CALENDRIER DE TRAVAIL DU PCF 2021 De Janvier à Mars : Elections départementales et régionales : ♦réunions des conseils départementaux et des conférences régionales pour la désignation des candidatures aux élections départementales et régionales ♦Vote des communistes sur les candidatures des circonscriptions électorales concernées Pour la conférence nationale : ♦réunions des conseils départementaux pour débattre du choix à la présidentielle 30 Janvier, Conseil National : ♦point d’étape sur la préparation des élections départementales et régionales ♦Premier débat de la direction nationale sur la présidentielle et les législatives 13 Mars, Conseil National : ♦votre du projet de texte de la conférence nationale et de la clé de répartition des délégations ♦Point sur la situation sanitaire pour confirmer la possibilité de tenue de la conférence nationale et du vote associé aux dates proposées ci-après. 10-11 Avril, Conférence nationale sur la Présidentielle 24 Avril, Conseil National : point d’étape sur la préparation des élections départementales et régionales 1er Mai, journée internationale de lutte des travailleuses et travailleurs, vente du muguet 7 au 9 Mai : vote des communistes pour le choix à la Présidentielle 20 et 27 Juin : 1er et 2nd tour des élections départementales et régionales 3-4 Juillet, Conseil National : ♦analyse des résultats des élections départementales et régionales ♦Vote du projet de base commune 8 Août, date limite de dépôt des éventuels textes alternatifs 9 Septembre, Conseil National : ♦rentrée politique et initiatives du Parti ♦Point sur la situation sanitaire pour confirmer la possibilité de tenue du Congrès aux dates proposées ciaprès 10-12 Septembre : Fête de l’Humanité (sa forme dépendra évidemment de la situation sanitaire) 24-26 Septembre : vote des communistes pour le choix de base commune 9-10 et 16-17 Octobre : congrès des sections 23-24 et 30-31 Octobre : congrès des fédérations 5-7 Novembre : congrès national
RÉPUBLICAINES
LES LANDES HEBDOMADAIRE DE LA FÉDÉRATION LANDAISE DU P.C.F. S.A.R.L. « LES LANDES RÉPUBLICAINES » 6-8 rue des Forgerons – BP34 40001 MT DE MARSAN Cedex Tél. 05.58.46.41.41
Directeur de la publication : Alain BACHE e-mail : landes.rep@wanadoo.fr Site : http://pcf40.free.fr
Abonnement annuel 20€ Imprimé : L.R. MONT-DE-MARSAN
C.P.N° 0621P11523 – N° 2312– Jeudi 17 Décembre 2020
VERS LE FUTUR ! Alors que s’achève cette foutue année, 2021 s’annonce déjà comme étant une étape décisive pour gagner un changement politique, économique, sanitaire et écologique. Nous le savons ce monde, notre monde a besoin pour continuer à vivre d’une sacrée révolution. Une révolution pour le bien des êtres humains et pour le devenir de la planète. Les signaux que vous voyons, COVID-19, dérèglement climatique, misère sociale, crise aviaire qui nous replongent dans les angoisses du passé… devraient amener à des prises de décisions fortes de l’ensemble des dirigeants et gouvernements. C’est parce que nous voyons ces urgences que le Parti Communiste Français s’engage, comme il a toujours fait, à porter ces combats. Ces combats, en plaçant l’Humain au centre de toutes les réflexions et décisions, vont permettre d’engager l’année 2021 avec beaucoup d’ambition. Ambition pour préserver aussi nos libertés individuelles et collectives, nos droits et libertés d’expression. Dès les premiers jours de la nouvelle année, nous aurons à mettre en œuvre le calendrier tel qu’il a été défini au regard des enjeux, mais aussi au regard des échéances électorales, sans oublier bien sûr de reprendre appui, et ce dès que cela sera possible, sur le nécessaire besoin de rencontres collectives. Fort de ces ambitions, ayons la volonté de surmonter nos difficultés actuelles en ouvrant un nouveau chapitre du Communisme. Un Communisme de notre temps, empreint des valeurs de fraternité, de justice, de liberté et d’épanouissement humain. Et puisque le bonheur est toujours une idée neuve, soyons ces porteurs de vent nouveau pour des jours ensoleillés. Bonnes et belles fêtes de fin d’année et tous nos vœux de bonheur pour chacune et chacun pour 2021 ! Alain BACHE Secrétaire départemental du PCF
En raison des fêtes de fin d’année, les Landes Républicaines suspendent leur parution. Rendez-vous le 7 Janvier 2021 avec le numéro 2313. La rédaction des Landes Républicaines et la Fédération des Landes du PCF vous souhaitent de joyeuses fêtes et une année 2021 porteuse d’espoirs pour tous !
CONSEIL NATIONAL
Déclaration pour les élections départementales et régionales de 2021 Face à la gravité des crises, le PCF agit pour un rassemblement large à gauche en 2021 autour de politiques de transformations sociales, solidaires, écologiques, démocratiques capable de battre les droites et l’extrême droite. La crise sanitaire n’est pas derrière nous. La crise économique frappe à la porte des usines. La crise sociale bouscule les familles et brise des vies, et pendant ce temps la planète brûle et l’urgence climatique est omniprésente. Près de 12 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté. Les demandes d’aides alimentaires ont augmenté de 30 à 50 % ces derniers mois dans nos départements et régions. La politique du pouvoir nourrit cette crise sociale d’une ampleur inédite. Les conséquences sont gravissimes, en particulier pour les femmes davantage précarisées et pour la jeunesse du pays. Et, alors que la crise sanitaire est grave, toujours pas d’engagements massifs pour l’hôpital, pour nos Ehpad. Le gouvernement n’a rien fait et ne fait rien face à l’épuisement des soignant.e.s et au manque de moyens. Le capitalisme profite de la crise pour se restructurer et détruire les emplois de centaines de milliers d’hommes et de femmes. 700 plans de licenciements dits de « sauvegarde de l’emploi » ont été déposés au Ministère du travail depuis mars. C’est inacceptable ! Dans ce contexte totalement inédit, les communistes considèrent que les élections départementales et régionales à venir sont très importantes pour la vie quotidienne de nos concitoyen.ne.s. Depuis 2015, la plus grande partie des départements et des régions sont à droite et l’extrême droite a augmenté son influence. La reconquête, le renforcement des majorités de gauche pour répondre aux besoins des populations et faire reculer la toute puissance du capital sont des exigences. C’est la raison pour laquelle le PCF agit dans tous les territoires pour des rassemblements larges, respectueux de tous, capables de mettre en échec les représentants du pouvoir national, les droites et l’extrême droite. Il ne pourra y avoir de résistance, de reconquête, de victoire pour la gauche, sans l’apport décisif des communistes sur les projets régionaux et départementaux, sans des élu-e-s communistes plus nombreux qui porteront la voix des intérêts populaires, soutiendront les luttes et aideront à leur convergence sur des objectifs de changement de société. La division que nous constatons à gauche va à l’encontre de l’intérêt général du peuple de France et peut conduire à l’échec de toutes les forces de gauche et écologistes. Nous nous adressons aux femmes et aux hommes, aux forces, qui ont l’humain et la planète au cœur à agir pour le rassemblement pour une alternative aux choix libéraux et d’extrême-droite. Chacun.e doit prendre ses responsabilités, nous prenons les nôtres et alertons sur le danger de la division, sur le besoin de rassemblement de nos concitoyen.ne.s, des forces vives de nos territoires et de nos forces politiques. Poursuivons les discussions sur des projets partagés dans l’intérêt des populations et sur les conditions d’un rassemblement. Ensemble, rassemblés nous pouvons gagner un grand nombre de départements et de régions. La montée du chômage, de la pauvreté et des périls économiques, la crise climatique appellent à des transformations radicales. Nous voulons des régions et départements pleinement mobilisés, en tant qu’institutions politiques, pour de grandes batailles pour les droits sociaux et le climat, des régions qui ne se comportent pas en simples gestionnaires de fonds publics. Faisons de l'emploi, des services publics et de la solidarité les priorités et les leviers pour la transformation écologique. ♦Portons des choix économiques solidaires et de rupture avec l’austérité et toutes les politiques capitalistes qui
non seulement empêchent les licenciements et pertes d’emplois mais impulsent d’autres logiques que la rentabilité financière. La proposition communiste d’une sécurité emploiformation, de l’éradication du chômage, est d’autant plus d’actualité. ♦Exigeons immédiatement un moratoire généralisé sur les fermetures de services publics, de lits hospitaliers, d’hôpitaux, de lignes TER, de gares, de guichets, de lycées, de collège, et sur les licenciements avec l'exigence d'étudier des contre-projets des salariés. ♦Conservons le caractère national du réseau ferré et de l’opérateur historique SNCF, garants de l’égalité des territoires et de leurs habitant.e.s pour l’accès au ferroviaire. Nous voulons un grand service public national du rail. Soyons mobilisés pour conserver toutes nos lignes, et augmenter l’offre ferroviaire, pour préserver la présence humaine dans les gares et les trains, pour un grand plan national de développement du fret, pour la relance des trains de nuit. De même refusons le démantèlement du service public national de l’électricité, refusons sa régionalisation qui serait une antichambre de plus à la privatisation La précarité énergétique progresse au rythme du réchauffement climatique. Nous voulons un grand service public de l’énergie. ♦En matière de santé publique, où il convient d'impulser une démocratie sanitaire face à l’autoritarisme technocratique des ARS, des mesures essentielles doivent être prises, à commencer par des milliers d’embauches immédiates dans les hôpitaux et les Ehpad, mise à disposition des matériels, ouverture de lits. Pour y parvenir, mettons en place de nouvelles institutions démocratiques, pour planifier les créations d'activités, emplois, formations à partir des besoins des territoires, pour s'attaquer vraiment au chômage en ouvrant des pistes de sécurisation des vies professionnelles par l’emploi et la mise en formation, pour faire reculer les pouvoirs de la finance et du grand patronat. Organisons des conférences régionales sur l’emploi et la formation associant le monde du travail et les organisations syndicales en refusant les restructurations et leur lot de pertes d’emplois. Créons des fonds régionaux pour l’emploi et la formation. C'est ainsi que nous réussirons l’implantation de nouvelles industries et que nous développerons une agriculture paysanne tournant le dos aux fermes usines. Nous voulons des collectivités territoriales dont les choix participent de la construction d’une République sociale et démocratique faisant vivre, dans la vie quotidienne de la population, la liberté, l’égalité, à commencer par l’égalité femmes-hommes, la laïcité, la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et toutes les discriminations, la fraternité et la solidarité internationale. Nous voulons faire progresser la démocratie, la solidarité et l’égalité territoriale. Nous proposons de rétablir la compétence générale pour le département et la région. Nous exigeons des audits locaux indépendants suivis d'assises citoyennes pour élaborer collectivement des programmes de réimplantation des services publics. Nous demandons la compensation totale de l’ensemble des missions dont l’État s’est déchargé sur les départements. Nous souhaitons confronter nos propositions avec l’ensemble des partis de gauche et écologiste sans exclusive, sans écarter ni privilégier quiconque, avec pour seul objectif de rassembler pour la mise en œuvre de politiques utiles à nos concitoyens. Nous voulons débattre avec les organisations syndicales et associatives, les citoyens engagés dans de nombreux combats que nous partageons, prendre en compte leurs aspirations et construire les rapports de force politiques qui rendent leurs exigences incontournables. Sur la base de projets partagés à la hauteur de ces aspirations et des défis de la période, rassemblons-nous dès le 1er tour partout où se sera possible. Les communistes porteront jusqu’au bout l’exigence de rassemblement. Ils alertent sur
le danger de ne pas y arriver. Chacun est placé devant ses responsabilités et partout les communistes seront moteurs de rassemblement. Si la division au premier tour devait perdurer, la clarté doit être totale sur le second tour, sur le désistement pour le ou la candidat.e le ou la mieux placé à gauche ou la fusion avec la liste de gauche arrivée en tête. Être utile à nos concitoyen.ne.s, les associer à l’élaboration des projets et aux dynamiques de rassemblements est un impératif. Avec eux nous voulons bousculer le paysage politique en profondeur, créer l’électrochoc nécessaire et faire bouger les lignes à gauche, tel est l’objectif du PCF pour répondre en 2021 aux attentes du monde du travail et de la création et faire face à l’urgence et à la gravité de la situation. ■
ABONNEMENT 2021 AU JOURNAL « LES LANDES REPUBLICAINES »
Lecteurs de toujours, lecteurs plus récents, vous recevez chaque fin de semaine le journal Les Landes Républicaines. Ce journal est le lien landais de l’actualité politique, sociale, nationale et locale. Chaque semaine, la rédaction s’efforce de vous informer pour vous aider à décrypter l’actualité politique et nous vous remercions de votre fidélité. Aujourd’hui, confrontés à un problème important de gestion et une situation sanitaire exceptionnelle qui nous a obligé à suspendre pendant plusieurs mois la parution de notre journal, nous devons faire face à d’importantes difficultés financières (diminution importante du nombre d’abonnés, coûts d’envois postaux de plus en plus élevés...). Pour autant, dans le débat politique et social qui existe aujourd’hui, nous considérons notre hebdomadaire Les Landes Républicaines nécessaire et utile au décryptage politique. Cette année, nous souhaitons amplifier la formule mise en place en 2020 et qui a rencontré un franc succès, la version numérique de notre hebdomadaire. Pour les lectrices et les lecteurs qui n’auraient pas de mails, nous continuerons à envoyer le journal en version papier, ainsi que pour celles et ceux qui souhaiteraient poursuivre leur abonnement par envoi postal. Le journal Les Landes Républicaines accompagne les luttes, porte les colères contre les inégalités croissantes, répond au matraquage idéologique des dominants, affirme les solidarités et la fraternité. Pour toutes ces raisons, Les Landes Républicaines doivent vivre !
BULLETIN D’ABONNEMENT 2021 Les Landes Républicaines -----
Nom……………………...Prénom……………….. Adresse…………………………………………… …………………………………………………….. Code Postal……… Localité…………………….. Je souhaite recevoir le journal EN VERSION PAPIER Je souhaite recevoir le journal EN VERSION NUMERIQUE Mon mail……………………….@...................... Abonnement normal 25 € Abonnement de soutien 30 € ; 40 € ; ……… € Landes Républicaines - BP 34 40001 MONT-DE-MARSAN Cedex. Chèque libellé à l’ordre de « SARL Les Landes Républicaines ». Prolongations jusqu’au 30 Janvier 2021 A compter de cette date et sans retour de votre part, l’abonnement aux Landes Républicaines sera supprimé.
Chronique sur le centenaire du PCF L'Association Internationale des Travailleurs (AIT) dite 1ère Internationale fut créée à Londres en 1864 à l'initiative notamment de Karl Marx (1818-1883). Elle fut dissoute en 1876 après la répression sanglante de la Commune de Paris de 1871. La 2ème Internationale, ouvrière et socialiste, fut fondée à Paris à l'initiative de Friedrich Engels (1820-1895). En France, Jules Guesde (1845-1922) fonda le Parti Ouvrier Français (1er parti marxiste de France qui a existé de 1882 à 1902) avant de devenir la Section française de l’Internationale ouvrière (SFIO), qui a existé sous ce nom de 1905 à 1969 où elle devint le Parti socialiste. La grande boucherie de la 1ère guerre mondiale (19141918) a marqué la division dans la SFIO entre ceux qui avaient soutenu «l’union sacrée» des socialistes avec les gouvernements de l’époque pour supporter l’effort de guerre contre l’Allemagne et ceux qui, à l’exemple de Jean Jaurès (1859-1914), député socialiste, fondateur du journal l’Humanité le 18 avril 1904, qui luttait pour rassembler les travailleurs de France et d’Allemagne contre la guerre capitaliste qui se préparait. Il fut assassiné le 31 juillet 1914 à la veille du déclenchement du premier conflit mondial. 1.300.000 jeunes français furent tués au front et des centaines de milliers revinrent estropiés, dont mon grand père. Les «poilus» à qui l'on avait promis la reconnaissance de la Nation, ne supportaient plus la cupidité et l'arrogance des maîtres. Dès 1919, des cheminots, des métallos des «Forges de l’Adour» de Boucau-Tarnos firent grève et dans le Bas Adour, des paysans métayers se révoltèrent. Partie de Saubrigues en juin 1919, la lutte des «Piquetarocs» s’étendit partout (Ste Marie de Gosse, St Martin de Hinx, St Jean de Marsacq, Tyrosse, etc.... Elle dura plus de 9 mois jusqu’aux «accords de Dax» en mars 1920, qui officialisèrent certains droits. Les paysans s’organisèrent en syndicats et rejoignirent en masse les partis de gauche de l’époque. La Révolution des ouvriers et des paysans d'Octobre 1917 en Russie, ouvrit une période d'espérance et de conquêtes sociales pour les peuples du monde entier: "Peuples de tous les pays, unissez-vous!". Au 18ᵉ congrès national de la SFIO qui se tint dans la salle du Manège à Tours du 25 au 30 décembre 1920, la majorité du congrès décida d’adhérer à l'Internationale communiste (3ème Internationale ou Komintern créée en 1919 et dissoute en 1943), en créant la section française de l’Internationale communiste (SFIC) devenu Parti communiste français en 1922. Organisé en région d’abord en rayons, puis en cellules, le PCF s’est implanté dès 1920 sur Tarnos puis sur nos secteurs de St Vincent de Tyrosse et Soustons. Vital GILBERT (né le 18/11/1894 à Neuville-sur-Sarthe, décédé à Capbreton le 17 mai 1967), grand blessé de guerre, communiste de la première heure au niveau national, est venu dans les Landes pour raisons de santé en 1931. Il a contribué à créer la Fédération PCF des Landes en juin 1939. Très impliqué dans les luttes pour défendre les paysans et les ouvriers, il fut élu conseiller municipal à Soorts -Hossegor puis conseiller général du canton de St Martin de Seignanx dont Tarnos est municipalité communiste depuis la création du PCF en 1920. En septembre 1938, les accords de Munich entre Hitler, Daladier (France), Chamberlain (Angleterre), Mussolini (Italie), livraient à Hitler la Tchécoslovaquie. En septembre 1939, le même Daladier prononçait l'interdiction du PCF au prétexte du pacte germano-soviétique. En juin 1940, l'Allemagne envahissait la France et le 22 juin 1940 Pétain signait signait l'armistice ouvrant l'ère de la collaboration avec Hitler. Le 10 juillet 1940, Pétain obtenait les pleins pouvoirs par la majorité parlementaire, sauf 80 élus dont 61 députés communistes qui étaient condamnés au bagne à «Maison
Suite page 4
Carrée» en Algérie. Les classes dirigeantes du pays préféraient Hitler au Front Populaire et avec le gouvernement Pétain, se vautraient dans la collaboration et les crimes fascistes avec l'occupant nazi. Les communistes, condamnés à la clandestinité, se levaient dans la Résistance à l’occupant sans attendre et dans les pires conditions, créant les FTPF (franc-tireurs et partisans français) qui devint l'une des principales organisations de la Résistance intérieure FFI (forces françaises de l'intérieur). Ils en en payèrent le prix fort, au niveau national comme localement avec de nombreux déportés et fusillés, parmi lesquels Alfred Moulian (notre section PCF de Tyrosse porte son nom), né le 24/07/1902 à Saubrigues et fusillé le 04/07/1944 à Biard dans la Vienne. Maria son épouse, fut arrêtée et déportée. Tant d’autres, femmes et hommes, payèrent cher leur engagement communiste. Au final, le PCF a joué un rôle majeur dans la Libération du pays. Entre 1944 et jusqu'à leur révocation le 4 mai 1947 par le président du Conseil Paul Ramadier sous influence des USA face à l'URSS, Fernand Grenier, Henri Wallon, Charles Tillon, François Billoux, Maurice Thorez, Marcel PAUL, Ambroise Croizat, Marius Patinaud, Georges Gosnat, Laurent Casanova, Auguste Lecoeur, René Arthaud, Georges Marrane, participèrent aux gouvernements de la République pour appliquer le programme du Conseil National de la Résistance comportant entre autres la Sécurité Sociale. Le communisme est une option crédible dans le contexte de crise sociale, sociétale, sanitaire et environnementale que nous vivons, face au capitalisme qui épuise la nature et les humains au nom du profit cash. Depuis un siècle, dans les aléas de l'histoire, notamment l'échec de l'URSS (union des républiques socialistes soviétiques) et des ex-partis socialistes de l'Est de l'Europe, le parti communiste français a évolué et malgré ses échecs électoraux, il reste un outil révolutionnaire, dans l'esprit des «Sans culotte» de 1789, de la Commune de 1871, du Conseil National de la Résistance et de la Libération dès 1944-1945. Il n'a pas trahi les combats du passé, que ce soit dans les luttes anticoloniales ou pour des évolutions progressistes sur des options politiques de Gauche, comme dans la participation aux gouvernements Mitterrand de 1981 a 1984, ou Jospin de 1997 a 2001. Avec ses militant-e-s et ses élu-e-s à l'Assemblée Nationale, au Sénat, dans les communes, les associations, les syndicats, il est un point d'appui pour la justice sociale et les droits au travail, la démocratie, l'antiracisme, la paix, la défense de l'environnement. Son action dans l'actualité quotidienne, est toujours aussi insupportable aux «dominants» qui mènent la lutte idéologique anticommuniste permanente afin d'éradiquer l'obstacle communiste à l'exploitation humaine. Michel Winock, dans sa chronique du samedi 12/12/2020 dans le quotidien Sud Ouest sur «Le centenaire du PCF» illustre bien le sens des attaques avec des raccourcis et des poncifs qui «bidouillent» l'histoire comme çà l'arrange, mais faut-il s'en étonner? «Le parti communiste centenaire agonise, mais son héritage dispersé reste vivant» conclut le plumitif Winock. D'accord avec lui sur ce point, mais sur la forme seulement. En effet, la destinée du communisme n'est pas de se figer, mais de se renouveler en permanence, non pas dans une chapelle, mais dans un avenir partagé où «le libre épanouissement de chacun-e est la condition du libre épanouissement de tous» (extrait du "Manisfeste du parti communiste" de 1848) Georges Darricau militant communiste landais
En raison de l’actualité avec la tenue du Conseil National de ce week-end, nous continuerons avec le volet 3/5 de notre rubrique « Un peu d’histoire » dans notre prochain numéro.
AH LE BON ROI
Le bon roi Dagobert/ Avait sa culotte à l'envers/ Le grand saint Eloi lui dit/ O mon roi, votre majesté/ Est mal culottée/ C'est vrai lui dit le roi/ je vais la remettre à l'endroit... Le bon roi Dagobert/ Craignait fort d'aller en enfer/ Le bon saint Eloi lui dit/ O mon roi, je crois bien, ma foi/ Qu' vous irez tout droit/ C'est vrai lui dit le roi/ Ne peux -tu pas prier pour moi _ Quand Dagobert mourut/ Le diable aussitôt accourut/ Le grand saint Eloi lui dit/ O mon roi, satan va passer/ Faut vous confesser/ Hélas, lui dit le roi/ Ne pourrais-tu pas mourir pour moi. Extrait de la célèbre comptine "Le roi Dagobert", pas si innocente. Ah le bon roi, si bienveillant, généreux et moderne, selon certains laudateurs au XXIème siècle sur les réseaux sociaux... sauf que le peuple avait faim et que la lettre de cachet de son "bon vouloir" menait au cachot. La monarchie en faillite par ses folles dépenses, convoqua les Etats Généraux afin de calmer la grogne. Partout fleurirent les "cahiers de doléances" et le peuple devint révolutionnaire. Le 14 juillet 1789, la Bastille était prise, le 4 août, la Constituante abolissait les privilèges de la noblesse et les députés issus de la volonté du peuple élaboraient une Constitution réduisant les pouvoirs du roi. Louis XVI (roi capetien, 1754-1793) a trahi l'engagement pris devant la Nation le 14 septembre 1790, de respecter la Constitution. Il s'est enfui avec sa famille et ses amis pour rejoindre les armées des monarchies coalisées d'Europe afin de mater le peuple français (la trahison des élites,c'est pas nouveau!). Il fut heureusement reconnu, arrêté à Varennes et ramené au palais des Tuileries à Paris le 21 juin 1791. Le 20 septembre 1792, les armées monarchistes emmenées par le roi de Prusse, furent battues par les "Sans culottes" révolutionnaires, à Valmy et le 21 septembre 1792, les députés abolissaient la monarchie en proclamant la Première République. LIBERTE EGALITE FRATERNITE se substituaient au "bon vouloir" et les sujets devenaient citoyens. Le procès de Louis XVI sous le nom de Louis Capet, eut lieu devant les députés de la Convention nationale, du 10 au 26 décembre 1792. Ancien roi de France et de Navarre et ancien roi des Français, le monarque déchu est jugé en bonne et due forme. Défendu par les avocats Chrétien Guillaume de Lamoignon de Malesherbes (1721-1794), François Denis Tronchet (1726-1806) et Raymond de Sèze (1748-1828), il eut à répondre aux accusations de trahison et de conspiration contre l'État, après la découverte de documents compromettants dans «l'armoire de fer» le 20 novembre 1792. Reconnu coupable et condamné à mort, jadis roi "par la volonté de dieu", il fut guillotiné comme un citoyen de cette époque le 21 janvier 1793. Tout est possible si nous y mettons tous ensemble pour détruire les pouvoirs de tous les rois de notre époque. En ce moment, VGE (Valéry Giscard d'Estaing, 1926-2020) que "la faucheuse" n'a pas oublié, fait la "une" des médias. Sa "modernité" vantée à gogo, était contrainte par les luttes, mais sa politique, c'était la dure austérité avec son 1er ministre Raymond Barre (1924-2007) qui n'avait rien d'un saint et la violence policière d'un Michel Poniatovski (1922-2002). Le 10 mai 1981, la fin de son septennat présidentiel de "centriste" ultralibéral, antisocial, bien à droite, ne fut pas un hasard... Il a encore sévi avec un projet de "Traité Constitutionnel Européen", rejeté par référendum le 29/05/2005. Bidouillé par Nicolas Sarközy de Nagy-Bocsa (né le 28/01/1955 à Paris, pdt de la République de 2007 à 2012) il devint "Traité de Lisbonne" le 13/12/2007 avec l'aval des 27 pays de l'U.E. Nous en subissons les effets liberticides et la Grèce en fit la dure expérience. Los reis ne sòn pàs l'aviéner (les rois ne sont pas l'avenir). Roger La Mougne (et non Lamoignon de Malesherbes)