Septembre | Octobre 2008
N° 145
MAISONS À OSSATURE BOIS Les débuts d’une filière lotoise
TOURISME ÉQUESTRE
Une autre façon de découvrir le Lot
SERVICES
À LA PERSONNE
LE MARCHÉ S’OUVRE AUX ENTREPRISES
Demain est un autre jour
L 04-09 DOSSIER SERVICES À LA PERSONNE Le marché s’ouvre aux entreprises 10-15
ENTREPRISES
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Rectif 46 La précision, atout maître d’un atelier mécanique à la campagne
12-13
Larnaudie Quand le foie gras rajeunit son image
14-15
Régine Milhau Boutique La robe d’un jour pas comme les autres
17-25
ENJEUX
17-20 Maisons à ossature bois Les débuts d’une filière bois 22-25 Tourisme équestre Une autre façon de découvrir le Lot 26-33 PLEIN CADRE 26-28 Profession : Consultant Tourisme 30-33 Restauration Quand les jeunes prennent le relais 35-55 L’ACTUALITÉ EN BREF 35
Repères Éco
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Tourisme
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Commerce
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Vient de paraître
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Formation Emploi
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Conjoncture
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Indicateurs
56-58 PETITES ANNONCES
Entreprendre Bimestriel Chambre de Commerce et d’Industrie du Lot Quai Cavaignac - 46000 Cahors Tél. 05 65 20 35 48 Directeur de la Publication : Loïz Pierre Conception & réalisation : Campagne de Presse Régie publicitaire : Editions Bucerep, Philippe de Vriendt, 06 50 71 57 76 Mise en page : François Cadart Imprimerie : France Quercy / Cahors Commission paritaire : 1 402 ADEP : 0992 S E ISSN PTEM B R E--681 O C XT O B R E 2 0 0 8 Abonnement : 7,50 €
e séisme financier qui secoue le monde depuis quelques semaines laisse très perplexes la plupart des chefs d’entreprises et, particulièrement, ceux des PME qui composent la quasi-totalité du tissu économique lotois. En effet, comment se sentir, au premier abord, concerné par une crise qui trouve, à l’évidence, son origine dans les « folies » d’une finance internationale devenue incontrôlée. Développant des montages financiers incompréhensibles pour la plupart des acteurs économiques, elle a fait croire que l’on pouvait, à l’infini, gagner des fortunes en échangeant des produits financiers reposant sur des créances que l’on savait pourtant quasi irrécupérables. Des signes avant-coureurs s’étaient partout multipliés ces derniers mois. En particulier, en France, les « manipulations » d’un simple tradeur avaient amené une de nos plus importantes banques à constater, brutalement, une perte gigantesque sans qu’aucun système de contrôle ne puisse la prévenir. L’interrogation de tous est maintenant de savoir si la crise financière et boursière va entraîner une récession généralisée dans les prochains mois et si, comme vient de le déclarer le Premier ministre « nous connaissons la crise la plus grave depuis la grande dépression de 1929 ». Dans le très court terme, les conséquences ne peuvent en être que négatives et rares sont les secteurs qui n’en ressentent pas déjà les effets. La liste est longue : la consommation en berne, l’immobilier en crise, entraînant un fort ralentissement du secteur de la construction et des travaux publics, sans oublier le secteur industriel, qui commence lui aussi à voir ses perspectives s’assombrir. Certes, le tourisme lotois, à forte saisonnalité, a maintenu un niveau d’activité correct, mais les perspectives sont préoccupantes pour la prochaine saison. Un petit rappel historique nous permet pourtant de ne pas désespérer. Déjà il y a 21 ans, en octobre 1987, les bourses s’effondraient. Londres perdait plus de 26 %, Paris près de 34 % ! Les prévisions pour les mois à venir envisageaient le pire. Pourtant 1988 fut une excellente année sur le plan économique. On ne peut être assuré de la répétition de ce scénario, mais c’est une hypothèse qui reste probable, d’autant que l’on constate une forte réaction des principaux Etats et des banques centrales. Ce qui n’avait pas était fait à cette époque. Les entreprises, pour autant qu’elles puissent s’appuyer sur un secteur bancaire ayant retrouvé ses marques, seront au rendezvous de la reprise. Souhaitons que celle-ci intervienne le plus rapidement possible. Jean-Pierre Lagane Président de la CCI du Lot
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DOSSIER
Action de la CCI du Lot
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La CCI du Lot, en partenariat avec l’Union des Entreprises Lotoises et la Direction Départementale du Travail, de l’Emploi et de la Formation Professionnelle, lancera cette fin d’année une action spécifique d’accompagnement et d’information des entreprises qui souhaitent développer une activité dans le domaine des services à la personne.
Services à la personne Comment le marché s’ouvre aux entreprises La loi Borloo a ouvert de nouvelles perspectives dans le domaine des services à la personne. Aux côtés des associations, qui travaillent depuis des décennies dans l’assistance à domicile des personnes vulnérables, les entreprises peuvent aujourd’hui jouer un rôle déterminant, auprès de l’ensemble des ménages.
L
es services à la personne ont assurément pris une nouvelle dimension depuis la loi Borloo, en 2006. Si cette loi ouvre effectivement d’importantes perspectives de développement aux entreprises privées, ce serait une erreur de considérer que la France part de zéro en la matière.
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Dans les zones rurales, et notamment dans le Lot, le secteur associatif, avec le soutien de l’Etat, puis des collectivités territoriales, est actif sur de nombreux fronts depuis plusieurs décennies. Dans le département, la principale association - Assistance à Domicile en Milieu Rural ou ADMR - est opération-
nelle depuis plus de 60 ans. Sa vocation première était logiquement d’apporter une aide aux personnes qui en avaient le plus besoin, telles que les handicapés, les jeunes enfants (moins de 3 ans) ou les personnes âgées. Elle a depuis été rejointe par d’autres associations. Ce tissu associatif joue par définition
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lia.com © Karl Bolf - Foto
DOSSIER
LES SERVICES À LA PERSONNE, AU SENS DE LA LOI BORLOO : Les services à la famille - Garde d’enfants à domicile - Garde d’enfants hors du domicile - Accompagnement d’enfants dans leurs déplacements - Soutien scolaire - Cours à domicile - Assistance informatique - Assistance administrative
Les services de la vie quotidienne - Ménage/repassage - Collecte et livraison de linge repassé - Jardinage - Bricolage - Maintenance de résidence - Préparation de repas et commissions - Livraison de repas - Livraison de courses
Les services aux personnes dépendantes
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- Garde-malade - Aide aux personnes âgées, dépendantes et handicapées - Assistance aux personnes handicapées - Aide à la mobilité et transports - Transport/accompagnement des personnes âgées, dépendantes et handicapées - Conduite du véhicule personnel - Soins esthétiques - Soins et promenade d’animaux de compagnie - Téléassistance et visioassistance
Mise en relation
un rôle essentiel en zone rurale, afin de maintenir le lien social et de garantir des conditions de vie équilibrées sur l’ensemble du territoire.
Une nouvelle impulsion Tout ce travail n’est évidemment pas remis en cause par la nouvelle législation. En fait, l’évolution concerne tout d’abord une extension des activités aidées, à la fois au niveau du type de services et en termes de publics visés. On parle désormais de « personnes » et plus seulement de « personnes vulnérables » et de nouveaux services sont éligibles pour bénéficier d’un crédit d’impôts comme, par exemple, l’assistance informatique et Internet à domicile. Il existe donc désormais un
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« agrément simple », pour les services à domicile aux particuliers, et un « agrément qualité », pour les services aux seniors et aux personnes handicapées. Le monde associatif n’est pas en mesure, à lui seul, d’intervenir sur tous ces nouveaux champs d’action. C’est dans ce contexte que l’Etat souhaite favoriser la création d’entreprises privées dédiées aux services à la personne. En tout premier lieu, leurs clients bénéficient d’un crédit d’impôts correspondant à 50 % des sommes facturées, elles sont assujetties à une TVA de 5,5 % au lieu de 19,6 % et sont exonérées des charges patronales pour l’embauche d’un premier salarié. Dans le Lot, près d’une dizaine d’entreprises de services à la personne a été créée depuis 2006 et les projets à l’étude
laissent augurer une forte progression des créations dans ce domaine. Dans le même temps, le nombre d’associations déjà implantées sur les cantons reste stable. Dans tous les cas on observe une montée en charge en nombre d’heures de la consommation de services par le particulier. Dans ce contexte, il paraît important de faire un premier point sur ce marché, qui obéit à de nouvelles règles et qui va encore connaître des évolutions importantes. Les entreprises qui se sont déjà lancées dans le Lot peuvent donc être considérées comme des « pionnières » ; trois d’entre elles apportent leur témoignage dans ce dossier, qui précise par ailleurs les principaux enjeux des services à la personne.
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DOSSIER SERVICES À LA PERSONNE
FABIENNE SEBAG, Déléguée Territoriale de l’Agence Nationale des Services à la Personne, agent de la Direction Départementale du Travail, de l’Emploi et de la Formation :
« Les entreprises ont un rôle déterminant à jouer dans le développement des services à la personne » Pour intégrer le programme d’aide aux services à la personne, les entreprises comme les associations doivent obtenir un agrément délivré par la Direction Départementale du Travail, de l’Emploi et de la Formation Professionnelle. Le point sur l’évolution de ce secteur d’activité dans le Lot. Qui sont aujourd’hui les acteurs des services à la personne dans le Lot ?
Fabienne Sebag : D’une part, on trouve les personnes salariées de particuliers employeurs qui sont rémunérées avec le chèque emploi services universel, ou CESU, qui réalisent environ 35 % des heures effectuées au domicile des particuliers. D’autre part, on observe l’importance des structures, comme les associations, les entreprises, ou plus marginalement les établissements publics, comme les CCAS. Ensemble, ces structures représentent les deux tiers des heures effectuées. Dans le détail, on compte dans le Lot plus de 40 associations et 2 établissements publics pour moins de 10 entreprises. Cela s’explique notamment par le fait que le département du Lot s’est impliqué depuis longtemps dans l’assistance à domicile des personnes vulnérables, avec un maillage complet du territoire. Pour ce faire, il s’est appuyé sur un tissu associatif fort. Dans un département comme la HauteGaronne, les entreprises représentent plus de 40 % des services à la personne. Comment l’expliquer ?
Fabienne Sebag : C’est un phénomène propre aux grandes agglomérations, partout en France. Proposer des services à domicile dans une grande ville est à priori plus facile en raison de la densité de population qui permet de toucher une clientèle plus importante sur un petit périmètre et de réduire les déplacements de l’entreprise qui les fournit.
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Mais il existe aussi une concurrence plus importante. Pour le reste, avec les récentes créations opérées dans le Lot, le département rejoint la moyenne enregistrée dans les zones rurales. Le rôle de délégué territorial de l’Agence Nationale des Services à la Personne (cheville ouvrière du plan national) consiste justement à prendre en compte les différentes spécificités locales pour décliner le plan national de développement des services sur le territoire. Quels sont les agréments nécessaires pour intégrer le programme d’aide aux services à la personne ?
Fabienne Sebag : Les agréments sont attribués par l’Etat, via la Direction Départementale du Travail. Le niveau le plus élevé est l’agrément Qualité, qui est obligatoire pour la fourniture de services aux personnes vulnérables et qui correspond logiquement à un cahier des charges exigeant. Par ailleurs, il y a l’agrément simple, qui permet de proposer les services destinés à tout type de ménages. Dans le Lot, 83% des structures, orientées pour la plupart de longue date sur l’aide à domicile bénéficient d’un agrément qualité (le Conseil général détermine ensuite les subventions accordées aux différentes structures en fonction de ses objectifs). Dans tous les cas, l’agrément ne peut être donné qu’à une personne morale ou à une entreprise individuelle et l’activité doit être entièrement dédiée aux services à la personne.
Les entreprises ont-elles leur place dans cette organisation ?
Fabienne Sebag : L’expérience montre que oui. L’élargissement de la liste des services à l’assistance informatique ou à différents types de petits travaux ouvre de nouvelles perspectives et donne de nouveaux arguments aux entreprises, y compris par rapport au CESU. Par exemple, il faut savoir qu’un salarié rémunéré avec un chèque emploi service ne peut pas venir avec son propre matériel. Il doit utiliser celui qui se trouve au domicile du particulier. Il s’agit donc rarement d’un équipement professionnel. Par ailleurs, on peut cesser de travailler avec un prestataire entreprise quand on le veut, alors que le droit du travail s’applique dans les relations avec le salarié rémunéré au moyen du CESU. A mesure que ce secteur d’activité se structure, il paraît de plus en plus évident que les entreprises accèdent à de nouvelles opportunités.
ENTREPRENDRE 145
DOSSIER SERVICES À LA PERSONNE
PLÉNITUDE SERVICE (Cahors) :
L’assistance informatique à domicile
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réée durant l’été 2007, Plénitude Service emploie d’ores et déjà 5 salariés et s’est installée dans les locaux de la pépinière d’entreprises Cadurcia, sur la zone d’activité de Cahors-Sud. L’entreprise propose des services d’assistance informatique et Internet à domicile et garantit d’intervenir 7/7 jours. « Le législateur imposant aux entreprises agréées « service à la personne » le caractère exclusif de leur activité, nous avons été contraints de cumuler deux structures juridiques distinctes, la seconde nous permettant d’intervenir auprès d’entreprises et surtout de facturer du matériel, explique son fondateur Frédéric Vanderplancke. C’est pourquoi nous avons créé spécifiquement cette seconde structure. » Cette démarche semble partagée par nombre d’entreprises qui se lancent dans les services à la personne, pour qui il s’agit d’une activité complémentaire. « La TVA à 5,5% et le crédit d’impôts de 50% est un atout majeur, mais il est possible d’aller plus loin pour rendre ces services plus accessibles aux ménages dont les revenus sont limités, précise Frédéric Vanderplancke. Nous sommes en effet partenaires d’une association qui finance une partie du coût de nos interventions grâce à des sponsors et l’aide de collectivités. » Aujourd’hui, Plénitude Service compte essentiellement des retraités parmi ses clients et intervient dans 10 départe-
Frédéric Vanderplancke
ments du Sud-Ouest. « Il s’agit vraiment d’une activité spécifique et nouvelle. Les revendeurs informatiques traditionnels interviennent pour du dépannage ; nous proposons de l’assistance, ce qui suppose une approche pédagogique qui ne facilite pas le recrutement de techniciens. » Plénitude Service, ne verrait pourtant pas d’un mauvais œil l’arrivée de concurrents sur l’activité d’assistance informatique et Internet à domicile qu’elle développe dans le département « Dans ce domaine comme dans les autres, c’est la concurrence qui crée le besoin. Je préfère donc avoir 10 % d’un marché en forte croissance que 100 % d’un marché qui resterait confidentiel », analyse Frédéric Vanderplancke. Selon le jeune entrepreneur, toutes les
conditions sont réunies pour un développement rapide de ces services d’assistance. « Les personnes qui atteignent aujourd’hui l’âge de la retraite sont davantage habituées à consommer des services. Ce n’est plus un frein. La principale évolution que nous attendons, ce ne sont pas des aides financières mais une simplification des démarches administratives, afin de consacrer l’ensemble de notre énergie au développement de l’entreprise et ainsi suivre l’évolution de la demande », conclut Frédéric Vanderplancke. L’association Quercy Initiative Développement (QUID) a accordé à Plénitude Service un prêt pour soutenir le démarrage de l’entreprise.
LGS (Lherm) :
La société de services à la personne
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artine et Gilles Liegard se sont installés dans le Lot en 2000, dans un hameau de Lherm. Ils arrivaient de la région parisienne. Elle travaillait dans une société d’affacturage, lui était comptable dans une PME. « Nous avons mené notre premier projet qui était de créer un gîte,
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explique Gilles Liegard, mais nous voulions aller plus loin. Le développement du marché des services à la personne nous a alors offert de nouvelles perspectives ». Martine Liegard a travaillé de 2001 à 2005 pour l’association Aide à Domicile en Milieu Rural (ADMR),
active dans le Lot depuis plus de 60 ans. « La demande est forte et l’arrivée d’entreprises privées dans ce domaine apporte des solutions complémentaires », explique-t-elle. L’entreprise gestionnaire de l’activité du gîte ne pouvant pas prendre en charge les services à la personne, le
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DOSSIER SERVICES À LA PERSONNE
couple a donc créé une autre structure, entièrement dédiée à ce secteur. Ses prestations concernent les services à la famille et à la vie quotidienne, soit une douzaine d’activités, depuis les travaux ménagers jusqu’à la préparation de repas à domicile, en passant par la garde d’enfants de plus de 3 ans ou le soutien scolaire. « Le principe est clair : comme nous disposons d’un agrément simple depuis l’automne 2007, nous n’intervenons pas chez les personnes handicapées ou vulnérables, précise Gilles Liegard. De même, nous n’avons pas d’activités dites “homme toutes mains” et nous constatons que la demande reste faible ».
Prestations à la carte et formules d’abonnement LGS travaille aujourd’hui avec une dizaine de clients, dans un rayon de 20 kilomètres autour de Lherm. Pour Martine Liegard, cela représente près de 100 heures de travail par mois. Lorsqu’ils travailleront effectivement à deux au sein de l’entreprise, la charge de travail doublera logiquement. « Je pense qu’une entreprise de services à la personne apporte un volume de travail complémentaire, mais il ne semble pas réaliste d’en faire sa seule et unique activité, estime Gilles
Martine et Gilles Liegard
Liegard. Ce marché commence juste à prendre forme et les offres vont s’améliorer. Nous proposons désormais des formules d’abonnement, la communication sur les aides devra s’intensifier et il faudra simplifier encore les démarches, pour les clients comme pour les prestataires. » Dans tous les cas, l’expérience de LGS montre que la demande de services à la personne est largement supérieure à l’offre. Ce qui explique que l’entreprise travaille en synergie avec
l’ADMR pour organiser les remplacements, en cas de maladie ou de congés. Dernière question : comment passe-ton de comptable en région parisienne à des travaux ménagers dans le Lot ? « Cela peut paraître difficile à expliquer à ceux qui n’ont jamais tenté l’expérience, mais je dirais qu’en termes de qualité des relations humaines, de gestion de son temps et de qualité de vie tout court, nous ne sommes pas près de revenir sur notre choix », résume Gilles Liegard.
ARNAUD PELIN (Laval-de-Cère) :
Un homme « toutes mains »
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’est une évidence : certaines personnes ont le caractère qui sied à leur emploi. D’emblée, on ressent chez Arnaud Pelin la recherche naturelle du contact humain. Peintre en bâtiment de métier, il aurait pu s’intégrer au sein d’une équipe et gagner correctement sa vie. Mais ce jeune homme de 34 ans a préféré s’engager sur la voie de l’autonomie. Il a lancé son activité en août dernier dans le domaine du service à la personne. D’ailleurs, son véhicule affiche la cou-
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leur : « Arnaud, à votre service ! ». La formule est devenue sa raison sociale, à tel point que quelques clients l’utilisent pour libeller leurs chèques.
Jardinage, bricolage et livraisons à domicile Qui sont ses clients justement ? « Beaucoup de personnes âgées très sympathiques, avec lesquels les échanges se nouent spontanément », répond Arnaud
Pelin. Au jardin, dans la maison, ces aînés ont mille et une occasions de faire appel à cet homme polyvalent. Une ampoule à changer, une haie à tailler, six chaises usagées à consolider, des encombrants à porter vers la déchetterie : sur un simple coup de fil, Arnaud gare son Kangoo devant la porte et sort son matériel. « Je tenais à être agréé car cela me permet d’utiliser mes propres outils. J’ai donc constitué un dossier, l’un des premiers présentés par une entreprise
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DOSSIER SERVICES À LA PERSONNE
privée, assorti d’un stage obligatoire à la Chambre de Métiers. En plus du jardinage et du bricolage, je dispose également de l’agrément pour livrer les courses à domicile », précise-t-il. Ses interventions ne se limitent pas au troisième âge. Des personnes plus jeunes le sollicitent également pour de menus travaux qu’elles ne peuvent pas assurer. Quand il est entré chez les gens, sa gentillesse, sa bonne humeur et, surtout, la qualité de son travail emportent l’adhésion : le bouche-à-oreille peut alors fonctionner à plein.
Arnaud Pelin
Bien sûr, Arnaud Pelin s’impose une aire d’intervention limitée, d’autant qu’il ne facture pas ses déplacements : le nord-est du Lot, Bretenoux-Biars, SaintCéré. La ruralité et sa démographie imposent des services tels que les siens et justifient une présence chaleureuse. « Sur mes tarifs, avec une TVA réduite à 5,5 %, les clients bénéficient d’une réduction d’impôt de 50 % du montant. Et dans le cas où ils ne seraient pas imposables, ils ont droit à un crédit d’impôts. Je leur remplis une attestation fiscale pour certifier mon intervention », explique Arnaud Pelin. Qui résume ainsi le sens de sa mission : les clients l’aident à rester au pays pour que lui leur permette de rester dans leurs murs. Echange de bons procédés en quelque sorte.
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ENTREPRISES
Rectif 46
La précision, atout maître d’un atelier mécanique à la campagne La Mécanic Vallée offre aujourd’hui tout l’éventail des compétences industrielles. Dont la rectification, expertise ultime de l’usinage, mettant en jeu des techniques de plus en plus sophistiquées. Depuis 1986, Rectif 46 répond aux attentes des moyennes et petites entreprises du secteur. Surfant sur la vague de l’externalisation, l’entreprise a gagné des clients sur l’ensemble du territoire national, dans des niches parfois très pointues comme l’automobile en Formule 1. Récit d’une intelligente montée en puissance.
A
première vue, Latouille est un village confortablement niché dans les collines du Ségala lotois. Parmi les activités économiques, on y trouve tout naturellement une scierie. Dans ce contexte très rural, plus surprenante est la découverte d’un atelier de mécanique. Preuve qu’à deux pas de SaintCéré, l’aura de la Mécanic Vallée est bien présente. Le parcours de Jacques Lherm, fondateur et dirigeant actuel de l’entreprise Rectif 46, reflète d’ailleurs à lui seul la concentration des savoir-faire implantés sur cette micro région : après un séjour parisien dans les usines Citroën, il est passé par le moule très formateur de Sermati. Puis en 1986, ce professionnel avisé a opté pour l’autonomie en créant sa propre affaire. Vingt-deux ans plus tard, il ne regrette rien de cette décision : il faut dire qu’après une période d’inquiétude nourrie par l’ampleur des phénomènes de délocalisations lointaines, le chef d’entreprise constate aujourd’hui que ceux-ci joueraient plutôt en sa faveur. En effet, de nombreux acteurs de la mécanique ont décidé de supprimer leur service interne de
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ENTREPRENDRE 145
ENTREPRISES
Rectif 46 en bref • Entreprise fondée en 1986 à Latouille par Jacques Lherm. • Spécialités : tournage, fraisage, rectification. • 9 salariés. • Surface couverte : 850 mètres carrés. • Principaux clients : LMB Honeywell, Métrasur, Sercel, Sermati, R2Méca, Leroy-Somer, Cinetic Machining, Technoméca, EdF...
rectification et externalisent ces prestations auprès de spécialistes du territoire national, ceux qui ont su faire la preuve tangible de leurs compétences. Campé sur son expérience, Rectif 46 figure parmi ceux-là. La démarche qualité Qualipem accompagnée par la Chambre de Métiers du Lot, a beaucoup contribué à instaurer des liens de confiance avec cette nouvelle clientèle. « Aujourd’hui, les commandes affluent de toute part. Avec un bémol toutefois : la visibilité n’est pas assurée plusieurs mois à l’avance et les fluctuations sont difficiles à maîtriser. Pour faire face, nous avons dû agrandir nos locaux, passant de 600 à 850 mètres carrés en 2006. Dans le même temps, nous avons rentré quelques machines supplémentaires, modernisé la salle de contrôle-métrologie tempérée à 20°, porté nos effectifs de 5 à 9 salariés », évoque Jacques Lherm, un chef d’entreprise qui n’hésite jamais à endosser le bleu de chauffe pour piloter luimême les opérations.
Développement de nouveaux marchés Car en parallèle, les marchés se sont considérablement élargis, englobant des secteurs tels que l’aéronautique, le ferroviaire, la machine-outils, l’automobile. Entre Brive et Figeac, on ne compte plus le nombre d’entreprises faisant appel à l’expertise de Rectif 46. Mais fatalement, cette notoriété régionale était appelée à s’étendre
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vers Bordeaux, Toulouse, Tarbes, Paris. « La rectification est un domaine très spécialisé, aussi la concurrence n’est pas très dense. Ce qui ne veut pas dire que les tensions n’existent pas tant sur les délais que sur les prix. Aujourd’hui, riche de notre portefeuille clients, je peux tout de même me permettre de refuser ceux qui poussent le bouchon trop loin », analyse le dirigeant. Quelques affaires de prestige sont venues récemment couronner le savoir-faire du petit atelier lotois, comme la contribution qu’il apporte sur un banc d’essai auto en provenance d’un bureau d’études toulousain. Cet équipement servirait notamment à mettre au point des voitures de compétition. Par ailleurs, des pièces de rotor pour Eurocoptère en provenance de LMB-Honeywell, des outillages destinés à la fabrication de pièces de moteurs d’avions pour Turboméca, des petites séries ou des prototypes séjournent dans l’atelier le temps d’une sévère mise à la cote, souvent avec une tolérance maximale limitée à trois microns ! En l’occurrence, ces métiers de très haute précision n’admettent pas l’à-peu-près, et les difficultés commencent dès qu’il faut monter les pièces aux formes complexes sur la machine.
Investissements en perspective Sur une lancée aussi favorable, quelques projets mûrissent pour un avenir proche : dans le domaine du contrôle-métrologie, centre névralgique de l’activité, une machine à mesurer tridimensionnelle et un banc de mesure vont prendre place. Concernant l’usinage, un tour-fraiseur à commandes numérique sera le bienvenu. Tandis que du côté des effectifs, l’entreprise envisage le renfort d’un collaborateur en contrôle qualité. Un recrutement délicat, car sur le segment de la mécanique, les bons éléments ne sont pas légion dans les centres de formation. « Lorsque c’est possible, nous prenons des jeunes à
Jacques Lherm, fondateur et dirigeant de l’entreprise.
l’IUT ou au lycée Champollion à Figeac. Mais ces établissements font le même constat que nous, le désintérêt des étudiants pour nos métiers », regrette Jacques Lherm, par ailleurs obligé d’avoir recours à la formation en interne s’il veut disposer de bons professionnels. Fort de son expertise, Rectif 46 propose aujourd’hui une prestation reconnue et appréciée des donneurs d’ordres. Son chiffre d’affaires, en hausse constante, témoigne d’une grande adéquation avec les attentes du monde de la mécanique, qu’il soit local ou national. Prochainement, une desserte Internet à haut débit via satellite permettra aux gros dossiers techniques ■ de circuler plus rapidement.
Action de la CCI du Lot Face aux perspectives d’investissement en matériel, Rectif 46 est accompagné dans le traitement des dossiers par les services de la CCI du Lot.
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ENTREPRISES
Larnaudie
Quand le foie gras rajeunit son image Vieille maison, nouveaux visages. La vénérable institution gastronomique fondée à Figeac dès les années cinquante par Jean Larnaudie effectue une cure de jouvence sans précédent. Elle est désormais dirigée par Arthur d’Espous, fils du propriétaire du groupe CA Agroalimentaire. Elle veut apporter des produits au fort accent du terroir sur les tables des jeunes consommateurs, grâce à des recettes innovantes et des conditionnements inédits.
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oderniser une entreprise plus que cinquantenaire, sans renier ses racines : c’est le challenge qu’ont relevé en 1998 les repreneurs, le groupe CA Agroalimentaire, plaçant d’emblée en exergue l’identité du fondateur, Jean Larnaudie. Bel hommage rendu à ce dernier, dont le nom
figure toujours sur les verrines, terrines et autres présentations qui sortent des ateliers de l’Aiguille, sur les hauteurs de Figeac. C’est que les nouveaux dirigeants, dont le directeur général adjoint Arthur d’Espous, ont bien mesuré la forte notoriété d’une maison qui s’attaquait déjà, voici un demisiècle, au marché de la grande distribution.
Réputation d’excellence au demeurant, puisque le credo du fondateur affirmait la défense et l’illustration des foies gras de qualité. Les canards proposés à la découpe sont aujourd’hui classés en Indication Géographique Protégée (IGP) SudOuest. « Nous signons des contrats pluriannuels avec des éleveurs à façon, qui nous garantissent le meilleur de leurs volatiles », souligne Arthur d’Espous. Cette matière première de qualité est transformée, cuisinée en recettes traditionnelles ou
Le site de l’entreprise à l’Aiguille, sur les hauteurs de Figeac.
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ENTREPRENDRE 145
ENTREPRISES Jean Larnaudie en chiffres
Arthur d’Espous, directeur général adjoint.
novatrices, conditionnée dans des ateliers dont les espaces et les lignes de production ont été récemment modernisés.
Trente à cinquante nouveautés chaque année Recettes novatrices en effet, puisque la façon de déguster un foie gras n’est plus la même aujourd’hui qu’hier. Forts de cette conviction, persuadés du fait qu’on ne convertira les jeunes gourmets qu’en sortant des sentiers battus, les dirigeants de Jean Larnaudie ont décidé d’élargir et de rajeunir la palette des recettes et des présentations. Chaque année, pas moins de trente à cinquante nouveautés surprennent et séduisent les consommateurs : ainsi est née en 2006 la trilogie gourmande, trois terrines en porcelaine qui conjuguent le foie gras mi-cuit avec la fleur de sel de Guérande, le confit de figues et le piment d’Espelette. Puis, sont apparus en 2008 les mini foies gras, des petits formats en terrine, en torchon ou en lingots, histoire de déguster « facile et spontané » : lors d’un brunch, d’un apéritif, d’un cocktail ou d’un dîner romantique. Le tout à des prix calculés pour tous les budgets. « Qu’on ne s’y trompe pas, ces recettes tendance veulent souligner le produit noble qu’est le foie gras, sans surtout le dénaturer ou l’effacer. La médaille d’or décrochée en 2007 au Concours général agricole appuie l’intransigeance de notre démarche », insiste le jeune chef d’entreprise. Cet automne, les ateliers se mobilisent autour de nouvelles alliances gustatives, afin de ne pas manquer le grand rendez-vous de l’année : le dernier tri-
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mestre, celui qui pèse 70 % des ventes. « En dépit des initiatives pour accentuer les moments festifs tout au long de l’année, fête des mères, des pères, Pâques, Saint-Valentin, il est encore difficile de désaisonnaliser la consommation de foie gras », constate Arthur d’Espous. Aujourd’hui les délices gastronomiques Larnaudie, foies frais entiers ou en conserves, plus les plats cuisinés élaborés dans La Maison du Confit, l’unité de Tonneins (Lot-et-Garonne), partent à hauteur de 65 % vers les enseignes de la grande distribution. Des présentoirs originaux, reconstituant sur palette une véritable petite épicerie aux couleurs du Sud-Ouest, attirent inévitablement le regard du chaland. Avec des résultats tangibles : c’était le 3e acteur national sur le difficile créneau de la grande distribution alimentaire en 2003, un rang très enviable entérinant la reconquête de Jean Larnaudie après quelques années délicates au tournant de l’an 2000.
Une belle progression à l’export Aux côtés de cette clientèle de poids, la société Larnaudie expédie entre 20 et 25 % de ses produits vers l’ensemble de la restauration hors foyer, dont quelques restaurants attachés au hautde-gamme. En fonction des volumes, des présentations spécialement étudiées prennent en compte les attentes des professionnels de la restauration. Face à la clientèle des bouchers-charcutiers, la synergie avec le groupe CA Agroalimentaire via son activité salaisons joue à plein. Quant au troisième secteur, l’export, il atteint 10 à 15 % des ventes et progresse régulièrement, d’environ 20 % chaque année. Ces résultats devraient franchir un nouveau palier suite au Prix Export MidiPyrénées remporté en 2006. « Ce prix nous a permis d’envoyer un stagiaire en prospection vers le marché allemand des hôtels-restaurants. Les contacts noués devraient porter leurs fruits cette année. Nous sommes présents dans plus de trente pays, jusqu’en Asie et au Moyen-Orient. A la
• Fondée en 1953 par Jean Larnaudie, reprise en 1998 par le groupe CA Agroalimentaire. • Chiffre d’affaires : environ 30 millions d’euros. • Répartition des ventes : 65 % en grande distribution, 20 à 25 % en restauration hors foyer, 10 à 15 % à l’export. • Effectifs : 70 salariés, plus du double en fin d’année. • Production : 700 à 800 tonnes de foie gras par an. • Certifications : IFS (International Food Standard) depuis 2006 pour les ateliers de Figeac et Tonneins. BRC (British Retail Consortium) pour l’Angleterre, concernant la traçabilité et la sécurité alimentaire.
demande des consommateurs musulmans, nous proposons même une version Halal, certifiée par la Grande Mosquée de Paris », précise le directeur général adjoint. Enfin, une boutique de vente directe sur site a pris place en 2004 dans l’enceinte de la société figeacoise. Elle affiche à l’intention des clients de passage comme des consommateurs locaux d’alléchantes promotions, compose des corbeilles gourmandes pour les comités d’entreprise ou des coffrets-cadeaux. Arthur d’Espous confie un certain optimisme pour l’exercice 2008 et vise la barre des 30 millions d’euros. « La consommation se maintient, à nous de tenir la qualité. Et de poursuivre l’opération séduction entamée avec succès grâce à nos nouvelles gammes », explique-t-il. Oser innover tout en garantissant le meilleur d’un terroir généreux, telle est l’attitude qui conforte Larnaudie dans sa trajectoire. Face à une concurrence très active, la vieille maison a su affirmer un esprit novateur qui la distingue désormais auprès de ses trois ■ types de clientèle.
Action de la CCI du Lot En 2004, la société Larnaudie a bénéficié d’un soutien de la part du réseau de développement technologique Midi-Pyrénées. Il s’agit d’un prêt à l’innovation apporté par l’Anvar et le Conseil Régional Midi-Pyrénées. La CCI du Lot a assisté l’entreprise dans le montage des dossiers.
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ENTREPRISES
Régine Milhau Boutique
© Laurent Beckrich - Fotolia.com
La robe d’un jour pas comme les autres Installée depuis 1992, Régine Milhau reste aujourd’hui la seule commerçante lotoise spécialisée dans les robes de mariées. Secrets de cette longévité : un professionnalisme pointu qui fait la part belle au conseil et aux services.
A
u n°8 de l’avenue du Maréchal Bessières, à Prayssac, on vend des robes de mariées depuis plus d’un demi siècle. Régine Milhau a repris le flambeau il y a 16 ans, après avoir racheté la boutique de Jeannette qui était une véritable institution dans le village. « C’est Jeannette qui m’a vendue ma propre robe de mariée. A l’époque, la boutique était un sympathique bricà-brac où l’on trouvait également des articles de mercerie. Il n’y avait pas de cabines d’essayage et l’on se sentait un peu à la maison », raconte-t-elle. Si l’aspect de la boutique a bien changé depuis, Régine Milhau a su perpétuer
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cette atmosphère intime et conviviale. « On ne vend pas une robe de mariée comme un autre vêtement. Il y a toujours beaucoup d’émotion dans les préparatifs d’un mariage. Au-delà de la jeune femme, nous rencontrons une partie de la famille, d’autant que nous habillons également le futur marié. L’écoute et le conseil sont très importants », résume-t-elle.
Un cycle de vente très particulier Pour la commerçante, tout commence début juillet avec la présenta-
tion des nouvelles collections à Paris. Pour sélectionner les modèles de son catalogue, Régine Milhau se rend sur les salons professionnels où elle rencontre les fournisseurs et assiste aux défilés. « Je suis généralement accompagnée de ma vendeuse, Marie, et de ma fille, Cynthia, qui n’est pas du métier et qui apporte un regard extérieur complémentaire à notre vision professionnelle. En l’espace de trois jours, nous voyons des centaines de robes et d’accessoires. Nous assistons également à des défilés privés dans les salons d’hôtels parisiens », précise-t-elle.
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ENTREPRISES
Dans la boutique, un espace est entièrement dédié aux futures mariées.
La commerçante prend toujours le temps de la réflexion loin de ce tourbillon et finalise ses achats début septembre. Quels sont ses critères de choix ? « Je privilégie les produits bien finis, les belles matières. Surtout, je sélectionne les fournisseurs qui sont à l’écoute, qui peuvent, par exemple, nous fournir des réassorts et qui offrent un bon rapport qualité / prix. Il est important que mes robes de mariées soient accessibles au plus grand nombre », souligne Régine Milhau, dont la gamme de modèles évolue dans une fourchette de prix comprise entre 340 et 650 euros. La collection arrive en boutique courant octobre puis, de janvier à mars, c’est le coup de feu. « En toute logique, les mariages sont plus nombreux aux beaux jours. Et les futures mariées choisissent très tôt leurs robes, nous sommes parmi les premiers prestataires sélectionnés avec les loueurs de salles et les traiteurs », ajoute-t-elle. Dès lors, une relation particulière se tisse entre la commerçante et sa cliente. En fait, le premier essayage permet seulement de choisir la robe, car la future mariée aime à renouveler l’exercice plusieurs fois, notamment lorsqu’elle a choisi les sous-vêtements, les chaussures ou encore les bijoux qu’elle portera avec. « Le plus souvent, il y a quatre ou cinq séances d’essayage et nous voyons la
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robe se transformer au fil des mois. A la saison, nous ne travaillons que sur rendez-vous afin de pouvoir accorder le temps nécessaire à chaque cliente. »
Un service personnalisé En professionnelle avertie, Régine Milhau accorde en effet une place privilégiée au conseil : la robe doit non seulement « coller » à la personnalité de la future mariée, mais également être en harmonie avec le style de la cérémonie ; une tenue trop sophistiquée par exemple s’accordant mal au décor d’un mariage champêtre. De la même manière, la commerçante met à profit son savoir-faire de couturière pour personnaliser les modèles en fonction des attentes de ses clientes : rajout de bretelles, de manches ou de fleurs, création de volants ou de décolletés échancrés... « Je ne vends jamais deux robes identiques », explique-t-elle, tout en dévoilant les tendances de la collection 2009 qui marquent le retour en force des robes longues aux lignes épurées, des bustiers et de la couleur écrue. « Les robes colorées ou le pantalon, très en vogue il y a quelques années, séduisent moins aujourd’hui. Côté accessoires, les bijoux et les peignes sont très prisés, tout comme le voile alors que le chapeau semble faire moins d’adeptes ces
derniers temps. En fait, les tendances évoluent de façon cyclique, à l’image de la typologie de mes clientes. Lorsque j’ai démarré, j’habillais beaucoup de jeunes mariées d’une vingtaine d’années. C’est à nouveau le cas aujourd’hui, après une période où ma clientèle était davantage composée de femmes trentenaires qui se mariaient après plusieurs années de vie en couple. En 16 ans de carrière, il m’est également arrivé de vendre deux robes de mariée à une même cliente ! ». Ces qualités relationnelles et le soin apporté aux services dispensés ont certainement contribué à assurer la pérennité de la boutique de Régine Milhau qui reste aujourd’hui la seule commerçante du Lot à vendre des robes de mariées. « Désormais, il n’y a plus que dans les grandes villes comme Toulouse que l’on trouve des boutiques spécialisées sur ce marché. Notre activité marche bien car elle a toujours été couplée à la vente de prêt- à-porter femme et homme. Par ailleurs, la boutique draine beaucoup de monde du fait de sa situation géographique privilégiée, au carrefour de trois départements. En l’occurrence, nous avons des clients du Tarn et Garonne, du Lot-etGaronne et même de la Dordogne », témoigne Régine Milhau.
Et pour renforcer sa notoriété dans le Lot, la boutique de la commerçante est depuis le printemps à l’affiche sur tous les bus de Cahors. Une campagne publicitaire d’un an qui devrait porter ■ ses fruits dès la saison 2009.
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emplacement disponible
Maisons
à ossature bois Les débuts d’une filière lotoise
E
n France, le marché de la maison en bois a progressé de 46 % entre 2001 et 2006, c’est à dire trois fois plus rapidement que le marché global de la construction. Dans le Lot, on trouve désormais plus de 20 entreprises actives dans ce domaine. Cette dynamique justifie de préciser comment une filière de la maison en bois commence à s’organiser dans le département. Tout d’abord, on assimile trop souvent une maison en bois à un « chalet », alors que l’évolution des techniques de construction permet désormais tous types d’architectures et l’utilisation des différents matériaux. On peut ainsi trouver des maisons « en pierre et à ossature bois ». En fait, il existe trois principaux systèmes de mise en oeuvre : le bois empilé, utilisant des rondins ou des madriers, la formule des « poteaux et poutres » (notamment utilisés pour les volumes
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importants) et les maisons à ossature bois, appelées MOB par les professionnels. Dans ce dernier cas, des panneaux en bois sont cloués sur des montants espacés de 40 à 60 centimètres.
Une profession encore atomisée Le Comité National pour le Développement du Bois estime que le marché compte aujourd’hui plus de 2 000 professionnels, mais la filière reste peu organisée et réunit des profils d’entreprises très différents : les fabricants de structures, les commerçants de maisons en kit et d’éléments de charpente, les constructeurs non réalisateurs, associés à des architectes et à des maîtres d’œuvre, des menuisiers et charpentiers ou encore des constructeurs « traditionnels » qui se sont diversifiés. Une autre différence notable concerne l’origine du bois : il peut provenir de la
région Midi-Pyrénées, d’autres régions de France ou de l’étranger. Dans certains cas, il s’agit de bois de Suède, usinés en Pologne et importés en France. Le développement du marché de la maison en bois représente donc un enjeu essentiel pour l’ensemble de la filière bois de la région. L’association interprofessionnelle Midi-Pyrénées Bois précise ainsi que la région est en troisième position pour la surface boisée, avec 1 133 000 hectares, mais occupe la dixième place pour le sciage, sachant que 42 % du bois provient de l’étranger. Le Lot est particulièrement concerné : son taux de boisement est de 38,6 %, alors qu’il n’est, par exemple, que de 15,4 % dans le Tarn-et-Garonne ou de 12,2 % dans le Gers. Ce dossier présente quatre profils d’entreprises représentatifs des métiers et des approches du marché de la maison en bois.
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Gilles Faltrept, architecte.
ENJEUX
ENJEUX MAISONS À OSSATURE BOIS
Batitec à Concots :
Un précurseur de l’ossature bois
«L
orsque je me suis installé dans le Lot il y a vingt ans avec le projet de construire des maisons en bois, beaucoup m’ont pris pour un doux rêveur, se souvient Richard Garcia, fondateur et dirigeant de Batitec. Le bois, m’avait-on répondu, c’est bon pour les granges à tabac. C’est faux, ce matériau est utilisé dans le Lot depuis des siècles et on peut en voir de nombreux exemples à Cahors ou à Figeac. Ce n’est pas l’ossature bois qui est nouvelle ; c’est le parpaing ou la brique creuse, qui n’ont après tout que 60 ans ». Arriver de Rhône-Alpes avec cette conviction n’a pas facilité la tâche de Richard Garcia. « Les premières années, les projets étaient rares et, comme les maisons à ossature bois étaient effectivement plus chères à construire, elles étaient considérées comme un produit de luxe. » En 2000, il décide pourtant de ne plus utiliser que du bois. La suite des événements laisse à penser qu’il a fait le bon choix. « Depuis 2001, le marché de la maison à ossature bois a progressé de 46 %, ce qui suscite naturellement des vocations, analyse Richard Garcia. Pour autant, nous n’en sommes qu’au tout début et la filière reste à organiser ». Batitec construit en moyenne cinq maisons par an, avec quatre salariés, mais estime qu’il n’est pas possible de
passer la vitesse supérieure tant que certains problèmes n’auront pas été surmontés : « la main d’œuvre qualifiée est très rare, la filière bois de Midi-Pyrénées ne fournit pas un bois de construction adapté, et les différents corps de métier - comme les chauffagistes ou électriciens - doivent mieux connaître les propriétés thermiques de ce matériau », estime-t-il. Batitec a aujourd’hui construit plusieurs dizaines de maisons à ossature bois dans le Lot. « Nous ne réalisons que des maisons d’architecte et des projets en collaboration avec nos clients. Aller travailler dans d’autres régions n’aurait
pas de sens. Nous n’en sommes qu’au tout début de la construction en bois en France. Les professionnels ne sont pas encore réellement organisés et le grand public a du mal à s’y retrouver entre les différents types de prestataires et les techniques de construction, comme le bois empilé, les poteaux et poutres ou l’ossature bois. Ce qui va fortement accélérer le développement du marché, c’est l’évolution des normes concernant la consommation d’énergie. En ce qui nous concerne, nous répondons déjà aux exigences des normes qui entreront en vigueur en 2015 », conclut Richard Garcia.
Richard Garcia
Bio Bois Concept à Cahors
Importateur et société de services
T
ous ceux qui arrivent à Cahors depuis le sud passent à proximité de Bio Bois Concept, qui s’est installé à quelques dizaines de mètres de la Nationale 20 durant l’été 2007. C’est là que Philippe Berbett et son associé accueillent les clients potentiels, dans un chalet en bois de quelques mètres carrés « que nous avons bâti à deux en trois jours », précise le chef d’entreprise.
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Philippe Berbett, diplômé en architecture, après quelques années passées dans de grandes agences, a travaillé sur des projets importants comme la Bibliothèque de France ou l’Opéra Bastille. C’est un peu plus tard qu’il s’est rapproché du Lot en achetant un terrain et en créant la société Bio Bois Concept avec son associé, pour la vente de chalets et de maisons en bois, en Kit ou
montés (avec garantie décennale). « Je reste un technicien du bâtiment, mais Bio Bois Concept est aussi une société de services et de conseils spécialisée dans les systèmes de construction économes en énergie », précise-t-il. Concrètement, l’entreprise importe des éléments en bois fabriqués par la société polonaise Bertsch Holzbau, qui usine elle-même du bois suédois. De fait, elle est le concessionnaire
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ENJEUX MAISONS À OSSATURE BOIS
exclusif de la marque pour le Lot, puisque les représentants de Bertsch Holzbau les plus proches se trouvent à Limoges et à Béziers. « Notre localisation n’est pas déterminante. Les principaux projets que nous avons menés ont concerné les PyrénéesOrientales, le Vercors, le Médoc, le Limousin, la Corse ou la Région Parisienne, sans oublier la NouvelleCalédonie, ni l’Afrique où notre client est une ONG. Par contre, nous n’avons pour l’instant mené aucun projet de maison dans le Lot ». Dans le département, Bio Bois Concept commercialise par contre un nombre croissant d’abris de jardin, de produits d’isolation bio, de chaudières à bois ou de pellets (granulés de bois). Comment expliquer que le marché des maisons à ossature bois ne progresse pas plus rapidement ? « La France accuse un retard historique en ce qui concerne la construction en bois. Nous n’en sommes pas à 6 %, alors que cer-
tains pays du Nord ont dépassé 80 %, analyse Philippe Berbett. La situation évolue toutefois très rapidement avec la forte hausse du prix de l’énergie. Nous travaillons d’ailleurs de plus en plus avec les entreprises et les collectivités,
qui fondent désormais leurs choix sur la performance énergétique ». Une des dernières constructions en bois installées par Bio Bois Concept est ainsi le local d’accueil de l’Aérodrome de la Ferté Gaucher, en Seine-et-Marne.
Scop Ô Chêne à Assier :
Défenseur du bois lotois
C
’est en 2004 que trois sociétaires, réunis autour du gérant Emile Chaplain, décident de s’organiser en Société coopérative ouvrière de production. Compétents en conception, calcul de structures et construction, ils s’étaient préalablement fait la main sur deux projets : un habitat de loisir entièrement démontable en vallée du Célé et un parcours de jeu pour enfants dans les arbres, sur le causse de Gramat. L’esprit initial de Scop Ô Chêne était ainsi défini : réaliser de l’habitat sain par des méthodes de construction peu gourmandes en énergie, s’appuyant sur des matériaux écologiques. A Assier, ils disposent d’un atelier de 300 mètres carrés servi par sept professionnels. La surface totale, de 5 500 mètres carrés, permet de stocker et faire sécher les bois dans d’excellentes conditions. 90 % de leur activité est consacrée aux maisons en bois :
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charpentes, dont certaines sont végétales, colombages, préfabrication des caissons, murs prêts à monter pré-isolés avec des produits naturels tels que chanvre, laine de bois, cellulose.
L’entreprise s’attache à superviser l’ensemble de sa filière d’approvisionnement : depuis le choix de l’arbre dans les forêts du Ségala jusqu’au produit fini en passant par le scieur, les
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acteurs sont locaux. Quant au client, il exprime une sensibilité écologique, « mais la clientèle s’élargit, notamment vers ceux qui souhaitent réaliser un investissement économique sur de l’habitat peu coûteux en énergie », précise Stéphane Bergougnoux, l’un des sociétairessalariés de la Sarl. 80 % des projets sont menés dans le Lot, le reste dans les départements limitrophes, sur la base de l’expertise d’un architecte.
Ô Chêne fait connaître ses compétences par la presse locale, les foires et forums, le réseau des magasins d’alimentation biologique, les structures d’accueil aux étrangers, les syndicats d’agriculteurs pour lesquels l’entreprise construit des bâtiments. Une prochaine étape conduira les responsables à répondre aux appels d’offres publics pour du petit bâtiment rural sur le territoire départemental, les intercommunalités ou le
Parc naturel des Causses du Quercy. « Notre point fort, résume Stéphane Bergougnoux, c’est notre capacité à conseiller le client sur les techniques de conception bioclimatique, les points importants à respecter pour construire un habitat le plus sain possible. » La Scop Ô Chêne participe cette année au salon « Maisons bois et énergies renouvelables », du 24 au 27 octobre, au Parc des Expositions de Toulouse.
SARL Michéa à Figeac :
Le savoir-faire du bois, depuis 15 ans
D
epuis qu’il s’est installé à son compte, il y a quinze ans, le charpentier-couvreur François Michéa travaille parallèlement les maisons à ossature bois. « J’avais appris les techniques chez mes précédents employeurs, avant d’acquérir une expérience personnelle », explique-t-il. Le spécialiste ne propose pas de plantype : 80 % de ses projets sont traités avec le concours des architectes en maîtrise d’ouvrage, dans un rayon d’environ 50 kilomètres autour de Figeac. « Nos clients, sensibles à l’environnement, soucieux d’habiter une maison propre et économe en énergie, viennent par conviction forte. Ils sont le plus souvent très informés sur ces problématiques », précise le professionnel. Des propriétaires de tous âges, la proportion des plus de 50 ans n’étant pas négligeable, français essentiellement. Il approche les candidats à la construction grâce à sa notoriété auprès des architectes, mais communique également dans la presse et participe à la foire-exposition de Figeac. La matière première la plus utilisée est de provenance locale : mélèze, sapin du nord ou douglas. Ainsi, François Michéa va chercher nombre de ses bois usinés à la scierie Capus de Béduer. Il préfabrique ses ossatures en atelier, ce qui réduit d’autant le travail sur chantier : selon lui, il faut compter six mois pour monter inté-
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François Michéa
gralement une maison à ossature bois. L’homme de l’art est intarissable sur les qualités de ces réalisations écologiques : « Elles sont faciles à vivre, peuvent adopter tous les styles contemporains, disposent d’une excellente isolation naturelle, peuvent intégrer tous les éléments du confort moderne. Elles résistent bien dans le temps, il suffit de changer le bardage extérieur qui est l’équivalent d’un crépi. C’est une voie d’avenir, qui ouvre au bioclimatique, à condition de faire évoluer les mentalités », estime-t-il. Il fait allusion à l’attitude de l’administration, trop frileuse à ses yeux pour accorder
des permis de construire dans certaines communes. Ce qui entraîne un marché stagnant, dans un petit pays où par ailleurs la tradition de la pierre demeure très forte. Aujourd’hui encore, l’activité ne pèse que 25 % dans le chiffre d’affaires global de son entreprise, dont les effectifs sont de sept professionnels. « Je réalise deux à trois maisons par an, plus quelques extensions d’existant. C’est peu, et cette faible quantité explique pourquoi le prix d’une telle construction est aussi élevé que celui d’un bâtiment en matériaux traditionnels », regrette François Michéa.
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ENJEUX TOURISME ÉQUESTRE
Une autre façon de découvrir le Lot Un parcours de 1 400 Km de chemins balisés, parfaitement entretenus, une palette bigarrée de circuits thématiques et un réseau de structures d’hébergement labellisées Accueil chevaux, font du Lot un territoire privilégié pour les amateurs de tourisme équestre. Panorama de ce marché en constant développement.
L
a genèse du tourisme équestre en pays lotois remonte au début des années 70. A cette époque, un groupe de professionnels du monde du cheval (centres équestres, hébergeurs, éleveurs, associations de cavaliers...) décide de se réunir au sein de l’ATELOT (Association de Tourisme Equestre du Lot) dans le but de développer et de promouvoir ce loisir dans le département. L’initiative de ces pionniers et le partenariat tissé avec le Comité Départemental du Tourisme (CDT) a permis la création d’une infrastructure de tourisme équestre, dont la qualité confère aujourd’hui de sérieux atouts au Lot. En l’occurrence, notre
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département est l’un des rares en France à disposer d’un réseau de 1 400 Km de chemins (700 Km de pistes équestres et 700 Km de sentiers GR) réputé pour la qualité de son balisage et de son entretien.
Un éventail d’offres à la carte... Surtout, les professionnels du secteur ont su développer une grande diversité de produits originaux, tant en matière de circuits pour les cavaliers indépendants que de séjours et randonnées à thèmes, afin de séduire un
public toujours plus varié. Certains, par exemple, ont choisi d’associer le tourisme équestre à la promotion de la gastronomie régionale. A l’instar de la Grelottière à Rocamadour, qui organise des promenades en attelage à la rencontre des producteurs, ou de la Ferme équestre Lafontaine, à Montcléra, qui a conçu des randonnées vigneronnes ponctuées de dégustations dans les chais. En parallèle, cette dernière met également l’accent sur le volet environnemental en proposant aux adolescents un programme de randonnées nature à la découverte des espaces sensibles en compagnie d’un naturaliste. Egalement orienté
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ENJEUX TOURISME ÉQUESTRE
Une carte des pistes et des activités Destinée aux visiteurs qui souhaitent préparer leurs randonnées en toute liberté ou qui sont à la recherche d’idées de circuits à effectuer en famille, la carte des activités de pleine nature, éditée par le CDT et l’ATELOT, présente le réseau départemental de pistes équestres et de sentiers GR et y situe les établissements proposant ces activités. Une liste des structures labellisées Accueil Chevaux, assortie de leurs coordonnées et du nombre de chevaux accueillis est également présentée. Cette carte, diffusée dans les Offices de Tourisme du Lot et sur les salons professionnels, peut être envoyée aux personnes intéressées qui en font la demande à l’ATELOT. Contact : 05 65 35 80 82 atelot@cheval-lot.com
vers un jeune public amateur d’aventure, le centre équestre de Caffoulens, à Bagnac-sur-Célé, propose aux cavaliers des bivouacs sous tipi. Pour séduire les amateurs d’éthologie (science des comportements des espèces animales dans leur milieu naturel), le Centre équestre de Limogne organise de son côté des séjours qui permettent notamment aux participants d’apprendre à monter à cru ou sans rênes. D’autres professionnels ont choisi de faire découvrir à leurs clients le patrimoine architectural et culturel du Lot. Ainsi à Larnagol, la Ferme équestre de Seuzac marie balades à cheval et visites de la ville de Figeac, tandis qu’à Cabrerets, la Ferme équestre du Pech Merle a axé ses promenades sur le thème de Saint-Jacques de Compostelle et des grottes préhistoriques. La clientèle d’origine étrangère n’est pas oubliée : mettant en avant sa parfaite maîtrise des langues anglaise, néerlandaise, italienne et espagnole, l’Association Les Cavaliers d’Extérieur, basée à Gourdon, leur propose des séjours itinérants Découverte du Lot d’une ou deux semaines. « Chaque
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année, lors de l’assemblée générale de notre association, nous organisons une randonnée des professionnels, qui nous permet de découvrir un nouvel endroit (centre équestre ou hébergeur) et de mieux nous connaître, car nous proposons tous des activités très différentes, explique Nanou Bouillet, Présidente de l’ATELOT qui regroupe aujourd’hui 26 adhérents. Par ailleurs, nous réfléchissons en permanence à de nouveaux produits. En partenariat avec le CDT, nous venons notamment de constituer un groupe de travail chargé de développer une offre de randonnée en attelage, dont nous ferons la promotion sur le Salon Cheval Passion d’Avignon en janvier prochain. L’objectif est de proposer un circuit de plusieurs jours, ponctué d’arrêts dans des hébergements dotés d’abris spécifiques. Nous sommes en train d’identifier un réseau de sentiers suffisamment larges pour permettre à ce type d’équipement de circuler. »
... Pour satisfaire une demande en inflation S’il est difficile, faute de chiffres spécifiques, d’évaluer le poids du tourisme équestre dans l’économie du département, l’ATELOT dispose toutefois de bons indicateurs, via son site Internet (www.cheval-lot.com) et les deux grandes manifestations auxquelles elle participe chaque année : le Salon du cheval à Paris et le Salon Cheval Passion à Avignon. Ainsi, suite à des contacts pris par ces biais, 13 groupes de cavaliers indépendants ont concrétisé leur séjour dans le Lot en 2007 ; ce qui représente environ une cinquantaine de cavaliers et plus de 280 nuitées dans le département. Des chiffres qui seront dépassés en 2008 puisque le nombre de 16 groupes accueillis a été atteint dès la fin du mois d’août et que l’automne reste traditionnellement une période forte pour ce type de fréquentation.
Certification « Accueil Chevaux » : 45 professionnels du tourisme labellisés La certification Accueil Chevaux a vu le jour en 2007. Elle permet de distinguer les structures d’hébergement (meublés de tourisme, gîtes, chambres et tables d’hôtes, hôtelsrestaurants) répondant aux critères de qualité requis pour accueillir les chevaux des cavaliers indépendants randonnant dans le Lot : présence sur place de points d’attache, de paddocks clôturés, de foin et d’abreuvoirs, etc. A ce jour, 45 prestataires ont été labellisés. « Ce label intéresse beaucoup les hébergeurs et séduit les randonneurs qui peuvent composer leur séjour en mixant plusieurs types d’hébergement, souligne MarieAnnick Cambe, technicienne des activités de pleine nature au CDT. Il vient compléter le label “Rando Etape” mis en place il y a une dizaine d’années pour l’accueil des randonneurs non motorisés, et décerné en 2008 à 34 prestataires, dont une vingtaine est également titulaire de la certification Accueil Chevaux. »
Sur le plan qualitatif enfin, la demande pour les séjours en famille permettant de combiner le cheval à d’autres loisirs est orientée à la hausse. De la même manière, les professionnels lotois notent un intérêt croissant des cavaliers indépendants pour le patrimoine de chemins et le réseau d’hébergements de notre département. Un capital que tous les acteurs de ce secteur entendent faire fructifier encore davantage dans l’avenir.
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ENJEUX TOURISME ÉQUESTRE
Castel au Château d’Aynac
Balades en roulottes et calèches
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epuis plusieurs décennies, le magnifique château d’Aynac a partie liée avec le cheval. Mais il aura fallu dix ans d’engagement quotidien pour qu’Erick Chermette, ancien compétiteur
en saut d’obstacles et attelage, redore le blason de ces lieux prestigieux et des huit hectares dédiés à huit disciplines équestres. Dix ans au cours desquels le château, propriété de la commune, a été restauré et mis aux normes pour l’accueil du public : l’imposant bâtiment, inscrit au patrimoine depuis 1988, abrite 120 lits dans un cadre parfaitement conservé. Autour d’un centre équestre qui fonctionne à l’année, où les amateurs peuvent notamment s’adonner au saut d’obstacle, au dressage, à l’attelage ou à la voltige, la société Castel (Château d’Aynac Sport Tourisme Education Loisirs) se distingue par une spécialité : la balade en roulotte tirée par un cheval rompu à la pratique de l’attelage. La formule proposée à la semaine du printemps à l’automne séduit majoritairement une clientèle familiale. Equipée en couchages et pour la cuisine, chaque roulotte peut accueillir 4 ou 5 per-
sonnes. Plusieurs circuits sont proposés au départ d’Aynac dans la région de Rocamadour et de Padirac, ponctués d’étapes à proximité de campings permettant aux roulottiers de bénéficier des commodités de ces structures (douches, sanitaires, aires de jeux, piscines...). Le Château d’Aynac accueille également tout au long de l’année des séminaires d’entreprises et propose aux participants des promenades en calèche. Par ailleurs directeur de la Maison familiale de Terrou, qui forme en alternance des jeunes de la 4e au bac aux métiers du cheval, Erick Chermette constate qu’un client découvrant le château et son univers équin en amène deux : le taux de fidélité à 80 % et la croissance du nombre d’adeptes sont deux éléments significatifs. L’été, le site reçoit jusqu’à 150 pratiquants, pour le plus grand bonheur de son dirigeant qui confie avoir lui-même chevauché avant de savoir marcher.
La Grange de Marcillac
Un accueil tout confort pour les cavaliers et leurs chevaux
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ireille Pinatel s’est lancée dans le tourisme en 1989 en aménageant un gite dans sa superbe grange, dans le prolongement de son exploitation agricole. Elle a ensuite progressivement développé son activité de chambres d’hôtes et table d’hôtes. « En 1995, j’ai rencontré Denis Letartre, qui était à l’époque Président de l’ATELOT et organisait des randonnées équestres sur les chemins du Quercy blanc, raconte-t-elle. Comme il n’avait pas d’hébergement pour ses cavaliers sur le canton de Montcuq, je lui ai proposé ma structure. » Labellisée Rando Etape, la Grange de Marcillac a obtenu l’an dernier la certification Accueil Cheval et peut recevoir 14 cavaliers et leurs montures. « La piste équestre passe sur la pro-
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priété, ce qui nous amène une clientèle supplémentaire. La fréquentation est particulièrement forte en mai et juin, mais également à l’automne, où nous recevons des couples ou des groupes d’amis d’origine française et étrangère, britannique en particulier. Certains ne font ici qu’une étape dans leur parcours, d’autres choisissent le site comme point de chute et randonnent en marguerite dans les alentours pendant plusieurs jours », constate Mireille Pinatel. En complément de cette activité, elle propose en juillet et août des stages de musique animés par des professeurs de chant et de piano, puis d’octobre à avril, des week-ends culinaires axés sur la préparation des foies gras, cous farcis et autres confitures et pâtes de fruit. Pour faire mieux connaître son éta-
Mireille Pinatel
blissement auprès des randonneurs équestres, elle participera en janvier au Salon Cheval Passion sur le stand de l’ATELOT.
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ENJEUX TOURISME ÉQUESTRE
Ferme équestre de La Servié
Des promenades initiatiques aux randonnées liberté pour cavaliers confirmés
«M
on objectif est que tous les cavaliers, débutants ou confirmés, repartent de chez nous heureux », témoigne Richard Bouillet qui a créé avec son épouse la ferme équestre de La Servié (Chez Richard et Nanou) en 1984. A cette fin, différentes formules sont proposées, depuis les classiques balades à l’heure, permettant notamment de faire découvrir le cheval aux novices, jusqu’aux randonnées bivouac accompagnées et aux séjours équestres pour enfants. Depuis 2000, La Servié se distingue aussi par une spécialité très appréciée par la clientèle étrangère : la randonnée liberté sans accompagnateur. « Nous demandons aux cavaliers auxquels nous confions nos chevaux une pratique régulière de l’équitation en extérieur, une bonne maîtrise des trois
allures, mais également d’avoir des notions d’orientation et de savoir lire une carte », précise Richard Bouillet qui a conçu plusieurs circuits de 2 à 7 jours, ponctués de gîtes d’étapes, en Quercy blanc, dans les vallées du Lot et du Célé et sur le causse de Gramat. Dotée d’un camping de 12 emplacements disséminés au cœur d’un bois de chênes, et d’une jolie demeure où les cavaliers peuvent prendre leurs repas, la ferme équestre de Richard et Nanou et sa trentaine de chevaux accueillent majoritairement un public familial en juillet - août et durant les vacances scolaires. En avant et arrière saison, de nombreux Britanniques et Néerlandais adeptes des randonnées liberté, ou encore des comités d’entreprises toulousaines (Siemens, Motorola, Aérospatiale...) venus s’initier au plaisir
Richard Bouillet
de la promenade à cheval, fréquentent l’établissement. Pour la saison 2009, un gîte rural de 12 places viendra renforcer sa capacité d’accueil.
Les Cadichons
Excursions en pleine nature avec ânes bâtés
L
e camping Les Cadichons est niché dans la nature, au lieu-dit Les Bouygues Hautes, à proximité de Sauliac-sur-Célé. « Nous tenons à préserver cette atmosphère de sérénité », témoigne Jean-Pierre Caumiant, qui a ouvert cette aire nauterelle de camping avec son épouse Dominique en 2005. Aux 11 emplacements pour tentes sont venus s’ajouter 3 yourtes mongoles et 2 roulottes fixes, offrant une capacité totale d’accueil d’une cinquantaine de personnes. Situé à 200 m de la piste équestre, l’établissement qui fait aussi table d’hôtes est labellisé Accueil Chevaux. Bien sûr, les ânes sont également les bienvenus. Car Jean-Pierre et Dominique Caumiant possèdent euxmêmes un cheptel de 6 ânes et proposent une offre originale de randonnées pédestres avec ânes bâtés (équipé d’un bât, l’âne porte les bagages des
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randonneurs). « Pour éviter les routes goudronnées, nous avons conçu des circuits en boucles d’un ou plusieurs jours permettant de découvrir le patrimoine local : circuit des dolmens, des cazelles, des falaises...», explique Dominique Caumiant. Chaque randonnée est tracée sur une carte (reproduction d’une carte IGN) assortie d’une description complète du parcours qui intègre des points de chute équipés pour l’accueil des randonneurs et de leurs montures. « Cette activité apporte un complément intéressant au camping. Elle marche très bien l’été, mais également les week-ends en avant et arrière saison. Nous touchons essentiellement une clientèle familiale originaire de différentes régions de France. Beaucoup de parents nous confient que cette formule est un excellent moyen d’inciter leurs enfants et
Jean-Pierre et Dominique Caumiant
adolescents à marcher ; ces derniers trouvant la randonnée beaucoup plus attrayante en compagnie d’un âne », complète Jean-Pierre Caumiant.
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PLEIN CADRE TOURISME
Profession : © Melisback - Fotolia.com
Consultant Tourisme Mondialisation de l’économie, émiettement des pôles touristiques, généralisation d’Internet, évolution des règlementations et des normes... Les professionnels du tourisme doivent en permanence affiner leur stratégie d’offre et optimiser leur organisation commerciale pour coller aux évolutions du marché. Les consultants en ingénierie touristique peuvent les accompagner dans cette démarche, intervenant à tous les stades des projets, depuis l’étude et le conseil jusqu’à la formation et les missions de commercialisation de produits. Portraits de deux entreprises lotoises spécialisées dans cette activité en plein essor.
Marie-Line Ulmet Formatrice et coach, au service des barmen, cafetiers et restaurateurs
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xploitante dans les métiers de bouche et débits de boissons 25 ans durant à Cahors, Marie-Line Ulmet mesure avec lucidité les difficultés que peuvent rencontrer les entreprises qui officient dans ce secteur. « Nos métiers sont en mutation profonde et accélérée. Les professionnels n’ont plus le recul ni le temps nécessaire pour faire face à l’activité quotidienne tout en se penchant sur l’évolution de leur affaire. Dans le monde actuel, il faut connaître les règles, les suivre avec rigueur. On ne peut plus se permettre d’improviser », analyse-t-elle.
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Plusieurs témoignages étayant ce constat d’expérience, cette dernière a poussé la réflexion jusqu’à s’engager dans la voie professionnelle de la formation : elle propose désormais ses compétences pour accompagner les entreprises dans leurs objectifs, ou encore aider les dirigeants à optimiser leur temps de travail. « J’adapte ma prestation selon chaque besoin. Pour les uns c’est la réglementation sur l’hygiène qui pose question, pour d’autres c’est l’organisation du service ou de la cuisine, l’accueil, la mise en place des tables, la gestion des achats, des produits frais... Après un temps d’observation sur l’environnement de l’entreprise, prenant en compte sa situation urbaine ou rurale, le profil de sa clientèle, puis une enquête approfondie menée avec le responsable, je lui propose de mettre en place un programme d’actions personnalisé », résume Marie-Line Ulmet, qui précise ne pas se substituer aux autres partenaires de l’entreprise, tels que les experts-comptables ou les avocats ; son travail étant exclusivement orienté sur l’aspect métier.
Comptable de formation, cette professionnelle avertie a décroché son diplôme de coach à Genève avant de se lancer sur ce marché. Aujourd’hui, elle délivre des appuis stratégiques complets sur quinze jours assortis d’un suivi ponctuel pendant trois ans, ou bien des sessions légères d’une ou deux journées ciblées sur des besoins précis. Sa société est agréée pour dispenser de la formation et la plupart des services qu’elle offre peuvent être pris en charge, en partie ou totalement, au titre de la formation continue, pour les salariés comme pour les employeurs. Sur un champ d’action national, elle entend également soutenir les créations d’entreprises, en accompagnant les initiatives spontanées de candidats à l’installation qui ne cernent pas forcément toutes les difficultés de la tâche. Marie-Line Ulmet va bientôt mettre en ligne son site internet. En attendant, elle se fait connaître auprès des agents immobiliers, des brasseurs, et autres professionnels qui gravitent autour des métiers de bouche. Pour prendre contact avec Marie-Line Ulmet :
marieline.ulmet@orange.fr.
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PLEIN CADRE TOURISME
Espitalié Consultants L’expertise de l’ingénierie touristique et culturelle
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Depuis 18 ans, le cabinet Espitalié Consultants a conduit de très nombreuses missions pour le compte d’acteurs du secteur privé et public. Ses dirigeants nous livrent leur vision de leur métier et des nouvelles tendances observées sur le marché du tourisme.
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réé en 1991, le Cabinet Espitalié Consultants est basé à Montcuq. Une implantation géographique résultant à la fois d’un choix de vie personnel et d’une ambition professionnelle partagés par ses dirigeants-fondateurs, Marc et Elisabeth Espitalié. « Nous avions la volonté de développer une activité en milieu rural. A l’époque, installer un cabinet de conseil au cœur d’un petit village lotois relevait presque du défi. Nous avons d’ailleurs conservé une adresse postale à Toulouse les premières années pour “rassurer” nos clients. Aujourd’hui, nous revendiquons notre implantation rurale », témoigne Elisabeth Espitalié. En l’occurrence, l’entreprise qui fête cette année son dix-huitième anniversaire, a su développer son champ d’intervention bien au-delà des frontières du département, dans un large quart Sud Ouest puis sur l’ensemble de l’Hexagone. Elle répond aujourd’hui aux besoins de différentes typologies de clientèle, telles que les collectivités locales, les professionnels du tourisme (porteurs de projets, hôteliers, restaurateurs, gestionnaires d’équipements), les institutionnels (CDT, CRT, CCI…) et les organismes de formation. « Notre savoir faire en matière d’ingénierie touristique allie la valorisation des potentialités locales avec les caractéristiques du marché et le réalisme économique. La force du cabinet est d’intervenir à la fois au cœur des problématiques de dévelop-
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Elisabeth et Marc Espitalié
pement local et au sein des entreprises touristiques sans jamais déconnecter ces deux logiques indépendantes », résume Marc Espitalié. Les compétences complémentaires acquises par les deux consultants au fil de leurs 25 ans d’expérience dans le tourisme ont naturellement abouti à une juste répartition des rôles : Marc Espitalié prenant en charge le volet
territorial et les relations avec les collectivités, tandis qu’Elisabeth est l’interlocuteur privilégié des acteurs du secteur privé. Membre du GEFIL (Syndicat National de l’Ingénierie Loisirs, Culture, Tourisme) et de la CPIP (Compagnie Partenariale d’Ingénierie et de Projet), le cabinet Espitalié Consultants travaille par ailleurs en collaboration avec un réseau de partenaires régionaux.
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PLEIN CADRE TOURISME
Espitalié Consultants en bref Domaines sectoriels d’intervention :
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« D’une part, cette approche nous a ouvert des portes ; nos compétences sont en effet référencées dans des bases de données nationales et nous sommes destinataires d’appels d’offres en provenance de toute la France. Surtout, les missions que nous assurons font appel à des compétences multiples très pointues, dans le domaine de l’urbanisme, de la muséographie ou du juridique par exemple. Notre modèle économique ne nous permettrait pas de disposer en interne de l’ensemble de ces expertises», analyse le dirigeant.
De nouvelles problématiques… Auprès de ses clients du secteur public, le cabinet Espitalié Consultants intervient désormais davantage sur des projets d’assistance à maîtrise d’ouvrage que pour des missions d’études. « Dans le sillage des regroupements de communes ou d’organismes territoriaux, de nombreuses collectivités ont intégré des compétences en interne. Leur demande se recentre donc aujourd’hui sur le domaine du conseil stratégique à valeur ajoutée : schéma de développement touristique du territoire, définition des politiques publiques de tourisme à échéance de cinq ans... Dans le Lot en particulier, où l’expansion touristique a été très forte durant une vingtaine d’années, nous sommes dans une logique de rationalisation et d’optimisation. Sur un plan plus général, le contexte économique actuel, marqué par une raréfaction de l’argent public, fait que nous assistons un nombre croissant de collectivités dans le montage de projets qui sont le fruit d’une association avec des acteurs du secteur privé. Enfin, la demande est également plus soutenue
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dans le domaine du transfert de compétence » détaille le dirigeant, dont le cabinet est agréé comme organisme de formation professionnelle.
• L’organisation touristique des territoires • Le tourisme du patrimoine et de la culture • Les hébergements touristiques • Les loisirs, les activités sportives et de pleine nature
… et de nouveaux profils de clientèle
• Les savoir-faire et la gastronomie
Un constat partagé par Elisabeth Espitalié sur le segment des entreprises. « Ces dernières années, le secteur du tourisme a attiré de nombreux porteurs de projets, issus d’horizons très différents (nouveaux arrivants, particuliers en reconversion professionnelle...) qui n’étaient pas formés à ces métiers. Ils sont demandeurs de conseils dans des domaines aussi variés que la création ou la reprise d’hôtels et de restaurants, l’organisation opérationnelle de leur entreprise, la mise en marché de leurs produits...». De la même manière, la consommation touristique a évolué sous l’effet de la mondialisation de l’économie et de la généralisation d’Internet, induisant des comportements de la clientèle plus difficile à anticiper et à gérer pour les professionnels. « Les exigences en termes de qualité d’offre et d’organisation commerciale leur imposent de s’adapter rapidement, au risque de se faire distancer », souligne Marc Espitalié, tout en évoquant les grands axes des nouvelles missions confiées à son cabinet. Des missions orientées vers le tourisme durable (projets de circulation douce, pédestre, équestre ou VTT) et social (pour un tourisme accessible au plus grand nombre, notamment aux personnes handicapées).
Contact :
Gamme de prestations : • Etudes de marché et de faisabilité (détermination des besoins, analyse de l’offre et de la demande, validation et définition de concepts, faisabilité économique et juridique) • Programmes d’aménagement (étude de programmation technique et financière) • Définition de stratégies de valorisation territoriale (diagnostic, axes de développement, programmes d’actions, fonctionnement) • Audits et plans d’action (audits commerciaux, audits de gestion, stratégies, programmes d’actions) • Structuration locale du tourisme (organisation de l’accueil, information, promotion et structuration de l’offre à l’échelle d’un pôle touristique ou d’un territoire) • Assistance à la commercialisation et à l’organisation (définition de stratégies produits et cibles de clientèle, conseil en organisation interne, mise en place d’outils de gestion et d’une politique commerciale, missions de commercialisation) • Formation (animation de formations professionnelles en liaison avec les partenaires institutionnels, animation de groupements professionnels, modules de formation adaptés à l’hôtellerie)
www.espitalie-consultants.com
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PLEIN CADRE RESTAURATION
Quand les jeunes prennent le relais Ils constituent la nouvelle génération de chefs lotois. Fils de fondateurs de tables renommées, ils ont rejoint les cuisines familiales après avoir parfait leur apprentissage dans de prestigieuses maisons, en France et à l’étranger.
Fotolia.com © Patrice Marty -
Pour Philippe Larguille, chef du restaurant Au fil des douceurs, qui a succédé il y a déjà dix ans à son père Bernard (voir encadré ci-dessous), le succès d’un passage de relais réussi résulte du fait qu’il se fait sans à-coups, ni ruptures. Un sentiment partagé par Alexandre Marre au Balandre, Richard Marco au Restaurant Marco, ou encore Stéphane et Mathieu Chambon au Pont de l’Ouysse qui conjuguent désormais leurs talents avec leurs pères. Les cartes de ces célèbres établissements portent déjà l’empreinte de leur créativité. Gageons qu’ils sauront rapidement se faire un prénom…
Philippe Larguille, Au fil des douceurs :
« La transition a été transparente pour nos clients » En fait, Philippe Larguille et son père, Bernard, ont toujours travaillé main dans la main. Lorsqu’à la fin des années 80, le Lot devient navigable, ils décident de concrétiser le projet qui leur tient à cœur : monter un restaurant sur une péniche. C’est ainsi qu’en 1990, Au fil des douceurs ouvre ses portes quai de la Verrerie à Cahors. « Mon père et moi avions suivi ensemble des formations spécifiques, à la préparation du foie gras notamment et chez le traiteur Lenôtre », rappelle Philippe Larguille. A cette époque, c’est Bernard qui officie aux fourneaux, tandis que son fils se consacre à la carte des desserts. Cette collaboration dure jusqu’en 1998, date à laquelle Philippe reprend les rênes de l’entreprise et la main sur les cuisines. « Mon père est resté pour s’occuper de la pâtisserie, avant de prendre quelques années plus tard une retraite bien méritée. Mais il n’est jamais bien loin du restaurant et me prête encore main forte occasionnellement, lors de coups de feu. La transition s’est effectuée naturellement et de façon transparente pour nos clients, car il n’y a pas eu de rupture dans notre façon de travailler. J’ai simplement apporté quelques touches personnelles au fil du temps », conclut Philippe Larguille, dont l’établissement emploie aujourd’hui huit personnes, dont trois apprentis.
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PLEIN CADRE RESTAURATION
Gilles & Alexandre Marre Partition à quatre mains au Balandre Alexandre Marre a pris sa place il y a deux ans dans les cuisines du Balandre. Dans le sillon paternel, le jeune chef imprime doucement sa marque au sein de cette vénérable maison, fondée par son arrière grand-père en 1911.
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ne incorporation en douceur ». C’est en ces termes que Gilles Marre définit le cheminement professionnel de son fils, Alexandre, au sein de la maison familiale. « En fait, j’ai passé une année au Balandre, durant laquelle j’ai successivement occupé tous les postes, à l’issue de ma formation à l’Ecole Hôtelière de Toulouse. Puis, j’ai souhaité poursuivre mon apprentissage dans d’autres établissements, notamment pour apprendre à travailler dans une grande brigade », raconte Alexandre Marre. Cette expérience l’a, entre autres, conduit à l’Auberge de l’Ill, en Alsace, dans le sillage de son père qui avait lui même fait ses armes dans cet établissement étoilé il y a une trentaine d’années. Le jeune chef, âgé de 25 ans, a pris sa place dans les cuisines du Balandre
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en 2006. « Alexandre a apporté beaucoup de dynamisme, mais également une façon de travailler plus rationnelle qui s’est traduite par une nouvelle distribution des rôles. Concrètement, je suis moins présent en cuisine et davantage en salle au contact des clients. Je suis l’impresario et lui la vedette », commente avec humour Gilles Marre. En l’occurrence, le père et le fils ont appris à conjuguer leurs talents respectifs. Proche des producteurs, Gilles continue de faire le marché deux fois par semaine, tandis qu’Alexandre est l’interlocuteur privilégié des distributeurs. « Alexandre a un savoir faire de gestionnaire, acquis dans le cadre de sa formation, qui complète parfaitement mon mode de fonctionnement empirique ou lié à mon inspiration du moment. Il m’arrive, par exemple,
d’acheter un produit tout simplement parce que je le trouve magnifique, alors qu’Alexandre se pose d’abord la question de savoir comment il pourrait le travailler », ajoute-t-il.
L’expérience et l’air du temps Dans les cuisines du Balandre, les tâches sont désormais bien réparties : Gilles s’occupe du « garde manger » (les entrées froides), tandis qu’Alexandre a pris la main sur le chaud ; les desserts restant l’apanage du pâtissier de la maison. Une nouvelle carte, plus courte mais plus souvent renouvelée, est proposée à la clientèle. Les incontournables de la maison, tel l’Oeuf Pierre Marre (avec foie gras poêlé, œuf poché et sauce truffée), un délice imaginé par son arrière grand-père, côtoient les spécialités du jeune chef. Amateur de viande, ce dernier propose notamment une côte de bœuf pour deux personnes, accompagnée de sa purée de pommes rôties. « J’apporte de la nouveauté, mais c’est la cuisine de mon père qui me sert de référence. Ses trente ans d’expérience font qu’il va à l’essentiel, il m’apprend à dépouiller mon travail de tout ce qui est superflu », analyse Alexandre Marre. Autre initiative : le développement de la Grignote du Balandre, une formule à 17 euros proposée à midi pour séduire la clientèle d’affaires, et dont le succès est croissant. « Nous gérons via Internet un fichier de 230 clients, auxquels nous adressons par mail tous les samedis soir le menu de la semaine à venir. Ces derniers peuvent ainsi faire tranquillement leur choix depuis leur bureau dès le lundi matin. C’est un service très apprécié », poursuit-il. Au quotidien, Gilles et Alexandre Marre jouent désormais leur partition à quatre mains, animés par le même besoin de faire partager le plaisir de la cuisine à leurs clients. Leur prochain défi : organiser un grand événement gastronomique en janvier 2011 pour célébrer, en famille, le centenaire de l’entreprise.
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PLEIN CADRE RESTAURATION
Richard Marco revisite les cuisines paternelles Au restaurant étoilé de Lamagdelaine, le témoin est passé en douceur entre Claude Marco et son fils Richard. Reconnu comme chef étoilé en 2008, le jeune homme de 32 ans défend une cuisine créative alliant tradition et modernité.
A
priori, rien ne semblait prédestiner Richard Marco au métier de chef cuisinier. Son Bac en poche, le jeune homme poursuivait des études de droit qui devaient en toute logique le mener à une carrière de juriste ou d’avocat. Le déclic s’est produit de façon inattendue. « A un moment, j’ai simplement souhaité donner un coup de main à mon père, explique-t-il. Pour quelques mois seulement au départ. En fait, cela fait dix ans aujourd’hui ; il me semble que c’était hier. » Quittant pour un temps la cuisine familiale, Richard Marco a ensuite multiplié les expériences dans de prestigieuses maisons, dans le sud de la France et de l’autre côté des Pyrénées : Arzak et
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Berasategui (3 étoiles), Zuberoa et le Relais de la Poste de Magescq (2 étoiles)... « Je n’ai pas fait d’études de cuisine et je n’ai jamais eu de Maître, si ce n’est mon père. Il m’a tracé le chemin et je me suis construit au fil de mes rencontres, ajoute-t-il. Toutes ces années ont été riches de découvertes. Le chef catalan Ferran Adrià explorait de nouvelles voies. La cuisine devenait exhibition... ». Reconnu comme chef étoilé par le Michelin en 2008, Richard Marco aime à se définir lui-même comme un chercheur de saveurs. Pour raconter sa cuisine, il égrène les produits, disserte sur les alchimies des goûts. « Je puise mon inspiration dans mes racines lotoises et espagnoles, au fil de mes
voyages sur d’autres continents et dans l’incroyable variété de bons produits que me fournit cette région », témoigne le jeune chef.
Associations de goûts inattendues La carte du restaurant familial, ouvert en 1976 par son père, Claude Marco, porte désormais l’empreinte de sa créativité. De nouvelles associations de saveurs - salade de homard breton aux agrumes et beurre d’orange tiède, carpaccio de gambas et son sorbet à l’huile d’olive vierge..., s’ajoutent à la liste des spécialités qui ont fait la renommée de la maison, comme le cœur de filet de bœuf, le foie gras à la braise ou les ris de veau aux morilles. Une juxtaposition de goûts et de textures pour un mélange sans contradictions entre tradition et modernité. De la même manière, le passage de témoin en douceur entre Claude, qui continue de faire les marchés deux fois par semaine, et Richard qui, en cuisine, met en scène les produits, traduit une grande complicité. « Nous partageons cet amour des bonnes choses, ce plaisir pour la découverte de nouvelles variétés de légumes ou de fruits, et cette volonté de promouvoir le savoir faire de nos producteurs, analyse Richard Marco. Des produits premiers, comme les gambas, les champignons ou la truffe hélas devenue trop élitiste, nourrissent à la fois le corps et l’âme. » Perfectionniste, le jeune chef a récemment entrepris d’harmoniser à sa cuisine et à sa personnalité le décor de la salle de restaurant, une superbe cave voûtée construite au début du 19e siècle. Plus épuré, le style de la décoration aux teintes naturelles évoquant la pierre et le bois, joue des effets de transparence et des lumières tamisées. A l’entrée, une fresque du peintre catalan Cristòfol Almirall orne le bar. « Je souhaitais qu’il se dégage de ce lieu l’atmosphère d’une maison quercynoise du 21e siècle », conclut Richard Marco qui, incontestablement, a gagné son pari.
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PLEIN CADRE RESTAURATION
Le Pont de l’Ouysse Une histoire de famille depuis 122 ans En flirt féérique avec la rivière Ouysse, sous le rocher de Belcastel, l’établissement fondé vers 1886 par Baptiste et Antoinette Maury à Lacave passe doucement entre les mains de la cinquième génération. Daniel et Marinette Chambon lui ont donné ses lettres de noblesse en obtenant une étoile au Michelin. Il appartient à leurs deux fils, Stéphane en cuisine et Mathieu en salle, d’écrire la suite d’une saga à succès. De haut en bas : Mathieu, Stéphane et Cathy, Marinette et Daniel Chambon.
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’automne venu, la chapelle du château qui flanque Belcastel se tapisse de roux. En proue sur le confluent Dordogne-Ouysse, la falaise abrite à son pied une institution gourmande née à la fin du 19e siècle. En fait, l’auberge du couple Maury fut une sorte de génération spontanée. Elle servit sans façon poissons de la rivière, poulets de la basse-cour et légumes du potager familial à qui voulait faire halte sous les tilleuls. C’était juste avant la construction du pont, dont les ouvriers vinrent étoffer la clientèle du modeste restaurant et en fondèrent officiellement l’existence. Depuis lors, la famille n’a jamais quitté les fourneaux et la
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cinquième génération entre aujourd’hui dans le vif du sujet. Au fil de leurs expériences respectives, en Europe, au Proche Orient ou en Asie, Stéphane Chambon, son épouse Cathy originaire des Philippines, et son frère Mathieu se sont dotés d’un bagage conséquent pour poursuivre l’histoire. Quant à Daniel et Marinette Chambon, ils glissent doucement vers la retraite, officiellement programmée pour janvier 2009. « Mais pas question pour autant de lâcher l’affaire brutalement, nous allons continuer le travail à quatre mains mis au point depuis le retour de Stéphane il y a dix-huit mois », corrige le chef qui a hissé la maison au rang
des temples gourmands en pays lotois. Arrivé aux commandes du restaurant au début des années 1980, Daniel a d’emblée joué la partition de la nouveauté, installant sur les tables de grandes assiettes réjouissantes de créativité culinaire à base des meilleurs produits locaux. Un héritage que Stéphane ne veut pas perdre, même si le jeune chef doit s’attacher à vivre avec un temps de pression économique accrue : mener sa barque en gestionnaire, assisté de son épouse dûment formée aux arcanes du marketing.
La force de l’enracinement dans le terroir « Il est essentiel de rester généreux, de conserver une ambiance conviviale, de garder le bonheur en ligne de mire », conseille Daniel Chambon. De son côté, Marinette avoue ne pas pouvoir ni vraiment vouloir - s’adapter aux nouvelles méthodes de gestion et de communication qui font largement appel à l’informatique et à Internet. Quant à leurs deux fils, ils entendent bien optimiser les pratiques en vigueur dans la maison sans rien céder au génie culinaire. Car la signature du « Pont-del’Ouysse » est précieuse et mérite le respect. « Ayant effectué plusieurs séjours formateurs à l’étranger, nous mesurons mieux la force de l’enracinement dans un terroir : une maison comme celle-ci y puise toute sa vitalité », mentionne Stéphane avec lucidité. Bien sûr, enrichi par ses voyages, ce dernier sera tenté par quelques alliances entre la gastronomie du Quercy et des pointes de saveurs exotiques. Mais à petite dose, sans commettre de révolutions de palais. « Mes fils sauront faire fructifier ce patrimoine familial », conclut Daniel Chambon qui reconnait à la génération montante une rigueur et un sens de l’organisation devenus indispensables. De son côté, il entend désormais consacrer davantage de temps à son potager des bords de l’Ouysse et à ses truffières, là-haut sur le plateau. Elles sont dédiées à Amélie, sa petite-fille, la sixième génération...
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Certificat FIDUCIO
LE CERTIFICAT ÉLECTRONIQUE Véritable passeport pour la dématérialisation, il est exigé pour réaliser de nombreuses procédures via Internet.
Le certificat électronique est un fichier qui authentifie l’identité de la personne signataire, l’intégrité des documents échangés et l’assurance de leur non répudiation. Certains certificats assurent en option la confidentialité des documents en les cryptant. Le certificat électronique permet les opérations suivantes : réponses à des appels d’offres en marchés publics déclaration et règlement de la TVA par Internet (Télé TVA) déclaration et règlement de cotisations par e-mail (DUCS) déclarations sociales en ligne (Net-entreprises) déclarations d’achat et de cession de véhicules (Téléc@rte grise) Envoi de factures dématérialisées Signature de documents (contrats, bons de commandes, notes de frais, etc.) et des courriers électroniques (lettre simple ou recommandée électronique) Accès au compte fiscal en ligne Accès sécurisé à des services bancaires
Quelques jours suffisent pour obtenir un certificat, délivré sur un logiciel, une clé USB ou une carte à puce. Les tarifs varient entre 59 et 120 euros par an.
La demande de certificat électronique se fait auprès de La Chambre de Commerce et d’Industrie du Lot Renseignements : 05 65 20 35 11 ou en ligne sur le site : www.chambersign.tm.fr
les brèves REPÈRES ÉCO BTS MUC : une première promotion de dix-neuf étudiants
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a première promotion du BTS MUC (Management des Unités Commerciales) ouvert par la Chambre de Commerce et d’Industrie du Lot a fait sa rentrée le 8 septembre dernier. Dix-neuf étudiants suivent cette formation de deux ans par alternance qui les prépare à prendre en charge des fonctions de responsables dans l’ensemble des secteurs commerciaux. « Cette formule répond à une réelle demande, souligne Andréa Poterie, responsable de la formation à la CCI. En l’occurrence, nous avons reçu une soixantaine de dossiers de candidature. Nos dix-neuf étudiants, très motivés, ont été sélectionnés sur dossiers, puis sur la base de tests de culture générale et d’entretiens approfondis. » Jusqu’alors inédite dans le département, cette formation combine enseignement théorique et expérience professionnelle, à raison d’une semaine de cours suivie de deux
Un nouveau secrétaire général à la Préfecture
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ean-Christophe Parisot est depuis le 1er septembre secrétaire général de la Préfecture du Lot et sous-préfet de Cahors. Il remplace à cette fonction Louis-Xavier Thirode, désormais en poste à l’Ambassade de France à Alger.
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semaines de stage en entreprise. « La formule de l’alternance présente l’avantage de conférer le statut de salarié aux étudiants. De plus, elle favorise leur insertion sur le marché du travail, car disposer d’une première expérience constitue aujourd’hui un préambule nécessaire pour décrocher un emploi », ajoute-t-elle. Les dix-neuf étudiants de cette première promotion bénéficient de formations orientées métier (management, gestion de la relation commerciale, développement de l’unité commerciale...) dispensées par des professionnels reconnus. Ils ont été équipés d’ordinateurs portables pour faciliter leur mobilité. De leur côté, les entreprises lotoises se sont inscrites dans la dynamique de cette nouvelle formation puisque dixneuf contrats d’apprentissage ont pu être proposés aux stagiaires dans des secteurs aussi variés que la grande distribution, l’assurance, les transports, l’industrie... « La création de cette filière répond également aux attentes des entreprises du département qui peuvent ainsi disposer d’apprentis formés en alternance sur Cahors », conclut Andréa Poterie.
Agé de 41 ans, marié et père de quatre enfants, ce haut fonctionnaire occupait jusqu’à sa nomination à Cahors les fonctions de Délégué ministériel chargé de l’emploi et de l’intégration des personnes handicapées au Ministère de l’Education nationale. Auteur du livre « Le handicap, une chance pour la France », il est lui-même tétraplégique.
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Vin de Cahors La CCI partenaire de l’UIVC pour dynamiser les ventes à l’export
© François Cadart
les brèves REPÈRES ÉCO
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ider les professionnels du vin de Cahors à se développer sur les marchés étrangers. Tel est l’objectif de la cellule export créée en septembre, à l’initiative de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Lot et de l’Union Interprofessionnelle du Vin de Cahors (UIVC). « Cette démarche collective va favoriser le partage d’expériences et la constitution d’un réseau de compétences à valeur ajoutée, notamment dans le domaine de la formation, au service des entreprises qui souhaitent développer leurs ventes à l’international. D’ores et déjà, une trentaine de professionnels, producteurs et négociants, sont inscrits à la cellule export », commente Thierry Voirin, conseiller Industrie à la CCI.
Accord UPA : la FBTP dit non au 0,15 %
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a FBTP réaffirme sa totale opposition à la mise en œuvre de l’accord UPA (1) instituant une taxe de 0,15 % à la charge de tous les artisans employeurs. Fautil rappeler qu’un tel financement existe déjà dans le bâtiment ? En effet, depuis 1966, un prélèvement de 0,05 % de la masse salariale des entreprises employant jusqu’à 10 salariés sert à financer le dialogue social (2). Il représente chaque année une collecte de 4 millions d’euros. Alors qu’aucune évaluation de l’utilisation de ces sommes n’a jamais été faite, la FBTP juge politiquement irresponsable et économiquement aberrant de vouloir tripler la contribution des entreprises dans un contexte d’explosion des coûts (carburants, aciers, produits isolants, énergie, métaux non ferreux...).
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Par ailleurs, comment ne pas s’interroger sur la disproportion entre les sommes qui seraient prélevées et leur objet ? Aussi nécessaire qu’il soit, le dialogue social chez les artisans a-t-il besoin de 12 millions d’euros par an ? Mais surtout, comment accepter que l’UPA et ses composantes imposent, par le biais d’un accord étendu, une « cotisation obligatoire » à des entreprises qui ne sont pas leurs adhérentes et n’ont aucune envie de l’être ? En s’opposant depuis sept ans à cet impôt par tous les moyens légaux (3), la FBTP défend la liberté fondamentale de chaque chef d’entreprise de se syndiquer et elle a, bien sûr, saisi les parlementaires lotois de ce dossier. (1) Cet accord signé en 2001 par l’UPA (Capeb, CNAMS, CGAD) et les cinq centrales syndicales de salariés (CGT, CFDT, FO, CFTC, CGC) vise à créer une nouvelle taxe de 0,15 % de la masse salariale, payée par les entreprises de moins de 10 salariés. (2) Accord signé par la Capeb et les 5 centrales syndicales de salariés. (3) Recours auprès du Conseil d’Etat, du TGI (appel et cassation) et demain devant la Cour de justice des Communautés européennes.
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les brèves REPÈRES ÉCO Deux salons professionnels de la sous-traitance valorisent le savoir-faire des entreprises lotoises
Pour ces deux salons comme pour les autres manifestations professionnelles auxquelles les entreprises lotoises souhaitent participer, la CCI du Lot apporte une aide technique et logistique lors de la réservation et la conception du stand et une prise en charge financière de 50 % des frais d’inscription.
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ans le cadre des actions menées en faveur des entreprises industrielles du département, la C.C.I du Lot organise un « Espace Collectif Lot » lors des deux prochaines éditions des salons SIANE et MIDEST.
Le SIANE, salon interrégional de la performance industrielle qui se tiendra à Toulouse du 14 au 16 octobre prochain a accueilli, en 2007, 350 enseignes présentées sur 230 stands, une offre productique de 70 machines-outils et plus de 4 000 visiteurs. 5 entreprises lotoises y participeront. Le MIDEST, n°1 mondial des salons de la sous-traitance industrielle accueille régulièrement 1 800 exposants et 30 000 visiteurs professionnels. Ce salon reste un rendez-vous incontournable pour les PME-PMI du Lot qui y exposent chaque année. 4 entreprises lotoises seront présentes aux côtés d’une quinzaine de MidiPyrénées pour l’édition 2008 qui se tiendra à Paris-Villepinte du 4 au 7 novembre prochain.
L’entreprise Bourrel, spécialisée dans les secteurs du décolletage, usinage et machines spéciales, sera présente sur l’« Espace Collectif Lot » organisé par la CCI.
Bourse aux Locaux et du Foncier d’Entreprises
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epuis le lancement de ce nouvel outil le 1er juin 2007 sur le site Internet de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Lot (www.lot.cci.fr), 96 annonces ont été publiées : - 60 locaux d’activités (industrie, commerce, bureau, hôtellerie-restauration, etc.), - 31 fonds de commerce, - 5 terrains à bâtir sur zone d’activités. La Bourse des Locaux et du Foncier d’Entreprises offre la possibilité aux porteurs de projet de trouver un local ou une affaire à reprendre dans le Lot. Renseignements : Laurent Poudré 05 65 20 35 40 - laurent.poudre@lot.cci.fr
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les brèves REPÈRES ÉCO
Dispositif ARDAN Embaucher un nouveau collaborateur à moindres frais et en minimisant les risques… onsieur Dupont dirige une petite entreprise industrielle depuis plusieurs années. Par habitude et savoir-faire, il s’occupe aussi bien de l’aspect commercial que de la production en supervisant une équipe de 4 techniciens. L’entreprise tourne bien, les équipes sont rodées, le savoir-faire est maîtrisé. Pourtant, depuis longtemps Monsieur Dupont voudrait embaucher, décrocher davantage de marchés, allonger ses carnets de commande, anticiper, voir plus loin... se développer. Mais il hésite. Les risques sont importants. Pourquoi modifier un rouage qui fonctionne ? Pourquoi prendre des risques ? Et par où commencer ? Une machine supplémentaire ? Un autre technicien ? Un commercial à temps-plein ? Un responsable qualité ?
Pourtant, grâce au dispositif ARDAN, Monsieur Dupont pourrait intégrer un nouveau collaborateur sur un nouveau poste, en prenant le minimum de risque et en testant son projet pendant 6 mois. Un poste de commercial, par exemple. Ainsi, Monsieur Dupont pourrait se consacrer à temps plein à manager la production, permettre à ses équipes d’être encore plus efficaces, répondre aux commandes décrochées par le commercial, accroître son chiffre d’affaires...
choisir une autre stratégie en conservant son organisation actuelle et en intégrant un responsable qualité pour améliorer son référencement. Ou encore se lancer dans un tout autre projet qui le tente depuis longtemps en vendant un service complémentaire : l’installation de ses réalisations chez les clients. Un nouveau collaborateur qualifié dans ce domaine sera nécessaire... ARDAN pourra y répondre. Renseignements sur ce dispositif et les conditions d’éligibilité : Laurent Poudré : 05 65 20 35 40 laurent.poudre@lot.cci.fr
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Le surcoût sera-t-il payant ? Comment être sûr de la rentabilité d’une démarche commerciale pour ses produits ? Grâce au dispositif ARDAN, Monsieur Dupont crée un nouveau poste dans son entreprise à moindres frais (5 500 € nets) et possède 6 mois pour en évaluer l’efficacité. Au bout des 6 mois, si le projet est jugé rentable, Monsieur Dupont embauche le commercial. Au contraire, si le projet n’est pas jugé viable, Monsieur Dupont se sépare de son collaborateur sans frais ni complications administratives supplémentaires. La plupart des postes sont éligibles au contrat ARDAN : production, administration, comptabilité, commercial, encadrement, etc. Dès lors, Monsieur Dupont peut
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les brèves TOURISME
Eductours américain et belge a CCI du Lot a accueilli 2 groupes de professionnels du tourisme à l’occasion de circuits de découverte du département : un groupe d’agences de voyage américaines, début septembre, pendant 2 jours, qui ont suivi le programme de certification de Maison de la France, et un groupe de commerciaux de la compagnie aérienne Brussels Airlines fin septembre. Ces éductours avaient pour but d’améliorer la connaissance des participants sur le Lot et la région Midi-Pyrénées, et d’accroître ainsi la programmation par les voyagistes. Ces professionnels ont pu découvrir entre autres Cahors et son vignoble, Figeac et Rocamadour.
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Salon Comité d’Entreprises à Toulouse a CCI du Lot a participé au salon des comités d’entreprises de Toulouse les 25 et 26 septembre, sur un stand « Tourisme Lot », conjointement avec le Loisirs Accueil du Comité Départemental du Tourisme. Les visiteurs ont pu découvrir à cette occasion le nouveau Manuel des Ventes « Le Lot 2009 », ainsi qu’un cahier de produits proposés par une douzaine de prestataires lotois, et réalisé spécialement à destination des responsables des comités d’entreprises afin de les aider à proposer des excursions et circuits à leurs membres.
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Nouveau Manuel des Ventes « Le Lot 2009 »
estiné aux professionnels du tourisme, le Manuel des Ventes 2009 de la CCI vient de paraître. Pour la troisième année, il est diffusé en format PDF sur CDROM, et peut être consulté dans sa totalité ou par rubrique. Il est également téléchargeable sur la partie professionnelle du site Internet www.tourisme-lot.com, et facilement imprimable par son utilisateur.
D « Maître Restaurateur » e titre de maître restaurateur est octroyé par le préfet en fonction d’un cahier des charges à respecter. Il permet de bénéficier d’un crédit d’impôt de 50 % des dépenses de modernisation sur une durée maximale de trois ans et pour un montant maximal de 30 000 euros, soit une somme de 15 000 euros.
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Pour bénéficier de ce crédit d’impôt, le dirigeant d’une entreprise de restauration doit avoir obtenu ce titre avant le 31 décembre 2009 et avoir fait réaliser un audit externe par un organisme certificateur. Contacts : CCI service tourisme : 05 65 20 35 33 CPIH : 05 65 20 35 29
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Il comporte de nouvelles rubriques comme les « Festivals et grands moments » et référence plus de 400 prestataires touristiques lotois. Au total, 122 pages de contacts, d’informations pratiques et tarifaires, pour aider les professionnels à élaborer de nouveaux produits touristiques et à programmer le Lot. Cette année encore, 44 prestataires lotois sont annonceurs et disposent ainsi de davantage d’informations tout en devenant partenaire privilégié des actions de promotion de la CCI. La version 2009 est diffusée à 3 700 exemplaires, dont environ 3 250 sont envoyés directement par routage à un fichier de contacts en France et à l’étranger. Pour plus d’informations : Anne Simon - Estelle Fournanty - Tél. 05 65 20 35 33
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les brèves TOURISME CONJONCTURE
Août et l’automne ensoleillent la saison 2008 Après un début d’été mitigé, pénalisé par un contexte économique peu favorable et une météo instable, août a tenu ses promesses et les perspectives semblent bien engagées pour l’arrière saison.
Ces bons résultats sont confirmés par les sites de visites et les Offices de Tourisme qui ont enregistré une activité au moins équivalente à celle d’août dernier. Sur un plan plus général, les tendances de fond observées sur le marché (séjours plus courts, décisions de départ en vacances au dernier moment sous l’influence de la météo et des opportunités d’affaires) se sont confirmées. De la même manière, une attention particulière a été portée au budget vacances et aux dépenses liées aux déplacements ; les principales demandes dans les Offices de Tourisme portant sur les animations d’accès gratuit (marchés, fêtes votives...) et les activités à pratiquer en famille proches des lieux de séjour. Quant à l’arrière saison, elle semble plutôt bien engagée puisque près de la moitié des professionnels de l’hébergement estime que le mois de septembre devrait se maintenir par rapport à l’an passé. Un sentiment partagé par les gestionnaires de sites de visites et les Offices de Tourisme. Source : Baromètre d’opinion août 2008 - Suivi conjoncturel saison touristique 2008 - CDT / CRT / professionnels du tourisme
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La fréquentation touristique s’est bien maintenue au mois d’août, dans les campings, les locations de vacances et, dans une moindre mesure, dans l’hôtellerie. En l’occurrence, 62 % des hôteliers jugent l’activité satisfaisante, principalement en raison de la bonne stabilité de la clientèle française venue des régions voisines mais également d’Ile de France. Concernant la fréquentation étrangère, les hôteliers notent une forte régression des marchés britannique et nord américain, tandis qu’un tiers d’entre eux constate une progression de la clientèle Belge et 45 % une croissance du marché espagnol. Le taux de satisfaction est plus affirmé dans l’hôtellerie de plein air où 76 % des gestionnaires de camping jugent l’activité satisfaisante ; 15 % se déclarent même « très satisfaits ». Là encore, les professionnels notent une augmentation de la fréquentation Belge et Espagnole, venant compenser la baisse de touristes néerlandais et la stabilité observée sur le marché britannique. A l’échelle nationale, les clientèles venues de l’Ouest, du Sud Est et des régions de proximité ont tiré les résultats à la hausse. A noter également qu’en raison de la rentrée scolaire généralisée au 2 septembre, la dernière semaine d’août a drainé une fréquentation particulièrement importante. Ainsi, le taux d’occupation sur cette période a été de 86 % pour les locations de vacances commercialisées par le service Loisirs Accueil Lot.
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Monique Gisb ert Présidente de , l’UDOTSI
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résidente de l’Office de To urisme de C Montratier, Mon astelnau ique Gisbert vi ent d’être élue de l’Union D Présidente épartementale des Offices de Syndicats d’Initi Tourisme et ative (UDOTSI) . « Je souhaite mage à Marie rendre homtte Bonnet qui a occupé cette dant une diza fonction penine d’années, et poursuivre av bureau le trav ec le nouveau ail engagé », at-elle déclaré. au Lot et à la Très attachée région Midi-P yrénées, impl milieu associ iquée dans le atif, Monique Gisbert entend poursuivre la collaboration tissée avec le s partenaires pr ivilégiés de l’UDOTSI qu e sont le Conseil Génér al et le Comité Départementa l du Tourisme du Lot, et av ec l’ensemble de ses parten aires départementaux et ré gionaux : la FROTSI, le Con seil Régional, le CRT, la CC I, le SLA, les labels Clévaca nces et Gîtes de France...
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Le Lot
économique sur le net • Annuaire des sites web d’entreprises lotoises • Les services et reprise d’entreprises • Offres de formation • Les études et annuaires disponibles • Demande de listes d’entreprises • Dossiers d’Entreprendre
www.lot.cci.fr
les brèves COMMERCE Stationnement en zone bleue à Gourdon
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our améliorer les problèmes de stationnement et favoriser la rotation des véhicules sur les parkings du centre-ville, la Mairie de Gourdon, en concertation avec l’association des commerçants, artisans et professions libérales, GOURDON DYNAMIC, a choisi de remettre en place la zone bleue, une formule déjà ancienne, mais qui a le mérite d’être incitative et pédagogique. L’objectif est d’encourager les commerçants, employés de commerce et
d’activités de service à garer leurs véhicules sur les parkings extérieurs et de laisser aux clients les places du centre-ville, identifiées en zone bleue et dont la durée est limitée à 1h 30. La Mairie a fait réaliser 6 000 disques bleus (en deux fois 3 000 exemplaires) et l’association GOURDON DYNAMIC de son côté, en a édité 3 000. Ces disques, avec la mention « GOURDON DYNAMIC », sont distribués depuis cet été aux clients. Cette attention a été appréciée par les tou-
ristes qui vont garder un petit souvenir de leur passage à Gourdon dans les boîtes à gants de leurs voitures et par la clientèle locale qui peut venir plus facilement faire des achats en centre-ville. La zone bleue permet aux clients de stationner sans ouvrir le porte-monnaie et sans subir les inconvénients des horodateurs.
Ouverture des commerces les dimanches veille des fêtes de fin d’année
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a réglementation sur les ouvertures de commerces le dimanche prévoit que le Maire peut accorder une dérogation au repos dominical des salariés cinq dimanches par an. La demande de dérogation doit être faite individuellement à la Mairie de la commune où se situe le commerce et l’autorisation vaut pour toute la branche commerciale concernée. (Exemple : une dérogation accordée à un com-
merce de prêt-à-porter les dimanches 14 et 21 décembre sur la commune de Figeac vaut pour tous les commerces de prêt-à-porter de la commune). Les demandes de dérogation au repos dominical des salariés ne concernent bien évidemment que les commerces employant du personnel. Un commerçant sans employé peut ouvrir librement son magasin le dimanche.
Seuls les commerces de meubles, qu’ils emploient ou non du personnel, sont tenus de rester fermés le dimanche (arrêté préfectoral du 30 mars 1966). De plus, la Loi prévoit des dérogations permanentes pour des activités nécessaires à la satisfaction de la population le dimanche (alimentation, fleurs, loisirs et spectacles...). Pour tous renseignements, contacter le Secteur Commerce : 05 65 20 35 41 ou 05 65 20 35 52
Quelques conseils de prévention contre les vols et agressions
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l’approche des fêtes de fin d’année, qui sont généralement des périodes de plus forte consommation, il faut rappeler quelques conseils de prudence pour prévenir les risques de vols et d’agressions dans les commerces. Evitez, en particulier, de garder en caisse de fortes sommes d’argent. Pour le transport
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des recettes, faites-vous accompagner, modifiez vos horaires et transportez l’argent sur vous plutôt que dans une sacoche. Au moment de la fermeture du magasin, redoublez de vigilance : vérifiez les abords de votre commerce, fermez bien toutes les issues et assurez-vous du bon fonctionnement des alarmes.
La prévention contre les risques de vols et d’agressions passe d’abord par des habitudes et des réflexes, et par la mise en place de moyens de dissuasion. Le dépliant réalisé sur ce sujet par la CCI du Lot et les Services de Police et de Gendarmerie est, plus que jamais, d’actualité.
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VIENT DE PARAÎTRE
200 CRÉNEAUX D’AVENIR POUR SE METTRE À SON COMPTE
TOP ÉCONOMIQUE TOULOUSE MIDI-PYRÉNÉES 2009
ACCESSIBILITÉ POUR TOUS : LA NOUVELLE RÉGLEMENTATION
Se reposant sur de nombreuses études et prospectives, ce guide de la collection Gestion & Organisation (Editions Du Puits Fleuri), présente dans un langage clair et accessible 200 créneaux d’avenir pour se mettre à son compte. Au sommaire : les secteurs du BTP, de l’agriculture, de l’industrie, de la vente, de la communication, de la gestion, de la formation, des services à l’entreprise et à la personne, du commerce, de l’hôtellerie, de la restauration, du tourisme et de l’art. L’auteur, Marie-Josèphe Nuel, a développé commercialement de nouveaux marchés en France et à l’international durant une quinzaine d’années, pour le compte de PME.
La 21e édition de cet annuaire, intégralement remise à jour, référence les 1 400 premières entreprises de Midi-Pyrénées. Elle présente un classement par chiffres d’affaires et par secteurs d’activités, depuis l’aéronautique jusqu’à la logistique, en passant par la banque, l’assurance, l’immobilier, l’informatique, le textile, les transports, etc. Les organismes dispensant des services aux entreprises (chambres consulaires, organisations professionnelles, formation professionnelle...) sont également identifiés. Enfin, cet annuaire présente un baromètre de l’évolution du taux d’emploi dans les secteurs de l’agriculture, de l’industrie, de la construction, du commerce et des services, dans chacun des huit départements de Midi-Pyrénées.
Cet ouvrage, publié aux Editions Du Puits Fleuri, s’adresse à tous les acteurs de la construction, de l’aménagement, du transport et de la communication qui, en leur qualité de décideur public, de maître d’ouvrage, de maître d’œuvre ou de gestionnaire, sont appelés à mettre en application les nouveaux dispositifs réglementaires relatifs à l’accessibilité des personnes en situation de handicap.Il traduit dans un langage à la portée de tous les textes inscrits,notamment dans les Codes de la construction et de l’habitation, de l’urbanisme, de l’action sociale et de l’éducation, sans oublier d’autres dispositions réglementaires relatives à la communication, aux transports, à la citoyenneté...
En vente et en consultation au Centre de Documentation
QUID
Prix : 27,00 euros
En consultation au Centre de Documentation
En vente et en consultation au Centre de Documentation
Prix : 29,00 euros
Créateurs, repreneurs d’entreprises dans le Lot Un coup de pouce financier pour vous aider
Les prêts d’honneur consentis par QUID sont compris dans une fourchette allant de 3000 à 15 000 euros. Ils sont destinés à renforcer les fonds propres des créateurs ou des repreneurs. Leur but premier est de jouer un rôle de levier dans l’obtention de crédits bancaires. Sans intérêt, sans garantie, ils sont remboursables en général sur trois ou quatre ans et donnent lieu, le cas échéant, à un différé de remboursement.Outre le soutien financier pur et simple, l’offre QUID est complétée par d’autres avantages: les jeunes entreprises peuvent être accompagnées dans le montage du dossier, puis bénéficier d’un suivi technique de la part des organismes partenaires. De plus, un système de parrainage peut être mis en place pour donner confiance à l’entrepreneur.
Quid ?
Comment ?
Quels financements ?
Quercy Initiative Développement, association loi de 1901, plate-forme d’initiative locale.
Attribution d’un prêt d’honneur : sans garantie, sans intérêt, remboursable sur deux à quatre ans, éventuel différé de remboursement.
Pour qui ?
Combien d’entreprises ?
Les créateurs, les repreneurs d’entreprises. Les activités suivantes, relevant d’une inscription au registre du commerce et des sociétés, sont éligibles à un prêt QUID: • Activités industrielles ou de services pour l’industrie • Activités de négoce de forme indépendante • Activités d’artisanat de production • Commerce de détail en milieu rural • Services technologiques ou activités innovantes. En reprise seulement: BTP, hôtellerie et hôtellerie de plein-air.
80 créateurs ou repreneurs d’entreprises lotois ont déjà été soutenus par QUID.
Ils sont assurés par : • L’Union Européenne, • L’Etat, • L’Union des Entreprises Lotoises, • Divers industriels du département, • La Banque Populaire Occitane, • La Caisse d’Epargne de Midi-Pyrénées, • Le Crédit Agricole Nord Midi-Pyrénées, • Le groupe d’assurances Malakoff, • EDF, • Le Conseil général du Lot, • La Caisse des Dépôts et Consignations, • La Chambre de Commerce et d’Industrie du Lot, • La Communauté de Communes du Pays de Cahors et du Sud du Lot. • Le Conseil Régional de Midi-Pyrénées
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Renseignements : Loïz Pierre Chambre de Commerce et d’Industrie du Lot Tél : 05 65 20 35 01 loiz.pierre@lot.cci.fr
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FORMATION EMPLOI
Club Management Ressources Humaines Une Formation pour les dirigeants de TPE, PME-PMI Le 7 octobre dernier, le Club RH, organisé autour des modifications induites par la Loi de modernisation du marché du travail, a été l’occasion d’un partenariat réussi avec l’UEL et la DDTEFP. Dirigeants et responsables RH d’entreprises lotoises ont ainsi pu approfondir les changements induits par cette loi. Le débat qui s’en est suivi a notamment généré quelques interrogations sur la rupture conventionnelle du contrat de travail (nouveau mode de rupture, exclusif de la démission et du licenciement).
La prochaine réunion du Club RH est prévue le 3 MARS 2009 et devrait nous permettre d’échanger
sur les problématiques rencontrées par les entreprises du département en matière de recrutement. D’ici là, la CCI reprendra contact avec les participants et les personnes intéressées afin de définir leurs besoins / attentes en la matière. Les conclusions de ces échanges feront alors l’objet d’un débat approfondi le 3 mars prochain pour identifier les leviers sur lesquels agir afin d’obtenir de meilleurs résultats.
Si vous souhaitez participer à ce réseau et aux débats à venir, n’hésitez pas et contactez Séverine PRENDIN, Chargée de mission Tél. 05 65 20 48 66 - Email : severine.prendin@lot.cci.fr
Club Management Ressources Humaines créez votre réseau RH et échangez sur vos pratiques Le Club management Ressources Humaines a été créée afin de permettre aux dirigeants d’entreprises loitoises et/ou personnels de la fonction RH de se connaître et de se rencontrer.
■ Une organisation souple • Les conférences se déroulent sous forme d’exposés et de débats (2 heures en moyenne sur des thématiques choisies par la majorité des participants) et peuvent être animées selon les sujets abordés, par un intervenant extérieur et / ou un professionnel interne. • Aucune cotisation n’est demandée pour adhérer au club.
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■ Des objectifs simples • Impulser et créer un « réseau RH » au niveau du département du Lot; • Echanger sur les pratiques (méthodes, outils) et conceptions de la fonction RH au travers de thématiques (réforme de la formation professionnelle, recrutement, politique de l’emploi, rémunération, gestion de conflit...) ou de groupes de travail / réflexion ; • Essayer, par le biais de ces échanges / analyses d’expériences, mais aussi organisation d’actions / évènements..., d’apporter des solutions à certaines problématiques communes. Si vous souhaitez participer à ce réseau et aux débats à venir, contactez : Séverine Prendin - Tel. 05 65 20 48 66 - severine.prendin@lot.cci.fr
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FORMATION EMPLOI © Vincent Hazat - PhotoAlto
Le diagnostic Ressources Humaines UN OUTIL D’ACCOMPAGNEMENT DES ENTREPRISES DANS LA GESTION DES COMPÉTENCES Le pôle Emploi / Ressources Humaines de la CCI du Lot propose un outil spécifique s’adressant à tous les chefs d’entreprises Lotois souhaitant faire le point sur leurs pratiques en matière de gestion et de développement de leurs Ressources Humaines.
LE RECRUTEMENT UNE ÉTAPE STRATÉGIQUE DANS LA VIE DE L’ENTREPRISE
■ Un objectif précis Ce service offert aux entreprises, permet à leur(s) dirigeant(s) de réaliser une cartographie de l’entreprise, de ses salariés et de ses pratiques en ressources humaines. Le diagnostic permet ainsi, de définir les bases de travail pour repérer des axes d’orientation, déterminer les actions à mettre en place et identifier les priorités stratégiques pour l’entreprise.
■ Une méthode souple Au cours d’une rencontre personnalisée, le dirigeant de l’entreprise et le conseiller Emploi / RH de la CCI renseignent un questionnaire abordant les problématiques suivantes : • Recrutement • Formation • Gestion et développement des compétences A l’issue de cette rencontre, le chargé de mission propose un nouvel entretien afin de présenter le diagnostic réalisé et les préconisations proposées (points d’amélioration et pistes d’action).
■ Un résultat personnalisé Le diagnostic permet au chef d’entreprise d’une part, de se positionner mais surtout, de prendre conscience des ressources internes dont il dispose, d’anticiper ses besoins et de s’y préparer (évolutions technologiques et changements d’organisation du travail). Cette approche prospective conduit ainsi, les entreprises à construire leur politique Ressources Humaines en intégrant : • la gestion des âges • le développement des compétences • le processus de recrutement • les systèmes de management
Recruter de futurs collaborateurs constitue une étape clé dans l’organisation et le fonctionnement d’une entreprise. Si les réalités du terrain et les exigences de l’activité économique, obligent souvent les chefs d’entreprise à trouver des réponses urgentes en matière de ressources humaines, il ne faut pas cependant oublier les enjeux qui se cachent derrière un recrutement. En effet, plus qu’une simple étape dans la vie d’une entreprise, le recrutement est véritablement un acte / outil de gestion de ses ressources humaines. Recruter est un investissement dans tous les sens du terme. Il est donc important de mettre toutes les chances de son côté pour s’assurer de l’adéquation d’un besoin avec un profil. Et, par là même, anticiper d’un point de vue stratégique sa gestion des ressources humaines. Aussi, afin d’aider les entreprises lotoises à réussir cette délicate opération, le pôle Emploi Ressources Humaines de la CCI propose un accompagnement personnalisé et adapté à chaque situation. Ce service modulable peut comprendre tout ou partie de ce qui suit : analyse du besoin, rédaction d’annonce, choix du support de communication, sélection des candidatures, entretiens et validation des compétences par différents tests, rédactions des synthèses, aide aux opérationnels dans leur prise de décision, suivi de l’intégration du candidat…
CONTACTS :
Séverine Prendin 05 65 20 48 66 severine.prendin@lot.cci.fr
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Pour tout renseignement, merci de contacter Séverine Prendin, Chargée de missions : 05 65 20 48 66 - severine.prendin@lot.cci.fr
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FORMATION EMPLOI
LES OUTILS DE MANAGEMENT POUR LA PME UNE FORMATION POUR LES DIRIGEANTS DE TPE, PME - PMI La Chambre de Commerce et d’Industrie du Lot organise à partir d’octobre 2008 en partenariat avec l’Ecole Supérieure de Commerce de Toulouse une action de formation adaptée aux besoins des chefs d’entreprises ainsi qu’à leurs adjoints, notamment dans les PME et TPE. La formation dédiée au management et à la stratégie d’entreprise se déroulera en alternance à Cahors et à Toulouse dans le but d’aider les dirigeants à progresser au quotidien dans le développement de leur structure et de leurs activités. Renseignements : Andrea Poterie, andrea.poterie@lot.cci.fr - 05 65 20 48 68
RÉUNION D’INFORMATION SUR L’OBLIGATION D’EMPLOI DES TRAVAILLEURS HANDICAPÉS Dans le cadre de sa mission d’information et de sensibilisation des entreprises, le Plan Départemental pour l’Insertion des Travailleurs Handicapés du Lot PDITH 46, en partenariat avec la CCI du Lot, organisera dans les locaux de cette dernière, le 23 OCTOBRE 2008 à 17H00, une réunion d’information sur la loi du 11 février 2005, relative à l’obligation d’emploi des travailleurs handicapés dans les entreprises occupant vingt salariés ou plus.
SUIVI DE LA STRATÉGIE DE LA MECANIC VALLÉE UNE FORMATION POUR LES CHEFS D’ENTREPRISE PME-PMI, ADHÉRENTS À L’ASSOCIATION MECANIC VALLÉE La Chambre de Commerce et d’Industrie du Lot organise les 9 ET 10 DÉCEMBRE 2008, en partenariat avec la CCI de Pays de Brive et la CCI de Rodez, une action de formation adaptée aux besoins des chefs d’entreprises ainsi qu’à leur adjoints, notamment dans les PME et TPE. La formation dédiée aux axes de développement et à la stratégie d’entreprise comprend de nombreuses composantes (positionnement à l’égard de l’environnement, réactions face à la concurrence, etc.) et permet de valider ou de réorienter les choix stratégiques des entreprises. Renseignements : Andrea Poterie, andrea.poterie@lot.cci.fr - 05 65 20 48 68
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FORMATION EMPLOI
RENTRÉE DU CEL Le Centre d’Etude des Langues de la CCI a procédé fin septembre à la rentrée des cours de langues. Cette année, 6 groupes de cours du soir sont ouverts, dont 3 en anglais et 3 en espagnol. Concernant les juniors, un groupe d’anglais a lieu le mercredi matin pour initier les enfants de 7 à 11 ans. L’après midi, un groupe de soutien scolaire est en place à destination des collégiens et lycéens. Les inscriptions sont ouvertes jusqu’à mi octobre. D’autres cours vont démarrer au fil de l’année, notamment des cours de français pour les étrangers et de chinois à l’intention des juniors. Renseignements : Cathy Gabillard, cathy.gabillard@lot.cci.fr, 05 65 20 48 60
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FORMATION EMPLOI
L’alternance pourquoi pas vous?
Le Point A de la CCI vous propose : DES REUNIONS D'INFORMATION COLLECTIVES - Présentation des généralités de l'Apprentissage et de l'Alternance
DES ENTRETIENS INDIVIDUELS - Recherche de formations - Recherche d'écoles ou d'établissements de formation
DES ENTRETIENS D'ORIENTATION - Aide à l'élaboration du projet professionnel avec un logiciel spécifique d'orientation - Information sur les métiers
MISE EN RELATION AVEC DES ENTREPRISES POUR LA CONCLUSION DE VOTRE CONTRAT
L E S C O N TA C T S : S E R V I C E P O I N T A d e l a C C I L o t Cathy GABILLARD
Sandrine MOULENE
Conseillère Jeunes (Alternance) Tél. 05 65 20 48 60 E-mail : catherine.gabillard@lot.cci.fr
Conseillère Entreprises (Apprentissage) Tél. 05 65 20 48 61 E-mail : sandrine.moulene@lot.cci.fr
LANGUES SPECIALISEES 2008
Contact : Annick MACHABERT Tél. 05 65 20 48 70
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© Vincent Hazat - PhotoAlto
Le Conseil Régional Midi-Pyrénées a donné son accord pour l’ouverture d’une nouvelle session « LANGUES SPÉCIALISÉES » dans le courant du dernier trimestre 2008. Destinée aux demandeurs d’emploi, cette formation d’une durée totale de 545 heures, a pour objectif de professionnaliser les participants dans l’usage des langues à caractère professionnel dans les secteurs agro-viticole, immobilier, tourisme/hôtellerie/loisirs et dans tout secteur d’activité où les échanges commerciaux ont une dimension internationale. Cette formation sera suivie d’une période de stage en entreprise de 5 semaines.
ENTREPRENDRE 145
FORMATION EMPLOI
FORMATION CONTINUE INTER-ENTREPRISES FIN OCTOBRE - DÉCEMBRE 2008 Ces formations se déroulent à la Chambre de Commerce et d’Industrie de Cahors mais peuvent être réalisées, selon les besoins, en entreprise ou dans une autre ville du département. Formation
Dates
Durée
Prix TTC
13 et 20 novembre
2 jours
300 €
2 et 9 décembre
2 jours
300 €
25 novembre et 4 décembre
2 jours
300 €
EXCEL Perfectionnement
8 et 15 décembre
2 jours
300 €
PUBLISHER
BUREAUTIQUE WORD initiation WORD perfectionnement EXCEL initiation
17 et 24 novembre
2 jours
300 €
POWER POINT
11 décembre
1 jours
150 €
Découverte d’Internet / messagerie Outlook
27 novembre
1 jour
150 €
LANGUES Les cours de langues étrangères – individuels et collectifs – sont proposés toute l’année (tarifs établis en fonction de la durée et du niveau initial) Langues courantes : Anglais, Allemand, Espagnol, Français pour étrangers, Italien. Langues rares : Arabe, Chinois, Japonais, Polonais, Néerlandais. Langues avec spécialités : Commerce, Hôtellerie restauration, Immobilier, Tourisme, Techniques industrielles, Export, Import, Vitivinicole, etc. MANAGEMENT ET GESTION 18 et 25 novembre
2 jours
500 €
17, 18 et 24 novembre
3 jours
750 €
25 novembre
1 jour
230 €
20 et 21 octobre
2 jours
500 €
24 et 25 novembre
2 jours
500 €
4 et 5 décembre
2 jours
590 €
27 octobre et 3 novembre
2 jours
490 €
9 et 12 décembre
2 jours
490 €
Habilitation électrique du personnel électricien et non électricien
à déterminer
suivant niveau
Hygiène alimentaire
1er décembre
1 jour
175 €
25 novembre (matin)
1/2 journée
84 €
à déterminer
selon niveau
Comptabilité d’entreprise Management d’équipe Améliorer la qualité de l’acceuil (téléphonique et phisique) Entretien professionnel Formation de tuteurs Comment répondre aux appels d’offre E-commerce Initiation E-commerce Perfectionnement SÉCURITÉ, HYGIÈNE ET CONDITIONS DE TRAVAIL
Recyclage STT
nous contacter
LEVAGE - MANUTENTION, CACES CACES R389, R386, R372, R390 Recyclage conduite des engins de chantier Permis C, Ec, QS
Pour vous inscrire ou pour toute information complémentaire, contactez-nous au 05 65 20 48 70 ou 05 65 20 48 69 ou par mail :
annick.machabert@lot.cci.fr SEPTEMB R E-O CTOB R E 2008
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SERVICE FORMATION EMPLOI Chambre de Commerce et d’Industrie du Lot 107, quai Cavaignac - 46002 Cahors www.lot.cci.fr
05 65 20 48 70 51
CONJONCTURE
■ UN ÉTÉ PAS FAVORABLE POUR L’ENSEMBLE DES SECTEURS INDUSTRIELS Conformément aux prévisions de fin juillet, la production industrielle s’est contractée en août. Ce ralentissement, qui a concerné l’ensemble des secteurs industriels, intervient après une stabilisation en juillet consécutive à un ralentissement déjà sensible en mai et juin. La demande globale a baissé, sur le marché national comme à l’export. Le retrait est apparu particulièrement marqué dans l’industrie agro-alimentaire et dans le secteur des biens d’équipement. Le niveau des stocks de produits finis est jugé conforme à la période et généralement adapté à la demande. Au global, la réalité des carnets de commandes bénéficie encore d’une situation favorable dans le secteur des biens d’équipement ; en revanche, pour l’ensemble des autres secteurs, le manque de visibilité se confirme.
AÉRONAUTIQUE & SPATIAL
■ DES HAUSSES DE PRIX… MAIS MOINS FORTES
MÉTALLURGIE & TRANSFORMATION DES MÉTAUX
Dans l’ensemble, les prix des matières et des produits finis ont peu évolué. Les revalorisations tarifaires sont toujours très difficiles à mettre en place mais des hausses étaient annoncées pour la rentrée. La contrainte induite par la parité euro/dollar s’est quelque peu relâchée.
LA PLUPART DES SECTEURS ONT TOURNÉ AU RALENTI PENDANT LA PÉRIODE ESTIVALE MAIS LES PRÉVISIONS D’ACTIVITÉ SONT OPTIMISTES : ■ LES BIENS INTERMÉDIAIRES La production s’est inscrite en baisse sur le mois précédent. La demande, qui avait enregistré un léger mieux en juillet, s’est de nouveau repliée, aussi bien sur le marché intérieur que sur les marchés étrangers. Les carnets de commandes restent inférieurs à la normale. Une reprise de l’activité était toutefois attendue pour septembre.
La baisse de la production a été de faible ampleur dans les branches aéronautique et spatiale. Dans l’ensemble, les entreprises annoncent être en ligne avec leurs budgets et plans de charges. La demande globale a reculé sur les marchés aéronautiques. Les stocks sont jugés adaptés aux besoins. La situation des carnets de commandes offre toujours une très bonne visibilité. Les cadences devaient retrouver un rythme soutenu dès la rentrée.
Métallurgie Le ralentissement de la demande enregistré précédemment s’est confirmé. Les carnets de commandes demeurent toutefois proches de la normale. L’activité devait retrouver un rythme plus soutenu en septembre. Transformation des métaux Production et demande ont de nouveau enregistré un léger tassement. Les plans de charges restent toujours très étoffés ; les cadences de production devaient s’accélérer en septembre et conserver un niveau élevé jusqu’à la fin de l’année.
■ LES BIENS D’ÉQUIPEMENT La production a fléchi au cours du mois d’août. Les stocks sont jugés conformes à la période. Les carnets de commandes donnent toujours une bonne visibilité. Après le ralentissement du mois écoulé, l’activité devrait rapidement retrouver un niveau élevé dans l’ensemble des branches.
■ LES BIENS DE CONSOMMATION La production s’est de nouveau repliée au cours du mois d’août. La situation des stocks et des carnets de commandes est jugée au-dessous de la normale. Toutefois, les prévisions optimistes faisaient état d’une reprise de l’activité en septembre.
ÉQUIPEMENTS MÉCANIQUES La production a légèrement diminué. Les prises de commandes ont été mieux orientées. Les prix des aciers sont restés stables ; certaines entreprises ont toutefois réalisé des achats de précaution. Les stocks de produits sont toujours jugés légèrement insuffisants. Les carnets de commandes sont étoffés. La production devait retrouver un niveau élevé en septembre.
■ L’INDUSTRIE ALIMENTAIRE La production a légèrement baissé au cours des mois d’été. Les commandes ont particulièrement reculé sur le marché intérieur. Dans l’ensemble, les prix ont peu varié. Les carnets de commandes sont jugés faiblement garnis. Les industriels tablaient sur une reprise de la production à court terme.
■ LES SERVICES MARCHANDS L’activité s’est inscrite en recul dans la quasi-totalité des branches. La demande est apparue moins bien orientée que précédemment. Les prévisions d’activité restaient cependant favorables pour le mois de septembre.
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INGÉNIERIE INFORMATIQUE Les courants d’affaires étaient en diminution sensible sur le mois écoulé mais cette situation n’a pas eu d’impact sur les effectifs. Les prévisions anticipaient une reprise pour le mois de septembre, accompagnée d’embauches.
ENTREPRENDRE 145
CONJONCTURE
INDUSTRIE ÉLECTRIQUE & ÉLECTRONIQUE
INDUSTRIES DU BOIS ET DU PAPIER
Composants Le recul de la production s’est poursuivi en août ; les entrées de commandes ont également diminué mais une reprise était attendue en septembre.
Bois L’activité s’est ralentie dans les différentes branches ; les prises de commandes ont reculé et les capacités de production ont été sous utilisées. Les carnets sont un peu courts et les perspectives étaient réservées.
Equipements Après un bon mois de juillet, l’activité a sensiblement diminué dans le secteur des équipements électriques et électroniques. La demande interne et étrangère a fléchi. Les stocks de produits sont jugés conformes à la période. La situation des carnets de commandes offrait encore de bonnes perspectives mais la production devait faiblement augmenter en septembre.
Papier et carton Les volumes produits ont sensiblement diminué mais la demande est restée bien orientée et les carnets de commandes ont pu se regarnir. La production devait s’inscrire en hausse en septembre.
FILIÈRE VIANDE INDUSTRIE DES ÉQUIPEMENTS DU FOYER Globalement, les volumes de production sont restés stables par rapport au mois de juillet. Dans l’industrie du meuble, les carnets de commandes sont convenables même si l’on peut constater une baisse des marchés extérieurs. Les prévisions étaient orientées à la hausse pour les prochains mois, traditionnellement plus porteurs.
La production a fléchi au cours du mois d’août à l’exception du secteur de la production de viandes de volailles qui a enregistré un léger regain d’activité. La demande globale s’est inscrite en baisse malgré la bonne tenue des marchés export.
De nouvelles hausses de prix des matières ont été constatées, notamment sur la viande de porc ; les revalorisations de tarifs annoncées ont débuté mais les discussions restent très difficiles avec la grande distribution. Le niveau des stocks de produits finis est jugé très supérieur à la normale. La situation des carnets de commandes offre peu de visibilité. La production devait faiblement évoluer au cours du mois de septembre afin d’assurer le dégonflement des stocks.
LAIT ET FROMAGE Lait La production a faiblement progressé à la faveur d’un regain d’activité sur les produits glacés. La demande étrangère a été plus dynamique alors que la situation sur le marché domestique s’est nettement tendue. Les stocks de produits sont estimés lourds pour la période. Dans l’ensemble, les prix ont peu varié. La situation des carnets de commandes inquiète les industriels même si une légère reprise est attendue à court terme. Sources : Insee – Banque de France CCI du Lot – Septembre 2008
TRANSPORTS Transports routiers Le secteur a connu globalement une baisse assez marquée de l’activité, en raison de récoltes et de consommation plus faibles. Seules les entreprises de messagerie semblent avoir maintenu leurs volumes d’affaires. En revanche, les perspectives étaient plutôt bien orientées.
HOTELLERIE La période a été plutôt positive pour le secteur qui a enregistré de bons taux d’occupation. Les prix sont restés stables. L’arrière-saison et la reprise des voyages d’affaires devaient engendrer une activité soutenue durant la fin de l’été.
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CONJONCTURE
CONJONCTURE COMMERCE
Août 2008 Statistiques nationales Statistiques nationales Banque de France (évolution des chiffres d’affaires en valeur) ÉVOLUTION CA EN VALEUR EN POURCENTAGE ALIMENTATION HORS BOUCHERIE VIANDE TEXTILE / HABILLEMENT CHAUSSURE MEUBLE APPAREILS MÉNAGERS ÉLECTRONIQUE grand public QUINCAILLERIE BRICOLAGE LIVRE ET PAPETERIE HORLOGERIE / BIJOUTERIE AUTOMOBILES NEUVES AUTOMOBILES OCCASION ENSEMBLE DU COMMERCE DE DÉTAIL
AOUT 08 AOUT 07 3,1 - 0,7 - 11,6 - 8,1 - 4,3 - 7,2 - 10,2 - 2,7 0,5 - 4,0 - 6,3 - 14,9 - 14,5 - 3,3
8 mois 08 8 mois 07 3,1 0,7 - 4,0 - 2,2 - 3,4 - 2,4 - 3,1 - 1,6 - 0,7 - 1,2 - 1,8 6,7 - 3,3 0,2
Sur les huit premiers mois de l’année 2008, l’activité dans le commerce de détail est en repli de 3,3% par rapport à la même période de l’an passé. ÉVOLUTION CA EN VALEUR ENSEMBLE DU COMMERCE DE DÉTAIL Dont petit commerce (hors automobile) Dont grande distribution
AOUT 08 AOUT 07 0,5 - 0,7 1,5
8 mois 08 8 mois 07 0,7 0,4 1,9
Equipement du logement : Le mois d’août 2008 a été, dans l’ensemble, moins bon que le même mois de l’an passé. Tous les commerces de ce secteur d’activité sont en baisse depuis le début de l’année 2008.
Culture loisirs : Les ventes dans le secteur du livre et de la papeterie sont en baisse au mois d’août 2008 par rapport à août 2007 (-4%) et en cumul depuis le début de l’année, l’évolution est également négative (-1,2%).
Bijouterie : Les affaires ont été très médiocres au mois d’août 2008. En cumul depuis le début de l’année, l’évolution des ventes en valeur est négative (-1,8%).
D’après les statistiques publiées par la Banque de France, l’activité dans le commerce de détail a sensiblement diminué en août et stagne depuis le début de l’année 2008.
Automobile : Secteur alimentaire : Progression des ventes en valeur de 3,1% depuis le début de l’année 2008 dans le secteur alimentaire. Ce sont les supermarchés qui ont enregistré la meilleure progression, suivi par les hypermarchés. Cependant les ventes dans les commerces indépendants ont également augmenté. Les chiffres d’affaires dans secteur de la viande est en baisse au mois d’août.
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Secteur équipement de la personne : Mauvaise année pour les commerces de ce secteur d’activité : - Août : net fléchissement des ventes dans l’habillement et la chaussure par rapport au même mois de l’an dernier. - Sur les huit premiers mois de l’année 2008 : les ventes sont en recul de 4% dans l’habillement et de 2,2% dans la chaussure.
Comme dans les autres groupes d’activité, le mois d’août a été maussade dans les commerces d’automobiles. En cumul sur les huit premiers mois de l’année 2008, la progression des chiffres d’affaires réalisés sur des ventes de véhicules neufs est satisfaisante (+6,7%). Par contre, les chiffres d’affaires réalisés sur des ventes de véhicules d’occasion sont en repli pendant la même période (-3,3%).
ENTREPRENDRE 145
INDICATEURS
9 mois
9 mois
5 142
5 391
+ 4,8 C’est la variation annuelle de l’indice du coût de l’énergie en août 2008.
+ 0,7
12 063
Source : Préfecture du Lot
MILLIONS D’EUROS
MILLIONS D’EUROS
C’est le montant des exportations lotoises au deuxième trimestre 2008. Une hausse de 0,3% par rapport au premier trimestre 2007.
C’est le montant des importations lotoises au deuxième trimestre 2008. Une hausse de 1,6% par rapport au premier trimestre 2007.
Source : Direction Générale des Impôts
Source : INSEE
SEPTEMB R E-O CTOB R E 2008
748 603
624
585
670
662 676
530 416
635
538
2008
2007
2006
2005
2004
2003
497
2002
1200 1100 1000 900 800 700 600 500 400 300 200 100 0
1998
C’est la variation annuelle de l’indice des prix à la consommation de l’ensemble des ménages en août 2008.
Source : finances.gouv.fr
OFFRES D’EMPLOIS AU 31 JUILLET 2008
1997
3,5%
Source : finances.gouv.fr
2001
C’est le montant des investissements des entreprises lotoises au deuxième trimestre 2008. Une baisse de 17,9% par rapport au premier trimestre 2008. Une hausse de 10,1% par rapport au deuxième trimestre 2007.
Source : INSEE
61,9 56,3 2000
MILLIONS D’EUROS
1999
8,7
3 554
2008
3 327
15,3%
Évolution %
Janvier à Septembre 2007 Janvier à Septembre 2008
11 972
3 927
Source : ANPE
IMMATRICULATIONS DE VÉHICULES
Occasions
4 138
1 000
Source : ANPE
Neufs
4 539
2007
2002
2001
3 000 2 000
2000
4 000
4 621
4 275
2006
4 569 5 212
2004
6 036
5 000
2003
6 000
2005
6 383
1999
au 31 août 2008. Une diminution de 0,5 point par rapport à juillet 2007 et un taux inchangé par rapport à mai 2008.
6 628
7 000
1998
C’EST LE TAUX DE CHÔMAGE
8 000
1997
6,7%
DEMANDES D’EMPLOIS AU 31 JUILLET 2008
Source : ANPE
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PETITES ANNONCES
OFFRE D’EMPLOI
Séverine Prendin Tel. 05 65 20 48 66 - severine.prendin@lot.cci.fr TRANSPORT RESPONSABLE D’EXPLOITATION H/F 145 OE 1 Autocariste situé sur Figeac, recherche son responsable d’exploitation : - Homme / Femme de terrain, pragmatique et rigoureux/euse, vous serez amené(e) à encadrer 80 salariés environ. Vous prendrez en charge la gestion du personnel, des planning... Idéalement de formation BTS transport ou équivalent, vous avez une bonne connaissance de la législation en matière de transport en commun. - Parmi vos missions : organiser les départs de cars, la gestion du parc, des réparations... Contrat de 39H/semaine avec travail du lundi après-midi au samedi midi. CHAUFFEURS H/F 145 OE 2 Autocariste situé sur Figeac, recherche plusieurs chauffeurs : - Titulaire du permis transport en commun, FIMO + FCOS, vous êtes une personne disponible, rigoureuse et digne de confiance. - Possibilité de contrat de travail à temps partiel ou temps complet et éventuellement de formation via l’AFTI ou par le biais d’un CAP.
BÂTIMENT POSEUR H/F 145 OE 3 Société située dans le nord du département, spécialisée dans la fabrication et la pose de menuiserie aluminium, recherche des poseurs (possibilité de contrat d’apprentissage) ayant de bonnes bases en menuiserie (si possible aluminium et PVC) et surtout une réelle volonté d’apprendre, de se perfectionner, de s’investir dans une entreprise à taille humaine. TECHNICIEN DE CHANTIER H/F 145 OE 4 - Entreprise dans l’électricité et le bâtiment, située à Figeac recherche des Technicien(ne)s de chantier doté(e)s d’un fort charisme pour encadrer des équipes de 3-4 personnes et ayant une bonne connaissance des réseaux électriques TP HTA BTA EDF. Prime panier et trajet. TECHNICIEN DE CHANTIER H/F 145 OE 5 - Entreprise dans l’électricité et le bâtiment, située à Figeac recherche des Monteurs électriciens, ayant idéalement les CACES 1B, R390, 8 ; les habilitations électriques et le permis poids lourds. Prime panier et trajet.
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SECTEUR INDUSTRIE TECHNICIENS DE MAINTENANCE H/F 145 OE 6 Entreprises du Lot recherchent en CDI des techniciens de maintenance pour effectuer l’entretien des lignes de production : - Réparation, remise à niveau de pièces (outillage de ligne) ; - Tenue du stock de pièces détachées ; - Collecte et réponse aux demandes de travaux de la part des opérateurs de lignes ; - Propositions de modifications ou aménagements nécessaires à l’amélioration de la sécurité, de la qualité et de la productivité... De formation Bac Pro MSMA ou BTS électrotechnique - mécanique : - vous avez déjà effectué la maintenance d’éléments mécaniques simples et savez lire des plans associés ; - vous savez diagnostiquer et dépanner une ligne de production automatisée ; - Enfin, vous avez, si possible, de bonnes connaissances en moteurs triphasés, moteur cc et variateur associés ainsi qu’en pneumatique et hydraulique. DESSINATEURS ET INGENIEURS MECANICIENS H/F 145 OE 7 - Société dans l’aéronautique sur Figeac recherche des dessinateurs et ingénieurs mécaniciens tout profil (DUT Conception mécanique / mécanique, productique ; licence conception de produits industriels, DESS...) et ayant (pour les ingénieurs) une bonne maîtrise de l’anglais professionnel technique. - Connaissance de CATIA V5 et PRO INGENIER fortement recommandée. - Votre mission consistera à dessiner différentes pièces (sièges d’avion, repose pieds...). CONDUCTEURS DE LIGNES H/F 145 OE 8 - De formation technique (CQP, Bac Pro ou BTS Agro), vous maîtrisez les bases mécaniques, électrique et l’automatisme ou avez, au minimum, de bonnes notions. - Vous procéderez aux réglages des installations de la ligne et serez le / la garant(e) de la qualité des produits et des rendements temps. Tout cela en conformité avec le cahier des charges et les spécificités techniques des programmes de fabrication. - Autonome, rigoureux(euse), vigilant(e), vous aimez le travail en équipe (2ou 3X8) et savez anticiper sur votre poste de travail ; - Vous contribuez à faire respecter les règles et consignes de sécurité en vigueur dans l’entreprise ; - Enfin, vous veillez à l’approvisionnement correct des matières premières et êtes amené(e) à participer aux opérations de maintenance de niveau 1. INGENIEUR QUALITE H/F 145 OE 9 Entreprise située à Saint-Céré, recherche un ingénieur qualité : - De formation Ingénieur Mécanique et ayant une expérience en certification; vous
êtes rigoureux/se, organisé(e) et doté(e) d’un bon esprit de synthèse ; - Vous poursuivrez l’animation, le pilotage et la mise en œuvre du système qualité de l’entreprise. Vous coordonnez, rédigez et mettez en place des procédures ; - Vous effectuez régulièrement les contrôles qui s’imposent et menez des actions correctives en amont et en aval si nécessaire ; - Rémunération selon profil et expérience. ASSISTANT LOGISTIQUE H/F 145 OE 10 Société située sur Figeac, recherche pour un remplacement de congé maternité (au plus tard, début d’année), un(e) assistant(e) logistique. - Vous assurez la bonne marche de l’entreprise au niveau logistique et ordonnancement ; gestion des délais de commandes / réception de toutes pièces ; - Vous possédez une bonne connaissance du secteur aéronautique ; - et avez déjà travaillé sous GPAO et connaissez « Solune ».
TECHNICIENS D’ATELIER CHROMEUR H/F 145 OE 11 Entreprise dans l’aéronautique située à Figeac, recherche des chromeurs, formation en interne assurée. - Connaissance en traitement des métaux souhaitée ; - Toute candidature sera étudiée : minutie, précision et sens de l’observation seront appréciés ; - De même, votre motivation et votre capacité à prendre des initiatives seront de sérieux atouts. Postes en 2x8.
ADMINISTRATION - LOGISTIQUE ASSISTANT DE DIRECTION H/F 145 OE 12 Entreprise dans l’aéronautique située à Figeac, recherche son assistante de direction : - De formation BTS ou équivalent, vous avez une expérience de 5 ans dans un poste similaire ; vous maîtrisez impérativement Word, Excel et parlez couramment l’anglais (rédaction d’offres et devis) ; - Idéalement, vous avez de bonnes connaissance en montage et suivi de dossiers administratifs, en gestion des dossiers export (expédition de matières et matériaux vers des pays tels que la Finlande, le Maroc, les Philippines ; demande de visas, renouvellement de cartes de séjour, vaccins...) et au niveau RH (recrutement, formation, hygiène et sécurité, etc.) ; - Outre les missions classiques sur ce type de poste, vous amorcerez une réflexion sur le document unique ; - Homme / Femme de caractère, vous avez le sens de la communication et l’habitude de jouer un rôle d’interface. Vous êtes diplomate mais ferme, rigoureux / euse, polyvalent(e) et autonome.
ENTREPRENDRE 145
PETITES ANNONCES
ASSISTANT DE VIE / SECRETAIRE H/F 145 OE 13 - Directeur recherche un(e) assistant(e) pour l’aider au quotidien tant dans sa vie professionnelle (prise de notes en réunion, recherches diverses), que personnelle (conduite du véhicule, aide à la prise de repas, accompagnement dans les actes de la vie courante). - Nous étudierons tout type de profil cependant, le/la candidat(e) idéal(e) devra avoir une bonne présentation afin de relayer l’image de marque de la personne auprès de laquelle vous serez engagé(e). - Qualités requises : discrétion, patience, soucis du détail, efficacité, d’esprit dinitiative, ouverture au dialogue. Sur ce poste, une disponibilité relativement importante est également souhaitée. La personne engagée sera amenée à travailler de matin ou d’après midi, parfois toute la journée (le mercredi), un samedi sur deux et généralement un dimanche par mois. Des déplacements fréquents sont à prévoir sur Toulouse, ainsi que, parfois, sur Paris. COMPTABLES H/F 145 OE 14 - Cabinets comptables sur le Lot recherche des Comptables : tout niveau (débutant, première expérience et confirmé) et tout type de formation (du BTS au DESS, DPECF...). - Bonnes connaissances en déclaration de TVA, déclaration fiscale et bilan, appréciées.
SECTEUR COMMERCIAL COMMERCIAUX H/F 145 OE 15 Entreprises (tous secteurs confondus) sur le Lot, recherchent plusieurs Commerciaux tous types de profils (sédentaires, itinérants, indépendants (VRP), expérimentés, juniors...) pour renforcer leurs équipes. - Parmi vos missions, vous aurez pour mission : - d’optimiser le développement des ventes ; - de prospecter (de façon téléphonique + terrain) de nouveaux clients ; - de fidéliser ceux existants. Ceci en respectant la politique commerciale de l’entreprise et en établissant une véritable relation de confiance avec l’ensemble de vos interlocuteurs. - Possédant un excellent relationnel ainsi qu’une réelle fibre commerciale; vous avez l’expérience du terrain, de la prospection directe auprès de particuliers et savez trouver les bons arguments pour convaincre vos interlocuteurs. Dynamique, ambitieux et entreprenant, vous recherchez une entreprise dans laquelle exprimer vos talents et savoirs-faire.
AUTRES POSTES H/F
145 OE 16 - Entreprise industrie mécanique, située à Saint-Céré recherche également :
SEPTEMB R E-O CTOB R E 2008
- Des Dessinateurs pour du contrôle 3D ayant une bonne maîtrise du logiciel CATIA ; A - Des Préparateurs méthodes ; B - Des Tourneurs fraiseurs. C - Entreprise industrie mécanique, située à Figeac recherche également : - Des Dessinateurs ; D - Des Ingénieurs Méthode. E - Entreprises du Lot recherchent : - des Bouchers H/F en CDI ou apprentissage (type CAP, BEP), pour effectuer la découpe de la viande, la préparation des étales, le suivi des commandes, le service clients.. F Rémunération selon profil et expérience.
DEMANDE D’EMPLOI POUR CANDIDATURES Envoyer lettre de motivation et CV, sous référence Cand.Entrep./CCI à : CCI du Lot – Pole emploi/RH 107 Quai Cavaignac BP 79 46002 CAHORS CEDEX 9 severine.prendin@lot.cci.fr SECTEUR ADMINISTRATIF 145 DE 1 Profil 1 - Assistante Commerciale 20 ans d’expérience sur ce type de poste dans le secteur agroalimentaire : prospection clientèle, négociation commerciale face à face, suivi des commandes, gestion des stocks, suivi des litiges clients, relances comptables. Profil 2 - Secrétaire Comptable BTS Comptabilité - 17 ans d’expérience bonne maîtrise de l’anglais et des outils bureautiques - Comptabilité et gestion de comptes clients, rapprochement bancaire, gestion journalière de trésorerie, gestion des stocks, analyse et compte rendu mensuel sur les chiffres... Profil 3 - Assistante Commerciale Formation en techniques de ventes - 20 ans d’expérience en secrétariat, suivi de comptes et gestion du risque client, du recouvrement, des dossiers contentieux...- Connaissance des logiciels: SAP, AS 400, Inforquin - Bonne expression écrite et orale - Bonne présentation. Profil 4 - Responsable Administrative et Commerciale BTS Technico-commercial complété par une formation en Marketing Gestion - 20 ans d’expérience - Domaines de compétences : Vente, Administration des ventes, Animation et formation d’équipes, Gestions-Achats... Profil 5 - Secrétaire Polyvalente BTS secrétariat trilingue - Plus de 20 ans d’expérience dont 15 en Conseil Régional et Mairie : Traitement et gestion de tout document d’urbanisme, PLU, cadastre... - Connaissance des langues anglaise et espagnole.
Profil 6 - Adjointe de Direction Polyvalente DUT Gestion des entreprises et des administrations, complété d’une maîtrise en science de gestion - Compétences en Secrétariat Bureautique (accueil téléphonique et physique, maîtrise des logiciels bureautiques, élaboration de dossiers d’appel d’offres) Gestion Comptable et Financière (vérification des informations écrites, gestion de la facturation, suivi de tableaux de bord, négociation avec les partenaires externes) Gestion des Ressources Humaines (gestion administrative du personnel, élaboration des bulletins de salaire, des déclarations sociales, rôle d’interface, animation de réunions et management d’une équipe)... Anglais courant. Profil 7 - Cadre administratif et Financier DESS en Management Financier et Logistique Informatique - 8 ans d’expérience - Compétences en élaboration et contrôle budgétaire, contrôle de gestion, management de projets et procédures, gestion administrative et financière, réalisation de dossiers de financement FSE, FEDER, animation de commissions groupes de travail... SECTEUR COMMERCIAL 145 DE 2 Profil 1 - Commercial en Immobilier BTS Professions immobilières, complété par une formation en comptabilité et 5 ans d’expérience dans le secteur immobilier. Profil 2 - Commercial secteur viticole BEP Viticulture Oenologie - Connaissances en attache de la vigne, vente de vin, entretien et travail du chai, vendange... Volontaire, dynamique. Profil 3 - Ingénieur Commercial BTS NRC effectué en alternance, obtenu en 2008 - Stages d’études significatifs (commercial en concession automobile, directeur de centre de vacances...) - Sens du contact et de l’écoute. Profil 4 - Responsable d’agence BTS Tourisme en alternance - 10 ans d’expérience en gestion d’agence : veille au respect des procédures, formation des nouveaux collaborateurs, recrutements, encadrement, proposition d’actions commerciales, inventaires et suivi des taux d’occupation - Anglais courant. Profil 5 - Vendeuse / Responsable de magasin Formation en gestion d’entreprise - 5 ans d’expérience en vente conseil, réception des livraisons, gestion des stocks et commandes, gestion des caisses, formation du personnel. SECTEUR INDUSTRIEL 145 DE 3 Profil 1 - Ingénieur Généraliste Diplôme d’Ingénieur de production - Deux stages significatifs (9 mois au total) Expérience en outillage de matriçage (approvisionnement, transformation à chaud et usinage, amélioration de la durée
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PETITES ANNONCES
de vie des outillages par conception), interface bureau d’Etudes / Production, définition des modes opératoires des forgerons, conception / mise en place de moyens de levage, optimisation poste de travail, mise sous contrôle de procédés. Profil 2 - Responsable de Production Expérience de 14 ans en agroalimentaire Parfaite connaissance du secteur avicole Pilotage de la production de plusieurs ateliers (abattoir, découpe, conditionnement...) Encadrement d’équipes jusqu’à 90 personnes - Suivi d’indicateurs de production et force de proposition dans les projets d’investissement - Formation en Biochimie et Agroalimentaire. Profil 3 - Directeur d’Usine / Responsable Qualité Expérience de plus de 20 ans en industrie pharmaceutique et plus particulièrement en production et qualité - Domaines de compétences : rédaction de procédures, analyse et optimisation des outils de production, réalisation d’audits internes, mise en place d’actions correctives... - Encadrement d’équipes jusqu’à 45 personnes.
VENTES & LOCATIONS
VENTES & LOCATIONS Tél. 05 65 20 35 41 Dans le cadre du dispositif Transmission/ Reprise, la Chambre de Commerce et d’Industrie du Lot édite un catalogue d’affaires à céder dans le département (annonces gratuites) à l’attention des candidats à la reprise de commerces.
BOUCHERIE CHARCUTERIE 145 V 1 Cause santé, à vendre fonds de commerce boucherie charcuterie traiteur dans ville de 2 000 habitants sud du Lot - Très bon emplacement sur place du village - 1 salarié - parking et commerces à proximité - Surface de vente 30 m2, réserve 15 m2, atelier 20 m2 Loyer mensuel 415 €. FLEURISTE 145 V 2 A vendre fonds de commerce fleuriste dans ville de 3 500 habitants nord du Lot - Surface de vente 65 m2, réserve de 12 m2 - Etat des locaux neuf - Bon emplacement sur route passante - Parking devant le magasin - Loyer mensuel 420 €. LOCAL COMMERCIAL 145 V 3 A louer local commercial -bail tout commerceà Lacapelle-Marival - Offre exceptionnelle : local cédé sans versement d’une somme au titre de pas de porte - Magasin 45 m2 avec annexe et dépendance 35 m2 - Loyer commer-
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cial 370 € - Très bon état - 2 chambres froides, vitrine réfrigérée - Bon emplacement dans rue commerçante - Possibilité de logement habitation attenante - Conviendrait à un professionnel des métiers de bouche. LOCATION D’OUITILLAGE ET DE MATERIEL PROFESSIONNEL 145 V 4 A vendre fonds de commerce location d’outillage et de matériel professionnel. Entreprise en pleine évolution. Fort potentiel de développement. Matériel irréprochable de grande marque (Hilti, Stihl, Husqvarna). Magasin situé en bordure de route avec un fort trafic. Contact : 05 65 21 32 37 ENSEMBLE INDUSTRIEL, COMMERCIAL OU TERTIAIRE 145 V 5 A vendre ou louer cause retraite un ensemble de bâtiments pouvant servir à de l’activité industrielle, commerciale ou de services. Situation : 300 mètres du centre-ville; 300 mètres de la gare SNCF; 300 mètres de la N20 et de la bretelle autoroute A20 ; 10 Km de l’aéroport Brive-Souillac. 3 possibilités : Ensemble de 3 000 m2 dont 1 923m2 couvert ou - Ensemble de 4 400m2 dont 2 942m2 couverts ou - Ensemble de 7 811m2 dont 2 942m2 couverts. Prix à négocier. Contact : 06 85 05 83 52 RESTAURANT 145 V 6 A vendre restaurant situé à Puybrun, dans zone touristique du Lot. Cuisine aménagée, salle de restaurant, télévision, chambre froide, vitrine à boissons, vitrine à gâteaux, congélateur à glace, tous matériels à pizza, pétrin, four, formeuse. Contact : 05 65 11 96 37 RESTAURANT BAR LICENCE IV 145 V 7 A vendre restaurant bar licence IV traiteur sur axe fréquenté. 80 couverts. 2 salles + réserves. Cuisine équipée, matériel traiteur pour 400 couverts. CA : 120 000 € environ, ouvert uniquement le midi. Loyer : 600 € HT/mois. Vente du fonds de commerce : 80 000 €. Contact : 05 65 30 92 58 BAR TABAC RESTAURANT 145 V 8 1 salle au bar (42 couverts), 1 salle au restaurant (60 couverts), cuisine équipée aux normes, 1 salle de plonge aux normes, activité bar et tabac, activité de traiteur. Terrasse extérieure d’au moins 20 places. Possibilité d’exploiter un grill d’été de plein air au bord du Lot (80 couverts). Fonds de commerce : 158 000 €. Loyer : 2000 €. Contact : 05 65 34 16 10 PIZZERIA SANDWICHERIE SALADERIE 145 V 9 A vendre fonds de commerce pizzeria-sandwicherie-saladerie en centre ville de Cahors (46). Restauration rapide proche lycées.
Etablissement ouvert à l’année. 28 couverts en salle + 20 en terrasse. Cuisine et matériel récents. 80 000 € à débattre. Contact : 06 73 71 36 78 LOCAL COMMERCIAL OU ARTISANAL 145 V 10 Local de 100m2 pour tout type d’activité (commerce, artisanat) de plain pied avec possibilité d’utiliser les combles pour du stockage. Local rénové et occupé actuellement par une pharmacie. Toilettes. Parking. Local associé à une maison d’habitation T6 de 200 m2 avec étage et terrain de 1 400 m2. Proche centre, face à l’école. 300 m2 en tout (local + maison). Vente : 260 000 € ou Location : 1100 €/mois. Contact 06 82 11 59 01 LOCAL D’ACTIVITES 145 V 11 Sur un terrain de 3 200 m2, deux corps de bâtiments d’une superficie totale de 748 m2 reliés par un sas. Hall d’accueil et bureaux + sas permettant le passage vers les sanitaires, la chaufferie et les entrepôts : 96 m2. Sanitaires. Entrepôt ou local d’activités d’une surface au sol de 602 m2 + divers paliers en mezzanine de 58 m2. Un appartement T4 de 95 m2 est situé au-dessus des bureaux. Actuellement occupé par un locataire. Les compteurs d’eau et le système de chauffage sont individualisés entre l’appartement et l’atelier. Peut convenir à de nombreuses activités : artisanat, industrie, commerce, entrepôt, service, etc. Possibilité d’aménager un quai de déchargement aux abords du bâtiment. Contact : 05 65 22 81 58 LOCAL D’ACTIVITES 145 V 12 Local principal d’environ 155 m2 avec WC et lavabo. 12 ml de vitrine avec stores automatiques + grilles + 1 réserve d’environ 25 m2 avec kitchenette + 1 local d’environ 35 m2 avec WC, possibilité de garder le locataire (380 €/mois) + 1 cave pouvant se transformer facilement en garage d’environ 35 m2. Contact : 06 81 86 09 55 LOCAL D’ACTIVITES 145 V 13 Située dans un quartier mixte habitat/activités bien desservi, cette maison sur 3 niveaux (105 m2 x 3) présente d’intéressants potentiels pour l’accueil d’activités artisanales, médicales, paramédicales ou de chambres d’hôte avec possibilité de logements sur place. Travaux de mise aux normes et de modernisation à prévoir. Grand jardin. Disposition intérieure. Contact : 06 03 07 17 66 LOCAL D’ACTIVITES 145 V 14 A louer un entrepôt équipé de bureaux à proximité de Carrefour, route de Toulouse à Cahors. Contact : 06 81 48 49 91
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