LB n°56 : /VIRTUEL

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p 3 - Edito p 4 - Enquête exclusive : Shrek ou les influences d’un chef-d’oeuvre p 7 - Pourquoi je ne comprends toujours pas comment fonctionne Instagram p 9 - Apologie à Wattpad p 12 - Test : Quel Youtubeur es-tu ? p 14 - Micro-folies : le musée du tur-fu p 16 - Le choix de la rédac’ : Quel personnage de jeu video êtes-vous ? p 18 - Et si cette oeuvre était... un site internet ? p 20 - Les folles histoires de Papa Ours : Le temps d’une nuit... p 23 - Hérald’Hic ! : Héraldique eldarine et armes de Luthien : les blasons virtuels de J.R.R. Tolkien p 27 - Point information


Edito Pour ce dernier numéro de l’année, échappez-vous vers de plus vertes prairies : tout un univers VIRTUEL s’ouvre à vous ! Mais pour cela, pas besoin de téléphone portable. On se dévoue pour être votre quota de lecture papier pour la semaine. Notre générosité étant sans limites (ça fera 50cts svp), ce nouveau numéro voit également naître une nouvelle rubrique, qui vous propose de donner une nouvelle identité ictive aux oeuvres d’art. Lassé.e de l’objectivité ? Choisissez votre apologie préférée, entre celle d’un ogre vert ou d’un site louche. Vous êtes vieux.eille et largué.e sur Insta ? Rassurez-vous, on va vous prouver que vous n’êtes pas seul.e. Vous ne savez que faire des quelques heures de sommeil qu’il vous reste ? Entrez dans le monde imaginaire des cauchemars. Vous préférez le monde de Tolkien ? Malheureusement, il n’est pas dispo, trop occupé à bosser son héraldique. Envie de rester dans le monde des musées ? Sachez qu’eux aussi peuvent devenir virtuels. “Nous ne savons pas où la révolution virtuelle nous entraîne, seulement que là où nous arriverons, nous n’aurons pas assez de RAM” - Dave Barry Merci Dave Inès Amrani et Jeanne Spriet Louvr’Boîte Onzième année N° 56. 0,50€ Directrice de publication : Jeanne Spriet Rédactrice en chef : Inès Amrani Responsable communication : Tyfenn Le Roux Maquette : Inès Amrani, Raphaël Vaubourdolle Couverture : Eve Tahir Ont contribué à ce numéro : Inès Amrani, Eloïse Briand, Ulysse Chassé, Chloé-Alizée Clément, Mathilde Clouët, Flora Fief, Laureen Gressé-Denois, Tyfenn Le Roux, Ivane Payen, Gabriel Schmit, Jeanne Spriet, Eve Tahir, Raphaël Vaubourdolle, Morgane Vitcoq, Angéline Wiard.

École du Louvre, Bureau des élèves, Porte Jaujard, Place du Carrousel, 75038 PARIS CEDEX 01. louvrboite.fr Courriel : journaledl@gmail.com Facebook : b.com/louvrboite Twitter : @louvrboite Instagram : @louvrboite ISSN 1969-9611. Imprimé sur les presses de l’École du Louvre (France). Sauf mention contraire, ©Louvr’Boîte et ses auteurs.


l m’était impossible d’écrire pour ce numéro sans aborder ces chefs-d’œuvre que sont Shrek 1 et 2. Ceux qui pensent que le 3 et le 4 peuvent être regardés au même titre que les deux précédents peuvent passer à l’article suivant. Encore une fois, qui a dit que cette enquête serait objective ? Je vais donc ici vous démontrer en quoi Shrek est un chef-d’œuvre qui traverse le temps puisant ses in luences du IVe siècle de notre ère jusqu’à nos jours. ’est en me renseignant sur l’histoire de saint Georges que j’ai pu me rendre compte de la place majeure qu’occupe Shrek dans notre société. Dans les deux cas, on a une princesse retenue captive par un dragon qu’un homme vient sauver, celui-ci arrivant après l’échec de nombreux prétendants, sa réussite lui assurant l’amour de la princesse. Les éléments de contexte pris en compte, les deux histoires s’éloignent mais il faut tout de même reconnaître la proximité générale entre les deux puisqu’il s’agit du fondement de chacune de ces histoires. ais c’est au XXe siècle que Shrek trouve la majorité de ses inluences. Il est impossible de passer à côté des références que fait Shrek aux ilms d’animation Disney. Celles-ci sont probablement dues au fait que l’un des fondateurs de Dreamworks SKG n’est autre que Jeffrey Katzenberg, ancien président de Walt Disney Pictures. Il est possible de citer Blanche-Neige présente dès le premier Shrek dont le ilm Disney est le premier à être mis en image en 1937, Cendrillon ou encore Pinocchio, personnage issu d’un conte italien. a richesse de Shrek est aussi de ne pas se limiter aux contes mis en image par Disney. En effet, parmi les personnages emblématiques des différents Shrek, certains n’ont pas eu leur propre ilm d’animation Disney. Il s’agit notamment des trois petits cochons à l’accent allemand bien prononcé trahissant l’origine du conte dont ils sont


issus. Pour ces personnages non-Disney, l’accent ou l’apparence physique est un moyen d’aiguiller le spectateur vers la compréhension des inspirations. C’est le cas des trois souris anglaises dont l’accent britannique souligne l’origine. Ces trois souris sont issues d’une comptine anglaise dont la traduction est la suivante : Trois souris aveugles, Voyez comme elles courent, Elles couraient toutes après la femme du fermier, Qui leur a coupé la queue au couteau à rôti, Avez-vous déjà vu, au cours de votre vie, Trois souris aveugles ? outefois, les souris de Shrek n’ont pas la queue coupée. Trouvant cet élément quelque peu louche, je continue mes recherches et découvre avec stupéfaction qu’il s’agit encore une fois d’une référence à Disney. Effectivement, entre 1929 et 1939, Disney a produit une série de court-métrages nommée Silly Symphonies sur des sujets divers dont les trois petits cochons et les trois souris aveugles. Concernant ces dernières, une référence directe est peut-être faite à leur épisode dans Shrek 2 lorsque l’une des souris est avalée par le Chat Potté. Le seul semblant avoir échappé à Disney est Tibiscuit. Son conte se retrouve dans divers pays germaniques sur le principe de l’aliment en fuite après avoir pris vie. Le conte est importé aux Etats-Unis au cours du XIXe siècle où il se développe plus précisément autour de la igure du petit bonhomme de pain d’épice. C’est aussi dans cet exemple qui n’est pas issu de ilms Disney que Shrek va plus loin que le conte en inventant dans Shrek 2 le personnage de Cake Kong (toujours dans nos cœurs), version géante de Tibiscuit mais avec un côté Frankenstein af irmé. hrek sait aussi s’inscrire dans son temps en faisant des références plus directes à l’époque à laquelle le ilm a été créé. En effet, dans Shrek 1, une scène montre Lord Farquaad choisissant la princesse qu’il épousera a in de devenir roi. Celle-ci est inspiré d’une émission de télévision américaine nommé The Dating Game (Tournez manège en France, tout de suite ça donne moins envie) diffusé entre 1965


et 1973 aux Etats-Unis. Le concept est simple, une femme pose des questions à trois hommes qu’elle ne voit pas et doit passer un rendez-vous avec celui qu’elle choisit. Ici, Lord Farquaad se voit présenter par le miroir magique, tout droit sorti du conte de BlancheNeige, trois princesses qu’il ne voit donc pas en vrai et doit épouser celle de son choix. Sur un autre registre, le duo formé par Shrek et l’Âne trouve son écho dans le duo formé par Geralt de Riv et Jaskier puisque les deux comportent un personnage renfrogné et solitaire qui succombe à l’amitié d’un personnage bavard et rejeté de tous. La série de romans Le Sorceleur dont est issu le second duo est publié à partir de 1990 donc possible inspiration pour Shrek sorti en 2001. éanmoins, si Shrek comporte de si nombreuses in luences il est aussi le lieu de nombreuses inspirations lui-même. Par exemple dans le premier ilm, le spectateur rencontre le personnage de Lord Farquaad dont le royaume Duloc rappelle vaguement Disneyland. Ses traits physiques seraient inspirés par Michael Eisner, PDG de l’époque de la Walt Disney Company avec qui Katzenberg aurait eu quelques animosités, ou alors par un mélange entre Napoléon Ier, Staline, Hideki Tojo et Hitler, bref que du beau monde. Lord Farquaad a pour emblème un f blanc sur fond bleu, vous me direz qu’il s’agit d’une référence évidente au logo de Facebook. Sauf que Facebook n’est fondé qu’en 2004, or Shrek 1 est sorti en 2001 soit 3 ans avant. Donc soit Shrek est devin, soit Mark Zuckerberg n’a pas beaucoup d’inspiration pour les logos ou alors il s’agit d’une simple coïncidence. n in comme le virtuel rejoint souvent le réel, il faut souligner que le personnage de Shrek est adapté du livre de William Steig, Shrek ! Celui-ci raconte l’histoire d’un ogre ayant rencontré l’ogresse de ses rêves après être parti de chez lui pour découvrir le monde. L’adaptation faite par Dreamworks SKG a permis de faire connaître cette histoire internationalement tout en réalisant une œuvre de qualité reconnue par la profession puisqu’il est le premier à recevoir l’Oscar du meilleur ilm d’animation en 2002. -Tyfenn Le Roux


Les vieux ne sont pas les seuls à galérer avec la technologie (ou alors, je suis une vieille dans l’âme). Et, après de longues années à ramer sur les réseaux sociaux, avec les logiciels installés sur mon ordinateur ou même pour réussir à regarder un ilm en streaming sur Internet (oui oui), je pense avoir à peu près compris d’où vient mon allergie. Je vous propose pour cela de remonter dans le temps. J’ai aujourd’hui vingt-deux ans et suis présente sur six réseaux sociaux, j’ai un smartphone sur lequel sont installées de nombreuses applications connectées, un ordinateur portable et des appareils connectés un peu partout autour de moi. Mais j’ai toujours du mal à me servir de Powerpoint, je galère toujours quand je veux partager un post sur Instagram, etc. Avant Facebook que j’ai rejoint à dix-huit ans, aucun réseau social et j’ai eu mon premier téléphone portable à treize ans. Avant ça, mes parents n’ont jamais accepté qu’une console (type Nintendo DS) entre chez nous et je n’ai découvert les jeux sur Wii, Play Station et compagnie qu’en jouant chez des potes. Donc j’étais (et je suis toujours) cette personne qui fait n’importe quoi avec les boutons parce qu’elle est incapable de mémoriser en trois secondes que pour sauter, il faut appuyer sur le bouton du bas (véridique pour une con iguration de la Switch). Pour quelqu’un qui n’a eu qu’un lien tardif avec les appareils que tout le monde autour de moi a connus, appréhender la technologie reste compliqué. Chaque appareil, chaque réseau et chaque logiciel a son propre mode de fonctionnement qu’il est plus ou moins facile de comprendre. À titre d’exemple, les logiciels de traitement de texte comme Word sont relativement faciles à appréhender si on sait taper sur un clavier et manipuler une souris. En revanche, pour quelqu’un qui n’a jamais joué sur console, débarquer sur la Switch nécessite quelques semaines d’entraînement intensif pour pouvoir se battre dignement contre les autres joueurs (si tant est qu’on joue à un jeu multi-joueurs).


C’est comme si, à chaque nouvel élément (jeu, appareil, logiciel, réseau, etc), j’avais une nouvelle langue à apprendre très vite pour être au niveau de tout le monde. Comprendre le but du réseau, toutes les fonctionnalités qui existent, les boutons qui correspondent, les paramètres plus précis, etc. J’envie un peu les enfants qui ont dix ans aujourd’hui et qui savent déjà très bien se servir d’un ordinateur. En oubliant l’aspect effrayant et presque dystopique que cela puisse avoir, ces enfants grandissent avec la technologie et nul doute qu’ils sauront l’utiliser de façon bien plus intelligente et performante que nous. Il est probable, selon la même logique, que la technologie soit de plus en plus présente dans nos vies. D’où une volonté de remédier à ça avant que ce fossé qui existe entre les écrans et moi ne devienne un canyon infranchissable. Plutôt que de ressembler à un matelot abandonné sur une île déserte pendant que ses camarades sont repartis avec le trésor qu’ils viennent de découvrir, j’ai décidé depuis plusieurs années de m’adapter aux réseaux sociaux, aux jeux vidéo et à la technologie. Arriver sur un nouveau réseau chaque année (si les réseaux en question sont utiles bien évidemment) et jouer sur console et sur PC (dès que j’en aurai le temps). Geeker pour la bonne cause. Ivane Payen


Chers camarades ! Qui ne connaît pas Wattpad ? Qui me direz-vous ? Il doivent être bien peu dans cette école. Il faut dire qu’un grand nombre d’entre nous a fait une ilière littéraire. Quelques-uns se sont perdus dans la meilleur ilière qu’est la ES (oui c’est pas objectif, et alors ?). Et certain, des scienti iques ? Mais que font-ils là ? Hein dites-moi ? Mais ne tergiversons pas, on les aime quand même ces fous du tube à essai et des cailloux. Ils ont inalement su trouver leur véritable voie. Mais nous ne sommes point là pour faire la guerre à des ilières lycéennes qui sont depuis longtemps dépassées. NON, ici je vais remonter encore plus loin, faire ressortir du tréfonds de vos esprits les horribles histoires de Marie-Sue, de bad boy, relation toxique et de dramione du placard. Du in fond du placard. Vous n’avez aucune idée de ce que sont toutes ces choses ? Que les dieux préservent votre âme vous n’en avez pas besoin. Ce fut un âge sombre. Quand à ceux qui ont saisi. Grand bien vous fasse, vous aussi vous avez atterri dans les bas-fonds de cette application, remplis de récits blindés de fautes d’orthographes qui brûlent les yeux, des scénarios avec si peu de sens que vous vous demandez si vous n’êtes pas devenu un peu taré. Nan franchement, pour lire cela il faut avoir un mental d’acier. Pour ma part je n’ai jamais réussi. Et je ne parle pas des fan ictions foireuses sur tous les sujets. Oui le dramione en fait partie. Vous ne savez pas ce qu’est un dramione ? La réponse est dans le mot, une romance entre Drago Malfoy et Hermione Granger. Le meilleur ship qui puisse exister (try to change my mind). Tout potterhead qui se respecte a lu au moins une fois ce genre de fan iction. C’est comme une sorte de rite de passage si vous voulez. Et croyez moi, on peut tomber sur des perles tout comme se retrouver à 3h du matin sous sa couette à lire des choses atroces qui brisent littéralement votre enfance. Vraiment. Je ne blague pas. Il y a des choses que j’aurais préféré ne jamais lire.


Mais attendez ? N’étais-je pas censée écrire une apologie à Wattpad moi ? Mais si mais si. J’y viens. Alors d’après mes sources et informations absolument pas objectives mais je fais ce que je veux, nous sommes nombreux à avoir ou avoir eu un compte Wattpad. Dans mon cas j’y suis encore depuis mon inscription en février 2017, j’étais en seconde. Ah c’était le bon temps. Mon activité Wattpad de l’époque est si différente de l’actuelle moment de nostalgie. Car oui, à mon sens Wattpad fait mûrir, on y rencontre de nouvelles personnes qui lisent les mêmes histoires que vous, qui ont les mêmes goûts. On peut vraiment s’y faire des amis, de vrais amis. Qui évidemment sont bien différents des amis IRL (vous me suivez toujours ?). N’est-ce pas incroyable pour un.e ado de trouver en in des gens qui partagent les mêmes intérêts que vous ? Seulement ce qu’il y a de mieux sur Watty (c’est le petit surnom que je lui donne) c’est quand vous passez le pas de l’écriture. Ça y est ! Vous passez de l’autre côté du miroir ! Évidemment au début vous vous imaginez grand.e auteur.ice populaire avec des histoires à un million de vues. Mais on sait tous que ces « histoires » comptant des centaines de milliers de vues ne sont jamais très bonnes. Voilà l’injustice de l’application. Cessons de nous plaindre, publier sur Watty est une grande chose, on a certes peu de vues mais on se forge une petite communauté d’une dizaine de personnes en général qui suivent votre roman. En contrepartie, vous lisez leur écrit et c’est la meilleure des voies vers de solides amitiés entre auteur.ice.s. A titre personnel (oui encore moi, je sais je ne suis pas la référence absolue mais bon, c’est mieux que rien hein ?) je me suis forgé quelques solides amitiés dont certaines ont presque trois ans d’histoire. Écrire et exposer vos trucs vous donne tellement de con iance en vous grâce à cette petite communauté. Donc oui l’amitié sur internet ça existe ! Oui vous pouvez être proche d’une personne que tu n’as jamais vu en chair et en os. C’est juste totalement différent d’une amitié en « vrai », effectivement vous ne vous croisez pas tous les jours dans les couloirs de l’école mais… C’est indescriptible tout simplement.


Je voudrais aussi clore cet article sans queue ni tête sur un avertissement. Prenez garde. On devient très très vite accro à une histoire. Très vite. Certains d’entre vous comprendront parfaitement ce que je veux dire. Les nuits blanches passées à lire un roman beaucoup trop bien avec, soyons honnête, tout les bons clichés qu’on aime. La pire chose étant de découvrir que la personne qui a publié n’écrira jamais la in. Une des pires sensations qui puisse exister sur terre. De mon côté, je préfère attendre à intervalles réguliers des chapitres, connaître la frustration et les clif hangers qui font hurler de seum tout votre être. Encore un élément fourbe vers l’addiction. Alors les enfants, suite à cette apologie chaotique, retournez sur Wattpad si vous avez quitté ce magni ique média. Lisez des dramiones ! -Éloïse

Sources : Moi et mes amis de Wattpad que j’aime et que je chéris (ils ne le verront jamais ils ne sont pas à l’école)


Véritable enfant du virtuel, tu passes une bonne partie de ta journée sur Net lix ou Youtube ? Alors tu es au bon endroit ! On aurait pu faire un test pour t’aider à savoir quelle série Net lix tu es mais on a préféré te permettre de savoir quelle âme de youtubeur sommeille en toi. 1- Quelle période historique aimes-tu le plus ? La Révolution industrielle. Impossible de choisir. Les années 1990. Le XXIe siècle. 2- Plutôt seul ou accompagné ? Seul. Accompagné. 3- Quelle est ta ligne de métro préférée ? La ligne 14. La ligne 13. La ligne 1. La ligne 6. 4- Si tu pouvais réunir tes followers, quelle salle rempliraient-ils ? 314 fois Bercy. 259 fois le parc des Princes. 560 fois l’Olympia. 101 fois le Zénith de Paris.


5- Quel est l’invité le plus célèbre sur ta chaîne ? Maître Gims. Marilou Berry. Pas besoin d’invités. Omar Sy. 6- Quel est ton style de musique préféré ? Rap. Métal. Pop. Le mien. 7- Ta matière préférée au lycée ? Histoire. Musique. Arts plastiques. SVT. Squeezie : tu ne t’arrêtes jamais et toujours plein d’énergie. Tu essaies de tout faire même si tu n’y connais rien, ta curiosité est sans in. Nota bene : tu aimes apprendre de nouvelles choses mais surtout tu aimes partager ce savoir avec les autres. Attention ça ne t’empêche pas de taper tes meilleurs pogo en concert. Mc ly et Carlito : tu es beauf mais tu as l’air de très bien le vivre surtout quand tu es avec ton/ta meilleur.e ami.e. Tu n’as pas peur du ridicule et tu vas toujours au bout de tes idées. Parlons peu mais parlons : Avec toi on peut aborder tous les sujets sans peur du tabou comme si on était amis depuis toujours.


Morgane Vitcoq Depuis quelques années, les micro-folies se développent un peu partout en France et autour du globe, faisant la part belle aux grands chefs-d’oeuvre de musées et institutions culturelles de première envergure. Mais quézako ? Le projet micro-folies est un projet de création de musées numériques, articulé et géré par La Villette, en collaboration avec 12 établissements culturels nationaux : le Centre Pompidou et le MNAM, le domaine de Versailles, la Cité de la Musique, le Festival d’Avignon, l’Institut du Monde Arabe, le Louvre, le Musée Picasso, le Musée d’Orsay, le Musée du Quai Branly-Jacques Chirac, l’Opéra national Garnier, la RMN-Grand Palais et Universcience. S’installant facilement dans tout type de structures, pré-existantes ou non, la micro-folie permet le développement d’un dispositif culturel et d’un espace d’actions diverses et conviviales, par et pour les habitants des “territoires” (traduction politiquement correcte de “la campagne”). La base de ce type de projet repose sur l’accès à une galerie virtuelle, composée d’images ultra HD d’oeuvres visuelles ou sonores, ixes ou animées (oeuvres dansées par exemple), adressée à tous les publics, dans une optique d’éducation artistique. Disponible en plusieurs langues, le programme permet de découvrir les trésors des collections des institutions partenaires à travers des projections et des interactions de différents types (informations, jeux, etc...) via des tablettes tactiles. Plusieurs modes de “visite” sont disponibles : mode visiteur libre, ou mode conférencier. Cette galerie virtuelle peut s’accompagner de la création d’un FabLab, d’un VR Space, d’une bibliothèque / ludothèque, selon les besoins et les envies des collectivités.


Avec près d’une cinquantaine de dispositifs ouverts en France métropolitaine et d’Outre-mer, le projet permet d’amener les oeuvres au public, le plus souvent éloigné géographiquement, mais aussi socialement du musée. Formidable outil de démocratisation culturelle et de réduction des inégalités sur le territoire, on peut cependant questionner son principe : l’oeuvre, présentée sur un écran, ne permet pas d’en appréhender toute la matérialité et la présence. On peut toutefois espérer que cet outil de découverte pousse les publics à vouloir découvrir les real things (trauma-muséologie, bisous les M1). Il s’agit par ailleurs d’un outil de rééquilibrage de l’égalité des chances en milieu scolaire, où les écoles des grandes villes, plus proches des institutions culturelles et potentiellement plus pourvues en moyens inanciers ont plus de facilité à jouer leur rôle de pourvoyeur de capital culturel. Grâce à ce genre de dispositifs interactifs et ludiques, les écoles des zones rurales se voient permises d’emmener les élèves au “musée”, à la découverte des oeuvres et des artistes, mais également à la découverte de leurs goûts et de leur esprit critique. Par ailleurs, il s’agit de tout un nouveau pan de métiers de la médiation culturelle qui s’ouvre via ce biais, plus éloigné des villes, et axé sur les humanités numériques. Il est temps de faire valoir votre statut de digital native au sein des musées du tur-fu !

Lien vers la vidéo de présentation : https://youtu.be/L-1SywiKONM




Bienvenue dans la toute nouvelle rubrique du journal Louvr’Boîte! Le concept est assez simple : je vous amène dans les faces cachées des œuvres en vous dévoilant l’une de leur fonction, celle que tous les plus grands musées du monde gardent pour secret depuis la nuit des temps ! Pour ce premier essai, je vous dévoilerai quelles œuvres d’art auraient dû être des sites internet. Morphée de Jean-Antoine Houdon, 1777, Paris, Musée du Louvre Cette splendide sculpture de marbre aurait très bien pu être le logo d’un site d’ASMR… Okayy, ça n’existe pas ! Je commence à peine ma rubrique que je suis déjà hors-sujet… Mais avouez bien que les deux collent ^^’ Musiciennes d’un détail de la tombe de Nébamon, XVIIIème dynastie, Londres, British Museum. Plus de 3000 ans plus tard, ces femmes auraient rencontré un succès fou sur Tiktok avec leur apparence très codi iée tel les jeunes d’aujourd’hui. A tel point que tous nos téléphones portables s’allumeraient avec un extrait de ces quatre belles femmes égyptiennes à chaque ouverture de l’application ! Détail d’une peinture murale dans la Tomba Della Fustigatione (Tombe de la lagellation) dans la nécropole de Tarquinia à Lazio, en Italie. Même si l’image est drôlement érodée, nous pouvons largement bien imaginer ce qu’il était en train d’arriver à cette femme et à ces deux hommes (peinture située, je le rappelle dans une tombe). Et si cette œuvre était un site internet, elle serait clairement à caractère pornographique (pour n’en citer qu’un, Porn Hub notamment).


Statio 46, Place des Corporations (Ostie) - Phare à 4 étages, un navire à rostre, un navire à coque ronde, dauphin. « N’avez-vous pas envie de vous joindre à nous, sur l’un de nos deux beaux bateaux de croisière à la recherche des plus beaux dauphins de la Méditerranée ? » Avouez que vous en avez envie ! Cette mosaïque de l’époque gallo-romaine, de nos jours, serait clairement un site de voyage ! (Veuillez m’excuser d’avoir abordé le sujet sensible des vacances, on va y arriver tous ensemble !) Le petit mot de in : Étant seulement en première année, spécialité sculpture, je n’ai cité que des œuvres que j’ai déjà pu acquérir. Flora FIEF


Un cauchemar m’étreint; je sens bien que je suis couché et que je dors… […] je sens aussi que quelqu’un s’approche de moi, me regarde, me palpe, monte sur mon lit, s’agenouille sur ma poitrine […]. Moi je me débats, lié par une impuissance atroce […] j’essaye avec des efforts affreux, en, haletant, de rejeter cet être qui m’écrase et qui m’étouffe, – je ne peux pas ! Mes cauchemars anciens reviennent. Cette nuit j’ai senti quelqu’un accroupi sur moi et qui, sa bouche sur la mienne, buvait ma vie entre mes lèvres. Puis il s’est levé, repu, et moi je me suis réveillé, tellement meurtri, brisé, anéanti, que je ne pouvais plus remuer. Le Horla, Guy de Maupassant Avez-vous déjà vécu pareille expérience ? Si c’est le cas, vous avez alors été victime d’un cauchemar. En effet, comme le décrit cet extrait du Horla, le cauchemar se caractérise la plupart du temps par une sensation d’oppression, par une désagréable impression qu’un être malfaisant pèse sur votre poitrine, vous empêchant ainsi de produire tout mouvement et tout cri et faisant également naître en vous des hallucinations ainsi qu’une forte angoisse. Ne vous inquiétez pas, ce phénomène ne date pas d’hier. Il a d’ailleurs suscité de nombreuses interrogations et pour tenter de l’expliquer, on a longtemps considéré dans plusieurs traditions populaires qu’il s’agissait d’une créature s’asseyant durant la nuit sur le torse de sa victime, l’empêchant ainsi de respirer correctement.

Un peu d’étymologie... Le terme “cauchemar” re lète lui-même cette croyance puisqu’il est formé des mots “caucher” et “mare”. Étudions tout d’abord la première partie du mot. Caucher dérive de cauchier (« presser »), qui est un probable croisement entre l’ancien français chauchier (« fouler, presser ») et la forme picarde cauquer. Ces termes sont probablement eux-mêmes des formes romanes du latin calcare, signi iant « fouler, écraser ». Le suf ixe mar– quant à lui est sans doute issu du vieil allemand Mahr désignant ce phénomène nocturne. Ce mot viendrait lui-même de la racine indo-


européenne MR (MER) désignant la mort selon certains spécialistes. Cela a donné le nom Mara, nom qui désigne plusieurs êtres surnaturels indo-européens : Dans le folklore scandinave et germanique, la mara désigne un esprit malfaisant qui perturbe le sommeil et provoque les cauchemars. Elle est capable de passer par une serrure, sous une porte ou par le moindre interstice a in de trouver une personne endormie à importuner. Elle s’assoit alors sur le buste de sa victime impuissante, endormie et incapable de se défendre, pour provoquer toutes sortes de cauchemars tandis que son poids entraîne des dif icultés à respirer, voire des suffocations. Elle s’amuse aussi à chevaucher en laissant ses montures exténuées et couvertes de sueur au matin. Chez les Baltes, la mara est un esprit nocturne mais aussi une divinité malé ique et hivernale. Dans le bouddhisme, comme nous le savons bien nous autres étudiants de l’École, Māra est le « démon », dont le nom signi ie « mort », qui essaya de tenter Siddhārtha Gautama lors de son Éveil.

Incubes, succubes et autres créatures nocturnes... D’autres créatures mythologiques fortement associées au cauchemar sont les incubes et les succubes. Un incube (du latin incubus signi iant « couché sur ») est un démon mâle qui prend corps pour abuser sexuellement d’une femme endormie. Velu, hirsute et souvent représenté comme possédant des pieds de bouc, le démon incube pèse sur la poitrine de sa victime endormie et peut même l’étouffer. Son équivalent féminin, le succube (du latin succuba signi iant « concubine »), est également un démon mais celui-ci prend la forme d’une femme pour séduire un homme durant son sommeil et ses rêves. Des légendes racontent que le succube prendrait l’apparence d’une femme défunte et, faisant croire à la résurrection de celle-ci, s’accouple avec son bien-aimé. Une autre dit que les succubes punissent les hommes pour leur traîtrise en les charmant puis en les abandonnant. La première allusion aux incubes et aux succubes provient de Mésopotamie. Ils sont appelés respectivement lillal et kiel-lillal, mais aussi lilū (« mâle nocturne ») et lilītu (« femelle nocturne »). Ces termes renverraient à des igures mythologiques. La Liste royale sumérienne évoque en effet le


père du héros Gilgamesh, Lilū, comme étant un séducteur des femmes pendant leur sommeil. Un démon femme qui s’en prend aux mâles endormis, Lilītu, existe aussi. Les deux créatures s’attaquent aux jeunes mariés mais peuvent aussi inspirer des visions nocturnes. Deux autres démons, formant un couple, apparaissent également dans le panthéon mésopotamien : Ardat Lili (« ravisseur femelle de la lumière »), qui rend visite aux hommes mariés durant la nuit et qui conçoit ainsi un enfant avec eux, et Irdu Lili (« ravisseur mâle de la lumière »), qui, lui, va vers les femmes mariées. D’abord démons de la tempête, ils sont devenus peu à peu apparentés à la nuit, mais aussi au vent, à l’esprit et, par extension, à l’épilepsie. Le Pahad Laylâ (« terreur de la nuit ») et la Lilith hébreux, cités dans l’Ancien Testament, possèdent des traits similaires aux démons incubes et succubes mésopotamiens. La igure de l’incube apparaît également dans la Grèce antique, sous le terme d’« éphialtès ». Thémison de Laodicée parle ainsi d’un démon « étouffeur », conception reprise par de nombreux autres médecins antiques mais aussi par les dramaturges comme Aristophane. Le phénomène survient pendant le sommeil et accable physiquement le dormeur dont le langage est réduit à quelques sons inarticulés. L’éphialtès serait ainsi un démon qui saute à la gorge du dormeur. La igure de l’incube est évidemment bien présente dans la Rome antique puisque c’est là-bas que le terme d’« incube » apparaît. Les incubes sont dans le folklore latin toujours des démons écrasants mais ils sont dès le IVème siècle identi iés à des divinités champêtres latines. Cependant, avec l’explication médicale, ces créatures sont par la suite le plus souvent considérées par les savants comme n’étant plus à l’origine directe du cauchemar, puis comme une vision particulière entrevue lors d’un cauchemar et non comme une créature réelle. Cela n’est pas le cas des théologiens chrétiens du Moyen-Âge, qui font de l’incube un avatar du diable. La proximité dans leurs représentations respectives laisse d’ailleurs à penser que la igure du diable comme un être cornu, velu et possédant des pieds de bouc, proviendrait du folklore de l’incube. Ainsi, une fois de plus, tous les mythes sont liés... Gabriel Schmit, dit Papa Ours


Héraldique eldarine et armes de Luthien : les blasons virtuels de J.R.R. Tolkien Tout le monde connaît, au moins de nom, le Seigneur des Anneaux. Les ilms en sont vus et revus, les livres lus et relus. Mais à part Gandalf, Gimli, Legolas, Aragorn, Frodon, Gollum -mon précieeeeuuuux !!!-, … le monde de Tolkien, pourtant si vaste et riche, reste peu connu. Nous ne ferons pas ici la propagande du Silmarillon qui, s’il paraît abscons, n’en est pas moins une délicieuse lecture, mais nous ouvrirons tout de même sur un sujet peu connu de cet univers : l’héraldique tolkienienne. Il est fait plusieurs fois mention d’armoiries dans les trois livres narrant l’aventure de la Communauté : l’Oeil de Barad-Dûr, la Main d’Isengard, le Cheval du Rohan, l’Arbre du Gondor, … Pour autant, ce n’est pas de ceux-ci dont nous pérorerons. En effet, ils se trouvent être très proches de l’héraldique européenne de notre monde, et un autre pan de cette héraldique virtuelle semble bien plus intéressante en terme d’imaginaire : celle des Elfes (ou Eldar chez Tolkien). Rares sont les occurrences de ces armoiries dans les écrits de l’auteur et la plus grande part (pour ne pas dire la totalité) de ce que nous en connaissons est contenu dans des notes, des lettres ou encore (et surtout) sur des enveloppes diverses. Car le grand écrivain était aussi un dessinateur émérite et il s’en donnait à cœur joie à ses heures perdues sur des chutes de papier, des journaux, etc… Sur ces étranges supports, Tolkien a inventé moult blasons des grands Eldar et de leurs Maisons. Il explique les règles de cette nouvelle héraldique dans une note :

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Donc en bref : les blasons des hommes ont la forme d’un losange, ceux des femmes un rond, les Maisons, elles, portent un carré. De plus, innovation intéressante, le rang de son possesseur est indiqué sur le blason lui-même par le nombre de « pointes » en touchant le bord. Ayant connaissance de ceci, penchons-nous sur les blasons de Lúthien Tinúviel, la plus belle des Eldar, tombée amoureuse de l’Homme Beren (leur histoire est contée dans le magni ique Lai de Leithian). Ou plutôt LES blasons, car elle est le seul personnage de l’univers de Tolkien à en porter deux, ce qui montre bien l’intérêt parBlason de Lúthien Tinúviel, Bodleain Library ticulier que l’auteur porte à ce personnage, inspiré de sa femme Edith. Cet emblème, comme presque tous ceux des Elfes, est tracé au compas, comme une rosace. Notons l’importance des motifs loraux, particulièrement les leurs blanches qui sont des niphredil, inventées par Tolkien et liées à la naissance de Lúthien. Conformément aux règles énoncées précédemment, les blasons sont circonscrits dans un rond et les quatre « pointes » (bien visibles dans le premier) marquent en effet le rang de princesse Doriath qui est sien. Ce blason nous permet remarquablement bien de relever les différences et ressemblances existantes entre notre héraldique européenne et l’héraldique eldarine (notablement identi iées par Margaret R. Purdy dans un article sur le sujet pour le journal Mythlore). Commençons par les ressemblances. Tout d’abord, la forme du blason diffère selon le sexe de son porteur (il s’agit souvent, en héraldique européenne, d’un écusson pour les hommes et d’un losange pour les femmes). Ensuite, les emblèmes sont formés d’éléments réels (ici : les leurs) et abstraits. En in, les armes sont souvent en lien avec l’étymologie du nom du porteur (des armes parlantes) ou par des événements de sa vie (comme les niphredil du blason de Lúthien). Mais venons-en aux différences. Ce qui saute tout d’abord aux yeux c’est la foisonnante et nuancée gamme de couleurs, bien loin des quatre émaux et deux métaux de notre héraldique. Cela est fortement lié à la technique de dessin de ces emblèmes : aux crayons et feutres de couleurs. De la même façon, la fameuse règle de contrariété des couleurs semble ne pas exister ici, mais seulement res-


pectée comme une tendance. Cet élément, couplé à la complexité accrue de ses armes, est sans doute révélateur de l’histoire de l’héraldique eldarine. En effet, la forte simplicité de l’héraldique européenne vient du fait qu’elle fut inventée notamment pour pouvoir reconnaître l’ennemi de l’ami sur un champ de bataille, où l’identi ication n’est pas toujours la plus aisée. Les armoiries se devaient ainsi d’être claires. La complexité des blasons des Eldar suggérerait une utilité purement esthétique (bien qu’il soit de notoriété publique que les Elfes aient de bons yeux). Autre différence, la symétrie. En effet, si les blasons européens mettent souvent en exergue la symétrie bilatérale, un des lancs du blason se répétant sur l’autre lanc (selon un axe vertical, diagonal ou horizontal), les emblèmes eldarins lui préfèrent la symétrie radiale, formant de magni iques rosaces. Pour inir, les Elfes ne transmettent pas leur blason à leurs descendants. Et chacun, hommes et femmes, se choisissent un nouveau symbole. Nous touchons ici du doigt la question de l’immortalité. Les Hommes ne peuvent l’atteindre que par leur descendance, et c’est pourquoi se transmettent, de génération en génération, armoiries et noms de famille. Or les Eldar, eux, sont tout à fait immortels, et il ne leur est nul besoin de cette symbolique victoire sur la Mort. Peu d’auteurs prennent la peine d’inventer pour leur monde de fantasy une héraldique aussi riche et, surtout, aussi originale. Tolkien y donne, comme dans toute son oeuvre, une grande place à l’esthétique, dessinant d’élégantes rosaces colorées. Cette harmonie visuelle entre parfaitement en résonnance avec la musicalité des sons de ses langues inventées et des mots choisis dans ses poèmes. A ce titre, il insiste d’ailleurs dans une de ses lettres sur la beauté du langage du blason, pour le plus grand plaisir des héraldistes. Raphaël Vaubourdolle



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