La Sécurité Emploi Formation en 5 points C’est un projet de société qui donne sens aux luttes et différentes revendications (emploi, RTT, développement des services publics, autre production écologique, formation, salaires, qualifications, émancipation, retraite, etc…).
1/ POUR LES PERSONNES :
Le droit à un emploi dans la sécurité, ou une formation, avec un bon revenu, et à une mobilité librement choisie entre emploi et formation, dans le même emploi ou pour un meilleur ou un autre emploi, ou une autre activité, dans un progrès et dans la sécurité. Trois principes : sécurité, mobilité, liberté. Le principe de sécurité est fondamental, il s’oppose au principe du chômage et à la précarité fondamentale du marché du travail, maintenue même avec le chômage partiel. Avec la révolution technologique informationnelle et le besoin impératif de changer de mode de développement, l’emploi et sa qualité sont la condition de l’efficacité.
2/ LE SYSTÈME SOUS-JACENT :
Le salaire est payé par l’employeur, le revenu autre (comme l’allocation de formation) est payé sur les cotisations sociales mutualisées. Un fonds spécifique permet aux travailleurs et habitants de conditionner l’utilisation de l’argent des entreprises (profits), des banques (crédit) et l’argent public afin que les investissements matériels et de recherche soient créateurs d’emplois et de formations. Ces investissements porteurs d’emploi sont nécessaires pour permettre de créer efficacement les richesses (salaires, cotisations sociales, etc…) qui vont financer le système et donc conforter les emplois créés, les services publics, développer le temps libre et de formation.
3/ CONSEQUENCE MAJEURE :
Une libération de sujétion au patron et au capital pour avoir un revenu, puisqu’il est sécurisé. Le rapport de forces est fondamentalement changé. Mais, cela ne libère pas la nécessité collective de produire un revenu (assiette de financement du salaire et des autres revenus telle l’allocation de formation) et des richesses réelles de bonne qualité (écologie, santé…).
4/ IL FAUT CHANGER PROFONDEMENT
le comportement des entreprises et des banques,
RÉPUBLICAINES
LES LANDES HEBDOMADAIRE DE LA FÉDÉRATION LANDAISE DU P.C.F. S.A.R.L. « LES LANDES RÉPUBLICAINES » 6-8 rue des Forgerons – BP34 40001 MT DE MARSAN Cedex Tél. 05.58.46.41.41
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leur gestion, dominés par le capital, ses coûts, ses pouvoirs, sa logique. Elles doivent suivre d’autres critères que la rentabilité financière maximale et le profit –des critères d’efficacité économique, sociale et écologique– c’est-à-dire économiser le capital pour développer les femmes, les hommes et notre niche écologique naturelle, la planète. Pour cela, il faut des pouvoirs nouveaux des travailleurs, habitants et usagers sur l’utilisation de l’argent par les entreprises et les banques, et sur la gestion des entreprises et services publics, permettant de les mettre en cohérence avec ce nouveau principe. Des pouvoirs qui soient retirés au capital et à sa logique. Une nouvelle cohérence entre objectifs (SEF + nouvelle production) et moyens, grâce à ses pouvoirs. Par de nouvelles institutions politiques, territoriales et nationales. Des conférences permanentes pour l’emploi, la formation et la transformation productive écologique, avec tous les acteurs économiques, sociaux et des représentants des habitants, où se prennent : ♦ des engagements de production, d’emploi et de formation, par les employeurs et les pouvoirs publics ♦ Des engagements de financement par les banques, avec incitation et pénalisation suivis démocratiquement.
5/ UNE REGULATION NOUVELLE :
Face à des baisses d’activité, au lieu du chômage et de l’investissement matériel, avec l’emploi comme solde aléatoire, on répondra : sécurité d’emploi, RTT et mises en formation ou recherche (donc développement des services publics) pour de nouvelles et meilleures productions. D’où une nouvelle efficacité et une réduction massive du temps de travail pour la vie libre et la participation aux activités sociales. Cette campagne engage un travail de résistance et de construction de longue haleine. Elle doit permettre de lier « luttes » et « élections », « contenus » et « rassemblement ». Partageons nos propositions et expériences pour construire ensemble cette campagne.
Dax
Mobilisation pour l’Emploi, les salaires et les services publics Plus de quarante amis et camarades du Parti Communiste Français se sont rassemblés ce samedi 10 Octobre au matin devant la Sous-préfecture de Dax dans le cadre de la semaine de mobilisation nationale pour l’emploi, les salaires et les services publics, lancée par le Parti Communiste Français. Alain BACHE, secrétaire départemental du PCF des Landes, a porté à la connaissance des militant(e)s réuni(e)s le courrier adressé à la Madame Préfète des Landes (voir ci-dessous). (…) « En dépit des dispositifs d'urgence et de «relance» mis en place, la situation de l'emploi se dégrade et de n o m b r e u s e s entrepris es sont aujourd’hui en très grandes difficultés. Aucun secteur économique n’est épargné, que ce soit dans la grande industrie, le bâtiment, l’aéronautique, l’agroalimentaire, les métiers du bois, les métiers de bouche, et aussi tout le tissu du petit et moyen artisanat. Il y a donc lieu de prendre des mesures d’urgence pour sauver l’ensemble de ces filières et également pour agir dans les transformations productives qu’exige l’urgence écologique. Si des aides sont débloquées, il faut en même temps exiger des conditionnalités pour les fonds publics attribués aux grandes entreprises. Aussi pour cela nous demandons un suivi et un contrôle de l’ensemble de ces aides pour en suivre l’efficacité. Dans la situation actuelle, des PME et TPE aux activités socialement utiles vont supprimer de nouveaux emplois (des PSE sont annoncés dans des entreprises de l’agroalimentaire) et d’autres vont mettre la clé sous la porte (exemple : La Montoise du Bois…), ou envisagent des délocalisations comme l’entreprise ALA France dans l’aéronautique. Dans ce contexte, les banques et les compagnies d'assurances peuvent jouer un rôle pour les soutenir afin que l’inéluctable ne voit le jour. Dans notre département, comme c’est hélas le cas sur le territoire national, des fraudes à l'assurance chômage doivent aussi exister. D’ailleurs, des fonctionnaires chargés du contrôle tirent la sonnette d'alarme sur les détournements de fonds. Dans ce contexte, nous demandons que tous les moyens de contrôle démocratique soient mis en œuvre et que les administrations puissent disposer du personnel pour faire face à l’ensemble des demandes et également pour les contrôles. Le constat actuel fait apparaître un manque criant de personnel dans toutes les administrations. L’ensemble des décisions prises doivent faire l’objet d’une approche globale et collective en partant des territoires, en y associant toutes les forces vives de la
société, acteurs économiques, syndicats, élus. Nous savons que la Banque Centrale Européenne (BCE) déverse des fonds via les banques nationales. Cela doit faire aussi l’objet de contrôle et de suivi auxquels les salariés et les élus doivent être pleinement associés. Aussi, nous sollicitons de votre part une initiative pour mettre en place, en lien avec le Conseil Régional et le Ceser, des Commissions permanentes pour l'emploi, la formation et la transformation écologique des productions, une par département et une à l'échelle régionale, qui pourront se donner pour objectif : - une fonction de veille et d'alerte sur les destructions d'emplois et d'activités, - l'étude des propositions de création d'emplois, d'activités, et de formations, - le contrôle et le suivi de toutes les aides publiques accordées aux entreprises, afin qu'elles servent effectivement de levier pour l'emploi et la transformation productive, - la constitution de fonds régionaux qui, ajoutant aux aides publiques et aux budgets de la formation professionnelle l'abondement de la BPI et des crédits bancaires, seraient en mesure de dégager des plans de financement à la hauteur des immenses besoins sociaux et écologiques. La gravité de la situation exige des ruptures et des innovations dans les processus de décision comme dans la mobilisation des moyens financiers, sauf à laisser faire la déferlante du chômage, de la précarité et la pauvreté. ». (…)
Communiqué de la CGT de la santé et de l’action sociale des Landes
DUR AVANT LE SEGUR, PIRE APRES !
Le Ségur de la santé n’a pas répondu à l’ensemble des revendications portées par la CGT avec les salarié(e)s qui se sont mobilisé(e)s : dérèglementation du temps de travail, baisse du temps de repos entre 2 jours travaillés, prime d’engagement collectif !... C’est le retour du travailler plus… Pour la santé en moins ! Rien ne change depuis la rentrée ! Avec ce Ségur, le gouvernement a tenu à imposer des contreparties. Il s’agit donc de permettre des réorganisations à l’hôpital, en donnant des marges de manœuvres au management et ainsi accroître la productivité d’ensemble. Les personnels des structures médico-sociales sont exclus du complément de traitement indiciaire de 183 euros. C’est aussi pour ce genre de déconvenues prévisibles que la CGT a refusé de signer l’accord du Ségur. C’est pourquoi, l’Union syndicale départementale CGT de la santé et de l’action sociale, a appelé ce jeudi 15 Octobre tous les salariés, usagers et toute la population à soutenir massivement l’action qui était organisée ce jour-là dans le département par les personnels de santé. En cette rentrée de septembre, la crise continue. S’y rajoute la crise sociale qui plonge des milliers de salarié(e)s dans la perspective du chômage dû aux licenciements massifs qui s’opèrent dans de nombreuses entreprises, et depuis peu cela concernerait aussi le personnel de la santé. La question des emplois précaires, des contractuels ainsi que la nécessité de recrutement de personnels dans notre champ sont des revendications incontournables que nous avons et portons fortement dans nos secteurs d’activité auprès des divers gouvernements depuis de nombreuses années. C’est pourquoi, à la CGT nous continuons à maintenir la résistance et l’offensive revendicative, et il est de notre responsabilité d’alerter une fois de plus sur les dangers que cela représente. Le projet de loi sur le financement de la Sécurité Sociale va être débattu au Parlement ce mois d’octobre, et c’est l’occasion à nouveau de porter haut et fort nos revendications : ♦ augmentation de 300 euros pour tous les personnels de la santé et de l’action sociale ♦ arrêt immédiat des restructurations et la réouverture de lits nécessaires ♦ un plan immédiat de formation et de recrutement de personnels pour l’ensemble de nos secteurs toutes catégories confondues, c’est une des conditions pour améliorer réellement la prise en charge de la population et les conditions de travail des professionnels ♦ la reprise immédiate de la totalité de la dette des établissements, l’arrêt de la Tarification à
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l’Activité (T2A) et l’augmentation des moyens du financement de la loi sur le financement de la Sécurité Sociale. la reconnaissance en maladie professionnelle de la COVID-19 pour les salarié(e)s du nos secteurs sans condition la prime COVID-19 pour l’ensemble des personnels.
Une délégation a été reçue par l’ARS avant le rassemblement ce jeudi 15 octobre à Mont-deMarsan.
Les 25 milliardaires les plus riches du monde ont vu leur richesse augmenter de 255 milliards de dollars entre la mimars et la fin mai 2020 !
Dans son rapport du 10 septembre 2020, OXFAM pointe la hausse spectaculaire des bénéfices de certaines entreprises malgré la crise mondiale liée à la pandémie du Covid-19. Alors que la pandémie a privé d’emploi des dizaines de millions de personnes et aggravé les inégalités, une poignée de multinationales et leurs actionnaires continuent de s’enrichir. Selon OXFAM, 32 entreprises, dont Microsoft, Intel, Apple, Facebook, Google mais aussi Nestlé ou Roche vont enregistrer à la fin de l’année une hausse de leurs bénéfices de l’ordre de 109 milliards de dollars (92,1 milliards d’euros) de plus que le résultat moyen réalisé sur les quatre dernières années. Les 25 milliardaires les plus riches du monde ont vu leur patrimoine augmenter de 255 milliards de dollars entre la mi-mars et la fin mai. OXFAM pointe en particulier le patron d’Amazon – Jeff Bezos– dont le cours de la bourse a flambé de 76% depuis janvier. La hausse de sa fortune, qui atteint 204 milliards de dollars selon Forbes, correspondrait à verser une prime de 105.000 dollars aux 876.000 salariés de l’entreprise dans le monde (dont 10.000 en France). En France, le patrimoine cumulé des 500 plus grosses fortunes a progressé de 3% en 2020, battant ainsi un nouveau record malgré la crise. Le milliardaire français Bernard Arnault a vu sa fortune augmenter de 26% entre le début de la pandémie et la fin du mois de mai. L’ONG cite également le cas du constructeur japonais Toyota qui a distribué aux actionnaires plus de 200% des bénéfices réalisés depuis janvier ; ou du gérant allemand de la chimie BASF qui a versé plus de 400% de ses bénéfices aux actionnaires au cours des dix derniers mois. Si l’on se concentre uniquement sur les 32 entreprises mondiales qui profitent le plus de la COVID-19, on estime qu’il serait possible de lever 104 milliards de dollars de fonds en 2020 pour lutter contre la pandémie. Pour mettre ce montant en perspective, il permettrait de payer les tests de dépistage et les vaccins pour chaque habitant de la planète et de disposer de 33 milliards de dollars en plus pour investir dans le renforcement d’un personnel de santé de première ligne pour le XXIeme siècle.
L’électricité nucléaire : pas un idéal, une nécessité Chaque fois que vous allumez un appareil électrique, 75% des électrons que vous utilisez ainsi proviennent de l’électronucléaire français : c’est dire son importance, en même temps que son utilité ! De ce fait, la question de son maintien, comme de sa sécurité, n’est pas une question de spécialistes ; c’est une question de nécessité pour tout le monde. Il parait que les Anglais disent : « la preuve du pudding, c’est qu’il se mange » ; ce n’est pas une preuve que tout le monde aime le pudding. Le peuple français est assez intelligent pour comprendre la réalité de la situation énergétique, pour peu qu’on lui donne les éléments d’information sur les avantages et les inconvénients du nucléaire pour notre pays. Le nucléaire compense en partie l’absence de ressources naturelles, tout particulièrement en ressources énergétiques fossiles (charbon, gaz, pétrole), il assure une ressource permanente tout au long de la journée et tout au long de l’année (à la différence des énergies renouvelables), et à un prix intéressant et il émet très (très) peu d’émission de gaz à effet de serre, qui est un des dangers majeurs pour l’humanité dans les prochaines décennies. Bien sûr, il présente des risques -même si en France il n’y a jamais eu d’accident grave- et il faut continuer de disposer d’un personnel compétent, capable d’intervenir 7 jours sur 7 à bon escient sur les installations, et les déchets sont maitrisables pour peu qu’on s’en donne les moyens. Mais pour cela, il faut que les éléments du débat soient à disposition de tous. Or le système capitaliste ne veut pas investir dans le nucléaire, car le taux de retour sur investissement est trop faible pour lui. Aujourd’hui, ce même système veut abattre EDF, opérateur national du nucléaire (EDF, entreprise héritière de l’esprit de la Libération de la France, ou plutôt de ce qui en reste). Et c’est pour cela que les éléments du débat ne sont pas sur la table. Aujourd’hui, c’est toute l’Europe qui doit s’interroger sur son devenir énergétique. Soleil et vent sont intermittents et nécessitent d’être adossés à d’autres productions d’électricité pilotables. Sans le nucléaire, ces autres sources seront surtout les hydrocarbures ou le charbon, comme cela se produit en Allemagne, ce pays qui, parallèlement à l’arrêt de Fessenheim, s’apprête à mettre en service une nouvelle centrale à charbon de l’autre côté du Rhin ! Le nucléaire civil constitue, pour le PCF, un atout pour le pays qui doit être conforté et développé pour participer à relever les défis du changement climatique. Le PCF réaffirme sa volonté d'un nucléaire sûr, sous contrôle public et citoyen, au sein d'une filière énergétique diversifiée, décarbonée sous maitrise publique : c’est à vous de vous faire entendre, car c’est votre intérêt qui est en jeu.
INTERIMAIRES DISCRIMINES … Fais comme l'oiseau /Ça vit d'air pur et d'eau fraîche, un oiseau/ D'un peu de chasse et de pêche, un oiseau / Mais jamais rien ne l'empêche, l'oiseau, d'aller plus haut... Mais j'en ai marre d'être roulé/ Par des marchands de liberté /Et d'écouter se lamenter/ Ma gueule dans la glace, dis/ Est-ce que je dois montrer les dents ? /Est-ce que je dois baisser les bras ?/Je ne sais pas, je ne sais plus, je suis perdu … Cet extrait de «Fais comme l'oiseau» pourrait s'appliquer aux intérimaires exploités et «roulés par des marchands de liberté». Chanson d'amour et chanson engagée, elle est composée et interprétée par Michel Fugain, né le 12/05/1942 à Grenoble, dont l'histoire personnelle - son père était médecin et Résistant communiste - et l'immense parcours artistique, ne lui firent pas oublier ses origines quand il vint chanter à la Fête des Pins en 2008. La loi de finances rectificative, adoptée au Parlement le 30 juillet 2020 accordant une prime aux personnels soignants pour reconnaître leur dévouement et leur travail exceptionnel pendant la crise sanitaire, écarte les salarié-e-s intérimaires du bénéfice de celle-ci. Les premiers ministres changent, mais la pratique reste la même. Après Édouard Philippe (né le 28/11/1970 à Rouen) et sa ministre du Travail, Muriel Pénicaud (née le 31/03/1955 à Versailles), qui ont refusé d’intégrer des centaines de milliers d’intérimaires dans le dispositif d’activité partielle pendant la crise sanitaire du coronavirus, les privant de 86 % de leur salaire et les condamnant au chômage, c’est au tour de Jean Castex (né le 25/06/1965 à VicFezensac) et de son ministre de la Santé et des Solidarité, Olivier Véran (né le 22/04/1980 à St-Martind'Hères), de priver de prime covid, les personnels intérimaires travaillant dans les établissements publics et privés de santé et les établissements sociaux et médicosociaux. A l’initiative de la CGT INTÉRIM, les organisations syndicales et patronales de la branche du travail temporaire sont intervenues auprès du ministre de la Santé pour que celui-ci fasse modifier le projet de loi de finances et réintègre les personnels soignants, administratifs et techniques intérimaires dans le dispositif de cette prime. Toutes ces interventions sont restées lettre morte à ce jour. Cela montre à quel point le mépris envers les «premiers de corvée» est inscrit dans les gènes de la politique macroniste conduite par Jean Castex, Olivier Véran et Martin Hirsch (né le 06/12/1963 à Suresne), directeur général de l’AP-HP (assistance publique hôpitaux de Paris). Ils bafouent le Code du travail et le principe d’égalité de traitement pour discriminer les salarié-e-s intérimaires. Ces derniers ont pourtant œuvré en première ligne, dans les hôpitaux, les EHPAD (établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes) et autres établissements de santé aux côtés de leurs collègues agents et CDI pour sauver des milliers de vies. L'un d'eux témoigne: «Je m'appelle Benjamin, je suis aide-soignant en EHPAD depuis 6 ans. J’exige l’égalité de traitement pour tous les intérimaires ! Je n ́ai pas le droit à la prime COVID parce que je suis intérimaire». La CGT dénonce l'apartheid social dont sont victimes les personnels intérimaires et exige que l'égalité de traitement soit respectée sans condition d'ancienneté, que les intérimaires qui le souhaitent soient embauchés, le renforcement du système de santé en emplois et en matériel de qualité et l'arrêt de toutes les fermetures d'hôpitaux, de services et de lits. Le 1er octobre ils se sont rassemblés devant l' ́AP-HP à Paris et le 15/10 les personnels soignants appellent à l'action partout. Per los drets dé tots, qué caù ùn engatjament solidari (Pour les droits de tous, il faut un engagement solidaire) Roger La Mougne