Macron-Castex-Lemaire : un seul choix, la relance des profits ! Le plan de relance, présenté par le Premier Ministre, confirme le choix du Président et du gouvernement de relancer les profits plutôt que de répondre aux défis de crises sanitaires, économiques et écologiques. Les grands gagnants du « jour d’après » sont le capital, les actionnaires des grands groupes, les fonds de pension, les banques qui continueront d’agir contre l’emploi et la transition écologique pour que tout continue comme avant… en pire ! Alors que notre pays compte plus de 6 millions de privé(e)s d’emploi, l’annonce de création de 160.000 emplois en 2021 apparaît d’autant plus faible que la logique du plan gouvernemental ne peut en rien la garantir. Après les milliards d’argent public versés à de grands groupes qui licencient, la baisse des impôts dits de production coûtera 20 milliards aux Français(e)s sans aucune garantie sur l’emploi privé, les jeunes ne reçoivent d’autre promesse que celle d’emplois précaires, aucune création de postes ou de mise en formation significative n’est prévue dans les services publics essentiels que sont la santé, l’éducation et la culture est le parent pauvre du plan. Quant aux PME, TPE, artisans, ils sont condamnés à subir les stratégies mortifères des grands groupes. En matière de transition écologique, le gouvernement avait déjà envoyé le pire signal avec la levée de l’interdiction des néonicotinoïdes qui provoquera des dégâts irréparables. Les annonces du plan de relance en matière de transports, d’énergie, de rénovation thermique sont en contradiction avec le soutien du gouvernement à la baisse du soi-disant « coût du travail » dans les grandes entreprises publiques et privées de ces secteurs : à la SNCF, à General Electric, chez Air France, les suppressions d’emplois se poursuivent. À l’inverse de ce plan, les communistes proposent aux Français(e)s de construire « le système d’après » ! L’heure est à une révolution sociale et écologique de la production et au développement des services publics. Pour cela, il faut sécuriser, non les profits, mais sécuriser l’emploi, au lieu de conforter le chômage, développer la formation et les compétences au lieu de favoriser le capital financier, en engageant la marche vers un système donnant le droit et la liberté à chacune et chacun d’alterner entre période d’emploi et période de formation avec des droits et des revenus garantis. Cette sécurité de l’emploi et de la formation, mettonslà en œuvre tout de suite pour les jeunes de notre pays, à commencer par les plus de 700.000 jeunes arrivant sur le marché du travail. Garantissons à chaque jeune une sécurité professionnelle dès la sortie de ses études, avec un emploi, un salaire ou
RÉPUBLICAINES
LES LANDES HEBDOMADAIRE DE LA FÉDÉRATION LANDAISE DU P.C.F. S.A.R.L. « LES LANDES RÉPUBLICAINES » 6-8 rue des Forgerons – BP34 40001 MT DE MARSAN Cedex Tél. 05.58.46.41.41
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une formation professionnelle, et cela pour toute la durée de sa vie. C’est la proposition des communistes en cette rentrée : pas un seul jeune au chômage ! Priorité à la jeunesse !
Ce Jeudi 17 Septembre, plus de 200 personnes ont manifesté dans les rues de Mont-de-Marsan, à l’appel de la CGT, la FSU, FO, Solidaires pour exiger « un monde d’après » à la couleur du progrès social. Les camarades du PCF étaient dans le cortège.
Le PCF lance une campagne nationale pour l’emploi. Il organisera, le Samedi 10 Octobre, des rassemblements dans tout le pays pour une alternative au plan de relance gouvernemental.
Dans le cadre de cette campagne nationale, le PCF appelle à la création de comités locaux pour l’emploi réunissant salarié(e)s, acteurs économiques et sociaux, syndicats, associations, habitant(e)s et élu(e)s, pour demander des comptes sur l’utilisation de l’argent des banques, des grands groupes, et l’argent public ; et pour porter des objectifs précis, chiffrés, de créations d’emplois, de formation pour les jeunes et pour tous les travailleurs tout au long de la vie, de développement des services publics, de productions utiles sur le plan social et écologique. Ces comités pourraient préfigurer de nouvelles institutions locales, des conférences permanentes pour l’emploi, la formation et la transformation écologique des productions. C’est à ces objectifs que la société toute entière doit exiger que soit consacré l’argent qui coule à flot aujourd’hui sur le capital, à commercer par les milliers de milliards d’euros que la BCE déverse en ce moment sur les banques et les marchés financiers. Dans les Landes, le rassemblement à l’appel de la Fédération des Landes du PCF aura lieu le Samedi 10 Octobre à 9 h 30 devant la sous-préfecture de DAX
BESOIN DE DEBAT ET D’ACTION POUR CONSTRUIRE LE MONDE D’APRES Le COVID aura révélé à certains qui n’en était pas convaincus de la nocivité des politiques capitalistes libérales. Ces dernières dizaines d’années, les capitalistes qui avaient et ont toujours d’énormes capitaux à rentabiliser ont réussi à obtenir la mise en œuvre de politiques en leur faveur au plan national, européen, mondial. Pour ce faire, il s’agissait d’accroître et d’étendre la logique capitaliste d’exploitation des travailleurs manuels et intellectuels des usines, des magasins, des bureaux, des champs, etc… Accroître et étendre l’exploitation des travailleurs en développant –au travers de choix nationaux, traités européens et mondiaux– le libre-échange, la libre concurrence, l’ouverture à la concurrence privée des services publics. Concrètement, cela s’est traduit par la mise en concurrence des travailleurs avec blocage, voire baisse des salaires (« le coût du travail » était trop élevé en France « pour gagner plus, il fallait travailler plus » avec des heures supplémentaires moins bien rémunérées). Les délocalisations d’entreprises dans des pays où la main-d’œuvre était moins « chère » qu’en France ont été développées. Et la conséquence de cela : des importations en hausse de produits de moindre qualité souvent dont de l’alimentaire élaboré dans des conditions sanitaires et environnementales peu vertueuses. Des importations de produits qui auparavant étaient fabriqués dans notre pays faisant accroître le bilan carbone… Nos tissus industriel et agricole en ont fortement souffert avec de nombreuses fermetures d’entreprises, disparitions d’exploitations agricoles, augmentation du chômage. L’étendue du champ d’exploitation capitaliste s’est traduite par des privatisations (autoroutes, France Telecom, une partie du transport ferroviaire, etc…) avec des recettes qui vont aux actionnaires et qui manquent à l’Etat. Là où ce n’était pas suffisamment rentable pour les actionnaires privés, des pans entiers de services publics ont disparu, plus particulièrement en milieu rural. Bonjour l’aménagement du territoire et l’égalité pour tous !...
RECUL DU POUVOIR DU PEUPLE ET DE SES REPRESENTANTS
Ces dernières dizaines d’années, mise en place de politiques capitalistes libérales et renforcement du pouvoir personnel présidentiel sont allés de pair. Aujourd’hui avec l’élection présidentielle c’est presque comme si on élisait un roi et aux législatives suivantes dans la foulée, ses valets. Il s’en suit un laminage d’une réelle représentativité du peuple dans sa diversité. Et certains politiques veulent de plus réduire le nombre de parlementaires…
Les mêmes ont dénoncé le trop grand nombre de communes en France et le fait qu’elles dépensaient trop pour les populations. Et les dotations financières de l’Etat aux collectivités locales ont été réduites de près de moitié depuis 2008. Ils ont voté la loi NOTRe le 7 Août 2015 qui permet la fusion des communes et oblige l’agrandissement des communautés de communes en passant le seuil démographique de 5.000 à 15.000 habitants minimums. Ces choix qui font reculer la proximité élu(e)spopulation, la démocratie, le pouvoir des élus censés représenter les citoyens ne doivent pas être étrangers à l’augmentation de l’abstention aux élections à tous les niveaux.
UNE AUTRE POLITIQUE EST POSSIBLE !
Les parlementaires communistes qui avaient dénoncé les nocivités et voté contre la loi NOTRe avaient raison. Le rapport parlementaire de fin 2019 sur l’évaluation de la loi NOTRe dit : « L’intercommunalité ne doit pas imposer ses vues aux communes et les déposséder de leurs compétences et de leur dynamisme. L’intercommunalité doit redevenir une intercommunalité choisie, ce qu’elle n’est plus dans les EPCI (Etablissement Public de Coopération Intercommunale) de très grande taille. La commune reste indéniablement la première collectivité de proximité et le premier échelon de démocratie locale. Afin e conforter ce rôle, plus que jamais essentiel, il est nécessaire de réaffirmer que l’intercommunalité doit reposer sur la coopération entre les communes et non sur la logique supracommunale que la loi NOTRe a encouragée ». D’autre part, le COVID a montré que les délocalisations, l’affaiblissement des services publics ont été préjudiciables à notre pays. Aujourd’hui, on parle, y compris le gouvernement, de relocaliser, de renforcer les services publics. Mais en même temps, gouvernement et patronat cherchent à profiter de la crise sanitaire pour accroître la domination des forces de l’argent sur nos vies. Face à leur plan, le PCF propose 6 priorités d’une relance rouge et verte : ♦ développement des services publics, ♦ faire du fret ferroviaire l’alternative au tout routier, ♦ créer des emplois de qualité et correctement r rémunérés, ♦ conforter la culture, ♦ réindustrialiser notre pays, ♦ investir dans la filière bas carbone. Lors de la Fête de l’Humanité à Perquie (voir programme ci-contre), ce sera l’occasion der montrer l’utilité du PCF, des élus communistes hier
et aujourd’hui. Occasion de montrer que le communisme est plus que jamais d’actualité pour construire le monde d’après, débarrassée de la logique capitaliste ravageuse pour les hommes et leur environnement. D’ici là avec tracts, invitations, les communistes du Bas-Armagnac vont contacter largement les citoyens, les élus locaux pour les inviter à venir échanger afin d’élaborer ensemble les réponses aux urgences sociales et écologiques. Et comme chaque année, le bénéfice de la Fête sera versé au journal l’Humanité.
Dans le cadre de la Journée Mondiale de la Paix SOIREE CINE-DEBAT « LE CHAR et L’OLIVIER » une autre histoire de la Palestine En présence du réalisateur Roland NURIER MARDI 29 SEPTEMBRE à 19 h 30 Au Cinéma Le Royal à MONT-DE-MARSAN Entrée : 5€ - Gratuit pour les jeunes Organisée par le Mouvement de la Paix, le MRAP, Amnesty International, CCFD Terre Solidaire. Port du masque et distanciation physique
1920 - 2020
PCF : 100 ans d’avenir
FETE DE L’HUMANITE PERQUIE Vendredi 30 et Samedi 31 Octobre 2020 Vendredi 30 Octobre à 18 h 30 Débat public :
« Communes, Communautés de communes : pour des communes avec les moyens d’agir, développant des coopérations choisies afin d’améliorer le service rendu à la population » Avec
Jean-Marc LESPADE Maire de Tarnos (commune gérée par un(e) maire communiste depuis 1920) et Conseiller Départemental
20 h 30 - Apéritif suivi d’un repas (5€) *** *****
Samedi 31 Octobre à 10 h Débat public :
« 1920-2020 : 100 ans d’histoire du PCF, le communiste d’aujourd’hui : l’Humain et la Planète d’abord ! » Avec
Olivier DARTIGOLLES Ancien porte-parole du PCF, chroniqueur politique
En raison de la crise sanitaire qui a frappée durement notre pays, la Fête des Pins n’aura donc pas lieu cette année. Comme de tradition, nous lançons tous les ans, une souscription bons de soutien pour notre Fête fédérale. Cette année, cette souscription s’est transformée en « Bons de soutien 1920-2020, Centenaire du PCF » pour marquer les 100 ans de la création du Parti Communiste Français. Les bons de soutien ont tous été remis aux responsables de section. Vous pouvez donc vous les procurer et les placer le plus largement possible. Pour une bonne gestion financière, nous vous demandons de nous retourner régulièrement les règlements (les chèques sont à libellés à ADF-PCF40). Mobilisons-nous pour réussir cette initiative financière !
12 h - Apéritif suivi d’un repas (13€) 15 h 30 - Film « Les jours heureux » Librairie, exposition sur le PCF, stand de l’Association des Lectrices et Lecteurs de l’Humanité… Pour les repas du vendredi soir et samedi midi, s’inscrire avant le Mercredi 28 Octobre dernier délai auprès de : - Annie Belloc, 06.10.87.66.64 -Christian Duprat, 05.58.45.35.01/06.83.22.69.81
Mont-de-Marsan
Une émouvante cérémonie du souvenir
Il y a 78 ans pour le seul mois de Septembre 1942, 24 enfants juifs, raflés dans les Landes, périssaient à Auschwitz avec leur mère, victimes du racisme. Une cérémonie à leur mémoire, en présence de plus de 100 personnes, s’est déroulée Mercredi 16 Septembre devant le Mémorial du Parc Jean Rameau à Mont-de-Marsan érigé par l’Association Mémoire de la Résistance et du Génocide des Enfants Juifs dans les Landes. L’intervention de Robert Harté, fils de déportés, les témoignages et poèmes lus par des enfants, l’appel des noms des 29 victimes identifiés, ont rappelé combien était nécessaire le combat contre le racisme et l’antisémitisme qui gangrènent notre société. À noter que cinq victimes de la Shoah, identifiés depuis l’inauguration du Mémorial, sont exclues du monument car la Préfecture et la Mairie de Mont-de-Marsan considèrent qu’elles « risquent de déstructurer l’œuvre artistique ! », prenant ainsi la responsabilité de les rejeter dans l’anonymat de l’immense poubelle de l’Histoire (Serge Klarsfeld). « Redonner son nom et son prénom à des enfants déportés, c’est leur conférer les sépultures qu’ils n’ont pas eues », a déclaré la grande Simone Veil. Le message n’est toujours pas entendu à Mont -de-Marsan.
SALUT LARTISTE
Ils nous font croire que la vie est belle/ Que rien n'est mieux qu'ici bas/ Ils voient le monde en isocèle/ Nous imposent leurs faux débats/ J'entends parler d'leurs rituels... Mais tout ça ne m’atteint pas/ Comme un funambule, une hirondelle/ J'suis sur un fil et ça me va... Ça me va , ça me va (Oui) ...Tout ça ira où ça ira... J'étais petit, j'levais la tête/ Les étoiles étaient si loin/ Quelques avions et quelques trains/Quelques années et je les rejoins... Qu'on me critique/ Çà m'ira/ Qu'on me sublime/ Çà m'ira/ Qu'on me fustige/ Çà m'ira/ Qu'on m’assassine/ Çà m'ira/… Ça me va , ça me va (Oui)/ Ça me va , ça me va... Extrait de la chanson «Ça me va», créée et interprétée par LARTISTE alias Youssef Akdim, né le 4/071985 à Imintanoute près de Marrakech (Maroc) et qui a grandi en Seine-Saint-Denis avec sa famille. Ses racines orientales mélangées à des influences afro (africain), pop (pop music, genre musical apparu en 1950) et rap (mouvement culturel et musical issu de la danse «hip hop», apparu dans les années 1970 dans les ghettos aux États-Unis) sont assez présentes dans sa musique, à l'instar de morceaux comme "Soleil", "Gonzales" ou encore "Mafiosa" en feat (abréviation de featuring ou participation d'un artiste sur un titre ou l'album de quelqu'un d'autre). avec Caroliina (Ana Carolina Souza, née le 09/03/1994 à Salvador de Baya au Brésil). Son dernier album «Quartier latin» dévoile des sonorités cubaines, comme "Latino" et explore divers horizons ainsi que des collaborations variées comme celle avec Sofiane (Sofiane Zermani née le 21/07/1986 à Sain-Denis). Dans l'Humanité des débats du 11 septembre 2020, il parle à cœur ouvert de son parcours, ses défis, sa découverte de la Fête de l'Humanité à 11 ans: «Je veux d'abord rappeler que, dans le Souss, région dont ma familles est originaire, pas mal d'hommes en pleine force de l'âge ont été enrôlés par des recruteurs français qui, à la recherche de travailleurs solides, battaient les campagnes au Maroc. C'était une véritable organisation de l'immigration. Les recruteurs auscultaient les dents, évaluaient la musculature, comme pour du bétail! Mon père a ainsi été embauché dans une usine de la région parisienne. Certains parlent d'invasion de la France, pourtant ce sont leurs pairs des décennies 19501960 qui, en quête de main-d'œuvre bon marché, ont fait venir ici nos parents. Seul le père de famille était «expédié» en France. Pendant des années, les familles étaient séparées. Gosse, j'ai vécu cette déchirure. Car je suis arrivé en France plus tard avec ma mère et, à l'âge de 8 ans, j'ai découvert la violence d'un milieu inconnu, le froid, les seringues trainant par terre, la sensation d'être considéré comme quelqu'un d'à part (je ne savais pas que ça s'appelait le racisme). Une impression que l'on me renvoie encore quelquefois. Mais je m'en fous, je me sens citoyen à part entière, fier de payer des impôts, parce que c'est un acte de solidarité. Aucune forme de violence, de harcèlement, n'est acceptable, en particulier à l'encontre des enfants... Je comprends le désarroi des femmes, des jeunes filles, des enfants, confrontés à l'horreur de tels abus de pouvoir. Autodidacte, j'ai appris de mon expérience et je veux la transmettre. Je me suis rendu compte de la férocité du show-business. Pour conserver mon indépendance, j'ai fondé un label (avec les artistes Mizi (jeune rappeur de Boulogne-Billancourt), Sheyrine jeune rappeuse, Bramo l'Épicier, rappeur de Villeneuve-la-Garenne) que j'ai baptisé NuDeal en référence à la crise des années 1930. Aujourd'hui la crise frappe fort, nous devons nous serrer les coudes. Je connais l'Humanité, ses valeurs de solidarité, son humanisme, que reflète bien son nom. A 11 ans, j'ai eu la joie d'assister au concert de Zebda (groupe musical toulousain de 1985 à 2003) à la Fête. Le môme un peu tourmenté que j'étais a partagé ce jour-là, un moment fort, un sentiment de fête et de fraternité, comme un rayon de soleil dans la grisaille. ». Escoutam aquère paraoùle dé bertat (Écoutons cette parole de vérité) Roger La Mougne