Douglas Gordon Independent from August 12, 1999 2011, lithographie, New York, Museum of Modern Art
© 2019 Digital image, the Museum of Modern Art New York / Scala Florence © Studio lost but found / Adagp, Paris, 2020
JOURNAL DU VISITEUR Immergez-vous dans une expérience du noir fascinante ! Poétique et sensorielle, l’exposition « Soleils noirs » vous offre une rencontre inédite avec 180 chefs-d’œuvre croisant les époques et les disciplines, entre peinture, mode, arts décoratifs, cinéma et installations. Des œuvres de Velázquez, Ribera, Delacroix, Courbet, Manet, Kandinsky, Matisse, Malévitch, Reinhardt, Hirst, Botticelli, Véronèse, Rodin, Soulages côtoient des pièces des créateurs Jeanne Lanvin et Yohji Yamamoto, ainsi que des œuvres de la Grèce ou de l’Égypte antiques. À la fois couleur de tous les commencements, de l’infini, de l’intemporel mais aussi celle de la mort et de l’ignorance, le noir suscite la crainte comme la fascination. Empreint d’une dimension sociale forte, symbole de puissance, couleur de l’élégance comme de l’austérité, il répond à des codes dont s’emparent la mode et les artistes. Il devient aussi la couleur emblématique de l’industrialisation des sociétés occidentales, du passé minier et de ses traces noires aux infinies nuances. Le noir est une page blanche pour les artistes. Ils en explorent l’immensité des possibilités plastiques et en révèlent la lumière et les couleurs infinies.
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L’ INTERVIEW DES COMMISSAIRES
Marie Lavandier conservatrice générale du patrimoine, directrice, musée du Louvre-Lens. Juliette Guépratte historienne de l’art, directrice de la stratégie - chargée de l’art contemporain, musée du Louvre-Lens. Luc Piralla conservateur du patrimoine, directeur adjoint, musée du Louvre–Lens.
Pouvez-vous revenir sur la genèse du projet ? Qu’est-ce-qui a motivé l’organisation de cette exposition au Louvre-Lens ? Marie Lavandier Le musée du Louvre-Lens a voulu cette exposition afin de rendre hommage au territoire dans lequel il s’inscrit : territoire de charbon, territoire où, il y a 300 ans, ont ouvert les trois premiers puits de mine du Pas-de-Calais. L’exposition « Soleils noirs » est inspirée de manière indirecte par le territoire, car le musée est partie prenante de son histoire. L’autre raison réside dans le fait que le noir est cette couleur de tous les paradoxes, qui a fasciné les artistes. Qu’est-ce que l’on peut faire avec cette couleur si difficile à mettre en œuvre ? Comment on s’en empare, en tant que peintre ? Le noir occupe une place majeure dans l’art à toutes les époques. Une autre raison, plus personnelle, est que j’ai travaillé sur le noir au cours de mes études, tout particulièrement sur les polyptyques de Pierre Soulages. J’ai très souvent rêvé de faire cette exposition au cours de ma vie.
M. L. Ce ne sont pas les seuls, il y a d’autres thèmes que nous avons écartés, comme le noir sexuel, difficile à articuler dans notre propos. Certains sujets ont été aussi laissés de côté, comme celui de l’éblouissement. Comment avez-vous travaillé à trois sur l’exposition ? M. L. C’est un exercice passionnant. Les sensibilités différentes des commissaires donnent une matière considérable à la fois poétique, scientifique, littéraire, historique et artistique. J. G. Oui c’est vrai, surtout que nous ne sommes pas spécialisés sur les mêmes périodes et nous n’avons pas la même formation. Le style de l’exposition nous représente bien tous les trois, avec une cohérence de bout en bout, alors que nous n’avons pas les mêmes goûts. Nous travaillons tous sur la globalité, mais nous avons nos spécialités, des thématiques que l’on a davantage pensées que d’autres et pour lesquelles nous avons écrit les textes. Pierre Soulages Peinture 202 x 453 cm, 29 juin 1979 1979, huile sur toile
© Centre Pompidou, MNAM-CCI, Dist. RMN-Grand Palais Philippe Migeat © Adagp, Paris, 2020
Comment avez-vous abordé ce sujet pour le Louvre-Lens ? M. L. Comment répondre à l’originalité de ce musée qui fait de l’histoire de l’art autrement ? Au-delà des habituelles monographies, il y a des manières de montrer l’histoire de l’art qui sont en train d’émerger. Je crois beaucoup aux expositions thématiques. Il y a déjà eu des expériences au musée avec « Les désastres de la Guerre » et plus récemment l’exposition « Amour ». Le noir est un sujet passionnant pour l’histoire de l’art. C’est un moyen de croiser les époques, les régions de productions, les techniques artistiques pour une expérience de l’art différente. Le noir est une couleur au symbolisme pluriel, de l’Antiquité à nos jours. Comment avez-vous conçu le parcours de l’exposition ? M. L. Plutôt que de faire un cours d’histoire de l’art, avec une approche chronologique, nous avons privilégié un plan thématique qui permet de raconter une histoire, de rentrer dans les univers du noir. Nous voulions d’abord toucher le visiteur par sa propre expérience du noir, à travers la nuit, l’orage ou la peur du noir que chacun d’entre nous a pu rencontrer dans sa vie à un moment ou un autre. Il y a donc une progression dans le propos qui part de l’expérience la plus commune, pour progresser vers les symboliques du noir, spirituelles d’abord et sociales ensuite, pour enfin opérer un retournement afin que le visiteur comprenne les enjeux plastiques de l’utilisation du noir, la couleur noire a été fondatrice de l’émergence des modernités et des avant-gardes artistiques au 20e siècle, les dernières salles leur sont consacrées. Juliette Guépratte Il est vrai que le sujet est immense, avec des champs disciplinaires très différents. Nous avons donc voulu montrer dans l’exposition une grande diversité de médiums : peinture, sculpture, installation, estampe... Il y a également de la mode, de la musique, de la littérature et des extraits de cinéma qui jalonnent l’exposition de manière puissante. Avez-vous dû faire des choix dans les sujets abordés ? J. G. Écrire une exposition est un exercice scientifique, mais dans lequel il y a une aussi une certaine forme de liberté. Nous avons renoncé à des sujets pour en choisir d’autres. Certains sujets importants auraient nécessité une exposition à eux seuls et ne sont donc pas traités, notamment la photographie ou l’estampe. De même que la question de la représentation des personnes à la couleur de peau noire qui n’a pas été traitée dans l’exposition pour ne pas générer de confusion. Ce sujet a d’ailleurs récemment fait l’objet d’une exposition au musée d’Orsay 1.
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Luc Piralla Je suis d’accord, il y a une véritable dynamique de commissariat. L’enjeu pour moi était de travailler un peu plus à étoffer ou à apporter des contrepoints dans l’exposition, comme le noir social, le luxe austère. Cette partie sur la misère noire n’était pas présente au début. L’enjeu du noir est aussi le contraire absolu du luxe au 19 e siècle. Cela permet de faire une transition dans le parcours de l’exposition. Comment avez-vous choisi les œuvres présentées ? M. L. Lorsque l’on parle du noir, on a immédiatement des œuvres qui nous viennent à l’esprit. Des œuvres que l’on croise dans les livres, lors de visites de musées. Les collègues spécialistes du musée du Louvre qui ont été sollicités pour les prêts nous ont fait des suggestions, donné des idées. Les œuvres sont choisies en fonction de ce que l’on veut raconter, mais le discours s’est aussi construit en fonction des œuvres. Les expositions que j’ai visitées ont aussi pu nourrir ou préciser le propos, comme l’exposition « Peindre la nuit » du Centre Pompidou Metz 2 . J’ai pu échanger aussi avec des artistes que j’aime beaucoup, comme Bernar Venet.
Qu’avez-vous voulu dire avec le titre de l’exposition : « Soleils noirs » ? M. L. Nous voulions un titre qui illustre la fascination exercée par le noir et les contradictions inhérentes à cette couleur (la vie/la mort, la lumière/l’absence de lumière). J. G. C’était mon titre préféré, je l’avoue. C’est un oxymore, une figure de style qui consiste à allier deux mots de sens contradictoires. Soleils noirs est aussi une combinaison dont se sont emparés de nombreux artistes ou la critique : citons Nerval, Baudelaire, mais aussi Barbara ou Damien Hirst 3. M. L. Et surtout c’est un titre qui ressemble à l’exposition, il est évocateur plus que raconteur. En raison de l’épidémie de Coronavirus, le musée a dû fermer ses portes quelques jours avant la fin de l’installation de l’exposition. Quels en ont été les impacts ? J. G. La semaine précédant le début du confinement, l’accrochage de l’exposition battait son plein, entre moments de grâce à la révélation des œuvres, et inquiétude. L’exposition que nous avions imaginée pendant trois années prenait enfin corps mais chaque semaine, en fonction des politiques de lutte contre l’épidémie développées par les pays prêteurs, certains prêts étaient annulés. À ce stade, une vingtaine d’œuvres n’étaient pas arrivées à Lens, pour n’avoir pas quitté Varsovie, Madrid ou New-York. Alors, chaque jour, nous révisions le parcours et la place des œuvres. « Soleils noirs » résistait, déjà : les œuvres s’alignaient pour former de nouvelles constellations. M. L. Le confinement est survenu alors que nous n’avions pas encore terminé le montage de l’exposition. Elle est restée là, aux trois-quarts installée, invisible du public, tout ce temps. Nous avons dû voiler certaines des œuvres pour protéger de la lumière les plus sensibles : ce fut un crève-cœur mais c’est aussi là notre métier. L’ouverture de « Soleils noirs » a dû être repoussée. Pendant toute cette période, nous avons travaillé – ou plutôt télétravaillé ! – pour que la vie de l’exposition soit la plus dense et la plus longue possible, notamment en négociant des prolongations de prêts afin d’ouvrir au-delà de la mi-juillet. Il s’est agi aussi de la faire vivre autrement : reportages TV, podcasts, réseaux sociaux. Car une exposition sans des gens pour la vivre, la voir, l’écouter n’a aucun sens. Le préfixe « ex » du mot exposition signifie bien sortir, aller vers !
L. P. Pendant la phase de conception de l’exposition, les rencontres avec les collègues d’autres musées ont permis d’étayer le propos sur certaines thématiques, d’agrémenter une structuration d’exposition. J. G. Et puis nous avons voulu montrer des artistes qui ne sont pas beaucoup présentés et que l’on associe moins au noir, comme Hartung ou Ribot. À cela s’ajoutent les œuvres qui ont été créées pour l’exposition, parce que les artistes ont été inspirés par le propos. C’est le cas notamment pour l’œuvre de Françoise Pétrovitch. Certaines œuvres ont-elles été difficiles à obtenir ? L. P. Lorsque l’on emprunte à des grandes institutions, il y a un travail préparatoire au prêt, particulièrement sur des expositions thématiques. M. L. La négociation des prêts est une phase importante, qui demande beaucoup de temps et surtout qui nécessite d’argumenter pour justifier le déplacement de l’œuvre pour l’exposition. Il n’a pas été possible d’obtenir des peintures de Georges de la Tour ou Caravage par exemple, mais des œuvres exceptionnelles et mythiques nous sont prêtées, comme la Croix [noire] de Malévitch (Centre Pompidou Musée national d’art moderne) ou La Dame au gant de Carolus-Duran (Paris, musée d’Orsay).
Françoise Petrovitch Île, 2019, encre sur papier, Paris Galerie Semiose © Françoise Pétrovitch, courtesy Sémiose, Paris / photo : Aurélien Mole © Adagp, Paris, 2020
1. « Le modèle noir de Géricault à Matisse » (26 mars - 21 juillet 2019) Paris, musée d’Orsay. 2. « Peindre la nuit » (13 octobre 2018 - 15 avril 2019) Metz, Centre Pompidou-Metz. 3. Damien Hirst, Black Sun, 2004, collection privée. La toile est recouverte de mouches agglomérées et de résines.
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« COUPS DE CŒUR » DES COMMISSAIRES
Le coup de cœur de Marie Lavandier
Le coup de cœur de Juliette Guépratte
Le coup de cœur de Luc Piralla
José de Ribera fait preuve ici d’une grande virtuosité pour faire émerger les formes du noir. Certains détails sont mis en lumière comme les mains de Platon, son regard intense, ainsi que les feuilles du livre. Mais c’est surtout le camaïeu de noirs qui fascine ici. Nous avons choisi d’exposer ce tableau à côté de l’Ultimate Painting no6 d’Ad Reinhardt pour montrer la puissance et le plaisir que procure le noir lorsqu’il est presque seul sur la toile.
C’est une œuvre extrêmement touchante car derrière ce signe il y a une humanité incroyable. Le signe n’est pas complètement géométrique et lorsque l’on regarde de près on voit les traces de pinceau de Malévitch. C’est une œuvre que j’aime énormément avec laquelle j’ai une histoire personnelle très forte. J’ai l’impression de la suivre.
J’aime beaucoup le 19e siècle et les peintres du noir. Ribot est un artiste attachant et fascinant. Ce n’est pas un peintre d’histoire, mais il va chercher une histoire méconnue de la Légende dorée, très peu représentée. C’est un véritable effort de la part de l’artiste. Il y a dans cette œuvre une zone noire comme un trou béant à l’intérieur même de la composition. C’est aussi l’un des enjeux de l’exposition de montrer la force du noir. Ce tableau va certainement marquer les visiteurs du Louvre-Lens.
Kasimir Malévitch Croix [noire] 1915, huile sur toile, Paris Centre Pompidou - Musée national d’art moderne
Théodule Ribot Saint Vincent 1867, huile sur toile, Lille Palais des Beaux-Arts
José de Ribera Portrait de Platon vers 1630, huile sur toile, Amiens, collection des musées de Picardie
© Centre Pompidou, MNAM-CCI, Dist. RMN-Grand Palais / Philippe Migeat
© RMN-Grand Palais / Philippe Bernard
© Musée de Picardie / Marc Jeanneteau
Je suis le Ténébreux, – le Veuf, – l’Inconsolé, Le Prince d’Aquitaine à la Tour abolie : Ma seule Étoile est morte, – Gérard de Nerval et mon luth constellé Extrait du poème El Desdichado, dans Les Chimères (1854) Porte le Soleil noir de la Mélancolie.
COMMISSAIRES
Visites guidées
Marie Lavandier conservatrice générale du patrimoine, directrice, musée du Louvre-Lens. Juliette Guépratte historienne de l’art, directrice de la stratégie chargée de l’art contemporain, musée du Louvre-Lens. Luc Piralla conservateur du patrimoine, directeur adjoint, musée du Louvre–Lens, assistés d’Alexandre Estaquet-Legrand, chargé de recherches, musée du Louvre-Lens. SCÉNOGR APHE
Mathis Boucher architecte scénographe, musée du Louvre-Lens
Exposition organisée avec le soutien exceptionnel du
Crédit Agricole Mutuel Nord de France, Grand Mécène de l’exposition et en partenariat avec ARGILE, couleurs de terre
VISITES ET ACTIVITÉS Repérages et médiation dans l’exposition
Repérages : tous les jours (à l’exception des 4 et 5 avril) à 10h45, 11h15, 11h45, 15h15, 15h45, 16h15 et 16h45 Présence des médiateurs : tous les jours de 10h30 à 12h et de 15h à 17h. Durée : 15 mn. Gratuit (hors droit d’entrée à l’exposition).
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Tous publics Visites guidées tous les jours, sauf le mardi, à 15h Durée : 1h Tarif : de 4 € à 6 € (hors droit d’entrée à l’exposition).
Le livret de visite enfants et familles
Le musée offre à ses jeunes visiteurs un livret ludique pour les accompagner dans leur découverte de l’exposition. Au fil des pages, des jeux et des questions d’observation pour aiguiser la curiosité et éduquer le regard ! Gratuit, disponible à l’entrée de l’exposition
À chaque âge son activité
Le Louvre-Lens vous propose des activités sur mesure où chacun peut apprivoiser l’exposition à sa manière et ce dès l’âge de 9 mois ! Visites accompagnées, ateliers, siestes, lectures à voix haute, Murder party, il y en a pour tous les goûts. Pour découvrir l’ensemble des activités proposées, consultez la programmation disponible à l’accueil du musée et sur louvrelens.fr ou contactez le 03 21 18 62 62
Rendez-vous à la médiathèque
L’équipe du musée vous accueille à la médiathèque pour des ateliers en autonomie ou pour des lectures d’albums jeunesses autour de la couleur noire. Vous pourrez également y découvrir une sélection d’ouvrages en lien avec l’exposition Soleils noirs. Gratuit, dans la limite des places disponibles
LES ENFANTS SONT A L’HONNEUR Le parcours enfants
ÉDITIONS Catalogue de l’exposition
Catalogue sous la direction de Marie Lavandier, Juliette Guépratte et Luc Piralla-Heng Vong. Coédition Lienart / Musée du Louvre-Lens 380 pages - environ 250 illustrations - 39 €
Livre jeunesse
Un album jeunesse est édité par le Louvre-Lens et les éditions L’Élan Vert. Textes et illustrations par Antoine Guilloppé. Dès 1 an / 10,90 €
PROGRAMMATION
Spectacles, rencontres, conférences et évènements participatifs mettent à l’honneur le noir sous toutes ses formes. Consultez la programmation sur louvrelens.fr ou contactez le 03 21 18 62 62
Découvrir en s’amusant toutes les nuances de l’exposition. Avec le parcours signalé en salle, les enfants percent les secrets de certains des chefsd’œuvre présentés en suivant le personnage guide… une araignée malicieuse ! Dès 7 ans
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LE PARCOURS DE L’EXPOSITION
Introduction Salle 5. Croire au noir Salle 6. Le noir rédempteur Salle 7. Les codes du noir Salle 8. La vie en noir
Salle 1. Dans le noir Salle 2. La nature noire Salle 3. Visions du noir : ombres et lumière Salle 4. Le mal noir
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6
5
Salle 9. Misère noire Salle 10. Noirs industriels Salle 11. Le noir pour le noir Salle 12. Outrenoirs
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Espace de médiation « La fabrique du noir »
2
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Introduction
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10
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11
12
Introduction
Salle 2
Salle 2
Salle 3
Salle 4
Dorothy Napangardi Salt on Mina Mina 2007, huile sur toile, Lyon Collection Musée des Confluences
Alexander Harrison La solitude 1893, huile sur toile, Paris musée d’Orsay, acquis en 1893
Gustave Courbet Le ruisseau du puits noir vers 1865, huile sur toile, Toulouse musée des Augustins
Émile Friant Ombres portées 1891, huile sur toile, Paris musée d’Orsay, acquis sur les arrérages d’une donation, 2007
Odilon Redon Le Corbeau 1882, fusain, craie noire et craie blanche sur papier, Musée des Beaux-Arts de Bordeaux dépôt du musée d’Orsay
© musée des Confluences / Pierre-Olivier Deschamps - Agence VU’
© RMN-Grand Palais musée d’Orsay Hervé Lewandowski
© Toulouse, musée des Augustins. Photo Daniel Martin
© Adagp, Paris, 2020
© RMN-Grand Palais (musée d’Orsay) Hervé Lewandowski
© Mairie de Bordeaux, musée de Bordeaux / photo Frédéric Deval
Salle 5
Salle 6
Salle 8
Salle 8
Salle 11
Égypte La déesse Isis, vers 100-200, grauwacke, marbre, Établissement public du château, du musée et du domaine national de Versailles - dépôt du Musée du Louvre, département des Antiquités grecques, étrusques et romaines
Hippolyte Flandrin Pietà 1842, Huile sur toile, Lyon Musée des Beaux-arts
Carolus-Duran La dame au gant 1869, huile sur toile, Paris musée d’Orsay
Jeanne-Marie Lanvin Robe Neptune Hiver 1926-1927, satin de soie, Paris, Palais Galliera - musée de la Mode de la Ville de Paris
Félix Vallotton Le feu d’artifice 1901, gravure sur bois, Paris, Bibliothèque nationale de France, Département des estampes et de la photographie
© Lyon MBA, Photo Alain Basset
© RMN-Grand Palais musée d’Orsay/ Hervé Lewandowski
© P. Joffre, C. Pignol / Galliera / Roger-Violleti
© BnF
© RMN-Grand Palais (musée du Louvre)/ Hervé Lewandowski
Directeur de publication : Marie Lavandier, directrice, musée du Louvre-Lens Responsable éditorial : Luc Piralla, directeur adjoint, musée du Louvre-Lens Conception : Ludovic Demathieu, chargé de projets de médiation et Gautier Verbeke, chef du service médiation, musée du Louvre-Lens Graphisme : Philippe Bretelle
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