Un vrai statut pour les élus Régulièrement promis par le pouvoir, quelle que soit sa couleur politique, le statut de l’élu est toujours resté dans un tiroir. C’est encore vrai sous ce quinquennat : les quelques dispositions contenues à ce sujet dans la loi relative à l’engagement dans la vie locale sont beaucoup trop limitées pour constituer un cadre suffisant. C’est pourtant une très ancienne revendication des élus municipaux, tout particulièrement des élus ruraux pour qui la charge est la plus lourde. Si le Code Général des Collectivités Territoriales recense bien un ensemble de garanties accordées aux élus dans l’exercice de leur mandat –largement incomplètes et insuffisantes d’ailleurs– il n’est nullement question du statut. L’idée de statut de l’élu territorial, en effet, fait toujours peur, le mot même semble un gros mot. C’est ainsi que, depuis trente ans, de promesses en engagements gouvernementaux, généralement aux alentours des congrès de l’AMF (association des Maires de France), on tourne autour et on atermoie. À l’initiative de Pierre-Yves Collombat et de Michelle Gréaume, le groupe CRC au Sénat a déposé une proposition de loi qui entend répondre pour partie à ce vide, par des mesures simples et fortes. La commune est le terreau dans lequel s’enracinent la République et la démocratie française, premier garant de la cohésion sociale, premier pourvoyeur de services publics de proximité, premier investisseur public, directement ou indirectement, deuxième employeur public. Et pourtant les élus qui l’administrent, qui la font vivre sont toujours privés de la reconnaissance de leur fonction essentielle et de la sécurité que représenterait un statut de l’élu communal. Ce statut doit, selon les sénateurs communistes, faciliter l’accession du plus grand nombre aux fonctions électives, en conciliant le travail, la vie personnelle et les obligations électives, sans préjudice professionnel ou financier, et permettre la représentation de la population dans toute sa diversité. Il est ainsi un moyen de lutter contre la professionnalisation de la vie politique qui étouffe le pluralisme et le débat démocratique. Créer ce statut, cela signifie reconnaître le rôle incontournable des acteurs de la République et de la démocratie, à savoir des élus locaux et territoriaux, qui en sont les chevilles ouvrières. Pour cela, cette proposition de loi prévoit une série de dispositions regroupées en cinq chapitres : ♦ L’institution proprement dite de ce statut de l’élu communal ♦ La disponibilité des élus ♦ La garantie et le financement de la formation des élus ♦ La sécurité matérielle et juridique de l’exercice du mandat ♦ L’assurance des bonnes conditions du débat
RÉPUBLICAINES
LES LANDES HEBDOMADAIRE DE LA FÉDÉRATION LANDAISE DU P.C.F. S.A.R.L. « LES LANDES RÉPUBLICAINES » 6-8 rue des Forgerons – BP34 40001 MT DE MARSAN Cedex Tél. 05.58.46.41.41
Directeur de la publication : Alain BACHE e-mail : landes.rep@wanadoo.fr Site : http://pcf40.free.fr
Abonnement annuel 20€ Imprimé : L.R. MONT-DE-MARSAN
C.P.N° 0621P11523 – N° 2302– Jeudi 8 Octobre 2020
démocratique, notamment en faveur des élus d’opposition. Débattue au Sénat le 12 juin 2019, cette proposition de loi n’a pu finalement être soumise au vote de la Haute assemblée, les débats débordant les limites de temps imposées, quatre heures, pour chaque niche parlementaire. Si cette discussion riche et longue est à l’évidence le signe encourageant que le sujet passionne, les sénateurs du groupe CRC continueront de demander que ce statut prenne force de loi et devienne enfin réalité.
FETE DE L’HUMANITE PERQUIE Vendredi 30 et Samedi 31 Octobre 2020 Vendredi 30 Octobre à 18 h 30
Débat public : « Communes, Communautés de communes : pour des communes avec les moyens d’agir, développant des coopérations choisies afin d’améliorer le service rendu à la population », avec Jean-Marc LESPADE, Maire de Tarnos et Conseiller Départemental. 20 h 30 - Apéritif suivi d’un repas (5€)
Samedi 31 Octobre à 10 h
Débat public : « 1920-2020 : 100 ans d’histoire du PCF, le communiste d’aujourd’hui : l’Humain et la Planète d’abord ! », avec Olivier DARTIGOLLES, Ancien porte-parole du PCF, chroniqueur politique. 12 h - Apéritif suivi d’un repas (13€) 15 h 30 - Film « Les jours heureux » Librairie, exposition sur le PCF, stand de l’Association des Lectrices et Lecteurs de l’Humanité… Pour les repas du vendredi soir et samedi midi, s’inscrire avant le Mercredi 28 Octobre dernier délai auprès de : - Annie Belloc, 06.10.87.66.64 -Christian Duprat, 05.58.45.35.01/06.83.22.69.81
LE FERROVIAIRE UNE VOIE D’AVENIR Et si le train était l’avenir ? Cette semaine le collectif régional de vigilance ferroviaire (composé d’associations d’usagers, de partis politiques de gauche et de la CGT Cheminots) s’est mobilisé pour faire entendre sa voix. Alors que le plan gouvernemental de relance ferroviaire affiche de belles ambitions, nous sommes encore loin du compte puisque le volet financement rend caduques ces réalisations. Pourtant chacun s’accorde à dire que le ferroviaire est une des solutions pour lutter contre les gaz à effet de serre. Pour cela il faut développer le maillage ferré du territoire, diminuer le nombre de camions transportant des marchandises par la route par le développement du fret (ce qui nécessite de regagner l’utilisation du wagon isolé et de ré ouvrir les centres de tri ferroviaire comme il en existait encore il y a quelques années). Tout comme il sera nécessaire de créer des lignes nouvelles pour aller desservir les territoires isolés et libérer des sillons pour que plus de trains voyageurs et marchandises puissent y circuler. Dans ce cadre-là le collectif s’est mobilisé cette semaine en appelant à des rassemblements à Blaye (Gironde), Villefranche-du-Périgord (Dordogne), SaintJunien (Haute-Vienne), Bayonne (PyrénéesAtlantiques). Dans notre département, depuis déjà plusieurs mois les communistes landais en lien avec les camarades gersois et des Hautes-Pyrénées se battent pour la réouverture de la ligne ferrée Bagnères-de-Bigorre/ Morcenx-la-Nouvelle. Ils étaient présents ce mardi 6 octobre en gare de Morcenx-la-Nouvelle pour une distribution de tracts et une sensibilisation des populations. Lors d’un point presse, ils ont présenté les actions qu’ils souhaitent engager sachant déjà la région Nouvelle-Aquitaine a fait savoir qu’elle financerait une partie des travaux et qu’il y a donc lieu d’obtenir que l’Etat assume sa part de financement et sur la partie concernant la région Occitanie que des décisions similaires soient prises. En plus du tract-pétition (voir page 3) qui devrait être distribué à plusieurs milliers d’exemplaires, les communistes vont s’adresser aux élus concernés par le passage de cette voie ferrée pour que des délibérations soient prises par les Conseils Municipaux appuyant la démarche initiée (voir ci-contre). Il s’agit bien d’obtenir non pas une sauvegarde de l’existant mais bien un développement et une renaissance pour le déplacement ferré voyageur et de marchandises. A l’heure où les enjeux climatiques sont prégnants dans tous les débats, l’occasion est grande de mettre en action les paroles tenues par l’actuel gouvernement. Ce mardi 6 Octobre les communistes se sont retrouvés devant la gare de Morcenx-laNouvelle pour relancer la campagne de mobilisation pour la réouverture de la ligne ferrée Bagnères-de-Bigorre/ Morcenx-laNouvelle
Extraits du courrier adressé aux collectivités « Madame, Monsieur le Maire, Nous vous avions écrit en 2019 pour vous entretenir de la question du transport de marchandises dans notre département et de la part dédiée au ferroviaire et à celle du routier. Nous vous alertions sur le fait que la part modale du fret ferroviaire déclinait depuis des décennies dans notre département comme un peu partout en France. Par contre, le transport par route, lui, progressait avec les nuisances que nous connaissons tous (pollution, insécurité, coût pour les communautés et les collectivités territoriales…). Le transport de marchandises ne cesse de se développer. Il revêt des enjeux sociaux, économiques, environnementaux et d’aménagement du territoire majeurs. Pour répondre à ceux-ci, le ferroviaire a toute sa pertinence. Aucun des engagements pris au cours de ces dernières années n’a été respecté. La déclaration d’utilité publique prononcée par la COP21 en faveur du ferroviaire est restée jusqu’ici lettre morte et la part modale du transport routier a continué à progresser. Quid du dérèglement climatique qui poursuit sa course folle. La crise sanitaire a amené le Président de la République à faire des annonces cet été qui interpelle. « Nous allons redévelopper le fret ferroviaire massivement, ainsi que les petites lignes de train qui nous permettront de faire des économies et de réduire nos émissions », assurait alors Emmanuel Macron. Oui, le fret ferroviaire est de loin le moyen de transport le moins polluant. Le Président de la SNCF, J.P. Ferrandou ne vient-il pas de déclarer « que le train pollue 20 fois moins que le camion et consomme 6 fois moins d’énergie » que les transports terrestres. C’est ce que nous disons depuis des années. Les annonces du Président de la République, ainsi que celles du Premier Ministre, doivent se traduire en actes concrets. Il en va ainsi de la ligne ferroviaire Bagnères-deBigorre/Morcenx-la-Nouvelle qui traverse les départements des Landes, du Gers et des HautesPyrénées et qui passe à proximité de sites industriels, agroalimentaires, céréaliers, conserveries… Cette ligne doit rouvrir. Elle demeure une alternative au tout-routier, son utilisation répondrait aux enjeux économiques et environnementaux et aux vœux de l’Exécutif. Po ur to utes l es r a is o ns évoquées, nous vous demandons de bien vouloir proposer à votre Conseil Municipal, sous la forme qui vous conviendra (avis motivé, vœux, délibération, etc.), demandant aux pouvoirs publics et à la direction de la SNCF la réouverture de la ligne ferroviaire Bagnères-de-Bigorre/Tarbes/ Barcelonne-du-Gers/Morcenx-laNouvelle, comme d’autres communes l’ont déjà fait ».(…)
TRACT-PETITION
Le ferroviaire une voie d’avenir !
Le train pollue 20 fois moins que le camion et consomme 6 fois moins d’énergie. Pourtant la part du ferroviaire dans le transport de marchandises n’a cessé de décroître depuis des décennies au profit du tout-routier. Résultat, le train ne représente plus que 9% (dont 5% pour la SNCF) du volume transporté. La France était historiquement un grand pays du fret ferroviaire. Elle est désormais en retrait de la moyenne européenne. Aucun des engagements pris au cours de ces dernières années n’a été respecté. La déclaration d’utilité publique prononcée par la COP21 (2015) en faveur du ferroviaire est restée jusqu’ici lettre morte et la part modale du transport routier a continué à progresser avec son cortège de nuisances (pollution, insécurité…). Si la France veut se conforter aux objectifs du green deal (contrat vert) d’une neutralité carbone en 2050, alors oui ! Le transport est un des secteurs où les progrès à accomplir sont les plus nombreux. La crise sanitaire a fait bouger les lignes. Le Président de la République puis son Premier Ministre ont annoncé leur intention de redévelopper massivement le fret ferroviaire (réouvertures de lignes, développement des autoroutes ferroviaires), ainsi que les petites lignes, afin disent-ils de faire des économies et de réduire les émissions. Jean Castex parle même de reconquête ferroviaire. Très bien ! Nous ne pouvons que souscrire à cela, mais un plan de relance du fret ferroviaire exigera des mesures politiques ambitieuses. À commencer par mettre un terme au déséquilibre rail/route et à renforcer le service public et l’outil industriel. La part dédiée au train dans le plan de relance (4,7 milliards d’euros) est un bon début, mais il en faudra bien plus.
PETITION
Ensemble, exigeons des pouvoirs publics la reconquête du transport ferroviaire public avec la réouverture de la ligne Bagnères-de-Bigorre/ Tarbes/Morcenx-la-Nouvelle et Auch/Agen. NOM-Prénom
Adresse
Signature
À renvoyer à : Fédération des Landes du PCF 6 rue des F orgerons BP34 40001 Mont-de-Marsan
POINT DE VUE TRANSFORMER LA FRANCE POUR TRANSFORMER LE MONDE Alors qu’il est évident pour toutes les forces syndicales et politiques de gauche qu’il faut être rassemblé pour prendre le pouvoir et changer de politique, chacune de ces forces continue à concevoir ce rassemblement à partir de son programme. Persister dans cette démarche, c’est garantir l’échec. Sortir de ce processus, c’est chercher le lien qui permet à chaque partie de garder son identité dans un rapport d’égal à égal, sans hégémonie. Ce lien existe. Il s’appelle à »Transformer le monde d’ici 2030 ». Il a été adopté à l’unanimité des 193 états membres à l’ONU en septembre 2015. Cette résolution est déclinée en 17 objectifs et 169 cibles. En tapant « 17 objectifs 169 cibles ONU » sur Google, tu accèdes à la liste des cibles pour chaque objectif. Voir la liste ci-après. Je ne vois pas comment une force syndicale ou politique de gauche pourrait s’opposer à mettre en commun l’application de ces objectifs pour en faire un projet politique progressiste. S’il me parait évident que ces objectifs soient reconnus incontestable, il est tout autant incontournable de s’appuyer sur la Démocratie pour que les citoyen(ne)s contribuent à l’élaboration du contenu des cibles propres à chaque objectif. Un exemple à partir du 1er objectif, Eradication de la pauvreté. Déjà, il faut faire un état des lieux, lequel montre qu’en France, depuis septembre 2015, la pauvreté atteint davantage de personnes. A l’époque, MACRON était ministre des finances et depuis 2017, il est président. Il porte, certes pas seul, la responsabilité et la culpabilité de cette situation. A partir de ce constat, quelles mesures peuvent être mises en place pour réduire, sinon éradiquer, la pauvreté. Sans définir des montants financiers propres à résoudre ce problème, il convient inévitablement de revoir les minimas sociaux ainsi que leurs conditions d’accès. Outre le fait que cette résolution met tous les Etats, donc tous les peuples, en situation de transformer le monde, elle montre le lien incontestable du local au mondial et inversement. Un merveilleux appui pour mobiliser les citoyen(ne)s et un moyen formidable pour démontrer combien les tenants du pouvoir politique et financier n’ont aucune parole, donc aucune crédibilité. Osons utiliser cet outil, osons engager le débat, le succès est au bout. - Éradication de la pauvreté : sous toutes ses formes et partout dans le monde - Lutte contre la faim : éliminer la faim et la famine, assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir une agriculture durable - Accès à la santé : donner aux individus les moyens de mener une vie saine et promouvoir le bien-être de tous à tous les âges - Accès à une éducation de qualité : veiller à ce que tous aient accès à l’éducation et promouvoir des possibilités d’apprentissage de qualité dans des conditions équitables tout au long de la vie - Égalité entre les sexes : parvenir à l’égalité des sexes en autonomisant les femmes et les filles - Accès à l’eau salubre et l’assainissement : garantir l’accès de tous à des services d’approvisionnement en eau et d’assainissement et assurer une gestion durable des ressources en eau - Recours aux énergies renouvelables : garantir l’accès de tous à des services énergétiques fiables, durables et renouvelables à un coût abordable - Accès à des emplois décents : promouvoir une Suite page 4
croissance économique soutenue, partagée et durable, le plein emploi productif et un travail décent pour tous - Innovation et infrastructures : mettre en place une infrastructure résistante, promouvoir une industrialisation durable qui profite à tous et encourager l’innovation - Réduction des inégalités : réduire les inégalités entre les pays et en leur sein - Villes et communautés durables : créer des villes et des établissements humains ouverts à tous, sûrs, résistants et durables - Consommation responsable : instaurer des modes de consommation et de production durables - Lutte contre le changement climatique : prendre des mesures d’urgence pour lutter contre les changements climatiques et leurs répercussions - Protection de la faune et de la flore aquatiques : conserver et exploiter de manière durable les océans, les mers et les ressources marines aux fins du développement durable - Protection de la faune et de la flore terrestres : préserver et restaurer les écosystèmes terrestres, en veillant à les exploiter de façon durable, gérer durablement les forêts, lutter contre la désertification, enrayer et inverser le processus de dégradation des terres et mettre fin à l’appauvrissement de la biodiversité - Justice et paix : promouvoir l’avènement de sociétés pacifiques et ouvertes aux fins du développement durable, assurer à tous l’accès à la justice et mettre en place, à tous les niveaux, des institutions efficaces, responsables et ouvertes - Partenariats pour les objectifs mondiaux : revitaliser le partenariat mondial au service du développement durable et renforcer les moyens de ce partenariat. Les pays promettent aussi de lutter contre le changement climatique. Tous les objectifs intègrent la protection de l'environnement. Jean LAPEYRE Section de Pouillon
1920 - 2020
PCF : 100 ans d’avenir
En raison de la crise sanitaire qui a frappée durement notre pays, la Fête des Pins n’aura donc pas lieu cette année. Comme de tradition, nous lançons tous les ans, une souscription bons de soutien pour notre Fête fédérale. Cette année, cette souscription s’est transformée en « Bons de soutien 1920-2020, Centenaire du PCF » pour marquer les 100 ans de la création du Parti Communiste Français. Les bons de soutien ont tous été remis aux responsables de section. Vous pouvez donc vous les procurer et les placer le plus largement possible. Pour une bonne gestion financière, nous vous demandons de nous retourner régulièrement les règlements (les chèques sont à libellés à ADF-PCF40). Mobilisons-nous financière !
pour
réussir
cette
initiative
BELLES HUMANITES «C'est la résistance qui t'assure une carrière paisible et non la soumission. Si tu te soumets, tu vas être obligé de t'incliner toujours plus bas» déclarait Marcel Trillat. «Il n'est jamais trop tard pour le grand amour ...» déclarait Michaël Lonsdale. « Il n'y a plus d'après/ A Saint-Germain-des-Prés/ Que d'après demain/ Que d'après-midi/ Il n'y a qu'aujourd'hui... » chantait Juliette Gréco sur des paroles et musiques de Guy Béart (1930-2015). Tous trois ont tiré leurs révérence cette fin septembre. Mais quelles vies, quels talents, quels engagements, envers le métier qu'ils ont servi avec passion et humanité. Nous les aimions et au moins pour Trillat et Gréco, ils étaient amis de l'Humanité et de sa fête. Marcel Trillat, journaliste, réalisateur de films, est né le 4/04/1940 à Seyssinet-Pariset (Isère) et mort le 18/09/2020 à Paris. Auteur, il était militant CGT et communiste au sens noble. Il devint journaliste à l'ORTF (Office de radiodiffusion télévision française de 1964 à 1974) en 1965 en collaborant au magazine d'information télévisé «Cinq colonnes à la Une» diffusé du 09/01/1959 au 03/05/1968. Il a participé à des entreprises collectives militantes comme UNICITE ou le CREPAC (Centre de recherche sur l'éducation permanente et l'action culturelle) qu'il transformera en société de production avec Roger Louis (1925-1982). En 1976 dans l'HumanitéDimanche, il a ouvert avec Marcel Bluwal (réalisateur, metteur en scène né le 25/05/1925 à Paris) une rubrique de reportages, «Une vie» et a publié plusieurs articles dans L'Humanité. En 1979-1980, il a participé, avec Jacques Dupont (né en 1951 dans l'Yonne, journaliste, écrivain, spécialiste du vin pour l'hebdomadaire "Le Point"), à la radio libre «Lorraine Cœur d'Acier» avec la chanson «Le Chiffon Rouge» en générique, lancée par la CGT dans les luttes pour la sidérurgie à Longwy. Entré à Antenne-2 en 1981, il devint directeur adjoint de l’information en 1989. Administrateur, élu CGT de France Télévisions de 2000 à 2006, ses principes éthiques et ses convictions lui ont valu des déboires: licencié en 1968, mis à l'index par la CGT en 1980, mis au placard de France 2 en 1986 (par la droite) et en 1991 (par la gauche). De “Cinq colonnes à la une” à “Envoyé spécial”, il a toujours défendu un journalisme humaniste, du côté des plus faibles. Il dénonçait les insuffisances d’une télévision publique malmenée par le pouvoir et les impératifs d’audience. Il aura mené sa carrière sans compromissions, jusqu'à sa semiretraite, qu’il consacrait à la réalisation de documentaires. Michael Lonsdale, acteur franco-britannique, né Michael Edward Lonsdale-Crouch le 24/05/1931 dans le 16ème arrondissement de Paris est mort à Paris le 21/09/2020. Connu pour ses rôles au théâtre et au cinéma, il prêtait sa voix dans diverses productions audiovisuelles, documentaires, jeux vidéos ou livres audio. Durant sa carrière, au cinéma comme au théâtre, il a joué avec les plus grands metteurs en scène. En 2010, il joue le rôle de frère Luc dans le film dramatique «Des hommes et des dieux» où il remporte le César de meilleur second rôle masculin. Il a fondé avec Michel Puig (compositeur français né en 1930) le Théâtre musical des Ulis (Essonne) en 1972 et en février 1978 il a fait partie des membres fondateurs du Comité des intellectuels pour l'Europe des libertés. Également écrivain et peintre, il a consacré sa vie à son métier d'artiste. Juliette Gréco, née le 7/02/1927 à Montpellier est morte le 23/09/2020 à Ramatuelle. Surnommée la "muse de Saint-Germain" elle est une figure emblématique de la chanson française à textes avec une carrière de 70 années. Elle a interprété des auteurs tels que Raymond Queneau (1903-1976), Jacques Prévert (1900-1977), Léo Ferré (1916-1993), Boris Vian (1920-1959), Serge Gainsbourg (1928-1991)... Comédienne, elle a marqué la série télévisée «Belphégor» en 1965. En 1953, elle se marie avec le comédien Philippe Lemaire (1927-2004), donnant naissance à Laurence-Marie Lemaire, scripte de cinéma (1954-2016). Elle a vécu avec Michel Piccoli (19252020) et Gérard Jouannest (1933-2018). Elle s'est appliquée à interpréter et révéler de nouveaux auteurs et compositeurs et a chanté pour la dernière fois à la Fête de l'Humanité en 2015. Bèths messatgèrs deu bonur (beaux messagers du bonheur). Roger La Mougne