Crise sanitaire/confinement
Fabien Roussel interpelle le Premier Ministre « 86.852 nouveaux cas positifs à la Covid-19 pour la seule journée du 7 novembre : jour après jour, les sombres records de contaminations ne cessent d'être battus. Il en est malheureusement de même pour le nombre de patients hospitalisés et celui, plus tragique encore, des décès. La seconde vague prend ainsi la forme d'un véritable tsunami qui déferle sur nos hôpitaux. Médecins, infirmiers, aides-soignants, toutes les professions de santé rapportent que la situation sanitaire se dégrade à un rythme extrêmement préoccupant. Cette situation est d'autant plus alarmante que les capacités de soin, notamment en réanimation, demeurent beaucoup trop restreintes. Dans les Hauts-de-France, le nombre de patients en réanimation a dépassé aujourd'hui le pic atteint lors de la première vague. Huit mois après, la situation est donc plus grave ! Dans l'arrondissement de Valenciennes (Nord), des premiers patients ont été évacués vers des hôpitaux allemands. Si notre voisin d'outre-Rhin dispose de 28 678 lits de soins intensifs et de réanimation, soit près de 5 fois plus que nos propres capacités, l'Allemagne, elle-même confrontée à une deuxième vague importante, indique déjà qu'elle ne pourra pas accueillir autant de malades français qu'au printemps dernier. Personne ne pourra admettre que des médecins, submergés par le nombre de patients, soient amenés à faire des choix insupportables au plan éthique et à prioriser certains patients au détriment des plus fragiles. Dès lors, vous ne pouvez pas tout faire reposer sur les Français, les salariés, celles et ceux obligés d'aller travailler aujourd'hui. Votre ministre de la Santé a ainsi déclaré, jeudi dernier lors de sa conférence de presse : « Si les Français ne respectent pas le confinement, dans 8 jours la situation sera désespérée dans nos hôpitaux ! ». Ce serait donc de notre faute ! C'est une culpabilisation insupportable de nos concitoyens. Comment peut-il dire aux lycéens, aux collégiens et aux personnels des établissements scolaires que ce sera de leur faute s'ils attrapent ce virus quand ils sont obligés de s'entasser dans des couloirs, à la cantine, ou quand la moitié des personnels d'entretien sont malades et non remplacés ?
RÉPUBLICAINES
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Comment peut-il faire porter la responsabilité aux ouvriers, tels ceux de Toyota que j'ai rencontrés et qui sont 3 500 à travailler à Onnaing, à se croiser dans les vestiaires, à la cantine, avec leur pause de 20 minutes pour manger ? Un tiers des clusters se situe dans les entreprises. Comment peut-il faire porter la responsabilité à toutes celles et ceux obligés d'aller travailler et de prendre le métro, le RER ou le TER et à s'entasser dans ces transports collectifs, comme si le virus n'y circulait pas ? Lors de la première vague, le confinement strict de l'économie durant le mois de mars avait permis de faire baisser le taux de contamination de 77 % en 4 semaines ! Je crains fort que ce confinement allégé ne parvienne à ce résultat. Pour que les Français respectent les règles, il faut des consignes claires, cohérentes, les mêmes pour tous, et à la hauteur de la menace qui pèse sur notre pays. Surtout, nos concitoyens ont besoin de règles admises et décidées ensemble, en y associant autant le Parlement que les représentants du monde du travail. La démocratie n'est pas un problème, c'est même une grande partie de la solution pour prendre les meilleures décisions, même quand elles sont difficiles. L'heure n'est plus aux demi-mesures. Comme j'ai déjà eu l'occasion de le dire, le confinement que vous avez mis en place n'enraye pas la courbe des contaminations et des patients en réanimation. De plus, il suscite de la colère car il oppose ceux qui peuvent poursuivre leur activité et ceux qui ne le peuvent pas. La santé des Français doit primer sur toute autre considération, y compris économique. Et pour faire face aux conséquences d'un nouvel arrêt de notre économie, il serait temps de faire jouer la solidarité, quitte à ce que les pouvoirs publics l'imposent quand les plus fortunés, les banques et les assurances, les Gafa refusent de mettre la main à la poche. Ce n'est quand même pas à l’État, et donc aux contribuables, de tout prendre en charge quand certains s'enrichissent pendant cette crise ! Face à la gravité de la situation, je vous appelle solennellement à prendre ces mesures fortes indispensables pour notre pays, pour nos concitoyens ».
LA BATAILLE POUR LE RAIL, L'AFFAIRE DE TOUS Dans l'enquête commandée par la région Occitanie, l’institut CSA montre l'attachement des habitants (92%) pour le train. Par ailleurs, pour 85% des habitants il est indispensable de conserver, moderniser, les lignes ferrées actuellement en difficulté, par un financement assuré en priorité par l'Etat et la SNCF. C'est sur ces attentes que le PCF, ses élus, se mobilisent pour un service public des transports intermodaux sur les trois départements, Landes, Gers et Hautes-Pyrénées. La bataille est engagée, elle porte sur une réouverture de lignes ferrées : Auch/Agen, Morcenxla-Nouvelle/Mont-de-Marsan/Bagnères-de-Bigorre, Condom/Nérac, pour assurer le transport des personnes et des marchandises. Les mobilisations engagées doivent s'amplifier, s'élargir à tous ceux qui ont intérêt au développement d'une politique de transport intermodale sur ces trois départements : - Les populations pour leur besoins de déplacement et face au déferlement des camions avec les nuisances qui vont avec (pollution, bruit, insécurité). - Les entreprises pour s'ancrer, se développer, créer des emplois et pour transporter leur production. En effet, les entreprises ne s'installent pas dans les déserts, dans les territoires dépourvus d'infrastructures diverses et de qualité. L'exemple de la société BACACIER établit à Barcelone-du-Gers, espère utiliser prochainement la ligne ferrée Morcenx-la-Nouvelle/Mont-de-Marsan/ Bagnères-de-Bigorre pour acheminer sa production (poutres métalliques). Il en va de même des coopératives agricoles (Val d' Adour, Vivadour...) qui possèdent des embranchements ferrés raccordés à cette ligne. Le rail est une solution écologique Le transport émet 30% des gaz à effet de serre dans notre pays, imputable à 94,7% au transport routier pour seulement 1,8% au transport ferré !! Dans ces départements, près de 100% des marchandises sont transportés par la route ! L'enjeu est de taille pour un rééquilibrage du transport des marchandises en faveur du rail, un mode d'acheminement peu polluant. La convention citoyenne pour le climat mise en place par le président Macron a formulée des propositions en faveur d'un plan plan d'investissement pour moderniser les infrastructures ferroviaires existantes. Le gouvernement Macron a donc été contraint de plaider en faveur d'une relance du fret ferroviaire et la réouverture de « petites lignes ». Dans le volet transport du plan de relance, il est prévu 4,7 milliards d'euros pour soutenir le secteur ferroviaire . Lors de sa visite à Alsthom Tarbes, le ministre des transports Djebbari a annoncé une participation de l’État au financement de la réouverture au fret du tronçon ferré : Bagnères-de-Bigorre/Tarbes (c'est une partie de la ligne Morcenx-la-Nouvelle/Mont-de-
Marsan/Bagnères de Bigorre). Ce sont toujours de bonnes nouvelles pour l'environnement et l'emploi d'investir dans des infrastructures ferroviaires. Il en va de même des travaux de modernisation en cours de réalisation sur la ligne ferré Auch-Toulouse. Mais peut-on en déduire que ces engagements, ces déclarations gouvernementales, sont une garantie pour la pérennisation du service public ferroviaire , du groupe SNCF ? Est-ce vraiment une garantie pour l'unicité du réseau ferré national et contre la suppression de lignes ? Le pouvoir Macron fait le choix de la casse du service public Pour le gouvernement Macron, les mesures pour le fret ferroviaire et les petites lignes ne sont pas destinées à conforter le service public SNCF et l'unicité du réseau ferré français. La boussole du Gouvernement Macron, se sont les objectifs tracés dans la réforme ferroviaire de 2018 sur lequel les cheminots se sont puissamment et longuement mobilisés ; ils visent l'éclatement du réseau et la privatisation du service public ferroviaire , du groupe SNCF. C'est une politique libéral qui répond en tout points aux directives Européenne pour l'ouverture totale des réseaux ferrés à la concurrence. Dans ce cadre, le rapport « Spinetta »commandé par Macron constitue la feuille de route du Gouvernement, préconisant le désengagement financier de l’État et de SNCF RESEAU sur plus de 9000 km de lignes ferrées, soit près du tiers du réseau ferré national (qui en compte 30000 km) ! Ces lignes fermées pourraient être supprimées ou maintenues si les collectivités , des opérateurs privés les financent, les exploitent, les reprennent !! Les mesures Castex du plan de relance pour le fret ferroviaire s'inscrivent pleinement dans cette politique libérale de casse du service public ferroviaire, de la SNCF et du démantèlement du réseau ferré national. Le tronçon ferré Auch/l’Isle-jourdain ouvert au trafic voyageurs est toujours menacé de fermeture. Quand à la ligne Auch-Agen elle pourrait être exploitée en dehors du réseau ferré national et de la SNCF par un opérateur privé (OFP). Dans cette optique, la perspective de sa réouverture au trafic voyageurs serait compromise. Le service public j'y tiens ! Pour le PCF, notre bataille porte sur la défense et l'unicité du réseau ferré national, de l'Entreprise publique SNCF et sa rénovation. L'opérateur public SNCF doit assurer le transport des marchandises et des personnes et non ouvrir à la concurrence le mode ferroviaire. C'est dans cet objectif que les communistes de la région Occitanie rejoint par la majorité de gauche de cette collectivité, se sont opposés à l'ouverture à la concurrence du réseau ferré, du TER et se sont prononcés pour l'opérateur public SNCF.
A noter que les régions n'ont pas la compétence sur le transport des marchandises, sur les lignes ferrées ouvertes au trafic fret. Elles n'ont pas à revendiquer la maîtrise d'ouvrage des travaux sur les lignes mais, à exiger avec l'appui des populations que l’État ne se désengage du financement du réseau ferré national. Par contre, elles ont des prérogatives sur les enjeux environnementaux, écologiques et climatiques. Pour le PCF, il y a urgence de changer de cap ! La nécessaire transition écologique exige des actes forts. Parmi les objectifs de la COP21 sur lesquels les Pouvoirs Publics se sont engagés, il ya la déclaration d'utilité publique prononcé en faveur du fret ferroviaire . Si la France veut se conformer aux objectifs du « Green Deal » et à une neutralité carbone en 2050, de sérieux changements, en terme de transport, doivent s'opérer dès maintenant pour le pays. Tels sont les enjeux pour les prochaines élections Régionales et Départementales. Oui ! Le ferroviaire a ses atouts. Le président du groupe SNCF J.P. Farandou à la fête du journal L’Humanité a déclaré : le train pollue 20 fois moins que le camion et consomme 6 fois moins d'énergie que les autres transports terrestres !
Le PCF se prononce : - Pour le maintien d'un Service Public SNCF et son développement avec les moyens humains, matériels, financiers correspondants. - Pas de substitution routières comme le préconise Macron à l'appui du rapport Duron. - Pour l'ouverture de lignes ferrées au fret et aux voyageurs : Auch/Agen, Morcenx-la-Nouvelle/Montde-Marsan/Bagnères-de-Bigorre, Condom/Nérac. La mobilisation peut faire reculer le Pouvoir Macron et la direction SNCF, comme c'est le cas pour la ligne Morcenx-la-Nouvelle/Mont-de-Marsan/Bagnères-deBigorre, qui devrait rouvrir au trafic fret entre Morcenx-la-Nouvelle et Barcelone-du-Gers ! - Pour la sauvegarde de la totalité de la ligne ferrée Auch-Toulouse, sa modernisation (double-voie, électrification, suppression de PN ), son ouverture au trafic fret. - Pour la construction de nouvelles lignes (telle la LGV entre Bordeaux et Toulouse) pour renforcer le maillage territoriale, relocaliser des productions et désenclaver notre département. - Pour le financement des infrastructures par l’État, l'Union Européenne et les Entreprises et non de faire supporter les investissements aux collectivités , aux régions. L'Etat doit jouer son rôle dans l'aménagement du territoire ; les Entreprises sont des bénéficiaires du transport. - Un rééquilibrage des transports entre le rail et la route par un report modal vers le ferroviaire notamment pour les camions en transit. A noter que le transport intérieur représente 63% du trafic fret. - La mise en place par l’État d'une tarification sociale permettant l'accès, le droit au transport pour tous.
TAXER LES BENEFICES ENORMES D’AMAZON Dans une intervention lors de la séance du 4 novembre au Sénat, le sénateur Eric Bocquet (Groupe CRCE) a proposé de taxer les bénéfices énormes d’Amazon. « À l’évidence, mesdames, messieurs les ministres, la pandémie du Covid-19 n’a pas les mêmes c ons é qu e nc es éc o n om i qu es p our les multinationales du numérique et les petits commerces de proximité, comme le montre le cas du géant Amazon. De fait, jamais l’écart entre les petits commerces et ces géants technologiques n’aura été aussi grand. Permettez-moi d’ajouter quelques chiffres à ceux qui ont été déjà cités : les records de valorisation s’enchaînent à Wall Street, qui connaît des hausses de 10, 20 et 50 milliards de dollars ; à la Bourse, depuis le 1er janvier 2020, la valeur d’Amazon a crû de 73,6 %, pour atteindre le chiffre astronomique de 1 650 milliards de dollars, l’équivalent du produit intérieur brut de la Russie – excusez du peu ! La fermeture imposée aux commerces de proximité va encore aggraver une situation de concurrence déloyale. Mais l’autre scandale réside dans les pratiques fiscales d’Amazon, qui ont été décrites comme les plus agressives des entreprises du numérique. Grâce à des montages savants illégaux, accordés par nos amis du Luxembourg, près des trois quarts des bénéfices d’Amazon ne subissent aucune imposition. Cette situation est tout à fait inacceptable, plus encore au moment où les États manquent de moyens financiers pour faire face aux conséquences dramatiques de la pandémie. Il est urgent de mener une bataille au plan international pour, enfin, taxer de manière effective les GAFA. Au premier trimestre de cette année, les rentes d’Amazon ont augmenté de 26 %. Nous proposons qu’une disposition soit adoptée, dès le budget pour 2021 – texte actuellement en discussion au Parlement –, visant à instituer une taxe exceptionnelle sur les bénéfices d’Amazon. Les fonds ainsi récoltés viendraient alimenter un plan d’aide d’urgence aux commerces touchés, notamment aux librairies indépendantes. Je conclurai mon propos avec cette citation de Victor Hugo : « La lumière est dans le livre. Ouvrez le livre tout grand. Laissez-le rayonner, laissez-le faire. » (Applaudissements sur les travées des groupes CRCE et SER.) M. le président. La parole est à M. le secrétaire d’État chargé de la transition numérique et des communications électroniques. M. Cédric O, secrétaire d’État auprès du ministre de l’économie, des finances et de la relance et de la ministre de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, chargé de la transition numérique et des communications Suite page 4
électroniques. Nous nous rejoignons absolument sur un point, monsieur le sénateur Bocquet : la nécessité d’une juste taxation des entreprises du numérique. C’est pourquoi, vous le savez, la France s’est trouvée à l’origine des discussions sur le sujet au niveau de l’Organisation de coopération et de développement économiques, l’OCDE. Elle est leader sur la question de la taxation des entreprises du numérique à l’échelle européenne et a, par ailleurs, introduit elle-même sa propre taxe sur les services numériques. Le recouvrement de cette taxe avait été décalé, pour donner une chance aux négociations internationales ; celles-ci n’ayant pas abouti, je vous confirme que le recouvrement pour 2020 aura bien lieu. Néanmoins, nous devons continuer à pousser ce sujet au niveau européen, parce que c’est le bon niveau. À ce propos, mesdames, messieurs les sénateurs, je veux me réjouir avec vous de l’annonce faite par l’Union européenne, voilà quelques semaines : face à l’échec des négociations au niveau de l’OCDE, elle a annoncé vouloir reprendre cette question de la taxation du numérique à son niveau, afin que ces entreprises paient une juste taxation et contribuent ainsi à la solidarité nationale ». International
La Bolivie renoue avec la démocratie
Silence total des médias français… Il faut dire que la France avait officiellement soutenu le coup d’Etat de l’extrême-droite bolivienne. Malgré la répression et les menaces constantes depuis le coup d’Etat d’octobre-novembre 2019 et jusqu’à la veille du scrutin, le peuple bolivien s’est massivement exprimé pour manifester son exigence d’un retour à la démocratie, à l’indépendance et au progrès social. Il a ainsi démontré, s’il en était encore besoin, le caractère profondément anti-démocratique, antipopulaire et minoritaire du coup d’Etat et des politiques menées par le « gouvernement intérimaire » qui en a résulté. L’enjeu prioritaire désormais est le respect des résultats par l’opposition et ses secteurs les plus réactionnaires, ainsi que par les acteurs extérieurs. Les autoritaires françaises se doivent d’être, cette fois, à la hauteur de la situation, en soutenant le processus de rétablissement de la démocratie en Bolivie. Elles ne sauraient ainsi en aucun cas reproduire l’attitude de suivisme des Etats-Unis et de soutien à la déstabilisation qui fut la leur l’année dernière. Le peuple bolivien en a payé un prix bien trop élevé. Le Parti Communiste Français salue chaleureusement la victoire de Luis Arce, étape fondamentale dans le retour de la démocratie et du progrès social en Bolivie. Il se tient aux côtés du peuple bolivien et de toutes les forces démocratiques du pays face aux défis à venir.
CONFINES RECONFINES On peut vivre sans richesse/Presque sans le sou/Des seigneurs et des princesses/Y en a plus beaucoup/Mais vivre sans tendresse/On ne le pourrait pas/Non, non, non, non/On ne le pourrait pas/On peut vivre sans la gloire/Qui ne prouve rien/Être inconnu dans l'histoire/Et s'en trouver bien/ Mais vivre sans tendresse/Il n'en est pas question/Non, non, non, non/Il n'en est pas question/ Quelle douce faiblesse/Quel joli sentiment/Ce besoin de tendresse/Qui nous vient en naissant/Vraiment, vraiment, vraiment/Le travail est nécessaire/Mais s'il faut rester/Des semaines sans rien faire/Et bien on s'y fait...Dans votre immense sagesse/Immense ferveur/ Faites donc pleuvoir sans cesse/Au fond de nos cœurs/ Des torrents de tendresse/Pour que règne l'amour/ Règne l'amour/Jusqu'à la fin des jours/Règne l'amour/ Jusqu'à la fin des jours. Extrait de l’album : «La tendresse – Symphonie confinée» sorti en 2020 avec l’artiste Valentin Vander (Auteur, compositeur, arrangeur, musicien, interprète né en 1992, originaire de SaintEvroult-Notre-Dame-du-Bois dans l’Orne). Il explose aujourd’hui sur internet avec son groupe «Les Goguettes». Cela fait bientôt 8 mois que la France lutte contre l’épidémie de COVID 19. Sourds aux avis et propositions des élus locaux, des citoyens, des parlementaires non inféodés au châtelain élyséen, le gouvernement répond de manière autoritaire, sans concertation et par décret du 14/10/2020 pour réinstaurer « l’état d’urgence sanitaire » avec le reconfinement de la population depuis le 29/10/2020. L’exécutif n’a pas écouté ni voulu entendre les multiples alertes qui montaient de partout pour anticiper une 2ème vague de contamination, à commencer par les personnels soignants eux-même soumis à la destructrice « gestion comptable des dépenses de santé » ayant pour corollaire les même difficultés à assurer les soins dans les conditions optimales. Les hôpitaux de proximité, les lits équipés, les personnels soignants qualifiés, sont en nombre insuffisant pour affronter le « pic épidémique » qui se profile avec un virus pathogène dont on ne connaît pas encore tous les paramètres. Les cafouillages se font jour, non seulement dans les décisions prises par Macron en « conseil de défense » ; Rendez-vous compte ! Pour ce pouvoir, c’est « à la guerre comme à la guerre » avec ses décisions de généraux et de capitaines qui s’imposeraient « à la piétaille » des soignants, des « premiers de corvées » mis en première ligne. Les citoyens sont doublement victimes, du virus et des choix économico-politiques de cette coterie de militaires de pacotille, aux décisions « coup de poing ». Le porte-parole du gouvernement annonçant un couvre-feu élargi, est aussitôt démenti par le premier ministre et le ministre de la santé engueule les députés qui n’ont pas voté comme il l’entendait. Ceci explique-t-il cela ? Avant-hier pas d’épidémie malgré les alertes chinoises, puis inutilité des masques à cause d’une pénurie qui n’ose pas dire son nom, puis le confinement total du 17 mars 2020 suivi du déconfinement du 11 mai jusqu’au reconfinement du 29 octobre 2020 au moins jusqu’au 1er décembre, peut-être plus ? Pour quel résultat et surtout pour quels effets à court, moyen et long terme sur notre vie sociale, économique et au final sur notre santé à toutes et tous. Les « élites » en charge des affaires du pays n’ont comme vision que les affaires du « monde d’avant » avec la violence d’une société injuste, liberticide et écocide au seul bénéfice du capital. A nosautas de har autament ! (A nous de faire autrement !) Roger La Mougne