Sénatoriales : Faire entendre l’exigence d’égalité des territoires et de respect des élus
Le 24 septembre prochain, les grands électeurs desdépartements37à66,desdépartementsd’Île -de-France, de 6 collectivités d’Outre-Mer et les Français établis à l’étranger, vont élire leurs sénateurs. C’est le 9 juin que dans tous les départements concernés les conseillers municipaux, selon le nombre d’habitants des villes et villages concernés, vont désigner leurs grands électeurs qui se rajouteront aux conseillers départementaux, conseillers régionaux ou parlementaires habilités à voter pour les sénatoriales. Notre parti, après les municipales de 2020 et les départementales et régionales de 2021, reste la deuxième force politique de gauche en France en élus territoriaux, loin derrière le PS et loin devant EELV, le PRG ou la FI et d’autres partis peu implantés.
Nous sommes le deuxième groupe de gauche au Sénat avec 15 élus dont 11 sont concernés par le renouvellement de leur mandat. Je veux ici saluer leur formidable travail et leur engagement pour défendre nos idées et valeurs et agir dans l’intérêt général. Lors du dernier Conseil national du 6 mai, nous avons désigné le tiers de nos candidats chefs de file et adopté une déclaration du PCF sur ces élections à l’unanimité du CN qui lance la campagne
En septembre 2020, nous avions gagné deux sièges supplémentaires. En septembre 2023, comme lors des élections de la dernière période où nous avons stoppé notre érosion, nous voulons maintenir ou faire progresser le nombre d’élus communistes.
Le Sénat est la deuxième chambre du Parlement. C’est un des lieux de pouvoir et de débat politique majeur de notre République. Le groupe CRCE y est une force reconnue d’opposition à la politique antisociale du pouvoir actuel et il accompagne cette opposition inflexible d’une force de propositions pour aider à construire l’alternative.
Cette élection est importante. L’ensemble du Parti doit se mobiliser avec la totalité de nos élus, de ceux qui nous sont proches ou qui nous regardent avec sympathie dans ce moment de retour du PCF dans le paysage politique national. Dans plusieurs départements nous sentons une appétence nouvelle pour nos propositions, pour notre projet, pour soutenir nos élus sortants ou nos nouveaux candidats. Nous voulons rester au Sénat un groupe influent, faire élire nos sénateurs dans tous les
RÉPUBLICAINES RÉPUBLICAINES
départements où nous en avons et en gagner dans plusieurs autres. Nous agissons pour l’égalité des territoires, le retour des services publics, la défense de l’emploi et de l’activité industrielle et économique. Pour une véritable décentralisation, le respect des communes et des collectivités. Pour faire respecter les droits des salariés et de nos concitoyens contre toutes les discriminations et pour la paix et la coopération. C’est sur la base du bon bilan de notre groupe d’élus et avec les propositions construites par les communistes que nous proposons partout de conduire ou de participer à des listes de rassemblement diverses selon les départements, pour renforcer le groupe communiste et l’ensemble de l’opposition de gauche à Emmanuel Macron et à son gouvernement.
La droite devrait rester majoritaire au Sénat. Mais donner plus de force au groupe communiste sera un point d’appui important pour notre peuple pour faire face aux enjeux qui nous attendent.■
PierreLACAZE MembreduConseilNational
S.A.R.L. « LES LANDES RÉPUBLICAINES » 6-8 rue des Forgerons – BP34 40001 MT DE MARSAN Cedex Tél. 05.58.46.41.41 Directeur de la publication : Alain BACHE e-mail : landes.rep@wanadoo.fr Site : http://pcf40.free.fr Abonnement annuel 25€ Imprimé : L.R. MONT-DE-MARSAN C.P.N° 0723P11523– N° 2421 – Jeudi 25 mai 2023
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HEBDOMADAIRE
DE LA FÉDÉRATION LANDAISE DU P.C.F.
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Contre la réforme des retraites, grande journée de mobilisation à l’appel de l’intersyndicale
La crise de trop
L’influenza aviaire fait son retour dans le Sudouestavecunesaisonnalitéinédite.
Nous décomptons àce jourpas moins de 55foyers entre le Gers et les Landes qui se sont déclarés depuisle7maidernier.
Face à une telle situation épizootique dont la gestionresteidentiqueauxannéespasséesmalgré les échecs constatés depuis maintenant 8 ans, les représentants syndicaux du Modef des Landes ont tenu une conférence de presse le lundi 22 mai, pour un point de situation et exposer leurs propositions.
Constatsurlacriseencours
55foyersau19mai2023.
1erfoyeràMancietle7mai2023
C’est une période inédite. Normalement, le virus ne survit pas dans la nature dès que les températures remontent après l’hiver. Or, cette année, il réapparaît 3 mois à peine après les derniers foyers hivernaux.
Les foyers sont ultra majoritairement des élevages claustrés avec des densités d’animaux très importantes.
Les animaux claustrés et élevés en filière longue subissent de nombreux stress : promiscuité, déplacements, accès à la nourriture et à l’eau planifié. Cela les rend plus sensibles à tous les virus,notammentceluidel’IAHP.
Cette résurgence du virus laisse penser que les filières longues ont voulu rattraper la nonproduction hivernale sur ce printemps et ont donc redémarrétrèsvite,avecbeaucoupd’animaux.
Le Modef des Landes estime que les remises en place de canetons se sont faites trop rapidement et trop densément dans une zone qui avait été touchée à l’hiver. Des vétérinaires expliquent que les bâtiments étaient certainement désinfectés comme il le fallait, mais que le virus était resté aux abordsdesbâtiments.
De nouveau, les services de l’État, sur ordre des OP, organisent la course contre le virus avec l’abattage des foyers ainsi que le dépeuplement des animaux à proximité pourtant sains. La semaine dernière avec une trentaine de foyers, c’étaient déjà 900.000 animaux qui devaient être abattus sur les deux départements des LandesetduGers.
L’objectif des donneurs d’ordre est de tout abattre au
plus vite, pour redémarrer ensuite le plus rapidement possible... comme chaque année. Avec l’inefficacité que l’on constate systématiquement. Cette épizootie printanière en est une preuve supplémentaire. A vouloir aller toujours plus vite et devenir toujours plus gros, on rend le virus endémique dans l’Ouest du pays et on enchaîne lesépizootiesdansleSudOuest.
L’État cautionne et répond à des objectifs économiques avant de répondre à des enjeux sanitaires au détriment des éleveurs qui se retrouvent de nouveau dans l’incapacité de produire.
Pire, il finance et indemnise massivement, aux côtés des Conseils départementaux et régionaux, unefilière devenue irrationnelle.Pendantce temps, les mêmes acteurs économiques, entreprises et interprofessions, qui ont poussé vers cette organisation industrielle, ultra segmentée, se défaussentdeleursresponsabilités.
Chaque semaine en filière longue, ce ne sont pas moins de 70.000 à 80.000 canards prêts à gaver quisonttransportésd’unsiteàunautre.
Proposition : sortir du schéma imposé par les opérateursdesfilièreslongues
Revenir à la dérogation des «3.200 canards» par élevage pour retrouver l’élevage plein air qui permette de respecter le bien-être animal et aux animauxd’êtreplusrésistants.
Plafonnement du nombre d’animaux par élevage et demande de moratoire sur la créationdenouveauxélevages.
Accompagnement par l’État pour la dé densification ainsi que la restructuration des filières et compenser les pertes liées aux investissements dans les bâtiments. Plutôt que d’indemniser des animaux abattus, l’État pourrait accompagner les éleveurs qui ont investi plusieurs centaines de milliers d’euros dans des bâtiments pour éponger leurs dettes et leur permettre de revenir à des élevages depluspetitetaille.
Plafonnementdesindemnisations. ■
Influenza aviaire
La petite histoire du siège du PCF – 16
Les événements artistiques et culturels (Expositions - Créations)
En mars 1966 s’est tenu un Comité central marquant dans les relations de notre parti avec les intellectuels et la création artistique ; la carte blanche donnée à Niemeyer pour la construction de ce bâtiment en est une des manifestations ; véritable écrin pour les expositions les plus diverses, c’est le lieu d’une culture sans entrave, porte ouverte à l’émancipationhumaine.
« L’image de Jésus-Christ deux mille ans après ». Une trentaine d’artistes exposent tableaux et sculptures. « Nous voulons contribuer à faire du bimillénaire du christianisme une halte de réflexion pour les croyants et les humanistes sans religion, qui cherchent aujourd’hui les voies de la libération humaine », Antoine Casanova, chargé des relations avec les Églises et les mouvements religieux au PCF.
Le photographe Andreas Gursky travaille dans le bâtiment, réalise un chef-œuvre qu’il offre au Centre Pompidou avec le soutien du PCF.
« Le cri du peuple ». Exposition de planches originales de l’album de Tardi et Vautrin.
« Sky painting » de Mathias Kiss. Installation éphémère pour Wallpaper 18.
« Palenque ». Trois artistes cubains exposent les sculptures d’Augustin Cardenas, les dessins de Jesus Gonzales de Armas et les œuvres de Lorenzo Padilla qui mettent en exergue la relation entre leurs travaux et les cultures africaines.
« Putain de guerre ». Exposition de planches originales de l’album de Tardi et Verney, en commémoration du début de la guerre 14-18.
« Fête du graphisme ». Claude Baillargeon, un poète graphiste.
« Horse Vision ». Exposition de Véronique Durruty et Jacques Benoit en hommage à Patti Smith
« Grandir après la Shoah ». Dessins d’enfants entre 1945 et 1951, dans les foyers, patronages et colonies de vacances de l’UJRE.
« À l’appel de la Liberté ». Exposition dans le cadre de la Journée nationale de la Résistance. Le même jour est inaugurée par la Mairie du 19e, au bas des Buttes-Chaumont, une fresque de Artof Popof évoquant l’attaque d’un train allemand sur la Petite ceinture le 23 août 1944 par un groupe de FTP-FFI dirigé par la lieutenante Madeleine Riffaud.
« Soutien àl'Humanité ». Soirée de partage culturel à l’initiative de la pianiste Sophie Partouche, avec le concours du metteur en scène Jean-Daniel Senesi.
« Vers de nouvelles conquêtes ». Exposition de graphistes de 2018.
Rétrospective inédite des affiches de Mai 68 en collaboration avec le Centre international de recherche de l’imagerie politique, le Phare Boréal, la Société des Auteurs des arts visuels (SAIF) et des
images fixes et le PCF.
«Souffle». Exposition de la Fondation Francès.
« Ex-East. Histoires passées et récentes des avantgardes roumaines ». Exposition d’artistes roumains dans le cadre de la saison culturelle FranceRoumanie.
«Roaming». Exposition Jeune Création.
« Autoportrait, la SAIF fête ses 20 ans ». Société des Auteurs des arts visuels et de l’Image Fixe. 900 artistes ont contribué à créer une œuvre commune emblématique.
« On va s’arranger ». Exposition de la BD de Wilfrid Lupano et Pozla.
« Hommage aux résistants ». Exposition de C215, Christian Guémy. Treize portraits de résistantes et de résistants communistes pour le centenaire du PCF.
«Concretespring». Exposition
« Ce qui ne tourne pas rond tombe ». Exposition Jeune Création.
« Welcome to earth ». Exposition du photographe Jérémy de Backer.
« Digital moirés ». Exposition de Miguel Chevalier. Une œuvre de réalité virtuelle générative et immersive projetée sous la coupole de l’Espace Niemeyer.
«IScreamIceCream». Exposition Jeune Création. « Monumentum ». Exposition des photographies de Jean-Marie Donat et Thomas Sauvin à l’occasion des Rencontres photographiques du 10e
« Présentation d’une sélection d’œuvres » du catalogue Post War et Art contemporain de la Maison de ventes aux enchères Millon X.
« Cosmogonie ». Exposition de Maurice et Carracedo.
« La langue des oiseaux ». Exposition Jeune Création.
« Center for the crtitical appreciation of antiquity ». Exposition de Andreas Angelidakis commise par Audemars Piguet.
« Alfred Courmes ». Exposition rétrospective de 70 tableaux. Certains d’entre eux n’ont jamais ou très rarement été exposés. ■
GérardPellois
Fête des Pins 8 et 9 juillet 2023 Parc de la Nature - TARNOS
Samedi8juillet
À partir de 8 h, grand-vide grenier dans les allées du Parc de la Nature (pour s’inscrire, téléphoner au 06.76.90.73.18)
Deux débats sont prévus sur cette première journéedefête:
11 h, débat sur le climat
18 h 30, débat sur la paix, l’immigration
A 15 h, spectacle de magie avec le magicien «Saroyan»
Saroyan présente une comédie insolite, hors des sentiers battus de la magie ! Un subtil mélange d’humour et de dextérité. Une magie drôle et inventive;toujoursconviviale,pourtoutelafamille. Pour le plus grand bonheur des petites et des grands, les animaux jouent, apparaissent et disparaissent ; les portraits s’animent… mais chut ! C’estunsecret!
A20h,apérogasconnadeanimépar«LesRaoul Brothers»
Les Raoul Brothers sont de retour au Django, avec leur rock à l'état pur et une petite pointe de blues !
Àpartirde22h,podium«SunLightSystem»
ENSEIGNANTS A L'ENCAN ECOLE EN DANGER
Dimanche9juillet
Un débat se tiendra à 11 h sur le climat social en lien avec la réforme des retraites, la crise du pouvoird’achat…
A12h30,apéroavecdesmusicositinérants
Cette année, notre invité politique sera Pierre LACAZE, conseiller régional communiste d’Occitanie, membre du Conseil National en charge des élections.
Pendant ces deux jours, plusieurs sections seront présentes avec leur stand de restaurations diverses, de buvette...
La librairie de la Renaissance et diverses associations seront également présentes.
Nous vous donnons rendez-vous les 8 et 9 juillet sous les ombrages du Parc de la Nature à Tarnos pour renouer avec notre traditionnelle Fête des Pins !
A très vite !
...Adieu Monsieur Le Professeur / On ne vous oubliera jamais / Et tout au fond de notre cœur / Ces mots sont écrits à la craie / Nous vous offrons ces quelques fleurs / Pour dire combien on vous aimait / On ne vous oubliera jamais / Adieu Monsieur Le Professeur... Extrait de la chanson «Adieu monsieur le professeur» (1968) par Hugues Aufray (né le 18/08/1929 à Neuilly-sur-Seine). Dans un rapport du 1er février 2023, la Cour des comptes fait siennes les propositions du ministre Pap Ndiaye, (né Papa N'Diaye le 25/10/1965 à Antony), pour s’affranchir des concours de l’Éducation Nationale et titulariser directement des enseignants sans passer par le concours. Depuis des années, la pénurie d’enseignants est organisée, en supprimant le volant de professeurs remplaçants, en diminuant le nombre de postes ou en gelant les rémunérations des enseignants. L’attractivité du métier d’enseignant a été sciemment déconstruite. Dans le même temps, l’autonomie des établissements a été promulguée. La pénurie est prétexte pour casser le statut des enseignants. Le ministère d’une éducation plus du tout nationale proposerait ainsi dans certaines académies, dans le 1er et le 2ème degré, de recruter des contractuels sur une période de trois à cinq ans, sur la base non plus d’un concours national, ni même d’un examen oral, mais d’un «entretien de recrutement» devant un jury regroupant y compris des personnels hors Éducation Nationale. On feint de répondre à la précarité des contractuels de plus en plus nombreux du fait des politiques menées depuis 15 ans, en mettant en place un recrutement local et discrétionnaire d’enseignants et en s’affranchissant du concours d’entrée dans la fonction publique. Or, le statut de la fonction publique garantit les droits et les devoirs des agents qui peuvent se consacrer à leur mission. C'est une lutte permanente contre ceux qui veulent détruire les services publics au bénéfice du privé dont l'objectif est d'accroître la rentabilité des capitaux, au détriment de la mission de service public. En 2007, Sarkozy fraîchement élu, avait été contraint par une formidable mobilisation des personnels à revenir sur l'abrogation du statut. Depuis, tous les moyens ont été convoqués pour reprendre la casse, rapport Pochard de 2008, réforme des lycées, nouvelles conditions de recrutement et de formation des enseignants, loi sur la mobilité des parcours professionnels dans la fonction publique, primes de performance pour rémunérer les personnels et bien sûr autonomie des établissements… La contractualisation et l’individualisation des missions a été depuis trop longtemps ouverte. Or les statuts charpentaient l’édifice de l’école de la République en préservant le cadre national de l’éducation et en atténuant la dérive vers une école à deux vitesses. Il est indispensable de mettre en œuvre une politique éducative qui vise la réussite de toutes et de tous et non la promotion de quelques-uns. Les professeurs doivent être en capacité d’exercer en toute sérénité leur métier à l’abri de l’arbitraire de managers et de l’ingérence de notables locaux. Ils parlent revalorisation alors qu'ils remplacent l’indemnité de suivi et d’orientation des élèves (ISOE) par une nouvelle prime. Ils veulent détruire les concours et la garantie qu’ils représentent pour le niveau de qualification des enseignants, mais aussi pour les élèves et leur famille. Le recours à des contractuels mine depuis 20 ans l’édifice républicain de l'intérieur, mais cette fois il s’agit de faire de l’exception la règle. L'exigence d'une école de l’émancipation concerne toute la société. Ne laissons pas Macron et les patrons la démanteler Après lo pan l'educacion qu'es la prioritat (Après le pain, l'éducation est la priorité). ■
Roger La Mougne
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