Les Landes Républicaines N° 2 419

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L’ambition

des communistes pour les élections sénatoriales 2023

Le 24 septembre prochain, la moitié des départements français verront le renouvellement de leurs sénateurs. Notre départementestconcerné.

Lors de sa première réunion d’après-congrès, le conseil national du PCF a affirmé ses ambitions politiques et a adopté une déclaration(voir ci-dessous). Lors decemême conseil national a été mis en place un nouvel exécutif qui aura en charge d’animer la vie de notre organisation sur l’ensemble du territoire durantcesprochainesannées.

Le renouvellement par moitié du Sénat se déroulera le 24 septembre prochain. Ces élections concernent les départements 37 à 66, les départements d’Ile-de-France, des collectivités d’Outre-mer et enfin des sièges de sénatrices et sénateurs représentant les Français-esétabli-eshorsdeFrance.

Tous les conseils municipaux de ces départements et de ces collectivités sont convoqués le 9 juin prochain pour désigner le collège électoral.

Cette élection sénatoriale au suffrage universel indirect est rarement placée sous les projecteurs de l’actualité. La discrétion est de mise et l’idée d’une élection de second plan est savamment entretenue.

Le Sénat est pourtant l’une des deux chambres du Parlement et son poids dans la vie institutionnelle et politique du pays est important et s’est même renforcé dans le cadre d’un affaiblissement du Parlement, dont l’Assemblée nationale est la première à pâtir.

Le Sénat, comme l’Assemblée nationale, votent la loi et nos concitoyennes et concitoyens l’ont bien constaté à l’occasion du débat parlementaire sur la réforme des retraites.

Le vote de cette loi par la majorité de droite de l’hémicycle du Palais du Luxembourg a permis au pouvoir de se prévaloir d’une légitimité démocratique.

Le poids du Sénat dans le parcours législatif est important. 64 % des amendements adoptés au Sénat lors de la dernière année parlementaire ont été repris contre 58 % en 2020-2021 et 45 % en 2019- 2020.

L’impact politique du Sénat sur le travail législatif et donc de la droite sénatoriale est évident. C’est un appui important pour les objectifs libéraux d’Emmanuel Macron.

Si malgré tout l’Assemblée nationale détient le «dernier mot» pour les lois dites ordinaires, l’accord

entre les deux assemblées est nécessaire pour les lois constitutionnelles et les lois organiques concernant le Sénat.

Aussi le Sénat, par son influence dans le débat législatif quotidien et par son pouvoir de blocage en matière constitutionnelle, constitue un véritable verrou garantissant pour les auteurs de la Constitution de la Ve République une « stabilité » face aux choix d’une Assemblée nationale qui serait trop dépendante des évolutions politiques du moment.

Au-delà de la nécessaire réforme constitutionnelle qui doit poser la question de la représentativité du Parlement dans son ensemble, de ses pouvoirs, de son rôle et tout particulièrement d’une nécessaire réflexion sur l'avenir du Sénat, il apparaît de la plusgrandeimportance politiquederenforcerle groupe communiste, républicain, citoyen et écologiste du Sénat lors du prochain renouvellement.

L’activité législative du groupe CRCE, ses interventions lors de chaque débat, ses nombreux amendements, relais des préoccupations populaires, sont reconnus et remarqués. Notre groupe fait entrer une voix différente au Sénat, celle de la remise en cause de l’ordre libéral, la voix de celles et ceux qui luttent pour leurs droits,leursconditionsdetravail,leurslibertés. Le groupe CRCE est une force d’opposition à la politique antisociale du pouvoir actuel, mais il accompagne cette opposition inflexible d’une force de propositions pour aider à construire l’alternative. Le groupe CRCE mène également une action de contrôle importante de l’action du pouvoir exécutif La commission d'enquête sur l’influence des cabinets de conseil sur la vie publique fut créée à son initiative.

Le rapport présenté par sa présidente, Eliane Assassi, a retenti comme un coup de tonnerre et a permis l’adoption d’une proposition de loi par le Sénat qui vise à mettre fin au recours exponentiel à ces officines et à renforcer leurs obligations déontologiques pour en finir avec l’opacité qui règne.

Aujourd’hui, le groupe CRCE a obtenu la mise en place d’une commissiond’enquête sur la pénurie de médicaments, qui mène un travail déterminé pour souligner en particulier le rôle détestable de l’industrie pharmaceutique accompagnée par le

S.A.R.L. « LES LANDES RÉPUBLICAINES » 6-8 rue des Forgerons – BP34 40001 MT DE MARSAN Cedex Tél. 05.58.46.41.41 Directeur de la publication : Alain BACHE e-mail : landes.rep@wanadoo.fr Site : http://pcf40.free.fr Abonnement annuel 25€ Imprimé : L.R. MONT-DE-MARSAN C.P.N° 0621P11523 – N° 2419 – Jeudi 11 mai 2023 HEBDOMADAIRE DE
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LA FÉDÉRATION LANDAISE DU P.C.F.
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gouvernement dans sa quête du profit optimal. Le Sénat, en vertu de l'article 24 de la Constitution, « assure la représentation des collectivités territoriales de la République ».

Si cet article définit de fait le mode de scrutin sénatorial, il oriente aussi le travail du Sénat vers les collectivités et leurs élu es.

Dans le cadre de nombreuses discussions qui s’y déroulent sur le sujet, le groupe CRCE porte le combat pour le respect d’une décentralisation au service des citoyennes et des citoyens, fondée sur le service public en opposition à la décentralisation libérale menée depuis des années et qui porte la mise en concurrence des territoires, la privatisation, en accompagnant la désintégration progressive des services publics

La question des moyens est cruciale. Les coupes claires successives pour l’action publique au service de l'intérêt général ne sont plus acceptables.

La décentralisation ne peut être le moyen pour l’État de se défausser de ses responsabilités en transférant l’austérité vers les collectivités. La concurrence affaiblit la République. Mettre en cause les services publics, prôner parfois leur disparition est un danger mortel pour la cohésion du pays. La décentralisation, c’est aussi une garantie démocratique pour la maitrise publique et le développement des services publics.

Avec un groupe CRCE renforcé, c’est bien une conception profondément progressiste de la décentralisation qui sera défendue avec plus d’énergie encore. Renforcer le groupe CRCE, c’est donc garantir la présence d’élu-es au Sénat qui bousculent le débat, portent des projets transformateurs et mettent en évidence lesmauvaiscoupsdupouvoir.

Notre groupe compte 15 membres. 11 sont renouvelables. L’enjeu politique est donc clair : le maintien et le renforcement de notre groupe L’ensemble des communistes sont invitées à se mobiliser pour mettre en œuvre cet objectif, dans le cadre de listes de rassemblement regroupant différents partis ou personnalités des départements concernés, pour gagner des sénatrices et des sénateurs communistes ou acquis-es à l’alternative antilibérale.

Sur tout le territoire national, en métropole comme dans les Outre-mer, notre parti met tout en œuvre pour assurer ce renforcement, marquer des points face au pouvoir autoritaire et dogmatique du président de la République et contribuer à l’affaiblissement de la droite, du gouvernement et de l’extrême droite.

Nous voulons nous renforcer et renforcer l’opposition de gauche au Sénat ; pour cela nous construisons partout des listes de rassemblement correspondant à ce double objectif. Dans tous les départements, les communistes désignent des candidat-es ou

chef les de file qui conduiront des listes ou qui participeront à des listes sur un projet politique marqué par les propositions du PCF et de ses parlementaires.■

Retraite à 64 ans : Le Conseil constitutionnel refuse une nouvelle fois le recours au peuple

La loi reculant l’âge de départ à la retraite à 64 ans a été promulguée par Emmanuel Macron après une série de coups de force contre la démocratie. Pourtant, l’opposition d’une très large majorité du peuple est toujours là, la mobilisation est toujours à un niveau exceptionnel, comme l’ont souligné les manifestations du 1er mai.

L’unité syndicale perdure et s’est fixée de nouveaux objectifs d’actions dont une nouvelle journée nationale de mobilisation le 6 juin prochain. Emmanuel Macron s’enferme dans son obstination. Il refuse de stopper l’application de cette réforme injuste et arbitraire.

Dès l’annonce du projet de loi, l’appel au référendum fut lancé. Le Chef de l’Etat a toujours écarté cet acte démocratique majeur.

253 parlementaires ont donc décidé de soumettre au Conseil Constitutionnel une première demande de référendum d’initiative partagée. Celui-ci a opté pour une interprétation : considérer que la proposition de loi engageant la procédure référendaire n’avait pas de caractère nominatif. De nombreux professeurs de droit avaient considéré que ce caractère nominatif existait pourtant bel et bien.

Le Conseil Constitutionnel a fait un choix politique en refusant le recours au peuple.

Les 253 parlementaires, pressentant cette décision, ont, le 13 avril dernier, déposé une nouvelle demande de RIP. Un article supplémentaire a été adjoint levant tout doute sur la recevabilité.

LeConseilConstitutionnelvientdeconfirmerle caractèrepolitiquedesonattitudeenrefusant à nouveauleréférendum.

Cela pose de toute évidence une question démocratiquegrave.

Une interprétation de la Constitution par des « sages », dont la légitimité démocratique n’est pas clairement assise, peut-elle se dresser, seule, face à une inspiration populaire profonde, relayée par un nombre significatif de parlementaires émanant de groupes d’une grande diversité ?

Les sénatrices et sénateurs du groupe CRCE ne prennent pas acte de cette décision politiquement et juridiquement contestable et demandent à Emmanuel Macron de décider d’un référendum en vertu de l’article 11 de la Constitution.

En tout état de cause, les sénatrices et sénateurs du groupe CRCE s’associent à toutes les initiatives en faveur de l’abrogation du recul de l’âge de départ, abrogation portée par la proposition de loi déposée par le groupe LIOT à l’Assemblée nationale et débattue le 8 juinprochain.■

La petite histoire du siège du PCF – 14

La terrasse

Depuis le sixième étage, après avoir emprunté un grand escalier en colimaçon, la porte franchie, sur notre gauche, apparaît une vue sur Paris qui n’offre qu’un champ visuel restreint. Poursuivons, et devant nous le Sacré-Cœur, cette « verrue versaillaise qui insulte la mémoire de la Commune de Paris », comme l’a dit la communarde Nathalie Le Mel qui fut déportée en Calédonie avec Louise Michel. À droite, trois ruches installées depuis 2016, qui peuvent compter jusqu’à 60.000 abeilles. Elles surplombent l’un des patiosdu restaurant.

La terrasse est occupée par deux blocs de béton conçus en gradins inclinés qui abritent les tours d’air conditionné, reliées par une marquise à l’intérieur de laquelle passent les gaines ; de cette façon les tours ne sont pas visibles de la rue.

Sur l’arrière du bâtiment nous pouvons voir les deux tours de circulation verticale, ascenseur et escalier de secours, de même que le jardin intérieur circulaire avec, derrière lui, « la cité rouge », cité HBM (Habitation à loyer bon marché) construite entre 1924 et 1929 et baptisée ainsi pour la couleur de ses briques.

Nous découvrons aussi le mur de cette cité qui jouxte le bâtiment du PCF avec ses ouvertures appelées « jours de souffrance » qui lui donnent l’air d’un mur de prison. La réglementation imposait qu’elles soient bouchées, mais Oscar Niemeyer y a placé des panneaux translucides qui laissent passer la lumière tout en conservant la discrétion. En nous dirigeant vers la gauche nous prenons pleine tête un panorama exceptionnel sur Paris et au loin les collines qui l’entourent, dont le Mont-Valérien. Tous les monuments de la capitale sont là, ou presque.

Une fois fait ce tour d’horizon, jetons un œil en direction de la place du Colonel-Fabien et partons pour un voyage dans le temps.

Le boulevard de La Villette marquait la limite de Paris jusqu’en 1860 et là, au bas de ce qui est aujourd’hui l’avenue Mathurin, se dressait une arène dans laquelle, de 1781 à 1850, combattaient des animaux, en particulier des taureaux. Ce lieu pris donc le nom de Place du Combat du Taureau, qui donna le nom de Combat à la barrière d’octroi, au 76e quartier de Paris en 1860 et à la place en 1904. Le 7 juillet 1945 la place prend le nom de Place du Colonel Fabien, jeune communiste du quartier Combat, héros de la Résistance. Il s’appelait Pierre Georges, preux de France, comme le titra l’Humanité du 30 décembre 1944.

À dix-sept ans il veut s’engager dans les brigades internationales pour aller combattre en Espagne. Trop jeune il falsifie sa carte d’identité. En Espagne, il suit une formation militaire ; il est lieutenant en 1938 quand, gravement blessé, il doit rentrer en France. Il milite à nouveau et, en 1939, il est interné pour activité communiste. En 1940 il s’évade lors d’un transfert. En 1941 il devient commissaire militaire de l’Organisation spéciale (OS) chargé de monter le premier groupe armé de la Résistance. Le 21 août, sur le quai du métro Barbès, sous le pseudonyme de « Frédo », il tue un officier de la marine allemande. En mars 1942, l’OS devient les FTP. Sous le pseudonyme de « Capitaine Henri », il met sur pied les premiers maquis FTP dans le Doubs. En juillet, blessé à la tête, il échappe à ses attaquants. De nouveau arrêté en novembre, il est torturé, condamné à mort et transféré au

Fort de Romainville pour être déporté.

En 1943 il réussit une nouvelle fois à s’évader et circule sous le pseudonyme d’« Albert ». Puis, en soutane, sous le nom de « Paul Grandjean » comme prêtre.

En 1944, sous le nom de Colonel Fabien, il participe à la libération de Paris comme responsable des FTP de la région sud de l’Île-de-France. Constitue une brigade, « la brigade Fabien », et avec des FFI rejoint la 1re armée de De Lattre de Tassigny connue sous le nom de « Rhin et Danube ».

Le 27 décembre 1944, à l’âge de vingt-cinq ans, il est tué par l’explosion d’une mine. Les circonstances de sa mort restent une question. Un livre a été écrit intitulé Qui a tué Fabien ?■

Gérard Pellois

Un plan vélo petit bras

LA MULETA DE L'IMMIGRATION

Le gouvernement vient (enfin) de dévoiler le contenu de son plan vélo. Et malheureusement le contenu est bien loin du contenu nécessaire. Il est beaucoup trop « petit bras ».

La pratique du vélo augmente très fortement, et c’est une excellente chose, tant pour le climat que pour la santé publique. Mais la France est très en retard en matière d’aménagements cyclables.

Pour répondre aux demandes de financements des collectivités, il faudrait un milliard d’euros par an de budget de l’État, quatre fois plus que les 250 millions par an annoncés par le gouvernement. On est loin du compte.

Le gouvernement annonce mettre la priorité sur les villes moyennes et les territoires ruraux. Mais ces villes et territoires sont justement ceux qui ont beaucoup de mal à engager des politiques cyclables car le gouvernement leur impose de financer 30% du coût des aménagements, soit la part imposée par l’État aux maîtres d’ouvrages. Or beaucoup d’entre elles n’ont pas les moyens de financer cette part. Pour vraiment donner la priorité à ces territoires, il faudrait réformer le Code Général des Collectivités Locales et permettre pour les investissements vélo de réduire cette part à 10%, voire mieux : à 0%. Nous l’avons proposé au gouvernement, nous attendons sa réponse. S’il continue à faire la sourde oreille, le développement des pistes cyclables restera très inégalitaire et les villes moyennes et territoires ruraux seront toujours plus à la traine. Enfin, comment imaginer une politique publique ambitieuse avec aussi peu de personnes pour l’impulser. Il faut créer une Agence Nationale du Vélo avec plusieurs dizaines d’agents.■

FêtedesPins2023

Les bons de soutien disponibles

Les voilà arrivés et disponibles dans les sections. N’hésitez pas à les demander pour les placer le plus massivement possible. Un bon moyen également d’inviter le plus largement possible à participer à la fête départementale du PCF, la Fête des Pins, les 8 et 9 juillet 2023 au Parc de la Nature à TARNOS.■

On la trouvait plutôt jolie, Lily/ Elle arrivait des Somalies, Lily/ Dans un bateau plein d'émigrés/ Qui venaient tous de leur plein gré/ Vider les poubelles à Paris...Elle croyait qu'on était égaux, Lily/ Au pays d'Voltaire et d'Hugo, Lily/ Mais, pour Debussy, en revanche/ Il faut deux noires pour une blanche/ Ça fait un sacré distinguo...Elle aimait tant la liberté, Lily/ Elle rêvait de fraternité, Lily/ Un hôtelier, rue Secrétan/ Lui a précisé, en arrivant/ Qu'on ne recevait que des Blancs...... Mais, dans ton combat quotidien, Lily/ Tu connaîtras un type bien, Lily/ Et l'enfant qui naîtra, un jour/ Aura la couleur de l'amour/ Contre laquelle on ne peut rien. Extrait de «Lily» interprétée en 1977 par Pierre Perret (auteur compositeur interprète, né le 06/07/1934 à Castelsarrasin). Par opposition au «droit du sang» qui porte un privilège inégalitaire, le “double droit du sol” garantit les même droits à tout enfant né en France ou à l'étranger dont au moins un des parents est Français, comme à tout enfant né en France de deux parents apatrides. L'agité provocateur ministre de l'intérieur, cible Mayotte (archipel de l'océan Indien situé entre Madagascar et la côte du Mozambique, département et région française, même si sa culture est plus proche de celle des îles Comores voisines), dans la mise en scène de sa lutte contre l’immigrationparce que le terrain s’y prête et que la question de l’immigration y sature le débat public depuis quinze à vingt ans. Il s’agit par ailleurs d’enjeux électoraux, de marquer des points face au RN qui est arrivé en tête au second tour de la présidentielle. Gérald Darmanin (né le 11/10/1982 à Valenciennes) est dans son élément avec sa double casquette de ministre de l’Intérieur et des Outre-mer. Lorsqu’il annonce une nouvelle révision du droit du sol à Mayotte, il sait que cela va être accepté par la population. Le gouvernement y avait déjà mené une réforme du droit du sol en 2018 qui posait la condition suivante: pour qu’un enfant né à Mayotte puisse obtenir la nationalité française à l’âge adulte, il faut au minimum qu’un de ses parents soit en situation régulière en France depuis au moins trois mois avant sa naissance. Le projet de révision veut porter ce délai à un an ce qui rendrait plus incertaine la naturalisation de nombreux jeunes nés à Mayotte de parents étrangers. Ces mesures relèvent du durcissement politique, mais n’ont aucun effet sur les réalités, sauf à «détricoter» un des fondements de la République et de la Révolution française. L'égalité ne passe pas par le privilège de la naissance comme ce fut le cas pendant les siècles de la monarchie, mais par la fraternité républicaine, la solidarité et la justice sociale pour toutes et tous sans discrimination d'origine, de sexe, de croyance ou de choix politique et philosophique. Selon l'INSEE (institut national de la statistique et des études économiques), on compte près de 7 millions d'immigrés en France dont 4,5 millions d'étrangers et 2,5 millions ayant acquis la nationalité française après leur migration ; soit 10,3% de la population. Si l'on majore cette réalité constatée du nombre d'étrangers en situation irrégulière, c'est-à-dire injustement privés de droits, on peut estimer que les immigrés représentent 11 à 12% de la population vivant en France. On est loin du «grand remplacement» ou du «tsunami migratoire» annoncé par l'extrême droite. Ils agitent la muleta de l'immigration, du racisme et de la xénophobie contre la démocratie pour détourner l'attention des effets du capitalisme exploiteur des travailleurs, fauteur de guerres et destructeur de la planète pour le profit d'une poignée de dominants ultrariches au détriment de tous. N'es dechem pas abusar (Ne nous laissons pas abuser). ■

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