Les Landes Républicaines N° 2 321

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8 Mars, Journée Internationale des Droits de la Femme

Nous n’attendrons pas 1.000 ans pour l’égalité !

RÉPUBLICAINES

LES LANDES HEBDOMADAIRE DE LA FÉDÉRATION LANDAISE DU P.C.F.

Depuis des années, la colère des femmes gronde Face aux violences sexuelles et sexistes, les femmes prennent la parole publiquement, les luttes s’organisent. Dans un contexte de pandémie ayant aggravé l’isolement des victimes, et face à l’inaction du gouvernement, il est urgent de faire entendre notre voix ! Au travail également, le compte n’y est pas ! Les inégalités femmeshommes persistent dans l e d o m a i n e professionnel. Les femmes sont les premières touchées par le travail partiel imposé, le chômage, et particulièrement depuis le début de la pandémie. Les femmes sont majoritaires dans les professions en première ligne. Elles sont aussi m a j o ri t a i r e m e n t le parent resté dans le foyer avec les enfants, souvent en cumulant journée de télétravail, gestion du suivi pédagogique et tâches ménagères. Malgré les belles paroles du gouvernement, l’écart salarial reste à ce jour de 26% entre les hommes et les femmes. Au rythme actuel de rattrapage, il faudrait mille ans pour obtenir l’égalité salariale ! Nous n’attendrons pas ! Il est de plus en plus urgent de porter haut notre volonté et nos combats pour l’égalité professionnelle, le droit à disposer de son corps, le juste partage des pouvoirs. Pour l’égalité femmes-hommes et la lutte contre les violences faites aux femmes, le PCF revendique des moyens à la hauteur des enjeux, le vote d’une loi-cadre pour des politiques publiques dotées d’une « vraie » administration, la transparence budgétaire. Nous exigeons le milliard de budget nécessaire ! Pour l’égalité professionnelle : garantir l’égalité salariale et revaloriser tous les métiers féminisés, lutter contre les temps partiels et augmenter les retraites, lutter contre les violences sexistes au

S.A.R.L. « LES LANDES RÉPUBLICAINES » 6-8 rue des Forgerons – BP34 40001 MT DE MARSAN Cedex Tél. 05.58.46.41.41

Directeur de la publication : Alain BACHE e-mail : landes.rep@wanadoo.fr Site : http://pcf40.free.fr

Abonnement annuel 25€ Imprimé : L.R. MONT-DE-MARSAN

C.P.N° 0621P11523 – N° 2321– Jeudi 4 Mars2021

travail, créer un service public de la petite enfance de la naissance à 5 ans. Droit à disposer de son corps : inscrire dans la Constitution le droit à l’IVG comme droit fondamental, avec moyens associés, garantir l’accès à la contraception libre, gratuite sous toutes ses formes, interdire formellement la GPA au niveau international, consacrer plus de moyens à l’application de la loi pour l’abolition de la prostitution, protéger l’identité de genre comme l’identité sexuelle. Pour le partage des pouvoirs : créer un ministère de plein droit avec un budget dédié, modifier l’article 1er de la Constitution : « la loi garantit (et non plus favorise) l’égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives ainsi qu’aux responsabilités professionnelles et sociales », rendre inéligible un élu convaincu de violences sexistes et/ou sexuelles. Le 8 Mars, nous serons tou-te-s en grève, en manif, dans la rue ou sur les réseaux sociaux pour exiger du gouvernement qu’il agisse enfin pour l’égalité et contre les violences sexistes et sexuelles !

Le 8 Mars n’est pas la journée de la femme, mais la journée internationale de lutte pour les droits des femmes. Ainsi, partout dans le monde, nous serons dans la rue pour gagner l’égalité entre les femmes et les hommes. En France, les dernières mobilisations des 25 novembre et celle du 8 Mars 2020, avec 150.000 manifestant(e)s, ont été puissantes.

RASSEMBLEMENT à l’appel de la CGT LUNDI 8 MARS à 11 h 30 Place Charles de Gaulle MONT-DE-MARSAN


Elections régionales 2021

Nos propositions pour la bataille des communistes Cap sur Juin 2021 Après plusieurs mois de discussions, échanges, rencontres et la tenue de la Conférence régionale, la feuille de route des communistes est tracée pour aller à l’élection régionale des 13 et 20 Juin 2021. Les délégués des 12 départements qui se sont réunis sur deux samedis ont pris d’importantes décisions que vont devoir valider les communistes. Ils ont acté à près de 73% de travailler à la construction d’une liste de rassemblement de la gauche et de la société civile, en ayant fait partager leurs 10 propositions (voir ci-après) et en ayant l’assurance, si la gauche sort victorieuse des élections, de pouvoir avoir à minima 8 élu(e)s à l’issue du 2ème tour, dans l’assemblée régionale. Cette proposition est donc soumise au vote des communistes à jour de leurs cotisations au 31 Décembre 2020, cela dans le respect de nos statuts (un courrier est envoyé cette semaine avec tous les documents nécessaires au vote). Le vote sera clos le Samedi 13 mars à 12h dans chacune des 12 fédérations de la région Nouvelle-Aquitaine. Au regard de la situation sanitaire, le vote par correspondance sera priorisé, sans que cela n’empêche la tenue de bureaux de vote dans les sections ou chez des camarades. Une permanence électorale sera assurée dans les locaux de la Fédération du PCF à Mont-de-Marsan, tous les jours de 8 h à 12 h et de 14 h à 18 h. Nous voulons pour être utiles aux populations et aux territoires prendre toute notre part dans les décisions du Conseil Régional de NouvelleAquitaine. Nous n’en ignorons pas les difficultés et les enjeux. Aussi, forts du tissu du réseau de militants, d’élus, de parlementaires, de maires, de conseillers départementaux, élus, nous œuvrerons pour l’intérêt collectif. Nos propositions portées actuellement dans le débat seront nos points de repère pour porter nos demandes et exigences.

1/ Des moyens pour la région. En plus d’une nécessaire réforme fiscale, il y a besoin que les collectivités dans leur ensemble, puissent disposer de moyens financiers conséquents. Si la spéculation financière, les grandes fortunes, les profits doivent être mis à contribution sans ressources dynamiques, les régions resteront sous tutelle de l’Etat. Aussi, en lien avec les parlementaires nous pèserons pour que les collectivités disposent de recettes dynamiques. La CVAE, la répartition de l’impôt étant des pistes à étudier. Pour reprendre la main sur l’investissement, nous nous battrons pour la création d’un Pôle financier public régional, en lien avec la BPI

2/ Le service public comme boussole. Ainsi, nous mettrons tout en œuvre dans et hors l’institution régionales pour nous opposer à tout recul de services publics sur les territoires (suppressions de lits, fermetures de services, unités de soins, guichets dans les gares…). Nous porterons l’exigence : pas un territoire sans service public de proximité avec le développement de la présence des services publics de l’institution régionale.

3/ Sur tous les territoires, une garantie d’accès aux soins. Aujourd’hui, beaucoup de territoires sont confrontés à un manque de professionnels de santé. Pour y remédier en plus de la nécessaire formation à ces métiers (à ce sujet il a besoin de rendre plus

accessible ces formations), la région se doit d’accompagner les élus de proximité qui font face sur leurs territoires à ce que l’on appelle les déserts médicaux. Le financement à la réalisation de centres de santé pluridisciplinaires accompagnera les décisions des élus. Pour en faciliter l’accès, nous proposerons également d’accompagner les associations –souvent bénévolesqui œuvrent pour aider aux déplacements des plus démunis pour accéder aux soins mais aussi à tout ce qui fait le quotidien des populations dépourvues de moyens de déplacement. Nous exigerons l’arrêt des restructurations hospitalières.

4/ L’environnement, un axe majeur de toutes les politiques. Aujourd’hui dans les politiques mises en œuvre, nul ne peut ignorer les enjeux du réchauffement climatique. Nous œuvrerons pour que les décisions soient prises pour les investissements massifs dans le ferroviaire, voyageurs et marchandises. L’Etat et la SNCF se devront d’être à la hauteur de ces enjeux en investissant massivement sur les réseaux voyageurs et fret. Le matériel diesel devra être remplacé et laisser place à des outils plus performants. Pour gagner en confort en fréquentation, nous proposerons dans un premier temps le billet TER à 1 euro pour les étudiants. Nous proposerons la gratuité des transports pour les lycéens comme cela existe dans le département des Landes. En 2024 doit se négocier la convention TER, nous exigerons que ce partenariat Région, SNCF aille vers la modernisation et le développement du service public, sans appel à la concurrence, avec le maintien et le développement de toutes les dessertes ferroviaires et que les moyens financiers y soient alloués pour répondre à l’ensemble des besoins, avec l’exigence de non fermeture de gares et la présence physique aux guichets. Et là où le rail ne sera pas possible que le réseau de bus soit aussi modernisé et non émetteur de gaz à effet de serre.


5/ Accès à l’éducation pour toutes et tous. Nous travaillerons à la conquête de nouvelles gratuités, comme cela a été décidé par exemple lors de cette mandature avec les manuels scolaires. Par exemple, pour la culture ou le sport en lien avec les lycées, nous proposons l’étude d’une bourse pour les élèves en fonction du quotient familial pour aller aux cinémas, aux musées, ou pour prendre une licence sportive. Idem pour la restauration scolaire (repas à 1 euro). L’accès aux nouveaux métiers doit pouvoir se faire en développant des formations nouvelles sur les territoires. L’apprentissage, le choix des formations doivent pouvoir se faire en priorité par le service public. En partenariat avec l’Education Nationale, la région peut aider à des orientations nouvelles sur les métiers manuels particulièrement pour les élèves qui décrochent prématurément du circuit scolaire et qui sont non pourvus actuellement. Face à la pression des organisations patronales en faveur de l’extension sans limite de l’apprentissage, ils défendront l’existence des lycées professionnels, garants d’une formation générale, sous l’autorité de l’Education Nationale, qui permet de réaliser les évolutions nécessaires de qualifications et de métiers.

6/ Logement, habitat. Les populations sont confrontées au vieillissement de l’habitat –parfois logements insalubres. Aussi, nous proposons que la région soit à l’initiative d’un grand plan de rénovation pour éliminer les passoires thermiques. En lien avec les acteurs locaux, la région se doit d’accompagner ces nécessaires investissements. Nous proposons que le pin maritime (bois noble) soit un matériau prioritaire pour ces rénovations. Toujours dans le cadre de ces rénovations, un plus pourrait être accordé à l’utilisation d’énergies renouvelables.

7/ Agir pour développer un autre modèle agricole. En plus de s’opposer aux fermes-usines, la région se doit d’intervenir pour une agriculture respectueuse de la nature et des hommes. Le choix d’une agriculture paysanne sera fait. Une agriculture de qualité moins intensive, moins dévoreuse d’eau, sans pesticide. Une agriculture qui valorise ses déchets. Une agriculture avec des débouchés de proximité avec en premier lieu l’approvisionnement des lycées. Avec une aide pour le regroupement de producteurs qui décident de créer un espace de vente collectif –aide aux projets, au démarrage- …

8/ Préserver et développer nos ressources. L’eau, l’air, la nature sont nos biens communs. Nous refuserons leur marchandisation et leur privatisation. Tout en disant non à l’artificialisation des terres, nous nous opposerons à toutes aides sur le développement de milliers d’hectares de photovoltaïque sur les espaces agricoles ou forestiers. Ces équipements doivent aller en priorité sur tous les

bâtiments publics. Des aides doivent être accordées à tous les projets qui valorisent l’utilisation des déchets –station d’épuration, méthanisation, économie circulaire, production d’énergie nouvelle… Nous nous engagerons à mettre en échec le projet « Hercule », l’énergie étant un bien commun et devant rester sous tutelle publique. L’ensemble des productions, l’énergie éolienne, photovoltaïque, nucléaire, hydraulique est partie intégrante du mix énergétique. Les collectivités se doivent d’agir pour leur maintien et leur développement. Nous travaillerons à la gestion publique et démocratique de l’eau, avec une aide à l’ingénierie et fléchage spécifique aux régies publiques. Nous mettrons aussi l’accent sur la coopération internationale via l’Agence de l’Eau.

9/ L’utilisation de l’argent et le contrôle des fonds publics. L’institution régionale intervient dans divers domaines : - Aide aux entreprises (investissements, recherche, développement, formation, création emplois) - Aide à la culture - Aide au sport - Aide à l’agriculture. L’ensemble de ces aides doit pouvoir être plus et mieux contrôlé. Si des règlements existent, nous devons aller plus loin en conditionnant ces aides à d’autres critères. Nous travaillerons à un nouveau règlement autour d’éco-socio-conditionnalités conditionnées à des critères environnementaux, sociaux et économiques. Et également en termes d’égalité Femmes/Hommes. Par exemple, mêmes aides pour un clubs féminin ou masculin. En incluant également le critère, quand cela est possible, d’utiliser le transport par rail plutôt que par la route, en y ajoutant le critère sécurité de circulation. Sur la formation, en rajoutant le critère du parcours professionnel et déroulement de carrière en lien avec la rémunération. L’économie sociale et solidaire doit pouvoir aussi pleinement bénéficier de toutes ces interventions régionales (Tarnos et le Seignanx font la démonstration d’une dynamique à ce sujet). Nous proposons d’engager la construction de conférences pour l’emploi, définissant les orientations des aides publiques en intégrant l’ensemble des acteurs (industriels, élu-e-s régionaux et locaux, représentants des salarié-e-s…) en fonction des critères susnommés.

10/ Démocratie. En premier lieu, nous prenons l’engagement de faire sur tout le territoire des comptes-rendus de mandat. Nous irons à la rencontre des populations pour écouter leurs demandes. Nous mettrons également en place des conseils territoriaux de citoyens pour aider et participer à l’activité des élus régionaux. Nous nous battrons enfin pour que le budget soit réellement participatif, nous nous positionnerons pour que la population soit consultée en amont au projet de budget. ■


Initiative des communistes du Seignanx pour appuyer la demande des élus et de la population pour un centre de vaccination

Dans un communiqué, Isabelle Dufau, Présidente de la Communauté de Communes, Eva Belin, Maire d’Ondres, Julien Fichot, Maire de Saint-Martin-deSeignanx, Jean Marc Lespade, Maire de Tarnos, exigeaient l’ouverture d’un centre de vaccination sur le Seignanx. Les 3 communes se disant « prêtes collectivement à assumer pleinement la logistique matérielle que constituent l’ouverture et la gestion d’un centre de vaccination ». L’Agence Régionale de la Santé ayant opposé une fin de non-recevoir à la demande des élus, les communistes du Seignanx ont lancé une pétition dont le principe avait été retenu lors de leur Assemblée Générale du 30 janvier 2021. La semaine passée, nos militants sont allés à la rencontre de la population devant un centre commercial de Tarnos. C’est bien les difficultés pour obtenir un rendezvous pour se faire vacciner et le manque de proximité qui sont revenus dans les conversations. Beaucoup nous ont dit leurs inquiétudes, le scepticisme dans la gestion de la crise par le gouvernement. L’absence de vaccins mis en avant dans les échanges, souligne le bien-fondé de la demande des communistes et ils ne sont pas les seuls, pour que les vaccins deviennent des biens communs. Libérés de leurs brevets et mis dans le domaine public pour que chaque pays, partout dans le monde, puisse en produire en quantité suffisante, largement, au plus vite, pour protéger toute la planète. Depuis les médias ont porté à la connaissance du public l’annonce de la Préfète des Landes sur l’ouverture de 3 nouveaux centres « dans des zones en retard sur la vaccination ». Le Seignanx est concerné et c’est une bonne chose. Nous ne pouvons que souhaiter et continuer à agir ensemble pour que la demande des élus et des habitants débouche rapidement. ■

8 MARS FEMINISME POUR TOUS ...L’avenir de l’homme est la femme/Elle est la couleur de son âme/Elle est sa rumeur et son bruit/Et sans elle il n’est qu’un blasphème/Il n’est qu’un noyau sans le fruit/Sa bouche souffle un vent sauvage/Sa vie appartient aux ravages/Et sa propre main le détruit _ Je vous dis que l’homme est né pour/La femme et né pour l’amour/Tout du monde ancien va changer/D’abord la vie et puis la mort/ Et toutes choses partagées/Le pain blanc les baisers qui saignent/On verra le couple et son règne/ Neiger comme les orangers. Extrait de «Poème de l'avenir» publié en 1963 dans «Le fou d'Elsa», recueil de poèmes de Louis Aragon (1897-1983). Elsa Triollet (née Ella Yourievna Kagan, 1896-1970, écrivaine, première femme obtenant le Prix Goncourt en 1945 pour «Le premier accroc coûte deux cent francs») était l'amour fou de sa vie... Nous vivons une époque formidable avec la nouvelle vague féministe depuis octobre 2017 et l’émergence de #Metoo. Moins de tolérance aux violences, libération de la parole, prise de conscience du caractère massif des violences faites aux femmes et aux enfants; Une fenêtre mondiale s’est ouverte pour des conquêtes majeures. C'est difficile parce que la Covid et ses contraintes, la crise économique qui en découle, ont des conséquences catastrophiques pour l’emploi et le pouvoir d’achat des femmes, mais aussi les inégalités domestiques et l’accès aux droits. Le nombre de mammographies a baissé de 50%, ce qui laisse présager des prises en charge tardives du cancer du sein. Il en va de même pour l'IVG et le débat hypocrite de parlementaires sur l’allongement du délai de 12 à 14 semaines pour l'avortement. Les premières de corvée dans des métiers essentiels, féminisés et précaires, seront les premières victimes de cette crise. Le défi est énorme pour éviter les régressions pour les droits des femmes. En 2020, en France, des êtres humains se font assassiner parce que femmes. Tous les 2 jours une femme est tuée par son conjoint ou son ex ! Les violences faites aux femmes, bras armé du patriarcat, sont partout: emprise, injures, harcèlement, coups, viol… Elles peuvent être arrêtées par des politiques publiques, volontaristes et financées. Exigeons du gouvernement le milliard promis pendant le «Grenelle des violences conjugales» du 3 septembre 2019. Il est dû aux femmes victimes de violences et à leurs enfants ! Le confinement a révélé le rôle clé des femmes dans les secteurs de la santé, l'aide à domicile, le nettoyage, l'enseignement, etc... Elles se lèvent pour dénoncer le système patriarcal qui les domine. Elles se mobilisent de façons multiples. Soutenons-les! Le 39 19, numéro d’écoute anonyme et gratuit est destiné aux femmes victimes de violence, à leur entourage, aux témoins ainsi qu’aux professionnels concernés. La journée internationale pour le droit des femmes créée en 1910 à l'initiative de la communiste allemande Clara Zetkin (18571933) réunit tous les 8 mars sur la planète, femmes et hommes conscient-e-s de leur humanité. Tots amasses refusam de subi ùn sistèma injusta (Tous ensemble, refusons de subir un système injuste). Roger La Mougne


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