Le capitalisme, tellement fragile, a attrapé le #coronavirus. Toutes les places mondiales boursières plongent. Ce système de l’argent fou est à bout. Il est urgent qu’un autre temps s’ouvre, celui de l’Humain et de la planète d’abord ! Fabien Roussel Secrétaire national du PCF L’autre enjeu des Municipales :
Loin du débat citoyen, l’élections des Conseillers des intercommunalités L’intercommunalité figure parmi les enjeux importants des élections municipales car seront aussi élus simultanément les prochains conseillers communautaires parmi les conseillers municipaux. Dans les communes de moins de 1.000 habitants, les premiers seront désignés par leurs pairs au sein du Conseil Municipale. Pour les autres communes, les candidats figureront sur un même bulletin de vote comportant les deux listes distinctes. La loi NOTRe d’Août 2015, prenant le contre-pied de la décentralisation engagée par les lois Defferre au début des années 80, a imposé de façon plutôt autoritaire des fusions de régions, d’intercommunalités et de communes, avec en arrière-plan, l’idée de supprimer les départements. Car l’Union Européenne considère que 35.000 communes en France (près de la moitié de tous ses pays) est un handicap, alors que cette originalité française constitue au contraire une vitalité démocratique au plus près des citoyens. Ainsi, les Landes sont réduites à 18 communautés de communes (2 communautés d’agglomérations et 16 communautés de communes), ces Etablissements Publics de Coopération Intercommunale à fiscalité propre. Ce faisant, une grande partie du pouvoir des élus communaux a été déplacée vers ces nouvelles entités. Ainsi, sont nées les structures XXL : 18 conseils communautaires pour 327 communes au 1er Janvier 2019. Autant dire, qu’il en est fini de la coopération simple de mutualisation des moyens entre localités voisines. Le concept des communautés d’agglos ou de communes est peu lisible pour les habitants car ces centres de décision sont trop éloignés de domaines qui pourtant les concernent localement : logement, ordures, aménagement du territoire, eau, assainissement… Face à ce recul de la démocratie, il convient de rechercher des moyens d’expression adaptés pour que les citoyens puissent exercer leur droit à la parole.
RÉPUBLICAINES
LES LANDES HEBDOMADAIRE DE LA FÉDÉRATION LANDAISE DU P.C.F. S.A.R.L. « LES LANDES RÉPUBLICAINES » 6-8 rue des Forgerons – BP34 40001 MT DE MARSAN Cedex Tél. 05.58.46.41.41
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C.P.N° 0621P11523 – N° 2296– Jeudi 12 Mars 2020
Manifestations de femmes et de gilets jaunes
Le PCF dénonce des violences illégitimes
Samedi 7 mars, veille de la journée internationale pour le droit des femmes, à l’appel de collectifs et d’associations, plusieurs milliers de personnes ont participé à une marche nocturne pour un féminisme populaire et antiraciste. Cette manifestation a fait l’objet de charges policières injustifiables et disproportionnées avant que les forces de l’ordre ne tentent de disperser la foule avec du gaz lacrymogène. Une fois de plus, le PCF déplore l’usage de la force sur celles et ceux qui expriment de justes revendications. Il est intolérable que des femmes aient été frappées, traînées et repoussées violemment dans les escaliers d’une station de métro alors qu’elles manifestaient contre les violences machistes et sexuelles. Le PCF dénonce fermement ces violences absolument illégitimes alors que 9 personnes ont été interpellées avant d’être relâchées dimanche soir. Ces faits interviennent au moment où le préfet de police de Paris, Didier Lallement, est critiqué jusque dans ses rangs. Sa gestion du maintien de l’ordre, avec la technique du « nassage », et l’emploi disproportionné de la force est remise en cause. A Nantes, d’autres violences ont eu lieu à l’occasion d’une manifestation de gilets jaunes qui a été durement réprimée, un jeune ayant eu sa mâchoire arrachée. Sur ces affaires, toute la lumière doit être faite. Le Ministre Castaner doit s’expliquer sur la gestion des forces de l’ordre et à travers elle, les consignes qui leur sont données. Le PCF déplore une fois de plus ce climat de violence qui constitue une nouvelle régression démocratique et marque de plus en plus une tendance autoritaire du gouvernement d’Édouard Philippe. Le PCF demande le rétablissement d’une police républicaine qui intervient dans le cadre de ses missions de service public et non une police utilisée pour museler et intimider le mouvement social.
Elections municipales 2020
ZOOM sur la commune de TARNOS par Christian GONZALES Nous poursuivons cette semaine notre série de zooms sur quelques communes landaises pour décrypter les listes et rassemblements pour les élections municipales où les communistes œuvrent. Notre dernier zoom de cette série sera sur TARNOS avec trois questions posées à Christian GONZALES, maire-adjoint sortant de cette commune. 1/ Quelles sont les listes en présence sur Tarnos ?
Mairie de TARNOS
Ch. G : Tout d’abord la liste « Tarnos Ensemble », conduite par le Maire sortant, notre camarade Jean-Marc LESPADE. C’est une liste ouverte et résolument ancrée à gauche. Y figurent, 10 membres du PCF, des membres du PS en rupture avec leur exécutif Départemental, un membre de la Gauche Républicaine et Socialiste et des candidats de la société civile, comme on dit. Nous avons été surpris par l’enthousiasme des candidats, tant au « porte à porte », que pour l’animation de la campagne, en particulier lors du repas de dimanche dernier où nous avons réuni pas moins de 300 convives (voir photo). Nous avons enclenché une véritable dynamique depuis plusieurs semaines, et l’accueil des tarnosiennes et des tarnosiens est très positif. D’autant que les deux autres candidats viennent à peine de démarrer leur campagne, tant il semble qu’ils aient eu des difficultés à boucler leur liste, faisant appel à la famille pour y parvenir. Ce n’est pas très sérieux tout ça !!! Donc à ma droite le candidat « d’Alternance », meneur d’une liste avec, de ses dires, des gens de droite, de gauche et du centre. Lui se dit de gauche, en tant qu’ancien membre du PS. Problème, il a été soutenu en 2014 par Juppé et l’UMP. Depuis il a soutenu le Député Lrem et est d’ailleurs adhérent à ce parti. C’est tout naturellement que Lrem lui apporte son soutien. Autre liste, celle menée par un ancien adjoint (qui a démissionné il y a un mois !!!!) et qui mène une liste FI, après avoir refusé le rassemblement proposé par Jean-Marc LESPADE, lui disant qu’en 2020 il ne serait plus là. Il faut savoir que sur ce mandat il a voté 99,9 % des délibérations en conseil municipal, ne trouvant jamais rien à redire sur la gestion de la ville. Je crois que nos administrés ne vont pas bien comprendre l’utilité d’une deuxième liste à gauche, si ce n’est de favoriser la droite. Les écologistes ont jeté l’éponge, n’ayant pas réussi à réunir les 33 noms nécessaires pour se présenter.
2/ Quels sont vos propositions pour le mandat prochain ?
Ch. G : Tout d’abord nous avons présenté notre bilan. L’heure du bilan a permis de s’apercevoir que malgré les baisses drastiques de dotations budgétaires imposées dès le début de notre mandat par le gouvernement Valls (perte de 5 millions d’euros en 5 ans), nous avions tenu une grosse partie de nos engagements et ce, sans augmenter les impôts. On ne gagne pas sur un bilan, mais on peut perdre sur un mauvais bilan. Je crois que modestement nous pouvons être fiers de ce que nous avons fait. Notre discours pour le mandat à venir est celui de la raison. Pas celui de l’inflation des promesses. Dans l’incertitude financière dans laquelle se trouvent les communes et les intercommunalités, celui qui promet la lune, est inconscient de ce qui se passe ou alors c’est un menteur. Notre projet est bâti à partir de 8 engagements majeurs : ♦ Nous voulons être des élus de proximité, animateurs de citoyenneté, avec comme point d’orgue la tenue tous les deux ans d’une conférence citoyenne pour évaluer l’action municipale et tracer les perspectives. Nous voulons aussi démocratiser la Communauté des Communes avec un véritable projet commun pour nos 8 communes. ♦
Nous voulons défendre et promouvoir notre service public porteur d’émancipation. A Tarnos on ne part pas d’une feuille blanche sur le sujet. Mais les attaques incessantes contre tout ce qui est public de la part du Président de la
République et de son gouvernement, inféodés au grand capital, nous oblige à une vigilance et un combat permanent. ♦
Nous voulons maîtriser l’évolution urbaine pour une ville durable à taille humaine. Il faut que nous puissions répondre à un maximum de demande de logement et nous avons l’objectif d’atteindre les 25% de logements sociaux.
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Nous voulons poursuivre la transition écologique. Là aussi nous ne partons pas de rien, même si comme beaucoup d’autres communes nous avons besoin d’accélérer les choses et être inventifs.
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Nous voulons que chacun puisse conforter sa place dans une ville solidaire et fraternelle.
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Nous voulons poursuivre l’aide importante que nous apportons à nos nombreuses associations. Le milieu associatif est le lien social indispensable à la vie de notre commune. Nous y sommes et nous y serons toujours plus attentifs.
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Nous voulons favoriser l’emploi tout en encadrant le développement économique. Tarnos n’est pas une ville dortoir puisqu’elle compte plus d’emplois (5700) que de population en âge de travailler. Nous souhaitons développer l’économie sociale et solidaire, nous souhaitons aider à l’installation d’entreprises créatrices d’emplois, pas seulement sur Tarnos, mais
sur l’ensemble du Seignanx. Nous réfléchirons en particulier sur la reconversion des 34 ha du site inutilisé de feu les allées shopping d’Ondres. Le fiasco de ce centre commercial et de ses plus de 1000 emplois promis, qui n’a jamais vu le jour, doit aujourd’hui laisser place à un autre projet. Ce sera le challenge que nous relèverons avec tous les habitants du Seignanx. ♦
Enfin, nous voulons impulser le dialogue et la coopération avec les communes voisines. Cela n’a pas été le cas au cours du dernier mandat, nous voulons faire évoluer les choses. Nous espérons un changement à la tête de certaines villes afin de mettre en place une nouvelle gouvernance à la Communauté de Communes.
3/ Que dites-vous aux quelques jours du scrutin ?
électeurs
à
CH. G : Je leur dis que s’ils souhaitent de la continuité dans la politique de leur ville, le seul vote à gauche est celui pour la liste « Tarnos Ensemble ». Tout autre vote favorisera la liste du candidat « macroniste », alors que sa politique, je pense à la réforme des retraites en particulier, est rejetée dans la rue et par une majorité des français. Tarnos est gérée par un Maire communiste depuis 100ans. Dimanche soir, j’espère que la plus grande commune des Landes avec une équipe municipale résolument à gauche, poursuivra son chemin dans la solidarité et la fraternité, avec Jean-Marc LESPADE à sa tête.
Plus de 300 personnes se sont retrouvés ce Dimanche 8 Mars à Tarnos pour un banquet républicain. L’occasion également de fêter la journée internationale des droits de la Femme.
14 Mars - Climat : on peut agir localement !
La préoccupation climatique est de plus en plus partagée. Et, avec elle, l’idée d’un changement de système. Cela implique une sortie du capitalisme, car c’est lui qui est responsable des pollutions : la course aux profits passe avant les préoccupations environnementales et c’est de cela dont il faut sortir ! Ce qui unit tous les manifestants des marches climat, c’est l’exigence de réponses concrètes et d’actes politiques immédiats. Les candidats communistes aux élections municipales font des propositions pour un mode de développement humain durable, et notamment pour protéger le climat. À titre d’exemple, la sortie du tout-routier, le développement ferroviaire, l’organisation du passage à la gratuité des transports en commun. Cela favoriserait la baisse des émissions de gaz à effet de serre par la baisse du trafic voiture, lutterait contre la pollution de l’air et, in fine, accentuerait le pouvoir d’achat des usagers. À l’occasion des élections municipales, de nombreuses listes déclinent ces objectifs, soit par des gratuités partielles (le week-end pour les jeunes) et se préparent à un développement fort du réseau de transport en commun. Les marches climat du 14 Mars permettront de percevoir qu’il est possible d’agir localement.
SOUSCRIPTION EXCEPTIONNELLE pour que vive la démocratie Pour mener le combat politique, nous avons besoin de moyens financiers. Aujourd’hui, nous savons la situation compliquée pour toutes et tous, malgré cela nous avons besoin de vous pour mener le combat politique des ressources financières. C’est pour cela que nous vous sollicitons. Votre don nous aidera à construire une autre société pour les générations futures. D’avance, merci ! Hinx : Béatrice CABIRO 50 € St-Geours-de-Maremne : Jean LASSERRE 150 € ; Bernard PEYREZABES 100 €
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VIOLENCES FEMINICIDES Tabassée a mort par amour/Parait qu'c'est courant de nos jours/Le métier d'épouse n'est pas sûr/Quand on est la femme d'un vrai dur/Mais celle qu'il appelle sa traînée/ D'infidélité soupçonnée/A pourtant aimé ce débris/Qui la frappe a bras raccourcis... Oui c'est à toutes les femmes battues/Qui jusqu'à présent se sont tues/Frappées a mort par un sale con/Que je dédie cette chanson... Au commissariat du quartier/La femme tuméfiée et l'époux/ Sont debout devant le brigadier/Qui soupire et dit "Encore vous/Votre mari présent, chère madame/ Prétend qu'vous l'avez bien cherché/Pourquoi faire alors tout un drame/Vous n'êtes pas tellement amochée !"... Oui c'est a toutes les femmes battues/Qui jusqu'à présent se sont tues/Frappées a mort par un sale con/ Que je dédie cette chanson... Extrait de la chanson « FEMMES BATTUES » créée en 2014 par Pierre Perret, né le 9 juillet 1934 à Castelsarrasin, merveilleux auteur-compositeur-interprète à l’humanisme sensible et juste. Le 8 mars comme journée internationale pour les droits des femmes lancée en août 1910 par Clara Zetkin (1857-1933, enseignante, féministe, révolutionnaire internationaliste et femme politique marxiste, députée au Reichstag pendant la République de Weimar de 1920 à 1933) sensibilise sur les progrès à accomplir pour la pleine égalité et rappelle que les droits conquis sur les dominants, sont le fruit des luttes humaines permanentes, tous genres confondus. L’arsenal législatif de lutte contre les violences conjugales a évolué en quinze ans. Cependant, l’efficacité des dispositifs mérite d’être interrogée. Les violences au sein de la famille n’épargnent aucun milieu social, aucun territoire, aucune génération. Elles font obstacle à l’élimination des inégalités entre les sexes. Elles revêtent des formes multiples ; elles peuvent être verbales, psychologiques, physiques, sexuelles, économiques. Elles peuvent commencer au début d’une relation, après des années de vie commune ou au moment de la séparation. L’interdiction faite au juge aux affaires familiales de proposer une mesure de médiation en vue d’un exercice consensuel de l’autorité parentale lorsque des violences intrafamiliales sont alléguées est nécessaire et la loi permet de suspendre l’exercice de l’autorité parentale des auteurs de violences au sein du couple. Un mari violent peut-il être un bon père ? Dès lors qu’un homme est violent avec sa femme, un climat de terreur s’instaure dans le quotidien de l’enfant, lequel nuit gravement à sa construction et son développement. Les violences dans le couple ont également des conséquences particulièrement néfastes sur le bien-être psychologique, neurologique et social de l’enfant qui y est exposé. La lutte contre les violences au sein de la famille, nécessite des moyens budgétaires importants. Or, concernant cet aspect, les annonces faites le 25 novembre 2019 en conclusion du «Grenelle des violences conjugales» (du 03/09 au 25/11/2019 à Paris) sont décevantes. Le budget reste largement insuffisant. Les 360 millions évoqués par le Premier ministre correspondent quasiment au budget de 2019. Selon le Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes, 500 millions par an seraient nécessaires pour protéger les femmes qui portent plainte et plus d’un milliard devrait être mobilisés pour protéger toutes les femmes en danger déclarant des violences conjugales, sans que celles-ci soient nécessairement constatées par les forces de l’ordre. 149 féminicides ont été recensés en 2019 en France. Oùn ès l'amor ens aquestes crimis (où est l’amour dans ces crimes?) Roger La Mougne