERIE AUTOMOBILES NEUVES AUTOMOBILES OCCASION

ÉVOLUTION CA EN VALEUR ENSEMBLE DU COMMERCE DE DÉTAIL Dont petit commerce (hors automobile) Dont grande distribution

OCT 07 OCT 06 6,2 5,4 6,8 1,2 3,9 - 0,3 1,6 6,2 5,2 5,7 - 0,1 8,9 - 2,7

10 mois 07 10 mois 06 1,8 2,4 3 4,4 2,2 -4,8 4,4 6,2 4,6 0,1 6,4 2,7 0,3

OCT 07 OCT 06 4,8 4,5 5,5

10 mois 07 10 mois 06 2,6 2,8 1,8

hausses avec + 6,6%. Les commerçants indépendants et les succursalistes sont à + 4 %. Par contre, les rayons des supermarchés et des hypermarchés voient leurs ventes stagner (+ 0,6 % seulement sur dix mois 2007). Bonne année dans les commerces de chaussure : Octobre a été satisfaisant et la progression ces ventes sur les dix premiers mois est de 4,4 %.

Equipement du logement : Les commerces de détail de meubles, électronique grand public, quincaillerie et bricolage ont vu leurs ventes augmenter en octobre et sur les dix premiers mois de l’année 2007. Seuls les commerces d’électroménager accusent une baisse des ventes de 4,8 % depuis les début de l’année. Il faut tempérer ce mauvais chiffre en rappelant que l’an passé, les mêmes commerces avaient réalisé un bon mois d’octobre.

Culture loisirs : Par rapport au mois d’octobre 2006, qui comportait un jour ouvrable de moins et le même nombre de samedis, le courant d’affaires a progressé en valeur de 4,8 %. En cumul sur les dix premiers mois de l’année 2007, le chiffre d’affaires du commerce de détail a progressé de 2,6 %. L’évolution des affaires est plus forte dans le petit commerce que dans la grande distribution (supermarchés, hypermarchés, grands magasins et vente par correspondance).

Alimentation :

Equipement de la personne :

Mois d’octobre satisfaisant dans le secteur alimentaire toutes formes de commerce confondues (grande distribution et commerce traditionnel). En cumul sur 10 mois, l’évolution est positive : +1,8% dans l’alimentation générale et + 1% dans le secteur de la viande.

Progression des chiffres d’affaires dans le commerce d’habillement et de textile en octobre 2007. Depuis le début de l’année, ce secteur d’activité est en augmentation de 3,3 %. En observant l’évolution par forme de commerce, on note que ce sont les magasins qui enregistrent les plus fortes

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Bon mois d’octobre qui compense une année 2007 en recul. Les activités de détail du livre et de la papeterie sont en repli depuis deux ans. Les ventes dans la bijouterie sont en repli en octobre. Cependant, ce secteur d’activité progresse de 6,4 % en valeur sur les dix premiers mois 2007.

Automobile : En octobre augmentation des ventes, en valeur, dans l’automobile neuve (+ 8,9 %) mais recul des ventes d’automobile d’occasion (- 2,7 %). En cumul sur dix mois, stagnation des ventes d’automobiles d’occasion et faible progression dans l’automobile neuve.

ENTREPRENDRE 140


INDICATEURS

8 000 6 781

7 000

6 749

6 376 5 861

6 000

4 386

4 674

5 100

5 015

4 608

4 173

2007

2006

2005

2004

2003

2002

2001

2 000

1999

3 000

2000

3 691

1998

au 30 septembre 2007. Une diminution de 1,1 point par rapport à septembre 2006 (8,2%).

4 000

5 018

1997

C’EST LE TAUX DE CHÔMAGE

5 000

1996

7,1%

DEMANDES D’EMPLOIS AU 30 SEPTEMBRE

1 000

1 305

IMMATRICULATION DE VÉHICULES

Neufs Occasions

9 mois

9 mois

Jan. Sept. 06

Jan. Sept. 07

4 796

5 142

+ 7,2

11 139

11 972

+ 7,5

Évolution %

C’EST LE NOMBRE DE LOGEMENTS

autorisés dans le Lot au cours des 9 premiers mois de 2007 Une diminution de 19% par rapport aux 9 premiers mois de 2006 (1 612).

1,5% 432 167,9

+

NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2007

MILLIONS D’EUROS C’est le montant des exportations lotoises au cours des 9 premiers mois de 2007. Un montant équivalant à celui des 9 premiers mois de 2006 (167,8 millions d’euros).

OFFRES D’EMPLOIS AU 30 SEPTEMBRE 829

806 747

800 650

700 600

526

500

575

578

662

648

481

576 449

400

2007

2006

2005

2004

2003

2002

2001

2000

100

1999

300 200

1998

C’est la variation triennale de l’indice du coût de la construction au deuxième trimestre 2007. 2e trimestre 2004 : 1 267 2e trimestre 2004 : 1 435

dans le Lot au 1er semestre 2007. Une augmentation de 0,5% par rapport au 1er semestre 2006 (430) SOURCE INSÉE.

1997

13,26

C’EST LE NOMBRE DE CRÉATIONS D’ENTREPRISES

1996

C’est la variation annuelle de l’indice des prix à la consommation au 30 septembre 2007. Elle était de 1,2% un an auparavant au 30 septembre 2006.

0

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1987-2007 : Les 20 a

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ue 6 époq e

2005-2007 : Le Lot peaufine ses atouts

Désormais doté d’infrastructures performantes – notamment au niveau du réseau routier et de l’Internet – le Lot a renforcé ces dernières années les points forts de son économie : l’agroalimentaire, le tourisme, la mécanique de pointe ou encore le vin. Audelà, le département est favorisé par le dynamisme de sa démographie et par l’émergence de nouveaux équilibres au sein de l’Union européenne.

Construction européenne : le Lot est gagnant (1) Les chiffres, surtout lorsqu’ils sont « sonnants et trébuchants », parviennent à renverser les idées reçues. C’est notamment vrai en ce qui concerne les apports de l’Union européenne au développement de l’économie lotoise. En 2005, Entreprendre faisait l’addition : la région Midi-Pyrénées a bénéficié d’une dotation de près d’un milliard d’euros au cours de la période 1994-2006, ce qui a fait d’elle l’une des mieux loties au niveau national. Principalement destinées aux grands projets d’infrastructures, au tourisme et à l’activité agricole, ces dotations ont accéléré le repeuplement des zones rurales. Le Lot

est ainsi devenu l’un des départements porteurs du concept de « nearshore », néologisme anglais qui désigne la « délocalisation proche », opposée à la délocalisation vers l’Asie, l’Amérique du Sud ou l’Afrique du Nord, nommée « offshore ».

Le tourisme nouveau est arrivé (2) Tous les professionnels du tourisme lotois partagent le même constat : la clientèle étrangère a fortement évolué ces dix dernières années. Si le changement le plus marquant reste la très forte baisse du nombre de clients allemands, il ne faut pas oublier que le Lot a retrouvé une dynamique de progression. Comment ? Les offres touristiques ont en fait com-

mencé à s’adapter à la montée en puissance de nouvelles clientèles, espagnole, italienne, australienne, israélienne ou chinoise. S’adapter à une telle diversité implique assurément des investissements mais cela demande également une réglementation adaptée : « entre le Hollandais qui mange à 18 heures et l’Espagnol qui ne passera pas à table avant 22 heures, je fais comment moi avec mes 35 heures ? », demandait en 2005 Robert Véril, patron de la Vieille Auberge à Souillac.

L’industrie lotoise s’impose dans la Défense (3) La discrétion est de mise dans le secteur de la Défense. C’est donc avec discrétion que

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1

2

3

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ENTREPRENDRE 140


ans d’Entreprendre l’industrie lotoise a pris une position de force sur le marché des applications militaires. Si le projet le plus connu reste les hélices de l’A400M, la douzaine d’entreprises du département impliquée fournit, entre autres exemples, les cartes électroniques de l’avion Rafale, des ensembles de tôle pour les chars Leclerc ou les Mirages F1, des prototypes d’hélicoptères ou des générateurs haute tension d’impulsions électromagnétiques. A l’occasion du dossier consacré à ces activités de hautes technologies, Entreprendre ouvrait également les portes d’un acteur incontournable et pourtant largement méconnu : le Centre d’Etudes de Gramat, qui emploie près de 300 personnes.

Internet : l’heure du haut débit est arrivée (4) Fin 2006, les entreprises lotoises pouvaient faire deux constats en ce qui concerne Internet : d’une part, le nombre de points d’accès en haut débit (ADSL), avait très fortement progressé au cours des deux années précédentes et 85 % de la population du département pouvait y accéder ;

d’autre part, il devenait officiel qu’un nombre limité de zones blanches subsisterait. Pour ces dernières, il n’y aurait d’autre solution que de déployer des technologies alternatives, telles que le courant porteur en ligne (CPL), le WiFi ou les liaisons satellitaires. Quoi qu’il en soit, la rapide montée en puissance du haut débit a accéléré le désenclavement du département.

Grande distribution alimentaire : les rayons de la croissance (5) En moins de 20 ans, la grande distribution alimentaire a doublé sa surface de vente dans le département. Cette progression est d’abord liée à l’agrandissement des magasins. Le nombre de points de vente a de son côté peu progressé, passant de 43 à 46 entre 1998 et 2007. Comme dans le reste de la France, l’évolution la plus marquante de ces dernières années reste la montée en charge des enseignes du « discount », les dernières ouvertures en date étant celles de Aldi à Saint-Céré et de Netto à Souillac. Un chiffre suffit pourtant à modérer cette croissance dans le Lot : le centre commercial de Portet-sur-

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Garonne, près de Toulouse, occupe à lui seul une surface de 60 000 mètres carrés, soit plus que les surfaces cumulées des 46 magasins lotois.

Vin de Cahors : le souffle du marketing (6) Selon les professionnels, la première difficulté du vignoble de Cahors est son morcellement : la surface moyenne des 447 exploitations de la zone de l’AOC est de 5,12 hectares, alors que le Syndicat de Défense de l’Appellation et de l’Interpro-fession a calculé que la viabilité économique demandait généralement une surface d’au moins 15 hectares. Ce constat est fait au moment où une part importante des vignerons passe ou s’apprête à passer la main. Enfin, le Cahors a probablement tardé à réagir à l’émergence de nouveaux concurrents, qu’il s’agisse de vins étrangers ou des autres appellations du Sud-Ouest. C’est dans ce contexte que l’Union Interprofessionnelle des Vins de Cahors (UIVC) a lancé en 2006 une vaste campagne de marketing, fondée sur la promotion de la marque « Black Wine » et du cépage Malbec.

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NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2007

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PETITES ANNONCES

OFFRE D’EMPLOI

Nathalie FAURE Tel. 05 65 20 48 66 nathalie.faure@lot.cci.fr COMMERCIAL ITINÉRANT 140 O 1 Camping lotois recherche un commercial itinérant afin de développer sa clientèle et d’assurer la communication de ses activités auprès de structures variées (ex : comités d’entreprise…). Expérience et réseau souhaités – Connaissances ou formation en développement commercial et de réseaux, appréciées. FORMATEUR BTP 140 O 2 Entreprise de formation spécialisée BTP, dans le cadre de son implantation lotoise, recherche un formateur BTP (conduite d’engins, Caces, montage échafaudage…)- Expérience souhaitée – Mobilité indispensable. VENDEUR MENUISERIE 140 O 3 Grande surface de bricolage recherche un vendeur menuiserie – Contrat en CDI – 35h – Qualification : Bac professionnel ou équivalent – Nord du Lot.

DEMANDE D’EMPLOI POUR CANDIDATURES Envoyer lettre de motivation et CV, sous référence Cand.Entrep./CCI à : CCI du Lot – Pole emploi/RH 107 Quai Cavaignac BP 79 46002 CAHORS CEDEX 9 nathalie.faure@lot.cci.fr SECTEUR IMMOBILIER RESPONSABLECHARGÉ DE CLIENTÈLE 140 N 1 Expérience confirmée de plusieurs années dans le secteur immobilier sur des postes variés et à responsabilités (chargé de clientèle, responsable de service, responsable d’agence, directeur de gestion…) – Bac + 2 en Droit des affaires – Bon niveau en anglais – Mobile – Disponible 2ème semestre 2008. SECTEUR JURIDIQUE 140 N 2 Master en Droit privé mention droit des affaires et ressources humaines (Bac+4) – Expérience de 2 ans dans le secteur des assurances, du recouvrement et de cabinets d’avocats. Maîtrise des outils informatiques – Anglais et Espagnol niveau moyen – Disponible au 1/01/2008

Profil 2 : Agent d’accueil et de promotion expérimenté Expériences variées en tourisme, administration des ventes, administratif, relation clientèle et management d’équipe – Formation niveau bac - Maîtrise informatique – Anglais bilingue.

Profil 4 : Secrétaire / Assistante de gestion Jeune diplômée BTS Assistante Gestion PME/PMI – Connaissances informatiques – Anglais et espagnol niveau scolaire.

Profil 3 : Chef réceptionniste / Assistante de direction Expérience de 11 ans dans le secteur de la restauration et du tourisme (promotion établissement, contrats agences, réservation, accueil, organisation séminaires, gestion du personnel…) - Formation BTS Gestion mercatique en hôtellerie et restauration – Anglais courant – Espagnol scolaire – Allemand notions – Connaissances Word/Excel.

Profil 1 : Comptable Expérience confirmée en comptabilité à la fois en entreprise et en cabinet d’expertise comptable (gestion d’un portefeuille clients, contrôle procédures comptables, comptabilité fournisseurs…) – Certificat Comptable d’Études Comptables et Financières (DECF) – Maîtrise de l’informatique - Anglais lu et parlé – Accepte temps plein ou partiel – Mobilité réduite à 50 Km autour d’Albas.

SECTEUR ENVIRONNEMENT

140 N 4

Profil 1 : Ingénieur environnement Master Gestion de l’environnement / Ingénierie Ecologique – Expérience de 2 ans en tant qu’ingénieur environnement – Compétences en management environnemental, Droit de l’environnement, Gestion des déchets et de la ressource en eau, Eco toxicologie, Aménagement du territoire –Mobilité sur le Lot et le grand sud – Maîtrise informatique – Langues anglais et espagnol. Profil 2 : Contrôleur qualité Ancien agent de production et de fabrication dans le secteur de la mécanique (avions, automobiles, éoliennes) – Formation niveau CAP en "mécanique cellules d’avions" – Notions anglais et espagnol – mobile autour de 40 Km de cahors. Profil 3 : Animatrice / Formatrice / Technicienne qualité et environnement Master Européen en management des risques santé et sécurité du travail (IOSH) et Maîtrise en management et ingénierie du développement durable (nombreuses certifications)- Réalisation de plusieurs audits QSE et expérience commerciale en agro-alimentaire – Disponible, motivée et dynamique Mobile à 50 km autour de Cahors. SECTEUR SECRÉTARIAT / ADMINISTRATIF /GESTION

140 N 5

Profil 1 : Secrétaire Expérience de 6 ans dans le secrétariat pour une entreprise et une étude notariale (secrétariat, accueil, saisie…) – BTS Assistante de gestion PME/PMI et BTS Communication des entreprises – Connaissances Word/Excel – Anglais niveau scolaire.

SECTEUR TOURISME – RESTAURATION 140 N 3

Profil 2 : Secrétaire polyvalente / Assistante de gestion Jeune diplômée BTS Assistante Gestion PME/PMI – Expérience de 10 mois au sein de 2 entreprises lotoises – Maîtrise de l’informatique – Connaissance logiciels de comptabilité (Ciel, Sage)- Bon relationnel et adaptable – Mobile sur le Lot, Lot et Garonne.

Profil 1 : Assistant restauration/tourisme Expériences en restauration (chef de partie et gestionnaire établissement) et en tourisme (agent de voyage, chef de comptoir) – Bac + 2 en anglais et formation en tourisme.

Profil 3 : Secrétaire / Assistante de gestion Jeune diplômée BTS Assistante Gestion PME/PMI- Expérience de 3 mois en entreprise - Maîtrise de l’informatique – Connaissance de logiciels de comptabilité – Anglais scolaire.

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SECTEUR COMPTABILITÉ

140 N 6

Profil 2 : Comptable Expérience de 15 ans en comptabilité dans plusieurs entreprises et gestionnaire d’un bar PMU - DUT en gestion des entreprises et administrations option finances / comptabilité – Personne ouverte et adaptable. Profil 3 : Assistant comptable DUT en gestion des entreprises et administrations option finances / comptabilité – Expérience en comptabilité dans le secteur bancaire et CCI – Anglais lu et parlé – Notions d’espagnol – Connaissances informatiques et logiciels de comptabilité (gestionnaire paie, Ciel comptabilité). Profil 4 : Assistante comptable polyvalente Expérience dans plusieurs entreprises lotoises (facturation, salaires, saisie, écritures comptables, mouvements bancaires, suivi…) – Niveau V (brevet) – Formation à Autogest, Ciel Paie - Personne prête à acquérir et à s’adapter à d’autres expériences - Ouverte à un temps plein ou partiel – Mobilité de 25 km autour de Gourdon. Profil 5 : Secrétaire comptable Niveau Cap sténo dactylo comptabilité commerce – Expérience de 22 ans dans 2 entreprises lotoises – Très bonne pratique informatique – Connaissance Api Mecanic. Profil 6 - Responsable Administratif / Financier / Comptable Solide expérience au sein de plusieurs entreprises lotoises- Formation Bac + 4 – Ouvert et adaptable à des missions dans son domaine de compétences – Disponible immédiatement. SECTEUR COMMERCE

140 N 7

Profil 1 : Agent commercial Jeune diplômée BTS Négociation et relations clients – Expérience variée (stages et missions) en commercial et tourisme – Bonne maîtrise de l’informatique – Très motivée et bon relationnel – Anglais et espagnol niveau scolaire. Profil 2 : Responsable d’un centre de profit Expérience confirmée en gestion d’entreprise sur des aspects de développement de structure, de comptabilité juridique, de paie et de gestion des ressources humaines – Diplômes Bac + 5 en contrôle de gestion audit interne, gestion des entreprises agro alimentaires, techniques de commercialisation et en comptabilité/ges-

ENTREPRENDRE 140


PETITES ANNONCES

tion/fiscalité agricole – Personne dynamique et motivée – Poste recherché autour de Cahors, voire Montauban - Maîtrise de l’informatique et de nombreux logiciels de paie.

merces et activités de services sauf nuisances – 1er étage possibilité d’appartement (investissements à prévoir) – Possibilité achat des murs.

Profil 3 : Responsable opérationnel et commercial 14 ans d’expérience en création et développement commercial (management, commercial et techniques de clientèle) au sein de plusieurs entreprises françaises – Formation CNAM (ITB) – Anglais scolaire – Maîtrise outils bureautiques.

TORREFACTION SALON DE THE 140 V 2 Dans ville nord du Lot, à vendre fonds de commerce torréfaction-salon de thé, vente de thé, vaisselle et petite décoration - Surface de vente 60 m2 + 20 m2 de terrasse - Très bon emplacement en centre-ville - Chiffre d'affaires en progression - Clientèle locale et touristique - Loyer mensuel 578,58 €.

Profil 4 : Responsable / technico-commercial / marketing Expérience confirmée en développement de portefeuille clientèle, élaboration de plans de vente/ marketing et en management – Élu deux fois "Meilleur vendeur de France" – Niveau DUT – Bonne maîtrise de l’anglais. Profil 5 : Assistante commerciale import / export Maîtrise (Bac +4) « langues étrangères appliquées » (anglais/espagnol) mention affaires et commerce – Expérience de 2 ans comme assistante commerciale dans une PME + diverses missions (accueil, communication) – Maîtrise de l’informatique et du logiciel Sage gestion commerciale. Profil 6 : Assistante commerciale / gérante de magasin Expérience confirmée en gestion de magasins et vente (gérante d’un magasin alimentaire + de confection) – Connaissance Word et Excel – Formation BEP Comptabilité. Profil 7 : Vendeuse Expérience de 6 ans dans la vente – Ouverte à un contrat à temps plein ou partiel dans le secteur de Cahors – Véhicule personnel.

SECTEUR TECHNIQUE (GÉNIE CIVIL, MAINTENANCE INFORMATIQUE ET TÉLÉPHONIQUE, INFOGRAPHISTE)

140 N 8

Profil 1 : Coordinateur travaux – chargé d’opération – expert amiante Expérience de 5 ans dans des missions de BET fluide et d’ordonnancement / pilotage / coordination – Licence en gestion de la production en génie civil – expert amiante – Anglais technique – Maîtrise informatique (Project, Autocad) – Mobilité autour de Figeac. Profil 2 : Technicien de maintenance Longue expérience en maintenance téléphonique et informatique pour des PME et grands groupes industriels en France – Permis Nacelle – CAP téléphoniste.

VENTES & LOCATIONS DROIT AU BAIL 140 V 1 A Gramat, à vendre droit au bail (magasin d’angle de 60 m2 avec arrière boutique de 20 m2) dans rue piétonne commerçante et passante – 2 vitrines, climatisation – Bon état général – Bon éclairage – Carrelage récent au sol – Idéal pour tous com-

NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2007

DEPOT VENTE AMEUBLEMENT BROCANTE 140 V 3 A Gramat à vendre fonds de commerce dépôt vente d'ameublement/brocante - Surface de vente 500 m2 avec grand parking - Bon emplacement situé à proximité de la déviation de Gramat, d'une grande surface commerciale et d'autres commerces - Loyer 457,35 €/mois. LOCAL COMMERCIAL 140 V 4 A vendre, nord du Lot sur RD 840, à proximité centre ville touristique, local commercial de 336 m2 (magasin 208 m2, atelier 98 m2, bureau et réserve 30 m2, 17 ml de vitrine) sur 1 500 m2 de terrain (parking 900 m2) - Très bon emplacement dans zone d'activité en développement - Prix : 220 000 € à débattre. LAINE MERCERIE PRÊT A PORTER 140 V 5 A Cahors, cause retraite, à vendre fonds de commerce laines, mercerie et prêt-à-porter Surface de vente 35 m2, réserve 10 m2 - Situé en centre-ville rue piétonne - Bail tous commerces - Loyer 200 €/mois - Fonds de commerce 60 000 € - Possibilité d'accompagnement.

VENTES & LOCATIONS Tél. 05 65 20 35 41 Dans le cadre du dispositif Transmission/ Reprise, la Chambre de Commerce et d’Industrie du Lot édite un catalogue d’affaires à céder dans le département (annonces gratuites) à l’attention des candidats à la reprise de commerces.

CADEAUX DECORATION 140 V 6 A vendre cause retraite fonds de commerce de cadeaux, décoration dans ville de 4 000 habitants (zone de chalandise de 27 000 habitants) située dans le nord du département - Surface de vente 80 m2 - 3 grandes vitrines sur deux façades - très bon emplacement dans rue commerçante du centreville - Loyer mensuel 320 €. DROIT AU BAIL 140 V 7 A Cahors, dans zone commerciale, à vendre droit au bail – Surface de vente 140 m2 avec bureaux 18 m2 et réserve 14 m2 - Parking – Grandes vitrines et baie vitrée. RESTAURANT BAR GLACIER – LICENCE IV 140 V 8 A vendre fonds de commerce de restaurantbar-glacier à Saint Cirq Lapopie (haut lieu touristique du Lot) – Affaire rare tenue 15 ans – Cuisine aux normes, matériel récent – magnifique terrasse avec vue sur les toits – 70 couverts en terrasse et 30 en salle – Très gros potentiel – Petit loyer.

BÂTIMENT INDUSTRIEL Loue bâtiment industriel excellent état à Caillac - Surface couverte : 550 m2, dont 60 m2 de bureaux, 200 m2 d’atelier et 210 m2 de hangar – Nombreuses possibilités d’activités, peut être scindé en deux parties – Terrain clôturé de 3 400 m2 – parking, accessibilité camion, haut débit – Loyer : 2 000 € HT / mois Contact : M. MISTLER

05 56 25 44 14 – 06 08 86 03 26

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