Les Landes Républicaines n° 2288

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Forte mobilisation contre la réforme des retraites

RÉPUBLICAINES

LES LANDES

Le jeudi 9 Janvier, plus de 2.500 personnes ont manifesté dans les rues de Mont-de-Marsan. Le HEBDOMADAIRE DE LA FÉDÉRATION LANDAISE DU P.C.F. samedi 11 Janvier, ils étaient plus d’un millier à S.A.R.L. « LES LANDES RÉPUBLICAINES » défiler dans les rues dacquoises. 6-8 rue des Forgerons – BP34 Et ce même jour à Bayonne, ce sont 2 à 3.000 40001 MT DE MARSAN Cedex Tél. 05.58.46.41.41 Directeur de la publication : Alain BACHE personnes qui s’étaient donné rendez-vous, des e-mail : landes.rep@wanadoo.fr Site : http://pcf40.free.fr familles toutes générations confondues, de toutes Abonnement annuel 20€ Imprimé : L.R. MONT-DE-MARSAN professions des secteurs publics et privés avec C.P.N° 0621P11523 – N° 2288– Jeudi 16 Janvier 2020 pour la première fois depuis longtemps des manifestants CFDT bien identifiés qui exprimaient gagner moins à la retraite, c'est NON!, retraite à aussi le rejet de cette réforme de régression point on en veut pas !", appelle à élargir le sociale. Cortège très coloré et dynamique avec mouvement avec la poursuite de manifestations beaucoup de discussions, d'échanges, sur la unitaires. nécessité de défendre et développer le système solidaire de Sécurité Sociale pour une société de IL FAUT VRAIMENT S'Y METTRE TOUS solidarité véritable garantissant l'état social pour ENSEMBLE ET DANS L'UNITÉ LA PLUS tous, qui a fait ses preuves. LARGE POUR FAIRE CÉDER LE FRONT DES Le rejet est massif d'un système à points qui est le CASSEURS DE NOS CONQUIS SOCIAUX. contraire de la solidarité avec une pension incertaine et l'obligation de travailler plus longtemps pour avoir de quoi vivre à la retraite, ce qui fait la part belle aux fonds de pension privés comme l'américain Black Rock. U n t r a c t intersyndical CGT, FO, FSU, Solidaires, C F E C G C , Tête du cortège lors de la manifestation à Mont-de-Marsan "Travailler plus le Jeudi 9 Janvier 2020 longtemps pour

Non à la retraite Macron !

Signez la pétition contre la réforme des retraites lancée par les responsables des forces de gauche et écologistes et des représentants du monde syndical, associatif, culturel et politique. Mettons toute notre énergie pour la faire partager dans les jours qui viennent. Son succès permettrait à la mobilisation de franchir une nouvelle étape. Déjà plus de 150.000 personnes ont signé la pétition. Continuons la mobilisation jusqu’au retrait total de cette réforme !

SIGNER ET FAITES SIGNER

:

https://lapetitionretraite.fr/


Le mouvement social appelle à réhabiliter la politique La détermination du mouvement social actuel est d’autant plus forte qu’elle correspond à la volonté du capitalisme français d’assumer pleinement son choix néo et ultralibéral. Celui-ci a besoin impérativement de récupérer les centaines de milliards d’euros stérilisés d’après lui dans le système solidaire des retraites pour augmenter considérablement sa force de frappe sur les marchés financiers face à ses concurrents anglosaxons notamment. Ses difficultés à lever les capitaux nécessaires pour assurer sa maîtrise sur des sociétés comme Latécoère ou Photonis en est la triste illustration. Du syndical, mais pas que... Par sa puissance et le soutien qu’elle rencontre dans la population, la mobilisation sociale en cours confirme que les ressorts démocratiques de la société française sont profondément ancrés dans le monde associatif et syndical, dans les corps intermédiaires. Du mouvement des gilets jaunes à celui sur les retraites, il y a en France, contrairement à d’autres pays, conjugaison entre société civile et monde du travail. Où est la gauche ? En voulant jouer l’un contre l’autre, Emmanuel Macron n’a fait qu’attiser la contestation de sa politique et l’opposition entre néolibéralisme et démocratie. Emmanuel Macron veut imposer le néolibéralisme à la société française alors que celle-ci le rejette. Il s’appuie pour ce faire sur l’absence de rapport de forces politiques à gauche en faveur du monde du travail. Entre la toute société civile de Mélenchon et le quasi-abandon par les partis qui se réclament de gauche de débats et activités politiques dans le travail et les entreprises, la gauche et l’écologie politique sont aujourd’hui spectatrice du réveil du monde du travail et de la population. Même s’il part de loin, le PCF fait le choix de reconquérir l’entreprise, lieu stratégique de la lutte des classes, cœur nucléaire du système capitaliste. Partout le monde du travail se réveille

La montée de pouvoirs autoritaires ou de l’extrême-droite est parfaitement résistible. Le rejet de l’autoritarisme et des injustices traverse aujourd’hui toutes les luttes sur la planète. Les capacités de communication que permet le numérique, la soif d’humain et d’échanges qui traverse le mouvement actuel, le procès des suicides de France Télécom débouchant sur un jugement qui condamne le « Wall Street management », tout indique qu’une politisation des situations et des enjeux du travail et de l’entreprise est fortement attendue. Pour un renouveau de la politique Une réhabilitation de la politique ne s’opèrera pas tant que les questions du travail et du rapport capital/travail ne seront pas au cœur du débat. Or, les conditions peuvent aujourd’hui être créées pour que ce débat ait lieu tant sur le terrain de l’entreprise que sur les réseaux numériques. Faire rentrer le d ébat politique, les démarches citoyennes et la démocratie dans le travail et l’entreprise sont l’urgence politique que pose ce mouvement social. Le refus de tout recul social ou écologique qui prévaut désormais, appelle toutes les forces de gauches et écologiques à sortir des démarches nombrilistes ou identitaires et à bâtir une perspective concrète de progrès sans laquelle il ne sera pas possible de faire échec au duo/ duel Macron-Le Pen. Les communistes et leur parti en font leur priorité.

« La retraite à 60 ans pour tous, c’est possible ! » Denis Durand, responsable de la commission économique du PCF était récemment à Toulouse pour animer un débat sur les retraites. Interview. Pourquoi s’opposer à un système universel des retraites ? Le projet gouvernemental ne vise pas vraiment à établir un régime « universel ». Le système actuel l’est déjà, en ce sens qu’il en est venu à couvrir l’ensemble de la population. Le projet vise plutôt à instaurer un régime de base unique qui brisera les solidarités construites dans le système actuel et dans lequel chacun sera dans l’incertitude, quant au niveau de sa pension, puisqu’il dépendra de la valeur du point au moment du départ en retraite. Le but réel du gouvernement est de limiter les dépenses de retraites en bloquant leur part dans le PIB à 14%. Les gouvernements en auront les moyens en diminuant la valeur du point. Or, le nombre de retraités va augmenter. Le résultat sera une baisse générale des pensions, c’est une bonne raison de s’opposer au projet !

de la productivité. Aujourd’hui, sous l’effet des exigences de rentabilité du grand capital, les gains de productivité liés aux nouvelles technologies se traduisent par des mises au chômage. Orienter au contraire la gestion des entreprises vers la sécurisation de l’emploi et de la formation, en les y incitant par une modulation des cotisations sociales patronales et par une nouvelle sélectivité du crédit, les désintoxiquer de la finance, en les y incitant par un prélèvement sur leurs revenus financiers, améliorerait l’efficacité de l’économie, stimulerait la demande, permettrait de relever la part des salaires dans la valeur ajoutée et, partant, l’assiette des cotisations. Ce serait suffisant pour dégager les quelque 90 milliards d’euros de ressources Revenir à la retraite 60 ans pour supplémentaires qui permettraient tous, est-ce irréaliste ? pour tous un départ à 60 ans avec C’est réaliste à condition de mettre en 75% du salaire des dix dernières place un nouveau type de croissance années. Le système actuel peut-il se pérenniser avec un équilibre des comptes ? Il n’y a pas d’urgence à réformer le système pour des raisons d’équilibre financier. Le déficit projeté à l’horizon 2025 est faible en comparaison de la masse des dépenses. La vraie urgence, en matière de retraites comme en matière de santé et en matière de services publics, est de dégager davantage de ressources pour répondre à des besoins croissants : nombre de retraités, prise en compte de la pénibilité, fin des discriminations à l’égard des femmes, nouvelle conception du rôle des séniors dans la société… C’est tout le contraire de ce que veut faire Emmanuel Macron.


POINT DE VUE SUR LA REFORME DES RETRAITES

Cette contribution s’inscrit dans le cadre du débat sur la réforme des retraites, notamment à partir de la tribune de Laurent MELITO, sociologue, parue dans l’Humanité du mardi 24 décembre. Je partage pleinement son questionnement sur l’alternative : - Est-il possible de déplacer la ligne de crêtes du rapport de forces par la négociation ? - Sinon, est il envisageable de prendre le pouvoir et si oui, comment ? Il devient urgent que le parti s’atèle à la tâche d’apporter la réponse aux questions posées. Le temps presse car la problématique du projet de réforme des retraites, MACRON – DELEVOYE constitue un réel changement de société et a une dimension sociétale. Il y a urgence car la bataille en cours à besoin d’avoir un espoir sur une vision d’avenir politique lisible, crédible, audible et réaliste. Aujourd’hui, seul le PCF, de par son histoire et son implication dans la réalisation de la Sécurité sociale, peut être le pivot du rassemblement des forces de gauche. De ce fait, il se doit d’être à la hauteur de la tâche et d’être initiateur de cette vision. La réponse à la 1ière question est NON. Pourquoi non ?? Après 18 mois de consultation sans jamais avoir entrouvert une possible négociation, PHILLIPE annonce un projet identique aux grandes lignes du départ du projet avec toujours les mêmes points non négociables. Est-il possible de croire qu’il soit possible de déplacer la ligne de crêtes du rapport de forces ?? Avec les luttes importantes engagées depuis le 5 décembre, PHILLIPE se permet de se dispenser du soutien de la CFDT. Est-il possible de croire qu’il soit possible de déplacer la ligne de crêtes du rapport de forces ?? Est-il possible de croire que MACRON soit en capacité d’accorder la moindre reconnaissance au dialogue social quand il oblige et impose à sa majorité parlementaire de soutenir sans états d’âme ses choix politiques, économiques et sociaux ?? Sans états d’âme, le parti doit répondre publiquement un NON franc et massif. Dans le même temps, le parti doit déclarer publiquement un OUI à la possibilité de prendre le pouvoir. OUI, c’est envisageable et ça l’est d’autant plus que la politique de MACRON c’est la marche forcée vers la dictature. Le Monde du travail, le Peuple de France ne peut ni ne doit perdre cette bataille. Certes, ça relève de la responsabilité de chaque citoyenne et citoyen mais il relève de la responsabilité des organisations politiques de montrer qu’elles sont capables d’offrir une perspective politique à leurs revendications salariales et sociales mais aussi à leurs aspirations à plus de démocratie. Pour permettre de favoriser ce rassemblement des forces de gauche, le parti a des appuis incontestables et irréfutables. Notre Constitution, la déclaration de l’OIT de 1944, appelée Déclaration de

Philadelphie, la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de l’ONU de 1948, les Pactes internationaux sur les droits civils, politiques, économiques, sociaux et culturels de 1966, la résolution de l’ONU de septembre 2015 intitulée « Transformer le monde » à l’objectif de 2030. Même le préambule et les objectifs fixés lors de la création de ce qui s’appelle aujourd’hui l’UE, permet de remplacer tous les traités adoptés depuis. Un seul exemple : l’UE devait améliorer les conditions de vie et de travail des peuples et, aujourd‘hui, le constat est que tous les peuples connaissent l’austérité et la pauvreté. Voilà ce qui est au cœur des luttes avec tout ce cela comporte de sacrifices pour tous ces gens qui luttent pour le Bien commun de toutes les personnes qui aspirent à vivre dignement des fruits de leur travail. Voilà ce qu’il n’est pas possible de perdre. Voilà pourquoi l’enjeu c’est lutter jusqu’à la victoire. Jean LAPEYRE

Pouvoir d’achat, ça va encore taper au portefeuille

Ce début d’année a apporté son lot de tarifs en hausse alors que, du côté des salaires, ça stagne. Il n’y a pas eu de coup de pouce sur le salaire minimum. Pour les plus de 1,6 million de Français payés au Smic, la hausse est basée sur l’inflation, soit 1,2% (contre 1,5% en 2019), avec donc un Smic mensuel brut à 1.539,42 euros (1.219 euros net mensuels). À peine 15 euros supplémentaires par mois. Du côté dépenses, ça va taper le portefeuille. Les frais bancaires vont largement augmenter. Un rattrapage du gel que le gouvernement avait arraché aux banques pendant la crise des gilets jaunes. Parmi les hausses de tarifs : +4% pour le retour à la banque d’une lettre non réceptionnée (25,40€) ; +4,8% pour l’envoi d’un chéquier ; +4% encore pour un virement bancaire réalisé en agence. Pour ceux qui fument encore, une nouvelle hausse dissuasive pour arriver au paquet à 10€ fin 2020 est intervenue le 1er Janvier : 10 centimes de plus. En moyenne, un paquet coûte 9,20 euros. Les assurances automobiles et habitation coûtent un peu plus chères depuis le 1er Janvier : 1 à 2% en moyenne, a calculé le cabinet spécialisé Facts & Figures. Sur les routes aussi l’addition va être plus élevée en 2020. Cette fois la hausse interviendra le 1er Février : +0,85% aux péages des autoroutes. Le prix du timbre, lui, a fait un bond de 10%. Il faut désormais débourser 1,16 euro pour le timbre rouge, contre 1,05 euro en 2019. le timbre vert, lui, est passé à 0,97 euros (contre 0,88 euros). La hausse est justifiée, selon la direction de la Poste, par une baisse historique du volume transporté en 2018.


Jean-Louis LEMOIGNE nous a quittés

Ainsi, "Le garot du silence" enserre désormais le vie de Jean-Louis Lemoigne qui s'est éteint samedi 11 janvier 2020 à l'EHPAD de Hossegor où l'avait conduit son état de santé trop dégradé. Il avait d'ailleurs joué cette magnifique pièce de théâtre pour la dernière fois le 20 février 2016 à Labenne avec un courage et un engagement extraordinaire malgré la maladie qui l'affectait déjà. Militant expérimenté, il avait milité entre autres au PCF d'Arcachon, il avait rejoint notre section communiste dans le courant des années 2005 en s'établissant à Soorts-Hossegor avec Christiane sa compagne. En 2009 il était élu au comité de section puis au secrétariat comme trésorier, poste qu'il a tenu jusqu'au bout de ses forces en 2017. Comédien, musicien, poète, Jean-Louis était un intellectuel passionné et un communiste engagé avec toutes et tous ses camarades. Humaniste avant tout, il se mettait à notre portée, apportant son expérience dans le respect de chacun -e. Né le 11 août 1941 à Paris 13ème, il avait aussi été un appelé du contingent pendant la guerre d'Algérie, thème du "Garot du silence", qui l'avait sans doute marqué dans sa chair et son esprit. Dans ces moments de luttes sociales et politiques intenses, ayons une pensée pour Jean-Louis Lemoigne qui rejoint, par ce qu'il était et faisait, toutes celles et ceux qui marquent de leur empreinte notre histoire et ce que nous sommes aujourd'hui. A sa fille comme à ses amis et ses proches et à Christiane, la compagne fidèle et dévouée jusqu'au bout de sa vie, la Fédération des Landes du Parti Communiste Français adresse ses plus sincères condoléances.

SOUSCRIPTION EXCEPTIONNELLE pour que vive la démocratie Pour mener le combat politique, nous avons besoin de moyens financiers. Aujourd’hui, nous savons la situation compliquée pour toutes et tous, malgré cela nous avons besoin de vous pour mener le combat politique des ressources financières. C’est pour cela que nous vous sollicitons. Votre don nous aidera à construire une autre société pour les générations futures. D’avance, merci !

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LE COÛT DE CARLOS

https://www.youtube.com/watch?v=7vLgr8zDWkY L’argent c’est des pépettes des billets des biftons/ Des livrets des mandats des sicav’ des actions/ C’est du fric d’la mitraill’ du liquide tous ces ronds/ C’est du flouz des dollars des roupies des millions/ Y’a qu’le pognon!... J’ai un av’nir calamiteux j’suis licencié d’l’A.N.P.E/ J’ai les huissiers sur le palier des tonnes de factures impayées/ J’suis endetté j’ai plus d’argent pour le loyer/ J’ai plus d’famille j’ai que l’suicide même pas au gaz on m’l’a coupé... Extrait de la chanson "l'argent" par le groupe «Chanson Plus Bifluorée» paroles de Vincent Roca (humoriste, écrivain et chroniqueur français, né à Bregenz en Autriche le 17/05/1950), musique de Sylvain Richardot (né en 1959, à Aix en Provence). Le «bâtisseur de l'alliance Renault-Nissan» fait l’objet de beaucoup de publicité depuis son évasion du 31 décembre 2019. Rendez-vous compte ! Réussir à fausser compagnie au Japon, alors qu’il était, selon ses avocats, «assujetti à résidence et à des contrôles stricts tant dans ses déplacements que dans ses échanges avec autrui». Pourquoi cette affaire judiciaire au Japon ? Sans doute une broutille pour ce «cher» Carlos Ghosn (né le 9 mars 1954 à Porto Velho au Brésil), abonné des conseils d’administration d’entreprises aux inextricables ramifications financières, comme à l’Élysée et autres lieux de pouvoir où les conflits d’intérêts sont monnaie courante. Le bureau des procureurs japonais reproche d’avoir fait couvrir par Nissan des pertes estimées à 1,85 milliard de yens (14,5 millions d’euros) sur des «investissements personnels» au moment de la crise financière d’octobre 2008. Ces «investissements» sont probablement de vraies dépenses au profit de Carlos Ghosn et forcément au détriment de l’entreprise Nissan. Pour résoudre ce problème financier, Carlos Ghosn aurait obtenu qu’un ami d’Arabie saoudite se porte garant et aurait donc effectué des virements d’un montant équivalent sur le compte du cher Carlos, depuis un compte d’une filiale de Nissan. Comme rien n’arrête le roi de la valse nuptiale en la Galerie des Glaces de Versailles, «investissement personnel» au profit cette fois de Renault-France, il flotterait aussi un parfum de «minoration illégale de revenus» et très probablement, d’optimisations fiscales et (dé)placements des richesses nationales dans les paradis ...doux...doux...doux (pub !) à l’impôt. Avec nos salaires minables d’honnêtes travailleurs et nos retraites ! (qui parait-il sont un coût), nous n’avons pas idée de l’ampleur «des investissements» en carambouilles capitalistes des Ghosn et toute la clique multimillionnaire (en euros) qui patauge dans «les affaires»… sauf, lors des licenciements massifs planifiés dans les sphères patronales. Pour sa part, Carlos Ghosn s’est autorisé à faire licencier des centaines de milliers de salariés, sans autre forme de procès. Les salariés et ex salariés licenciés de GM&S lui ont écrit en lui rappelant qu'il était attendu en France pour le procès qu'ils intentent contre Peugeot et Renault. Pour des salariés de Renault, si la chute d'un patron de ce niveau relève de l'inattendu, d'autres font le point sur leur situation personnelle, en rappelant simplement : «Nous on travaille dur, on paye des impôts, on paye tout, on ne vole pas l'État». Mès lou Carlos é lous aoutes d’aquère espèci, s’èn fóten (Mais Carlos et les autres de cette espèce s’en foutent). Roger La Mougne


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