Place aux 1ères années ! Didier Rykner : une interview sans langue de bois Toujours plus d’infos : Polémique autour du Musée de l’histoire de France Décryptage des expos de la saison Quels cadeaux au pied du sapin de Noël ? Vision diachronique de la zoophilie dans l’art Grand quizz : quel edlien êtes-vous ? Balade culturelle de la Lorraine à la Corse en passant par Paris et Marseille...
Le grand retour de la FIAC ! Allez les arty bobos endimanchés ! Sortez vos plus grosses lunettes, vos chemises de bûcheron canadien, vos jeans troués retroussés, vos bottes en cuir, vos écharpes de maille tricotées, vos collants troués, vos dix colliers, vos serretêtes de mort, vos jupes informes et vos capes couleur cannelle ! C’est la FIAC, enfin ce fut la FIAC, les enfants ! Octobre 2010 : des camions stationnent devant le Grand Palais. Des cartons sont déballés. Des assistantes, tout droit sorties d’un magazine de mode, dévalent les escaliers en talons. Des ga-
leristes aux yeux cernés mais au look irréprochable se ruent dans la Grande Nef pour voir l’avancée des préparatifs de la Mecque parisienne de l’art contemporain. Le grand cru FIAC 2010 est arrivé. Et quelle belle année pour la FIAC ! Certains racontaient dans les salons feutrés qu’elle s’essoufflait, que Paris n’était plus un des grands centres de l’art contemporain. Les galeries présentes au Grand Palais ont pourtant su démontrer que les détracteurs avaient tort. L’inauguration, le jour de l’ouver-
Et bien plus encore ! ture de la FIAC, de la galerie Gagosian, installée dans un hôtel particulier luxueux près de l’avenue Matignon, dans le carré d’or des galeries parisiennes, est un parfait exemple de la place de Paris parmi les centres de la création actuelle. La ville arrive à tenir le cap derrière New York, Londres et Hong Kong, le trio gagnant du marché de l’Art. Le nombre impressionnant de visiteurs prouve encore une fois le succès grandissant de la FIAC au sein du paysage parisien. (Suite page 5…)